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Depuis toujours la littérature est présente et indispensable au bon fonctionnement de la société.

En Afrique, elle a été pendant longtemps un instrument de lutte contre les dérives de la société,
en particulier contre celle de l’administration coloniale avec le mouvement de la négritude
initiée à la fin des années 1930, mais la littérature, selon moi, est avant tout un moyen d’évasion
de l’esprit. Le monde contemporain, avec son grain de pression et de stress, sans oublier les
difficultés de tout un chacun, deviendrait un véritable enfer pour ses habitants sans véritable
moyen d’évacuation. On me dira que les jeux-vidéos, la musique, les sorties et tout ce qui vont
avec sont aptes à combler ce désir d’évasion, mais tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir
ces éléments. Des livres on en trouve aujourd’hui à chaque brin de route à des prix dérisoires.
En lisant, l’homme part à la découverte de nouvelles aventures dans une nouvelle contrée. La
littérature nous fait voyager, elle nous revigore. Comment ne pas exultai de plaisir, lorsque petit
bodiel roule les deux plus grosses viandes de la brousse à savoir oncle hippopotame et oncle
éléphant ? Comment ne pas oublier, un tant soit peu, ses soucis lorsque Pierre Rodrigue
Corneille nous plonge dans une fabuleuse histoire d’amour pétrie d’obstacles ? Ce sont deux
exemples parmi tant d’autres pour mettre en évidence la fonction évasive de la littérature mais
bien au-delà de cet aspect récréatif qui saute aux yeux, la littérature est, un véritable vecteur de
formation au service de l’individu lambda. Elle nous inculque des valeurs morales pour une
existence réussie. Dans petit Bodiel, Amadou Hampâté Bâ rappelle le rôle sacré de la mère.
« Tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons sur cette terre, nous le devons deux fois
à notre mère, aussi bien notre malheur que notre bonheur. C’est pourquoi le respect de la maman
est capital » se justifiait-il lors d’un entretien. D’autres classiques de la littérature comme « Le
bossu de notre dame » de Victor Hugo, nous amène à la découverte de la cathédrale notre dame,
un chef d’œuvre de l’art gothique située dans la capitale française, toute chose intéressante pour
notre culture personnelle. N’oubliez pas que seule la culture nous reste lorsqu’on a tout perdu
et la littérature est un moyen de l’enrichie. Je ne saurai terminer sans évoquer Isaïe Biton. Ses
œuvres sont de véritables enseignements pour la femme au foyer. Sa nouvelle intitulée « la
solution » répond aux nombreuses interrogations et aux pleurs de celles qui sont confrontées
aux difficultés de la vie conjugale.

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