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Macron pourra-t-il encore longtemps se passer d’un « vrai » parti

politique ?

© AOC Media, 20 novembre 2018

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dun-vrai-parti-
politique/?fbclid=IwAR1tpNCNpfm7OmANx8CXyFn1rSTfZPBbGKx3LlKJCzAu6l
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Par Frédéric Sawicki

Emmanuel Macron apparaît de plus en plus clairement comme un président sans


parti. Simple état-major occupé à procurer de la tranquillité à son chef, LREM ne
produit ni idées ni ancrage local. Si le défaut de base organisationnelle a largement
contribué à l’élection d’Emmanuel Macron, cela pourrait rapidement grever son
avenir politique.

Du point de vue de la science politique, la France connaît depuis le mois de mai


2017 une situation quasi expérimentale. On ne le répètera jamais assez, l’accès à la
magistrature suprême, à sa première tentative, d’un homme jamais élu ni même
précédemment candidat à la moindre élection, porté par une organisation
rudimentaire mise sur pied moins de deux ans auparavant, est non seulement inédite
dans notre pays, mais dans toutes les « vieilles démocraties ».

Si les primaires américaines ont parfois débouché sur la victoire d’outsiders (Donald
Trump par exemple), aucun candidat indépendant n’est jamais parvenu à entrer à la
Maison blanche. Il faut se tourner vers les régimes présidentiels d’Amérique latine
pour rencontrer de tels exploits. Au Pérou, en 1990, Alberto Fujimori a ainsi été élu à
la présidence du pays contre le candidat de l’establishment, l’écrivain Mario Vargas
Llosa, dans un contexte de profond discrédit des partis politiques. Au Venezuela, en
1998, le colonel Hugo Chavez, quatre ans après être sorti de prison pour un putsch
manqué et avoir créé un nouveau parti d’orientation socialiste, le Mouvement
Cinquième République (MVR), a gagné successivement les élections législatives et
présidentielle.

On n’a pas fini de gloser sur les causes d’une telle performance. Le discrédit des
partis y figure en bonne place. Mais notre système institutionnel y a sa part.
L’élection du président de la République au suffrage universel, associée à un
remboursement public assez généreux des dépenses de campagne et à un accès
équitable aux médias, favorise davantage les entreprises charismatiques que les
élections législatives, notamment quand les députés sont élus au scrutin
proportionnel. Dans les régimes parlementaires européens, seule l’Italie
contemporaine a connu deux bouleversements politiques comparables : en 1994,
avec la victoire de Silvio Berlusconi et de Forza Italia – mais le Cavaliere n’avait alors
gagné qu’en devenant le chef d’une coalition de partis et d’élus dont la majorité était
issue de l’ancien système politique, ce qui avait d’ailleurs entraîné sa démission au
bout de huit mois après que la Ligue du Nord eut quitté la majorité – et surtout en
2013, avec la percée du Mouvement Cinq étoiles qui, lors de sa première
participation à des élections législatives, a raflé 25,6% des suffrages et 163 sièges
tous occupés par des néophytes en politique, avant de devenir en 2018 la première
force politique nationale et d’accepter de composer un gouvernement avec la Ligue.

Élu contre les partis, Emmanuel Macron n’en a pas moins eu besoin de créer une
organisation pour l’emporter. Si l’association En Marche a encouragé la création de
comités locaux pour, officiellement, recueillir des propositions et bâtir le programme
du candidat, elle a surtout été utilisée pendant la campagne pour collecter des fonds,
attirer des élus – et ainsi obtenir les 500 parrainages indispensables pour se
présenter –, mobiliser des supporteurs lors de meetings soigneusement mis en
scène et, enfin, pour organiser les élections législatives. À cet égard, sa grande
réussite est d’être parvenue à sélectionner en très peu de temps 461 candidats,
d’avoir évité toute dissidence dans les circonscriptions réservées aux alliés du
Modem ou aux ralliés jugés « Macron-compatibles » et d’avoir fourni la logistique de
campagne nécessaire à des candidats dont 35%, selon Luc Rouban, n’avaient
rigoureusement aucune expérience politique antérieure (Le paradoxe du
macronisme, Presses de Sciences Po, 2018). En dépit des critiques qui se sont
exprimées à l’encontre de telle ou telle candidature, ce résultat est remarquable et a
complètement redéfini le profil de l’Assemblée nationale qui compte 72% de néo-
députés, un record absolu sous la Ve République. Même en 1958, le raz-de-marée
gaulliste n’avait entraîné un renouvellement que de 65% [1].

La question reste ouverte de savoir si l’on peut se maintenir au pouvoir sans


développer une organisation qui soit autre chose qu’un « état-major » ou un « parti
personnel ».

La large majorité obtenue par les députés LREM et leur absence de capital politique
personnel ont donné au président une liberté sans commune mesure par rapport à
ses prédécesseurs pour composer son gouvernement. Non tenu par un parti, il a eu
les coudées franches pour continuer son œuvre de recomposition politique en
débauchant des personnalités de droite et de gauche et en promouvant de nombreux
« techniciens » largement inconnus du grand public, à l’exception de Nicolas Hulot.
Sa principale contrainte consistait à récompenser le Modem en lui accordant des
positions clés. Mais les démissions inattendues, au lendemain des législatives, de
François Bayrou (Justice), Sylvie Goulard (Défense) et Marielle de Sarnez (Affaires
européennes), soupçonnés d’avoir utilisé à des fins partisanes leurs assistants
parlementaires européens, l’ont largement délié de ses obligations vis-à-vis du parti
centriste, qui n’a jamais récupéré des ministères aussi prestigieux.

Si la réussite d’Emmanuel Macron montre qu’on peut arriver au pouvoir en France


sans l’appui d’un parti ou d’une coalition de partis, la question reste ouverte de savoir
si l’on peut s’y maintenir sans développer une organisation qui soit autre chose qu’un
« état-major » ou un « parti personnel ». Cette dernière notion a été proposée par le
politiste italien Mauro Calise pour qualifier Forza Italia. Duncan McDonnell, lui-même
spécialiste de la politique italienne en a précisé les contours [2]. Quatre
caractéristiques définissent, selon lui, un « parti personnel » : 1. une durée de vie aux
yeux de ses dirigeants indexée sur celle de son leader-fondateur ; 2. une
organisation au niveau local ni toujours manifeste ni permanente ; 3. une très forte
concentration du pouvoir formel ou informel dans les mains du leader-fondateur ; 4.
une image et des stratégies de campagne dans tous les types d’élection centrées sur
le leader-fondateur. Cet idealtype correspond bien à En Marche dont les initiales,
rappelons le, sont celles du leader-fondateur.

La conquête du pouvoir fournit bien sûr en elle-même des leviers très efficaces pour
consolider et élargir ses soutiens : accès aux médias, nominations, politiques
publiques ciblées. Après tout, le président, les ministres et les parlementaires ont
toujours été, sous la Ve République, les principaux propagandistes de leur parti
quand celui-ci était au pouvoir. Depuis le passage au quinquennat, il semble même
que le président soit contraint d’endosser ce rôle quasiment à lui tout seul. Dès lors,
pourquoi s’embarrasser d’un parti ? Gabriel Attal, un des principaux animateurs d’En
Marche, rappelle qu’« Emmanuel Macron a conçu En Marche comme un outil
politique. D’abord pour conquérir le pouvoir et aujourd’hui pour réussir le mandat.
Nous n’avons jamais envisagé d’en faire un objet politique qui vive pour lui-même
comme le PS ou LR. » (Le Monde, 14 mai 2018) D’où l’idée émise en juillet 2017
mais non encore suivie d’effets de transformer En Marche en média.

Le parti-état-major tel qu’il est pratiqué par En Marche – comme par la France
Insoumise – offre surtout à ses dirigeants une grande tranquillité.

Cette conception explique le verrouillage de la direction du parti, illustré par la


désignation à mains levées de son délégué général, Christophe Castaner, en
novembre 2017 et par les pressions exercées sur les candidats à sa succession et le
refus de créer une structure présente sur l’ensemble du territoire, avec des échelons
dotés de moyens matériels significatifs et articulés les uns aux autres par le canal de
représentants dûment élus. Dans l’entourage du président, beaucoup sont sans
doute convaincus que les partis sont aujourd’hui obsolètes, voués à être remplacés
par des organisations souples sans militants ni même adhérents, notamment grâce
l’utilisation d’internet [3]. Qu’on partage ou non cette idée, le parti-état-major tel qu’il
est pratiqué par En Marche – comme par la France Insoumise – offre surtout à ses
dirigeants une grande tranquillité. Faute d’avoir de comptes à rendre aux membres
ou aux élus, ils peuvent définir à leur guise la stratégie politique du « mouvement »
et, surtout, conserver la mainmise sur les investitures électorales. Ce type de
structure « gazeuse », comme la qualifie Jean-Luc Mélenchon, n’en a pas moins de
lourds inconvénients.

D’abord celui de créer de la frustration chez les plus militants, ceux-là même sur qui il
faut pouvoir compter pour animer les campagnes de terrain, remotiver les
sympathisants, tenir les bureaux de vote, se présenter aux élections, y compris là où
les chances de l’emporter sont minimes… Une enquête récente réalisée par des
chercheurs du Cevipof pour le compte de Terra Nova auprès d’un vaste échantillon
de 9000 « marcheurs » confirme que la campagne d’Emmanuel Macron a suscité un
réel engouement et poussé de nombreux citoyens à s’engager ou se réengager,
même si ceux-ci appartiennent majoritairement aux catégories culturellement
favorisées de la société (près de 81% sont diplômés du supérieur, dont 66% au
moins titulaires d’une licence et 44% d’un diplôme de grande école, d’un master 2 ou
d’un doctorat). Leur niveau d’investissement dans les activités proposées par En
Marche apparaît très variable et les « hyper actifs » ne représentent que 10% des
390 000 inscrits, soit tout de même autour de 40 000 personnes, un niveau à la
hauteur des principaux partis politiques français. Faute d’association à la vie du
mouvement, ces militants ont de fortes chances de s’épuiser, d’autant qu’une part
non négligeable a connu antérieurement des expériences malheureuses, notamment
au PS.

D’ores et déjà, de nombreux témoignages ou reportages soulignent l’atonie des


groupes locaux. Le tout internet trouve ici ses limites, comme l’a montré le faible taux
de participation au scrutin, pourtant capital, sur les statuts en juillet 2017 qui a
rassemblé moins de 20% des inscrits sur le site d’En Marche. Partager souvent des
informations sur le Web, comme disent le faire 29% de ceux-ci, n’est sans doute pas
négligeable, mais, comme le montrent toutes les études sur le fonctionnement des
réseaux sociaux, cette circulation a le gros inconvénient de s’opérer largement entre
personnes de mêmes opinions et de mêmes milieux sociaux. La forte endogamie
sociale des « marcheurs » ne rend donc que plus nécessaire les contacts directs et
en face-à-face avec d’autres publics, mais aussi avec les représentants associatifs
ou syndicaux du pays. Faute d’organisation du militantisme, le travail politique
quotidien, par lequel remontent les attentes ou les griefs et descendent les
arguments en faveur des politiques gouvernementales, semble surtout reposer, au
sein d’En Marche, sur les parlementaires. Or, aussi bien en raison de leur manque
d’expérience et d’implantation dans leur circonscription que de leur inclination à
privilégier une approche technicienne des problèmes, c’est là un maillon bien ténu.

Faute d’avoir assez préparé les élections locales, le parti d’Emmanuel Macron risque
de constituer un bien piètre tremplin pour toutes celles et ceux qui s’y sont engagés
et de se retrouver avec des élus peu nombreux et bien peu redevables.

Dans les partis dits « traditionnels », les élections locales offrent un débouché aux
militants, en même temps qu’elles leur permettent de se doter d’une armature
humaine et institutionnelle qui relaie leurs idées et leurs réalisations tout en les
pourvoyant en cadres compétents. En France, les collectivités territoriales ont ainsi
toujours joué un rôle clé dans la structuration des forces politiques (cf. mon article
« La force du localisme », Esprit, n° 8, 2013). Les dirigeants gaullistes avaient fini par
le comprendre après la victoire de Valéry Giscard d’Estaing en 1974. Comme l’a
montré Andrew Knapp dans Le gaullisme après De Gaulle (Le Seuil, 1996), ce n’est
qu’en s’engageant dans une vaste entreprise de conquête de positions locales (à
commencer par la mairie de Paris en 1977) que Jacques Chirac et le RPR sont
parvenus à reconquérir le leadership sur la droite française et revenir à l’Elysée.
Dans les années 1970 comme dans les années 2000, le PS a également puisé sa
force dans la conquête des collectivités locales ; il a des chances aujourd’hui d’y
trouver les moyens de sa survie, tout comme le PCF avant lui.
Or, En Marche semble aborder les élections locales à reculons. La peur de voir
apparaître de nouveaux notables, synonymes de contre-pouvoir, la crainte de voir
fondre le groupe parlementaire si de trop nombreux députés se lancent dans la
course ou tout simplement le risque d’essuyer une défaite, mauvaise pour l’image du
président deux ans avant la fin de son quinquennat, poussent la direction d’En
Marche à aller au plus simple et à privilégier une stratégie de débauchage, c’est-à-
dire d’enrôlement de maires solidement implantés sauf à Paris où les candidats du
pouvoir se bousculent au portillon. La prise de distance des maires de Nice et de
Montpellier après la publication, en octobre dernier, des conditions de soutien d’En
Marche aux municipales ou la manière dont Gérard Collomb gère sa succession à
Lyon, ne sont pourtant pas de bonne augure. Ceux-ci ont clairement signifié leur
intention de rester maîtres de leur baronnie. Pourquoi et sur quelles bases des
maires sortants accorderaient-ils des sièges à des candidats En Marche si ceux-ci
n’ont pas préalablement montré qu’ils étaient en mesure de mobiliser suffisamment
d’électeurs par eux-mêmes ? Faute d’avoir assez préparé les collectifs locaux à
aborder les élections locales, le parti d’Emmanuel Macron risque donc de constituer
un bien piètre tremplin pour toutes celles et ceux qui s’y sont engagés et de se
retrouver, au bout du compte, avec des élus peu nombreux et bien peu redevables.

Plus largement, le divorce actuel du gouvernement avec les élus locaux, qui s’est
traduit par une contre-performance aux élections sénatoriales de septembre 2017,
est un handicap largement sous-estimé, comme l’indique par exemple le refus
d’Emmanuel Macron d’honorer son engagement de venir rendre des comptes au
congrès annuel de l’Association des maires de France. On voit mal comment le
projet présidentiel de recomposition du paysage politique pourrait s’inscrire dans la
durée sans traduction locale. À court terme, l’absence de relais locaux nuit
également à l’action gouvernementale. L’incapacité du gouvernement à réformer le
grand Paris ou sa difficulté actuelle à pouvoir compter sur les régions pour amortir les
effets de la hausse des taxes sur les carburants en fournissent une belle illustration.
Les gaullistes avaient appris à leurs dépens en 1969 puis en 1974, à une époque où
pourtant la puissance de l’État déconcentré était sans commune mesure avec celle
d’aujourd’hui, ce qu’il en coûtait de gouverner sinon toujours contre mais sans les
« notables ».

Il est illusoire de penser que le verrouillage du parti présidentiel suffit à étouffer les
dissensions et que le programme sur lequel il a été élu suffira durablement à
discipliner la majorité.

Il est de bon ton de considérer que les partis sont dangereux quand leurs chefs sont
à l’Élysée. D’où la tentation présidentielle de les museler. On a vu ce qu’il en a coûté
à François Hollande. Il est pourtant essentiel pour une majorité nécessairement
composite – et celle d’Emmanuel Macron l’est particulièrement – que des débats
aient lieu, que des arbitrages s’opèrent, que des équilibres soient négociés et
respectés pour préparer au mieux les échéances électorales à venir et tout
simplement pour gouverner dans la même direction. Les partis « traditionnels »
offrent l’avantage d’avoir des procédures de représentation qui permettent de
mesurer les rapports de forces, de construire des accords qui se traduisent dans la
répartition des postes au gouvernement, au parlement, sur les listes électorales et
dans les programmes d’action. L’absence de tels dispositifs au sein d’En Marche fait
tout remonter au chef de l’État, dont les capacités d’arbitrage ne sont guère révélées
jusqu’ici très efficaces comme l’a illustré la démission de Nicolas Hulot. Faute d’un
accord politique en bonne et due forme avec un parti politique écologiste digne de ce
nom, comment en effet assurer que des engagements en matière de politique
environnementale soient respectés dans la durée ?

Le présidentialisme à la française s’est révélé jusqu’ici peu compatible avec la


signature d’accords de gouvernement comparables à ceux qui caractérisent les
régimes parlementaires. François Hollande a payé cher le fait de ne pas avoir
respecté les équilibres de sa majorité. Mais tout président est confronté au même
problème et il est illusoire de penser que le verrouillage du parti présidentiel peut
suffire à étouffer les dissensions et discipliner sa majorité jusqu’au terme de son
mandat . Pour peu que la cote de popularité du président continue de baisser au
rythme actuel, on ne peut d’ailleurs exclure que des tensions croîtront au sein du
groupe parlementaire et avec ses alliés et que se multiplient alors des stratégies de
repli en direction du Modem, de l’UDI, voire du parti socialiste ou de fuite à travers la
création d’un nouveau groupe parlementaire par un ancien membre du
gouvernement.

Tout parti personnel est fragile en ce qu’il a bien du mal à survivre aux contre-
performances électorales de son chef. La survie du parti de Berlusconi a beaucoup
dû à l’ampleur de sa fortune personnelle et à sa possession d’un empire médiatique
tout dévoué à sa cause, combiné à un système politique qui lui a conféré une
position centrale pour fédérer les droites italiennes. La République En Marche ne
dispose pas de telles ressources. Elle se distingue en outre du berlusconisme par sa
volonté de subvertir les clivages politiques traditionnels. On ne voit pas comment dès
lors une telle subversion peut s’accomplir sans un travail politique de construction
d’une doctrine et d’un programme de long terme co-produit et relayé par un réseau
dense d’élus et de militants.

[1] Boelaert (Julien), Michon (Sébastien), Ollion (Étienne), « Le temps des élites.
Ouverture politique et fermeture sociale à l’Assemblée nationale en 2017 », Revue
française de science politique, 68 (5), 2018.

[2] Mauro Calise, Il partito personale, Roma-Bari, Laterza, 2000 et Duncan


McDonnell, « Silvio Berlusconi’s personal parties : from Forza Italia to the Popolo
della Libertà », Political Studies, 61 (1), 2013.

[3] Je discute cette thèse dans mon article « Les partis sont-ils voués à disparaître
? », in Gaxie (Daniel), Pelletier (Willy) (dir.), Que faire des partis politiques ?, Éditions
du Croquant, 2018.

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