1.

------IND- 2012 0717 D-- FR- ------ 20130111 --- --- PROJET

Office fédéral des ponts et chaussées

(Bundesanstalt für Straßenwesen)

Conditions techniques contractuelles

supplémentaires et prescriptions pour les
ouvrages de génie civil

ZTV-ING

Partie 2
Travaux de fondation

Section 2
Fondations

«Les obligations résultant de la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998
prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques et
des règles relatives aux services de la société de l’information (JO L 204 du 21.7.1998, p. 37), modifiée

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en dernier lieu par la directive 2006/96/CE (JO L 363 du 20.12.2006, p. 81) ont été respectées.»

Version: Projet du 15 août 2007

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Contenu Page

1 Généralités 3
2 Fondations à semelle continue 3
3 Fondations profondes3
3.1 Fondations sur pieux 3
3.1.1 Généralités 3
3.1.2 Pieux avec refoulement de sol 4
3.1.3 Pieux sécants 4
3.1.4 Micropieux 5
3.2 Fondations sur rideaux de palplanches 5
4 Fondations spécifiques 6
5 Remplacement du sol 6
5.1 Généralités 6
5.2 Remplacement du sol par un sol non lié 6
5.3 Remplacement du sol par du béton 6
5.4 Soutènements 7
6 Fondations sur terrain amélioré ou consolidé 7
6.1 Généralités 7
6.2 Compactage 7
6.2.1 Compactage superficiel 7
6.2.2 Compactage profond 7
6.3 Consolidation 8
6.3.1 Généralités 8
6.3.2 Consolidation à l’aide de liants 8
6.3.3 Consolidation par procédé de forage au jet 8
6.3.4 Consolidation et compactage par injection 8
7 Supervision des travaux / assurance qualité 8

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Projet d'août 2012

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1 Généralités
(1) La partie 2, section 2, s’applique uniquement
en lien avec la partie 1, Généralités.
(2) Les normes DIN EN 1997-1, DIN EN 1997-
1/NA et DIN 1054, ainsi que DIN EN 1997-2,
DIN EN 1997-2/NA et DIN 4020 s’appliquent.
(3) Sont également applicables les normes
DIN 4123 et DIN 4124, ainsi que les conditions
techniques contractuelles supplémentaires et les
directives pour les travaux de terrassement dans le
cadre de la construction de routes (ZTV E-StB) et
les recommandations du groupe de travail «fouilles
de construction» (EAB).
(4) Il revient au maître d’ouvrage de déterminer la
catégorie géotechnique dans laquelle les
fondations de l’ouvrage doivent être classées pour
le projet.
(5) En cas de fondation de culées, il faut prendre
en compte la fiche technique relative à la
répercussion du remblai sur les ouvrages.
(6) Les propriétés du sol déterminantes pour la
construction de l’ouvrage doivent être déterminées
par reconnaissance géotechnique conformément
aux normes DIN EN 1997-2, DIN EN 1997-2/NA et
DIN 4020. Les valeurs caractéristiques des
paramètres géotechniques doivent être fixées
conformément aux normes DIN EN 1997-1 et
DIN 1054 et exposées dans un rapport
géotechnique conformément à la norme DIN 4020.
(7) Les données du rapport géotechnique qui sont
mises à disposition par le maître d’ouvrage
concernant les fondations s’appliquent uniquement
au projet de décret et seulement au type de
fondations et à la profondeur de fondations qui y
sont mentionnés. En cas de propositions de
modification ou de variantes larges, le mandataire
doit prouver leur équivalence en faisant appel à un
expert en géotechnique.
(8) Avant le début des travaux de fondation, le
mandataire doit collecter les données relatives à
l’état du terrain en tenant compte du procédé de
construction qu’il a retenu. La section 1, point 2,
est applicable à cet effet.
(9) Il faut convenir du mode de calcul et des
contraintes admissibles correspondantes d’un
commun accord avec le maître d’ouvrage afin de
planifier l’exécution des travaux.
(10) En cas de travaux d’excavation sur le site
d’ouvrages, le cahier des charges doit préciser
l’excavation (profondeur et étendue) pour laquelle
le calcul doit être réalisé que la stabilité devant les
fondations existantes puisse être contrôlée.
(11) L’expert en géotechnique doit
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incontestablement compétent et expérimenté dans
le domaine des travaux de fondation.
(12) Si des écarts incompatibles avec l’ouvrage
sont à prévoir entre des fondations, il faut planifier
de réaliser un contrôle métrologique au sens de la
méthode d’observation. Des mesures sont à
prévoir le cas échéant.
2 Fondations à semelle
continue
(1) Les normes applicables sont DIN EN 1991-2,
DIN EN 1991-2/NA, DIN EN 1992-2 et
DIN EN 1992-2/NA, ainsi que le rapport spécialisé
DIN «Béton».
(2) La date du contrôle de la semelle de fondation
doit être déterminée en temps voulu par le
mandataire afin qu’un expert en géotechnique
puisse y participer. Le mandataire doit mettre les
dispositifs et la main-d’œuvre nécessaires à ce
contrôle à disposition en coordination avec le
maître d’ouvrage.
(3) Les dispositions nécessaires à ce contrôle
doivent être définies dans le cahier des charges.
3 Fondations profondes
3.1 Fondations sur pieux
3.1.1 Généralités
(1) Les normes applicables sont DIN EN 1536, DIN
SPEC 18140, DIN EN 12699, DIN SPEC 18538 et
DIN EN 12794, ainsi que DIN EN 14199 et
DIN SPEC 18539.
(2) Il faut tenir compte des recommandations du
groupe de travail «Pieux» (EA - pieux).
(3) La distance entre les pieux doit être calculée à
l’aide d’essais de charge de pieux ou d’essais de
charge dans des conditions semblables. Il est
également possible de se servir de la valeur
obtenue par les essais des EA - pieux en présence
de résultats fiables concernant les comportements
mécaniques du terrain. Le type d’essai de
portance doit être stipulé dans le cahier des
charges.
(4) Les EA - pieux sont chargés des essais de
charge.
(5) À l’exception des méthodes de construction
intégralement mises au point de cette manière, les
pieux isolés et les files de pieux sous les culées ou
les poteaux avec supports longitudinaux ne sont
pas autorisés.
(6) Pour des raisons de conception, la saillie du
bord de la semelle sur pieux doit mesurer au
être moins 30 cm en présence de pieux avec
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refoulement de sol et de pieux sécants. La semelle
sur pieux doit mesurer 60 cm d’épaisseur
minimum.
3.1.2 Pieux avec refoulement de sol
(1) Il faut dimensionner l’emplacement et
l’orientation réelle des pieux sur le terrain.
(2) Pour dimensionner les pieux avec refoulement
de sol, il faut prendre en compte les tolérances de
fabrication autorisées conformément à la norme
DIN EN 12699 indépendamment des écarts réels.
(3) Les têtes de pieu endommagées peuvent
uniquement être coupées et remplacées avec
l’autorisation du maître d’ouvrage.
(4) Pour les pieux avec refoulement de sol
préfabriqués, les armatures en acier des pieux
doivent être encastrées d’au moins 50 cm dans
l’élément de construction suivant. Le béton sain du
pieu doit être encastré d’au moins 5 cm dans la
semelle sur pieux.
(5) Les pieux avec refoulement de sol préfabriqués
en béton armé et en béton précontraint doivent
présenter une résistance minimale à la
compression équivalente à un béton C20/25 avant
le transport ou C30/37 avant enfoncement.
(6) Les pieux avec refoulement de sol fabriqués à
l’aide de béton coulé sur place doivent être
bétonnés d’au moins 50 cm au niveau de la base
de la semelle sur pieux ou des poutres de
couronnement. Cette saillie ne doit pas dépasser
de la base de la semelle sur pieux ou des poutres
de couronnement de plus de 5 cm une fois le site
de fouille déblayé.
(7) Le maître d’ouvrage doit remettre au
mandataire les rapports de fabrication à établir
conformément à la norme DIN EN SPEC 18538 au
plus tard le jour ouvré suivant. Si les conditions
fixées par les critères de limite convenus ne sont
pas respectées, le maître d’ouvrage doit en être
informé et des mesures supplémentaires doivent
lui être proposées.
3.1.3 Pieux sécants
(1) Contrairement à la norme DIN EN 1536, une
excentricité maximale de 0,05 x D (D =diamètre de
pieux ) et un écart d’inclinaison maximal de
0,015 m par mètre de longueur de pieux sont
tolérées par rapport à la valeur exigée pour la
fabrication de pieux sécants.
(2) Pour dimensionner les pieux sécants de sol, il
faut prendre en compte les tolérances indiquées ci-
dessus indépendamment des écarts réels. L’effet
de distribution de la charge des plateformes en
grillage ou similaires doit être pris en compte
conformément à la norme DIN SPEC 18140.
(3) Toute classe de résistance supérieure à C30/37
ne doit pas être évaluée par voie de calcul.
(4) Les forages non tubés sont uniquement
autorisés dans la roche et seulement avec l’accord
du maître d’ouvrage. La zone de dudgeonnage du
pied du pieu en est cependant exclue.
(5) Le dudgeonnage des pieds de pieux et des fûts
de pieux doit être défini en coordination avec
l’expert en géotechnique en tenant compte du
dimensionnement et de la mise en œuvre des
pieux.
(6) Le mandataire doit prouver au maître d’ouvrage
que les pieux mis en place sont conformes aux
prescriptions des méthodes de calcul et de
dimensionnement en prenant en considération les
conditions rencontrées sur le terrain et/ou qu’ils
sont conformes aux prescriptions du rapport
géotechnique en présentant les plans du chantier
conformément à la norme DIN EN 1536.
(7) Les pieux fabriqués à l’aide de béton coulé sur
place doivent être bétonnés d’au moins 50 cm au
niveau de la base de la semelle sur pieux ou des
poutres de couronnement. Cette saillie ne doit pas
dépasser 5 cm au niveau de la semelle sur pieux
ou des poutres de couronnement une fois le site
de fouille déblayé.
(8) L’armature longitudinale doit être répartie
uniformément sur la superficie. Il faut tout au moins
respecter les mesures suivantes afin de garantir la
sûreté de l’enrobage des armatures et
l’emplacement de l’armature longitudinale:
– Il faut poser deux bagues en feuillard d’acier
5/60 mm dans l’armature à 25 cm l’une de
l’autre et à 2,50 m de distance maximum, et il
faut souder les étriers correspondants d’un
diamètre de tige de 16 mm à ces bagues en
feuillard d’acier afin que cet écart soit maintenu.
Si la cage d’armature est fabriquée
mécaniquement, les deux bagues en feuillard
d’acier doivent être remplacées par un anneau
de la même rigidité et l’étrier doit être remplacé
par des barres d’espacement dont les
extrémités sont courbées vers l’intérieur. La
base de la cage d’armature doit être fabriquée
en feuillard de fonte d’affinage 5/60 mm à partir
d’une tôle en acier 200/200/5 mm.
– Dans la mesure où, pour des raisons
techniques, il n’est pas possible d’empêcher
que la cage d’armature s’enfonce dans le sous-
sol ou que le tubage soit emporté lors de la
pose, il faut prévoir d’autres dispositifs afin de
garantir la sûreté de l’emplacement.
(9) Lorsque la canalisation est posée jusqu’à la
surface du niveau de forage, les trous de forage
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doivent être remblayés avec du gravier sablonneux
ou d’autres matériaux adaptés, ou être le cas
échéant compactés.
(10) Le maître d’ouvrage et/ou son expert en
géotechnique contrôlent le niveau de soulèvement
des pieux et la longueur d’encastrement requise
dans le sol les supportant.
(11) La date du contrôle du niveau de soulèvement
des pieux et de la longueur d’encastrement requise
dans le sol les supportant doit être déterminée en
temps voulu par le mandataire afin que l’expert en
géotechnique puisse y participer. Le mandataire
doit mettre les dispositifs et la main-d’œuvre
nécessaires à ce contrôle à disposition en
coordination avec le maître d’ouvrage.
(12) Les dispositions nécessaires à ce contrôle
doivent être définies dans le cahier des charges.
3.1.4 Micropieux
(1) Il faut uniquement réaliser des micropieux
injectés.
(2) Il faut présenter l’agrément général des
services de surveillance de la construction
permettant l’utilisation du système de pieux à venir
au maître d’ouvrage.
(3) Il faut déterminer le recours au futur système
de pieux dans le cadre de la réalisation des
fondations, l’évaluation et le relevé d’éventuelles
forces horizontales sur la base du rapport
géotechnique en coordination avec l’expert
géotechnique.
3.2 Fondations sur rideaux de
palplanches
(1) En cas de fondations sur rideaux de
palplanches, il faut prouver la tolérance des
éléments de construction en acier et en béton
armé aux contraintes et déformations au moyen
d’un agrément général des services de
surveillance de la construction ou d’un rapport
d’essai statique.
(2) Un assemblage résistant à la compression, au
cisaillement et à la traction doit garantir que
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l’encastrement du couronnement du rideau de
palplanches dans l’élément porteur est
suffisamment adhérent.
(3) Les rideaux de palplanches doivent être
exécutés conformément à la norme DIN EN 12063.
Cependant, il faut utiliser des palplanches
métalliques conformément à la norme
DIN EN 10248.
(4) Il faut seulement utiliser des palplanches
fabriquées à partir d’acier des nuances S 320 GP,
S 390 GP et S 430 GP si les agréments généraux
des services de surveillance de la construction ont
été remis pour ces nuances d’acier.
(5) Les dimensions d’accrochage indiquées à la
figure 2.2.1 portant modification de la norme
DIN EN 10248-2, tableau 15, sont les dimensions
applicables.
(6) Les rideaux de palplanches doivent être posés
en tenant compte d’une éventuelle corrosion. La
partie 4, section 3, est applicable concernant la
sollicitation de la corrosion par l’air, le sol, les eaux
souterraines et, le cas échéant, les cours d’eau.
Les mesures de protection contre la corrosion
doivent être établies dans le cahier des charges.
(7) Pour poser les palplanches, il faut choisir un
système de guidage approprié permettant d’éviter
que les palplanches ne dévient lors de leur
introduction. Les palplanches doivent être
fermement enfoncées dans le raccord. Des écarts
de perpendicularité de 0,5% maximum de la
longueur du rideau de palplanches sont permis par
rapport à l’axe du rideau de palplanches. Si des
écarts importants apparaissent lors de la pose, les
palplanches doivent être retirées, réorientées et
réinstallées.
(8) Les madriers doivent être encastrés dans une
glissière sur une profondeur définitive.
(9) Il faut choisir les dispositifs d’installation en
coordination avec le maître d’ouvrage.
(10) La pose des rideaux de palplanches doit être
constatée par procès-verbal de la même manière
que les pieux avec refoulement de sol
préfabriqués. Les procès-verbaux doivent être
dressés à la manière de rapports de fabrication
détaillés, conformément à DIN SPEC 18538, et
remis au maître d’ouvrage au plus tard le jour
ouvré suivant.
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Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3

a = largeur du crochet a = largeur du crochet a = largeur du crochet
b = largeur du raccord b = largeur du raccord b = largeur du raccord
Verrouillage a1 - b2 ≥ 4 Verrouillage a - b ≥ 4 Verrouillage a1 - b2 ≥ 4
a2 - b1 ≥ 4 a2 - b1 ≥ 4

Modèle 4 Modèle 5 Modèle 6

a = hauteur du lobe
b = largeur du raccord
Verrouillage a - b ≥ 4
a = largeur du crochet a = largeur de
b = largeur du raccord mentonnet
Verrouillage a1 - b2 ≥ 6 b = largeur du raccord
a2 - b 1 ≥ 6 Verrouillage a1 - b2 ≥ 7
a2 - b 1 ≥ 7

Figure 2.2.1: Exemples de modèles de raccords de palplanches (dimensions en mm)

4 Fondations spécifiques en cas de remplacement du sol sous l’eau.

(1) L’association de fondations à semelle continue

et de fondations profondes, ainsi que de fondations
réalisées à l’aide de caissons de fonçage, de
caissons à air comprimé et de caissons flottants
appartient à la catégorie géotechnique 3
conformément à la norme DIN EN 1997-1 et
DIN 1054.
(2) Pour le calcul, le dimensionnement et la
conception des structures, les normes applicables
en plus du point 1 sont DIN EN 1991-2,
DIN EN 1991-2/NA, DIN EN 1992-2, DIN EN 1992-
2/NA, DIN EN 1993-2 et DIN EN 1993-2/NA, ainsi
que le rapport spécialisé DIN «Béton».
5 Remplacement du sol
5.2 Remplacement du sol par un sol
non lié
(1) Il est seulement permis de remplacer la couche
superficielle d’un sol par un sol non lié. Le
mandataire doit prouver qu’il convient de
remplacer le sol par du sol non lié en prélevant au
moins un échantillon tous les 500 m3 entamés et
en cas de changement de la zone d’emprunt.
(2) Le sol doit être remplacé sur la totalité de la
surface de fondation et une saillie doit y être
formée. La saillie doit présenter la même épaisseur
que la couche de sol de remplacement.
(3) La mise en place du sol non lié doit s’effectuer
par couches.

5.1 Généralités (4) Les exigences applicables au remplacement du

(1) Le sol doit uniquement être remplacé avec
l’accord du maître d’ouvrage.
(2) Le mandataire doit prouver qu’il convient de
remplacer le sol.
(3) Il faut contrôler le fond du remblai avant
d’apporter le sol de remplacement afin de
s’assurer que les prescriptions des méthodes de
calcul et de dimensionnement et/ou les
prescriptions du rapport géotechnique sont
respectées. Il faut prévoir des mesures adaptées
sol en matière de compactage doivent être
indiquées dans le cahier des charges.
5.3 Remplacement du sol par
du béton
(1) Il est possible de remplacer un sol par du béton
en surface, en profondeur (sous forme de
tranchées) et de manière ciblée (sous forme de
piliers).
(2) Le sol doit être remplacé par du béton dans les
dimensions du plan horizontal et les profondeurs

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requises d’un point de vue statique.
(3) Concernant les forces horizontales, il faut
observer la variation dans le temps des forces
appliquées par les fondations du sol de
remplacement en béton au sous-sol et les
rapporter dans les rapports d’essai statique.
5.4 Soutènements
La norme DIN 4123 est applicable.
6 Fondations sur terrain
amélioré ou consolidé
6.1 Généralités
Il faut prendre en compte la propagation de la
charge appliquée pour réaliser l’amélioration et la
consolidation d’un terrain.
6.2 Compactage
6.2.1 Compactage superficiel
(1) Le compactage superficiel du terrain en
suspens peut être réalisé à l’aide de rouleaux et
de pervibrateurs différents afin de répondre aux
exigences de compactage imposées par le cahier
des charges (taux de compactage, le cas échéant
le pourcentage d’air occlus).
(2) Le mandataire doit prouver que le compactage
est nécessaire.
6.2.2 Compactage profond
(1) La portance du terrain peut être améliorée en
ayant recours à un pervibrage en profondeur ou à
un compactage par vibrations. Pour avoir recours
à cette méthode de compactage profond, il faut
suivre les instructions de la norme DIN EN 14731.
Il est également possible de pervibrer en
profondeur en utilisant l’énergie fournie par des
pervibrateurs plus importants.
(2) La portance d’un terrain peut également être
améliorée par compactage à l’aide de masses
tombantes.
(3) En cas de compactage profond, le mandataire
doit décrire le déroulement du processus de
compactage et le présenter au maître d’ouvrage
avant le début des travaux.
(4) Le mandataire doit établir un plan indiquant
l’emplacement et le nombre de points de
pervibrage et le présenter au maître d’ouvrage.
(5) Le cahier des charges doit préciser les essais
nécessaires pour déterminer l’efficacité des
dispositifs pouvant potentiellement aider au
compactage en profondeur.
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(6) Le mandataire doit présenter les certificats de
qualification du matériau du sol destiné à être
compacté par vibrations avant le début des
travaux.
(7) Le cahier des charges doit préciser un facteur
d’amélioration du terrain. Ce facteur exprime le
résultat de l’amélioration du terrain, par exemple
en tenant compte du module de rigidité, de l’angle
de frottement intérieur et d’autres paramètres du
terrain d’origine et du terrain amélioré.
(8) Le mandataire doit établir un plan d’assurance
qualité en coordination avec le maître d’ouvrage
avant le début des travaux afin de prouver le
facteur d’amélioration du terrain.
(9) Tous les paramètres importants en matière
d’ingénierie doivent faire l’objet d’un rapport
conformément au plan d’assurance qualité et être
remis au maître d’ouvrage dans les meilleurs
délais.
(10) Il faut établir des zones d’essai appropriées
avant le début des travaux de construction. Ils
permettront de déterminer la distance entre les
points de pervibrage, ainsi que les quantités du
matériau issu du sol qu’il faudra travailler dans le
cadre du compactage par vibrations, et d’atteindre
ainsi le facteur d’amélioration du terrain requis.
(11) En cas de compactage à l’aide de masses
tombantes, le mandataire doit en principe réaliser
des contrôles en constituant les zones d’essai des
travaux de compactage prévus, et il doit s’adapter
aux différents comportements particuliers au
terrain.
(12) Les répercussions du compactage à l’aide de
masses tombantes sur l’environnement doivent
s’accompagner de mesures dans le domaine
métrologique et marquer le début de la collecte
des données relatives à l’état du terrain et le début
de la conservation de preuves. La section 1,
point 2, est applicable concernant la collecte des
données relatives à l’état du terrain et la
conservation de preuves.
(13) Le niveau d’exécution des travaux doit se
situer au moins 50 cm au-dessus du niveau
prévu au plan pour les fondations de l’ouvrage et
au moins 50 cm au-dessus de la surface des eaux
souterraines.
(14) Le mandataire doit prouver que le
compactage est nécessaire.
(15) Une fois le compactage profond terminé, il
faut prévoir un compactage superficiel.
6.3 Consolidation
6.3.1 Généralités
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La consolidation du sol demeure au niveau des (2) En présence de pieux, il peut être nécessaire
fondations. Le sol est consolidé par l’ajout de liants de réaliser des essais d’intégrité en fonction des
hydrauliques ou par l’injection de substances conditions aux limites. Le type et le contenu des
chimiques appropriées. essais doivent être stipulés dans le cahier des
charges.
6.3.2 Consolidation à l’aide de liants
(3) La documentation relative à la fabrication des
(1) Il est interdit de consolider des sols à l’aide de pieux doit être présentée au maître d’ouvrage.
calcium en dessous de la semelle de fondation
(4) En cas de recours au procédé de forage au jet,
d’ouvrages de génie civil.
il peut être requis de collecter des données
(2) Il incombe au mandataire de prouver que la relatives à l’état du terrain et à la technique de
résistance a été améliorée en constituant des construction conformément à la section 1, point 2,
zones d’essai et en établissant des injections-tests. et de contrôler le niveau de soulèvement à des fins
de conservation des preuves.
6.3.3 Consolidation par procédé de forage au
jet
(1) La norme applicable pour la stabilisation de
sols en ayant recours au procédé de forage au jet
est DIN EN 12716.
(2) Il faut présenter les agréments généraux des
services de surveillance de la construction au
maître d’ouvrage concernant le procédé de forage
au jet.

6.3.4 Consolidation et compactage par

injection
(1) La norme applicable est DIN EN 12715.
(2) Le mandataire doit apporter la preuve de la
performance environnementale et des
caractéristiques mécaniques du matériau
d’injection conformément à la norme
DIN EN 12715.
(3) Un agrément général des services de
surveillance de la construction doit être fourni
concernant l’évaluation de la performance
environnementale de gels de silice.
(4) Le mandataire doit contrôler le résultat de
l’injection (par exemple la résistance, les volumes
consolidés) au moyen de reconnaissances isolées
(par exemple de forages).
(5) Le mandataire doit présenter un plan précisant
l’emplacement, l’espacement et la disposition des
points d’injection au maître d’ouvrage avant le
début des travaux.
(6) En cas d’injection de compactage, il faut
contrôler la pression et la quantité de mortier à
injecter en constituant des zones d’essai et fixer à
l’avance l’espacement des différents points
d’injection correspondants.

7 Supervision des travaux /

assurance qualité
(1) La section 1, point 2, est applicable concernant
les émissions et tout autre préjudice.

10 Projet d'août 2012