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Introduction aux politiques publiques.
• Une PP peut ne pas se terminer : On peut dire qu’on met fin à un programme
mais on met en place un autre programme à la fin de celui qui se termine qui
sera proche du 1er. Il peut y avoir un processus de Coyering ! processus de
superposition.
Ex : PIERSON montre que si on regarde les budgets des programmes sociaux, il n’y a
pas eu de diminution des budgets sociaux en revanche, il montre que Margareth
Thatcher a remis en cause la place des syndicats. Ca va rendre possible un retrait de
l’Etat providence Britannique après Thatcher car par la suite quand des réformes
seront proposées, les défenseurs traditionnels ne pourrons plus se faire entendre
comme par le passé, l’effet de la réforme Thatcher se fait ressentir des dizaines
d’années après le départ de Thatcher. Ca veut donc dire qu’une politique ne se
termine pas vraiment elle peut avoir des effets sur le long terme
• Causes de la fin d’une PP :
o Un choc extérieur peu favoriser la terminaison d’un programme :
o Une PP peut se terminer car la clientèle à laquelle elle s’adresse
disparaît ou est marginalisée.
o Durée de vie qui prévoit que quand la PP est lancée durera un certain
nombre de temps.
o Remise en cause de la légitimité de la PP
!
Enchainement rationnel de séquence or, on peut avoir des séquences inexistantes, qui
ne se suivent pas dans l’ordre.
!
Ex : L’administration militaire à mis en œuvre la recherche sur le nucléaire dans la
seconde GM c’est seulement ensuite qu’il y a eu une inscription sur l’agenda. Alors
que c’était déjà mis en œuvre ! on s’est rendu compte que ca pouvait générer de
l’énergie pour els civiles alors que les programmes nucléaires existait déjà la
production de l’énergie nucléaire dans le domaine civile est débattu et donne lieu à la
construction de centrales nucléarise. La problématisation de l’énergie nucléaire civile
est encore présente dans el débat politique bien que la politique soit déjà mise en
œuvre
!
• Ne soulève pas les effets de rétro action : Programme qui produit des effets qui
vont avoir des influences sur les évolutions futures. Une séquence peut avoir un
effet sur une autre séquence ! Pas que effet négatif, peut ê effet positif.
• Grille rationnelle : éloignée de la réalité
o Car ça voudrait dire qu’il y a un acteur qui décide (alors qu’il y en a
plusieurs).
o Ce modèle suppose que l’action publique aurait un destinataire
clairement identifié qu’elle répondrait exactement à un problème public
or on verra que les PP on des objectifs flou, elles résultent de ce que
PALIER appel les consensus ambigus. Ex RMI pour la gauche c’’était un
filet de sécurité alors qu’à droite on voyait + le volet insertion
• Modèle qui ne permet pas de conceptualiser les distorsions qui existent entre
les différentes séquences.
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Introduction aux politiques publiques.
• Sous estime les contraintes des PP : Changement des PP
• Sous estime la dimension symbolique des PP : De nombreux procédés de
symbolisation sont présents dans l’action P
• L’action P peut contribuer à modifier les comportements des individus : Les élus
passent une part importante de leur temps en délibération mais aussi en visite.
Ces actions ne sont pas neutres pourtant elle ne sont pas à chaque fois suivies
de mise en œuvre.
!
C) Quelle dimension donner à la grille séquentielle
!
Certains auteurs proposent des catégories alternatives en 1983
! Mais ils disent qu’a coté de la succession linéaire il y a des PP qui passent par la
consolidation ! même objectif de PP mais les moyens alloués vont peut modifié,
concentré, consolidé
- Politiques scindé
! Même s’ils critiquent l’idée d’une succession linéaire et mécanique les auteurs
n’abandonnent pas de distingue des moments différents ayant leur propre différences,
qualités. Certains auteurs on tendance à dire que cette grille est « une grammaire
minimale » elle est extrêmement minimale mais a l’intérêt de poser des questions
!
C’est un phénomène considéré comme anormal par les acteurs sociaux mais aussi
comme un phénomène relevant de la sphère de compétence des autorités publiques.
Ecart entre ce qui est et ce qui devrait être. Les autorités publiques sont légitimes
pour intervenir.
L’agenda politique correspond quant à lui à l’ensemble des problèmes perçus comme
appelant un débat public débattu dans des arènes.
Les problèmes publics peuvent voir leur définition varier dans le temps et dans
l’espace.
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Introduction aux politiques publiques.
Ex : la radio activité n’a pas toujours été considérée comme un problème, il faut
attendre pour qu’elle apparaisse comme telle. Dans les années 30 pub pour l’eau
radioactive.
Les facteurs liés au contexte peuvent expliquer pourquoi à un moment ces fait sont
jugés comme Pblm.
Laurie BOUSSAGUET montre que dans les 3 pays qu’elle a étudié, dans les années
80, des militantes féministes se sont mobilisées pour demander à des ministres
pour mettre en place l’action publique contre le viol. ! Création d’un comité
féministe c/les viols commis dans les lieux public et c/les témoins passifs.
Or, dans les années 80, les femmes qui travaillent dans ces différents centres vont
peu à peu découvrir la Q° des abus sexuels sur mineurs. Un très grand nombre de
viol déclaré au tél ou dans les groupes de parole ne concernent pas les viols de
femmes d’âge mur mais des viols commis sur des enfants.
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Introduction aux politiques publiques.
des violences sexuelles perpétrées sur les enfants.
Ces structures A ont permis de faire émerger la Q° des abus sexuels sur les
enfants ! un Pblm en soulevant un autre.
!
INGLEHART TROUAINE ? : Décrit un changement dans les valeurs des Stés
occidentales qui aurait selon eux à des sociétés post matérialistes ! passage
de Sté matérialistes à post matérialistes dans les années 60.
!
Sté Matérialiste = première réoccupation : Sécurité et moyens de subsistance
Dans une Sté matérialiste, c’est la satisfaction des besoins matériels immédiats
qui occupent l’attention des citoyens donc les problèmes publics peuvent ê un
problème d’augmentation des revenus.
!
Sté Post-matérialiste = Donne de l’importance au sentiment d’appartenance
Dans les Stés post-matérialistes ! phénomènes liés à la reconnaissance du Dt
des Homo, Q° écologique
!
INGLEHART dit que ce changement est porté par des individus qui grandissent
dans des conditions matérialistes ou des conditions où les besoins immédiats on
été satisfait :
!
o Individus qui grandissent dans une Sté d’abondance auront toujours
des valeurs post-matérialistes.
Il n’y a pas d’ajustement immédiat entre les valeurs et les conditions de vie
matérielles car les valeurs fonda d’un individu reflètent les conditions de son enfance
et pas les conditions dans lesquelles il vit plus tard.
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Introduction aux politiques publiques.
Les sociologues estiment qu’il n’y aurait pas de problème public pas s’il n’y avait pas
d’individus pour qualifier les problèmes, leur donner un label, les mesurer en rendre
compte.
- Droite : Pblm = des enfants puissent ne pas avoir un père et une père
Les Pblm n’émergent pas naturellement, les acteurs ont posé une étiquette sur le
Pblm, la socio est amenée à prendre de la distance par rapport aux catégories
ordinaires.
!
Exemple GUSFIELD : Rôle des acteurs dans l’émergence et la désignation de Pblm. Il
montre que la labélisation du Pblm de l’alcool au volant n’est pas neutre et conduit à
considérer l’alcool comme une cause principale des accidents. Il a été frappé de voir
que les acteurs qu’il interrogeait sur la mortalité sur les routes avaient une vision
uniforme du Pblm et il renvoyait la mortalité sur les routes à cette causalité = alcool
au volant.
Il a remarqué que chez les personnes qu’il a rencontré il n’y avait aucune alternative
de résolution ou de définition du Pblm alors que selon lui on aurait pu penser que la
cause des accidents de la route auraient pu ê problématisé autrement en mettant en
avant le fait qu’il n’y ait pas de transport alternatif à la voiture, le fait que les
individus soient obligés de prendre la voiture pour rentrer chez eux ! Ce qui pourrait
être considéré comme une cause d’accident au même titre que l’alcool au volant. Il
s’intéresse à l’ordre symbolique lié à ce problème et que l’alcool au volant est
considéré comme un drame moral car considéré comme le signe d’une défaillance
morale et doublement un drame moral car cette pratique peut causer des dommages
corporels et matériels sur les autres.
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Introduction aux politiques publiques.
des secteurs géographique) il y a une étiquette au problème alors qu’il pourrait y avoir
d’autres alternatives à ce Pblm.
Comment les acteurs peuvent contribuer à ce que pour la population un enjeu social
soit pensé d’une certaine façon ce qui va avoir une répercussion sur les solutions
apportés par les PP.
!
Paragraphe 3 : Comment les problèmes publics sont-ils exprimés
Exprimés à travers des structures syntaxiques mais aussi associés à des images.
!
Exprimé à travers des récits : Simple narration d’un événement, synecdoque,
métaphore.
On s’aperçoit que les Pblm P peuvent ê exprimé de façon à ce que le Pblm ne sera pas
perçu comme un problème collectif.
!
Constat : Les Bblm publics sont souvent rattachés à une catégorie générale, vont ê
associés à des nouveaux noms pour les désigner.
Tous ces récits contribuent à définir ce qui sera possible de faire dans l’action publique
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Introduction aux politiques publiques.
Dimension cognitive : Le crime ! différentes façons de l’expliquer.
Souvent, les groupent définissent le Pblm tentent de faire endosser Pblm politique à
d’autres acteurs qu’à eux même. Définition du Pblm en tentant d’imputer la resp à
d’autres.
Perçu au départ comme mal mystérieux touchant les homo aux USA
principalement. Très vite les médecins découvrent que les 1ers malades sont
homosexuels. Le virus est considéré comme limité aux individus qui le
contractent en raison de comportement sexuels « anormaux ».
Les premiers médecins contactent l’association des médecins gay, centre
d’urgence anti répression homo, le bureau d’épidémiologie du ministère de la
Santé.
Caractère public du Pblm du sida est sous estimé, la cause virale a été sous
estimé car en fait le Sida est associé à des causes comportementales, les
médecins ont une approche épidémiologique et s’intéressent aux
caractéristiques des malades qui contractent le sida.
!
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Introduction aux politiques publiques.
• Phase de la publicisation limité du sida avec le refus du recours aux politiques
83/86
Dans la 2ème phase : Publicisation limitée du Pblm. Captation du Pblm par les
médecins et les institutions Administratives. Ils estiment que c’est à eux de
répondre au Pblm sans qu’il nécessite une intervention du Po.
!
Les médecins créent un groupe inter disciplinaire et essayent de faire
reconnaître la recherche sur le sida comme spécificité. Administration médicale
évite de demander une intervention politique pour pas s’en voir déposséder,
mais en même temps les Po ne se saisissent pas de problème car crainte de
désigner les homosexuels.
!
Problématisation par les médias : au départ silencieux ! Quelques articles sur
le mystérieux cancer gay.
!
Les médias vont entretenir des relations étroites avec les médecin avec l’idée
qu’il faut faire quelque chose puis la maladie va commencer à être associé à
des personnages publics. ! Michel Foucault qui meure du SIDA en 1984. C’est
avec la mort de ces personnages publics que le SIDA va devenir un phénomène
social et collectif et non plus un évènement mystérieux concernant un groupe
minoritaire.
!
Médias continuent de parler de groupes à risque (gays, Haïtiens, toxicomane,
hémophiles, prostituées, nouveaux nés). La notion de groupe à risque amène à
considéré les sujets de la maladie comme vecteur de contamination à isoler !
Cadrage du Pblm.
!
Phase d’émergence dans le champ politique : FIN 86 ! Intervention timide du
personnel po. Chauffage du sang. Produits cessent d’être remboursé en 85, ce
retard est expliqué car il est difficile d’élaborer et de diffuser normes dans les
centres de perfusion ???
!
Fabius ! Système de dépistage systématique du Sida chez les donneurs de
sang.
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Introduction aux politiques publiques.
Intervention du FN qui se saisit du sida pour en faire un enjeu électoral.
Après législatives de 86, le FN obtient + en + de siège à l’AN et le FN souhaite
marquer son identité à la chambre. En parallèle il décide d’entamer tôt la
campagne présidentielle de son candidat, il va précipiter et compléter cette
phase d’émergence au sens où le discours du FN impose aux autres acteurs Po
de prendre position sur la maladie.
!
Pour le FN ! Le sida est le signe « d’une justice divine qui s’abat sur le malade
du sida » qui sont désigné comme des sidaïques. Selon lui le sida est dirigé
contre ceux et celles qui ont des comportements désignés comme anormaux, de
cette façon le sida va faire l’objet d’une polémique très violente car les autres
parties de l’échiquier politique vont refuser cette conception.
!
Intéressant de voir comment le discours du FN va contribuer à définir les
frontières du possible et de l’impossible car à partir de ce discours, toute
mesure préconisée par ce partie va devenir inacceptable par les autres parties
! contrainte importante sur l’ensemble des autres acteur po qui vont régir. La
pathologie du Sida doit sortir d’une recherche d’identification de groupes à
risque.
!
Accélération de ce mouvement -_> Publication 86 du centre national de
transfusion sanguine (1 hémo sur 2 contaminé) la presse prend en compte que
les hétéro peuvent aussi ê contaminé par le sida.
!
Varzac (gouvernement Chirac) refuse la mesure du dépistage automatique des
catégories à risque ! attentatoire aux mesure individuelles et s’orienter vers
des mesures d’info, de prévention.
87 : Sidé définit comme grande cause naturelle.
le procédure d’émergence s’achève en 87 mais d’autres formes de politisation
du sida continuerons d’exister par la suite.
!
Section II Le public des problèmes
!
La problématisation des Pblm sociaux sont construit de manière à toucher l’opinion
publique.
• le public attentif
!
!
III – le public des pb
L’expression des pbs sociaux peut s’adresser à un public, il faut toucher l’opinion
publique. on peut distinguer différente forme de l’opinion public, mise en évidence
par Padioleau : public indifférent – public attentif – public d’identification. Pour lui la
problématisation de la question de l’avortement dans les 70’s est exemplaire pour
identifier ces trois types de publics. 2ème vague du mvt de féministe -– les questions de
corps et procréation sont bcp + problématisés pour le droit des femmes qu’auparavant
dans la 1ère vague. Dans le nouvel obs, publication du manifeste des 343 : ces femmes
réclament l’avortement libre. Juste après se déroule le procès de « Bobigny libre » :
oct et nov 1972, procès de Marie Claire : fille de 16 ans qui a été violé par élève de son
lycée, elle est élevée seule par sa mère qui va l’aider avec ses collègues à avorter
(film sur la question). Sa mère va demander à Gisèle Haliny de les défendre. Simone de
Beauvoir et Hanily décident de mener un procès politique, elles ont créer le
mouvement « choisir le… des femmes » : milite pour la défense du droit de
l’avortement. La défense va attaquer la loi de 1920 qui pénalise l’avortement en
montrant l’injustice de cette loi, argumentant autour du fait que les françaises les +
dotées financièrement avortent à l’étranger alors que les femmes des milieux
populaires avortent dans la clandestinité en France dans des conditions déplorables,
mettant en avant que la pénalisation n’empêche pas la pratique et conduit à des
risques sanitaires pour les femmes en question et une inégalité avec celles qui peuvent
aller à l’étranger. La défense fait venir à la barre de nbses perso et notamment un
médecin catho – les audiences sont retranscrites dans la presse (interdit) et de nbx
articles paraissent sur le procès. Les travaux fait sur le procès montrent qu’il a été une
étape essentielle pour le changement de la loi sur l’avortement et est créé en 1973 le
mouvement pour la liberté de la contraception et de l’avortement. Face à ces
mobilisations féministes, des mvts catho apparaissent contre l’avortement et le Pape
se positionne clairement contre. On arrive à une situation dans laquelle l’avortement
devient un grand thème de la campagne présidentielle de 74. Mitterrand s’était
engagé pour la possibilité d’avorter jusqu’à la 14ème sem : VGE est élu, il nomme
Simone VEIL ministre de la santé avec comme mission de faire voter une loi qui
dépénaliserait l’avortement – loi voté en déc 74 ap de nbx débats houleux et difficiles.
Loi votée avec 277 voix, 192 contre – seulement 1/3 de la majorité a voté pour la loi,
et l’opposition ont eux voté quasi à l’unanimité. Pression forte pour qu’elle ne soit pas
voté notamment de l’asso « laisser les vivre », de l’ordre des médecins, de l’Eglise
catho. Loi votée pour une durée de 5 ans – mais finalement prolongée.
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Introduction aux politiques publiques.
Ce que montre Padioleau ici, c’est que cette loi qui a rencontré une grosse opposition
a finalement pu être votée car elle s’est appuyée sur un public de soutien. Il distingue
≠ formes de public auquel s’adresse les individus qui problématisent des enjeux
sociaux :
• public attentif = personne pouvant être plus directement concernées par le pb,
peuvent être prêtes à s’engager à la résolution du pb ; femmes n’ayant pas
forcément avorté mais se sentant concernées par l’enjeu, pensant que les aléas de
la vie pourraient peut être les placer dans une telle situation.
En Allemagne, les mobilisations pour l’avortement vont être un échec, la Cour constit
va bloquer l’ouverture de ce droit et l’avortement va rester puni. C’est avec le
réunification que ce droit va évoluer.
En même temps, cette idée de ‘public d’un pb’ a été critiquée. Notamment par
Bourdieu « l’opinion publique n’existe pas ». Remet en question la volonté de certains
politiques qui veulent mesurer l’opinion publique dans des sondages. Cela supposerait
que tout le monde à une opinion, que toutes les opinions se valent et que les questions
posées par les sondages sont naturelles. Souvent les résultats des sondages éliminent
les « non réponse », de plus certaines personnes n’ayant pas d’opinions répondent
« parce qu’on leur demande », ce qui ne reflète pas une réelle opinion. Sur le fait que
toutes les opinions se valent : les individus sont classés dans la même catégorie alors
qu’ils peuvent être très ≠. Le sondage opère une réduction de la réalité. Par ailleurs
P.Bourdieu souligne que les questions posées dans les sondages ne sont pas forcément
naturelle, la pbtq des questions reflètent les préoccupations des instituts de sondages,
des commanditaires des sondages. Il invite à se demander qui financent ces sondages
et qui formulent les questions.
Selon Lippman, le public est un fantôme, il n’y aurait que des opinions privées.
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Introduction aux politiques publiques.
!
Chapitre I : l’émergence des pbs
Instantanée = cas dans lequel une situation peut avoir des caractères de soudaineté et
de gravité tels que cette situation va être instantanée.
Tous ces modèles permettent d’identifier, de différencier les mécanismes qui amènent
à ce qu’un pb public soit qualifié. Mais ils n’expliquent pas pq à un moment donné le
champ politique va lui entrer en action. Problématisation mais aucune réaction des
politiques.
Comment un pb fait pour entrer à l’agenda ? Cela peut dépendre des propriétés des
pbs
• l’intensité dramatique
• légitimité scientifique
On s’aperçoit qu’à partir du moment ou un pb est pris en charge par les pvs po, il peut
aussi être reproblématisé, émergence d’une façon différente de problématisation.
Cas de l’amiante : dvlp par Henry dans un livre sur la santé publique. Il montre que le
pb de l’amiante a longtemps été un pb confiné, identifié par certains scientifiques
mais qui ne faisait pas l’objet de l’attention des pvs publics. Il faut attendre jusqu’au
milieu des 90’s pour qu’il apparaissent à l’agenda médiatique fr puis à l’agenda
politique. Or ça été un des pbs les plus meurtrier dans le cadre du travail. Il connaît
une certiane publicité dans les 70’s puis passé sous silence jusqu’en 90’s. L’amiante
fini par faire l’objet de l’attention, ap l’affaire du sang contaminé. Pourquoi pas
avant ? il explique cela car les groupes qui avaient un discours sur l’amiante étaient
des groupes sociaux qui n’avaient pas réussi à diffuser au delà de leur frontière de
groupe sociaux. Il distingue trois groupes : les victimes, les scientifiques et d’autres
acteurs. Les victimes, ceux ayant travaillé au contact de l’amiante, avaient une très
faible propension à vouloir diffuser leur pb car ces personnes ne voulaient pas
remettre en question les activités économiques liées à l’usage de l’amiante. Les
scientifiques, un grand nb d’étude scientifique était financé par les industriels de
l’amiante. Ils n’avaient pas d’échantillon de la pop assez important pour pouvoir
avancer des projections des csq de l’amiante sur la pop. Les autres acteurs : segment
de l’admini qui écrivaient des rapports avec bcp de technicité donc compliqué pour les
pvs po de se réapproprier le pb, et ils ne voulaient pas trop publiciser leurs inquiétudes
(segment de l’admini) car avaient peur de remettre en cause les équilibres éco. Il faut
attendre le scandale du sang contaminé pour les bouger un peu.
!
Paragraphe 1 : Les 4 types de mise à l’agenda
!
2ème : Q° du cumul des mandats ! Amené à l’agenda par les parties po
3ème : La médiatisation : Les médias déterminent eux même ce qui est au cœur de
l’agenda médiatique. Les décisions par les médias de traité ou non certains objet peut
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Introduction aux politiques publiques.
ê déterminé par des choix territoriaux. Ils sont soumis à de nombreuses contraintes
financières et d’autres liées à l’obligation de trouver des sources, des supports.
Ex : Colbert qui s’inquiète qu’il puisse un jour manquer de bois en France et fut à
l’origine d’une plantation d’arbres.
!
Paragraphe 2 : Le modèle de la fenêtre d’opportunité de Kingdon
Les solutions de politique publique ne son pas crées pour répondre à des problèmes
particuliers. On aurait des solutions qui flotterai à la recherche de problème et au fur
et à mesure une solution s’attacherait à un problème.
La mise à l’agenda ne pourrait intervenir que lorsque des courants seraient alignés.
Flux des problèmes publics : Il existe un enjeu social où les individus sont certain
qu’il s’agit d’un Pblm public et que quelque chose devrait ê fait pour améliorer la
situation et devrait ê prise en charge par les Pouvoirs publics.
Moment où ces 3 flux vont ê aligné et vont permettre u couplage entre problème et
solution.
Les entrepreneurs politiques jouent un rôle important pour que Pblm trouvent une
solution.
L’ouverture d’une fenêtre d’opportunité n’est pas toujours prévisible, mais elle est
quand même un peut ! Modèle probabiliste et non déterministe.
Les probabilités dépendent : des caractéristiques du problème, du contexte politique.
Des mécanismes rendent plus probable la survenance du problème à l’agenda. Cette
métaphore de la mise à l’agenda s’inspire des mission spatiales pour montrer que c’est
sur un temps restreint que la fenêtre d’opportunité s’ouvre où les 3 courants sont
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Introduction aux politiques publiques.
réunis, après ce moment la fenêtre se referme et le Pblm n’a plus de chance d’entrer
à l’agenda politique.
!
Ex : Le gouvernement Allemand a réussi à prévoir la mise en place d’un droit
opposable pour la garde des enfants de – de 3 ans, un flux de problème surgit à la
suite des enquêtes de l’OCDE, en Allemagne les résultats de l’enquête vont ê un choc
dévoilant qu’il y a des très fortes inégalités dans les compétences acquises des ados
Allemands.
!
En Allemagne une réflexion va se développer pour expliquer pourquoi les enfants on
de si mauvais résultats ! la garde des enfants par les mères jusqu’à l’age de l’entrée
à l’école n’est pas forcément quelque chose de bénéfique notamment pour les enfants
qui ont un passé de migration qui peuvent ê amené à rester jusqu’à l’Age de 7 ans
avec leur mère et ne pas parler Allemand avant cet âge.
!
Coalition qui se met en place et va avoir les moyens de faire adopter les
changements. On voit que l’arrivée au pouvoir des démocrates constitue une condition
favorable car de nombreux élus étaient plutôt défavorables à cette réforme
considérant que les femmes devaient rester à la Maison. Mais le gouv actuel favorable
à cete réforme va la rendre possible.
!
!
!
!
CHAPITRE 3 : LES DÉCISIONS
!
Consiste à supposer qu’une décision est prise par un décideur unique pour répondre à
un Pblm public qui repose sur des choix éclairé entre des alternatives.
On a tendance à penser que le décideur aurait pour ambition de trouver les solutions
optimales compte tenu de ses préférences et de sa connaissance parfaite de la
situation.
!
I. Dissolution de la rationalité absolue de la décision
!
!
A) La dissolution de la décision comme un moment
!
Apparaît sous la plume de SFEZ critique sur la décision et s’adresse aux travaux de
JAMOUS qui avait écrit une sociologie de la décision en 69. Il avait étudié la réforme
médicale de 58.
CHU vont réunir les CHR et les facultés de médecine. Cette réforme :
• Renforce les pouvoirs des directeurs d’hôpitaux
• introduire à un concours national anonyme de recrutement des médecins
interne
• introduit la biologie dans les études médicales.
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Introduction aux politiques publiques.
JAMOUS admet que cette réforme a été possible grâce à Debré. SFEZ citrique la vision
de JAMOUS en admettant qu’elle n’est pas généralisable et qu’on ne peut pas toujours
expliquer un changement de Politique publique. Il s’est laissé abusé par le discours
politique de Debré. Par les archives.
Pour SFEZ il n’y pas de moment de la décision, souvent une PP est constitué de
l’imbrication de décision multiples il y a rarement une seule et unique décision qui
crée une politique. Mais souvent une décision qui entraine et nourri d’autre décisions.
!
Exemple RAVINET : Article autour de l’émergence d’un espace européen de
l’enseignement supérieur. Ex : émergence d’un espace européen au niveau de
l’enseignement supérieur. Processus de Bologne de 1999. Les travailleurs pouvaient
circuler en Europe. En 90 se construit l’idée que l’UE devrait être économie de la
connaissance : stratégie de Lisbonne : fixe les objectifs à atteindre pour les 10 ans à
venir, proposait donc un programme. Dans les 90’s se prépare la stratégie de Lisbonne,
il faut réfléchir au système d’enseignement sup : les ministres fr, all, ita et GB
appellent à la mise en place d’un système en 2 cycle de l’enseignement ; licence et
master. Mais la déclaration de la Sorbonne ne donne aucune piste sur le pilotage du
projet. Les 4 E vont mettre en place un groupe de suivi de la déclaration « Sorbonne
follow up groupe » prévoit d’organiser une conf avec + de pays. En 1999 à Bologne 29 E
signent un texte commun avec 6 objectifs. Le 1er groupe est remplacé par un nouveau,
divisé en un groupe de pilotage et une assemblée. Jusqu’en 2001 les acteurs de
l’enseignement sup n’ont même pas cs de l’existence de ce groupe. La structure se
stabilise en 2003 avec une rpt des E, un bureau, un secrétariat. De + en + d’activité
sont organisées par cette structure. Pas prévu qu’il y est des rédactions de rapport
mais cette pratique se pérennise. Avec l’institutionnalisation il est difficile d’ignorer la
demande de rapport. Cette espace européen ne peut pas avoir été pris par une seule
décision.
!
!
B) – La dissolution de la décision comme choix individuel et libre
La décision n’est jamais prise individuellement malgré ce qui ce dit dans les médias.
Elle est souvent contrainte, les alternatives émergent parfois tardivement, dépend de
la faisabilité technique (juridique, économique…). La décision est aussi contrainte
politiquement, dépend de la réaction de l’opinion publique, de la capacité des groupes
concernés à se mobiliser
La décision ne se fait jamais seule, elle fait souvent intervenir des acteurs multiples :
politiques, admini (divisions des pbs entre les ≠ admi). Les dossiers sont svt préparés
par les services admi. La décision ne peut pas se prendre sans participation extérieure
au gvmt. Ex : émeute de Ferguson – ville majoritairement composée de population
noire mais avec policier majoritairement blanc. Un grand jury pop décide d’un non lieu
dans l’affaire estimant que le dossier judiciaire ne contenait pas suffisamment de
preuve pour inculper le policier. L’admi Obama décide d’équiper les policiers de
caméra lorsqu’ils sont en opération, décide de déplacer le pb sur le terrain des droits
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Introduction aux politiques publiques.
civiques. Le ministère lance une enquete sur les pratiques de la police de Ferguson : il
existe des formes de racisme. D’autres facteurs choisi, c’est finalement rapport qui
sera choisi.
Ex2 : stratégie 2020, grands objectifs de l’UE jusqu’en 2020. Lisbonne voulait faire une
économie de la connaissance, la stratégie 2020 : remonter les taux d’emploi à 75%,
consacrer 3% du PIB au R&D, réaffirmer les objectifs de l’UE dans la lutte contre le
changement climatique, réduire les tx de pauvreté de 25%, améliorer le niveau
scolaire. On a l’énonciation d’une cible sociale claire avec la volonté de réduction de
la pauvreté dans le cadre de la crise. Selon certains auteurs l’adoption de cette cible
est le résultat de nbx compromis entre des acteurs ≠. En 2009 la commission encore
très inspirée de la stratégie de Lisbonne : la diminution de la pauvreté dans l’UE
devrait être le résultat des efforts des EM. En 2010 la commission change de position
et propose des cibles de réduction de la pauvreté comme des objectifs en soi.
Comment expliquer ce changement de position ? s’explique par le fait que la
commission était en interaction continuel avec d’autre acteurs : le parlement UE, le
réseau anti pauvreté, les EM, le président du conseil européen. Le parlement UE en
juin 2009 est présidé par Baroso fait un pas vers le parlement en acceptant les cibles
de pauvreté pour aller vers du social.
Le réseau anti pauvreté : fait des interventions pour obtenir qu’il y ait une dimension
sociale dans les politiques de l’UE.
Les EM : lobbying important auprès de la commission, Etats pour qui s’achèvement du
marché intérieur ne peut pas être l’unique objectif de l’UE.
Le président du conseil Euro : Ronpoy militait pour qu’il n’y ait pas trop d’objectif
ciblé, favorable pour qu’il y en ait un sur la pauvreté.
Il y avait des opposants aussi : la suède est défavorable, milite pour que l’emploi soit
utilisé comme moyen contre l’exclusion sociale, le RU est contre l’idée que la
pauvreté soit mesurée en terme relatif : la pauvreté est définit à partir d’un seuil :
60% du revenu médian. A des défauts. La commission intègre ces ≠ visions, le
compromis trouvé : la stratégie est une ligne directrice, n’entraine pas l’adoption de
recommandation spécifique aux pays.
Rationalité en finalité = type d’action pour lesquelles les individus choisissent les
moyens adaptés aux fins que l’on choisi. Ex : réinterprétation de Kant et de sa
moralité. Fait de pouvoir agir de telle façon que la maxime de mon action puisse être
érigée en principe universel. On en peut pas ériger en règle universelle le fait de
"25
Introduction aux politiques publiques.
mentir. Selon Kant mentir est mal donc on ne doit jamais mentir. Cf mentir aux nazis
sur le fait de cacher des enfants.
!
12 mars 2015
!
Capacité d’absorption est limité, il a une forme de pression à décider. Dire que la
rationalité est limité = le décideur fait ce qu’il peut, il ne regarde pas la totalité des
alternative il en regarde certaines et prend la moins mauvaise
II. Les modèles théoriques de la décision
"27
Introduction aux politiques publiques.
En même temps, la transgression aurait été irrationnelle. Si les acteurs sont
complètement rationnels on ne comprend pas complètement pourquoi les Russes
auraient pu transgresser ?? Et pourquoi la solution du blocus a été préféré à d’autres
options envisageables.
C’est un modèle qui consiste à dire que les gouvernements agissent comme des
acteurs.
!
Les Etats seraient comme des acteurs globaux sur la scène alors qu’en fait c’est plus
compliqué, il importe de rentrer dans la boite noire pour savoir ce qu’il se passe dans
un gouvernement.
!
Le modèle organisationnel : Un choix gouvernemental n’est pas la stratégie d’un
acteur mais est le résultat de conflit entre organisation gouvernementales
indépendantes les unes des autres qui œuvre en fonction de routine, de
comportement standard.
Au départ il y a eu l’idée qu’il fallait bien informer le gouv sur l’installation des
missiles et au départ, le président et l’US air force sont favorable a une attaque, elle
informe qu’elle ne peut pas garantir à 100% la réussite d’une opération d’attaque
aérienne des missiles. Donc on s’aperçoit qu’il y a une incertitude, après le relevé de
la position des missiles on s’aperçois qu’il s’agit de missiles mobiles ce qui rend alors
l’idée d’une attaque aérienne improbable.
!
Le modèle bureaucratique : On prend en compte le fait que les leaders des
organisations gouvernementales sont aussi des individus qui ont des stratégies
individuelles et qui ne se concentrent pas sur un seul enjeux, on prend en compte le
fait que les acteurs interviennent sans cesse sur de nombreux Pblm. Ils sont dans la
positon de faire des choix multiples pour essayer de pousser de manière générale les
politiques publiques dans leur direction.
!
Appliqué au cas cubain : Il faut prendre en compte la tenue des élections
intermédiaires aux USA en 72, Kennedy ne voulait pas apparaître comme un PDR sans
crédibilité donc il rejette la solution diplomatique car il veut paraître fort. Donc choix
du blocus naval car ca semble électoralement plus payant qu’une solution
diplomatique.
!
Le 24 octobre, les bateaux américain et Russe convergent vers Cuba, les bateaux
s’immobilisent sans qu’aucun missile ne soit tiré. Kennedy va s’engager à ne jamais
renverser Castro et s’engage à retirer ses fusées laissées en Turquie.
!
D) Le modèle de la poubelle
!
!
La préférence des acteurs sont ambiguës, ils ne savent même pas ce qu’ils veulent, la
technologie est faiblement maitrisée. Ont parfois des préférences inconciliables et
parfois les acteurs agissent avant de se positionner sur leur préférence.
"28
Introduction aux politiques publiques.
La participation est fluctuante et n’ont aucune maitrise du processus.
!
Ce modèle décrit des anarchies organisées qui peuvent être des organisations
formelles (fac, église).
Dans le modèle de la poubelle le processus de décision est un appareillement entre des
solution des participants
!
Ca s’appelle comme ca car ce modèle de décision ressemble à une poubelle dans
laquelle on jette des solutions des participants qui s’entassent dans la poubelle mais
que par chance parfois peuvent se rencontrer ???
!
Les modèles de décision ne sont pas toujours des processus qui sont construits comme
des réponses à un Pblm. Mais au contraire les décisions sont présentées comme des
rencontres fortuites entre des solutions et un Pblm.
!
Chapitre 4 La mise en œuvre et l’évaluation des PP
PADIOLEAU : C’est un processus au cours duquel les acteurs sociaux et les ressources
sont mobilisés pour réaliser les objectifs d’une politique préalablement définie.
Met en jeux des acteurs organisés qui peuvent avoir des positions hétérogènes et qui
portent des intérêts et des ressources pouvant ê différentes.
La mise en œuvre de l’action publique génère des conflits et des accords. Ils peuvent
contribuer à créer un décalage entre les intentions des décideurs et la mise en œuvre
et la réalité.
!
Les premiers travaux sur la mise en œuvre sont des travaux pour répondre à la Q°
« pourquoi les PP ne fournissent pas les résultats escomptés ? »
✓ Tente d’articuler les types de domination qu’il distingue à une réflexion sur
l’organisation administrative
"29
Introduction aux politiques publiques.
✓ Dans cette forme bureaucratique :
o Chaque agent traite chaque cas comme relevant d’une catégorie plus
générale
Cour Kim 19
Cours 26/03/2015
"30
Introduction aux politiques publiques.
New public management : Importer dans le public des modes de fonctionnement qui
viennent du privé
▪ Délégation de SP
A) La structure de la décision
Q° : Qu’est ce qui explique qu’il puisse y avoir une distorsion entre ce qui est
décidé et ce qui est mis en œuvre ?
✓ On s’aperçoit qu’il y a un écart entre les deux qui peut s’expliquer par la
structure du la décision : La forme prise par la décision peut expliquer ce
phénomène de distorsion.
2 caractéristiques de la décision :
!
B) Une distorsion qui s’expliquerai par le bas
o Pouvoir discrétionnaire
o Il y a des gens qui ne demandent pas les Dt car ils ne les connaissent pas
mais aussi pour une autre raison. Les sociologues montrent qu’il existe
certaines allocations sous condition de ressource ou de revenu (il faut
montrer qu’on est pauvre) ! Veulent pas être stigmatisé.
▪ Les enquêtes montrent que les Etp qui ont utiliser le dispositif
d’allègement des cotisations ont embauché des personne qu’elles
auraient quand même embauché ! N’a pas crée d’emploi en
plus.
!
Les limites de l’approche ??
✓ La Q° des écarts entre la décision et la mise en œuvre serait très orienté vers
cette approche ??
"33
Introduction aux politiques publiques.
✓ L’évaluation se fera qu’en fonction des objectifs alors qu’elle peut produire tout
un tas d’autre chose.
!
✓ Cette approche : C’est partir de la mise en ouvre et des configurations locales
!
✓ Cette approche considère la mise en œuvre comme un processus dans lequel il y
a négociation entre acteurs stratèges.
!
o DUBOIS : Observation sur le guichet des CAF : C’est important de
regarder l’action Po en partant du Bas on peut voir des pratiques
inattendues. Ce ne sont pas forcément des actions stratégiques : Il
montre que les agents qui w s’adapte au public, la demande du
public dans les caf n’est pas qu’une demande de prestation c’est
aussi une demande d’écoute de la souffrance, le guichet de la caf
devient un lieu de parole et d’échange pour ceux qui en manque. Les
acteurs dans les CAF jouent avec la personnalité bureaucratique ! Ces
agents se comportent pas toujours comme des bureaucrates, la relation
guichet n’est pas que standardisée ! les agents ont des relations
personnalisées. Parfois les agents peuvent se protéger et c’est la
qu’intervient la personnalité bureaucratique Wébérienne. (Marge de
manœuvre des personnes au guichet)
!
Selon le Conseil public de l’évaluation : L’évaluation est l’examen d’une PP
menée dans un cadre institutionnel plus ou moins formalisé dans le but de
rendre des comptes et d’améliorer cette action.
!
A) Les acteurs de l’évaluation
!
• Un ou des commanditaires : Autorité politiques ou A qui décident de l'évaluation
et de la réalisation qi vont confier un mandat d’évaluation aux évaluateur, ce
mandat insiste sur les Q° qui intéressent le commanditaire
!
• Evaluateur : Chargés d’évaluation (méthodologues) JACOBS rappelle distinction
entre
!
• Evalués : Approche participatives émergent, les groupes qui sont concernés par
la PP évaluée participent à l’évaluation
!
B) Les objectifs de l’évaluation
"35
Introduction aux politiques publiques.
Les évaluateurs sont amené à porter des jugements. Ils peuvent utiliser plusieurs
critères notamment
!
✓ Evaluation avant la mise en place des pp
✓ Qualification budgétaire
o RMI
✓ création comité
"36
Introduction aux politiques publiques.
Partie 2 :
!
CHAPITRE 5 LES APPROCHES SOCIAUX ÉCONOMIQUES
!
I. Approche marxiste :
!
A) Les origines
!
Marx et Engels : Laissent un héritage plus complexe que ce qu’on peut croire.
Marx laisse des textes avec statuts différents ( « Le Capital » des œuvres analytiques
et des textes historiques)
La description des classes sociales dans « Le capital » 3 classes en fonction des
sources de revenus :
• Prolétariat
• capitalistes
• Paysannerie
!
Pensée de Marx sur l’Etat et les PP :
- La valeur se définie par le travail
- Marx suppose que l’entrepreneur capitaliste achète la force de W à une valeur
qui correspond à la quantité de W nécessaire à la reproduction de cette force
de W.
- La valeur des biens nécessaires à la reproduction de la force de W dépend du
nombre d’heures de W incorporés dans la production de chacun de ces biens.
- Capitaliste peut faire travailler l’ouvrier et lui faire produire des biens d’une
valeur supérieur à la valeur nécessaire à la reproduction de la force de W.
- Valeur des marchandises déterminée par le nombre d’heure de W qu’il a fallut
au travailleur pour le produire. ! l’ouvrier coûte moins cher que ce qu’il
produit.
!
La bourgeoisie a besoin de l’Etat pour continuer à maintenir ce système et éviter que
le prolétariat fasse la révolution !volonté de continuité à extirper la plus value.
!
Thèse instrumentaliste : représentation de l’Etat et de l’action publique comme
instrument au service de la sphère dominante du coup l’Etat est pensé dans la philo
comme un Etat répressif ! idée que les SP sont pas extérieurs à la société et au
contraire qu’il peuvent pas ê étudié indépendamment des rapports de domination.
!
B) Les marxistes
"37
Introduction aux politiques publiques.
Pour Lénine, dès lors que la domination de classe est supprimée, Il n’y a plus rien à
supprimer l’Etat disparaît.
Lénine ne prend pas trop en compte la Q° de la division du W et son lien à l’Etat :
Constat : spécialisation de taches qui s’accroit avec l’industrialisation
Pblm : comment organiser la Sté lorsqu’il existe une très grande division des
tâches ?
Pour Lénine : Sté pourrait fonctionner toute seule sans Etat
!
✓ Après 2GM, les intellectuels marxistes (Althusser, Poulantzas) disent : que l’Eta
ne peut pas se définir seulement comme protecteur de la classe bourgeoise mais
il peut avoir d’autres fonctions sociales (Éducation, santé) Nb travaux ont
montré que les Sté occidentales se divisent en de nombreux groupes diversifiés
et pas en 2 classes.
✓ Bourdieu : Phénomènes de conversion de capital ( avoir du capital économique
peut se convertir en capital culturel) 2 capitaux important, il distingue les
individus :
o Dominants/dominants : Ceux qui ont le capital économique + culturel
o Dominants/dominés : Capital culturel mais pas de capital économique
▪ Plus complexe que l’opposition entre deux classes sociale
✓ Pour POULANTZAS :
o Marx s’est trompé en disant que l’E est au service d’une seule classe et
lui reconnaît une certaine autonomie. Les classes dominantes manquent
de lucidité sur leur propre compte car souvent elles cherchent à assouvir
leur intérêt à court terme au détriment du long terme. Un E
relativement autonome peut contrecarrer ses erreurs en organisant les
intérêts des classes dominantes sur le long terme.
o Etat capitaliste pas, par le fait qu’il est dirigé par des capitalistes, un
Etat peut ê capitaliste même s’il est dirigé par des ouvriers. Ce qui rend
l’E capitaliste c’est la fonction qu’il exerce.
o L’Etat est un champ stratégique où classe et fraction de classe
s’affrontent.
!
KORPI : analyse la forme prise par les Etat providence en Europe
o Explique que cette forme reflète l’équilibre qui existait entre les classes
sociales au moment de l’établissement des Etat providences.
!
ALTHUSSER : Etat à une fonction économique ! Distingue :
!
II. Approche choix rationnel
"38
Introduction aux politiques publiques.
Les origines et principes communs
BENTHNAM : L’individu n’agit qu’en comparant ses peines et ses désirs. Chaque action
un effet négatif et positif, l’individu n’agit que si l’effet positif est sup à l’effet
négatif.
La science po américaine est fortement influencée par ces théories du choix rationnel,
la société est comprise comme la somme d’action individuelle rapporté à des formes
de maximisations sous contrainte.
Les théories du choix rationnel l : l’action P est le résultat de stratégie individuelle.
L’analyse des PP peut renvoyer à l’analyse de décisions concernant des biens publics.
Les analystes du choix rationnel analyse les PP comme des marchés de bien public
qui fonctionneraient sur des règles différentes des marchés de bien privé dans
lesquelles on retrouve des principes communs.
Marché : Offre + demande MAIS ce n’est pas le prix qui assure l’équilibre entre les 2
c’est l’élection.
B) Application
Les approches choix rationnel (CR) étudié pour des phénomènes différents :
• Comportement électoral :
▪ Vote sanction
o Le fait que la location des biens publics ne se fassent pas par les prix
peut placer les citoyens dans une situation de fragilité par rapport à
l’A , ce sont des théories qui décrivent des situations dans lesquels les
citoyens seraient prisonniers d’une A qui leur permet d’avoir accès à
un bien public.
"39
Introduction aux politiques publiques.
o Le fait que les citoyens ne puissent pas s’adresser à une autre unité A !
qu’il n’y ai pas de concurrence entre plusieurs unités. Favorise le
phénomène de captation ! les citoyens ne connaissent pas le prix de
revient des unités et ne savent pas si leur prix de revient est supérieur ou
non au cout de revient de ces unités.
o Cette expansion ne pourrait pas avoir lieu dans le privé car les coûts
sont forcements limités du fait de la concurrence.
!
• Rapports entre pouvoirs public/pouvoirs administratifs :
!
• Stratégies des lobbies :
Le principal agent est en situation de supériorité par rapport à l’agent qui exécute car il
peut le sanctionner. Mais il dépend de lui pour exécuter les taches admi. L’agent exécutant
essayent donc d’accroitre la dépendance à son égard car le risque d’être sanctionné sera
plus faible. Il peut essayer de biaiser les info – le principal va lui essayer de limiter cette
"40
Introduction aux politiques publiques.
stratégie : dvlp une panoplie de disposition qui peuvent lui permettre d’avoir un accès
direct à l’info et ne pas être dépendant de l’agent.
! Cette th est utilisée pour rendre compte des traités européens et comprendre les
relations des EM avec la Commission européenne. Selon SIMON, le Conseil et le Parlement
Européen = principal – la commission = l’agent. Il explique qu’au moment où ils signent les
traités, les EM ne savent pas exactement les cds de leur signature, les implications de cet
engagement. La doctrine juridique de l’UE (primauté du droit communautaire) découle de
l’interprétation de la CJUE et n’était pas prévue au moment ou les EM ont signé le traité
de Rome. Elle fait une interprétation téléologique. Les EM vont donc expérimenter les
implications de la délégation à la Commission. Ex : dans l’acte unique en 86, il délègue à
la commission d’importante resp comme celle d’initier des procédures législative pour
terminer le marché unique. Les EM ont compris que la commission, à travers la délégation
de pv, pouvait augmenter son pv et qu’ils allaient être dépendant d’elle. Ils en ont tenu
compte pour les traités suivants. Ex : avec le traité de Maastricht, apparaît la structure en
piliers avec le 2nd qui correspond à la PESC et le 3ème à la justice : échappe à la délégation
de pv exécutif à la commission. Puis le traité de Lisbonne supprime la structure en pilier
et étend les domaines où la commission était « l’agent » - mais de nouveaux leadership
sont institués avec ce traité notamment avec la mise en place d’une présidence
permanente du Conseil Européen – le Parlement a aussi acquis des pvs croissants.
! Cette th est utilisée pour les constitutions de coalitions : dans une perspective de choix
rationnel, on pourrait les préférences des acteurs en terme de politique publiques dans un
axe unidimensionnel par rapport aux enjeux. Ex : la libéralisation du marché de l’énergie,
l’axe unidimensionnel représente la position des acteurs sur ce sujet. Cela pourrait avoir
un impact sur le vote : on cherche quel parti correspond le + à notre positionnement. Il
peut y avoir des constitutions de coalition entre les partis – si A et B forment une coalition,
on peut supposer que dans leur politique gouvernementale ils vont essayer de choisir une
politique qui sera à équidistance entre leur deux positions.
Le pb étant que les politiques gouvernementales traitent de nbx sujets : dans une
perspective de choix rationnel on va prendre en compte les ≠ sujets de PP sur lesquels la
coalition intervient et selon la théorie, des deals vont pouvoir se former ; au lieu d’avoir
une position au centre des 2 partis, on peut avoir une PP qui sera celle de A ou de B, qui
renonce sur un autre thème à sa position.
Enfin il peut y avoir des acteurs véto = acteur qui est capable de bloquer une décision, de
mettre son véto contre une décision. Dans ce cas A ne pourra peut être jamais obtenir
qu’une de ses politiques soit adoptée comme telle. Un acteur peut faire en sorte que A ne
s’éloigne pas trop de la position de B. Ex : les groupes d’intérêts – ces groupes essayent de
dvlp les stratégies d’action les + efficaces pour défendre leur intérêts – les règles
informelles et formelles des systèmes politiques peuvent influencer leur stratégie. Selon
D.Marshall, application de la th du choix rationnel sur le comportement des lobbyistes à
l’égard des eurodéputés. Les L étant sous contrainte de leur budget limité, ils essayent
d’allouer leur ressources le + efficacement possible – ils cherchent à atteinte des eurod
particuliers pour les rallier à leur cause. Le rôle des rapporteur de commission
parlementaire son très important, il oriente les débats à l’intérieur de la commission
parlementaire. De fait les lobbyiste essayent d’abord d’exercice leur lobbying auprès de
lui, même si c’est un ennemi de la cause défendue. Dans la phase d’amendement, les L
essayent de rencontre les eurod les + influents : ceux qui peuvent faire balculer les autres
dans leur sens. Ils cherchent donc des infos pouvant leur permettre d’identifier ces eurod.
Puis dans la 2nd phase, ils ne s’approchent plus de leur ennemi. Les L essayent de donner
la plus grande info de qualité aux députés influents : l’expertise est notamment une
ressource essentielle dans le droit de l’UE.
"41
Introduction aux politiques publiques.
M Olson, grand auteur de la th du choix rationnel réfléchit sur les mobilisations collectives
et on lui rattache « le paradoxe de l’action collective » = du point de vue des acteurs, il
est plus rationnel d’attendre que les autres se mobilisent pour obtenir ensuite les B publics
qui seront le résultat de la mobilisation. La mobilisation profite donc même à ceux qui ne
se sont pas mobilisés. Ex : les CC négociées par les partenaires sociaux – elles sont
étendues à tous les salariés relevant de la CC. Cela peut expliquer pourquoi les taux de
syndicalisation varie selon les Etats. Si une mobilisation collective profite même à ceux qui
ne se sont pas mobilisés : pas d’intérêt pour eux à se mobiliser = pas rationnel. La
mobilisation constitue un cout d’opportunité = lorsqu’on se mobilise pour une cause, on
ne fait rien d’autre pendant ce temps. Cout indirect = les grévistes connaissent moins de
promotion que les non grévistes. Cout psychologique = facteurs de tensions.
On fait une distinction entre les acteurs individuels et les acteurs collectifs. A propos des
groupes d’intérêts = la th du choix rationnel peut permettre d’expliquer les
comportements des acteurs individuels face à la mobilisation collectif. Mais les groupes
d’intérêts sont des acteurs collectifs eux même.
Les approches cognitives et normatives de l’action publique = insiste sur le rôle des
idées, des croyances, des représentations dans l’action publique. Cela montre comment
les idées etc peuvent influencer les PP.
Le cognitif = renvoi aux éléments de connaissance. Il est mis en avant l’importance des
éléments cognitifs sur l’action publique – amène à s’interroger sur les infos dont disposent
les acteurs de la PP
Le normatif = étudie les valeurs, les croyances qui définissent une conception de la
société. Ex : dans les politiques de l’environnement il y a les deux. Cognitifs :
connaissance que l’on a sur l’évènement probable du réchauffement climatique.
Normatif : le fait de dire qu’une génération actuelle ne devrait pas abimer
l’environnement pour la génération d’après.
Ces approches étudient les idées, les images, les représentations qui permettent aux
individus de donner du sens aux PP : il y a un lien avec le constructivisme = approche qui
consiste à dire qu’il n’y a pas de réalité objective – on a toujours besoin de médiation pour
mesurer la réalité sociale, pour la connaître.
Approche très présente en France notamment 80 90’s, moins dvlp aux USA avec une
analyse plutôt de type choix rationnel.
Dans les 70’s des chercheurs travaillent sur l’action publique et il y a 2 courants d’analyses
qui dominent :
• le courant marxiste – Poulantzas ? et Althusser
• sociologie des organisations
"42
Introduction aux politiques publiques.
! L’analyse marxiste a eu une influence déterminante sur cette analyse C&N – mais cette
dernière se positionne aussi contre les marxistes car elle postule que les PP et l’action de
l’Etat ne sont pas uniquement déterminées par la lutte des classes et va essayer de
penser/prendre au sérieux l’autonomie de l‘Etat.
! Puis elle s’inscrit avec et contre la sociologie des organisations car la recherche du pv,
la satisfaction de l’intérêt ne détermine pas l’action des individus mais ce sont les
croyances communes, des valeurs qui expliquent l’action des individus et l’action
publique.
Cette analyse se dvlp à Grenoble fin 70’s notamment par Jobert et Muller qui publient un
livre « l’Etat en action » qui pose les bases de cette approches. Ils ont travaillé dans le
laboratoire crée par Nizard, labo qui a bcp travaillé sur la planification en France dans les
70’s = le commissariat général au plan (CGP) est crée en 1946 par Le GDG = organe chargé
de réaliser la planification économique et sociale des années à venir en France. Remplacé
par le CAS en 2006 et par le CGSP en 2013.
!
Le CGP réunissait haut fonctionnaire, syndicats, professeurs… Muller et Jobert essayent de
comprendre se qui se passe au plan afin de comprendre, il faut identifier les fonctions
latente du plan, l’enjeu du CGP n’est pas de proposer des réformes + ou – efficace mais
d’être un lieu dans lequel se déroule des processus d’apprentissage, où sont produite des
connaissances sur les phénomènes socio-éco. Cela a permis aux acteurs publics de
comprendre ce qu’était vraiment le chômage, aux ≠ acteurs de se connaître entre eux, de
faciliter l’élaboration et la mise en œuvre de PP, de produire ensemble des normes
d’actions.
Selon ces auteurs, ap la 2GM, le CGP a été le lieu de modernisation de la sct française.
Idée qui a été déclinée dans ≠ secteurs d’actions publics : les acteurs qui participaient au
plan sont retournés dans leur propre secteur et diffusent ces nouvelles valeurs : entraine
un changement dans les PP de leur secteur.
Des référentiels se cachent derrière les PP, et un changement de référentiel peut entrainer
un changement de PP. Référentiel = réunion de norme, de valeurs, d’algorithme, image
qui donne du sens à l‘action.
Les normes traduisent les valeurs. Ex : ne pas tuer un journaliste qui couvre un conflit.
Algorithme = système d’explication de monde. Ex : une journaliste a été tuée car elle
couvrait le conflit tchétchène.
Les images et les symboles : l’image de la femme tuée figurait sur les sites ministériels ?
• Référentiel global = norme, valeur algorithme qui sont valables pour l’ensemble
d’une société, des secteurs. Ex : référentiel modernisateur (MULLER voir Po
agricole) ! On le retrouve derrière les PP à partir des 50’s ! idée de
moderniser la France.
"43
Introduction aux politiques publiques.
• Référentiel sectoriel : Normes, valeurs, images, valables pour chaque secteur.
Déclinaison du référentiel global dans les différents secteurs de politique
publique.
"44
Introduction aux politiques publiques.
!Auteurs distinguent plusieurs types de croyance :
- Deep Core Believes : Croyances profondément ancrée, centrales générales, qui
s’appliquent à la plupart des PP
- Policies Core believes : Renvoi aux croyances à un secteur particulier de PP.
Spécifiques à un sous système de PP. Individu devrait s’assurer seul en ayant recours
à des assurances privées, épargner pour faire face aux aléas de la vie.
- Croyances générales ! changent rarement alors que il y a les croyances
secondaires qui renvoient elles à des règles détaillées de programme de PP. ! Le
changement est alors plus probable.
Le système Po est à un moment donné dominé par une coalition de cause. Mais cette
coalition peut être renversée par une autre coalition.
Chaque coalition développe une stratégie pour pouvoir s’emparer du pouvoir.
!Exemple SABATIER et ZAFONTE : La pollution auto aux USA à mobilisé 2 causes :
• Les agences publiques, les groupes environnementaux, les groupes de santé
• Coalition des usines auto, compagnies pétrolières Etp auto.
! « Clean air amendement act » : A pu ê voté en raison de l’arrivée au pouvoir de la
coalition plus environnemental ! resté dominante malgré l’arrivée au pouvoir de Reggan
!III. L’approche par les paradigmes
!Développée par Peter HALL. S’inspire des travaux de KUHN dans l’épistémologie = la
science qui recherche le sens de la science.
KUHN la science ne serait que la succession de périodes !
✓ Par époque il y a un paradigme qui domine dans une période normale.
✓ Ces périodes normales se terminent et ont voit leur succéder des périodes de crise
durant lesquelles le paradigme scientifique dominant est remis en cause.
✓ Puis période de résorption de la crise où paradigme va permettre de résoudre
énigmes. S’en suit une nouvelle période normale où conséquences du paradigme
vont ê explorées.
!
Paradigme = Matrice cognitive et normative ayant plusieurs éléments, notamment des
principes métaphysique généraux, des hypothèses, des méthodologies
!
✓ HALL reprend ce que dit HUHN pour la science et l’applique aux PP
✓ Paradigme PP = Guide l’action publique qui permet de diagnostiquer la réalité qui
oriente la façon, de se représenter les Pblm d’action P et de les résoudre.
✓ Exemple : Changement des P économiques entre 70’s et 80’s.
o Début 70’s : la plupart des A étaient néo-Keynésien (relancer la croissance
en donnant plus de pouvoir d’achat) on avait donc une relation entre
l’inflation et le chômage. ? On ne peut pas avoir en même temps un taux
d’inflation et de chômage élevé. C’est soit l’un soit l’autre.
▪ Pblm : Théorie invalide à partir de la crise pétrolière.
• A partir des 70’s contradiction avec le modèle dominant
donc période de crise avec le paradigme néo keynésien.
Des théories alternatives au néo keynésianisme comme les
théories monétaristes.
Période de résorption où nouvelles po sont mises en places : Conséquences du nouveau
paradigme tirées. Standardisation où acteurs vont devoir voir les choses de la même façon.
! période normale : Plus de conflit.
!Section II. Caractéristiques des approches cognitives et normatives
!I A ? . Composantes de matrices
!Représentations métaphysiques se cachent derrière l’action P. Les matrices contiennent
des principes de PP.
! pt commun entre référentiels, paradigmes et coalition
!
"45
Introduction aux politiques publiques.
II .B) Les fonction des matrices cognitives et normative
!Dans les 3 approches, les matrices cognitives et normatives structurent un espace
d’échange :
• elles amènent à fixer des identités
• attribuer des rôles
• Déterminent ce sur quoi les acteurs échangent
Les acteurs peuvent refuser ou accepter le référentiel, paradigme ou cause spécifique c a
d la matrice mais à chaque fois, ils doivent se positionner par rapport à elle. !
Structuration de l’échange.
A) Les sources
Point fort/faible : le NI démontre des formes de dépendance aux sentier empruntés par
les PP : A partir du mmt où PP adoptée, il devient difficile de la changer ou de
s’éloigner de cette PP m si la maj de gouv change.
!
• Le NI des choix rationnels : Sous école du NI. La dépendance au sentier emprunté
est expliqué par les stratégies rationnelles des acteurs qui évolues dans un cadre
institutionnel
"47
Introduction aux politiques publiques.
o Les institutions peuvent parfois permettre de diminuer les coûts de
coopération e/acteurs. Nb situations où ca coute + cher de coopérer en
passant par le marché que de coopérer en passant par des institutions.
o Institution à court terme : elles peuvent ê plus efficaces que d’autres types
de relations e/acteurs. (ex du clavier)
Choix restent rationnel : Rationalité à court terme, les institutions sont vues
comme des contraintes qui peuvent affecter les choix des individus.
!
• Le NI historique : I° peuvent affecter le comportement des individus soit en leur
fournissant des informations sur le comportement des autres (affectation de
ressources) soit en fournissant des modèles moraux ou cognitifs, en façonnant
les identités, en contribuant à définir les intérêts des acteurs.
Pour les NI historiques : les institutions ne sont pas juste des contraintes dont les
acteurs peuvent se saisir pour maximiser leur intérêt personnel (aller plus vite,
négocier augmentation de salaire) mais les institutions :
o EXEMPLES :
"48
Introduction aux politiques publiques.
▪ Mobilisation des classes sociales : Le poids de ces différentes classes
ne suffit pas à elle seule à expliquer la formation des PP. Elle est
toujours médiatisée par des parties, des règles électorales. Il faut
regarder toutes ces I° pour comprendre vraiment l’influence qu’une
classe sociale a sur une PP et qu’il n’y a rien d’immédiat.
!
• Le NI sociologique : Perçues comme des systèmes de symboles, modèles moraux,
qui fournissent des cadre de signification qui guident l’action humaine.
Dans ces 3 formes, les institutions ne sont pas conçues exactement de la même façon, les
mécanismes expliquant qu’il y ait une dépendance au sentier ne sont pas les mêmes.
A) La notion d’héritage
➢ PK ca ? Parce que dès qu’uen PP est adopté elle peutgréer des groupes de
bénéficiaires, susceptibles de s’oppooserr à toute tentative de retrait de la PP
!
B) Notion de sentier institutionnel
Dans de nb domaines de PP, il n’y a peut ê pas autant de continuité institutionnelle que ne
le lasse supposer le NI.
!
Progressivement une part – importante des cotisations sociales et une part croissante du
financement par l’impôt notamment avec la CSG.
!
Au fil du temps on s’aperçoit que à moyen et long terme on peut avoir des PP qui vont
impliquer un éloignement fort d’un modèle initiale.
!
Depuis 70’s ! multiplication des politiques ciblées sur les exclus notamment avec la mise
en place du RMI, CMU. Ce sont des politiques qui contribuent à changer le répertoire ociale
en France avec une inspiration + anglo-saxonne avec un ciblage sur les exclus. On constate
un renforcement du parlement et de l’administration qui ont pris + de place dans le
système.
!
• Attente d’un contexte de favorable pour un changement profond de modèle de PP :
• Dissimuler les réformes : Ex : Changement des modes d’indexation des retraites en
93. Retraites plus indexé sur les salaires mais sur le prix ! les assuré ne voyaient
pas l’enjeu. Des Tvx on montré que ce changement à diminuer les prestations de
retraites de manières progressive
• Diviser les opposants potentiels : Retraites du privé d’abord réformé en 93, les
retraites du public réformé en 2003 -> fonctionnaires passaient pour des privilégiés
! Division e/opposants
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Introduction aux politiques publiques.
• Mise en place de stratégie de compensation
• Drift : Dérive ! renvoi au fait que la Sté et l’éco change maïs formellement les PP
restent identiques DC cette stabilité peut amener à un changement de sentier car
en restant identique elles peuvent s’éloigner de leur but initiaux.
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