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en SPECT/PET
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Cours préparé à partir des cours de Master de physique
médicale, Univ. Paris Sud (Orsay)
d‘Irène Buvat (CNRS, INSERM U678)
Et
de Régine Trébossen (CEA/SHFJ)
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Au delà des images : la quantification
N
X kBq/ml
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Introduction : pourquoi la quantification ?
Caractérisation objective des observations, susceptible d’améliorer :
• Le diagnostic différentiel
densité de transporteurs dopaminergiques
type de démence
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Obstacles à la quantification
Physiques
atténuation, diffusion, fortuits (PET)
Statistiques
émission
Technologiques aléatoire des
uniformité photons ou des
résolution spatiale limitée positons
et non-stationnaire
bruit de mesure
Mouvements du
temps mort
patient :
Physiologiques
Involontaires
Algorithmiques
reconstruction tomographique
La reconstruction tomographique permet d’obtenir des images dans n’importe quel plan de coupe.
Un défi supplémentaire consiste à essayer d’extraire des informations quantitatives à partir des
images, pour être capable d’estimer par exemple la concentration de radiotraceur dans une
structure d’intérêt, ou encore le volume d’une région dont le métabolisme est anormal.
Une partie du traitement du signal consiste donc à corriger des différents phénomènes qui
entravent la quantification. Ces phénomènes sont répertoriés sur cette diapositive. Ils sont de
différentes natures.
On distingue les problèmes liés au patient, qui peut bouger pendant l’acquisition, ce qui introduit
des artefacts et des erreurs quantitatives. Des problèmes statistiques entravent aussi la
quantification : en effet, l’émission des photons gamma ou des positons est un phénomène
aléatoire, auquel est donc associé une incertitude intrinsèque. Des phénomènes physiques doivent
également être pris en compte : ce sont notamment l’atténuation et la diffusion sur lesquels on va
revenir. Des problèmes technologiques peuvent aussi introduire des biais de quantification. Enfin,
le problème de reconstruction tomographique peut entraîner lui même des biais quantitatifs.
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Le mouvement et ses conséquences
2 types de mouvements : fortuits
physiologiques : cardiaque, respiratoire, …
Illustration du mouvement et de ses conséquences en PET FDG pulmonaire : volume apparent des
lésions augmenté de 10 % à + de 30% à cause du mouvement
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Corrections de mouvements : état de l’art ?
• Mouvements fortuits : tendre vers des examens plus courts
• Mouvements physiologiques :
- pas de correction systématique
- synchronisation cardiaque classique (TEP / TEMP)
- vers la synchronisation respiratoire (notamment TEP
oncologique pulmonaire)
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Atténuation en SPECT
d
N = N0 exp -µ(l) dl
0
d
8
Atténuation en PET
d1 d1 d2
N1 = Nβ+ exp -µ(l) dl N2 = Nβ+ exp -µ(l) dl
0 *d2 0
d2 D
N1 N2 = Nβ+2 exp -µ(l) dl = Nβ+2 exp -µ(l) dl
d1 0
• Ne dépend pas du lieu d’émission sur la ligne de projection
• Dépend uniquement de l’atténuation intégrale sur d1+d2=D
• Dépend de la densité du milieu atténuant comme en SPECT
• Identique pour tous les émetteurs de positons puisque tous donnent lieu à
des photons g de 511 keV
A 511 keV, µ = 0,096 cm-1 dans les tissus mous (µ = 0,15 cm-1 à 140keV)
• Plus pénalisante en PET, car 2 photons doivent atteindre le détecteur
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L’atténuation et ses conséquences
TEMP TEP
241 14
• pas de quantification absolue possible sans correction de l’atténuation
• dépend de la densité des tissus atténuants
En SPECT et en PET :
Atténuation inégale suivant la profondeur : nuisible à la détection des lésions
profondes
Artéfacts de la paroi inférieure en imagerie cardiaque
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Corrections d’atténuation
Préalable à une correction efficace : mesure de la densité des tissus
atténuants par un dispositif d’acquisition en transmission ou par TDM
d reconstruction tomo
N N = N0 exp -µ(l)dl
0
N0 cartographie des
Corrections µ
• Modélisation de l’effet de l’atténuation • Multiplication des sinogrammes par des
dans le projecteur utilisé lors de la facteurs de correction C exacts avant
reconstruction itérative reconstruction
N2
p = Rµf Nβ+
d
N1 N2 = Nβ+ exp -µ(l) dl
0
N1 C = N0 / N
En SPECT :
Avant la reconstruction tomographique, pré-correction : multiplication des
sinogrammes/projections par des facteurs de correction approximatifs . Ex:
moyenne géométrique
Après la reconstruction tomographique, multiplication des images reconstruites
par des facteurs de corrections approx aussi (methode de Chang) ; itération d’une
pré- et post-correction
Possibilité de faire la correction d’atténuation soit pendant la reconstruction en
modélisant ce phénomène dans l’opérateur
Eg OSEM
y
➩ en SPECT cardiaque, décalage de 3 cm
⇒ variabilités d’intensité mesurées allant jusqu’à 40%
➩ en SPECT cérébral, décalage de 2 cm ⇒ asymétries de fixation
et des variabilités d’intensité allant jusqu’à 20 %
tx = 0 cm tx = 2,2 cm
•Solutions potentielles ty = 0 cm ty = 0 cm
➩ recalage des images émission et transmission
➩ acquisitions émission/transmission simultanées
avec traitement des problèmes de contamination
ESIEA – quantification en SPECT/TEP CEA/SHFJ 12
12
Bruit et correction d’atténuation en SPECT
• Bruit dans les cartes des µ
➩ propagation du bruit lors de la correction d’atténuation
• Solutions potentielles
- filtrage des cartes des µ
➩ non concordance de résolution spatiale entre données de
transmission et d’émission à l’origine d’artefacts aux interfaces
- segmentation des cartes des µ et affectation de valeurs de µ a
priori dans les différentes régions (os, tissus mous, poumons)
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Une solution ?
Les systèmes bimodaux avec CT
14
Utilisation du CT pour la correction
d’atténuation
Problème du flou respiratoire :
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Correction d’atténuation en SPECT : synthèse
• Dispositifs d’acquisition en transmission associés aux gamma-caméras
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Correction d’atténuation en PET : synthèse
• Dispositifs d’acquisition en transmission systématiquement associés aux
caméras dédiés PET ou PET/CT
• Pratique de routine
- correction via les CCA la plus fréquente
- correction fréquemment utilisée en imagerie
cardiaque et cérébrale
- intérêt de la correction davantage discuté en imagerie
oncologique
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Conclusions sur la correction d’atténuation
Les corrections existent, sont implémentées sur les
machines TEMP et TEP, et sont efficaces
mais …
• En TEMP : manque de disponibilité des dispositifs d’acquisition en
transmission pour la mesure de carte des µ
• En TEP : travaux concernant la carte des µ :
- pour réduire le bruit : segmentation, filtrage
- pour mettre à l’échelle les valeurs des µ : segmentation, interpolation
- pour travailler à la même résolution spatiale en transmission et émission
- pour compenser les flous cinétiques différents en TEP/CT
CT Ge6
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Concentrations d’activité environ 10%
supérieure avec la correction utilisant la
carte CT
Nakamoto et al, J Nucl Med 2002:1137-1143
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Diffusion Compton en SPECT
γ (E) γ (E’) θ
e- e-
E’ =
E
* *
1 + E (1 - cos θ)/m0c2
N fenêtre
non diffusés spectrométrique
Tc-99m d’acquisition
(E=140 keV) d1
d3 d2
d4
60 100 140 énergie (keV)
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Diffusion en PET
γ (E) γ (E’) θ
e
e- *
-
• Dans le patient (1 ou 2 photons diffusés)
• Dans le cristal
➩ coïncidences mal localisées
➩ détection possible de coïncidences en dehors de l’objet
*
SPECT
* PET
➩ photons ayant perdu de l’énergie
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La diffusion et ses conséquences
TEMP TEP
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La correction de la diffusion
Ce travail là est fait sur les projections et puis ensuite on reconstruit les
projections corrigées
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Corrections de diffusion : perspectives
Vers des approches de modélisation de la distribution des photons
diffusés à partir d’une première estimée de la distribution d’activité et
de la cartographie du milieu atténuant
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L’effet de volume partiel en SPECT et PET
10 mm
100
86
⊗ =
Conséquences :
spill-in : activité extérieure contaminant la structure d’intérêt
spill-out : activité émise dans la structure détectée à l’extérieur
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Correction de volume partiel : stratégies
- coefficients de recouvrement
max Inverse du coefficient de recouvrement
100
50
résolution spatiale 12mm
contraste infini
02 6 10 14 18
dimension (mm)
- modélisation anatomo-fonctionnelle
= .Aputamen + .Afond ⊗
fonction fonction
anatomie anatomie
• Quelques travaux en PET, très peu en SPECT
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Performances et conclusions sur la
correction de volume partiel
activité restituée dans les putamen
120
(%)
ttes corrections
sauf volume 100 valeur idéale
partiel 80
ttes corrections 60
40
20
0
SPECT
• Correction délicate, nécessitant une information anatomique haute
résolution
• Correction sensible aux erreurs de segmentation et aux différences
entre anomalies anatomiques et fonctionnelles
• Non disponible en routine
• Le futur : exploitation de l’information CT pour faciliter une mise en
œuvre ?
ESIEA – quantification en SPECT/TEP CEA/SHFJ 27
Correction non nécessaire pour estimer l’activité dans des structures de grande
taille (> 3 FWHM)
Correction indispensable pour une estimation non biaisée de l’activité dans les
structures de petites tailles (<2-3 FWHM)
27
Les coïncidences fortuites en TEP
**
28
Estimation via une ligne retard
• Utilisation de deux circuits de coïncidences
détecteur 1 +1 ssi ∆τ≤12ns
∆τ
temps
* **
fenêtre de coïncidence
classique (12 ns) enregistrant
coïncidences vraies
+ coïncidences fortuites
détecteur 2
temps
+1 ssi 64ns≤∆τ
∆τ≤76ns
** ∆τ
détecteur 2
ESIEA – quantification en SPECT/TEP CEA/SHFJ 29
29
Estimation via les événements non
coïncidents
• Nombre de coïncidences fortuites pour une ligne de coïncidence
entre les détecteurs 1 et 2 :
Nrandom 1-2 = 2 τ S1 S2
longueur de la fenêtre de coïncidence
détecteur 1 :
S1 singles
**
détecteur 2 :
S2 singles
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Synthèse : importance relative des
différents biais
SPECT cérébral du
système
idéal
dopaminergique
sans correction
atténuation
activité restituée (%) atténuation+diffusion
120
atténuation+rés. spatiale
100
80 atténuation+diffusion+rés.
60 spatiale
40 atténuation+diffusion+rés.
20 spatiale+ volume partiel
0
putamen fond
ESIEA – quantification en SPECT/TEP CEA/SHFJ 31
31
Conclusions sur la quantification
• Quantification : accessible, en PET et en SPECT
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Au delà de la mesure de « fixation » :
la modélisation
N X kBq/ml
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Estimation de paramètres physiologiques
cinétique associée
à une région fonction d’entrée modèle
paramètres physiologiques
ajustement des mesures relatifs à la région,
au modèle e.g., constante d’échange,
flux sanguin, densité de
récepteurs
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