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OSCILLATEUR MULTIPLE
CARACTERISTIQUES MODALES EN VIBRATION LIBRE
1- INTRODUCTION
- la force élastique f si = K ii .x i (t )
&& (t ) + C.X
M .X & ( t ) + K . X( t ) = P ( t ) (4.1.1)
• MATRICE DE MASSE
La manière la plus simple de représenter les caractéristiques massiques d'une structure
consiste à reporter les masses des segments de barres sur les noeuds, leur répartition étant
déterminée par les règles de la statique.
m 1
m2
m3 0
M= O
mi
O
0 m n
Le nombre de termes diagonaux de cette matrice est égal au nombre de ddl de la structure.
En général les ddl de rotation sont indiqués avec une masse nulle.
A I M
M
• MATRICE D'AMORTISSEMENT
Il est en général très difficile de déterminer la matrice d'amortissement C. C'est pourquoi on
préfère exprimer l'amortissement sous la forme d'un pourcentage d'amortissement critique
C
ξ= (voir partie Chapitre II).
2.m.ω
Dans le cas de structure réelle, l'amortissement étant toujours faible (ξ 〈 10 0 0 ) , on négligera
en général celui-ci pour la résolution des caractéristiques modales (Période et valeurs
propres)
ωd = ω 1 − ξ 2 si ξ = 10 0 0 ω d = 0.995.ω
Afin de traiter les équations du mouvement de la façon la plus générale possible, nous
conserverons l'amortissement dans les expressions de la vibration forcée.
Barre en traction-compression :
Selon les axes locaux de la barre :
ES 1 − 1
K= .
F j, q
j
L − 1 1
j
L
Y
q i
i
q=
F j, q
j
q j
X
i u
i
,Fxi
c 2 θ cθ.sθ − c 2 θ − cθ.sθ
ES s 2 θ − cθ.sθ − s 2 θ
KG =
e
L SYM c2θ cθ.sθ
s 2 θ
c 2 θ = cos 2 θ
avec s 2 θ = sin 2 θ
cθ.sθ = cos θ. sin θ
Poutre en flexion :
Selon les axes locaux de la barre :
La plupart des éléments finis de poutre sont rectilignes, géométriquement définis par
2 points I et J situés sur l’axe neutre, un 3eme point K est nécessaire pour définir un
des deux plans principaux d’inertie ( ou un angle par rapport à un plan défini par
défaut dans certains cas ).
z,w
θZ x,u
y,v θ y J θx
K
I
La matrice raideur de ces éléments est calculée dans un système d’axes locaux
constitué de l’axe neutre IJ et de deux axes orthogonaux construits à partir de cet
12 6L − 12 6L v i
EI z 4L2 − 6L 2L2 θ i
KF =
L3 Sym 12 − 6L v j
4L2 θ j
өj
uj
vi J
Y ui
өi I
X
X j − Xi
a11 = cos( x, X) =
L
Yj − Yi
a12 = cos( y , Y ) =
L
a 22 = a11
a 21 = a12
L = ( X j − X i ) 2 + ( Yj − Yi ) 2
yj
xi yi θzi xj yj θzj
12EI z 6EI 12EI 6EI
L3 0 − 0 өj xj
L2 L3 L2
ES ES J
0 0 0 − 0
L L
6EI 4EI 6EI 2EI
0 − 0
= L
2
L L2 L
6EI
K iG
12EI 6EI 12EI
− 3 0 − 2 0 − 2
L L L3 L
ES ES
0 − 0 0 0 yi
L L
6EI 2EI 6EI 4EI Y
0 − 0 өi xi
L2 L L2 L I
1 2 3
Les deux barres sont de même caractéristiques et le problème possède 2 ddl actifs en
U2 et U3.
ES 1 − 1 U1
K1 = .
L − 1 1 U2
ES 1 − 1 U2
K1 = .
L − 1 1 U3
ES 2 − 1
On peut réduire la matrice aux seules expressions de U2 et U3 : K =
L − 1 1
1 K1 2
K2 B
3
A
La poutre 1 a son axe local x dirigé vers X global , le changement de base n’est donc
pas nécessaire car Kglobal = K local
Pour la poutre 2 , l’axe local x est dirigé vers Y global , l’angle θ est donc de 90 °.
Le changement de base donne : KG=AT.K.A
12EI 6EI 12EI 6EI
L3 0 − 0
L2 L3 L2
ES ES
0 0 0 − 0
L L
6EI 4EI 6EI 2EI
0 − 0
K G2 = L
2
L L2 L
12EI 6EI 12EI 6EI
− 3 0 − 2 − 2
L L L3 L
0 −
ES
0 0
ES
0
L L
6EI 2EI 6EI 4EI
0 − 0
L2 L L2 L
La poutre 1 relie les ddl u1,v1, θ 1 qui sont nuls car le noeud est encastré
et les ddl u2,v2, θ 2 qui sont inconnus. La matrice peut être réduite à 3*3
La poutre 2 relie les ddl u2,v2, θ 2 qui sont inconnus et les ddl u3,v3, θ 3 qui sont
nuls car le noeud est encastré.
ES 12EI 6EI u 2
A + 0
B3 B2
12EI ES − 6EI v 2
K= 0 +
A3 B A2
6EI − 6EI 4EI 4EI θ 2
+
B2 A2 A B
Pour chaque ddl, il y a donc une fonction accélération et déplacement dans le temps.
L'étude des vibrations libres d'une structure se fait, en général à partir de l'équation du
&& + K .X = 0
mouvement non amorti. M .X
donc (K − ω 2
)
.M .φ = 0 (4.3.1)
( )
La résolution de ce système K − ω 2 .M .φ = 0 s’effectue en deux temps :
1 1 −1 0
M = 1.5
K = 600. − 1 3 − 2
2 0 − 2 5
1 − B −1 0
et :
K − ω .M = − 1 3 − 1.5B
2
− 2 avec B = ω 2
0 −2 5 − 2B
Les fréquences de la structure sont donc données par l’équation du 3eme degré suivante
obtenue en égalant à zéro le déterminant de la matrice ci dessus :
Donc les solutions sont B1 = 0.351 , B 2 = 1.61 et B 3 = 3,54 . On en déduit les carrés des
( )
en appliquant la relation K − ω i2 M φ = 0 , il reste à résoudre ce système de n équations à n
k 11 k 12 m 0 φ
Pour le mode 1 : − ω 12 . 1 φ 1 = 0 avec φ 1 = 11
k 21 k 22 0 m2 φ 12
Le vecteur φ 1 correspond au premier vecteur propre de la structure. Ce vecteur est composé
( )
k 21 .φ 11 − ω 12 .m 1 + k 12 .φ 12 = 0
( )
L’utilisation de cette formule k 11 − ω 12 .m 1 φ 11 + k 12 .φ 12 = 0
k 11 − ω 12 .m 1
Donne φ 12 =
k 12
k 11 k 12 m 0 φ
− ω 22 . 1 φ 2 = 0 avec φ 2 = 21
k m 2
21 k 22 0 φ 22
Ainsi si on prend φ 21 = 1
( )
L’utilisation de cette formule k 11 − ω 22 .m 1 φ 21 + k 12 .φ 22 = 0
k 11 − ω 22 .m 1
Donne φ 22 =
k 12
φ 11 =1 φ 21 =1
φ 12 φ 22
On peut aussi utiliser la méthode suivante qui nécessite d’inverser une matrice :
Les équations du mouvement (4.31) s’écrivent encore E.φ = 0 (4.31b)
avec E = (K − ω 2 .M )
La matrice E est associée à la fréquence ω i et donc est différente pour chaque mode .
L’équation (4.31b) est identiquement satisfaite car les fréquences ont été calculées à partir
de cette condition : l’amplitude des vibrations est donc indéterminée.
Cependant la forme générale de ce système vibratoire, associée à une fréquence i appelée
mode i peut être obtenue en résolvant le système, les déplacements étant pris comme
inconnues.
Pour cela supposons que le premier élément du vecteur déplacement a une amplitude
unité :
φ1 1
φ φ
2 = 2
... ...
φ n φ n
Sous forme plus développée, l’équation (4.31b) devient :
E11 E12 E13 ... E n1 1 0
E E 22 E 23 ... E 2n φ 2n 0
21 . =
... ... ... ... ... ... 0
E n1 E n2 E n3 ... E nn φ nn 0
Reprenons l’exemple 2 :
1 − B −1 0
On a K − ω .M = − 1 3 − 1.5B
2
− 2
0 −2 5 − 2B
Si l’on prend la seconde et la troisième ligne de la matrice de vibration, nous obtenons par
−1
φ 2 n − 1 3 − 1,5.B −2
application de (3.31c) : = − .
φ 3n 0 −2 5 − 2.B
Les modes de vibration peuvent être obtenus en introduisant les valeurs de B calculés dans
l’exemple précédent .
2.475 − 2 −1 1 4.300 2
Mode 1 B1 = 0.35 E 00 = soit E 00 = .
− 2 4.300 6.68 2 2.475
φ 21 1 4.300 0.644
On trouve = . =
φ 31 6.68 2.000 0.300
0.585 − 2 −1 1 1.780 2
Mode 2 B 2 = 1.61 E 00 = soit E 00 =− .
− 2 1.780 2.959 2 0.585
φ 22 1 1.780 0.601
On trouve =− . = −
φ 32 2.959 0.585 0.676
φ 23 1 − 2.08 − 2.57
On trouve = . =
φ 33 0.81 2.00 2.47
Des méthodes numériques analysées dans les chapitres suivants permettent de résoudre
cette difficulté.
Mode i Mode j
[ ]
La relation K − ω 2 .M .φ = 0 permet d’écrire :
ω i .M .φ i = K .φ i
2
(4.3.2)
ω j .M .φ j = K .φ j
2
(4.3.3)
ω i .φ tj M .φ i = φ tj K .φ i
2
(4.3.4)
ω j .φ ti M .φ j = φ ti K .φ j
2
(4.3.5)
ω j .φ tj M .φ i = φ tj K .φ i
2
(4.3.6)
φ ti .K .φ i k
d’où: ω i2 = = i (4.3.9)
φ i .M .φ i m i
t
Ces propriétés permettent de normaliser les déformées modales par rapport à une unité
choisie.
φ ti .M .φ i = 1 .
φ ti .K .φ i
On simplifie ainsi l’équation (3.3.9) : ω = t 2
= φ ti .K .φ i (4.3.10)
φ i .M .φ i
i
( )
L'équation K − Mω i2 φ i peut s'écrire : φ i .ω i2 = M −1 .K .φ i
φ1i = D.φ (i 0 )
φ i(1)
Le rapport converge vers les ω i2 pour tous les d.d.l. si la déformée supposée est le vrai
φi (1)
mode.
φ i .φ Ti .M
B=I− φ i : déformée du mode précédent
φ Ti .M .φ i
−1
Kφ i = M .ω i2 .φ i ⇒ φ i = K
42.4
1 3.ω i .φ i
M 2
Cette méthode permet de déterminer les basses fréquences en premier, ce qui est primordial
pour les problèmes de vibration des structures.