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Processus par lequel les économies nationales sont décomposées puis réarticulées au sein
d’un système opérant directement au niveau international.
La globalisation financière est la mise en place d’un marché unifié des capitaux au niveau
mondial permettant aux acteurs économiques internationaux d’emprunter ou de placer des
capitaux dans n’importe quelle région du monde.
Elle correspond au développement des relations économiques de toute nature entre les
différentes nations. Le rapport entre les exportations mondiales et la production mondiale est
un bon indicateur de l’internationalisation.
La régulation des espaces économiques nationaux est de moins en moins assuré par un niveau
national et de plus en plus par des règles énoncées à l’échelle mondiale.
Selon Henri Bourguinat, la mondialisation financière est le résultat de la mise en œuvre des 3D :
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- Désintermédiation financière :
Le poids des banques n’a pas baissé, leur rôle a beaucoup changé. Une des
conséquences de la désintermédiation financière est l’explosion des marchés
financiers internationaux.
L’économie de marchés financiers : système financier où les agents économiques se
procurent leurs ressources de financement en émettant des titres sur des marchés.
Les banques sont de plus en plus présentes sur les marchés en tant qu’acquéreurs de
titres et se procurent des ressources sur les marchés monétaires et financiers.
- Déréglementation :
Suppression progressive des règlementations nationales afin de faciliter la
circulation internationale des marchandises et des capitaux.
La mise en place de nouvelles règles devant régir les relations économiques
internationales a comme conséquence la diminution de l’intervention des États.
Les dispositifs d’abolition des réglementations nationales ont commencé aux États-Unis
et en Grande Bretagne dans les années 80 (Reagan et Thatcher).
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Les transactions relatives à l’économie réelle n’occupent que moins de
3% des paiements monétaires internationaux
Les acteurs qui raisonnent à court terme sur ces marchés sont
aujourd’hui prédominants, ce qui accroît la volatilité des fonds et
développe de l’instabilité financière internationale
Ces évolutions ont été favorisées par la libéralisation et la déréglementation. Elle se sont
appuyées sur la crise de la dette et ses effets durant les années 80 et 90 :
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II. Indicateurs d’analyse du commerce international
Principaux indicateurs :
1. Mesures d’intégration au CI
Le CI est constitué d’importations et d’exportations qui sont évaluées en relation avec les frais
qui leurs sont associés. Les Incoterms règlementent ces échanges puisqu’ils servent à définir les
« droits et devoirs » des acheteurs et vendeurs participant à ces échanges.
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Taux de couverture : indicateur de l’équilibre de la balance commerciale
Il s’agit d’un document comptable qui regroupe les transactions économiques et financières
entre les résidents d’une économie et les non-résidents au cours d’une période donnée.
- Résident : personne physique qui a une activité dans une économie depuis plus d’un an,
personne morale dont les établissements sont situés dans l’économie étudiée.
- Crédit : toute entrée de devises (+)
- Débit : toute sortie de devises (-)
Comprend
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Balance commerciale : exportations/importations de biens
Balance des services : entrées/sorties de devises dues aux échanges de services tels que
le transport, le tourisme…
Balance des revenus : entrées/sorties de devises dues aux salaires/revenus obtenus grâce
aux IDE en France ou français à l’étranger
Compte de capital :
Solde des opérations non financières, capacité (+) ou besoin (-) de financement du
pays = solde des transactions courantes + Solde du compte capital
Compte financier :
Se décompose entre :
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III. Caractéristiques et tendances du commerce international
1. DIT et DIPP
Structure de plus en plus verticale d’échange englobant plusieurs pays, dont chacun est
spécialisé dans une étape particulière de la production.
2. Évolution de la structure du CI
Elles sont constituées de l’ensemble de dispositifs que met en place un État ou un ensemble
d’États (UE) pour soutenir/décourager l’exportation/importation de certains produits.
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Le protectionnisme :
Protectionnisme tarifaire :
Ad Valorem : Compensateur
Spécifique : Dégressif :
(antidumping) :
Application
Taxation pour
dégressive d’un
Prélèvement d’une égaliser le prix du
Prélèvement d’un taux Ad Valorem
taxe fixe par unité produit importé
% fixe en relation avec la
importée avec les prix
baisse du prix
intérieurs
mondial
Toute forme de protection qui ne prend pas la forme d’un droit de douane et d’une subvention
- BNT « douces » :
Obstacles techniques au commerce (OTC) : réglementations techniques,
sanitaires ou relatives aux conditions de travail, normes de l’hygiène ou de
sécurité…
- BNT « dures » :
Blocus
Embargo
Prohibitions (religieuses ou sanitaires)
Quotas d’importation
Protectionnisme administratif
Édiction de normes de consommation et de normes sanitaires sur les produits importés (ex :
bœuf aux hormones)
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Arguments en faveur du protectionnisme
Arguments de protection de l’économie nationale
L’argument de la distribution du revenu
L’argument de l’emploi
L’argument de la balance commerciale
L’argument de la brache dans l’enfance Protection provisoire appliquée par un pays
lorsqu’il pense avoir un avantage comparatif
potentiel dans une industrie, non encore bien
établi du fait de la jeunesse de cette industrie,
de son manque d’expérience, des faibles
niveaux de fabrication…
L’argument de l’industrie
L’argument de recette fiscale
Arguments des relations avec l’extérieur
L’argument de l’indépendance
L’argument de dumping social des PED
L’argument politique de l’embargo
Il faut considérer deux pays produisant chacun deux biens dont sa production est caractérisée
par une productivité propre.
Un pays dispose d'un avantage absolu pour la production d'un bien s'il peut produire ce bien
pour un coût inférieur à celui d'un autre pays.
Ces deux pays ont intérêt à échanger s’ils disposent tous les deux d’avantages absolus. Dans ce
cas leur productivité pour la production d’une marchandise est supérieure à celle des autres
pays. Chaque pays se spécialise dans la production des biens pour lesquels il dispose des coûts
de production les plus faibles.
À l’extrême s’il est plus compétitif dans tous les domaines ce pays n’aurait aucun intérêt au CI.
Exemple :
Automobiles Textiles
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50/10 > 35/10 dans l’activité automobile et 45/15 < 60/15 dans l’activité textile.
Selon cette théorie, peu importe si un pays a des avantages absolus ou pas : il gagne à se
spécialiser dans la production des biens pour lesquels son avantage comparatif est le plus élevé,
c’est-à-dire dont les coûts relatifs sont les plus bas, et à échanger les biens qu’il ne produit pas.
C’est donc un argument pour le libre-échange : tous les pays peuvent gagner du libre-échange
s’ils se spécialisent.
Exemple :
Angleterre Portugal
Coût de production 1 unité de vin 120 80
(heures de travail) 1 unité de drap 100 90
1 unité de vin Vin = 1,2 drap Vin = 0,88 drap
Prix relatifs internes
1 unité de drap Drap = 0,83 vin Drap = 1,125 vin
- Angleterre est désavantagée par rapport au Portugal dans la production de vin et de drap
(120 > 80 et 100 > 90).
- Selon Smith, le Portugal a intérêt à produire les deux produits.
- Salon Ricardo, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans l’activité dans laquelle il est
relativement plus efficace (ou relativement moins mauvais).
Angleterre Portugal
Coût de production
1 unité de drap = 100h 1 unité de vin = 80h
(heures de travail)
Production disponible dans
220h = 2,20 unités de drap 170h = 2,215 unités de vin
chaque pays
Résultat :
- « L’économie mondiale » est passée de 4,035 unités de biens à 4,325 unités au total
- L’Angleterre est plus riche de 0,2 unités de drap
- Le Portugal est riche de 0,125 unités de vin
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La théorie des dotations factorielles : la théorie HOS
Chaque pays est doté de facteurs de productions en proportions différentes : travail, capital et
ressources naturelles.
Dans le théorème HOS chaque pays doit se spécialiser dans la production pour laquelle il
possède une meilleure dotation en facteurs. Chaque pays produit et exporte le bien qui utilise de
manière intensive le facteur dont il est le mieux doté. La conclusion est plus forte que celle de
Ricardo : les pays pauvres n'ont d'autres choix que de se concentrer aux productions de main-
d’œuvre.
Exemple :
Les biens produits en Chine, pays qui possède une importante force de travail, sont le
reflet de l'intensité du facteur travail tandis que les machines produites en Allemagne,
par exemple, reflètent l'intensité du capital en termes d'utilisation de facteurs.
2. Nouvelles approches du CI
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