- Raviver la polémique : faire revivre un sentiment, une sensation.
a. Raviver le feu : rendre un feu plus vif, redonner de la force. - En dire long (sur) : révélateur, significatif. a. Un regard, un silence qui en dit long. b. Sa tenue vestimentaire en dit long sur sa personnalité. - Prendre / se propager comme un feu de brousse : se propager très rapidement. a. Brousse : Formation végétale constituée d’arbustes, de petits arbres dans les pays en Afrique tropicale. - Passer la balle à quelqu’un: passer le problème. a. Se renvoyer la balle : se rejeter les responsabilités les uns sur les autres. b. La balle est dans votre camp ! - Accablant : écrasant, affligeant, assommant, atroce. Se dit des choses qui sont considérées comme un poids difficile à porter sous lequel on succombe. a. Un témoignage accablant, une chaleur accablante. - Décrochage (scolaire) : du Québec et par extension à tous les pays francophones : abandon des études secondaires (généralement dû à la perte d’intérêt). a. Décrochage : fait de décrocher un objet suspendu. - S’étriper : se battre violemment. - Prendre l’eau : couler, sombrer, chavirer. - S’emporter : se mettre en colère, perdre son calme. - Afféteries : manières prétentieuses. - Barbarisme : faute contre le langage, soit dans la forme, soit dans le sens du mot (surtout de morphologie). a. *Je veux que tu voyes > Je veux que tu voies. b. Emploi d’un mot inexistant au lieu d’un autre : aréoport > aéroport, rouvrir > rouvrir, candidater > postuler. c. Enfantins : crocrodile, vous faisez, vous disez. - Solécisme : faute contre la syntaxe au regard de la grammaire. a. Après que + subjonctif > indicatif. b. * Si je serais riche… c. Non-respect de la concordance des temps. - Via : à travers, par, par le biais de, au moyen de. - Raboter : corriger, adoucir, polir, en parlant des ouvrages de l’esprit. - Détours (au pluriel) : moyen indirect de faire, de dire, d’étudier quelque chose. S’exprimer de manière indirecte. a. Pourquoi ces détours ? Parlez-moi franchement ! b. Parcours qui s’écarte de la voie directe, distance supplémentaire qui en résulte. - Truffé : bondé, rempli. - Saper : détruire progressivement les fondations de quelque chose ; attaquer, diminuer, dégrader les fondements d’une religion, etc. - Régresser : évoluer dans le sens inverse du progrès, revenir en arrière. - Pattes de mouche : écriture dont les lettres sont très mal formées, rendant l’écriture illisible. - Chancelant : hésitant, vacillant, instable. - Rédhibitoire : inacceptable ; défaut essentiel, capable d’être un empêchement absolu. - Atout : avantage, élément de succès. - Être à cheval (sur) : être très pointilleux, exigeant. - Créneau : espace, ouverture ; segment de marché où la concurrence est réduite, les possibilités non encore exploitées. a. Faire un créneau : manoeurvre pour mettre en stationnement le long d’un trottoir un véhicule entre deux autres déjà stationnés. - S’emparer : se saisir, s’approprier. - Insouciant : indifférent, négligent. - Cahoteux : semé de trous, plein de cahots a. Chaotique : désordonné. b. Cahot : contrariété, difficulté, obstacle. - Mettre aux prises : affrontera (X et X). a. Être aux prises (avec quelqu’un) : en lutte contre lui. - À cet égard : de ce point de vue, par rapport à ce dont on parle, sous ce rapport. a. À l’égard de : vis-à-vis de, par rapport à. b. Eu égard à quelque chose = étant donné que. c. Sans égard pour quelqu’un / quelque chose : sans considération pour. - Faillite : échec, faillite. Faire faillite : mettre la clé sous la porte, faire banqueroute. - S’en battre l’œil : se moquer totalement de quelque chose, s’en ficher, s’en foutre (indifférence). - Avoir du pain sur la planche : avoir du travail en réserve, de quoi s’occuper assez longtemps ; avoir beaucoup de travail à accomplir. - Sotto voce : à demi-voix, en parlant d’une voix basse. - Se tenir les côtes : avoir un fou rire, rire beaucoup, s’amuser. - Se borner (à): se limiter, se contenter. - Crier famine : se plaindre (manifester sa faim).