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BÉNIN/AGRICULTURE

L'AGRICULTEUR HOMERE AGOLIGAN, ŒUVRE POUR LA PROMOTION DE


L’AGROÉCOLOGIE, UNE SOLUTION POUR SAUVER LA PLANETE DE LA
POLLUTION, DE L'INSECURITE ALIMENTAIRE ET DU RECHAUFFEMENT
CLIMATIQUE.

L’agriculture participe au réchauffement climatique. Elle en subit les


conséquences car elle émet 13,5 pourcent des gaz à effet de serre mondiaux.
Elle émet du méthane, CH4 via l’élevage, flatulence des ruminants par exemple
et certaines cultures comme le riz, du protoxyde d’azote (N2O), majoritairement
via l’épandage d’engrais azoté étudié au dioxyde de carbone (co2) via les
machines et certaines pratiques telles que les feux de savane. Ensuite
l’agriculture subit les conséquences du changement climatique.

Ce résultat de recherche de la Fondation Nicolas hublot pour la Nature et


l’homme montre bien le rôle que joue l’agriculture conventionnelle et intensive
dans le réchauffement climatique. Pour l'Organisation des Nations Unies -ONU-,
l’agroécologie serait le modèle de l’avenir. Située au carrefour de l’agronomie et
de l’écologie, cette pratique agricole entend réconcilier agriculture durable et
hauts niveaux de rendements. Et permettrait de doubler en dix ans la production
alimentaire mondiale. Autant de raisons qui ont poussé Homer Agoligan paysan
de son état a opté pour l’agriculture écologique et biologique sur sa ferme agro-
pastorale situé au nord-ouest du Bénin à Djougou, ville située à 470 km de
Cotonou. Il précise: " Nous insistons et nous parlons de l’agroécologie
paysanne. Il faut tenir compte de la santé de la terre, tenir compte des semences
donc continué par maintenir la biodiversité. Notre pays le Bénin, l’Afrique sont
proche de cette agriculture où l’homme et l’environnement se côtoie bien. Il
faut nourrir la terre avec du fumier. On ne peut pas séparer la production
végétale de la production animale pour dire que nous faisons de l’agriculture
écologique. L'agroécologie est une méthode alternative aux grosses machines
agricoles et qui permet de limiter le recours aux énergies fossiles. La présence
d’un animal tel qu’un bœuf ou un cheval peut fournir, en outre, le fumier
nécessaire à une exploitation. Et pour faire de l’agriculture, il faut avoir la
semence et nous parlons des semences paysannes". Il faut du reste de la
formation .Dans ce sens l'Organisation Non Gouvernementale- ONG
"Jinukun" promotrice de l'agroécologie au Bénin, a renforcé nos capacités en
mars dernier à Cotonou. Cette initiative du réseau Jinukun a réuni plus d’une
dizaine de pays francophone d’Afrique. Ceux-ci ont suivi plusieurs modules qui
sont développés par des experts issus de divers continents. Selon le modérateur
dudit cours, le Professeur Karim Dramane, les effets néfastes des produits
chimiques en agriculture devraient tout naturellement conduire les agriculteurs
des temps modernes à se familiariser avec la nature. « Dans un contexte où les
étalages des commerçants sont jonchés de riz et de spaghettis en plastique, nous
avons le devoir de promouvoir la pratique de l’agroécologie afin de redonner à
l’agriculture ses lettres de noblesses», a-t-il dit.

Et c’est pour atteindre cet objectif que les promoteurs de l'agroécologie se sont
donné rendez-vous à Cotonou en Mars 2018 pour réfléchir ensemble sur les
modes par lesquels l’agriculture, tirant ses ressources de la nature et de
l’environnement, peut aider le monde. René Sègbénou, président du réseau
Jinukun qui œuvre pour l’agroécologie au Bénin, estime à cet effet que grâce
à l’agroécologie, la planète entière peut être nourrie. Et cette pratique de
l’agroécologie est très rentable a-t-il ajouté. Il rassure que face aux limites des
modèles productivistes conventionnels, l’agroécologie émerge aujourd’hui
comme une réponse possible aux défis du XXIe siècle : sécurité alimentaire,
environnement et emploi. Les pays du Sud en particulier doivent faire face à de
nombreuses difficultés tant agro-climatiques que socio-économiques.
L’agroécologie vise à la fois à assurer une production agricole durable et
résiliente, à renforcer l’autonomie des paysans, à protéger l’environnement et
à lutter contre le changement climatique. Cette approche, qui croise science,
mouvement social et valorisation des pratiques paysannes, repose sur des
principes de restauration et d’amélioration de l’écosystème et de mise en valeur
de ses potentialités. Il déplore le fait que les partisans de la lutte pour cette
pratique agricole ne soient pas toujours écoutés.

Quant à la représentante du ministère en charge de l’agriculture, Françoise


Assogba Comlan a encouragé l’initiative qui vise à outiller les participants à
l’échelle régionale. « Nous encourageons les initiatives de Jinukun et des autres
organisations qui font des efforts pour faire adopter les acquis de l’agroécologie
au Bénin », a-t-elle dit.

Mohamed Nasser Bako, Sociologue des ressources naturelles, Directeur du


laboratoire société environnement de l’Université de Parakou renchérit: " En 2012
déjà les réflexions au niveau du sommet mondial sur la terre et l’environnement
ont retenu que le modèle de l’agriculture qui va permettre à ce que nous nous
développions mieux, c’est le modèle agro-écologique. l’agroécologie va plus
loin que l’agriculture biologique. Il ne s’agit pas seulement de produire sans
OGM, engrais ou pesticides, mais d’envisager le milieu naturel dans son
ensemble (gestion de l’eau, lutte contre l’érosion, reboisement…) et de
revaloriser les savoir-faire paysans. En un mot, l'agroécologie permet de
s'adapter à la crise climatique Selon les travaux scientifiques récents,
l’agroécologie apparaît de plus en plus comme une réponse pertinente à la
problématique d’adaptation agricole des régions sèches contre le Nord-Bénin,
que ce soit en matière de gestion de l’eau, de préservation du sol contre l’érosion
ou de gestion de la fertilité des sols. A fortiori dans un contexte où ces régions
seront particulièrement touchées par le changement climatique (baisse des
précipitations, accroissement des températures, multiplication des événements
climatiques extrêmes). L’agroécologie est susceptible de contribuer à
l’atténuation du changement climatique grâce à une capacité de stockage du
carbone dans les sols. Plus généralement, elle est en mesure d’apporter une
contribution aux trois accords multilatéraux pour l’environnement
(Convention Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique-
CCNUCC, Convention sur la Diversité Biologique-CDB et Convention des
Nations-Unies sur la Lutte Contre la Désertification-CNULCD) que la plupart
des pays abritant des zones sèches ont signé."

Selon un reportage de la fondation Nicolas hublot, l’agroécologie est une solution


naturelle pour atténuer le réchauffement climatique et pour rendre plus fertile les
sols:" pour améliorer la fertilité des sols et les rendre plus résistants à l’érosion
il faut les enrichir en carbone, cela peut se faire directement grâce à du compost
ou du fumier et indirectement grâce au développement des prairies ou à la
plantation d’arbres et haie qui captent le CO2 dans l’atmosphère le stocke et
le transforme en carbone lorsqu’il meurt pour permettre aux cultures de
pousser plus facilement et d’éviter l’usage d’engrais azoté. Il est possible de
planter des légumineuses qui permettent de fixer l’azote de l’air dans le sol.
Dégradation de la fertilité des sols, destruction de la biodiversité; le labour est
de plus en plus mis à mal. Les agroécologues préconisent donc le semi direct.
Cette technique, qui consiste à semer des plantes sans préalablement travailler
la terre, permet de lutter contre l’érosion des sols.

Outre son côté protecteur de la nature, l’agro-écologie assure la sécurité


alimentaire des populations. Professeur Amadou Coulibaly entomologiste malien
spécialiste en Agroécologie paysanne apprécie: " c’est l’agroécologie qui assure
la sécurité alimentaire et tout ce que le paysan produit dans l’agroécologie n’est
pas seulement pour se nourrir mais aussi pour se soigner. Au moins 795
millions de personnes ont fait face à une insécurité alimentaire chronique en
2016. La moitié de la population mondiale souffre de malnutrition, alors que
l’agriculture mondiale produit suffisamment pour couvrir les besoins
énergétiques de 12 milliards de personnes .Une cause primaire de la
malnutrition est l’écart entre les besoins nutritionnels et l’apport effectif. Ces
nutriments sont naturellement fournis par les aliments, qu’ils soient
fraichement récoltés ou transformés. D’après l’IPES Food, le système
alimentaire industrialisé favorise les aliments transformés bon marché, riches
en énergie mais pauvres en contenu nutritionnel (aussi appelés “calories
vides”) et tend à maintenir la malnutrition. Ce système alimentaire mondialisé
associé à une agriculture et un système d’élevage industriels n’apporte pas de
réponse aux défis conjoints de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et du
changement climatique. Au contraire, il a une grande part de responsabilité
dans la dégradation de l’environnement, l’effondrement de la biodiversité, la
pression sur les ressources naturelles et les émissions de gaz à effet de serre. Il
a aussi un impact social désastreux, comme la disparition des savoir-faire
traditionnels et adaptés aux conditions locales, la concentration des richesses,
l’exclusion des plus vulnérables, la propagation des maladies non
transmissibles et de la malnutrition sous toutes ses formes Le changement
climatique est une menace supplémentaire pour la sécurité alimentaire :
augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles, modification des
conditions climatiques locales, intensification des évènements météorologiques
extrêmes, désertification, inondations, submersion, vagues de froid et de
chaleur. Ces phénomènes induiront une réduction des rendements et de la
qualité nutritionnelle des cultures. Les petits producteurs, les femmes et les
enfants, ainsi que les plus pauvres sont les plus vulnérables à ces chocs. Si rien
n’est fait pour s’y adapter, même sous le scénario optimiste d’un réchauffement
limité à 2°C en 2100 par rapport à l’ère préindustrielle, l’insécurité alimentaire
pourrait augmenter de 90% dans certaines sous-régions du continent africain.
D’ici à 2050, la production agricole pourrait réduire fortement et 50% de la
population mondiale serait en risque d’insécurité alimentaire temporaire . Il a
ensuite ajouté que l’agroécologie propose une vision basée sur la meilleure
intégration entre les espaces urbains et ruraux, les consommateurs et les
producteurs. Elle offre des solutions tout au long des chaines de valeur : gestion
optimale de la matière organique du sol pour une meilleure fertilité et une
érosion réduite, production suffisante, alimentation sûre et nutritive,
distribution via de plus courtes chaines de valeur tant en termes de distance
parcourue par les aliments qu’en nombre d’intermédiaires, meilleurs revenus
pour les producteurs, meilleurs prix pour les consommateurs, meilleure gestion
des déchets organiques, entre autres. Si plusieurs options sont proposées pour
assurer un apport suffisant en nutriments dans les pays à revenu faible ou
intermédiaire, la majorité d’entre elles est centrée sur une approche qui produit
et met de côté le besoin fondamental de diversifier son alimentation. Ensuite, il
précise que ces solutions de court terme peuvent être pertinentes dans certains
contextes spécifiques notamment de crise, et pour certaines catégories de
populations. Sur le long terme, elles ne peuvent pas répondre au défi de la
bonne nutrition. Elles peuvent être coûteuses, ne sont pas accessibles à tous et
renforcent la dépendance aux industries alimentaires et pharmaceutiques, et
aux agro-fournisseurs. En améliorant la diversité des productions et le contenu
nutritionnel des aliments , l’agroécologie augmente la variété d’aliments
nutritifs sur le marché renforçant ainsi la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Grâce à ses impacts positifs sur les revenus, l’emploi, la production alimentaire,
la chaine de valeur et de transformation, la consommation et la diversification,
l’agroécologie répond aux prérequis de l’agriculture sensible à la nutrition.

Avec l’agroécologie la pollution atmosphérique et les autres problèmes connexes


suscités seront conjugués au passé complète l’activiste- agroécologiste Homer
Agoligan:" si nous sommes une nature qui change tous les jours, c’est comme
ça que nos semences s’adaptent tous les jours chaque fois qu’on les fait passer
de la Terre au grenier et des greniers à la terre. Nous pouvons continuer par
travailler à la conservation de nos semences paysannes, à améliorer leur qualité
par la sélection de ces semences qui vont garantir la résilience de nos paysans
au changement climatique. Les agricultures paysannes que nous sommes
revenus à l’agroécologie après avoir connu des déboires avec les systèmes
d’agriculture productivistes soutenus par les politiques agricoles des dernières
décennies. Les effets néfastes des pesticides utilisés dans les cultures pour la
santé des communautés rurales, la destruction de la vie des sols accentuée par
l’emploi d’engrais de synthèse et la dépendance accrue aux marchands
d’intrants éloignent les petits producteurs et productrices du modèle promu par
les techniciens. Le défi est de retrouver maintenant les savoir-faire des anciens
et d’échanger les innovations compatibles avec une agroécologie paysanne
durable. Aucune transformation écologique de l’agriculture n’est envisageable
sans la maîtrise locale, par les paysans, de la sélection des semences. Les
changements climatiques sont toujours plus prononcés et chaotiques, ce qui
exige d’adapter régulièrement la diversité variétale des cultures. Or les droits
d’usage des paysans sur leurs semences, de les reproduire, les multiplier, les
échanger, les vendre, sont menacés par des cadres normatifs des semences
industrielles (catalogue, droit de propriété COV et brevet…). Les variétés
paysannes traditionnelles sont aussi dénaturées par les plantes génétiquement
manipulées et brevetés (OGM) du commerce. Les organisations paysannes
travaillent à reconstruire des droits collectifs et des systèmes semenciers
autonomes pour protéger leurs semences et faire évoluer leurs plantes selon
leurs besoins. Il faut également reboiser des parcelles non utilisée, une bonne
manière de se fournir en combustible naturel, d’aider à la régénération des sols
et de favoriser le développement de la biodiversité a-t-il précisé. Il a ensuite
rassuré les paysans qui doutent encore de la rentabilité de l'agroécologie
paysanne:" l’agroécologie, ce sont des fermes qui travaillent avec la nature et
non pas contre elle. Elles s’inspirent de la permaculture et l’idée c’est d’être
beaucoup plus résilient, fertile et surtout beaucoup moins dépendant des
intrants chimiques. Ce sont des fermes généralement à taille humaine. Nous
avons démarré avec des fermes qui faisaient du maraîchage et l’idée maintenant
est de faire de la polyculture et de l’élevage sur des plus grandes surfaces.
fermes font partie d’un écosystème au sein duquel nous avons des échanges. De
fil en aiguille, grâce à mes expériences professionnelles, j’ai découvert le bio-
mimétisme (innover en s’inspirant de la nature) puis la permaculture. On pense
que la société va mal parce que, depuis trop longtemps, l’argent a pris une place
prépondérante dans notre quotidien alors qu’il faut comptabiliser au moins
deux autres capitaux : le capital naturel et le capital humain. L’enjeu c’était, et
c’est toujours de prouver que l’agriculture « naturelle », que l’agroécologie est
plus viable, plus rentable, plus résiliente que l’agriculture chimique.
L’agriculture chimique n’est pas rentable car elle est très subventionnée et
surtout elle a externalisé tous ses impacts. Nous devons nous battre contre ça et
l’on doit réussir à prouver qu’un modèle traditionnel agricole qui travaille avec
la nature et qui a énormément d’impacts positifs pour la société se doit d’être
encouragé et soutenu, même privilégié à l’avenir pour le bien-être des
générations futures. La permaculture n’est pas une recette miracle qui va faire
que les tomates vont pousser deux fois plus vite. C’est simplement une
agriculture qui travaille davantage avec les ressources locales et surtout qui est
autonome. Si ce n’est pas une formule magique, il n’en demeure pas moins que
c’est absolument nécessaire de voir ces fermes émerger. Il va falloir trouver les
moyens de lobbying pour changer l’agriculture. Une de nos activités est de
pousser l’Etat à considérer qu’il est de l’intérêt général de promouvoir ces
fermes. Les limites sont toujours les mêmes. Travailler avec la nature prend
plus de temps et surtout il y a toujours un aspect financier quant à la transition
d’un modèle industriel et chimique à un modèle agroécologique. En réalisant
cette transition, il est certain que les agriculteurs ont moins de charges mais
aussi moins de rendements, entre 15 à 30% de moins en fonction des cultures.
Comme les produits sont vendus plus chers, ils s’y retrouvent et finalement, très
peu d’agriculteurs décident de faire marche arrière dans notre région ici à
Djougou. Il faut simplement trouver les structures financières pour
accompagner cette transition afin de faire en sorte que les coûts ne soient pas à
la seule charge des agriculteurs. « L’agroécologie n’est pas une solution, c’est
la seule ». La phrase n’est pas de moi mais d’Olivier De Chutter, ancien
Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation (2008-2014).
l’agriculture chimique ne peut pas nourrir la planète. Quelque 18 000 enfants
meurent de faim chaque jour dans le monde. On ne répond pas du tout aux
objectifs, aux ambitions affichées de nourrir le monde. Si l’on continue à avoir
une agriculture industrielle et chimique qui est sous perfusion de la chimie, on
ira dans le mur. Le problème c’est qu’il nous faut aujourd’hui 15 calories
d’énergie fossile pour faire 1 calorie alimentaire. C’est absolument
indispensable de sortir de ce cercle vicieux et de proposer des alternatives

Le Professeur Amadou Coulibaly de conclure: "Cette agroécologie paysanne est


une ressource inépuisable et renouvelable pour la santé de notre
environnement, la santé de notre peuple. Donc le savoir-faire paysan, sans ça
nous allons tout perdre ; comment vous pouvez imaginer un enfant qui n’est
presque pas né ou qui vient de naître a l’hypertension où le diabète. Donc c’est
sa maman qui a mangé des choses, en tout cas qui a intoxiqué l’enfant. Alors,
il faut que nos politiques soient à l’écoute et comprennent. Une autre recette
est de reconsidérer les savoir-faire, mettre les paysans en réseaux et transmettre
des pratiques agricoles durables non seulement aux générations futures, mais
aussi aux agriculteurs désireux de transformer leur exploitation, font partie des
principes fondamentaux de l’agroécologie". Afin d’atteindre la sécurité
alimentaire et nutritionnelle de tous dans le contexte du changement
climatique, l’agroécologie doit être promue dans toutes les politiques publiques
nationales et les engagements internationaux concernant l’agriculture, la
sécurité alimentaire et la nutrition. C’est pourquoi comme l'ONG française
"Action contre la Faim" nous plaidons également pour la promotion de
l’agroécologie il s'agit de :
-Reconnaitre l’agroécologie comme meilleure approche pour une agriculture
sensible à la nutrition par la diversification des productions et par sa capacité à
faire face aux changements climatiques.

-Reconnaitre de l’agroécologie comme solution pour un modèle agricole qui


assure des emplois décents et sûrs pour les populations rurales en
augmentation.

-Accompagner les producteurs dans leur transition vers l’agroécologie et


promouvoir celle-ci en tant que mouvement pour renforcer la résilience et
l’échange de pratiques et d’expériences entre agriculteurs.

-Prendre en main le triple défi de l’agriculture par les Etats et une écoute
sensible aux mouvements paysans, premiers concernés par leurs décisions.

Les millions de petits agriculteurs africains peinent aujourd’hui à nourrir leurs


familles. Pourtant, ils vont devoir répondre aux besoins d’une population qui va
doubler d’ici 2050.L’agriculture agroécologique est donc conseillée pour mieux
protéger la nature et nous mettre à l’abri des impacts de l’agriculture intensive et
conventionnelle, source incontestable de la pollution atmosphérique et de la crise
climatique.

M. Ernest AGBOTA

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