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.Etu:De' Et Realisation D'Un - .Suiveur. Solaire: Rapport de Stage en 'Vue de L'obtention Du
.Etu:De' Et Realisation D'Un - .Suiveur. Solaire: Rapport de Stage en 'Vue de L'obtention Du
Présenlé par
Roger _ZOGBI
Maitre es-Sciences
M. CADENE,
-.1 .Invités
R. REISS
A mon père
A ma mère
AVANT - PROPOS
Mes remerciements vont aussi à Monsieur R. REISS qui, lorsque j'ai repris
mes études supérieures après 8 années d'interruption, a su m'encourager.
Je dois aussi remercier dans cette page tous ceux qui m'ont aidé à la réali-
sation de ce mémoire, notamment Monsieur P. SOSSOU qui a fait la frappe.
SOM MAI R E
Introduction -
l - Le rayonnement solaire
II - Mouvement apparent du soleil
III - Variation du flux solaire
IV - Le gisement solaire
V - Les mesures du rayonnement solaire
Tests et conclusions
~ibliographie
N T RaD U C TON
Des capteurs plus sophistiqués que les capteurs plans ont vu le jour
aussi bien dans la filière thermique que photovoltaïque. Ce sont les
capteurs à concentration. Dans la majorité des cas (6), il est indis-
pensable de prévoir un dispositif de poursuite du soleil.
Les idées de base' qui ont justifié le montage réalisé sont d'une part, le
faible coQtde l'appareil et d'autre part une fiabilité et une précision
suffisante pour les mesures de laboratoire. Les problèmes de maintenance
ont été également pris en compte et nous avons cherché à n'utiliser que
du matériel standard.
Le système que nous proposons, ainsi que sa réalisation est décrit dans
le chapitre III et la dernière partie de ce mémoire résumera les perfor-
mances et les applications possibles de l'appareil en mettant en évi-
dence aussi bien sa fiabilité que sa mise en oeuvre très simple.
1-1
( "-
- CHAPITRE l -
Le gisement solaire
l - Le Rayonnement Solaire
Bv (T)
2 h )/3
C2 [EXP ( hv
kT
- 0] -1
B ( T)
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'2 h c 2
5
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'
1;55.10
T
-2
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J-1
34
ou h 6,62 10- J. s . constante de P1ank
23
k 1,38 10- J/degre constante de Boltzman
8
c 3.10 m/s cé1érite de la lumière
T Température en Kelvin.
1-2
Tableau 1 :
.1
Ces deux angles sont évidemment fonction de:la latitude, du lieu,de la date
et de l'heure.
La date sert à déterminer la déclinaison f du soleil qui est l'angle que fait
le plan de l'équateur avec le plan de l'écliptique à midi solaire. La valeur
de la déclinaison est donnée par
~ ULTRA-!
E -VIOLET J1
...
t: '
t: '
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6
15t. 10 km
10 6 km
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so le il
te rr e au to ur du
Mouvement de la
" éq ui no xe s
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, 121 m ar s et
solstice d'été
d' ni ve r
(2 1 ju in ) -- -- - solstice
(21 dé ce m br e)
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Mo~vement ap pa re nt du so
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1
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Fig . 4 (a) o
Mouvement apparent du soleil aux équinoxes
o
Fig ··,4 (b)
-
Fig. ,)
Rep~ra ge du soleil
1-3
Si l'on appelle·uo l'angle horaire qui est égal à 15 fois le nombre d'heures
de différence avec midi solaire (le signe positif étant pour l'après-midi), on
peut exprimer ~ et h par les relations :
Dans toutes ces relations, l'heure est l'heure solaire vraie qui diffère de
l'heure légale à cause:
fi". 6
TôbleÔoIJ Ir.
1-4
Cependant, on peut remarquer que le mouvement de la terre est regi par la loi
des aires et que la surface ds balayée par un rayon vecteur pendant le temps
dt est égal.
C'
ds =
Le flux envoyé par la surface S du disque solaire sur le grand cercle de sur-
face S' de la terre s'écrit:
S S'
dw E.dt l'V K dt
·2
Bien que les intervalles de temps entre les solstices et les équinoxes soient
inégaux, les quantités d'énergie reçues par la terre pendant ces périodes sont
égales.
Cependant, pour une date précise de l'année, l'éclairement énergétique est fonc-
tion de la distance terre-soleil qui varie de ! 1~67 % ce qui entraîne une
variation de la constante solaire de 3,34 % (Tableau II).
à la diffusion moléculaire
à l'absorption sélective des gaz et de la vapeur d'eau
à la diffusion par les aerosols.
= 10 }. EXP ( - m BA )
3
m = P/ [ 1000 (S i n h + 0, 15 (h + 3. 885 ) - l, 25 ]
IV - Le Gisement Solaire
On peut définir le gisement solaire comme étant l'énergie reçue par unité de
surface et susceptible d'être transformée en un site donné en fonction de la
date de l'année.
Cet-cc quantité dépend bien sûr des facteurs astronomiques qui conduisent à des
expressions analytiques. Mais elle dépend aussi de la composition de l'atmos-
phère, ce qui rend les résultats aléatoires et nécessite des observations sur
des périodes étendues de façon à obtenir des valeurs moyennes convenables.
Deux quantités seront prépondérantes: il s'agit de la durée de l'ensoleille-
ment et de l'irradiation journalière. Pour une étude plus minutieuse, il con-
viendrait aussi de connaître la distribution spectrale du rayonnement reçu.
1) Durée de l'ensoleillement
et de coucher HSc = 12 + ~
15
On peut également utiliser des abaques comme celles de la figure 8. Pour une
latitude donnée, l'azimuth du soleil est lu directement par rapport au sud
et la hauteur sur les cercles concentriques correspondant chacun à une hau-
teur donnée.
\
Figure 7
Masse d'air optique
Figure 8
Diagrarrune solaiT'e pOUI' 49° de latitude nord
1-6
Les valeurs précédentes sont les valeurs maximum qui ne tiennent pas compte
de la couverture nuageuse du site étudié. Pour complèter ces informations,
il est nécessaire de mesurer cette durée d'ensoleillement~ en utilisant soit
l'héliographe de Campbell-Stoke~(13), soit des dispositifs photovoltaïques
(13) (14). Ces appareils permettent de définir la durée de l'ensoleille-
ment comme étant l'intervalle de temps pendant lequel le' flux direct est su-
périeur à 125 w/m 2 .
De telles mesures, effectuées sur des périodes assez longues permettent de
pondérer les résultats précédents pour chaque site étudié~
3) Irradia!ion journali~re
Ho
=)
~
TS coucher
TS lever
10
Sin h d (TS)
10 ne varie pas au cours ~'une journée en. fonction des facteurs astro-
nomiques.
On obtient donc :
J
-+W
S
Ho 10 'Sin h "1 d (TS) J.«J
de.u
-wS
-'.
IRRADIATION QUOTIDIENNE GlOBALE D'UNE SURFACE HORIZONTALE
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Conditions nOtmaU8608. Ciel clair
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Figures 9
1-7
Or CosuJ:s:: - tgL tg t
~ dTs
soit Ho :: 2 la CosL Cos Cl (Sinc..LJs -tUs CosvJs) d......,
c) Irradiation Diffuse
Liu et Jordan (16) ont montré que par ciel variable, il existait
une relation entre Hd/Hh et l'indice de clarté moyen Kt = Hh . Cette
relation s'écr~t Ho
Enfin, en faisant l'hypothèse que le flux diffus est isotrope, on peut cal-
culer le flux diffus Idi sur un plan incliné par la relation :
Idi = Id. Fpe
où Id est le flux diffus sur un plan horizontal
Fpe est le facteur d'angle
1
avec Fpe (1 + cosi) où i est l'inclinaison par rapport à l'hori-
2
zontale.
Le facteur d'angle Fpe est constant pour une inclinaison fixe et on peut
calculer l'inclinaison diffuse sur un plan incliné par
4) Remarques
Enfin, il faut noter qu'avec une bonne approximation, on peut calculer l'éner-
gie totale reçue pendant. une journée de ciel clair par la relation :
2 G~ ·6T
cp= TI
Max
CHAPITRE II
Le suiveur thermo-hydro-dynamique.
es
è ... --
"J{
ES
du tambour T.
Ce sytème à l'avantage d'être très sûr et très bon marché, les calculs
pouvant être faits par un ordinateur une fois pour toute.
On peut lui reprocher sa mise en oeuvre qui semble très contraingnante (cor-
rection des longueurs à apporter régulièrement si on veut conserver une bonne
précision). De plus, le système ne peut pas se déplacer aisément car son cala-
ge en direction doit être repris à chaque fois.
1
Figure 1I- 1.
Detecteur d'erreur
~ OnDINATEUR
...___-- -. ---
fi,
F.;~ure II 2
11-2
c.:
I I - Suiveur commande par des moteurs synchrones et assistés par ordinateur
Pour peu que ce système dispose d'un ordinateur rapide, on peut presque at-
teindre la perfection. L'auteur ne donne pas la precIsion des pointés obte-
nus mais il est probable qu'elle est excellente.
Ce système semble être idéal mais son prix de revient est assez élevé, car
il exige d'avoir un puissant ordinateur à sa disposition.
La position des axes est contrôlée pal' des capteurs de position à haute réso-
lution qui transmettent à l'ordinateur les informations nécessaires.
La précision d'un tel système peut aller jusqu'à l'extrême, mais exige un maté-
riel de haute technologie, donc très cher.
Nous donnerons plus de détails sur ce type de suiveur car ce sont les plus
utilisés et que le but de ce travail est la réalisation d'un dispositif de
ce genre.
Le principe de base de ce système est le suivant :
Une platine est montée sur un système d'axes universel. Un couple de détec-
teurs donne un signal d'erreur correspondant à chaque axe. Ce dispositif
électronique est placé en aval des détecteurs et par l'intermédiaire d'am-
plificateurs-comutateurs. On commande la rotation des moteurs d'asservis-
sement. On tente de ramener à zéro soit de façon continue soit en faisant
évoluer le système par impulsions.
Ces systèmes se distinguent les uns des autres principalement par la dispo-
sition et la nature des détecteurs, par la mécanique et l'électronique d'as-
servissement.
a) Félix Trombe décrit un système de détection optique (18) représenté
sur la figure 11-4 où
- L est une lentille convergente
- Cl. C2 ... des cellules de recherche
- l'écran E est placé avant le foyer de la lentille et ses
dimensions sont telles qu'il masque exactement l'image
du soleil.
- al, a2, b1' b2 sont des cellules montées sur le plan focal
de L.
Det~tcur
d'erre ur
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Comma nde Calcu l Temps réel
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Figure II -4
Contole
Moteur azim
1
Horloge
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(Z) AMP
2f
Figure II-S
11-3
Thennocoup le
Hea t Si nk Fresnel Lens
!
fia. li _..,
11-4
V - Suiveur thermo-hydro-dynamique
Ce sytème, très différent des autres est dû à D.H. Mass et P.W. Ross (22) est
schématisé par la figure 11-8.
Il est basé sur une commande pneumatique du mouvement.
Les deux chambres à gaz A et B sont reliées d'une part à un piston appelé
bloc-magnétique (Magnetic Slug) et d'autre part à un système de piston double
permettant une communication avec le volume intérieur de la sphère qui est
étanche.
L'inertie de déplacement bIo-magnétique est supel'leure à celle du piston dou-
ble. Un aimant est placé à l'extérieur de la sphère et fixé au sol.
Ce système n'est évidemment pas conçu pour faire des mesures de routine du
gisement solaire mais il est tellement particulier que nous avons jugé inté-
ressant de le décrire.
De plus, il faut noter qu'il n'utilise aucune source auxiliaire d'énergie.
Solor rpdiot"'"
on-OxtS Sotar rodlollon
O'ff-OKI5
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.....
Fr('!ol'el
lens
Drive?'
tube
qQd,allO"
.Jbsorbe-r
~açnetlc
slü9
Figure II-S
Magnets
with liquid magnetlc seals
lb)
(C)
En nous servant de ces expériences, nous nous réalisé un suiveur asservi par
un dispositif opto-électronique que nous allons décrire dans le chapitre sui-
vant.
111-1
CHAPITRE III
Description du suiveur solaire
Pour remédier aux difficultés qui apparaissent dans les reglons intertropi-
cales, pour_lesquelles le soleil passe au zénith plusieurs jours par an,
nous avons incliné le suiveur d'un angle légèrement supérieur à la différence
24-L où L est la latitude du·lieu. Dans ces conditions, la rotation en
azimut a toujours lieu dans le même sens.
1
Pis
iV
/
/
,
. ;
Figure 1II-2
111-2
Piston La course du piston est telle que, en position haute, les détec-
teurs d et d' sont juste au niveau du bord supérieur du cylindre Cy.
En position basse, le piston dépasse de 2 millimètres.
Les deux positions sont réglées par microrupteur inverseurs non
figurées sur ce dessin.
Le piston est tiré vers le bas par un ressort fixé sur la platine P'
Axes de rotation Les deux axes de rotation sont limités avant d'arriver en
butée par des microrupteurs coupant l'alimentation générale.
Le microrupteur MR située sur l'axe E-O et limitant la rotation vers
l'Est a en plus un branchement particulier pour le retour à l'Est.
TR1
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-
o
Figure II 1-2
Ci
1II-3
2/ Fonctionnement
Go R4
:::
Gl R3
R3 varie entre plusieurs M.Il. et 100..n. , ce qui donne pour une valeur de
R4 la K~ un rapport Go/Gl de l'ordre de 100.
Ainsi, quel que soit l'éclairement. un certain angle d'erreur donne à peu près
le même signal électrique à la sortie de Al.
111-4
En effet, l'entrée de A2 est ici considérée comme une masse virtuelle. Dl im-
pose la tension de cathode de 04 qui se bloque, Dl laisse passer tout le cou-
rant, traversant R7, donc tend à élever la tension à l'entrée ( - ) de A2,
s'opposant ainsi au signal négatif original. 03 est dans une situation identi-
que, elle conduit le courant, traversant R7.
102 diminue, entraînant une diminution de la tension négative à l'entrée; on
aboutit à une deuxième contre-réaction.
Cependant, i l faut noter que le passage de l'état initial à l'état de blocage des
diodes 04 et 02 passent par la courbure entre 460 et 400 mV. Cette variation
n'est pas linéaire et on peut la considerer comme logarithmique.
Ce qui donne un résultat de contre-réaction semi-logarithmique.
F
01/ ov
fZ'1-
_ ~ l 1/ Ç,'~. lIT _ 3
+ A z.. v'
av F
Vic ]If-s
Diode IN 4148
So
)l
.,e-,...~
/
-71-"-
l " , l ,
o )00 200 300 ~oO roo
Figure III-4
Caracteristique
111-5
1
1
C F S Commentaires
1
, 1
0,000 0,000 0,000 Equilibre
1
1
l,OS \+ 0,755 + 0,050 Très petit signal
I- I
,-
1
1,457 '+ 1,437 0,300
1 1
1- 2,159 1+ 2,761 1,5 Petit signal
On dispose d'un système identique à celui qu'on vient de décrire pour comman-
der chaque moteur.
1/ Description
2/ Fonctionnement
Les circuits Cl à C3 sont montés en inverseurs.
Le circuit Cl - C2 - RI est un trigger de Schmitt.
Si la LDR est éclairé, sa résistance devient petite et à l'entrée de Cl, on
atteint la valeur donnant un niveau logique zéro (33 % de V+). La sortie de
Cl passe à 2 et celle de C2 à zéro. Le retour pour Rl verrouille franchement
le système au niveau bas.
e
Transistor Darlington
I~
--0&6\------'-
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' ~
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Rei.
R2
-------,
C 0 4001
:E>J
-------
Figure 1II-7
1II-6
3/ Utilisation
Ce circuit a été utilisé pour deux fonctions:
- La commande de lever et descente du piston
- La commande de retour vers l'Est.
b) Le même circuit est utilisé pour le retour vers l'Est en fin de jour-
née et pour l'attente. La différence essentielle se situe au niveau de la LDR
qui est nue et du relais Rel qui est un 2 RT.
Le suiveur solaire que nous avons conçu et fabriqué a été testé pendant
plusieurs semaines à Dakar. L'appareil a fonctionné convenablement aussi
bien par ciel clair que par ciel nuageux et nous avons pu constater une
rotation régulière du dispositif ce qui confirme bien nos prévisions concer-
nant l'étage d'amplification et d'asservissement
Nous avons également testé la précision du suivi. Pour faire cette mesure,
nous avons incliné l'axe vertical de l'appareil soit dans le plan de l'éclip-
tique. La mesure a été faite en Juillet et la variation d'angle, par rapport
au calage normal est petite.
L'axe NS de l'appareil est donc perpendiculaire au plan de l'écliptique dans
ce cas. On peut alors comparer la rotation du plan P par rapport à la rota-
tion du soleil.
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A N N E X E 1
Cos ~ l - f 1 - [ 1}
c'
l et i étant pour un lieu donné fixés, on voit que Cos f ( J' ,h)
A-3
!
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\
\
\
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Figure 1-2
E =
c
{~a E
s
={:a
cosh
sinh Z
= Pcos1
R sinl
.
N = {~R
cos(l-i)
sin(l-i)
S = r: coslcosh
cosJsinh
sind
A-4
A N N E X E II
Cristal semi-conducteur
Trous et électrons
Sous l'effet de l'agitation thermique, les atomes vibrent autour de leur po-
sition d'équilibre et acquièrent une énergie de l'orde KT.
avec K 1,3805 10- 23 J/oK constante de Boltzman
T température absolue en degré Kelvin exprimé en électrons volts
(pour T 300 0 K)
1,38.10- 23 x 300
KT /'t 0,0259
1,6021 10- 19
Concentration intrinsèque
On a
ni : densité intrinsèque
ni 2 : Ne Vv exp. ( - EG/KT)
(2 1\ mN· KT)3/2
Nc = 2. Nombre effectif d'états. permis dans la bande
h3
de conduction.
(2 11 mp. KT)3/2
NV 2. n.e. d'e. permis dans la bande de valence.
h3
A-5
i
" c'
mN et mp : masse- apparentes des électrons et des trous
34
h =: 6,625 10- constante de Planck
n =: p ni
et à 300 o K,
n
on a environ pour le silicum
2 . (_2_-
1r
h
t:
-,2.......-_K_T ~
2KT
m 0,9. la -27 g.
n =: 10+10 porteurs/cm3
Si nt> est la densité des donneurs non ionisés, N n est celle des
donneurs ionisés.
De même, pour les accepteurs, si pA est la densité des accepteurs non
ionisés NA - PA est celle des accepteurs ionisés.
p + N'P
ou n + nt> P - PA =: Nl' -
n - p =: N J> - NA
ni 2
p
NJ) -NA
ni 2
et si p » n Tl
NA - ND
'-
Mobilité et conductivité
Ch6,."p
Si on applique un électrique E à un barreau de semi-conducteur de lon-
gueur ~ les vitesses apparentes des trous et des électrons sont:
Silicium
JI",; 0,12 mis
l
/f}p:: 0,05 mis
1
pour un champ de 1 Volt/mètre
Germanium
l
La densité de courant est :
5
cnd
A-7
La jonction PN
Porteurs minoritaires
- - -0
Porteurs majoritaires
-+------0
Js = 4
~p = /~ ( t'~)
avec constantes de diffusion relative aux trous
J)N = f" (k' T;q ) et aux électrons.
1; = 1 s [ ,A - ~r ( - 'J '/t T
) J if" I s
------:::;;,j..L::.----~--_ V
\iJ
- - - - - 1; = i~
Pour diode ou silicum, on voit que si Vd augmente par palier de 0,026 volt,
Id croît alors selon une progression géométrique e = 2,7.
On a le tableau suivant :
6Vd Vd Id/Is - l Id
Soit une résistance R en série avec un diode 0 polarisé dans le sens passant.
~ R 1:>
e> _
+ 0 I\NVV' • [)t-
-<>
~
i.
V
Pour trouver V,
On doit resoudre le système
(1 )
{ C. V/ET)
J.. ... I s ~~
(-1) -il>
Lô~ ( I/I~ ) = V/ET - V = eT Lo, ( j/I~)
Lo ~ ( Tirs ')
(i) t t;=- E,.
...... "I ::-
f<
-V
~
= - ~
- ~
A-9
d'où
J =
E'
~
Er
f2.
LoS ---
E"
:t~~
+
fr,V
---
f<, t
p-i ET LoI)
E 5, \1 (1 )
= E 1 Is' R iF
(2) V=- E_ R2
d~ (,)
-+ f< i ( ,J _ FT:) ~
e /
Pr
+ _.--- +
R ~ =-
F» eT
l :: (.-A -!-
éJ 02 6 V
/
C?
I DUr'" f<:: .AOO K J>-
E -- --12 V
P/' oJ V .= E-~:r
A-lO
L_ A N N E X E 3
==============
15.34 = 5' 1
100
On peut remarquer que les intervalles entre deux rattrapages
n'est pas régulier;ceci est du aux frottements mécaniques de toutes
sortes et aux à-coups dus aux rafales de vent.
(~ .
B l B L l 0 G R A PHI ~t'