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NO de série :
par
MOKADEM Safia
J e remercie avant tout ALLAH, Le Tout Puissant, qui nous a permis grâce à ses
faveurs et bien faits de concrétiser ce travail.
J’adresse mes vifs remerciements à mon Encadreur Pr. S. DOUIS et mon Co-
Encadreur Mme K. BEKHALED, pour m’avoir constamment guidé tout le long
de mon projet et pour les conseils précieux qu’ils m’ont donnés, et pour leurs
serviabilités, leurs disponibilités et leurs conseils constructifs.
Je souhaite remercier énormément Dr. S. BENHAMIDA de m’avoir fait l’honneur
de présider le jury. Je remercie de même Dr. Z. AYAT d’avoir accepté de faire
partie du jury.
J’adresse aussi mes reconnaissances à tous les enseignants de L’Université Kasdi
Merbah Ouargla pour leurs aides, soutiens et leurs conseils. Merci à tous mes
amies et les collègues et à tout le personnel du laboratoire pour leur Encourage-
ment.
Enfin, grand merci à tous ceux et toutes celles qui ont contribué de prés ou de
loin dans l’accomplissement de ce travail.
iii
Résumé
D ans ce travail, nous allons présenter une étude pratique de controle de qualité d’une
Gamma Caméra Type AnyScan SPECT/CT, cette étude est fondée sur le test d’un-
formité extrinsèque pour le SPECT/CT. Pour réaliser cette étape, nous avons installé le
collimateur sur le cristal et nous avons placé la source de un fantôme plan rempli d’une
solution de technétium 99mTc d’activité (600-700MBq) à une distance équivalente à cinq
fois la taille du champ de vue. Nous avons procédé ensuite à l’enregistrement d’un image
statique en utilisant une activité maximale de 20-30k coups, en format 1024*1024.
Les valeurs d’uniformité intégrale et différentielle obtenues grâce au logiciel d’acquisi-
tion (AnyScan MEDISO) ont montré une bonne concordance avec celles établies par
le fabricant et celles de NEMA. C’est-à-dire que les gamma-caméras examinées étaient
en bon état de fonctionnement et ne présentaient aucun dysfonctionnement susceptible
d’affecter le bon déroulement d’un examen.
Abstract
I n this work, we will provide a practical study on quality control of a Gamma Ca-
mera Type AnyScan SPECT/CT, which is based on an external uniformity test for
SPECT/CT.To complete this step, we mounted the collimator on the crystal and positio-
ned the source of a fantôme plan filled with a technétium 99mTc active solution (600–
700MBq) at a distance equivalent to five times the size of the viewing field. The next
step was to record a static image in the 1024*1024 format with a maximum activity of
20–30k coups.
The values of integral and differential uniformity obtained using the acquisition soft-
ware (AnyScan MEDISO) showed good agreement with the manufacturer’s and NE-
MA’s standards. This means that the gamma cameras under examination were in good
working order and didn’t have any malfunctions that may have hampered an examina-
tion’s successful completion.
iv
ملـــــخص
في ھذا العمل ،سنقدم دراسة عملية لمراقبة جودة كاميرا جاما من
نوع ،AnyScan SPECT/CTوتستند ھذه الدراسة على اختبارالتوحيد )التجانس(
الخارجي للتصوير المقطعي المحوسب بإصدار فوتون واحد /التصوير المقطعي
المحوسب .لتنفيذ ھذه المرحلة ،قمنا بتثبيت الميزاء على الكريستال ووضع مصدر
وھمي مستوي مملوء بمحلول نشاط التكنيشيوم (600-700MBq) 99على مسافة
تعادل خمسة أضعاف حجم مجال الرؤية .بعد ذلك ننتقل إلى تسجيل صورة ثابتة
باستخدام نشاط بحد أقصى 30-20كيلو مقطع ،وبتنسيق.1024x1024
v
Table des matières
3 GAMMA CAMERA 28
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.2 Principe de fonctionnement d’une gamma-caméra . . . . . . . 29
3.3 les principaux composants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3.1 la tête de Détection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3.2 Gentry (Tunnel) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.3.3 Le lit du patient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.3.4 La console . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.4 Formats de l’image scintigraphique . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.5 Les modes d’acquisitions scintigraphiques . . . . . . . . . . . . 37
3.5.1 Acquisitions statiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.5.2 Balayage corps entier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
vi
3.5.3 Acquisitions dynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.5.4 Tomoscintigraphie SPECT (Acquisition et techniques de recons-
truction tomographique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.5.5 Acquisitions dynamiques synchronisée à un signal biologique . 40
3.6 Caractéristiques et performances des gamma caméras . . . . 42
3.6.1 La résolution spatiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.6.2 La linéarité spatiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.6.3 L’uniformité Lorsque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.6.4 La résolution en énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.6.5 Taux de comptage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.6.6 Indexe de sensibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Conclusion générale 59
Bibliographie 61
vii
Liste des figures
4.1 Un fantôme plan de placé entre les deux têtes de la gamma caméra. 52
viii
Liste des tableaux
ix
Abreviations
x
PET-CT . . . . . . . . . . . . . . Positron Emission Tomography - Computed Tomography
PET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Positron Emission Tomography
FOV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Field Of View
ROI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Region of Interet
xi
Introduction générale
Ł’imagerie nucléaire est une imagerie à émission de photons utilisée à des fins
dis que le second détecte par coïncidence sur la couronne des photons d’annihila-
contraste, une résolution et une sensibilité élevés. Une instruction détaillée qui
être utilisé pour effectuer des activités d’assurance qualité sur des dispositifs, des
1
Introduction générale 2
doivent être effectués par un médecin juste après un gros entretien et après un
par plusieurs organismes à toutes fins de contrôle qualité : NEMA, ANSI, AIEA,
IEC, etc. L’objectif de ce projet de fin d’études est d’étude des gamma camera uti-
Ce mémoire est organisé en quatre chapitres. Dans le premier chapitre est une
cléaire, et définition des radiotraceurs, nous allons discuter les différents tech-
pour la médecine nucléaire en basant notre définition sur la norme NEMA. En-
suite, nous avons parcouru en détail contrôle effectué au sein du service de mé-
les procédures des autres contrôles que nous n’avons pas pu effectuer, afin de
1
Présentation du Lieu de stage
pitalier, tant au sein même de l’établissement qu’en collaboration avec des par-
4
Chapitre 1. Présentation du Lieu de stage 5
- Deux salles des gamma cameras : une gamma caméra double tête couplée
2ème gamma caméra double tête (AnyScan TEMP) Mediso (la figure 1.2).
radiopharmaceutiques).
de l’organe que l’on veut explorer (l’os, le cœur, le poumon, la thyroïde, etc. . . )
est injectée le plus souvent dans une veine du bras. L’injection est indolore, non
Après l’injection, un délai d’attente est nécessaire avant la prise des clichés. Il
varie de quelques minutes à quelques heures selon l’organe examiné. Il est donc
possible que des patients arrivés après vous passent avant vous pour la réalisa-
- Le secrétariat.
- La salle de consultation.
- La salle d’interprétation.
puis subit une injection de technicium 99. Il se repose dans la salle d’attente
avant qu’il passe dans la salle de gamma camera et enfin quitter le service. Le
L’équipe Algérienne :
- Chef de service.
- Quatre médecins.
- Un physicien médicale
- Deux infirmiers.
L’équipe Cubaine :
- Un médecin.
Ils sont tous dotés de dosifilms opérationnels mis à part la secrétaire. Ils sont
sure également le traitement, par l’iode 131 des thyroïdiens. Le service se charge
cine nucléaire ainsi que dans d’autres spécialités telles que la radiologie.
Chapitre
2
GENERALITE SUR LA
MEDECINE NUCLEAIRE
2.1 Introduction
L a médecine nucléaire est une branche pratique qui basé sur l’utilisation de
le traitement (thérapeutique).
cine. Elle est utilise la capacité d’un radiotraceur à se fixer sur les cellules du
corps d’où ils émettront des rayonnements qui pourront être détectés. L’atout
majeur de la scintigraphie est qu’elle fournie des images fonctionnelles selon les
médecine nucléaire duit des images qui informent sur la physiologie. C’est ce
9
Chapitre 2. GENERALITE SUR LA MEDECINE NUCLEAIRE 10
L’un des premiers cas de médecine nucléaire s’est duit en 1946 lorsque l’iode
radioactif, via un "cocktail atomique", a été utilisé pour la première fois pour
années 1950 [3]. En plus de guérir le cancer de la thyroïde, l’iode radioactif, à des
doses beaucoup plus faibles, a été utilisé pour mesurer la fonction thyroïdienne et
ment traverse le corps, les traceurs de médecine nucléaire sont prélevés inté-
même).
Dans les années 1960 et les années qui ont suivi, la croissance de la médecine
techniques ont été développées pour mesurer le flux sanguin vers les poumons
et pour identifier les "points chauds" du cancer. Dans les années 1970, la plupart
des organes du corps pourraient être visualisés avec des cédures de médecine
spécialité médicale.
Dans les années 1980, les radiopharmaceutiques ont été conçus pour des diag-
Chapitre 2. GENERALITE SUR LA MEDECINE NUCLEAIRE 11
nostics critiques tels que les maladies cardiaques et le cancer. Toujours dans les
années 1980, des composés ont été développés, notamment des anticorps mono-
placement des cellules cancéreuses bien avant qu’elles ne soient visibles à l’aide
des méthodes d’imagerie traditionnelles. À des doses plus élevées, les anticorps
monoclonaux radiomarqués sont utilisés aujourd’hui pour délivrer une dose thé-
peuvent détecter des photons, qui ne sont normalement pas émis par le corps
Dans les années 1990, la TEP (tomographie par émission de positrons) devenait
un outil de diagnostic important. La TEP utilise également des photos duites par
des positrons, mais la TEP fournit des images plus détaillées. L’histoire de la
des dispositifs d’imagerie. Malgré les grès d’autres méthodes d’imagerie telles
liques associées à la maladie ont fait de la TÉP l’un des outils de diagnostic les
Dans les années à venir, à mesure que l’on en apprendra davantage sur les cessus
lution de cette distribution dans le temps. Le radiotraceur permet ainsi une étude
Le choix du radio-isotope se fonde sur ses priétés physiques et sur ses priétés
chimiques [6] :
émetteurs de photons gamma sont privilégiés car ils permettent une détection à
tient. L’énergie de ces photons gamma doit satisfaire un commis entre une éner-
gie suffisamment élevée pour limiter l’atténuation des photons dans le patient et
est réduite de moitié par désintégration) doit satisfaire un commis entre une pé-
une période suffisamment courte pour éviter une irradiation inutile du patient.
traceur, sans modifier les priétés biologiques de ce traceur. Il doit également être
lié au radiotraceur par une liaison forte, afin de ne pas être dissocié de celui-ci
moitié par élimination de l’organisme) doit satisfaire le même commis que pour
tères de sélection est le technétium 99m ( 99m Tc ). C’est la raison pour laquelle
43
il est utilisé dans 90% des examens en médecine nucléaire. Il s’agit d’un radio-
isotope émetteur de photons gamma, ces photons ont une énergie principale de
tion du 99m Tc43 se réalise par émission de photons de 140 keV dans 91% des cas).
une fabrication sur le site hospitalier au moyen d’un générateur, dit « vache à
technétium ».
stable ( 99 ∗
42 Mo ), qui possède une période physique plus longue (T( 1 ) = 66 heures)
2
que le 99m Tc
43 . Le molybdène instable est obtenu par bombardement neutronique
instable :
98 ∗
42 Mo + n ⇒99
42 Mo (2.1)
sur le site hospitalier (dans une « vache à technétium »). Cette étape se traduit
∗ instable :
par l’obtention de l’isotope 99m Tc43
∗ ∗
98
42 Mo + n99
42 Mo ⇒
99m
Tc43 + e − + υe (2.2)
de rayons gamma, dont la principale raie est à l’énergie de 140 keV. Il est cou-
dienne. D’autres radio-isotopes sont aussi utilisés dans les services de médecine
nucléaire. En particulier :
123 , 159 keV, T = 13 heures), utilisé par exemple pour la scintigra-
- l’iode 123 (I53 1
2
2.4.1 Diagnostiques
Dans le domaine du diagnostic, des dispositifs spéciaux sont utilisés pour imager
en résultent sont détectés par des détecteurs externes qui permet la visualisation
Les techniques de diagnostic qui jouent un rôle essentiel dans l’imagerie de mé-
ment gamma qui est capté par des détecteurs externes, appelés caméras gamma,
Les images cliniques peuvent également être acquises sous plusieurs angles
◦ Les systèmes SPECT utilisent une caméra gamma rotative pour obtenir des
et duisent deux rayons qui se déplacent dans des directions opposées. La confi-
Chapitre 2. GENERALITE SUR LA MEDECINE NUCLEAIRE 16
tribution du radiopharmaceutique.
tré. Cette pratique est souvent appelée fusion d’images ou co-registration, par
2.4.2 Thérapeutique
L’administration d’un radionucléide pour détruire les cellules ciblées est appelée
Plus récemment, des applications pour le traitement du cancer de la state, des tu-
détruites.
rayonnements ionisants qui ne se déplacent que sur une courte distance dans le
Chapitre 2. GENERALITE SUR LA MEDECINE NUCLEAIRE 17
corps, minimisant ainsi les effets secondaires indésirables et les dommages aux
dans son alimentation, et donc dans toutes les cellules de son corps. La notion
sens que si les valeurs prises en considération sont comparées aux valeurs de
radioactivité naturelle subie par l’homme dans son quotidien. Nous commence-
rons par donner quelques éléments de vocabulaire, avant de parler des unités de
mesure et d’aborder leurs effets sur les individus. Un radioisotope est un atome
quantité de cette matière est transformée en un autre isotope. La période est une
vité d’une source est réduite au dixième de sa valeur initiale après 3,3 périodes
(Iode 123, Iode 124, Iode 131, . . . ), alors que le mot pluriel radionucléides s’ap-
retour vers une entité plus stable, au contraire des rayons X qui sont duits par
ter les meilleurs avantages au niveau diagnostic. Ces rayons sont très pénétrants
parcourir des centaines de mètres dans l’air. Des matériaux denses tels que le
rayonnement émis par chaque isotope est différente, ce qui permet de bien ca-
émis [4, 8, 9] :
A ∗
ZX =⇒ ZA X + γ (2.3)
Chapitre 2. GENERALITE SUR LA MEDECINE NUCLEAIRE 19
Est constitué par des électrons chargés positivement appelés positons (en anglais
mique réduit d’une unité. Les électrons positifs émis par le radioisotope dans
pagnée d’une émission d’énergie sous la forme de deux photons de 511 keV qui
La méthode pourrait être extrêmement précise si ce n’est que l’image obtenue est
rencontrer un électron et n’émettre qu’à cet instant leurs deux photons. L’analyse
mée Tomographie par Émission de Positons (TEP). L’équation qui suit représente
A ∗
ZX =⇒ ZA−1 X + β+ + υe + Q· (2.4)
élément ayant un nombre atomique augmenté d’une unité. L’équation qui suit
A ∗
ZX =⇒ ZA+1 X + β− + υe + Q· (2.5)
moyenne de pénétration, valeur directement liée à son énergie. Il est évident que
plus l’énergie est élevée, donc plus la distance de pénétration est grande, plus le
risque pour les cellules saines est grand. En même temps, le risque d’irradiation
ment gamma. Dans certains cas, cet état excité est lui-même stable pour une
période bien définie et mesurable. On parle d’un état métastable noté au niveau
tium 99m, de période 6, 01 heures, émetteur gamma pur, formé par décroissance
noyau d’hélium. Cette entité étant 7000 fois plus lourde que l’électron émis par
un rayonnement β− , elle est arrêtée par une très faible épaisseur de matière.
Quelques centimètres d’air les absorbent et une simple feuille de papier suffit à
se téger des rayonnements d’un émetteur alpha. La particule alpha est arrêtée par
est vitale dans le mécanisme de la reduction (ADN ou ARN par exemple), cette
A −4
ZX =⇒ ZA− 4
2 X +2 He
+2
(2.6)
citation des électrons d’un atome. C’est le premier rayonnement identifié et duit
l’informatique.
I = I0 exp(−µx ) (2.7)
Chapitre 2. GENERALITE SUR LA MEDECINE NUCLEAIRE 22
Les différentes interactions que peut avoir le photon avec le milieu sont essen-
la création de paire
L’effet photoélectrique
C’est l’absorption d’un photon d’énergie E = hυ [9](la figure??). Cette est essen-
T = hυ − El (2.8)
Auger.
L’effet Compton
Il est l’interaction d’un photon d’une énergie hυ0 est duit et est diffusé selon un
diffusé est transférée à l’électron sous forme d’énergie cinétique. Cette diffusion
est souvent appelée incohérente car il n’existe pas de relation définie entre la
hυ
hυ0 = (2.9)
1 + ε(1 − cosθ )
avec :
hυ
ε= (2.10)
m0 c2
la section efficace différentielle par électron de cet effet est donnée par la formule
KN
a σc = Ze c σKN (2.12)
La création de paire :
Le positon s’annihile avec un électron pour duire deux photon de 511 KeV à 180
tion de paires lui sont portionnelles. Donc le domaine d’énergie dans lequel l’effet
Compton est dominant est d’autant plus important que le numéro atomique de
Ainsi, dans les applications usuelles des rayons X et des radionucléides émet-
teurs gamma (dont les énergies se situent entre 50 KeV et quelques MeV) l’effet
méga becquerel (1 MBq = 106 Bq) ou du giga becquerel (1 GBq = 109 Bq). La
Figure 2.6 – L’importance relative entre ces trois phénomènes dépend de la nature du matériau
et de l’énergie du photon [9].
L’unité utilisée pour caractériser les effets des rayonnements ionisants sur
l’homme est le Sievert et ses sous-multiples : milli sievert (mSv), micro sievert
(µSv). . . .
On peut estimer par calcul la dose efficace "corps entier" délivrée au patient selon
ceutique et du duit dose. Longueur (PDL) qui traduit la dose délivrée au patient
par le scanner. Par exemple, dans le cas des examens TEP, la dose due à l’injec-
tion de 400 MBq de FDG (Fluoro Desoxy Glucose, principal traceur utilisé pour
les examens TEP, marqué au Fluor 18) est estimée à 8 mSv et celle due au scanner
Ainsi, les doses corps entier délivrées au cours des examens les plus courants se
situent entre 2 mSv pour un examen de la thyroïde au Tc99m à 40 mSv pour une
La dose absorbée
avec la matière est la dose absorbée.. Elle est définie comme le quotient dm par
dε, où dε est l’énergie moyenne impartie par les radiations ionisantes, et dm unité
de masse pour un volume fini V, la dose absorbée est donnée par [12, 13]
Le débit de dose absorbée est la fraction de dose absorbée par unité de temps
( Sv
h ).
Ḋ = dD/dt (2.14)
La dose équivalente
La dose efficace
Somme des doses équivalentes pondérées délivrées par exposition interne et ex-
3
GAMMA CAMERA
3.1 Introduction
imager les rayons γ émis par n’importe quel nucléide, tandis que les seconds
développés.
d’une gamma-caméra et la manière dont ils sont utilisés pour former des images
trie (TDM). Dans ces systèmes, les images de tomodensitométrie peuvent être
28
Chapitre 3. GAMMA CAMERA 29
cléaire. Elle doit enfant nom à Hal Outrage (médecin de l’université de Californie
à Berkley) qui est le d’en extraire des informations utiles au analytic. Ces don-
pour la première fois en 1953 [14] et améliorées depuis [15]. Même si la technolo-
Ainsi, en 1962, Anger et Nuclear Chicago, qui deviendra plus tard Siemens Me-
dical, ont créé la première caméra gamma industrielle. Pho-Gamma était son
surnom. En raison du petit diamètre des cristaux de NaI ( Tl ) sur le marché, cette
Jusqu’au début des années 1970, soit plus de 5000 caméras de ce type ont été
arrivent sur le marché en 1975. Les capacités de ces nouveaux appareils ajoutent
gamma libérés par les marqueurs introduits dans l’organisme et de les détecter.
Elle est composée d’un cristal scintillateur qui reçoit les photons émis à travers
Chapitre 3. GAMMA CAMERA 30
met la sélection sélective des photons émis dans une direction privilégiée. De ce
fait, l’image produite par les photons reçus est une projection plane de la sépa-
absorbée en photons lumineux pour chaque photon reçu. Ces photons sont re-
électriques.
L’emplacement de l’impact gamma dans le cristal peut être localisé à l’aide d’un
dant la surveillance vidéo. L’image se forme ainsi [17]. Enfin, les images obtenues
seront enregistrées sur un disque de stockage. Après cela, ils subissent un traite-
ment numérique afin d’extraire des données utiles au diagnostic. La figure (3.1)
montre que ces données peuvent être des images, des vecteurs ou des données
Ainsi, la gamma caméra est constituée d’une tête de détection composée d’un
Certaines caméras sont conçues pour l’imagerie planaire, tandis que les camé-
Chapitre 3. GAMMA CAMERA 31
Elles sont quelques fois mono-tête et généralement double tête et même triple
360 degrés pour une caméra monodentée, un réglage à 180 degrés est effectué
pour la double tête et à 120 degrés pour la triple tête. Ceci permet de réduire
Collimateur
absorbative [23]. Donc, seule une faible proportion de photons sera utile. Les
de l’énergie des rayons γ utilisés. La taille, la profondeur des trous ainsi que
très petite ouverture (embout) au sommet. Il projette une image renversée sur le
Figure 3.2 – Différents types de collimateurs : (a) parallèle ; (b) sténopéique ou "pin hole" ; (c)
convergent ; (d) divergent [7, 20].
Détecte les ionisations mais aussi les excitations produites par les rayonnements
UV).
Guide lumière
Le guide de lumière est une plaque de verre placée entre le cristal et la Photo-
-Une adaptation d’indice de réfraction entre le cristal (indice très élevé) et le vide
des PM.
électrique en cas d’interaction avec un faible signal lumineux (la figure3.4. C’est
comme le CsSb qui libère des électrons en interagissant avec des photons lumi-
dynode par une grille focalisante, ce qui libère quelques électrons secondaires.
Cette multiplication d’électrons est répétée jusqu’à ce que les électrons soient
captés par l’anode avec un facteur multiplicatif de 106 à 107. L’amplitude finale
des impulsions est proportionnelle à l’intensité des photons lumineux et par suite
Préamplificateur - amplificateur
plification dans ce cas est aussi linéaire pour préserver la relation entre l’impul-
Analyseur d’impulsion
met d’enregistrer seulement les radiations dans une gamme d’énergie donnée
afin d’éliminer le bruit de fond et les radiations diffusées. Cette gamme d’éner-
gie est dite fenêtre, elle est centrée sur le pic photoélectrique. Par exemple, la
fenêtre 20% des photons 140 keV du Tc99m a une largeur de 28 keV, entre 126 et
tion)) [18].
cartes de charge.
Décidus ventral, Pieds devant, ou Tête devant). Le lit est équipée pour se déplacer
3.3.4 La console
(la figure3.7, c’est ce qu’on appelle la phase d’acquisition. Les images acquises
Chapitre 3. GAMMA CAMERA 36
analysées.
thyroïde.
Dans une image scintigraphique, chaque pixel est codé sur un ou deux octets.
présenté par la valeur du pixel. Cette valeur est une indication quantitative qui
Une gamma-caméra peut être utilisée de différentes manières, selon l’organe étu-
dié et la pathologie à identifier. Il existe une variété d’opérations qui peuvent être
En mode planaire, l’image reflète une acquisition exclusive. Il s’agit donc d’une
devant le détecteur.
et balayages.
naire (la figure3.8), la thyrodiène (la figure3.9), etc., des acquisitions statistiques
sont utilisées.
détection, ce mode est utilisé (la figure3.10). Les acquisitions avec balayage sont
détecteur à l’instant de la détection, les photons étant détectés affectés étant aux
pixels.
cinétique d’un traceur. Il s’agissait du prix d’une série d’images d’une grande
d’informations utiles.
graphy) peut être réalisée avec un, deux ou parfois trois détecteurs qui tournent
construit des coupes transversales dans la région explorée à partir de ces acqui-
cycle cycle est trop petit, l’astuce consiste à ajouter des photons arrivant au même
intervalle mais pendant des cycles différents à la même image. La détection est
synchronisée sur un signal ECG. L’onde R indique le début de chaque cycle (la
les meilleures images diagnostiques, il faut établir des paramètres de qualité, les
entre les PM. Elle est mesurée par la longueur de l’origine au milieu d’une fonc-
tion de dispersion linéaire fournie par une source linéaire de 1 mm de large. Elle
de détecteur.
Lorsque le taux est très élevé, deux évènements trop rapprochés peuvent ne don-
ner naissance qu’à une seule impulsion. L’énergie apparente peut alors dépasser
les limites imposées par la fenêtre spectrométrique ; en ce cas elle est rejetée. Il en
résulte une perte de comptage d’autant plus importante que la fenêtre est étroite.
donnant pas lieu à une perte de plus de 20% sur la détection de l’activité.
tée par l’ensemble du détecteur dans son angle solide. Les machines modernes
formances passe généralement par des acquisitions sur des fantômes normalisés
4
CONTROLE DE QUALITE D’UNE
GAMMA CAMERA
4.1 Introduction
sécurité des patients et des utilisateurs, ainsi qu’à la bonne fonctionnalité des
44
Chapitre 4. CONTROLE DE QUALITE D’UNE GAMMA CAMERA 45
Dans ce qui suit, nous allons définir le contexte du contrôle qualité, puis nous
allons décrire en détail les contrôles effectués, tout en expliquant comment nous
les avons appliqués et en synthétisant les tâches pour lesquelles nous avons opté
Il est conseillé d’effectuer ces tests avant d’utiliser l’appareil, certains étant
référence des performances du système pour les tests de routine. Les tests de
Chapitre 4. CONTROLE DE QUALITE D’UNE GAMMA CAMERA 46
annuelle, déménagement).
◦Tests de Routine : Ils sont produits selon une procédure bien définie. Les
cliniques.
Au sein d’un hôpital, deux acteurs principaux sont directement concernés par les
- Le médecin doit disposer d’un équipement fiable qui fournisse des données
En acquisition planaire, une seule acquisition est nécessaire pour former l’image,
plifier les distorsions dans les images. Le contrôle qualité d’une gamma caméra
centre de rotation.
Chapitre 4. CONTROLE DE QUALITE D’UNE GAMMA CAMERA 47
Plusieurs systèmes de référence existent pour les tests de qualité des gamma ca-
méras et qui sont développés par des organismes internationaux tels que : «Na-
Dans notre travail, nous allons nous référer principalement aux normes NEMA.
La procédure NEMA
NEMA est la plus importante association commerciale aux États-Unis qui repré-
normes techniques qui défendent à la fois les intérêts de l’industrie et des utilisa-
tronic Commission).
niques pour les gamma caméras et les caméras à positrons, couramment uti-
Chapitre 4. CONTROLE DE QUALITE D’UNE GAMMA CAMERA 48
lisé par ceux qui rédige les cahiers des charges. Les performances des caméras
tées aux spécifications du guide en usine, où elles doivent répondre à ces exi-
gences. Le fournisseur fournit des procédures pour s’assurer que les spécifi-
cations NEMA sont respectées. Ces procédures sont basées sur les protocoles
NEMA et sont mises en œuvre en usine. Elles sont regroupées dans une publi-
Le guide décrit les séquences d’opérations dans l’interface utilisateur, les instruc-
tions pour l’utilisation des fantômes, ainsi que les modes et les durées d’acquisi-
tion. Les objets test et fantômes nécessaires à la réalisation des tests NEMA sont
Les tests retenus par la majorité des services de Médecine Nucléaire sont ceux
taille du pixel.
Quelle que soit la modalité d’imagerie examinée, le contrôle qualité interne d’un
équipement doit être initié de manière similaire. Tout d’abord, il est important de
(manuel de l’appareil) et de dresser une liste des contrôles à effectuer (texte fai-
le temps nécessaire. L’étape cruciale est relative au test d’acceptation (ou contrôle
Chapitre 4. CONTROLE DE QUALITE D’UNE GAMMA CAMERA 49
initial à l’installation) qui doit être effectué le plus précocement sur une machine
en bon état de fonctionnement [36]. Les mesures obtenues vont être utilisées
Dans la partie qui suit, nous allons décrire le contrôle que nous avons effectué et
essayer de donner un aperçu sur les autres contrôles que nous n’avons pas eu la
Étant donné que nous n’avons pas pu assister au premier contrôle qualité de
ces équipements dès leur installation, nous nous sommes basés sur les mesures
Avant d’aller plus loin, il est important de préciser certaines données clés qui
seront utiles pour la suite : les pixels situés en dehors des limites du champ de
vue (FOV) sont considérés comme ayant une valeur de zéro. Après avoir filtré (ou
non) les images, il est essentiel de déterminer les paramètres qui rendent compte
différentielle. Elles sont calculées pour le champ de vue utile UFOV et le champ
taux de comptage par pixel dans les deux champs [30]. Idéalement, l’uniformité
intégrale ne devrait pas excéder 3 à 3.7% pour l’UFOV et 2 à 2.9% pour le CFOV.
◦ C’est toutefois le second indice qui est le plus important au niveau de la tomo-
graphie. Il est appelé l’uniformité différentielle qui traduit les variations locales
du champ de vue du détecteur. Cela revient à placer une source ponctuelle « loin
99, 8%. Ce test est essentiel et il doit être effectué toutes les semaines [36], il per-
met également de vérifier le bruit résiduel ainsi que le calcul barycentrique, dont
les pondérations sont basées sur les signaux récupérés par les PMs. Les valeurs
Procédure : Dans le cadre de ce test, les collimateurs ont été retirés des dé-
tastable avec une activité de 20mCi, tout en sélectionnant une fenêtre spectrale
centrée sur le pic d’absorption totale à ±10%. L’image a été acquise au format
Le logiciel intégré à la console d’acquisition sait déjà quelle est la taille de l’UFOV
et du CFOV car les ROIs correspondant à ces deux champs de vue y sont pré-
Chapitre 4. CONTROLE DE QUALITE D’UNE GAMMA CAMERA 51
détecteur.
Test de l’uniformité extrinsèque : Maintenant que nous avons dégagé les spé-
cificités d’homogénéité intrinsèque aux détecteurs, nous allons élargir cette no-
Procédure : Pour réaliser cette étape, nous installons le collimateur sur le cristal
tium 99m Tc d’activité (600 − 700 MBq) à une distance équivalente à cinq fois la
taille du champ de vue (UFOV) (la figure4.1. Nous procédons ensuite à l’enre-
console d’acquisition. Enfin, nous comparons ces valeurs à celles fournies par le
fabricant.
Après avoir lancé une acquisition, un module interne au soft AEET permet d’ob-
Résolution spatiale
Le fantôme à trous, comme son nom l’indique, est formé de 12 rangées de trous
Chapitre 4. CONTROLE DE QUALITE D’UNE GAMMA CAMERA 52
Figure 4.1 – Un fantôme plan de placé entre les deux têtes de la gamma caméra.
lignes, à l’exception des deux rangées situées aux extrémités qui sont composées
voisine alors que pour la rangée suivante l’espacement est de 5mm. Le perçage est
effectué de façon a alterner les rangées en ajoutant à chaque fois 0.5mm jusqu’à
la dernière rangée qui a des trous espacés de 9.5mm. On note que sur la longueur
de la plaque l’espacement entre tous les trous est de 10mm. Les diamètres des
est affichée à l’écran avec une échelle de couleur en niveaux de gris. Cette mesure
La linéarité spatiale :
Ce test est important car l’image d’une source linéaire doit conserver cette carac-
téristique, l’image ne doit pas modifier les distances : la dimension d’une source
La linéarité spatiale intrinsèque : Les images qui obtenues lors du test visuel
Matériel :
drants. Dans chaque partie, les barres en plomb sont parallèles entre
dimensions égales entre la largeur des barres et la distance qui les sépare.
avec une distance de 3mm entre les barres voisines. Pour les autres qua-
et 6mm [40].
fantôme de barre. Celui-ci est positionné sur le collimateur. Les mesures sont
réalisées suivant les directions X et Y. L’image doit être acquise dans le plus
de coups. La fenêtre spectrale est toujours centrée sur le pic d’absorption totale.
Chapitre 4. CONTROLE DE QUALITE D’UNE GAMMA CAMERA 54
Il suffit ensuite de contrôler l’état des lignes, et que les dimensions coïncident
ceci, on enlève le collimateur et on place la source de 99m Tc à 5 fois UFOV sur l’axe
18
F= (4.3)
X
FW HM = F × d (4.4)
On obtient :
FW HM
Re(%) = 100 × (4.5)
E
Test de La sensibilité
Matériel :
— Boîte de pétri.
préalable mesuré avec précision l’activité. Il faut ensuite enregistrer une image
(sensibilité = N/T/A). Cette valeur doit rester stable au cours du temps [42].
d’activité 0.05mCi et 0.01mCi, placées à un mètre d’un détecteur muni d’un col-
Pour SPECT/CT, le test de contrôle de qualité pour CT est effectué avant SPECT
caméra effectué après CQ pour CT. L’ensemble du processus prend une heure.
tion doit coïncider avec le centre des matrices images reconstruites. Un décalage
Chapitre 4. CONTROLE DE QUALITE D’UNE GAMMA CAMERA 56
entre les axes de rotation mécaniques et théoriques peut aboutir à une dégrada-
tion de l’image.
technétium. Ce contrôle devrait être réalisé pour tous les collimateurs utilisés
pour le collimateur basse énergie qui est le plus utilisé et présentant la plus haute
résolution disponible.
cela, on utilise trois sources ponctuelles de 99mTc d’une activité. On place une
réglette en plexiglas sur le lit en suivant l’axe de rotation du système. Pour réa-
quasi ponctuelle sur l’axe de rotation tandis que les deux autres sources sont dè-
calèes de 10cm par rapport à ceul-ci. on effectue ensuite deux rotations entières
tée sur le pic d’absorption tatale ±0%, on enregistre alors une image en forme
128 × 128 [37, 43].Les données acquises sont analysées à l’aide du logiciel dispo-
de la source dans chaque projection par rapport aux axes dudétecteur. En direc-
idéale, Cette déviation ne doit pas excéder une limite établie par le constructeur
de la caméra [38].
Chapitre 4. CONTROLE DE QUALITE D’UNE GAMMA CAMERA 57
[43], répéter la même procédure que lors du test précédant en conservant les
mêmes sources.
Test du centre de rotation avec le collimateur LEHR (basse énergie haute réso-
avec le 99m Tc et le 201 Tl. On réalise une acquisition tomographique des sources
des emplacements de comptage sur une onde sinusoïdale. Les écarts entre les
courbes réelles et les courbes ajustées ne doivent pas dépasser 0.5pixel [44].
4.4 Résultats
Il est utile de procéder à une inspection visuelle de l’image obtenue. Nous pou-
Après ce contrôle visuel, nous avons comparé les indices obtenus avec ces indices
d’uniformité par rapport à ceux admissibles par la norme NEMA (National Elec-
tric Manufacturer Association) [45]. Les valeurs obtenues respectent les normes
et ne dépassent pas les limites. Nous pouvons donc en conclure que l’uniformité
réagir à ces erreurs de manière appropriée afin d’éviter une exposition inutile aux
trinsèque et intrinsèque) qui est effectuée sur une base quotidienne, la résolution
spatiale qui est effectuée une fois tous les six mois et le centre de rotation qui est
Le travail que nous avons réalisé est une contribution à l’étude de l’assurance
de qualité d’une gamma camera. nous avons réalisé des tests sur les perfor-
mances de la gamma caméra. Le test ont porté sur l’uniformité extrinsèque pour
le SPECT/CT.
ont montré une bonne concordance avec celles établies par le fabricant et celles
de NEMA.
59
Conclusion générale 60
Pour SPECT/CT, le test de contrôle de qualité pour CT est effectué avant SPECT
Bien que nous n’ayons pas effectué d’autres tests de qualité (l’uniformité intrin-
pitre.
Ce étude ont démontré que les gamma-caméras examinées étaient en bon état de
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