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Amazone de la semaine : Mme Diallo Aïda Koné

Cette semaine, la rédaction d’InfoSept s'est rendue dans les locaux du bureau malien des droits
d’auteurs (BUMDA) dont Mme Aïda Koné est la directrice afin d'en savoir plus sur elle.

Mère de 4 enfants, 3 garçons et une fille, Aïda Koné assure les rênes du bureau malien des droits
d'auteurs depuis 2016. Mme Diallo a pour mission : d'assurer la gestion et l'administration du
bureau malien du droit d'auteur, de préparer le rapport annuel de fonctionnement, le compte
rendu de gestion, les états prévisionnels des recettes et des dépenses. De même, en tant que
première responsable, elle se charge d'engager des procédures judiciaires et exécuter les décisions
de justice, s’il y a lieu.
Avant son poste de directrice, Mme Diallo a été chef de service en communication et relations
publiques du bureau malien du droit d'auteur (BUMDA). Elle a aussi été le chef du service
contentieux et de la lutte contre la piraterie.
Après avoir effectué ses études primaires et secondaires au groupe scolaire AB de Sikasso où elle a
obtenu le diplôme d'étude fondamentale, elle fut orientée au lycée de Sikasso en série science. A
la fin de ses études secondaires, Aïda poursuit ses études universitaires à l'Ecole Nationale
d'Administration (ENA) ou elle obtint une maîtrise en sciences juridiques. Pour acquérir davantage
de connaissances, notre Amazone ne s'est pas limitée au Mali, elle est passée en dehors des
frontières. Ces multiples voyages de formation vont l’amener à participer à la semaine sur la
protection de la propriété intellectuelle pour les pays africains francophones de Shenzhen à Beijing
en Chine puis elle va ensuite participer à la formation des formateurs à la lutte contre la piraterie à
Dakar au Sénégal. Il faut surtout noter son séjour d’études pratiques en droit d'auteur et en droits
voisins à Genève (Suisse), sans compter plusieurs autres formations qui ont fait d'elle ce qu'elle est
aujourd'hui, c'est-à-dire une directrice qui gère sans faille sa structure. Elle a aussi fait des
formations diplômantes à distance dans divers domaines.
Malgré son poste de responsabilité, Mme Diallo a toujours eu un temps pour les plus démunies.
C'est dans ce cadre humanitaire, qu'elle a créé depuis 1999, une association pour la protection et
l'assistance des enfants mineurs en conflit avec la loi. Elle assiste aux enfants qui ont fait des
infractions, et qui ont des problèmes avec la loi.
Malgré son dévouement dans son travail, Mme Diallo concilie très bien sa vie professionnelle et
familiale. Selon elle, c'est juste une question d’organisation.
Elle invite tous les utilisateurs d'œuvres artistiques et littéraires de venir au bureau malien des
droits d'auteurs pour payer les redevances des droits d'auteurs parce que c'est le salaire de
l'artiste, et le travail du BUMDA c'est de permettre à l'artiste de vivre avec le fruit de sa créativité.
Selon Mme Aïda, la seule devise qui compte est le travail bien fait.

Haoua Ouane

Chronique du web : Le stress, ce tueur silencieux

La présente chronique m’a donné du fil à retordre. Je dois vous le confesser, j’ai eu franchement
du mal à démarrer un projet pour la simple raison que je n’avais pas les idées en place. Mon
cerveau me donnait l’impression d’être un magma immonde dont les éléments étaient
déconnectés entre eux. Impossible de se concentrer sur un point noir malgré le recours à une
myriade de techniques pour rester zen. Était-ce le fait du timing que je préfère le plus tard
possible pour « pondre » mon papier, ou me suis-je réveillé du mauvais pied ? Mon sommeil
serait-il en cause, ce qui aurait eu pour conséquence de m’ôter momentanément toute capacité
de concentration ? Ou étais-je en train de faire les frais d’une semaine hyperchargée ? Pourtant,
aucune explication n’avait grâce à mes yeux et je devais me résoudre à accepter la triste réalité : je
fais face au syndrome de la feuille blanche.

Avouez que pour quelqu’un qui doit rendre une copie pour un bouclage imminent, ce n’est pas
une situation confortable. A la limite, c’est même très stressant. Ah oui, le stress, le mot est lâché !
Le stress, cette inhibition passagère ou qui peut s’installer à demeure pour vous pourrir la vie.
Nous en parlons abondamment sans savoir exactement de quoi il retourne. Pourtant, plusieurs
études savantes sont consacrées au phénomène qui se définit comme « une agression de
l'organisme par un agent physique, psychique, émotionnel entraînant un déséquilibre qui doit être
compensé par un travail d'adaptation... (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p. 735) ».

Pour l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), le stress est reconnu partout dans le monde
comme un problème majeur pour la santé des travailleurs et celle de l’organisation qui les
emploie. Elle définit le stress lié au travail comme l’ensemble des réactions que les employés
peuvent avoir lorsqu’ils sont confrontés à des exigences et à des pressions professionnelles ne
correspondant pas à leurs connaissances et à leurs capacités et qui remettent en cause leur
aptitude à faire face.

L’OMS soutient aussi que le stress peut survenir dans des contextes professionnels très différents,
mais qu’il est souvent aggravé lorsque les employés ont le sentiment qu’ils ne sont pas
suffisamment soutenus par leurs chefs ou leurs collègues, et lorsqu’ils n’ont pas beaucoup de prise
sur leur travail ou sur la façon de s’y prendre pour faire face aux exigences et aux contraintes de
celui-ci.

Qu’il soit d’ordre social, professionnel ou les deux, le stress est destructeur et peut déboucher sur
le burn-out, cet épuisement intellectuel, physique et émotionnel qui peut conduire au
suicide. Nous sommes tous potentiellement enclins au suicide puisque, à un moment ou à un
autre, nous avons le vague sentiment que nous n’y arrivons pas, que nous ne sommes pas à la
hauteur et, plus grave, que notre existence n’a aucun sens.

Il faut très vite diagnostiquer le mal pour le prendre en charge par des professionnels. Des signes
existent qui ne trompent pas. Si vous avez l’impression de vous battre contre des moulins à vent ;
vous êtes au bord de l’épuisement ; vous êtes irritables et vos émotions à fleur de peau ; vous
manquez de sommeil ; vous perdez confiance en vous-même ; vous broyez du noir ; vous souffrez
permanemment de maux dont la nature est complexe…, c’est que vous êtes en plein dans le stress
et le burn-out.

Un site canadien spécialisé dans les questions de bien-être au travail nous donne de précieux
conseils :

Reconnaissez les signes de stress : chaque personne réagit différemment au stress et celui-ci se
manifeste distinctement d’un individu à l’autre : sommeil perturbé, sautes d’humeur, tensions
musculaires, difficulté de concentration… Apprenez à reconnaître les signes vous informant que le
stress a pris le dessus.

Identifiez les agents de stress : réfléchissez à quels éléments font en sorte que vous vous sentez
stressé. Trop-plein de travail, difficultés relationnelles, pression indue, changements importants
dans votre vie, etc.? Faites-en l’inventaire et mettez-vous en mode recherche de solutions.

Ayez une bonne attitude : une attitude positive peut vous donner une longueur d’avance lorsque
vient le temps d’affronter les agressions de la vie courante. Voyez ces obstacles comme des
expériences d’apprentissage et restez objectif face à chaque situation. Remettez-les en
perspective. Le stress découle souvent davantage de la façon de percevoir les événements et leur
gravité que de ces derniers en eux-mêmes!

Prenez le temps de bien manger : votre corps a besoin d’énergie pour affronter et gérer le stress.
Privilégiez une alimentation équilibrée et prenez le temps de bien manger pour vous permettre de
récupérer du même coup. Évitez le café et la consommation excessive d’alcool.

Dormez assez : le stress s’accompagne parfois d’un trouble du sommeil et l’insomnie abaisse la
résistance au stress. En d’autres mots, plus vous êtes stressé, moins vous dormez, et moins vous
dormez, plus vous êtes stressé! Adoptez de bonnes habitudes de sommeil. Un adulte a besoin de
sept à huit heures de sommeil par nuit et ce dernier est bénéfique tant pour votre corps que pour
votre esprit.

Soyez actif : faites de l’exercice physique ou prenez l’air à l’extérieur dès que vous le pouvez.
Rappelez-vous que tout ce qui est bon pour votre corps l’est aussi pour votre esprit.

Apaisez votre esprit : familiarisez-vous avec des techniques de relaxation, de respiration, de


méditation ou de visualisation. Apprendre à relaxer est non seulement un besoin, mais une
nécessité pour demeurer en santé… et non stressé!

Gérez mieux votre temps : une cause de stress peut être une mauvaise organisation de votre
journée ou de vos priorités. Faites-vous un emploi du temps pour être certain de ne rien oublier et
ne pas avoir à faire plein de choses à la fois. Apprenez à déléguer et à lâcher prise. Viser la
perfection dans tout constitue une grande source de stress. N’oubliez pas de vous garder du
temps pour faire des activités qui vous procurent de la satisfaction et du plaisir.

Serge de MERIDIO

Edito : La politique a-t-elle sa propre morale ?


A la faveur d’une main tendue du Président de la République, IBK, que beaucoup considèrent
comme factice, certains opposants l’ont saisi, pour, disent-ils, le bonheur du Mali. Quel est le
citoyen, si tant est qu’il a une petite dose de patriotisme dans le sang, qui ne serait pas sensible à
l’appel du chef de l’Etat pour voler au secours du grand malade qu’est le Mali ? IBK est-il
véritablement à son premier cri de cœur à l’endroit de la classe politique pour sauver le pays ? Et
pourquoi c’est seulement maintenant que ceux qui lui ont qualifié d’autiste, d’incapable, de
manquer de vision et de programme, le trouvent aujourd’hui fréquentable ? Ceux qui n’ont jamais
manqué d’arguments pour peindre en noir le bilan du chef de l’Etat, le trouvent grand
rassembleur, patriote et travailleur. La politique a-t-elle sa morale que la morale elle-même ignore
au Mali ?
Le PARENA, le PSP, le PDES, le YELEMA, la CODEM, la liste est loin d’être exhaustive, qui ont animé
l’Opposition avec brio, ont fini par mordre à l’hameçon du pouvoir en acceptant d’aller dans le
gouvernement de Boubou Cissé afin de juguler la crise. Ni l’accord dit politique qu’ils ont signé à
la Primature, encore moins l’appel de rassemblement lancé par IBK, ne sauraient être des gages de
garantie pour aller à un gouvernement sans un compromis consensuel. Ils sont tous allés à la
soupe et leurs combats étaient pour eux-mêmes et non pour le Mali.
Qui ne se rappelle pas des diatribes et critiques objectives du Président du PARENA, Tiébilé
Dramé, que nous avons d’ailleurs qualifié d’opposant en or ? Ses rapports-bilans ont fait autorité
sur la scène politique, car bien argumentés. Qu’ils soient sur la corruption ou sur la gestion
sécuritaire, Tiébilé Dramé a empêché le régime IBK de tourner en rond. Les rapports du PARENA
sur l’achat du Boeing présidentiel, des équipements militaires, des engrais frelatés et des tracteurs
surfacturés ont fini par convaincre plus d’un malien que ce parti est bien structuré et travaille de
façon méthodique. Et Toutes les conclusions des différents rapports auxquelles le PARENA est
parvenu, font état de l’incapacité d’IBK à sortir le Mali de l’ornière. Qu’est qui a pu changer en un
laps de temps, quelle garantie a-t-il pu donner pour qu’il soit fréquentable ? L’Accord dit
politique, que certains ont signé et que d’autres trouvent inadapté, incohérent et pas suffisant
pour s’engager dans une aventure à l’issue incertaine, suffit-il pour accepter de coopérer et
d’aider IBK à sortir le Mali de la crise multidimensionnelle ?
Ceux qui sont allés au gouvernement savent bien qu’IBK ne cédera pas d’un iota de ses
prérogatives. Ils sont tout simplement allés parce qu’ils sont à bout de souffle sur le plan socio-
financier. Par cette versatilité qui s’apparente à un manque de conviction, l’homme politique
malien se discrédite aux yeux de l’opinion et fragilise chaque jour l’action politique. C’est pourquoi
le citoyen lambda définit la politique comme étant le métier des hommes sans foi, ni loi et qui ne
sont mus que par leurs intérêts sordides. De ce fait, la politique semble avoir sa propre morale au
Mali ?
Youssouf Sissoko

L’URD, LES FARE, LE CNID, LE MPR, LA SADI, LE MODEC, LE FAD, DISENT NON A BOUBOU
Sans ces forces politiques, point de réformes institutionnelles !

Le Président de la République avait pourtant dit Urbi et Orbi qu’il souhaitait un gouvernement
de large ouverture, plus inclusif pour non seulement faire face à la crise multidimensionnelle,
mais aussi et surtout faire aboutir les réformes qui lui tiennent à cœur. Finalement, c’est un
gouvernement non consensuel et sans certaines grandes formations politiques, et pas les
moindres, qui voit le jour. Le Président de la République a-t-il tiré encore à côté ? Pourrait-on
espérer juguler les différentes crises sans un minimum de compromis entre les acteurs
sociopolitiques ?

Nombreux sont aujourd’hui les observateurs qui se disent déçus de la tournure que les
négociations politiques entre le nouveau Premier ministre et l’ensemble de la classe politique et
de la société civile ont prises. Les Maliens s’attendaient à un large consensus pour sortir de
l’ornière, parce que la crise est d’abord et avant tout politique. Donc, sans compromis politique,
point de réformes. A qui la faute de l’échec des négociations surtout quand on sait qu’IBK s’est
beaucoup ramolli et auraient accepté beaucoup de points de revendications avant la signature de
l’Accord dit politique, selon les partisans. Faux, rétorquent ses opposants qui pensent que c’est
parce qu’il est sous les feux des critiques de la Communauté internationale qui dit ne pas
comprendre pourquoi l’accord pour la paix et la réconciliation piétine toujours.
Les partis comme l’URD de Soumaila Cissé, les FARE An Ka Wuli de Modibo Sidibé, le CNID Faso
Yiriwa Ton de Me Mountaga Tall, le MPR de Choguel Maiga, la SADI du Dr Oumar Mariko, le
MODEC de Konimba Sidibé, le FAD de Nouhoum Sarr, ont décliné l’offre parce qu’elle ne semble
pas donner toutes les garanties pour un travail gouvernemental sans pression ni interférence
extérieure. Ces partis disent n’avoir aucune marge de manœuvres leur permettant de jouer
pleinement leur rôle d’où le refus de signer un accord politique taillé à la mesure du prince du
jour. Pour eux, un texte qui devrait tracer les contours d’une nouvelle gouvernance, après l’échec
de toutes les politiques jusque-là envisagées par le régime IBK devrait requérir l’assentiment de
tous les acteurs politiques.
Pourrait-on gouverner sans ces partis ou leurs leaders ?
Qu’on les aime ou pas, Modibo Sidibé et Soumaila Cissé incarnent certaines valeurs
démocratiques et sont des hommes d’Etat aujourd’hui incontournables dans l’échiquier politique
malien. Quant à Dr Oumar Mariko, Konimba Sidibé et Me Mountaga Tall ; ces trois leaders sont
des figures emblématiques de la lutte pour l’avènement de la démocratie au Mali. Doit-on parler
de révision de la Constitution sans ces hommes et certainement d’autres qui se sont battus sous
Moussa Traoré pour plus de justice et d’équité ? Ce serait tout simplement du blasphème
politique. Que dire de Choguel Kokalla Maiga, qui, bien que n’étant pas du Mouvement
démocratique, a été de tous les combats pour un Mali prospère. S’agissant du Président du FAD,
Nouhoum Sarr, il est l’incarnation de cette jeunesse qui sait dire non. Ce jeune loup aux dents
longues est aux antipodes de cette autre jeunesse prête à s’inviter autour de n’importe quel plat.
M. Sarr pourrait apporter son expertise, il a son mot à dire dans la gestion de la res publica parce
qu’il est bien assis intellectuellement.
En somme, l’éléphant annoncé est arrivé avec un pied cassé, le gouvernement de Boubou est loin
de satisfaire les nombreuses attentes des maliens, surtout qu’il est formé sans ces grandes
formations politiques.
Youssouf Sissoko

MAMADOU SINSY COULIBALY CONTRE NOUHOUM TAPILY


La médiation du RECOTRADE sème la confusion

Une délégation du réseau des communicateurs traditionnels du Mali, conduite par Moctar Koné
et Amadou Dagamaissa, s’est rendue au siège de la Cour Suprême pour rencontrer Nouhoum
Tapily et du Conseil National du Patronat du Mali pour voir Mamadou Sinsi Coulibaly, afin que
les deux hommes enterrent la hache de guerre. Depuis ces deux rencontres, chacun y va de son
petit de commentaire. Pour rappel, ces deux hommes défraient la chronique depuis plus d’un
mois, depuis que le Président du Patronat a accusé celui de la Cour Suprême d’être corrompu. A
qui profite cette confusion ? Mamadou Sinsi va-t-il renoncer à son combat contre la corruption ?

Les images qui ont fait le tour de la toile sont celles de l’accolade entre Mamadou Sinsi Coulibaly
et les médiateurs du RECOTRADE, venus offrir leur médiation dans le différend qui oppose
Nouhoum Tapily à Mamadou Sinsi Coulibaly. Ces images de propagande diffusées à dessein par
l’ORTM et relayées sur les réseaux sociaux tendent à créer la confusion au sein de nombreux
mouvements et associations de lutte contre la corruption. Faut-il voir en cette démarche une
tentative de faire taire Mamadou Sinsi Coulibaly ? Selon nos informations, la démarche du
RECOTRADE est seulement pédagogique. Elle procède du respect de nos traditions qui voudraient
bien que quand un cadet tient des propos outrageants à l’encontre de son aîné, la tradition
voudrait bien que le cadet présente ses excuses à son aîné. Mais de là, à imaginer que le Président
du patronat a renoncé à son combat relève de l’intox. Rapproché par nos soins, un très proche de
M. Coulibaly, qui a requis l’anonymat, a laissé entendre que ce combat contre la corruption ne
saurait se résumer au différend qui oppose Tapily à Coulibaly, elle va au dela de leurs personnes
et de rassurer que ni les accusations contre Tapily, ni la liste des 200 personnes, encore moins les
intimidations ne feront reculer M. Coulibaly et les nombreux mouvements de lutte contre la
corruption.
Le combat contre la corruption, bien que cette nouvelle forme soit l’apanage de M. Coulibaly, sa
vulgarisation et son appropriation par le peuple est un devoir citoyen.
En somme, la démarche du RECOTRADE est certes noble, mais elle n’entame en rien la
détermination de Mamadou Sinsi Coulibaly ainsi que des hommes et des femmes prêts à mener
ce combat.
Youssouf Sissoko

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