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le monde de la finance internationale a connue ces dernières années. En effet, cette crise a
générer la hausse des taux directeurs et le lourdement des charges financières des ménages
qui se trouvaient incapables d’honorer leurs engagements. De plus, la crise des subprimes
s’est transformée en crise de liquidité. En effet, les banques refusent de se prêter entre elles
comme elles le faisaient auparavant et deviennent plus prudentes. Encore plus , l’économie
réelle s’est aussi contaminé par la multiplication des faillites partout dans le mon .Pour
remédier à cette situation, les autorités financières ont intensifié leurs efforts pour penser la
finance sous un nouvel ongle d’éthique .Ainsi le modèle de la finance islamique s’imposait
comme inspiration pour tenter de re-guanier la confiance des clients. La finance dite
participative trouve dés lors sa place dans cet ensemble de mouvements économiques et
financiers et représente une alternative de financement pour les entreprises . a cet egard la
question se pose , quelles sont Les équivalents des modes de financement conventionnels des
PME en finance islamique ?
La finance conventionnelle est la forme la plus répondue au Maroc, il s’agit des banques
que nous côtoyons tous les jours à travers nos comptes courants, d’épargne ,etc. la banque est
donc une entreprise de service qui exerce son activités dans plusieurs domaines générateurs de
rentabilité, et qui met le client au centre puisqu’il la fournit les ressources.
L’activité bancaire au Maroc date du 19éme siècle .en effet c’était l’acte d’Algesiras qui
a institué la création de la banque d’état du Maroc en 1907 à Tanger, sous forme de société
anonyme dont le capital est répartis entre les pays signataires de l’acte. Cette banque avait un
caractère commercial et disposait également du privilège de l’émission de la monnaie
fudiciaire. Le secteur bancaire s’évoluerait après a partir de 1912 lors de protectorat français,
avec l’avènement de plusieurs filiales de banques européennes et françaises. Toutefois , le
système bancaire marocains n’as était régi par aucun texte et n’a été organisé pour la première
fois qu’en 1943 suite à la promulgation du dahir de 31 mars relatif à l’organisation et à la
réglementation de la profession bancaire . Puis, après l’indépendance, le Maroc indépendant
politiquement s’emploie a recouvrer sa souveraineté financière en utilisant le secteur bancaire
comme instrument de politique monétaire pour la reconstruction de son économie et son
insertion dans le circuit de la mondialisation .il commence par l’institution de la banque du
Maroc par le dahir du 30 juin 1959, pour se substituer à la banque d’état de Maroc et assurer
la fonction de banque centrale, ainsi que la création d’un certain nombre d’organismes
bancaire et financiers entièrement contrôlés par l’Etat. Enfin, l’état ne cesse depuis de fournir
des efforts pour le développement du secteur et de l’offre bancaire à travers le lancement des
grandes réformes bancaires et financières.
Depuis l’apparition de la finance islamique, les banques du golf n’ont pas désespérer de
solliciter la banque centrale marocaine pour implantation dans le royaume. Toutefois, le lobby
des banques marocaines a fait en sorte d’empêcher toute tentative d’intrusion. Mais, la
montée en puissance d’un parti politique islamiste « PJD » en 2012 a été un facteur décisif
dans l’introduction de la finance islamique au Maroc. A la tète du gouvernement, les
islamistes lutte pour l’institualisation de la finance islamique au Maroc. Et dés janvier 2012,
le groupe parlementaire islamiste propose un projet de loi relatif à la mise en place d’un
système bancaire et financier islamique englobant banques, assurances, et autres institutions
financières assimilées. Ce projet prévoit également la création d’un organe de contrôle,
intitulé commission des institutions financières islamiques dont la présidence est confiée à, la
banque centrale et dont l’objet est de veiller au respect de la réglementation par les banques et
institutions financières islamiques.
La banque islamique a une importante position d’intermédiaire financière qui fait d’elle
un bailleur de fonds appelé à financer différents secteurs selon différents méthodes :
1.1) La Moudaraba :
La moudaraba est l’un des piliers de l’activité de l’économie islamique qui est un
contrat à long terme fondé sur une relation de solidarité entre le client et la banque, Cette
relation a pour fondement le principe du partage des pertes et des profits. Au lieu que la
banque prête de l’argent à un taux de rendement fixe, elle forme un partenariat avec
l’emprunteur (entrepreneur) dans une opération conforme au précepte de la charia. On
distingue deux types de moudaraba :
a) Moudaraba restrictive (moukkayada) : Dans ce cas le moudarib doit respecter la restriction
imposée par le financier (durée, nature et objet de l’investissement, des partenaires financiers
et autres entrepreneurs, etc..) Dans le cas ou le moudarib agit contrairement à ces conditions,
il serait le seul le responsable des pertes.
b) Moudaraba absolu (moutlaka) : dans ce cas, le moudarib a un mandat ouvert et il est
autorisé à faire tout ce que nécessite la moudaraba au fur et à mesure que l’affaire se déroule.
L’entrepreneur a la main sur son projet et sa responsabilité en cas de faillite n’est engagée que
pour le montant des fonds empruntés.