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par Italo Calvino

 Les Villes Invisibles est un œuvre de l'écrivain et


philosophe italien Italo Calvino. Il s'agit d'un
roman qui est publié en 1972 sous le titre
original Le città invisibili ( en italien ), aux
éditions Einaudi et en 1974 en France.
 Le roman « les villes invisibles » s’agit au premier abord
d’une signification ou d’une vision constructive de
l’auteur sur la vie des hommes en société et aussi par
rapport à leur entourage. Dans ce livre divisé en trois
parties fondamentales illustrées par des dialogues
mystérieux et judicieux entre Marco polo, un célèbre
marchand vénitien et son employeur, l’empereur
Kublai Khan. Chaque partie découle d’un ensemble
d’interrogations et de débats entre les deux
interlocuteurs cherchant ainsi à remédier à la
déchéance du monde, mais ils constatent d’une
manière éphémère que cela est impossible. Ils essayent
alors d’autres façons pour mieux comprendre le monde
des hommes et leur mode de vie tout en respectant
leurs rites et religions .
 Le titre lui-même, de « villes invisibles » est intéressant
dans le sens où ces villes n'existent pas dans la réalité
mais ont été imaginées par l'auteur. Le monde qu'il
décrit, les endroits visités et les monuments dont il
parle ne sont pas réels.

 L'auteur, dans ce roman écrit comme un hommage aux


villes, exprime tout ce qu'il y a trouvé et a pu y
ressentir, et pose une réflexion sur le monde actuel, les
grandes villes du monde, mais aussi sur la condition
humaine au cours de son siècle, sans oublier le voyage,
comparant les villes à des étapes de la vie, notamment
la recherche du bonheur, du paradis, la crainte de
l'enfer et à l'appréhension que l'on a de l'avenir
 20Les villes décrites par Calvino sont d’abord invisibles parce que Kublai Khan ne
peut pas les voir. Il délègue au voyageur son regard. Marco Polo voit les villes que
Kublai Khan ne voit pas. Marco Polo raconte, Kublai écoute. Marco a le rôle du
narrateur, Kublai du lecteur5.
 21Mais Marco Polo est aussi un lecteur du réel : il le déchiffre, avant de le raconter.
C’est lui qui perçoit la nature de chaque ville, qui isole les éléments constitutifs qui
permettent de comprendre chacune d’elles dans sa spécificité, qui perçoit et organise
leur complexité pour que Kublai puisse les atteindre en imagination. Il voyage, repère,
capture l’identité des lieux, rapporte et raconte. Kublai Khan doit s’en remettre à lui.
Le lecteur aussi, de ce fait.

En utilisant à plein cette variation urbaine sur le thème du Livre des merveilles de Marco
Polo, Italo Calvino cherche à nous enseigner que le chemin le plus court vers ces villes
n'est jamais celui que nous croyons. En usant presque aléatoirement d'additifs
indispensables et inhérents aux villes (la mémoire, le désir, les signes, les échanges, le
regard, le nom, les morts et le ciel), il nous emmène à la rencontre de villes imaginaires
qui se révèlent être fortement proches de celles que nous connaissons. Il alterne
également avec quelques visions plus spécifiques comme les villes effilées, les villes
continues et les villes cachées, qui lui permettent de venir progressivement aborder les
métropoles et mégalopoles contemporaines sur lesquelles il finit, en fait, par discourir.
 Ce livre donne plusieurs sensations aux
lecteurs en parcourant ses différents chapitres,
l’auteur utilise deux personnages extrêmes, un
empereur et un marchand qui le sert, c’est une
façon intelligente pour dire que malgré les
différences sociales, les hommes restent
toujours égaux.
 voir l’invisible est sans doute l’un des buts de
toute l’œuvre de italo Calvino

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