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Notions mathématiques

Support de cours de:

De Morgan Boole

Réalisé par : Département informatique

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

Preambule…..……..
………………………………………………………………………………..4

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

Préambule
Comme tout support pédagogique le document actuel contient toutes les
indications et consignes pouvant aider le formateur à exercer son métier dans
des conditions optimales. Il constitut la propriété privée du formateur et ne
peut être transmis au stagiaire sous aucun prétexte.
Le contenu du support correspond au minimum que le formateur doit dispensé,
toutefois une grande marge de manœuvre est laissée au formateur pour
apporter plus d'éclaircissements en empruntant ses propres exemples.

Le module Notions mathématiques est destiné aux stagiaires des filières gestion
informatisée et Analystes programmeurs.
Ce cours est subdivisé en quatre chapitres organisés de telle manière à permettre au
stagiaire un apprentissage progressif en se basant sur des exemples et des exercices.
Ces chapitres sont:

Chapitre I : Systèmes de numération

Chapitre II : Théorie des ensembles & l’algèbre de Boole

Chapitre III : Introduire la théorie des graphes

Chapitre IV : Calcul matriciel

Chaque chapitre est précédé par des indications pédagogiques telles que la durée
allouée, les objectifs pédagogiques, et les critères d'évaluation.
Chaque chapitre est suivi par des exercices récapitulatifs pouvant être utilisés par le
formateur dans les évaluations formatives.
Toutefois le formateur peut apporter ses remarques en les notant dans la page notes qui
se trouve à la fin de chaque chapitre.

Merci de participer à l'optimisation de ce cours en envoyant vos suggestions et vos


remarques à la direction du Institut PIMAS.

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Systèmes de numération
C
H
A
P Durée : 18 H
I Au terme de ce chapitre, le stagiaire doit être capable de:
T 1. Définir le système binaire
R 2. Réaliser des opérations arithmétiques en
binaire
E 3. Réaliser des opérations dans le système
hexadécimal
4. Réaliser des opérations de codage, décodage,
transcodage
I Outils & méthodes pédagogiques :

 Data show
 Polycopiés
 Séries d’exercices

Critères d'évaluation:

 Identifier les différents systèmes de numération


 Réaliser des opérations arithmétiques en binaire et en
hexadécimal
 Réaliser des opérations de codage et de transcodage

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I. Les systèmes de numération :

1. Introduction :
Un système de numération est un ensemble de règles d'utilisation des signes, des
mots ou des gestes permettant d'écrire, d'énoncer ou de mimer des nombres. C’est est
un système de comptage, il en existe trois types :

• Les systèmes additifs : utilisent des symboles pour représenter certains nombres, les
autres nombres s'obtenant par juxtaposition de ces symboles. Le lecteur a alors la charge
d'additionner les valeurs de chaque symbole pour retrouver la valeur du nombre. C'est le cas
des systèmes de numération grec, égyptien, ou plus simplement du système unaire. C'est aussi le
cas avec une variante soustractive pour le système de numération romain.
• Les systèmes hybrides : utilisent des symboles différents pour les puissances de la base
et pour les nombres inférieurs à la base écrits devant le symbole. Les nombres sont ainsi
représentés par addition de multiples de puissances de la base. C'est le cas des systèmes de
numération chinois et japonais. On peut remarquer qu'un tel système de notation comporte
une forte analogie avec le système d'énonciation des nombres dans une majorité de langues.
(Par exemple, en français, le nombre deux-mille-huit-cents-dix-sept, est aussi formé par
addition de multiples de puissances de la base : 2×1000+8×100+10+7.)
• Les systèmes positionnels : utilisent un symbole pour chaque unité, la place de ces
symboles dans l'écriture du nombre indiquant le poids qui leur est affecté (poids 1, poids n,
poids n², ... pour une base n). C'est le cas des systèmes de numération maya et babylonien, ainsi
que les systèmes de numération indien et arabe, qui sont à l'origine des mathématiques
modernes, celles-ci permettant désormais d'écrire les nombres simplement quelle qu'en soit
la base, à l'aide du zéro positionnel.

Le système Positionnel est Caractérisé par l’importance de la position des chiffres.

Exemple sur la base 10:


Règle générale :

NB : Il existe plusieurs systèmes de numération positionnel tels que :


- Système Décimal : Appelé aussi système Naturel ou encore système à
base 10
{0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,9}.
- Système Binaire : Appelé aussi système à base 2 {0,1}.
- Système Octal : Ou système à base 8 {0,1, 2, 3, 4, 5, 6,7}.
- Système Hexadécimal : Ou système à base 16
{0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E,F}.
2. Système Binaire :

a. Définition :
Le système binaire est un système à base 2 : composé de deux bits 0 et 1, c’est
le langage des ordinateurs.

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b. Les opérations arithmétiques en binaire:

b.1. Addition :

 Règle de calcul : Exemple :

Exercice : Effectuer les opérations suivantes :


X = 111 + 101 Y = 1011 + 111 + 1111 Z = 1010 +10011
Solution :
X = 1100 Y = 100001 Z = 111110

b.2. Multiplication :

 Règle de calcul Exemple :

Exercice : Effectuer les opérations suivantes :


A = 11 101 x 111 B = 11 111 x 101 C = 1 111 x 111
Solution :
A = 11 001 011 B = 10 011 011 C = 1 101 001

Exercice récapitulatif :
Effectuer les opérations suivantes :

P = (1 111 + 101) x 110 R = (111 011 x 1 011) + 10 111 + 11

Correction : P = 1 111 000 R = 1 010 001 110

b.3. Soustraction :

 Règle de calcul : Exemple :

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b.4. Division :

 Règle de calcul : Exemple :

Exercice : Faites les calculs suivants :


T = 11 101 11 ‫׃‬ U = 110 111 10 ‫׃‬ V = 101 111 101 ‫׃‬
Solution :
T = 1 001 Rest 10 U = 11011 Rest 1 V = 1001 Rest 10

3. Système Hexadécimal :

Le système de numération à base b=16, est appelé Le système Hexadécimal. Ce


système nécessite 16 chiffres dont les symboles sont les dix chiffres décimaux
auxquels on ajoute les six premières lettres de l’alphabet
(0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E ,F)
N.B : Chaque chiffre Hexadécimal possède une représentation unique à 4 bits.
a. Arithmétique hexadécimale :

a.1. Addition :

La somme de deux chiffres peut être obtenue en effectuant leur somme


décimale et en modifiant cette somme décimale s’elle dépasse 15 en soustrayant 16 et
en reportant une retenue de 1 à la colonne suivante.
N.B : Dans la mesure ou ici la base est supérieure à 10, il nous faut mentalement
changer chaque lettre hexadécimal en sa forme décimale quand nous évaluons la
somme hexadécimale et chaque différence décimale supérieure à 9 en sa forme Hexa
au cours de l’étape de modification de la somme décimale. Pour cela il est nécessaire
de mémoriser les équivalences :
A=10 B=11 C=12 D=13 E=14 F=15

Exemple :

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Application :
Pour calculer la somme Hexa des deux nombres suivants C868 et 72D9, nous appliquons la
règle d’addition colonne par colonne en appliquant la retenu si cela est nécessaire.

Exercice :
Effectuer les opérations suivantes :
• B+3
• C+F
• B7 + EF
• D6A + C58

a.2. Soustraction :
Pour effectuer la soustraction en Hexadécimal, en fait la soustraction décimal,
et si on obtient un résultat négatif on le soustrait d’un multiplié de 16.
Exemple :

Exercice :
Calculer les opérations suivantes :
• E5 - 4
• F7 - A
• C34 - D9
• D32 - CC – E

4. Le codage:

Codage binaire naturel (CBN) :


Le codage binaire naturel se base sur le fait que n’importe quel chiffre décimal
n’a qu’une combinaison binaire unique en n Bits.

Position du chiffre 8 7 6 5 4 3 2 1 0
Valeur 25 12 6 3 1 8 4 2 1
6 8 4 2 6

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Exemple :

Position 5 4 3 2 1 0
Valeur finale
Chiffre Binaire 1 0 0 1 1 1
Valeur 3 0 0 4 2 1 = 32 + 4 + 2 + 1
2

b. Cordage BCD (Binary Coded Decimal) en 4 Bits:


Ou Code DCB (Décimal Codé Binaire), c'est une sorte de compromis entre le
système de numération décimal et le code binaire naturel (CBN). Il permet de coder les
dix chiffres décimaux en binaire naturel. Comme le plus élevé des chiffres décimaux
est 9, il faut donc 4 bits pour coder chacun des chiffres. Le rendement de conversion de
ce code n'est pas maximal, car à l'aide de 4 bits, on peut obtenir 2 4 combinaisons
binaires différentes ; il existe donc six combinaisons qui ne sont pas utilisées.

Décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
DCB 000 000 001 001 010 010 011 011 100 100
0 1 0 1 0 1 0 1 0 1

Exercice d’application:

Donnez l'équivalent binaire naturel et l’équivalent DCB du nombre décimal


145 :

(145)10 = 27 + 24 + 20 = 128 + 16 + 1 = (10010001)2

(145)10 = (0001 0100 0101)DCB

On remarque d'après ce qui précède que le code BCD utilise plus d'éléments
binaires (bits) que le code binaire naturel (on dit aussi binaire pur) pour représenter le
même nombre.

Exercice N°1:
Trouvez l’équivalent en CBN et en DCB des nombres suivants :
- 95 - 208 - 187 - 134 - 809

Exercice N° 2 :
Décoder les codes suivants :
A. 10111 B. 100101 C. 100001100
X. (1001 0111 0101) Y. (0001 0011 0110) Z. (0011 0001 0010)

II. Le Transcodage :

On appel le Transcodage l’opération de conversion qui permet de passer d’un


système de numération à un autre en se basant sur des calculs.

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1. Décimal – Binaire :

• 37 (10) = X (2) : Alors 37(10) = 100101(2)


Faisant l’opération dans le sens inverse :
• X (2) = 100101
= 1 * 25 + 0 * 24 + 0 * 23 +1 * 22 + 0 * 21 + 1 * 20
= 32 + 0 + 0 + 4 + 0 + 1
= 37

Exercice :
X (10) = 100111(2) Y (10) = 10100110(2)
Z (2) = 67(10) W (2) = 112 (10)
Solution :
X (10) = 39 Y (10) = 166
Z (2) = 1000011 W (2) = 1110000

2. Décimal – Octal :

• 123(10) = X (8)
Alors 123(10) = 173(8)
Faisant l’opération dans le sens inverse :

• 173(8) = (1 * 82) + (7 * 81) + (3 * 80) = 64


+ 56 + 3 = 123

Exercice :
Effectuer les conversions suivantes :
X (10) = 141(8) Y (10) = 312(8) Z (8) = 131(10)
Solution :
X (10) = 97 Y (10) = 202 Z (8) = 203

3. Décimal – Hexadécimal :
• 271 (10) = X (16)
Alors 271 (10) = 10F (16)
• 1C3 (16) = Y (10)
= (1 * 162) + (12 * 161) + (3 *
0
16 )
= 256 + 192 + 3 = 451 (10)

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Exercice :X (10) = 2F5 (16) W (16) = 225(10)


Y (10) = 16A Z (16) = 171(10)
Solution :
X (10) = 757 W (16) = E1
Y (10) = 362 Z (16) = AB

4. Binaire – Octal :

 Méthode indirecte :

Exemple :
X (8) = 10110 (2)
Passant du Binaire au Décimal :
Y (10) = 1 * 24 + 1 * 22 + 1 * 21
= 16 + 4 + 2 = 22 (10)
Convertissant alors le Décimal en Octal :
Z (8) = 22 (10)
= 26 (8)

 Méthode directe :

A l’aide de cette méthode, le transcodage devient trop facile en se basant sur


ce qu’on appel Tableau de correspondances.

Exemple :

Exercice :
En utilisant les deux méthodes, effectuer les conversions suivantes :
X (8) = 1011110 (2) V (2) = 132 (8)
Solution :
X (8) = 136 V (2) = 1011010

5. Binaire – Hexadécimal :
 Méthode indirecte :

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Même principe.

 Méthode directe :

Le même principe que le précédent, sauf que dans cette fois le tableau de
correspondances est plus grand.
Exemple :
• Q (2) = 251 (16)

Explication :
Pour convertir un chiffre Hexadécimal en Binaire on suit les étapes
suivantes :
 On convertit chaque élément du chiffre en Binaire en se référant au
tableau de correspondances.
 On essaye de coller les résultats l’un à coté de l’autre.
 On obtient ainsi le résultat final en binaire.

 G (16) = 1011101101 (2)

Explication :
Pour convertir un chiffre Binaire en Hexadécimal on suit les étapes suivantes :
 On prend de la droite quatre bits et on les converti en Hexadécimal selon
le tableau de correspondances.
 Si à la fin il nous reste moins que quatre chiffres, on rajoute des zéro.
 A la fin on obtient notre chiffre Hexadécimal.

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Exercice : En utilisant les deux méthodes effectuer les conversions suivantes :


A (16) = 10111011 (2) B (2) = 3C2 (16) C (2) = A73E (16)
Solution:
A (16) = BB B (2) = 1111000010 C (2) = 1010011100111110

6. Octal – Hexadécimal :

Dans ce cas on converti de l’Octal à l’Hexadécimal ou vise versa par


l’intermédiaire du Binaire.
Exemple :

 E (16) = 35 (8)

Explication :
Pour convertir un chiffre Octal en Hexadécimal on suit les étapes suivantes :

A. On converti chaque élément en une combinaison Binaire formé de trois


bits selon le tableau de correspondances binaire.
B. On colle les combinaisons trouvées.
C. On prend de la droite des combinaisons de quatre bits et on les converti
selon le tableau de correspondances hexadécimal.

Même principe pour une opération inverse (du Hexa au Binaire) sauf qu’on
doit inverser les mots soulignés.

Exercice : Effectuer les conversions suivantes :


Z (16) = 175 (8) S (8) = B8 (16) R (16) = 142 (8)
Solution:
Z (16) = 7D S (8) = 270 R (16) = 62

• Exercice recaputulatif :

Effectuer les conversions suivantes :


1. 89 (10) = X (2)
2. FD3 (16) =X (2)
3. 457 (8) =S (16)
4. EED (16) = R (8)

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NOTES
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Théorie des ensembles &


C l’algèbre de Boole
H
A
P
I
Durée : 20 H
T
Au terme de ce chapitre, le stagiaire doit être capable de:
R 1. Etablir des opérations logiques
E 2. Schématiser les fonctions logiques
3. Utiliser le tableau de Karnaugh pour
simplifier une fonction logique
4. Utiliser la méthode de simplification pour
résoudre un problème logique
II Outils & méthodes pédagogiques :

 Data show
 Polycopiés
 Séries d’exercice

Critères d'évaluation:

 Schématiser des fonctions logiques en utilisant les


différentes portes logiques
 Simplifier des fonctions logiques en utilisant les
différentes méthodes de simplification

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I. Les portes logiques :
1. La porte NON (NOT) :

La porte NON permet d’inverser la valeur d’un signal A en ! A prononcé« A


barre»ou«Non A »

2. La porte ET (AND) :

La porte ET permet d’effectuer un produit de A et B. Donc d’après l’algèbre de


Boole la
Lampe ne peut s’allumer que si A = 1 et B = 1.

Exercice 1:
Schématiser la formule suivante :

Solution 1:

3. La porte OU (OR) :

La porte OU joue le rôle de l’addition, on remarque que la lampe ne sera éteinte


que dans un seul cas : A = 0 et B = 0.

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Exercice 1:
Schématiser la formule suivante :

Exercice 2 :
Schématiser les deux formules suivantes :

Exercice 3 :
Soit la fonction suivante :

Schématiser la fonction W.
Quel sera le résultat de W si : A = 1 ; B = 1 ; C = 0 et D = 1 ?

Exercice 4 :
Soit le circuit suivant :
Déterminer la forme algébrique de F.
Quel sera le résultat de F si : A = 1 ; B = 0 et C = 1 ?

4. La porte NON OU (NOR) :

Exercice 1:
Soit le circuit suivant :

Déterminer la fonction F.
Quel sera le résultat de F si : A=1 ; B = 0 ; C = 1 et D = 1.

Exercice 2:
Soit la fonction :

Représenter le schéma de R.
Quel sera la valeur de R si : A = 1 ; B = 0 ; C = 0 et D = 1.

5. La porte NON ET (NAND) :

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Exercice 1 : Soit le circuit suivant :

Déterminer R.
Quels seront les cas ou R = 0 ?

Exercice 2 :
Soit la fonction suivante :

Représenter S.
Quelle sera la valeur de A, B, C et D pour que S = 1 ?

II. Simplification mathématique des circuits :


1. Propriétés algébriques :

Propriété Somme (OU) Produit (ET)


Commutativité a+b=b+a ab = ba
Associativité a+(b+c)=(a+b) a ( bc ) = ( ab ) c
+c
Distributivité a (b + c) = ab + ac a + ( bc ) = ( a + b )( a +
c)
Elément neutre a+0=a ax1=a
Complémentatio
n
Idempotence a+a=a axa=a

2. Théorème de De Morgan :

On déduit que :

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Application :
Soit la fonction F suivante :

Simplifier F.
Représenter le circuit de F.

Solution :

Exercice 1:
Soit le circuit suivant :

Simplifier F.
Représenter le nouveau circuit.

Solution 1:
-

Exercice 2:
Soit la fonction G suivante :

Simplifier G.
En utilisant les différentes portes logiques, schématiser la fonction simplifiée de G.

Solution 2:

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III. Tableau de Karnaugh :

Définition :
La table de vérité présente un inconvénient majeur qui réside dans le fait que le
nombre de lignes croit en fonction de nombre de variables utilisées ; par exemple pour
deux variables on a besoin de quatre lignes, pour trois variables on a besoin de huit
lignes etc…

En général si « N » représente le nombre de variables on a besoin de 2 N lignes.Il


est possible de diminuer le nombre de lignes en modifiant la structure de la table, au
lieu qu’il soit une table à une dimension on réparti les variables d‘une manière a la
convertir en tableau à double entrée, ce tableau est appelé Tableau de Karnaugh.

Exemple :
Table de vérités Tableau de Karnaugh à deux
variables

A B A
0 1
0 0 B
0 1 00 01
0
1 0 !B!A ! BA
1 1 10 11
1
B!A BA
Exercice :
Etablir le tableau de Karnaugh à 3 et à 4 variables.

Méthode de simplification :
Exemple d’application :
Soit la fonction F suivante : F = ! A + A B + A ! B C + A ! B C D
• Tracer le tableau de Karnaugh de F.
• Simplifier la fonction.
1ère étape : Concevoir la table de vérités

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A B C D F
0 0 0 0 1
0 0 0 1 1
0 0 1 0 1
0 1 0 0 1
0 1 0 1 1
0 1 1 0 1
0 1 1 1 1
1 0 0 0 0
1 0 0 1 0
1 0 1 0 1
1 0 1 1 1
1 1 0 0 1
1 1 0 1 1
1 1 1 0 1
1 1 1 1 1

2ème étape : Tracer et remplir le tableau de Karnaugh


A chaque case de notre nouveau tableau correspond un minterme de la table de
vérité; il est donc normal de retrouver tous les résultats possibles pour la fonction F, et
donc, le même nombre de "1" et de "0".

Attention cependant ! Il ne faut absolument pas répartir aléatoirement nos


variables le long de notre première ligne et de notre première colonne. En effet, il faut
impérativement que le passage d'une case à une case adjacente ne traduise le
changement d'état que d'une seule variable.

En d'autres termes, il doit être impossible de trouver adjacentes les lignes AB- !
A ! B ou les colonnes CD- ! C ! D, ou encore les lignes A ! B- ! A.B et les colonnes C!
D- ! CD, tous ces couples traduisant le changement d'état des deux variables à la fois.

C.D ! C.D ! C. !D C.!D


A.B 1 1 1 1
!A.B 1 1 1 1
! A.!B 1 1 1 1
A.!B 1 0 0 1

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3ème étape : Trouver les regroupements possibles
Nous allons localiser les cases adjacentes marquées à "1" en nombre égal à une
puissance de deux, c'est-à-dire les groupes de 1, 2, 4, 8, 16.... Cases ayant l’état "1"
adjacentes, en recherchant bien sûr les regroupements les plus importants.

C.D ! C.D !C. !D C.!D R1 C.D ! C.D !C. !D C.!D R2


A.B 1 1 1 1 A.B 1 1 1 1
!A.B 1 1 1 1 !A.B 1 1 1 1
!A.!B 1 1 1 1 !A.!B 1 1 1 1
A.!B 1 0 0 1 A.!B 1 0 0 1

C.D ! C.D !C. !D C.!D


A.B 1 1 1 1
!A.B 1 1 1 1
!A.!B 1 1 1 1
R3 A.!B 1 0 0 1

On ne garde ensuite, parmi les mintermes concernés par le regroupement, que


la ou les variable(s) commune(s) à toutes les cases. Nous terminons en vérifiant que
toutes les cases arquées à "1" du tableau ont été prises en compte, les mintermes
(c'est-à-dire les cases) n'ayant servi à aucun regroupement étant conservés tels quels.

4ème étape : Extraire les variables communes :

Pour le 1èr regroupement : B


Pour le 2ème regroupement : !A
Pour le 3ème regroupement : C
Alors la fonction simplifiée sera comme suit : F = ! C + ! B + A

Exercice 1 :
Sortir l’équation simplifiée des tableaux de Karnaugh suivants :

0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1
0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 1 0
1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0
0 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1
Exercice 2 :
Introduire les fonctions suivantes dans le tableau de Karnaugh :

 X = ACD + ! B C ! A + ! C A
 Y = AC + ! C A
 Z = !A !B + !A !C + AC !B + !D !A C B

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques
Exercice 3:
Soit la fonction F suivante: F = A ! B + ! (ABC) + A ! D + AC + ! (ACD)
Schématiser la fonction F.
Tracer la table de vérités de F.
Simplifier F en utilisant la méthode algébrique.
Simplifier F en utilisant le tableau de Karnaugh.

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

NOTES
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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

La théorie des graphes


C
H
A
P
I
Durée : 12 H
T Au terme de ce chapitre, le stagiaire doit être capable de:
R
1. Identifier les modes de représentation d’un
E graphe orienté
2. Décrire les notions de chemin, circuit, boucle,
arborescence..
3. Déterminer la longueur d’un chemin,
III 4. Calculer le chemin optimal dans un graphe

Outils & méthodes pédagogiques :

 Data show
 Polycopiés
 Séries d’exercices

Critères d'évaluation:

Représenter les différents types de graphe


 Déterminer le degré, la chaîne, le cycle, le chemin et le
circuit d’un graphe

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques
Introduction :
En mathématique le terme Graphe possède différents sens. Les graphes en
particulier les graphes arborescents et les graphes orientés apparaissent en de
nombreux chapitre dans les sciences de l’information et de l’informatique.

Remarque : Les organigrammes sont des exemples des graphes orientés.

Graphes non orientées :


Un graphe fini G = (V, E) est défini par l'ensemble fini V = {v1, v2, ..., vn} dont les
éléments sont appelés sommets, et par l'ensemble fini E = {e1, e2, ..., em} dont les
éléments sont appelés arêtes.
Une arête e de l'ensemble E est définie par une paire non-ordonnée de sommets,
appelés les extrémités de e. Si l'arête e relie les sommets a et b, on dira que ces
sommets sont adjacents, ou incidents avec e, ou encore que l'arête e est incidente
avec les sommets a et b.
On appelle ordre d'un graphe le nombre de sommets (n) de ce graphe.

1. Représentation graphique :

Les graphes tiennent leur nom du fait qu'on peut les représenter par des dessins.
À chaque sommet de G, on fait correspondre un point distinct du plan et on relie par
une courbe simple les points correspondant aux extrémités de chaque arête.

Il existe une infinité de manières de représenter


graphiquement un graphe. Vous voyez ci-contre
deux représentations graphiques du même graphe
G= (V, E) décrit ci-dessous par l'ensemble de ses
sommets et l'ensemble de ses arêtes.

Ensemble des sommets:


V = {1, 2, 3, 4, 5} Une représentation
Ensemble des arêtes: Une représentation planaire
non planaire de G de G
E = {(1, 3), (1, 4), (1, 5), (2, 3), (3, 4), (3, 5), (4,
5)}

2. Quelques types de graphes :

Si on arrive à dessiner le graphe sans qu'aucune arête n'en coupe une autre (les
arêtes ne sont pas forcément rectilignes), on dit que le graphe est planaire.

Les graphes ci-dessus sont simples, mais on peut imaginer des graphes avec une
arête qui relie un sommet à lui-même (une boucle), ou plusieurs arêtes reliant les deux
mêmes sommets (voir ci-dessous). Dans ce cas, on parle de multi graphe.

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques
Un graphe est connexe s'il est possible, à partir de n'importe quel sommet, de
rejoindre tous les autres en suivant les arêtes. Un graphe non connexe se décompose
en composantes connexes. Sur le graphe ci-dessous, au milieu, les composantes
connexes sont {1, 2, 3, 4} et {5, 6}.

Un graphe est complet si chaque sommet du graphe est relié directement à tous
les autres sommets (voir ci-dessus).

Un graphe est biparti si ses sommets peuvent être divisés en deux ensembles X
et Y, de sorte que toutes les arêtes du graphe relient un sommet dans X à un sommet
dans Y (dans l'exemple ci-dessus, à droite, on a X= {1, 3, 5} et Y= {2, 4}, ou vice
versa).

Graphe non simple Graphe non Graphe complet K5


Graphe biparti
(multi graphe) connexe
V = {1, 2, 3, 4, 5}
V = {1, 2, 3, 4, 5}
V = {1, 2, 3, 4} V = {1, 2, 3, 4, 5, E = {(1,2), (1,3),
E = {(1,2), (1,4),
E = {(1,1), (1,3), 6} (1,4), (1,5), (2,3),
(2,3), (2,5), (3,4),
(1,4), (2,3), (2,3), E = {(1,3), (1,4), (2,4), (2,5), (3,4),
(4,5)}
(3,4)} (2,3), (3,4), (5,6)} (3,5), (4,5)}

Exercice 1 :

Dessiner des représentations planaires des Graphes suivants :

1. G1 V = {1, 2, 3, 4,5} E = {(1,4),(2,5),(3,4),(1,5)

2. G2 V = {1,2,3,4,5,6,7} E = {(1,2),(2,5),(5,6),(5,3),(3,7),(4,7),(6,4),(1,6)

Solution 1:

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques
Exercice 2

Trois professeurs P1, P2, P3 doivent donner ce lundi un certain nombre


d'heures de cours à trois classes IG1, IG2, FC1:
- P1 doit donner deux heures de cours à IG1 et une heure à IG2.
- P2 doit donner une heure de cours à IG1, une heure à IG2 et une heure à FC1.
- P3 doit donner une heure de cours à IG1, une heure à IG2 et deux heures à
FC1.
1. Comment représenter cette situation par un graphe?
2. Quel type de graphe obtenez-vous?
3. Combien faudra-t-il de plages horaires au minimum?
Aidez-vous du graphe pour proposer un horaire pour ces professeurs.

Solution :

1. Voir figure ci contre.


P1 P2 P3
1ère heure IG1 FC1 IG2
2ème heure IG1 IG2 FC1
3ème heure IG2 IG1 FC1
4ème heure IG1
2. C’est un Graphe Biparti.
3. En colorant les arêtes de ce graphe (1 couleur = 1 heure de l'horaire) en
prenant garde que chaque Sommet n'ait pas deux arêtes incidentes de même
couleur, De
Ce Graphe coloré, on tire l'horaire suivant :

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques
3. Degré :

Dans le
graphe ci-
contre, on a
Pour un graphe ou un multi graphe, on appelle
les degrés:
degré du sommet v, et on note d (v), le nombre
d(v1) =
d'arêtes incidentes avec ce sommet. Attention!
2
une boucle sur un sommet est comptée deux fois.
d(v2) =
1
d(v3) =
Théorème : Lemme des poignées de mains 3
d(v4) =
La somme des degrés des sommets d'un graphe 2
est égale à deux fois le nombre d'arêtes. d(v5) =
1
d(v6) =
1

Degré d'un graphe :


Le degré d'un graphe est le degré maximum de tous ses sommets. Dans
l'exemple ci-dessus, le degré du graphe est 3. Un graphe dont tous les sommets ont le
même degré est dit régulier. Si le degré commun est k, alors on dit que le graphe est k-
régulier.

4. Chaînes et cycles :
3.1. Chaîne :
Une chaîne dans G, est une suite de la forme (v0, e1, v1, e2, ..., vk-1,
ek, vk) ayant pour éléments alternativement des sommets (vi) et des
arêtes (ei), commençant et se terminant par un sommet.
Si v0 = a et vk = b, on dira que la chaîne relie a et b. En plus, on dira que
la chaîne a longueur k (c'est le nombre d'arêtes de la chaîne). Une chaîne doit
comporter au moins une arête. Le graphe ci-contre contient par exemple les chaînes
(v1, e3, v3, e4, v4) et (v4, e4, v3, e2, v2, e1, v1).

On ne change pas une chaîne en inversant l'ordre des éléments dans la suite
correspondante, ainsi les chaînes (v1, e3, v3, e4, v4) et (v4, e4, v3, e3, v1) sont identiques.
On appelle distance entre deux sommets la longueur de la plus petite chaîne les reliant.
On appelle diamètre d'un graphe la plus long des distances entre deux sommets.

Chaîne élémentaire :
Une chaîne est élémentaire si chaque sommet y apparaît au plus une fois.

Chaîne simple :
Une chaîne est simple si chaque arête apparaît au plus une fois. Dans le graphe ci-
dessus, (v1, e1, v2, e2, v3) est une chaîne simple et élémentaire.

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques
Chaîne fermée :
Une chaîne telle que v0 = vk est appelée chaîne fermée. Dans le graphe ci-dessus,
(v2, e2, v3, e4, v4, e4, v3, e2, v2) est une chaîne fermée.

3.2. Cycle :
Une chaîne fermée simple est appelée cycle si seul le sommet de départ apparaît
deux fois dans la chaîne. Dans le graphe ci-dessus, (v2, e2, v3, e4, v4, e5, v2) est un cycle.

Graphes orientés :
Introduction :
Un graphe orienté (Digraphe) est un graphe dont les arêtes sont orientées, à
savoir qu'il est possible de distinguer l'extrémité initiale d'une arête de son extrémité
finale. Dans ce cas, on parlera d'arc plutôt que d'arête.

Un arc e de l'ensemble E est défini par une paire ordonnée de sommets. Lorsque
e = (u, v), on dira que l'arc e va de u à v. On dit aussi que u est l'extrémité initiale et
v l'extrémité finale de e.

Un digraphe fini G = (V, E) est défini par l'ensemble fini V = {v1, v2, ..., v n} dont
les éléments sont appelés sommets, et par l'ensemble fini E = {e1, e2, ..., em} dont les
éléments sont appelés arcs.

Les graphes orientés sont souvent nécessaires pour modéliser


des routes. La raison est qu'il peut y avoir un chemin d'un point A à
un point B mais pas de chemin de B vers A. Cela peut être le cas de
voies à sens unique ou de lignes aériennes.

Degré d'un sommet d'un digraphe :


Soit v un sommet d'un graphe orienter.On note d+(v) le degré extérieur du sommet v,
c'est-à-dire le nombre d'arcs ayant v comme extrémité initiale.On note d-(v) le degré
intérieur du sommet v, c'est-à-dire le nombre d'arcs ayant v comme extrémité finale.

On Note : d (v) = d+ (v) + d-(v)

Exercice 1 :
Trouvez les degrés extérieurs et intérieurs de chacun des sommets du graphe ci-
contre:

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques
Définitions :
a. Chemin :
Un chemin conduisant du sommet a au sommet b est une suite de
la forme (v0, e1,v1,e2,v2, ..., ek,vk) où les vi sont des sommets (v0=a et
vk=b) et les ei sont des arcs tels que ei va de vi-1 à vi. Sur le digraphe
ci-contre, on peut voir par exemple le chemin (v3,e3,v4,e4,v5). Par
convention, tout chemin comporte au moins un arc.

Distance :
On appelle distance entre deux sommets d'un digraphe la longueur du plus petit
chemin les reliant. S'il n'existe pas de chemin entre les sommets x et y, on pose d(x,y)
= infini. Par exemple, sur le digraphe ci-dessus, d(v1,v5)=2, d(v1,v6)=1,
d(v6,v1)=infini.

Circuit :
Un circuit est un chemin fermé simple avec u0=uk. Le digraphe
ci-contre contient le circuit suivant : (v3, e1, v2, e2, v4, e3, v1, e4, v3)

Longueur de chemin :
La longueur d’un chemin est le nombre d’arc utilisés dans ce
chemin, ou le nombre de sommets moins un. On parle aussi de la
longueur d’un circuit.

Exercices :

Exercice n° 1 :

Tracer le diagramme graphe G avec:


a. Les sommets A, B, C, D et les arcs {A, B}, {A, C}, {B, C}, {B, D},
{C, D}
b. Les sommets a, b, c, d, e et les arcs {a,b}, {a, c}, {b, c}, {d, e}
1. Lequel de ces graphes, s’il y a lieu est connexe ?

Exercice n° 2 :

Soit le graphe orienté G(V,E) sachant que :


V=(A,B,C,D,E)E={(A,D), (B,C), (C,A), (D,B), (B,A), (B,D)

1. Tracer le graphe G.
2. Extraire sous forme d’un tableau les incidents de chaque sommet.
3. Donner un chemin qui relie A avec C.
4. Donner tous les chemins ; ainsi que leurs longueurs ; qui relient B avec A.
5. Déduire la distance entre B et A.
6. Extraire deux circuits dans le graphe G.
7. Calculer le degré, le degré intérieur et le degré extérieur de chaque sommet.
8. Qu’est ce que vous remarquez a propos du sommet E ?

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

Solution n° 2 :

1.

2.

Somm Incident
et s
A D
B A, C, D
C A
D B
E -

3. Chemin reliant A avec C est : C1= {A,(AD),D, (DB), B, (BC), C}


4. Chemins reliant B avec A:

C1= {B, (BA), A} Sa longueur est de: 1


C2= {B, (BC), C, (CA), A} Sa longueur est de: 2

5. Etant donné que le chemin C1 est le plus court de B à A alors sa longueur


est la distance entre B et A.
6. Circuit 1 : {A,(AD), D, (DB), B, (BA), A}
Circuit 2: {A, (AD), D, (DB), B, (BC), C, (CA), A}

7. Degrés :

Somme Degré intérieur Degré extérieur


Degré
t d- d+
A 2 1 3
B 1 3 4
C 1 1 2
D 2 1 3
E 0 0 0
8. On remarque que le degré de E est égale à 0, on dit que le sommet E est Isolé.

Remarque : Un graphe peut être représenté soit par l’ensemble de ses sommets et
ses arrêtes, soit par une matrice.

Exercice d’application :

Soit le graphe G (V,E) suivant :

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

Concevrant alors la matrice du graphe G.

A B C D
A 0 0 1 1 Alors la matrice
B 1 0 0 0 devient comme
C 0 0 1 0 suit :
D 0 2 0 0

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

NOTES
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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

Calcul matriciel
C
H
A
P
I Durée : 10H
T Au terme de ce chapitre, le stagiaire doit être capable de:

R 1. Introduire les opérations sur les matrices


2. Notions de calcul matriciel élémentaire,
E addition, produit, ..

Outils & méthodes pédagogiques :

IV  Data show
 Polycopiés
 Séries d’exercices

Critères d’évaluation :

 Effectuer des opérations d’addition, de soustraction et de


multiplication sur les matrices

VERSION 2007

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

Support de cours Page 39 sur 43 Version 2007


Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques
Introduction générale :
Une matrice n × m est un tableau de nombres à n lignes et m colonnes :

Exemple avec n = 2, m =
3:

n et m sont les dimensions de la matrice. Une matrice est


symbolisée par une lettre en caractères gras, par exemple A.
On note Aij l'élément situé à l'intersection de la ligne i et de la
colonne j (la ligne est toujours nommée en premier).

Si m = 1 , la matrice est appelée vecteur


colonne.
Si n = 1 , la matrice est appelée vecteur ligne.
Si n = m , la matrice est appelée matrice carrée.

Quelques matrices carrées particulières (Exemples avec n = 4)

Parfois notée In
n est la dimension de la
Matrice unité
matrice
(soit I4 dans cet exemple)

Matrice diagonale notée diag(Dii)

Matrice triangulaire
supérieure
(Upper triangular matrix, U)

Matrice triangulaire
inférieure
(Lower triangular matrix, L)

Une matrice carrée A est dite symétrique si : Aji = Aij pour tout i différent de j

Opérations sur les matrices :


Addition, soustraction :

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques
L'addition et la soustraction des matrices se font terme à terme. Les matrices
doivent avoir les mêmes dimensions.

Exercice :
Effectuer les opérations d’addition et de soustraction entre les matrices
suivantes :

Multiplication par un nombre :


Chaque terme de la matrice est multiplié par le nombre :

Exercice :
Effectuer les opérations suivantes :

Transposition :
La transposée AT (aussi notée A') d'une
matrice A est la matrice obtenue en échangeant
les lignes et les colonnes de A : La transposée
d'un vecteur colonne est un vecteur ligne :

Multiplication des matrices :


Définissons tout d'abord le produit d'un vecteur ligne xT par un vecteur colonne
y:

Ce produit est appelé produit scalaire des vecteurs x et y, noté x · y. Les


vecteurs doivent avoir la même dimension. Le produit matriciel s'en déduit : le produit
de la matrice A (n × m) par la matrice B (m × p) est la matrice C (n × p) telle que

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques
l'élément Cij est égal au produit scalaire de la ligne i de la matrice A par la colonne j de
la matrice B.

Exemple :

On a en effet, effectué les produits ligne par colonne.

Exercice :
Calculer les matrices M1 et M2 :

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Filière : Gestion Informatisée Unité : Notions mathématiques

NOTES

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