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SOMMAIRE

REMERCIEMENT
INTRODUCTION
CHAPITRE I. HISTORIQUE ET PRESENTATION DE L’ONRTV
I.A PRESENTQTION DE LQ TEL TCHAD
I.B ORGANIGRAMME DE L’ONRTV
CHAPITRE II TRAVAILLE EFFECTUER AUX DIFFERENTS SERVICES
II.A. LE SERVICE DE REPORTAGE
II.B. LE SERVICE DE MONTAGE
II.C. LE SERVICE DE PRODUCTION
CHAPITRE III.DIFFICULTÉS RENCONTRÉS
III.A. DIFFICULTES RENCONTREES DANS LES DIFFERENTS SERVICES
III.B SUGGESTION
CONCLUSION
Remerciement
Je remercie tous les responsables des différents services de Direction Générale de la
Radiodiffusion et Télévision (DGRTV) et les responsables de l’institut supérieur des
sciences et techniques d’abéché(INSTA), qui ont contribué à ma formation en
multimédia audiovisuel ainsi que tous mes enseignants qui se sont données pour me
transmettre leurs connaissances, je tiens à remercier tous ceux, qui m’ont soutenu
moralement et financement plus précieusement mon papa. A tous ceux dont leurs
soutiens moraux et matériels m’ont bien servi, je leurs en serai très reconnaissants,
sans toutefois oublier mon père qui m’a toujours donné de conseils, MASBEYE
Renaud mon coordinateur de formation de L’INSTA et de la DGRTV aux CHEFS DE
SERVICE de l’Office National, a tous les réalisateurs et producteurs de la RADIO et LA
TELEVISION DU TCHAD. Sans oublier tous les responsables qui m’ont accueilli dans
leur service a fin de commence mon stage auprès d’eux.
INTRODUCTION
Le stage est une période d’exercice détermine qui permet à un étudiant et aux
autres corps professionnels de ce perfectionner ou de lier la théorie apprise au cours
d’une formation à la pratique dans une entreprise ou une institution donnée. Dans
notre cas il s’agit d’un stage académique. Nous avons le plaisir d’être reçus et
encadré à la(DGRTV) Direction Générale de Radiodiffusion et Télévision du Tchad
pour une durée de quarante-cinq (45) jour.
Le stage intervient généralement à la fin de la deuxième année de formation et se
fait à la Direction Générale de Radiodiffusion et Télévision du Tchad d. LE STAGE
non seulement à l’étudiant de mettre en pratique ses connaissances apprises
pendant deux (2) ans, mais lui permet d’acquérir davantage la connaissance et
surtout de découvrir le milieu professionnel avec ce qui se passe sur le terrain. Dans
cette optique nous étudiant de la formation INSTA ET DGRTV de deux filières
différents notamment production et réalisation qui compte 17 étudiants et
multimédia audiovisuel qui compte 12 étudiants nous étions en stage à la DGRTV du
11 janvier au 11 février 2019.
CHAPITRE I : HISTORIQUE DE LA TELE TCHAD
La Télé Tchad est fondée le 10 décembre 1987 dans les nouveaux-locaux
administratifs de la TIT puis transférée quelque mois plus tard dans ceux de la voirie
sis avenue Charles de De Gaulle Télé Tchad est née à la faveur des sommets des
chefs d’États de l’ABN, de la CBLT, du CILSS, de l’UDEAC, dans des conditions peu
conventionnelles parce qu’improvisée, le catalyseur était KALIL D’ABZAC, alors
Directeur General de la TIT (TELECOMMUNICATION INTERNATIONALE DU TCHAD).
Une semaine avant le premier jour d’émission les antennes des diffusions ont été
montées sur un pylône existant du centre TIT de Goudji avec un émetteur de 100 w
par M D.
DOUBAYE KLEOUTOUIN technicien du centre émetteur radio de Grèdia.
Les caméscopes et les magnétoscopes utilisés au démarrage sont de type VHS donc
grand public et appartenaient à la direction de la presse filmée dont une partie de
personnel a été mise à la disposition de la télévision en plus des quelques
journalistes de la Radio Nationale Tchadienne (RNT) dont MALLA WOULOU
YAKEMA, CELESTIN TOPONA ET AL- DOM NADJI TITO.
Parmi les agents de la direction de la presse, un technicien AHMET ALI se chargeait
de l’entretien du matériel de production, deux caméramans NGARSETI DJI ADNGAR
ET BOURMA ALI du tournage avec des caméscopes et deux monteurs NEHOUL
NAIBEME ET ABDEL KERIM DJAMOUS du montage de manière de tout à fait
manuelle. Le centre de production se trouve à 3 km de centre de diffusion ou étaient
installée deux magnétoscopes en série pour la diffusion. Les casettes étaient
transportées en voiture pour le centre d’émission. Les système k’ étaient utilisés
pour la diffusion. Ce qui posait un problème de réception aux téléspectateurs qui
avaient de téléviseur à la norme PAL BG de la télévision du pays frontalier le
Cameroun. Ils ne pouvaient recevoir correctement le son et l’image de la télé du
décalage de porteuse.
La solution envisage dans un premier temps a été de diffuser le son télévisé sur une
fréquence FM de la radio en attendant de changer le système au niveau de
l’émetteur en secam BG en vue de permettre au public de recevoir sans difficulté les
émissions de la télé Tchad.
La Télévision dépendant directement de la Présidence de la R épublique son premier
coordonnateur était le directeur de presse à la présidence M. KAMIS TOGOI. Lui a
succédé M. MAHAMAT HISSEINE, EDOUARD SAILLY, MOUSTAPHA ALI ALIFEYE, sous
MAHAMAT HISSEINE, Télé Tchad a techniquement évolué passant du système VHS
en UMA tic avec des magnétoscopes VO 5850 et 5800 et des caméras professionnels
DXC 3000P améliorant ainsi que la qualité de montage et de diffusion, grâce à l’aide
apportées par la République Fédérale d’Allemagne.
Le Gouvernement tchadien attribue un nouveau bâtiment réfectionné pour la
création du centre de production a cote de la grande poste .la télé Tchad s’équipe
pour la première fois d’un studio avec de matériel broadcaste comprenant une régie
et son plateau, installé par TDF grâce à la convention 283/CD/89/VI/TECHN entre le
gouvernement tchadien et français. Cette convention a permis également une
liaison par faisceau hertzien du centre de production à celui de diffusion. En janvier
1990, elle a mis un terme au fonctionnement artisanal de Télé Tchad. Dans la même
année l’institution est rattachée au Ministère de l’information et un premier
Directeur est nommée en la personne M. IDRISS AMANE, qui a été remplacé en 1992
par M. MOUSSA DOUMGOR qui remplit toujours ses fonctions en 1997. Il obtient
avec la coopération française une autre convention la 91/CD/92 pour le
renforcement de la télévision réalisée de 1994 à 1995.
Télé Tchad a vu le rayon de couverture de ses émissions passer de 15km à 80km par
la mise en place d’un pylône autoporteur de 60m et d’un émetteur de 1kw.Les
moyens de production ont été également renforces avec un car vidéo pour la
réalisation des émissions publiques. Le 26 septembre 1996, l’arrête ministériel N
007/MC/DG//96 crée la cellule de télévision rurale. Actuellement Télé Tchad est
reliée par faisceau à la présidence au stade et au palais du 15 janvier. Ses activités
sont citées en exemple à l’étranger avec à son actif deux pris de renommée
internationale.
I.A PRESENTATION DE LA TELE TCHAD
Media de service public crée en décembre 1987 dans des conditions exceptionnelles,
la Télé Tchad est l’une des deux directions –l’autres étant la direction de la radio
Tchad-composant l’office National de Radio diffusion et télévision du
Tchad(ONRTV).la télévision nationale comprend cinq (5) sous directions à savoir.
1) La sous-direction des actualités
2) La sous-direction des programmes
3) La sous-direction technique
4) La sous-direction de l’antenne
5) La sous-direction de production
A noter que les deux dernières sont créé en Aout 2011 et ce pour relever l’une, le défi
de qualité par le contrôle, en amont, des différentes émissions à diffuser et l’autre,
pour relever celui de production. La télévision ayant pris une autre dimension, avec
la mise sur Satellite de ses programmes à partir de décembre 2008, une vingtaine de
services relevant de différents sous-direction ont été également pour rendre,
performante la télévision nationale.
Face à la concurrence t’élevions étrangères qui malheureusement donnent tout à
consommer parce que facilement accessibles, la Télé Tchad a opté pour la
production locale, les programmes étrangers étant diffusés accessoirement l’objectif
de cette politique sont bien évidemment la valorisation de nos cultures mais aussi
faire de la télé un creuset de l’unité nationale. Dans cette même veine et dans un
souci de porter plus loin la voix et l’image du Tchad, les plus hautes autorités n’ont
pas lésiné sur le moyen pour doter la télé des matériels des dernières générations et
la hisser ainsi au niveau des autres télévisions .outre l’acquisition d’une vingtaine de
cameras HD, la télé dispose de trois (3) cars pour les retransmissions en direct ,deux
valises satellitaire , un studio moderne et une dizaines des bancs de montage , tous
numériques .Elle a également un parc automobiles assez garni qui lui permet
d’accomplir sans difficultés majeurs sa missions :celle d’informer et porter les
problèmes de la société aux décideurs, celle de rapporter les gouvernants de
gouvernés ,celle de contribuer au pluralisme politique , à la construction de la paix
et au développement de ce fait la télé est devenue incontournable d’où ses multiples
sollicitudes .
Dans un monde en perpétuelle mutation où la télé est devenue un enjeu le
gouvernement a également intime un projet pour préparer le passage au tout
numérique à partir de 2015 .entre temps les jeunes envoyés en formation seront de
retour et l’immeuble de nouveaux étage devant l’abrite la DGRTV ,sera livré .cette
migration vers la TN sera sans doute une révolution .Le siège ,de doutes celles qu’a
connues la télé Tchad ,celle-ci semble s’opérer avec plus ou moins de preparation.il
reste que certains agents aient encore besoin d’être recycles c’est le défi à relever.
ORGANIGRAMME DE LA TELE TCHAD

DIRECTION
GENERALE DE LA SECRETARIAT
RADIO ET
TELEVISION

DIRECTION SECRETARIAT
GENERALE DE LA
TELEVISION

SOUS DIRECTION SOUS DIRECTION DES SOUS DIRECTION


DE PRODUCTIO N ACTUALITES TECHNIQUE

SERVICE DE
REORTAGE SERVICE DE SERVICE
SERVICE DES INFORMATIAUE
CONTROLE ET
ACTUALITES
QUALITE
FRANCAISES
SERVICE DE
PRODUCTION SERVICE DE
PROGRAMME SERVICE DES SERVICE REGIE ET
ACTUALITES STUDIO
ARABES
SERVICE
DE MONTAGE SERVICE DES SERVICE MAINTENA
ARCHIVES NCE

SERVICE SERVICE SERVICE DIFFUSION


INFORMATIQUE ANTENNE ET TRANSMISSION
Chapitre II : TRAVAIL EFFECTUE AUX DIFFERENTS SERVICES
Durant mon séjour à la Télé Tchad, j’ai eu à me familiariser avec les agents du
service de reportage, de la rédaction et ceux de la Production.
Le stage m’a permis de connaitre la fonctionnalité de la camera et ces
accessoires. Le service de reportage est un travail journalistique. Dans ce service
de reportage y a une organisation et chaque agent de ce service doit s’apprêter
si son nom est inscrit sur les tableaux de programmations et prépare ses
matériels de reportage puis ils partent en reportage avec deux (2) journalistes
de la rédaction française et arabe.
II.A Travaux effectués
J’ai assisté à un reportage initié par la rédaction de la télévision, portant sur les
conséquences de pratique de beauté par les femmes comme les poses des faux
cils et faux ongles avec mon encadreur au quartier Moursal. Lors de ce tournage,
nous nous sommes rendu dans un cabinet médical, les journalistes ont posé des
questions à un dermatologue sur les conséquences des poses des faux cils et aux
faux ongles et j’ai vu comment mon encadreur filmait et opérait des différentes
valeurs des plans.
J’ai effectué un tournage dans le cadre d’une émission de AMSAL WATAKHALID
puis le flash de 14h à 16h et le journal en arabe de 19h à 20h en français.
J’ai assisté à un reportage concernant la fabrication de l’huile d’endouriat et
cela m’a permis de voir comment l’encadreur filme et comment le journaliste
poser des questions. Durant ce temps au service de reportage, j’ai effectué une
exercice avec mes encadreurs sur les différentes parties de la camera et ses
accessoires.
II.A.1 Le service de montage
Au service de montage je me suis familiarisée avec les agents et ils m’ont bien
accueilli, je fais 10 jours dans le service de montage, pendant ces dix jours j’ai eu
à observer comment le monteur fait le montage et pendant ce temps j’ai appris
comment le monteur découpe et monte.
J’ai réussis a monté un élément concernant la vente de produit médicaux au
marché j’ai pris connaissance du logiciel de montage.
I.A.2 LA PRODUCTION TELEVISEE :
C’est la chaine qui permet la fabrication d’un film. Cette chaine comprend : la
finance, le matériel, les techniciens… La production se subdivise en trois (3) étapes !
La reproduction
La production
La post-production
LA PREPRODUCTION
C’est la phase de recherche de :
L’argent
L’équipe technique
Repérage
Casting…
Elle permet de mettre toutes les démarches administratives et on entre au tournage
avec les séances de répétitions pour un film, documentaire ou long métrage.
La production (le tournage)
C’est une phase de mise en œuvre du film.
La postproduction
C’est le travail après le tournage c’est-à-dire, le montage, le mixage, l’étalonnage,
copie, le master, cassette près à être diffuser(PAD)
La diffusion
Première diffusion ou lancement (avant-première) dans les télés maison de diffusion
avant la distribution.
Le producteur de télévision
Le producteur de télévision est la personne qui coordonne et contrôle tous les
aspects de la production d’une émission télévisée, d’un documentaire, d’un téléfilm,
d’un magazine. Cela va du développement de l’idée au choix de l’auteur, animateur,
acteurs… Le producteur gère le rapport avec le diffuseur (chaine de télévision)
négocie avec eux le budget et tous les aspects de la production dont il est le garant.
Argent
Les hommes (techniciens, artistes…)
Le matériel
Les relations publiques et humaines (représenter l’émission,
Convaincre…)
En télévision on distingue deux types de production :
Les programmes de flux
Les programmes de stock
Les programmes de flux
Ce programme est diffusable en une seule fois comme le journal télévisé, le jeu
tombola en direct…
Les programmes de stock : sont des programmes multi diffusables par exemple : le
magazine, un téléfilm, un documentaire…
Le producteur peut être le maitre d’ouvrages c’est à dire qu’il a la responsabilité
financière et/ou le maitre d’œuvre. Producteur de télévision
Le producteur de télévision est la personne qui coordonne et contrôle tous les
aspects de la production d'une émission de télévision ou d'un téléfilm. Cela va du
développement de l'idée, au choix des auteurs, acteurs/animateurs et du
réalisateur.
Le producteur gère les rapports avec le diffuseur (chaîne de télévision) négocie avec
eux les budgets et tous les aspects de la production dont il est le garant.
Le mot producteur désigne des fonctions très différentes selon les pays mais aussi
selon la catégorie de producteur (Producteur délégué ou Producteur exécutif). Un
producteur ne travaille jamais seul, sauf sur des productions modestes en termes de
budget.

En télévision on distingue deux types de productions : les programmes de flux,


diffusable une seule fois, comme un journal télévisé ou un jeu (bien que des jeux soit
parfois rediffusés comme sur JET), et les programmes de stock, multi-diffusables
dans la durée, comme un téléfilm ou un documentaire.
Le producteur de téléfilm s'apparente plus à un producteur de cinéma qu'un
producteur de jeux télévisé :
« Le producteur de l'œuvre audiovisuelle est la personne physique ou morale qui
prend l’initiative et la responsabilité de la réalisation de l’œuvre. »
Le producteur « prend personnellement ou partage solidairement l’initiative et la
responsabilité financière, technique et artistique de la réalisation de l’œuvre et en
garantit la bonne fin. »
LES PRINCIPALES TACHES D’UN PRODUCTEUR
De piloter la conception du projet
D’en étudier la faisabilité du projet en recherchant de financement auprès de
bailleurs
Le producteur peut être le maître d'ouvrage (responsabilité financière) et/ou le
maître d’œuvre (responsabilité artistique).
De concevoir le montage financier, en recherchant des financements (partenaires,
aides,) ;
De mettre en œuvre les ressources créatives, humaines, financières et techniques
nécessaires à sa fabrication ;
D’établir et de faire respecter l'agenda de la fabrication.
De le livrer à la chaîne en temps et en heure et de s'assurer de sa conformité tant
technique que juridique en respectant les règles du C.S.A. (comme la publicité
clandestine par exemple)
LE PRODUCTEUR
On peut proposer au producteur un scénario déjà fini, mais il peut aussi être à
l’initiative du scénario. Il est en tout cas présent à toutes les étapes du film :
– la pré production, c’est-à-dire ce qui vient avant le tournage : l’écriture du
scénario, la recherche de financements, le recrutement de l’équipe de tournage ou
encore le choix des acteurs (en anglais, le casting).
– la production, c’est-à-dire le tournage.
– la post-production, c’est-à-dire ce qui suit le tournage : le développement de la
pellicule, le montage et la postsynchronisation (le doublage de la voix des acteurs,
soit dans une langue différente, soit dans la même langue lorsque l’enregistrement
direct des dialogues n’est pas satisfaisant).
– la sortie du film : le choix de l’affiche et le plan de communication (publicité,
interviews, etc.).
LE DIRECTEUR DE LA PRODUCTION
Avant le tournage, c’est le directeur de la production qui fait le devis du film (le
budget), c’est-à-dire qu’il estime combien coûtera le film. Il négocie les tarifs de
location du matériel ou des décors et il engage les techniciens qui travailleront sur le
film.
Pendant le tournage, il doit faire en sorte que ce budget ne soit pas dépassé. Pour
cela il veille, avec l’assistant réalisateur, à ce que le plan de travail soit respecté. Son
rôle est assez inconfortable. Il doit en effet satisfaire le réalisateur (qui en général
veut plus de décors, de figurants, de prises, de temps, etc.) et le producteur (qui veut
moins de dépenses).
DEVELOPPEMENT DU PROJET
Néanmoins, il arrive assez souvent que des auteurs ou scénaristes soient
véritablement à l'origine des projets. Ceux-ci iront donc proposer leurs sujets ou
concepts d'émissions à des directeurs de chaînes, répartis en plusieurs pôles
d'activités : (jeux, divertissements, fictions, documentaires, journaux télévisés,
etc.…) La chaîne donnera alors son accord de diffusion et le producteur pourra alors
développer le projet avec les auteurs qui l'auront contacté, ou auprès d'une autre
équipe. À ce stade, il arrive que la chaîne accorde une convention d'écriture, qui
permettra au producteur d'assumer les premiers frais de développement. Mais ces
aides ne sont ni régulières, ni obligatoires. Un bon producteur saura jongler avec
dextérité entre les projets préfinancés, et ceux pour lesquels il prend des risques.
Pour les petites maisons de production, la tâche est plus ardue car ils ont peu accès
aux cases de diffusion qui sont attribuées pour la plupart aux mêmes sociétés de
production. Il peut aussi arriver qu'un projet soit retenu par une chaîne, mais non
poursuivi après les premières phases de développement.

LA DIRECTION DE PRODUCTION
A la tête de laquelle se trouve un directeur de production. C’est une administration
composée de :
Directeur de production
Secrétaire de production
Comptable
Régisseur
Conseiller
Assureurs
La production : un travail préalable
La culture générale
Les connaissances générales
Les connaissances spécifiques
L’approche du terrain
L’enquête permanente/ la curiosité en éveil
La culture générale
Indispensable à chacun, elle est déterminable dans une approche de production.
Cette culture s’acquiert par :
Les études,
L’expérience,
Les lectures,
Les contacts
Les échanges….
Les connaissances générales
Ce sont les connaissances constituant l’environnement du sujet. Elles appartiennent
selon le sujet au champ historique, culturel, sociologique, psychologique ou
technique.
Les connaissances spécifiques
Elles concernent directement le sujet. On les trouve dans les revues et ouvrages
spécialisés, des articles, des journaux écrit sur le sujet dans les reportages ou
émissions déjà tournée. Elles sont directement en prise avec les propos que l’on à
tenir. Ces documents apportent des connaissances approfondies sur le sujet,
permettent de connaitre les causes, modalités et connaissances. Les informations
peuvent être utilisées comme telles ou remises en cause par l’enquête, mais sont un
bon point de départ. Des personnages peuvent émerger ainsi soient par ce qu’ils
sont cités, soient par ce qu’ils sont décrits ou interviewé.
L’approche du terrain
On ne peut enquêter sans se rendre sur place, voir les lieux, voir les actions
rencontrées des personnes. Avec les personnes, les contacts personnels réels sont
essentiels. Les témoignes ont besoin du contact physique pour être convaincu dans
des nombreux cas. On ne peut donc se contenter du contact téléphonique que pour
certains témoignes savants.
La rencontre montre au témoin qu’on s’intéresse à lui, qu’il n’est pas réduit à un
objet filmique, sur place naissent des interactions avec les personnes, les
opportunités de faire d’autres rencontres, de voir même des actions improvisées. Les
lieux doivent être vus d’avance pour mesurer la réalité de leur intérêt visuel et de
l’image. Il n’a pas de recul suffisant, ni l’approche cinématographique. Outre ces
nécessités, la présence sur le terrain permet toujours de découvrir plus que l’on
s’attend à trouver. En voyant le lieu, on prend leur mesure et cela donne des idées
de conception, de mise en scène. On découvre aussi des indications visuelles. Dans
cette situation, on découvre au dernier moment le plus d’informations possible afin
de limiter une improvisation qui guide toujours vers le plus visuel et le plus
spectaculaire.
L’enquête permanente (La curiosité en éveil)
La phase d’enquête s’achève lorsqu’on est en position suffisant d’éléments pour
construire son propos. Néanmoins, le dossier n’est pas clos. Il faudra rester à
l’écoute de toute nouvelle donnée durant toutes les étapes suivantes : parmi les
aspects qui se découvrent au fur et à mesure du travail, les deux (2) principaux sont
les évènements nouveaux et les aspects cachés.
Les évènements nouveaux
Ils surviennent pendant le travail, ils peuvent confirmer les orientations mais ils les
confirment la structure du film peut être à revoir.
Les aspects cachés
Ils modifient rarement la structure en profondeur, ils apportent plutôt une meilleure
compréhension et peuvent introduire des personnes ou des situations nouvelles.
La préparation matérielle
En même temps que l’on conçoit les films, on en déduit des stratégies préparatoires
qui viennent s’ajouter aux procédures habituelles de mobilisation humaine et
matérielle.
Organisation du planning
Un calendrier de tournage est dressé en fonction de disponibilité :
des personnes,des actons et lieux.
Ce calendrier assez compact pour le reportage professionnel est souvent très
simplifié en reportage télé. C’est là que se situe la différence fondamentale d’un
travail de producteur et dispose du temps pour :
-observe
-être disponible
-être présent
-refaire aux besoins
Les journées ne doivent pas être trop compact afin d’avoir le temps de bien faire le
travail. Une interview par exemple, prend du temps au moins deux (2) heures entre
l’installation, la mise en confiance du témoin, l’interview proprement dite et le
démontage.
La constitution de l’équipe (voir annexe)
Le choix de l’équipe est crucial. Le poste de cadreur et de preneur de son est de très
haute responsabilité, car on n’a pas droit à l’erreur. L’action a filmé, la manière dont
un propos est tenu par un témoin ne se reproduit qu’une fois et il faut donc ne pas le
manqué ; pour cela, il faut tout vérifier et mettre tout au point tant pour la mise en
œuvre de matériel que pour la pratique du travail en équipe. L’équipe doit
également très bien s’entendre sinon la qualité du film s’en ressentira. Le travail en
commun dans le temps (durée) requiert aussi un souci d’aboutir par chacun des
membres de l’équipe.
La préparation du tournage : budget, réservation, rendez-vous et location
Le travail consiste à tout mettre en œuvre pour qu’un obstacle extérieur au
tournage ne perturbe le travail. C’est un travail long qui demande souvent à
beaucoup bouger. Il faut tout confirmer et se faire confirmer.
– matériel technique - personnel technique
- moyen roulant
Les rendez-vous sont pris en avance En premier lieu, il y a le développement d’un
script conçu par un scénariste généralement, via un projet réservé à la production du
film.
Ensuite, on trouve la reproduction, la préparation du tournage se met en place, avec
la constitution d'un dossier de production. Les modalités du tournage sont prévues,
et agencée de manière stricte. Les divers lieux où le film sera tourné sont
sélectionnés par le réalisateur en collaboration avec l'équipe technique et la
production
Puis la production : les éléments bruts pour le tournage sont rassemblés, et le
réalisateur peut ainsi tourner son film, sous la direction d’un producteur aux côtés
de techniciens et d'artistes variés et nombreux, tels que les acteurs, le chef
opérateur.
Le travail effectué dans le service :
J’ai assisté au direct avec l’équipe de la production concernant le grand meeting de
soutien aux forces de défense et de sécurité au stade Idriss mahamat ouya.
J’ai assisté au direct toujours avec l’équipe à l’émission de conférence débat sur le
thème de l’égalité entre l’homme et la femme.
En fin j’ai réalisé tourné un film documentaire de 6 minutes, un documentaire sur
l’éducation des enfants et les vidéos clubs.
Le service de production
Le service est placé sous la responsabilité d’un chef de service et d’un adjoint il a
pour rôle :
-la conception de la réalisation de production.
-l’étude et analyse des projets de productions interne et externes soumis à
DGRTV
-les suivis des productions.
-l’études et le suivi des coproductions nationales et internationales.
-la préparation des contrats de production, exploitation ou autres.
Les productions à la télévision portent sur les retransmissions des événements en
direct, les tournages des émissions en ville, au plateau du studio la Renaissance de
la télévision ou au plateau du studio de Da balaye à la Radio Nationale Tchadienne
(RNT).
Les matériels de production à la télévision sont composés de :
Cars de reportage et de production
Cameras et leurs accessoires
Lampes d’éclairages et des micros (uni et multidirectionnel)
LES CARS DE PRODUCTIONS : (voir annexe)
Aujourd’hui la DGRTV dispose de 3cars de reportage et des productions qui sont : Le
BLR (Boucle Locale Radio) qui a une portée limitée aux alentours de N’Djamena
(15Km).
SNG (Satellite News Catering) à une portée satellitaire
Le car régie ou l’OBVAN est souvent pré-aménagé dans un camion équipé
spécifiquement le car régie.
II.B Les difficulté rencontrées dans les différents services
Les difficultés que j’avais rencontrées dans les différents services sont les
suivantes :
Manque des machines
Manque des serveurs
Manque des disques durs pour l’enregistrement
Manque des monteurs
Manque des chaises bureautiques
Manque des salles spéciales pour le montage.
Manque des véhicules pour le tournage.
Manque des câbles
Manque des lampes.
Manque des cartes
Manque des casettes
Manque de restauration pour les personnels de ces services.
Manque des cameras
Manque de trépied.
Manque des micros
III.C Suggestion
Il faut que la Direction Générale met des matériels de montage à la disposition
de ces services, et forme des personnes dynamiques dans le service de montage
De construire une salle spéciale pour le montage.
Conclusion
Nous avons effectué un stage académique au sein d’une grande entreprise qui est La
Direction Générale de de Radiodiffusion et Télévision du Tchad (DGRTV). Durant
45jours, nous avons pu mettre en pratique les théories acquises au cours de la
formation. Les difficultés, la connaissance de matériels de travail, l’esprit relationnel
que professionnel sont une expérience préparatoire de notre insertion dans la vie
professionnelle. Après notre intégration dans des équipes de productions, nous
avons eu l’occasion de réaliser de reportages et documentaires. C’est ainsi que nous
avons eu le privilège de se familiariser avec les équipes de productions et aussi de
celles des autres services. C’est une fierté d’exprimer notre satisfaction d’avoir
travaillé dans un environnement agréable.

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