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L’arnaque à la clé USB, la tactique redoutable des hackers pour infecter votre ordinateur

Des clés USB contenant des virus informatiques auraient été déposées dans des boîtes aux lettres du nord de
la France, alerte la gendarmerie. Ces objets contiendraient des programmes malveillants capables d’accéder
à des données personnelles. C’est « l’arnaque à la clé USB », qui joue à la fois sur votre curiosité et votre
bienveillance.
Si vous trouvez une clé USB dans votre boîte aux lettres, ne la branchez surtout pas sur votre ordinateur. Cet
appel à la prudence a été lancé mercredi par les gendarmes du département du Nord, sur Facebook.
Une fois branchée sur un ordinateur, la clé « va installer un virus permettant l’accès à distance à toutes vos
informations confidentielles », indiquent les militaires.
Cette « arnaque à la clé USB », écrivent les gendarmes du Nord, « serait de retour ». Ils avaient déjà lancé
un appel à la vigilance similaire en 2017. Et en 2016, des clés USB infectées programmes malveillants
avaient été déposées dans plusieurs boîtes aux lettres d’une banlieue de Melbourne, en Australie.

L’Autorité de sûreté nucléaire appelle la filière française à « se ressaisir »


L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) tire la sonnette d’alarme. Le gendarme français de la filière, déplore
les fraudes et la perte de savoir-faire. Incompatible avec la modernisation et les démantèlements de
centrales à venir.
Quand l’autorité de la sûreté nucléaire parle, on l’écoute. Quand elle décide, on lui obéit. L’ASN est ce
gendarme inflexible de l’industrie de l’atome, qui n’hésite pas à engager le bras de fer avec les géants EDF
ou Orano (ex Areva). Quitte à imposer l’arrêt de 21 des 58 réacteurs en même temps, comme elle l’a fait en
2016.
Hier, Bernard Doroszczuk, président de l’ASN, a mis en garde, à l’Assemblée nationale, contre un
affaissement généralisé de la filière. Il ne se manifeste pas seulement dans le chantier de l’EPR de
Flamanville. Mais aussi dans la détection des anomalies techniques (parfois dissimulées), dans la qualité des
contrôles (parfois réalisés par des personnes non autorisées, ou dont les résultats sont faussés), de la
maintenance, etc.
Des « bugs » qui, depuis cette année, peuvent d’ailleurs être transmis directement à l’ASN par les lanceurs
d’alerte sur internet. Lesquels ne s’en privent pas : 22 signalements ont été ainsi transmis, révélant des
fraudes transmises aux procureurs dans les départements concernés.
Le bilan de l’année 2018, dressé dans le rapport annuel de l’ASN, est pourtant « globalement positif »
puisqu’« on n’a constaté aucun incident de niveau 2 ou supérieur », précise Bernard Doroszczuk. Pas
d’incident grave, donc.
De plus, EDF a bien tiré les enseignements sur le scandale des défaillances dissimulées des pièces produites
par l’ex-Areva au Creusot (Saône-et-Loire) pour l’EPR de Flamanville. « Désormais, EDF procède à des
contrôles inopinés » sur le travail de ses sous-traitants, comme cela aurait toujours dû être le cas.
Pour autant, Bernard Doroszczuk le martèle, « la filière nucléaire française doit se ressaisir ».
Il est loin le temps où cette industrie d’élite enchaînait les constructions de centrales comme ce fut dans les
années 1970-1980 et comme le fait la Chine aujourd’hui. « Cela fait 20 ans que la France n’avait plus
construit de centrale. Les savoir-faire, le tissu industriel se sont affaiblis. »
Les déboires de l’EPR en témoignent : « ce ne sont pas des problèmes de conception, mais de réalisation ».
Comme cette affaire, révélée en avril, de soudures imparfaites sur le circuit secondaire qui transmet la
vapeur produite autour du réacteur jusqu’aux turbines produisant l’électricité. L’ASN décidera en juin. Elle
pourrait ajouter encore aux retards et surcoûts considérables déjà accumulés. « EDF avait connaissance du
problème en 2015 mais n’en averti l’ASN qu’en 2017… »

Game of Thrones. 11 millions d’Américains n’iront pas au travail au lendemain de l’ultime épisode
L’épisode final de l’ultime saison de Game of Thrones sera diffusé dimanche soir aux États-Unis. En
conséquence, 11 millions d’Américains ont d’ores et déjà prévu de ne pas travailler le lundi 20 mai, selon
le cabinet Workfroce Institute.
Cette fois, c’est bien la dernière. Passé le dimanche 19 mai, il n’y aura plus d’épisodes de la série culte
Game of Thrones. La huitième et dernière saison, qui rassemble chaque semaine des millions de
téléspectateurs, s’achève et c’est un événement immanquable pour les fans.
D’après une étude du cabinet Workforce Institute, 27 millions d’Américains se préparent à une sévère
gueule de bois post-visionnage, impactant leur productivité ! Parmi eux, 11 millions prévoient même de ne
pas se rendre à leur poste de travail lundi 20, afin de « faire la fête ou de faire face aux conclusions » de cet
ultime épisode.
En France, la série est diffusée en direct aux alentours de 3 h du matin. Autant dire que pour les courageux
qui seront au rendez-vous, le réveil risque d’être bien difficile.
Les employés de nuit sont dans une situation similaire : 5,8 millions d’entre eux ont annoncé leur intention
de poser un jour de congé ou de se porter pâle pour ne rien rater de l’épisode événement. Autre solution
prisée par 3,4 millions d’Américains : se mettre au télétravail pour la journée.
L’étude du Workforce Institute souligne cependant que Game of Thrones serait bénéfique à l’environnement
de travail des Américains. Grâce à la série culte, les employés auraient plus de facilités à tisser des liens
avec leurs collègues, et même avec leur hiérarchie.

737 Max : des pilotes ont alerté Boeing avant le crash d’Ethiopian Airlines
À la suite du crash de Lion Air, des pilotes avaient alerté Boeing et demandé à ce que des mesures soient
prises.
Ces nouvelles révélations pourraient bien mettre à mal une nouvelle fois Boeing. Selon plusieurs médias
américains, des pilotes de la compagnie American Airlines auraient expressément demandé à la direction de
Boeing de prendre les mesures nécessaires concernant les 737 Max, à la suite du crash de Lion Air.
Le New York Times et CBS News se sont procuré l'enregistrement d'une rencontre entre des pilotes
d'American Airlines et l'un des vice-présidents de Boeing, Mike Sinnett, le 27 novembre 2018, soit un peu
mois d'un mois après le crash de la compagnie indonésienne, qui a fait 189 victimes. Dans un extrait, Mike
Sinnett reconnaît que Boeing est en train de vérifier la conception du 737 Max, et particulièrement le
système anti-décrochage de l'appareil (MCAS).
Face à la demande des pilotes, de prendre rapidement des dispositions comme la suspension de vols, le haut
responsable de Boeing aurait émis quelques réticences. "Personne n'a conclu pour le moment que la seule
cause de ceci (l'accident) était cette fonction (anti-décrochage, MCAS) de l'appareil", se serait-il justifié,
comme le relaie le New York Times dans sa retranscription. Mike Sinnett aurait néanmoins fait savoir que la
sécurité restait sa principale préoccupation. "La pire chose qui puisse arriver est une tragédie comme celle-ci
(Lion Air) et pire encore, qu'un autre (accident) ne se produise."

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