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502
ANIMADVERSIONES
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Une incantation accompagnant la naissance de l'homme 503
et ses doubles que nous étudierons plus tard dans cette revue: par ex. le voyage
en mer, l'enfant traversant l'océan agité par la tempête, motif bien connu
d'ailleurs5. Cependant, notre texte possède une forme littéraire qui ne peut
pas être comparée dans tous ses détails au groupe de textes que nous venons
de mentionner. Il y a des allusions directes aux motifs connus du poème d'Atra-
hasîs qui ne sont pas aussi explicites dans les autres incantations et cela justifie
à nos yeux cette brève étude séparée. Nous en donnons d'abord la transcription:
ip-tù-ur ma-ak-sí-i-šu
ku- us- sú- ru- ú- tim
tu-ů-da-am iš-ku-un-šum
15 pa-a-da-na-am ip-te-e-šum
[pu-uV^-tu-ku-um 8 tii-ú-du
pa-a-da-nu 9 u[s?- x - x -k]a?-ku-um
wa-aš-ba-at-ku-um 'x-i]l??-a?-ba-tum 10
ba-a-ni-a-at [x]-x -mi-i-i[m]
20 ba-ni-a-at ka-li-i-ni
a-na ši- g a- ri - im
ta-aq-ta-bi wu-us-su-r[a-a?'t 11
[ pa-a]t7-ru sí-ik-ku-ru[- ?]
'ru-um'-ma-a da-la-t[u- x?]
25 [li]- im- ha- as [. . . ]
ki-ma da-di-[im ]
šu-sí ra-ma-an-ka
inim-inim-ma-munus-ù-tu-da-kam
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504 J. van Dijk
Traduction :
a. Introduction mythologique:
1 « Dans les eaux de l'acte conjugal
l'ossature s'est faite;
dans le tissu de la musculature
le rejeton s'est fait.
5 Dans les eaux de mer tourbillonnantes
(et) effrayantes,
dans les eaux d'océan lointaines
là où les bras du petit (naissant) sont ligotés 12,
(l'endroit) 13 dont l'œil du Soleil
10 n'illumine pas les profondeurs,
là, le fils d'Enki, Asarluhi, a pu poser son regard sur lui ».
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Une incantation accompagnant la naissance de l'homme 505
« le Ciel est roi, la Terre est reine (!), Ilum-Erra est roi, Mami est reine. Enk
le roi de l'Abzu ... ». Cf. aussi StOr 7, 358 ss. J'ai transcrit: ilum-erra , ce qui
peut surprendre. Cf. pourtant YBC 9841 ( = inim-inim-ma ûar-da-at-
li-li-i-im), 1. 2: re-e-di-it i-li-im èr-ra «elle est " l'huissière " (sic! cet office
était apparemment aussi aux mains des femmes chez les Sumériens) d'Ilum-
Erra »; comme je ne connais pas une redît ilim aga-ús-dingir-r a
(cf. redi Hamas) et puisque an . èra est parallèle avec an comme dm a - m i
l'est avec ki (la Terre), je me demande si an. èra ne se distingue pas d'Erra
pour la même raison que an . dMAR . Tu se distingue de dm a r - t u . Voir
aussi AS 16 (1965) 43, 35 '-39e', une liste de noms propres qui distingue nette-
ment entre les noms du type: èr-ra-be-lum, donc sans le déterminatif divin,
et ceux du type: dingir. ŮRA-k a-si-id, qui par conséquent devrait être lu:
ilum-èra-ka-H-id. an . dMAR . Tu devrait être lu: ilum- dm a r - t u (= el-
martu). Ilum-erra, dans cette hypothèse, est donc l'aspect céleste ou astral
d'une divinité Erra chthonien. Cela est pouvé par le parallélisme: ilum-erra //
an comme dm a - m i // ki. Sur Erra, voir: J. J. M. Roberts, JCS 24
(1971) 11 ss. On devra donc transcrire: ilum-i$T> quand il s'agit de noms divins
sémitiques du type: an- dND et cette divinité Ilum sémitique doit être le dieu
El. Cela ne change donc pas l'explication théologique du phénomène que j'ai
donnée dans RIA III 536, mais la confirme plutôt. Il reste pourtant une diffi-
culté pour la transcription des noms divins sumériens du même type. Cf. aussi
E. Sollberger dans UET 8 (1965) 19 ad 86: J7dm a - m i -šar-ra-at et son com-
mentaire. On se demande également s'il ne faut pas lire dans Gud Stat B IX
25 s.: idim-bi an-na-erx [ÙR, cf. Sumer 1 1 (195'5) XVI 14: i b - t e -
re-ja]-rax (uruxa) hé-mi-gál šu na-ni-ba-re.
15 Cf. W. von Soden, GAG § 75 h.
16 Cf. CAD s.v. dadu II māru.
17 Cf. dans Or 41 (1972) 339 les textes mentionnés sub 1. et ceux
rem. 1 .
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506 J. van Dijk
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Une incantation accompagnant la naissance de l'homme 507
20 II est possible que VS 17, 34 que j'ai étudié dans Or 41 (1972) 343 ss.
n'ait pas eu la formule Asarluhi-Enki; rien n'en suggère la présence.
21 Lire ainsi LSS NF 1, 26 (CT 16, 6, 209) : gis-kín-den-ki-ke4
šu-mu mu-un-da-gál «le sceptre (coupé) de l'arbre de vie d'Enki
est dans ma main», et non: giš-hur = usurtu. On comprend ainsi le
passage de l'AT dans lequel Giézi, le serviteur d'Elisée, allait poser le « bâton »
sur l'enfant mort (II Rois IV) et par conséquent la fonction de guérisseurs
exercée par les prophètes.
22 Ed. W. G. Lambert-A. R. Millard (Oxford 1969).
23 Voir aussi CAD s.v. abšānu.
24 I.e. 62, 24.
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