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1-PRESENTATION DU SUJET
Le présent sujet intitulé "les relations entre les Bamiléké et les communautés Mbororo
de l’Ouest Cameroun : entre conflictualité et inter culturalité 1970-2016" se propose de faire
une présentation de la nature des relations entre les deux communautés. Il est question
d’examiner les rapports entre les Bamiléké et les Mbororo et ressortir les éléments qui entrent
dans le cadre interculturel et présenter également les faits qui témoignent de l’existence des
éléments de conflictualité entre les deux communautés. Il est question après avoir montré les
éléments de brassage interculturels et les faits relatifs aux éléments conflictuels, de dire
qu’avec la rencontre historique entre les Bamiléké et les Mbororo, il s’est développé entre les
deux peuples au-delà des relations conflictuelles, des rapports interculturelles qui favorisent la
paix et le vivre ensemble des deux communautés. Mieux encore donner les solutions pour
assister à une véritable intégration entre les deux communautés. Pour y arriver, il convient
tout d’abord de présenter l’intérêt de notre sujet.
2-INTERET DU SUJET
Nous avons été motivés par le souci de vulgarisation de la production historique,
en outre nous voulons montrer le processus d’implantation des Mbororo et faire connaitre les
problèmes qui sont nés de cette cohabitation. Ce travail apporte donc des éléments utiles à la
compréhension et aux fondements des conflits interethniques qui minent la société
camerounaise. Au niveau politique, cette étude met à la disposition des décideurs politiques
des éléments nécessaires permettant de remédier ou d’éviter les crises sociales entre les
différentes communautés, nous comptons apporter les solutions ou les propositions aux
éventuelles crises sur le terrain et mêmes celles qui d’avantage naitront. Le but est de mieux
comprendre le mode de vie socio-culturelle des différents peuples afin de renforcer la
cohésion nationale1. En montrant que la cohabitation ethnique doit être un atout et non un
handicap pour les uns et les autres. Notre dévolu s’est porté sur la région de l’Ouest parce que
c’est l’une des régions du Cameroun où il existe un brassage de population donc les idéaux
sont radicalement opposés. Aussi parce que originaire et ayant vécu dans ce milieu que nous
connaissons mieux que toutes autre région du pays. Une autre motivation est le fait que nous
voulons laisser à la génération future un mémoire pour la connaissance de leur Histoire
comme le dit H. d’Halicarnasse dans son ouvrage "l’enquête" :"Hérodote d’Halicarnasse présente
ici les résultats de son enquête afin que le temps n’abolisse les travaux des hommes et que les grands exploits
accomplis par les Grecs ou les barbares ne tombent pas dans l’oubli".
1
La cohésion nationale est un chantier sur lequel le Cameroun s’est engagé depuis les années 60 avec la
réunification, l’unification et tous les programmes gouvernementaux qui visent à rapprocher les différentes
communautés constituant la nation camerounaise. La cohésion nationale est donc un sentiment que doit avoir
tout camerounais indépendamment de son origine.
2
3-CADRE SPATIO-TEMPOREL
Les relations quelque peu pacifiques et conflictuelles qui sont les éléments clés de ce
travail se déroulent dans un espace bien déterminé : Il s’agit de la région de l’Ouest Cameroun
qui est l’une des dix régions du Cameroun2. Elle est le berceau des ethnies bamiléké et Commented [S4]: L’habitat ? bien voir le sens de berceau !
Bamoun. Son chef-lieu est Bafoussam. D’autres villes de grande importance de la région de
l’Ouest sont entre autres: Mbouda, Bandjoun, Dschang, Bagangté, Foumban, Bafang et Commented [S5]: Revoir l’orthographe !
Baham3. Elle est la plus petite région en superficie mais la plus importante du pays en densité. Commented [S6]: Comment Bamena ?
Elle est constituée d’une population à majorité jeune et très dynamique4. Avec une population
de 1 720 047 habitants et une superficie de 13 892 Kilomètre ayant pour gouverneur Awa
Fonka Augustin5. Cette région compte 8 départements : Les Bamboutos ; le Haut-Nkam ; les
Hauts-plateaux ; le Koung-khi, La Menoua, La Mifi, le Ndé et le Noun. Les régions
limitrophes de l’Ouest sont : L’Adamaoua, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, le Littoral et le
centre. Ce cadre a été choisi pour notre analyse car c’est le lieu d’habitation des Bamiléké et
des Mbororo.
2
En 2008, le président de la république du Cameroun, Paul Biya a signé un décret abolissant l’appellation
" provinces" pour lui substituer celle de " Régions".
3
J.champaud, "Genèse et typologie des villes du Cameroun de l’Ouest, office de la recherche scientifique et
technique outre-mer" Bondy, 1983, p 508.
4
Bureau central des recensements et des Etudes de population du Cameroun, " Rapport de présentation des
résultats définitifs ", sur www. stastistics-cameroon.Org, avril 2010 (consulté le 20 juin 2019), p.8-10.
5
" Gouverneur Awa fonka "sur Cameroun tribune.cm, juin 2014.
3
6
J. Kerchache (sd) « Cameroun : Bamiléké, Bamum, Tikar », in l’art africain, citadelles, Paris, 2008(édition revue
et augmentée), p.534.
7
A. Debel (sd), Le Cameroun aujourd’hui, Paris, Editions du jaguar, 2011, p.37
4
-"Les Mbororo"
Sont un sous-groupe Peul qu’on désigne parfois sous le nom « Wodaabe », terme
péjoratif utilisé par les autres populations et signifiant « les bergers à l’abandon »8.Ils sont Commented [S11]: Verbe ?
traditionnellement des éleveurs et marchands nomades, dont les migrations les mènent à
l’Ouest du Cameroun, dans le Sud du Niger, du Nord du Nigeria, le Nord-est du Cameroun, le
Sud-ouest du Tchad et les régions occidentales de la République centrafricaine. C’est pour
cette raison que Hindou Oumarou Ibrahim, la coordinatrice des femmes Peuls du Tchad
affirme dans l’article de A.Jouve intitulé :"Les Peuls Mbororo du Tchad face aux
changements climatiques" que : " l’animal n’est pas utilisé à des fins économiques, c’est une
identité pour nous "9. Depuis quelques années, ils pénètrent également au Congo-Kinshasa,
dans les régions du Bas-Uélé et du Haut-Uélé, frontalières de la Centrafrique et du Soudan10.
De confession musulmane, les Mbororo sont des pasteurs anciennement nomades. Ils se
déplaçaient alors au gré de l’abondance du pâturage, pour nourrir leurs bœufs. Avec les
contraintes de la modernité, ils se sont sédentarisés et ils pratiquent aussi l’agriculture de plus
en plus. Mais les bœufs restent leur principale activité11. Nous considérons un Mbororo dans
le cadre de notre étude comme tout peul qui s’est sédentarisé dans la région de l’Ouest
Cameroun et a développé des activités qui le met en relation avec ses voisins Bamiléké.
-L’inter culturalité
Le mot interculturel est composé de "inter " et "culture" qui signifient entre et culture.
Selon Claude Clanet, le terme interculturel introduit les notions de réciprocité dans les
échanges et de complexité dans les relations entre les cultures12. L’inter culturalité, c’est la
rencontre de deux ou plusieurs cultures, plus ou moins violentes, plus ou moins intenses. Mais
une rencontre interculturelle, avec ou sans barrière de langue (élément qui met un obstacle de
plus à la compréhension entre les deux personnes, mais qui intensifie la relation
interculturelle)13. L’inter culturalité est l’ensemble des relations et interactions entre des
cultures, générées par des rencontres ou des confrontations, qualifiées d’interculturelles. Elle
est l’ensemble des relations et interactions entre les cultures différentes et implique des
échanges réciproques, elle est fondée sur le dialogue, le respect mutuel et le souci de préserver
l’identité culturelle de chacun. L’inter culturalité peut prendre des formes plus ou moins
intenses, et constitue une expérience souvent enrichissante. Avec ou sans barrière de la langue
qui peut être un obstacle aux échanges, ces rencontres avec l’autre sont aussi l’occasion d’une
réflexion sur soi-même et sur le monde et peuvent être à l’origine du métissage culturel. La
notion d’inter culturalité, pour avoir tout son sens doit en effet être étendue à toute situation
de rupture culturelle-résultant, essentiellement de la différence de code et de significations-les
différences en jeu pouvant être liées à divers types d’appartenance (ethnie, nation, région,
religion, genre, génération, groupe social ; organisationnel, occupationnel). Il y’a donc une
situation interculturelle dès que les personnes ou les groupes en présence ne partagent pas les
8
UNICEF, " Etude anthropologique de l’organisation sociale et politique des communautés en Centrafrique et
des organisations à assise communautaire ".Sur http:/grupodeestudiosafricanos.org,2012(consulté le 19 juin
2018).
9
A.Jouve, "Les Peuls M’bororo du Tchad face aux changements climatiques", 2018.
10
" People of Africa ", African holocaust society
11
L’ouest républicain, 29 avril 2012.
12
Claude Clanet, Introduction aux approches interculturelles et en sciences humaines, Toulouse, Presses
Universitaire du Mirail, 1993, p.21
13
Fr.Wikipedia.Org/ L’inter culturalité, consulté le 5 juin 2019.
5
mêmes univers de significations et les mêmes formes d’expression de ces significations, ces
écarts pouvant faire obstacle à la communication. Commented [S12]: S’il s’agit des déffinitions proposées par des
auteurs, il faut les citer. Surtout insister sur celle que tu trouves
intéressante pour ton travail.
-La conflictualité
C’est une situation conflictuelle, c’est-à-dire relevant d’une dispute, d’un différend
ou d’une opposition entre plusieurs personnes ou groupes14.Elle désigne le caractère d’une Commented [S13]: Cette réérence est trop vague. Quel
dictionnaire ? quelle page,…..
situation conflictuelle. Au sens plus englobant, elle est une opposition entre deux ou plusieurs
groupes. Elle éclate lorsqu’un acteur, individuel ou collectif, a un comportement qui porte
atteinte à l’intérêt d’autres acteurs. Elle implique donc une existence d’un antagonisme qui
peut prendre diverses formes : Un rapport entre des forces opposées, une rivalité ou une
inimité, une guerre. Elle part du désaccord à la violence15. Le terme conflictualité permet de Commented [S14]: inimitié
rendre compte des nombreux états intermédiaires existant entre la paix parfaite et la guerre
totale. L’étude de la conflictualité permet d’analyser et de caractériser un éventail vaste Commented [S15]: il manque sûrement une préposition ici.
situation de violence collective. Elle tire son origine de la guerre froide, lorsque les deux
grandes puissances mondiales se sont opposées et affrontées16. Après la clarification Commented [S16]: Il serait judicieux de faire la même chose
pour d’autres concepts clés, c'est-à-dire, déterminer leur portée
conceptuelle, nous passons à la problématique. épistémplogique.
5-Problématique
La rencontre des consciences a toujours fait l’objet d’une cohabitation pacifique, en dépit des Commented [S17]: peuples ?
éléments de conflictualité que nous observons très souvent. Dans cette rencontre qui conduit à
l’installation d’un nouveau groupe humain dans une localité, chacun veut exprimer sa
suprématie, le désir de mettre une autre communauté sous son autorité. Mais le fait de vouloir
communiquer avec les voisins, de faire une nouvelle expérience de vie, l’envie d’apprendre et
s’intégrer mutuellement, donne plutôt lieu aux éléments d’inter culturalité entre les deux Commented [S18]: pourquoi ce verbe est-il au singulier ?
communautés. Pour le cas de cette analyse où il est question de montrer que les relations entre
les Bamiléké et les Mbororo n’ont pas toujours été un fleuve tranquille, car en plus des
éléments qui poussent les deux communautés à développer les relations inter culturelles, il y’a
très souvent que cette relation est tentée des traits conflictuels. Pour réaliser ce travail, il est
important de se poser les questions suivantes :
Les relations entre les bamiléké et les Mbororo ont-ils toujours été pacifiques ? Afin de Commented [S19]: transformer cette question en
interrogation partielle pour éviter la réponse oui qui mettrait fin à
comprendre cette question centrale, il est important qu’on la subdivise en interrogations ta recherche.
secondaires : Dans quelle mesure pouvons-nous dire que les bamiléké et les Mbororo ont des
relations interculturelles ? Toutefois, n’y a-t-il pas des éléments de conflictualité dans cette
relation ? Quelles sont les perspectives pour limiter les risques de conflit et favoriser le vivre
ensemble entre les deux communautés ?
14
Le dictionnaire de notre temps, Paris, Hachette, 1991, p 800.
15
D. Smout (sd), Dictionnaire des relations internationales, Paris, Dalloz.
16
C. Philippe « Quantifier l’inquantifiable : de la mesure de la guerre », Presse de science Po, 2018.
6
François Tekam18 a pour sa part produit un article. Dans ce travail, il fait le constat
selon lequel les Bororo sont parfois victime de la marginalisation, il fait aussi état de ce que
la cohabitation entre les Mbororo est les populations d’accueil (les bamiléké) a toujours été
pacifique jusqu’ici en dépit d’acte de persécutions. L’auteur s’attèle dans son article à
présenter plus les éléments de persécutions des Mbororo (les abus, la négligence, la division).
Ces éléments sont considérablement importants dans la mesure où ils nous aident à relever
les traits de conflictualité entre les deux communautés.
Le journal du Cameroun.com19 présente une tribune des Mbororo intitulé Commented [S20]: intitulée
Cameroun : "les éleveurs Mbororo de Bangangté victimes d’abus", publié le 14 Novembre par
le collectif des éleveurs Mbororo de Bagangté. Il s’agissait d’une lettre du collectif des Commented [S21]: Le présent de l’indicatif est plus correct ici
éleveurs bororo de Bagangté au préfet du Ndé dans laquelle ils dénoncent les persécutions
dont ils sont victimes dans le département du Ndé. Les Mbororo présentent les actes de
xénophobies, les menaces d’expulsions dont ils sont victimes. Cette revue nous permet
d’avantage de mettre en relief les relations conflictuelles entre les deux communautés.
Cependant, nous analysons dans ce travail en plus des éléments conflictuels, les rapports
pacifiques.
De son côté Victor Julius Ngoh20 dans son ouvrage présente l’origine des bamiléké
et leur organisation socio-politique. Dans ce travail, l’auteur donne des détails qui aident à la
connaissance des Bamiléké. Cependant ce travail ne met pas en relief la cohabitation entre les
deux communautés à savoir les Bamiléké et les Mbororo. Or un travail dans ce sens par
l’auteur devrait aider plus dans la résolution notre problématique qui traite aussi des questions
de vivre ensemble entre les communautés Bororo et les Bamiléké.
J.Despois21 dans son ouvrage évoque la présence des pasteurs Mbororo qui
vivent dans les montagnes. Un tel ouvrage est d’un apport capital dans ce travail, car il aide à
connaitre d’avantage les Mbororo. Mais nous abordons leurs rapports avec les Bamiléké dans
notre étude.
17
UNICEF, «l’étude anthropologique……….en Centrafrique et des organisations à assise communautaire"
18
François Tekam, "les Bororo : Entre sédentarisation et recherche du bien-être", Cameroun2016.
19
Journal du Cameroun.com tribune des Bororo, Cameroun : les éleveurs bororos de Bangangté victimes d’abus,
publié le 14 Novembre 2016 par le collectif des éleveurs bororos de Bagangté.
20
V.J. Ngoh, Cameroun : 1884-1985 Cent ans d’Histoire, Yaoundé, CEPER, 1990, p 5.
21
J.Despois," Des montagnards en pays Bamiléké et Bamoun (Cameroun français)", revue de géographie,
1945.pp.595-634.
7
Dans ses travaux la revue africa.com : « wodaabe religion » 22 nous renseigne sur
un pan de la culture des Bororo notamment sur la religion. Ce travail est important car il fait
état des faits religieux qui est très important dans la compréhension des faits religieux des
Bororo. Or nous mettons en relief dans le cadre de notre étude la cohabitation
intercommunautaire ente les Mbororo et les Bamiléké.
Pour sa part, Etame Sone Diabe23 nous présente l’itinéraire migratoire des Bororo,
son peuplement. Pourtant nous abordons les rapports de voisinage entre les Mbororo et ses
voisins. Après la présentation de la revue de la littérature, nous passons à la problématique de
notre étude.
A.salley24, dans son mémoire de DIPES25 nous présente l’organisation socio-
culturelle des Mbororo dans le département de Mezan au Nord-ouest Cameroun. Ce travail
est intéressant dans la mesure qu’il nous aide à comprendre d’avantage la structure
sociologique du peule Mbororo. Or nous abordons dans notre travail la question
d’organisation des Mbororo plutôt à l’Ouest-Cameroun et non au Nord-Ouest.
Dans son travail de DIPES II C.E.Chia26 nous présente comment les activités des
Mbororo ont un impact dans la zone de Fundong dans le Nord-Ouest. Ce travail nous permet
de comprendre le fondement des relations conflictuelles entre les Mbororo et les populations
de Fundong. Nous recherchons pourtant dans ce travail ces relations conflictuelles mais plutôt
à l’Ouest-Cameroun.
A.P.Yanta27 dans sa thèse de Doctorat nous montre le rapport de convivialité entre les
populations dans la région de l’Ouest. En le lisant, nous comprenons d’avantage notre
thématique, car il nous montre qu’au-delà de la différenciation du genre, il y’a un brassage au
sein de la région de L’ouest. Mais nous abordons dans ce travail les relations entre les
Bamiléké et les communautés Mbororo de l’Ouest.
H.M.Sankanyi, dans son ouvrage nous aide à comprendre les grands concepts des
relations internationales comme : Crise, conflit, paix et aussi la notion de la coopération. Etant
donné que nous abordons les concepts similaires à ces mots, cet ouvrage est d’un apport
considérable. Cependant, nous travaillons sur les relations intercommunautaires entre les
Bamiléké et les Mbororo à l’Ouest-Cameroun.
Dans son ouvrage, E.Nveng28 nous retrace l’origine des grands groupes ethniques
du Cameroun en montrant leur organisation sociale. Cet ouvrage est important dans la
rédaction de notre mémoire, car il nous aide mieux à comprendre les origines des populations
du Cameroun et montre aussi le type sociologique de chaque groupe ethnique. Nous
recherchons en plus de cela les aspects interculturels et conflictuels entre ces communautés.
22
Africa.com "wodaabe religion"
23
Etame Sone Diabe, " la construction d’un territoire Mbororo dans la caldeira du mont Manengouba ", revue
canadienne de Géographie Tropicale, 2014.
24
A.salley, "The socio-cultural organisation of the Mbororo people in Mezan division, 1916-2010", mémoire de
DIPES d’histoire, Ecole normale de Yaoundé I,2016.
25
DIPES, Diplômes de professeurs de l’Enseignement Secondaire.
26
C.E.Chia, Mbororo activities and the impact in fundong area, 1922-2012 : A historical study, mémoire de
DIPES II, Ecole normale de Yaoundé 1,2015.
27
H.M.Sankanyi, la science des relations internationales, Paris, Harmattan, 2014.
28
E.Nveng, Histoire du Cameroun, tome 1, Yaoundé, CEPER, 1984.
8
I.Willian Zartman29 a pour sa part dans son ouvrage présenté les mécanismes de
résolutions des conflits. Ceci nous nous permet de Présenter les pistes de solutions pour la
cohabitation entre deux peuples qui est une partie importante dans notre analyse. Nous
recherchons également les causes de ces conflits.
7-DEMARCHE METHODOLOGIQUE
Toute production scientifique nécessite une méthode. C’est cette méthode qui donne au
travail son caractère scientifique. A ce sujet, Henry Mova Sankayi30 souligne que :
"La méthode est une voie vers, et ce faisant, elle donne à voir un trajet, une trajectoire, une stratégie, une
évolution, une involution, une révolution, une captation du changement et du changement du changement ; elle
est un plan qui organise les étapes et les taches d’une recherche pour atteindre les objectifs qu’elle s’était fixés.
La méthode est aussi processus de murissement, et de maturation (qui a toujours la maturité comme horizon et
ligne de mire) de la pensée sur l’objet qu’elle entreprend d’expliciter et dont elle s’efforce de mettre en lumière
les différentes facettes"31.
29
I.W. Zartman, la résolution des conflits en Afrique, Paris, Harmattan, 1990.
30
H. M. Sankayi est l’un des plus grands spécialistes des questions internationales en Afrique.
31
H.M.Sankanyi, la science ………internationales, Paris, Harmattan, 2014, p.50
9
8-DIFFICULTES RENCONTREES
La réalisation de ce travail n’a pas été facile, nous nous sommes confrontés à plusieurs
difficultés. D’abord, nous avons été confrontés à un problème d’ouvrages spécifiques à la
localité, excepté quelques mémoires et thèses que nous avons exploités. A cet effet, la source
orale qui l’un des éléments fondamental de l’historiographie fut un palliatif à cette difficulté.
Aussi, la rareté des centres de documentation digne. Mais la plus grande difficulté a été celle
rencontrée dans certains centres de documentation où les informations n’ont pas pu être
données. Ensuite, il nous a été difficile d’avoir exactement les informations attendues des
personnes interrogées au sujet de la cohabitation ethnique entre les Mbororo et les Bamiléké.
Nous avons aussi noté la réticence et la méfiance de nos informateurs nous considérant
comme des agents spéciaux, des policiers en civil. Nous sommes conscients du fait que notre
sujet n’a pas été entièrement épuisé et que les domaines non abordés pourront constituer
d’autres pistes de recherche.
9-PLAN DETAILLE
c)Articles et revues
Etame Sone Diabe, " la construction d’un territoire Bororo dans la caldeira du mont
Manengouba ", revue canadienne de Géographie Tropicale, 2014.
François Tekam, les Bororo : "Entre sédentarisation et recherche du bien-être",
Cameroun2016.
J. Kerchache (sd) " Cameroun : Bamiléké, Bamum, Tikar ", in l’art africain,
citadelles, Paris, 2008.
J.Boutrais, « Les savanes humides dernier refuge pastoral : L’exemple des
Wodaabé, Mbororo de Centrafrique »,1990.
12
d) Archives
e) Dictionnaires
Dictionnaire français de notre temps, Paris, Hachette, 1991.
Dictionnaire Le petit Larousse Illustré, Paris, Gallimard, 1978.
Dictionnaire Hachette, Paris, Editions Hachette, Paris, 2009.
f) Sources électroniques