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Vers Une Humanité Unifiee 101023
Vers Une Humanité Unifiee 101023
Vers une
humanité unifiée
P. Rajagopalachari
DEJA PARUS AUX MEMES EDITIONS
Ram Chandra(Lalaji)
– Vérité éternelle
Ram Chandra (Babuji)
– Lettres du Maître, tome III
– Le rôle de l’abhyasi dans le Sahaj Marg(1)
– Œuvres complètes de Ram Chandra, tome I, le Sahaj Marg, une nouvelle tradition
spirituelle (épuisé)
– Œuvres complètes de Ram Chandra, tome II, la voix de la Réalité
– Œuvres complètes de Ram Chandra, tome III, autobiographie
– Œuvres complètes, tome IV, Messages universels
P. Rajagopalachari
– Celui qui aime tout – He who loves all
– Dans ses pas (autobiographie)
– L’amour et la mort
– La pratique du Sahaj Marg (1)
– Mon Maître
– Qu’est-ce que le Sahaj Marg
– Religion et spiritualité
– Révéler la personnalité
– Vers une humanité unifiée
(1) Ces deux titres sont parus dans le même ouvrage.
A PARAITRE
Ram Chandra
– Lettres du Maître, tomes I,II et IV
- Oeuvres complètes tome 1, nouvelle traduction
Cet ouvrage regroupe les livres suivants :
– Commentaires sur les dix maximes du Sahaj Marg
– L’efficacité du raja yoga à la lumière du Sahaj Marg
– La philosophie du Sahaj Marg
– La Réalité à l’Aube
– Vers l’Infini
P. Rajagopalachari
– Au fil des souvenirs, tomes I et II
– De cœur à cœur, tome I à V
– Le cœur du lion
– Le rôle du Maître dans l‘évolution humaine (Nouvelle édition)
– Les principes du Sahaj Marg, tome I à XII
– Madagascar 1997
P. Rajagopalachari
2004
EDITION SRCM
→ sommaire
l’éditeur.
* abhyasi : celui qui pratique. V
Vers une humanité unifiée
l’Europe
→ sommaire
chariJI
ORGANISATION DE LA MISSION
Chennai
14 janvier 2003
9
→ sommaire
→ sommaire
P. Rajagopalachari«Gayathri»
19, North Street
Sri Ram Nagar
MADRAS 600 018
Le 14 janvier 2003
11
→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
12
Organisation de la Mission → sommaire
P. Rajagopalachari
Président
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→ sommaire
II
Lettre de Chariji
Chennai
8 juin 2003
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→ sommaire
Lettre de Chariji
Chère Sœur,
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
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→ sommaire
III
Discours de Krishna
St Ouen, Paris
28 juin 2003
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→ sommaire
Discours de Krishna
28 juin 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
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Discours de Krishna → sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
Et j’ai commis une bévue de plus, dont il faut que je fasse part
à Marie. J’ai demandé aux abhyasis de Montpellier d’achever
la reconstruction avant l’Assemblée Générale, de sorte qu’elle
puisse se tenir avec la permission du gouvernement, avec la
permission des co-propriétaires, le tout écrit noir sur blanc au
moment où l’Assemblée Générale s’y réunira. Donc, même si
nous ne voulons pas enfreindre la moindre règle, ni contourner
aucun règlement et même si nous nous engageons à agir toujours
en toute légalité, sans aucun compromis, ou tout au moins
sans aucun compromis raisonnable, nous devons quand même
comprendre que cette propriété est à nous et que nous devons
pouvoir y faire notre travail !
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Discours de Krishna → sommaire
Je veux dire qu’il y a des gens qui disent que Master a oublié
l’Europe. Mais je suis certain que ce n’est pas vrai. Il a plutôt travaillé
plus dur sur l’Europe que jamais auparavant. Mais sa démarche a
toujours été que cela doit venir de l’intérieur. Et aujourd’hui, alors
que les choses se passent de cette manière, notre premier devoir est
de soutenir ce qui se passe, du mieux que nous le pouvons. C’est
pour cela que je ne me fais pas de souci sur le fait que la bourse
suive le cœur. Nous devons écouter notre cœur et faire ce qui est
nécessaire. Et je voudrais que vous vous souveniez tous qu’une
telle opportunité n’arrive qu’une fois dans l’existence.
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que nous devons en faire. Si nous saisissons l’opportunité, alors
nous allons là où elle va. Si nous la manquons, alors elle est
perdue pour toujours.
Merci.
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IV
CHARIJI
9 juillet 2003
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→ sommaire
9 juillet 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
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L’humanité entière unifiée par l’amour→ sommaire
pour les Français, et même pas pour l’Europe. Mais pour les
êtres humains qui désireront ardemment y venir. Vous savez, les
grands lieux religieux de ce monde que sont le Vatican, Jérusalem
ou la Mecque, ne devraient pas être uniquement réservés aux
personnes de telle ou telle appartenance religieuse. S’il s’agit de
lieux consacrés, alors ce sont des lieux divins. Et les êtres humains
ne peuvent diviser Dieu en morceaux : le mien, le vôtre. Dans les
écoles, les gens étudient sans distinction de caste, de couleur, de
croyance ou de religion. Pourquoi ne pourrions-nous pas rendre
nos cultes dans des lieux sans considération de religion, de culture
et de langage ? Le Sahaj Marg aspire à un tel l’avenir. Et vous savez
que le futur ne peut être créé dans le futur ; il doit être créé dans
le présent. Et si vous n’avez pas assez d’amour envers l’humanité
pour créer ce futur pour vous-même, vos enfants et leurs enfants
en subiront les conséquences : une société divisée contre elle-
même, des êtres humains qui se haïssent et s’entretuent, des
mensonges racontés par les politiciens, les leaders religieux, par
tout le monde. Ce matin seulement, vous avez pu lire dans la
presse que George Bush, le président des Etats-Unis, a reconnu
que l’Irak n’avait pas acheté d’armes secrètes atomiques ou autre
à l’Afrique. Il a déclaré que cette information était fausse. Mais
vous savez bien qu’une guerre a eu lieu à cause de cela. Ce qui
était alors un mensonge délibéré est présenté aujourd’hui comme
un manque d’information ou une erreur. Ainsi, les mensonges
deviennent-ils des erreurs d’information, les guerres, des erreurs
de jugement, et les génocides alors, que sont-ils ? Des actes pour
lesquels nous sommes désolés ! Nous présentons nos excuses. Je
vais donc vous adresser aujourd’hui une très sérieuse mise en
garde, et s’il vous plaît ne la prenez pas à la légère. Vous savez
que je ne vous ai jamais, jusqu’ici, adressé la moindre mise en
garde. Je ne crois ni aux mises en garde, ni aux menaces ni à
toutes les choses de ce genre. Mais mon cœur me dit : « Mets-les
en garde ! S’ils continuent sur cette voie discriminatoire, où la santé
et le bonheur sont le privilège exclusif des riches, où la santé et le
bonheur n’appartiennent qu’à une minorité, où Dieu Lui-même
est considéré comme la propriété personnelle de quelques-uns, de
quelques communautés de ce monde… Dieu ne le tolérera pas. »
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
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L’humanité entière unifiée par l’amour→ sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
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L’humanité entière unifiée par l’amour→ sommaire
Merci.
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→ sommaire
Chariji
Le besoin d’unification
de l’humanité
10 juillet 2003
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Le besoin d’unification de l’humanité
→ sommaire
10 juillet 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
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Le besoin d’unification de l’humanité → sommaire
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Le besoin d’unification de l’humanité → sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
et devient une goutte plus grosse. Vous pouvez le voir sur les murs
de votre douche. Au moment où elle touche une autre goutte, elles
deviennent ‘‘Une‘‘. C’est l’état de cohésion.
Merci.
VI
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Chariji
Liberté
Cossonay, Suisse
13 juillet 2003
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Liberté
13 juillet 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
Donc, que vous soyez libres et que les portes soient ouvertes
implique que vous soyez libres de sortir et que d’autres soient
libres d’entrer. Cela n’existe pas aujourd’hui. Est-ce que cela
existe ? Non. Cela existe pour quelques personnes, dans quelques
endroits, à certains moments, mais pas pour tous, partout, tout le
temps. Par conséquent la liberté aujourd’hui est un mensonge
– Oui ou non ? (L’assistance répond : « Oui »). Non ! Elle n’existe
pas, la liberté. Donc, la liberté est finie. Et quand nous n’avons pas
la liberté, nous n’avons pas la fraternité non plus. Eh oui! comment
peut-il y avoir une fraternité si vous êtes meilleur est l’égalité ? Elle
n’existe pas. Voici donc un second mensonge. Et s’il n’y a pas de
liberté, s’il n’y a pas d’égalité, il ne peut pas y avoir de fraternité.
C’est tout. Oui ou non ? Oui.
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Liberté → sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
VII
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CHARIJI
Cossonay, Suisse
13 juillet 2003
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→ sommaire
Travailler ensemble
13 juillet 2003
Je dois aller à une autre réunion, vous savez, pour voir comment
cette organisation pourrait mieux servir l’humanité, comment nous
pourrions continuer à faire disparaître les murs, combien il est
important de faire en sorte que nos – vous savez, les personnes qui
ont des responsabilités dans cette organisation – travaillent dans
un climat d’amitié, de liberté et de fraternité. Parce que ce n’est pas
vraiment le cas ici. Même dans ces statuts italiens, j’entends, je crois
qu’il y a tellement de problèmes. Vous savez, lorsque vous ne faites
rien (comme moi, lorsque vous ne faites rien, vous êtes passif),
vous avez les yeux ouverts, vos oreilles ouvertes et votre bouche
fermée – vous fermez la porte – vous pouvez tout entendre. Vous
obtenez les informations sans rien demander. Mais normalement,
vous gardez les yeux fermés, les oreilles fermées et votre bouche
ouverte. Nous n’entendons rien. Nous n’entendons rien ! Nous
travaillons de cette manière, quelquefois.
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→ sommaire
Guru Poornima
13 juillet 2003
Vous savez il n’était pas prévu que nous soyons ici aujourd’hui,
et jusqu’à hier soir je ne savais pas qu’aujourd’hui était guru
poornima. Je pense donc que c’est un cadeau spécial pour chacun
ici, que ce jour est une bénédiction spéciale de Babuji Maharaj.
Merci.
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→ sommaire
VIII
CHARIJI
UN GOÛT D’ÉTERNITÉ
Lassy, France
17 juillet 2003
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→ sommaire
Un goût d’éternité
17 juillet 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
Donc je suis ici, voyez-vous. J’ai une obligation que j’ai acquise
conformément aux souhaits de mon Maître. Et cette obligation
n’est rien d’autre que l’expression de ma gratitude envers mon
Maître pour tout ce qu’il a fait pour moi, que j’en aie connaissance
ou non. Parce que ce qui est malheureux en spiritualité c’est que
nous ne pouvons pas savoir ce que nous recevons. Et parce
que nous ne savons pas ce que nous recevons, nous sommes
négligents. Nous ne regardons pas en profondeur. Cela n’a rien
à voir avec l’achat d’un ventilateur, d’un cristal ou d’un bijou ; ces
objets-là, vous pouvez les voir, les estimer, examiner vos poches
pour savoir combien vous avez d’argent et vous achetez ou vous
n’achetez pas. Après avoir acheté, vous pouvez le regretter.
Quelquefois, vous pouvez regretter de ne pas avoir acheté.
Mais ici, comme vous ne savez pas ce que vous obtenez, il est
très difficile de comprendre la nécessité d’une pratique, d’une
discipline qui vous dicte sans cesse : « Faites ceci, faites cela, ne
faites pas ceci, ne faites pas cela… dix de ci et dix de ça, les dix
maximes. Levez-vous avant le lever du soleil ! » Pourquoi ? Non ?
Cela parait ridicule. Vous devez donc évaluer et peut-être devez-
vous prier pour que vous soit donnée la capacité de voir ce que
vous recevez, ce que vous avez déjà reçu, et peut-être, découvrir à
quel point il faut encore progresser sur le chemin avant de savoir
vraiment, voyez-vous.
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Un goût d’éternité → sommaire
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Un goût d’éternité → sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
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Un goût d’éternité → sommaire
peut aller. Il nous faut l’esprit de cette grande série télévisée que
j’aime regarder : Star Trek. ‘‘Aller là où aucun homme n’est encore
allé.‘‘ Mais là, c’est orienté vers la technologie. Vous y voyez un
magnifique vaisseau spatial, un vaisseau des étoiles dans lequel
vous êtes confortablement installé. Vous avez des médecins et tout
ce que vous voulez, la machinerie par excellence. Mais ici, tout
est en moi. Je suis le patient, je suis mon propre médecin, je suis
le voyageur et jusqu’à ce que je découvre le guide en moi, je dois
être mon propre guide. Donc, plus vite nous trouverons le guide
à l’intérieur et croirons en Lui, plus vite nous Lui ferons confiance
et Le laisserons marcher devant nous, mieux ce sera pour nous.
Sans ce cœur plein d’attente, plein de courage et de patience, je
crains que l’aspiration spirituelle ne reste une simple aspiration.
Et la participation des abhyasis se limitera à régler deux cents
euros d’inscription, comme on dit en Français, pour pouvoir
écouter quelques discours, consommer, je l’espère, de la bonne
nourriture, ceci restant à vérifier et, bien sûr, ce sera en quelque
sorte des vacances, vous savez.
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
Votre mental vous fait croire que vous prenez du plaisir. Votre
mental vous fait croire qu’en allant vers l’océan, vous allez vers
quelque chose qui est un autre Nirvana. Tous, sans exception,
avant même de partir, vous espérez être de retour là-haut dans
votre appartement, ne pas gaspiller votre argent durement gagné
pour un bonheur éphémère, promis mais jamais distribué. Vous
allez mal manger, de plus en plus de cochonneries… Qu’aurez-
vous à montrer lorsque vous rentrerez ? Vous devrez rentrer,
redoutant la reprise du travail. Votre femme, de son côté, redoute
la rentrée des classes de vos enfants, le nettoyage de la cuisine,
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Un goût d’éternité → sommaire
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→ sommaire
IX
La jeunesse,
Lassy, France
18 juillet 2003
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→ sommaire
→ sommaire
18 juillet 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
Lorsque vous aurez mon âge, il n’y aura plus aucun choix
possible. Lorsqu’un chêne atteint vingt-cinq à trente mètres de
haut, il n’a plus de choix. Mais lorsque c’est un jeune arbre, il peut
se courber, il peut être emporté par le vent, détruit. C’est pour
cette raison que ce jeune arbre a besoin d’être protégé et que
cette protection vient d’autant de sources différentes. Elle vient
des parents, elle vient de la famille, de votre société, de l’école,
du gouvernement. On s’attend à ce qu’ils contribuent tous à un
environnement protecteur dans lequel vous pourrez grandir
correctement. Malheureusement, de nos jours, et ce depuis au
moins trente ou quarante ans, toutes ces sources de protection
s’effondrent, elles sont de moins en moins nombreuses et cela
concerne aussi les parents. Je suis navré d’avoir à dire que les
parents ne jouent pas leur rôle de guide et de conseiller, trop
occupés qu’ils sont d’eux-mêmes. Il fut un temps où jamais les
mères ne travaillaient, aussi étaient-elles source de bonheur,
d’amour et de protection. Aujourd’hui toutes les femmes
travaillent. On ne les considère plus comme source d’amour et
de protection. Elles sont immergées dans leur propre vie, elles
mènent leur vie. Les enfants sont en grande partie livrés à eux-
mêmes et grandissent dans une atmosphère à la fois d’aspiration
et de ressentiment. Ils n’acceptent pas de ne pas recevoir assez
d’attention de la part de leurs parents qui sont trop affairés
pour s’occuper d’eux, trop occupés à gagner de l’argent afin
de le gaspiller pour des vacances, ce dont je parlais ce matin.
Vous préféreriez avoir de l’amour dans la famille plutôt que
des grandes vacances à Nice ou aux Antilles ou n’importe où
ailleurs… n’est-ce pas ?
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La jeunesse, un temps pour l’aspiration→ sommaire
Donc ici nous recevons tout ce dont nous avons besoin, ce dont
notre cœur a besoin, qu’il le sache ou non. C’est pourquoi vous êtes
tous ici, et manifestement vous êtes, pour la plupart, les enfants de
parents du Sahaj Marg et c’est très bien, parce que vous avez grandi
dans l’environnement même qui a permis à vos parents d’arriver
à quelque chose en spiritualité. Vous trouvez qu’ils sont différents
des autres parents, au moins sous certains aspects. Il se peut que
vous n’ayez pas accepté leur protection, mais ils ont essayé de vous
protéger. Ils vous ont donné les germes de la spiritualité. Ils vous ont
donné une aspiration spirituelle avec laquelle travailler. L’aspiration
n’est pas la même chose que, par exemple, l’espérance ou l’ambition.
L’ambition est très centrée sur elle-même, matérielle, orientée
vers l’argent, orientée vers le pouvoir, orientée vers la position.
L’aspiration se rapporte à des valeurs de vie plus élevées : comment
devenir quelque chose ! Et non : comment obtenir quelque chose !
L’ambition se rapporte à l’avoir. Oh ! Je suis ambitieux, je veux avoir
un… Je ne sais pas… La dernière voiture BMW et une maison de
neuf chambres à coucher. L’aspiration dit : je veux être un homme
bon, un bon membre de la société, un bon père et une bonne mère.
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
de nos abhyasis. Des abhyasis de mon âge, des abhyasis de leur âge
et des abhyasis qui sont comme cette jeune dame qui vient de
se marier : leurs enfants viennent tous peu à peu, puisqu’il y a
pour eux un exemple à suivre au sein de la famille, et ceci si les
parents vivent leur vie ou aiment leur vie comme de bons abhyasis
le devraient… Vous savez, c’est comme quand on jette une pierre
dans un étang, les ondulations de l’eau se répandent d’elles-
mêmes. Les bonnes choses se répandent d’elles-mêmes. Vous
avez dû remarquer, vous êtes tous assez âgés pour observer que
les bonnes choses se répandent d’elles-mêmes ; les mauvaises
choses doivent être propagées. Le crime doit être propagé par la
terreur, la peur, la subornation, la corruption et la destruction. Les
bonnes choses ne se répandent pas ainsi. Les bonnes choses se
répandent tranquillement, par l’exemple. Donc, si vous trouvez
que vos parents sont bons, aimants, que leur existence est
harmonieuse, que la famille est littéralement vivante, avec amour,
je veux dire… Personne ne va refuser une telle vie.
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La jeunesse, un temps pour l’aspiration→ sommaire
Au Sahaj Marg nous avons eu des enfants qui ont été, vous
savez, « poco loco » (un peu fous) dirons-nous, et ils sont revenus.
C’est bien parce qu’ils ont l’opportunité de revenir. Je veux dire, si
vous partez de la maison, à moins que vous n’ayez un foyer, vers
quoi allez-vous revenir ? Je dois dans ce contexte m’adresser à la
génération plus âgée et leur dire combien leur responsabilité est
effroyable et imposante. En effet, si les parents sont uniquement
concernés par leur croissance matérielle, par leur propre succès,
ils ne peuvent pas vraiment être d’une grande contribution pour
l’avenir de leurs enfants, quel qu’il soit. S’il est mauvais, les
parents y contribuent à 80%. S’il est bon, ils y contribuent à plus
de 80%… Je trouve que, dans la plupart des cas, les parents sont à
blâmer soit positivement, soit pour négligence, soit, simplement,
pour indifférence. « Oh ! Ils sont assez grands pour savoir ce
qu’ils veulent. » « Quand j’avais quinze ans… » Ils commencent
à se vanter… « Moi quand j’avais quinze ans, Chariji… » Oui,
quand vous aviez quinze ans, le monde était différent. Quand
j’avais quinze ans, le monde était très différent. Quand vos
enfants auront quinze ans, vous ne savez pas ce que le monde
sera. Donc vous voyez, vous avez aussi une lourde responsabilité.
Quand vous pensez à votre avenir, ce n’est pas seulement votre
avenir. Vous êtes des garçons et des filles, vous allez sûrement
vous marier. « Qu’en sera-t-il de nos enfants ? » Vous devez vous
poser la question. « Est-ce dans un monde comme celui-ci que
je veux élever mes enfants ? » Pourquoi ne posez-vous pas une
telle question ? Parce que vous savez déjà que ce monde-ci n’est
pas un lieu très enviable. Vous en avez fait l’expérience. Certains
d’entre vous s’y sont fait prendre, certains ont chuté. Certains
d’entre vous, par la Grâce du Maître, se sont relevés. Vous pouvez
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
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La jeunesse, un temps pour l’aspiration→ sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
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La jeunesse, un temps pour l’aspiration→ sommaire
Donc voyez-vous, dire que l’herbe est verte n’est pas une
exagération. C’est la vérité. Chacun de vous sait ça. Je suis
disposé à en parler, vous ne l’êtes pas. Vous préférez ne pas
voir le problème, vous pensez qu’ignorer les choses apporte
sécurité et protection. Mais vous savez, la médecine dit que si
vous avez une blessure et que vous l’ignorez, ça va suppurer et
un jour il faudra peut-être vous couper la jambe. C’est ce qui
arrive. Ici couper la jambe, c’est briser un mariage, les enfants
dans l’angoisse, ne sachant pas où aller, parce l’enfant aime ses
deux parents. Mais cela devient une histoire légale. Lui dit : « Je
veux » et elle dit : « Je veux ». Les enfants sont abasourdis. Que
s’est-il donc passé là où il y avait tellement d’amour jusqu’à
hier soir ? Qu’est-il arrivé ce matin ?
Donc je ne veux pas que vous tous, vous grandissiez comme ça,
et je suis sûr que vous-même vous ne voulez pas grandir comme
ça. Je suis sûr que ceux d’entre vous qui sont les enfants de parents
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
divorcés ont haï leurs parents pour ça. Si quelqu’un veut nier
cela, c’est un fieffé menteur. Finalement, vous vous réconciliez
parce que vous n’avez pas le choix. Votre mère est partie avec
quelqu’un, votre père est parti avec quelqu’un. Il ne vous reste
plus qu’à être « partagé » comme disent les Français. Quelquefois
ici, quelquefois là-bas. Lui vous emmène en vacances, elle vous
fait des cadeaux, et « voilà » (en français), tout est merveilleux,
n’est-ce pas ?
Merci.
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→ sommaire
CHARIJI
Lassy, France
19 juillet 2003
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→ sommaire
→ sommaire
19 Juillet 2003
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→ sommaire V ers une humanité unifiée l ’E urope
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D evenir M aître de vous - même → sommaire
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→ sommaire V ers une humanité unifiée l ’E urope
de vous ce que bon vous semble. Mais lorsque vous venez ici, si
vous voulez vous impliquer dans un processus qui vous garantit
la maîtrise de vous-même, cela vous demande de la discipline
dans un seul domaine : « Soyez attentif, faites attention. »
86
→ sommaire
XI
OTTO R .
Lassy, France
19 juillet 2003
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→ sommaire
→ sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
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Discours Otto R. → sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
Merci
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→ sommaire
XII
Patrick F.
De zéro à… L’éternité.
Lassy, France
19 juillet 2003
→ sommaire
→ sommaire
De zéro à… L’éternité.
19 juillet 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - l’Europe
Certains disent : puisqu’Il est dans mon cœur alors je n’ai pas
besoin d’être en sa présence physique. C’est une erreur. Cela ne
marche pas. Nous avons besoin d’être en sa présence, mais à la
bonne distance. Quelle est la bonne distance ? Je ne la connais
pas car elle change tout le temps. Seul notre cœur peut nous
l’indiquer instant par instant.
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Discours Patrick F. → sommaire
Aussi que devons-nous faire ? Suivre nos cœurs, être juste avec
Lui et le suivre à jamais. Après tout, ce n’est pas si difficile, en plus
c’est une source infinie de joie et de bénédictions.
Merci.
97
→ sommaire
99
→ sommaire
XIII
d’atteindre le But
Dayton
29 Juillet 2003
101
→ sommaire
29 Juillet 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
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Le Sahaj Marg le plus sûr moyen d’atteindre le but → sommaire
Pour l’instant, c’est tout ce que j’ai à dire. J’espère que vous
répondrez avec autant de franchise et d’intérêt pour la Mission
que j’en exprime moi-même.
Merci.
105
→ sommaire
XIV
La chaleur de l’amour
UNIT l’humanité
Chicago
1 août 2003
→ sommaire
1 août 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
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La chaleur de l’amour unit l’humanité → sommaire
Donc, je veux que vous soyez des gens qui développent l’idée
selon laquelle tout ce qui est à moi m’a été donné par Dieu. Et
quand je dis « à moi », c’est à chacun d’entre nous, ce n’est pas
exclusivement à moi. C’est à moi parce que c’est à nous.
111
→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
112
La chaleur de l’amour unit l’humanité → sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
Merci.
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→ sommaire
XV
7 août 2003
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→ sommaire
7 août 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
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Pratiquer au lieu de prêcher → sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
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Pratiquer au lieu de prêcher → sommaire
il revient, la vie sauve, avec Q qui fronce les sourcils parce que
toutes ses inventions ont été détruites, et il y a Mr. M qui attend
avec des billets pour Venise ou Saint-Pétersbourg ou n’importe
où, et qui dit : « James, vous avez trois semaines de vacances que
vous pourrez prendre à la fin de cette mission. » Il en va ainsi
dans le monde plus lumineux. Je vous assure que le monde plus
lumineux ne sera pas ce que vous croyez qu’il sera – de toute façon.
Et le meilleur moyen de le savoir est d’abord d’y être. Et le seul
moyen d’y être est de faire ce que vous avez à faire exactement
ici et maintenant, fidèlement, avec persévérance, pratiquer le
Sahaj Marg jour après jour comme il doit être pratiqué. Cessez
de prêcher, continuez le travail. Et cela me rappelle qu’il est
maintenant dix heures et que nous devons méditer.
121
→ sommaire
XVI
en nous-même
8 août 2003
123
→ sommaire
8 août 2003
125
→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
Donc cette attitude humble qui dit que « Je suis ce que je suis,
mais puis-je devenir ce que vous êtes ? », adressée au grand Maître,
vous voyez… il n’y a pas à stigmatiser ce que vous êtes lorsque
vous entrez dans cette Mission, pas du tout, parce que c’est ce que
nous devons être, c’est ce que nous pouvons être. Mais ce n’est plus
ce que nous devons être après quelques temps. Autrement ce serait
comme un de ces trains indiens, partant de Madras Centre et qui,
après six heures, s’y trouve encore.Vous savez, l’Inde est renommée
pour ses trains. J’ai été très fier de voir une émission de la BBC sur
le système ferroviaire indien. Merveilleux. Mais c’est cela l’Inde.
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Nous créons le potentiel en nous même → sommaire
des trucs automatiques, des choses qui marchent avec des piles, vingt-
cinq minutes après le dîner, chaque soir, pour les soins dentaires.
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Voilà donc ce que je voulais clarifier, vous voyez, avant que nous
commencions la méditation. Et j’espère vraiment – je ne prie pas
pour des progrès spirituels. La prière est nécessaire pour d’autres
choses que le progrès spirituel. Le progrès spirituel dépend de moi,
précisément maintenant, ici, pour moi-même. Et de la même façon
il dépend de chacun d’entre vous pour vous-même. Ici, le système
fonctionne, le Maître aide. Vous savez, ce n’est pas comme un
ascenseur où il suffit de se tenir debout sans bouger pendant qu’il
vous amène en haut. Ce n’est pas non plus comme cette fameuse
merveille technologique que je pourrais souhaiter posséder et
où le Capitaine Kirk dit : « Téléporte-moi ! ». Je souhaiterais que
Babuji nous ‘‘téléporte‘‘ tous en une fois. Mais ça ne marche pas
comme ça. Ici, nous créons le potentiel en nous-même et nous le
transformons en force cinétique, vous pouvez l’appeler comme
vous voulez, qui vous propulsera là ; et là il attend, et dit : « C’est
bien, tu es de retour ! »
Merci beaucoup
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XVII
San Jose
10 août 2003
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10 août 2003
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Je fais seulement mon travail → sommaire
Ainsi j’ai songé, que de fois j’ai songé : « Je suis vieux, faible,
peu attiré par les voyages, je suis devenu bourru, irritable, comme
on s’y attend de la part d’une personne âgée » - Maintenant,
même le shopping ne m’attire plus. J’ai plus d’argent à dépenser
et moins à acheter qu’auparavant. C’est la loi de l’invertendo.
Avant j’avais plus de dépenses à faire et moins d’argent, et
maintenant, c’est l’inverse.
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Merci.
134
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XVIII
La touche divine
Austin
17 août 2003
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La touche divine
17 août 2003
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La touche divine → sommaire
Merci.
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XIX
Foi et sagesse
Atlanta
22 août 2003
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Foi et sagesse
22 août 2003
Vous savez, j’ai été très impressionné par Bilbo Baggins – vous
avez sûrement tous vu le Seigneur des Anneaux – quand au
cours de la fête pour ses cent dix ans, il s’est levé pour prononcer
un discours ; j’ai toujours souhaité pouvoir dire quelque chose
comme il l’a fait – quelque chose qui laisse les gens, vous savez,
songeurs : « Que diable a-t-il dit ? » Parce que je pense qu’il a dit :
« J’aime la moitié d’entre vous autant que moi-même, et l’autre
moitié encore moins » (rires). Quelque chose comme cela. Pas
désobligeant, pas choquant en public mais qui fait que les gens se
demandent ce qu’il a bien pu vouloir dire.
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Foi et sagesse → sommaire
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Foi et sagesse → sommaire
Il a une patience infinie, une foi infinie : « Ce sont là les enfants que
j’ai créés ; ils doivent venir à moi et ils viendront. Tout ce que je dois
faire est d’attendre. » Et nous disons : « Je le veux maintenant ! » Et
Dieu dit : « Pourquoi ? » « Oh, allez, Dieu je le voulais hier ! » Ça,
c’est la grande tradition américaine. « Je le voulais hier. » Et Dieu
dit : « Si je t’avais donné hier ce que je dois te donner aujourd’hui,
tu aurais pu ne pas être à même de le supporter. »
Parce que vous savez, les choses sont rendues parfaites en étant
chauffées au feu et battues au marteau et écrasées à la meule et
alors elles deviennent parfaites. Imaginez un diamant. S’il n’avait
pas été soumis aux températures et aux pressions énormes
découlant des phénomènes géologiques, il n’y aurait pas de
diamant, il n’y aurait que du charbon. Vous payez deux mille neuf
cent quatre-vingt-dix-neuf dollars, neuf mille neuf cent quatre-
vingt-dix-neuf dollars, onze mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf
dollars pour des diamants – c’est toujours neuf cent quatre-vingt-
dix-neuf, je ne sais pas pourquoi – et vous admirez ce merveilleux
brillant, comme ils l’appellent. Imaginez les pressions auxquelles
il a été exposé, les températures auxquelles il a été exposé avant
que ce simple carbone ne devienne un diamant. Toujours du
carbone, mais pas le même. Soumettez-vous donc s’il vous plaît.
La soumission n’est pas, vous savez, être battu pour être réduit
à l’esclavage, comme c’était notoirement le cas dans la région
où nous sommes, le sud de l’Amérique. Je reçois des lettres
qui disent : « Hé, on vous appelle ‘Maître’, j’veux pas être un
esclave ! » Il n’y a pas d’esclavage ici. Je veux dire qu’il serait un
pauvre Maître celui qui dirigerait des esclaves, n’est-ce pas ? Les
battre à mort, les piétiner, les fouetter. Quelle sorte de Maître est-
ce là ? Quelle sorte de mari serait-il s’il lui fallait traîner sa femme
par les cheveux pour l’amener au lit tous les soirs ? Il aurait honte
de lui-même, n’est-ce pas ? Un mari dont la femme ne languit pas
en l’attendant au lit, n’est pas un mari. Si vous devez la battre, la
piétiner, quelle sorte d’amour est-ce ? Quelle sorte de Maître est
le type qui veut vous enchaîner, vous traîner, vous mettre dans
une cellule et vous y enfermer et dire ensuite : « Méditez ! » Ou
autre chose ? Non, non, non. Ce genre de chose ne colle pas avec le
Sahaj Marg. Le Sahaj Marg est une voie de liberté. Vous êtes libre
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148
Foi et sagesse → sommaire
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vous tuer. Donc, lorsque vous êtes en relation avec des personnes
avec amour, un conseil n’est pas un conseil, c’est de la tendresse.
C’est de l’intérêt. Et lorsque nous parlons aux autres avec intérêt,
intérêt pour les autres, pas pour vous-même, cela leur va droit au
cœur comme une flèche. Et c’est là qu’il faut tirer. Non pas pour
tuer, mais comme Cupidon, pour gagner un autre cœur. J’espère
donc, vous savez, Indiens ou Américains, blancs ou noirs ou
jaunes ou bleus – cela n’a pas d’importance, nous sommes tous
des êtres humains, nous avons tous les mêmes aspirations, les
mêmes besoins. Et le besoin humain fondamental est l’amour.
Etre aimé et être capable d’aimer. Encourageons ce sentiment en
nous-même, cultivons cette valeur dans notre cœur, chérissons ce
sentiment envers ceux que notre destinée nous conduit à côtoyer
et à servir si possible. Et il n’y a rien de tel que la croissance de
la Mission ou la croissance du nombre ou de n’importe quoi. La
question est de savoir combien de personnes nous pouvons aimer
de sorte que nous soyons heureux et qu’ils soient heureux.
Merci
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XX
23 août 2003
→ sommaire
23 août 2003
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Dieu est tout → sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
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Dieu est tout → sommaire
Merci
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XXI
29 août 2003
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→ sommaire
29 aout 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
Bien, quel est le secret des secrets ? J’ai pris mon Maître à
cent pour cent. Sans réserve. Comme, vous savez, quand César
est tombé, quand il s’est retrouvé par terre. Cela aurait pu être
interprété comme un mauvais présage par ses soldats, mais il a dit :
« Veni, vidi, vici ». Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu. Puis il a ramassé
une poignée de terre et dit : « Salut César ! » ou quelque chose de
ce genre, vous savez. Et toute la foule a répondu, chacun frappant
l’armure de sa poitrine avec le bras. Et voilà, c’était lui : « César ! »
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Prenez le coeur du Maître → sommaire
Comme l’a dit Babuji, il n’y a rien d’autre. Vous pouvez faire
comme ceci (il ferme le poing) et dire : « Je ne me rendrai pas ! »
Un poing. Ou bien : « Je me rends, Maître. Prenez mon cœur ! »
Vous savez. Je n’ai fait ni l’un ni l’autre. J’ai pris son… Je pense
que mon Maître était un peu, disons, sidéré qu’un type lui vole
son cœur sans qu’il le sache. Je ne plaisante pas. C’est un discours
très sérieux. J’essaie de donner quelques chutes comiques, de
vous faire rire, car autrement petits polissons que vous êtes,
vous n’acceptez pas, vous savez, vous dites : « Oh, c’est trop
sérieux ça, Chari ! Comment puis-je prendre le Maître ? Si je le
prends, que feront les autres ? » Des bêtises de ce genre. Vous êtes
tous si gentils avec les autres sans être gentil pour vous-même
– merveilleuse démocratie, merveilleux partage. « Hé, mais
Chari ! » Je peux entendre Dave Bolevice intervenir, vous savez,
« Si je prends Babuji, que feront les autres ? » Eh bien, essayez !
Quand vous mangez un sandwich, vous ne pensez à personne
d’autre, n’est-ce pas ? Vous y allez et vous l’attrapez, hein ?
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Prenez le coeur du Maître → sommaire
Vous savez, je lisais une fois un livre sur la pêche et une énorme
truite, quelquefois de six ou sept kilos, vous avez cette sacrée bête
à votre mouche... Puis il vous faut la laisser filer, lui donner du
mou comme ils disent, vous savez. Vous n’essayez pas de la tirer
vers vous, elle casserait le moulinet et la canne. Laissez-la filer,
ensuite tirez doucement. Laissez-la filer à nouveau quand elle
le veut. Elle ira se cacher sous un rocher. Tirez doucement. Elle
filera encore. Mais en essayant de s’échapper encore et toujours,
elle perd son souffle. Finalement, vers quatre heures de l’après-
midi, lorsque vous êtes crevé et que votre bras est douloureux et
que vous vous demandez pourquoi diable vous êtes venu dans ce
cours d’eau pour pêcher la truite, vous enroulez le fil et voilà vos
huit kilos et demi. Vous pouvez rentrer à la maison et vous vanter :
« J’ai péché un poisson gros comme ça ! »
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→ sommaire
XXII
31 août 2003
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→ sommaire
31 août 2003
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
noirs en cheveux blancs, rend vieux celui qui était jeune, fait
mûrir les fruits, affine le vin – de ne pouvoir changer grand chose
chez les êtres humains. Il y a un vieux dicton qui dit que ce qui
est vieux vaut de l’or. Je n’ai jamais été capable de déterminer
avec précision ce à quoi cela s’appliquait. Certaines vieilles
choses valent de l’or. Je pense, vous savez, à ces antiquités que
vous achetez. Elles valent de l’or parce qu’elles sont vieilles, pas
parce qu’elles ont une valeur intrinsèque. En Amérique, il y a,
au moins en apparence, comment dirais-je, beaucoup de respect
envers les vieux (il rit) et c’est plutôt, pour moi qui ai l’habitude
de parler franchement, mensonge et compagnie. Dans les
maisons pour personnes âgées et les établissements gériatriques,
où je soupçonne que nous mettons les personnes âgées loin des
regards, loin de nos préoccupations, on prend soin d’eux. Dans
les sociétés orientales, nous respectons les vieux. Nous avons,
bien sûr, nos propres problèmes avec les vieux, je sais bien. Vous
savez, je suis vieux moi-même, donc je sais de quoi je parle. Les
jeunes autour de moi ont des problèmes. Ils disent poliment :
« prendre soin du Maître. » [il rit] Bien sûr, voyez-vous, mais je
sais qu’ils ont leurs propres rancunes, leurs propres problèmes,
leurs propres difficultés car, à mesure que nous devenons vieux,
nous devenons irritables, comme dit le vieux dicton anglais.
Nous devenons impatients.
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Tout le monde mérite de devenir → sommaire
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qui donne la vie. Prana est la vie ultime. La vie qui est transmise
lorsque des amoureux s’unissent physiquement n’est pas du prana
– c’est juste la vie. Donc, vous voyez, ceci va au-delà du niveau
physique de l’amour. C’est l’amour dans son essence divine
absolue, déversé volontairement dans le cœur de quiconque est
prêt à l’accepter.
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Tout le monde mérite de devenir → sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
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Tout le monde mérite de devenir → sommaire
Vous savez les endroits morts sont pour le culte, pas pour y
grandir. On ne rend pas un culte pour grandir – rendre un culte
c’est rendre hommage à quelque chose qui a été. Grandir c’est
rendre hommage à ce que je dois devenir, au futur. La spiritualité
appartient au futur. Le culte et la religion appartiennent au passé.
Rappelez-vous s’il vous plaît, cette différence très significative. Je
rends un culte dans des temples, les temples sont magnifiques.
Walden Pond – merveilleux ! La maison des Thoreau – superbe !
Ce sont des monuments, ils ne vivent pas ! Il vaut mieux lire
Walden que d’aller à Walden Pond et s’asseoir pour méditer
n’est-ce pas ? Il vaut mieux lire Gandhi, mais vous ne pouvez
plus suivre Gandhi. Platon, où est-il aujourd’hui ? Bien sûr, ses
principes, sa philosophie, ses fameux Dialogues – si vous pouvez
en tirer profit, oui ; sinon, laissez-les. Car le plus facile est de
s’asseoir, méditer et devenir.
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
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Tout le monde mérite de devenir → sommaire
nous avec nos yeux ou avec la sagesse divine dont le cœur est
doté ? Notre vie est devenue très triviale, très superficielle.
« Jolies glaces ! » « Ravissantes pizzas ! » [Rires étouffés] Que
sais-je encore ? – Tous ces termes que nous avons dénaturés.
Il n’y a plus de ravissantes jeunes filles, il y a de ravissantes
pizzas. Il n’y a plus de jolies filles, il y a de jolies glaces. Non ? La
transposition des valeurs se fait dans la mauvaise direction, sur
la mauvaise pente.
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
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Tout le monde mérite de devenir → sommaire
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→ sommaire Vers une humanité unifiée - Les USA
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Tout le monde mérite de devenir → sommaire
Merci.
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Table des matières
I Organisation de la Mission
Chennai 14 janvier 2003 9
II Lettre de Chariji
Chennai 8 juin 2003 15
VI Liberté
Cossonay, Suisse 13 juillet 2003 45
VII Deux petit discours
Cossonay, Suisse 13 juillet 2003 51
XI D iscours O tto R.
Lassy, France 19 juillet 2003 87
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Table des matières