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HOUILLERES DU BASSIN DES CEVENNES

140, Montée des Lauriers - 30106 ALES CEDEX

Extension Sud de la Fosse de Mercoirol


Communes de Laval Pradel - St. Julien les Rosiers
(Gard)

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
SYNTHESE DES OBSERVATIONS

par: C. SAUVEL et J.P. MARCHAL

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES


SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service géologique régional Languedoc-Roussillon


I039, rue de Pinville - 34000 Montpellier
Tél. (67) 65.8 M 3 Télex : 490.604 F

84 SGN 051 LRO Montpellier, le 23 Janvier 1984


RESUME

A la demande de Monsieur le Directeur des Houillères du Bassin des Cévennes,


le Service géologique régional Languedoc-Roussillon du Bureau de recherches géolo-
giques et minières (BRGM) a procédé à l'étude hydrogéologique relative à l'ouverture
d'une mine à ciel ouvert (extension Sud de la découverte de Mercoirol).

Le présent rapport constitue la synthèse des observations effectuées à la


lumière du dépouillement de la documentation existante et concernant les anciens
travaux en souterrain du secteur de Laval et des données acquises par les sondages
de reconnaissance du gisement qui se sont déroulés en 1982 et 1983. Son objectif
est de préciser les incidences possibles de la découverte sur les eaux superficielles
et souterraines du point de vue qualité et quantité et d'indiquer les débits d'ex-
haure prévisibles.

Les éléments relatifs à la lithologie et à la structure des terrains concer-


nés, ayant été largement développés dans l'étude hydrogéologique préliminaire et dans
le volet hydrogéologique du dossier d'impact, ne sont pas repris dans ce rapport. Par
contre, les résultats des sondages de reconnaissance ayant conduit à modifier l'im-
plantation et la superficie de la découverte, les estimations des volumes d'exhaure
en relation avec les précipitations ont été modifiées en conséquence. Par ailleurs,
le projet entier prévoyant trois phases, seule la première phase (fosse des Cabas-
ses) a été prise en considération dans les prévisions d'exhaure.

La zone d'emprise de la fosse des Cabasses (100 hectares) intéresse un sec-


teur dépourvu d'eaux superficielles (sauf en période d'orage) et seul le ruisseau
de Bellières (affluent rive gauche du Gardon) vera son régime quelque peu modifié
(étalement moindre des pointes de crue dans un premier temps, instauration d'un
écoulement permanent dans un deuxième temps). Du point de vue qualitatif, une dé-
cantation préalable des eaux rejetées dans le Gardon devra être effectuée en période
d'étiage pour éviter le colmatage des alluvions situées en aval de la confluence
(alluvions par l'intermédiaire desquelles se fait l'alimentation des sources captées
de La Tour et des Dauthunes).

La même considération s'applique aux verses de stériles avant remise en


végétation et la réalisation de digues filtrantes en pied de verse est préconisée.
En particulier, le transport de fines charbonneuses dans le lit de l'Avène doit être
évité (drain de pied et digue filtrante pour la verse Nord du Mas Perrier) pour empê-
cher àla fois le colmatage des alluvions et la contamination de la source captée
des Peyrouses (alimentation de Saint-Florent-sur-Auzonnet).

En ce qui concerne l'incidence quantitative sur des ouvrages de captage,


on doit envisager la suppression des sources de La Gaillarde situées à proximité
du parement Est : ces sources, de débit insuffisant et fréquemment contaminées,
devraient pouvoir être remplacées par un forage à l'Est de la faille mettant en
contact le Trias et l'Hettangien à l'Est de la fosse projetée.

Les essais d'injection pratiqués sur les deux sondages D9 et DIO, équipés
en conséquence conduisent à des perméabilités du Houiller et du Trias comprises
entre 3,2 et l,2.10~7 m/s ; il s'agit d'une valeur faible mais non négligeable et
qui conduit à une estimation d'exhaure en fond de fosse de l'ordre de 200 m3/h à
la cote 0. Cette valeur, très supérieure à l'exhaure des anciens travaux souter-
rains doit être considérée comme par excès.

Il apparaît cependant que malgré des débits instantanés très forts en re-
lation avec les précipitations intenses (averses ^ 2 0 0 mm/24 h) la part d'exhaure
en provenance des eaux souterraines sera la plus importante par rapport aux eaux
de ruissellement.

Les mesures de niveaux effectuées dans les forages lors des diagraphies
ou lors de tournées de contrôle ont permis d'établir une carte piézométrique qui
indique un fort gradient (50 %) au voisinage immédiat des anciens travaux avec
une cote de l'eau peu différente de la cote de sortie de la galerie d'exhaure
(107,5 NGF) . Il ne semble pas que cette influence s'étende très loin et vers
l'Est on a des niveaux perchés d'une centaine de mètres au-dessus de l'exhaure.

Le sondage D40 dans le Houiller a montré d'importantes venues d'eau (60 m3/h)
incompatibles avec la perméabilité du Houiller, et conduit à faire jouer un rôle
de drain à la faille située au niveau du parement Est de la fosse. Cette faille
serait également à l'origine des sources captées de La Gaillarde. Un pompage d'es-
sai sur le D40 ou dans le secteur est préconisé pour préciser le rôle hydraulique
de cette faille qui pourrait être un facteur d'instabilité du parement Est.

Un réservoir perché dans le massif de Cauvel à l'Est de cette faille pour-


rait par contre être judicieusement utilisé pour remplacer les sources de la Gail-
larde appelées à disparaître et assurer certains besoins de l'exploitation en dé-
couverte (arrosage des pistes, etc ...).
SOMMAIRE

pages

RESUME

SOMMAIRE - LISTE DES ANNEXES

1 - INTRODUCTION 1

2 - EMPRISE GEOGRAPHIQUE DU PROJET (annexe 1) 2

3 - MORPHOLOGIE GENERALE DE LA DECOUVERTE (annexe 2) 3

4 - IMPACT DU PROJET SUR LES EAUX SUPERFICIELLES 4


4.1 - Impact quantitatif 4
4.2 - Impact qualitatif 5
4.2.1 - Eaux en provenance des vieux travaux 5
4.2.2 - Eaux en provenance du ruissellement 7
4.2.3 - Eaux ayant circulé sur les verses (annexe 3) .... 7

5 - PREVISIONS D'EXHAURE 8
5.1 - Eaux de ruissellement 8
5.2 - Eaux souterraines 8
5.2.1 - Eaux en provenance des vieux travaux 8
5.2.2 - Eaux en provenance du terrain 9

6 - INCIDENCE DE LA DECOUVERTE SUR LES CAPTAGES EXISTANTS 16


6.1 - Source des Peyrouses 16
6.2 - Sources de La Gaillarde 17

7 - CONCLUSION 18

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1 : Cadre géologique. Bassins versants géographiques - Echelle 1/25 000

ANNEXE 2 : Projet général dans ses diverses phases - Echelle 1/5 000

ANNEXE 3 : Zone d'emprise de la fosse des Cabasses


Zone d'implantation des verses de stériles
Echelle 1/5 000

ANNEXE 4 : Fosse des Cabasses - Carte de situation détaillée - Carte piézomé-


trique - Echelle 1/2 000
ANNEXES 5a - 5b - 5c : Campagne de sondages de reconnaissance 1982/1983

Coupes lithostratigraphiques

ANNEXE 6 : Fluctuations piézométriques dans quelques forages témoins

ANNEXE 7 : Fluctuations naturelles du niveau piézométrique dans le sondage D9.

ANNEXE 8 : Essais d'injection - Compte rendu détaillé.


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1 - INTRODUCTION

Le présent rapport effectué par le Service géologique régional Languedoc-


Roussillon du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), à la demande
de Monsieur le Directeur des Houillères du Bassin des Cévennes, correspond aux
troisième et quatrième phases de la proposition nc 629 du 18 novembre 1981. Il
constitue la synthèse des observations géologiques et hydrogéologiques effectuées
au cours de la campagne de sondages de reconnaissance du gisement qui s'est dérou-
lée en 1982 et 1983. Des essais d'injection réalisés sur deux ouvrages témoins et
l'analyse d'un enregistrement continu des fluctuations naturelles de niveau sur
un forage équipé d'un limnigraphe complètent ces renseignements.

Une étude préliminaire avait permis de définir un état hydrogéologique de


référence et par ailleurs il nous avait été demandé
den d'établir le volet hydrogéolo-
gique du dossier d'impact relatif à ce projet

Les résultats des sondages de reconnaissance du gisement ayant conduit à


déplacer et à modifier les limites géographiques de la découverte initialement
prévue, les valeurs relatives aux impluviums et aux débits liés aux précipitations
ont du être reprises et annulent celles qui avaient été données dans l'étude pré-
liminaire. Par contre, les données relatives aux incidences des découvertes et des
verses sur les eaux souterraines sont pratiquement inchangées par rapport à ce qui
avait été exposé dans le volet hydrogéologique du dossier d'impact. De même, les
données générales sur les structures géologiques et lithologiques des terrains ren-
contrés demeurent identiques et n'ont pas été reprises de l'étude hydrogéologique
préliminaire à laquelle nous renvoyons le lecteur.

* Houillères du Bassin des Cévennes - Projet d'exploitation en découverte dans


le secteur du Mas Dieu - LAVAL PRADEL (Gard) - Etude hydrogéologique prélimi-
naire - Rapport 82 LRO 445 PR du 1er avril 1982.

** Houillères du Bassin des Cévennes - Projet d'extension Sud de la découverte


de Mercoirol - Commune de LAVAL PRADEL (Gard) - Volet hydrogéologique du
dossier d'impact. Rapport 83 LRO 500 PR du 1er juin 1983.
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2 - EMPRISE GEOGRAPHIQUE DU PROJET (annexe 1)

Le projet dan» son ensemble intéresse une superficie de 171 hectares dont
116 sur la commune de Laval-Pradel ( à l'Ouest) et 55 sur la commune de Saint-
Julien-les-Rosiers (à l'Est). La RN.1O6, dont le tracé sera modifié, constitue
actuellement la limite entre ces deux communes.

La bordure Est la plus élevée se trouvera à l'altitude 530 NGF (sommet du


massif du Cauvel), la bordure Sud dans l'axe de la vallée du ruisseau de Bellière
sera à la cote 220 NGF environ, les carreaux inférieurs »ont prévus à 0 NGF.

Nous avons indiqué en annexe 1 l'emprise du projet sur les sous-bassins


géographiques qui appartiennent au bassin de la Cèze pour l'extrémité Nord et
au bassin du Gard pour toute la partie Sud.

Le détail des superficies d'emprise sur les différents sous-bassins est


donné ci-dessous :

- Bassin du Gard

.Sous-bassin du ruisseau de Bellières (affluent rive gauche


du Gardon d'Alès) 131 hectares

.Sous-bassin du Grabieux (affluent rive gauche du Gardon


d'Alès) 8 hectares

.Sous-bassin de 1'Avène (affluent rive gauche du Gardon


d'Alès*) 27 hectares

- Bassin de la Cèze

.Sous-bassin de l'Auzonnet (affluent rive droite de la Cèze) 5 hectares

Ces chiffres montrent que l'essentiel de la découverte (131 hectares) se


trouve sur le sous-bassin du ruisseau de Bellières.

* En réalité le débit de 1'Avène est dévié, soit en totalité, soit en partie,


selon la saison dans le bassin de l'Auzonnet par l'intermédiaire du système
karstique qui aboutit à la source des Peyrouses près de Saint-Florent-sur-
Auzonnet.
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3 - MORPHOLOGIE GENERALE DE LA DECOUVERTE (annexe 2)

Le projet prévoit deux phases à court et moyen terme et une troisième phase
éventuelle i long terme.

.Première phase

Réalisation de la fosse des Cabasses (superficie d'ouverture 100 ha), su-


perficie du carreau du fond à la cote 0 : 1 ha.

.Deuxième phase

Extension vers le Sud de la fosse des Cabasses sur une superficie de 39 ha


(Fosse de la Moulinotte) avec remblaiement de la partie Nord de la fosse des Cabas-
ses. Carreau de 0,8 ha à la cote 0 NGF.

.Troisième phase

Extension vers l'Est des fosses des Cabasses et de la Moulinotte (Fosse


des Gardioles) sur 32 ha avec réalisation d'un carreau de 1,25 ha à la cote 0 à
l'Ouest du carreau des Cabasses et autoremblayage des parties déjà exploitées.

Avant la phase d'autoremblayage, il est prévu d'évacuer les stériles dans


les vallées sèches de Lascous à l'Ouest, dans le ruisseau des Euzières à l'Est
(Mas Perrier Sud) et dans un affluent amont de l'Avène (verse du Mas Perrier Nord)(An. 3.

La fosse des Cabasses doit être limitée par des fronts et gradins formant
un talus à 40/45° sauf dans la partie Nord où la pente doit être à 27°. Dans les
évaluations des débits d'exhaure c'est cette fosse qui sera prise en considération
car elle est bien définie morphologiquement, sera ouverte presque exclusivement
dans des terrains du Houiller et sera en relation avec les vieux travaux de Laval
par son parement Est. En ce qui concerne les superficies, on retiendra les valeurs
de 100 ha pour l'ouverture totale et 28 ha pour l'ouverture de la partie située en-
dessous de la cote 200 NGF. C'est à la cote 200 NGF que doit être réalisé le fossé
de ceinture permettant l'évacuation gravitaire des eaux d'exhaure (eaux de ruissel-
lement sur les parements, eaux en provenance de vieux travaux, eaux en provenance
du terrain).
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4 - IMPACT DU PROJET SUR LES EAUX SUPERFICIELLES

4.1 - IMPACT QUANTITATIF

Sur l'extrait de carte à 1/25 OOO de l'annexe 1 nous avons indiqué en super-
position le projet dans ses différentes phases et les différents sous-bassins inté-
ressés. Sauf pour le ruisseau de Bellières dont toute la partie amont est dans
l'emprise de la découverte, les incidences sur les écoulements d'eau superficielle
dans les sous-bassins de l'Auzonnet et du Rabieux seront négligeables.

En ce qui concerne l'Avène, l'amputation de 2 7 ha sur un bassin de plusieurs


centaines de km2 sera sans incidence, d'autant plus qu'on est en tete amont de ce
bassin où il n'y a aucun écoulement hors période pluvieuse.

Le ruisseau de Bellières coule grâce à l'exhaure des anciens travaux en sou-


terrain du gisement de Laval. Le bassin versant de ce ruisseau, au niveau du Pont
du Mazel, avant la confluence avec le Gardon, est de 320 ha et s'inscrit dans un
réseau de petits talwegs qui sont secs en dehors des périodes d'orage. Seul le Re-
doussas, alimenté par la galerie d'exhaure des vieux travaux peu avant sa confluence
avec le ruisseau de Bellière, a un débit permanent variable selon l'époque. Nous
rappelons ci-après les valeurs obtenues en 1982 et que l'on peut considérer comme
significatives d'un état initial avant ouverture des travaux en découverte.

.8 février 1982 :

.Ruisseau de Redoussas à proximité du puits n° 2 de Laval et en aval de


la confluence avec le ruisseau de Trincas : débit nul.

.Ruisseau de Bellières en amont de sa confluence avec le ruisseau de la


Moulinotte : débit nul.

.Ruisseau de Bellières en aval de sa confluence avec le ruisseau de la


Moulinotte : débit 2 1/s environ.

.Ruisseau de la Moulinotte au niveau du chemin d'accès au Mas : débit 2 1/s.

.Ruisseau du Gour de Peirau dans le secteur du sondage de Gour 4 : débit


2 1/s.

.Ruisseau de Bellières au niveau du Pont du Mazel : 6 1/s dont 4 1/s en


provenance des vieux travaux.
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.12 novembre 1982 :

.Une mesure de débit a donné pour l'exhaure 42 m3/h. Le débit du ruisseau


de Bellières sous le Pont du Mazel a été estimé ce jour à 0,5 m3/s, ce qui indique
le role prépondérant du ruissellement dans ce secteur (le 8 novembre avait été mar-
qué par une averse de 246 mm en 16 heures).

.29 juillet 1983 :

.Assèchement de tous les talwegs, y compris le ruisseau de la Moulinotte


et le Gour de Peirau, pas d'écoulement dans le ruisseau de Bellières sous le Pont
de Mazel. Exhaure non jaugé mais faible, de l'ordre de 2 1/s.

La réalisation de la découverte portera a 360 ha environ le bassin versant


du ruisseau de Bellières au niveau du Pont du Mazel. Cette extension s'accompagnera
d'un décapage de la terre végétale et d'un talutage à 40/45° dans la découverte,
qui augmenteront l'amplitude des crues en concentrant dans le temps la lame d'eau
à écouler mais sans modifier de façon sensible le régime de ce ruisseau tant que
le plancher de la découverte n'atteindra pas la cote de l'exhaure des vieux tra-
vaux (207,5 NGF).

Le projet de fosse des Cabasses prévoit la réalisation d'un fossé périphé-


rique destiné à écarter les eaux en provenance du bassin versant ainsi qu'un fossé
de ceinture à la cote 200 NGF destiné à recueillir dans un premier temps les eaux
météoriques dans l'emprise de la découverte et dans un deuxième temps les eaux mé-
téoriques, les eaux de vidange des vieux travaux et les eaux d'exhaure souterraines.
Dans ce deuxième temps, il y aura un exhaure continu qui entretiendra un écoulement
permanent dans le ruisseau de Bellières. Nous examinerons dans le chapitre consacré
a l'exhaure quels peuvent être les débits prévisibles.

4.2 - IMPACT QUALITATIF

4.2.1 - Eaux en provenance des vieux travaux

Nous donnons ci-après un résultat d'analyse pratiqué par les HBC sur un
échantillon d'eau prélevé le 11/05/1983 sur la galerie d'exhaure des vieux travaux.
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TH TAC CINa Hat. en suspension


en °F en °F en OIK/1
pH en mg/1
112 0 42,7 7,4 6,9

II s'agit d'une eau de dureté totale très élevée encroûtante, riche en fer
(non dosé) et ne convenant pas comme eau de boisson. Compte tenu du débit modeste
le rejet de cette eau au milieu naturel ne présente actuellement aucun inconvénient.
On a estimé que les vieux travaux (5 645 000 m3), compte tenu d'un coefficient de
vide de 0,39, renfermaient 2 200 000 m3 d'eau. Il s'agit là d'un volume important
qui en principe ne sera vidangé que progressivement au fur et à mesure de l'appro-
fondissement de la découverte mais susceptible de donner lieu à des exhaures temp-
raires plus importants suite à des vidanges instantanées de galeries ou de tronçons
de galeries non dénoyés et restés en position perchée par rapport au fond de la
fosse. Cette eau, à laquelle s'ajoutera l'eau souterraine en provenance des parements
Nord, Est et Sud de la fosse, sera obligatoirement rejetée au Gardon par l'intermé-
diaire du ruisseau de Bellières.

Au niveau de la confluence du ruisseau de Bellières et du Gardon, le débit


du Gardon varie entre plusieurs dizaines de m3/s et quelques centaines de litre
par seconde en étiage. En aval de cette confluence existent des pertes dans les
calcaires de l'Hettangien sous-jacents aux alluvions qui en quelques centaines de
mètres provoquent l'été la disparition complète de l'écoulement superficiel (le
Gardon est sec en amont de la carrière Sopil). Cette eau infiltrée ressort en aval en don-
nant les résurgences de La Tour et de Dauthunes. Les relations ont été démontrées
par coloration en août 1978 . Ces résurgences sont captées et constituent un des
plus gros points de prélèvement d'eau de consommation du département, il est donc
nécessaire de maintenir à cette eau son degré de qualité. En période d'étiage, les
débits d'exhaure devront donc être modulés de façon à respecter une dilution suffi-
sante par les eaux du Gardon. Lors de l'arrêt des exploitations en souterrain en 1972
l'exhaure du puits de Laval était de 63 m3/h, il ne semble pas que ce rejet dans
le Gardon ait provoqué une dégradation constatée des eaux captées à La Tour (le cap-
tage initial a plus d'un siècle). En conséquence, un rejet de cet ordre n'entraîne
pas de remarque particulière mais un rejet supérieur (100 m3/h ou plus) en étiage
devrait être assorti de mesures de contrôle, soit de la qualité de l'eau d'exhaure,
soit de la qualité de l'eau pompée à La Tour et à Dauthunes.

Etude des pertes et résurgences de la vallée du Gardon en amont d'Alès. Influence


sur les lâchures en provenance du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge (Gard). Rap-
port 78 LRO 232 PR du 5 septembre 1978.
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4.2.2 - Eaux en provenance du ruissellement

Du point de vue chimique, les eaux en provenance du ruissellement sur les


parements ne doivent pas présenter de nuisances particulières, par contre elle se-
ront chargées en matières en suspension, en fines charbonneuses spécialement, et
pourront exiger une décantation préalable avant évacuation au Gardon. Lorsqu'il y
aura à la fois fortes précipitations sur la découverte et crue du Gardon, le débit
de la rivière et les transports solides étant élevés, cette mesure sera naturelle-
ment sans objet et ce sera en général le cas pour les eaux recueillies gravitaire-
ment par le fossé de ceinture à la cote 200 NGF. Les eaux en provenance de la fosse
en-dessous de la cote 200 devant être pompées, il y aura décantation avant rejet.

4.2.3 - Eaux ayant circulé sur les verses (annexe 3)

A condition d'être exclusivement composées de stériles de découverte, les


verses ne sont pas susceptibles d'engendrer de pollutions chimiques ou bactériolo-
giques vis-à-vis des eaux souterraines ou de ruissellement. Par contre, elles se-
ront génératrices de transports de fines tout au moins avant la phase de remodelage
définitif et de reboisement.

Le projet de verse de Lascous prévoit la réalisation d'une digue filtrante


en pied de verse. Cette digue est effectivement nécessaire pour éviter une accumu-
lation de fines charbonneuses dans le lit du Gardon pouvant entraîner à terme un
colmatage des alluvions et un déficit d'alimentation des résurgences de La Tour et
Dauthunes. Une disposition identique est préconisée au pied des verses du Mas Per-
rier. La verse Nord du Mas Perrier longe l'Avène en rive droite et des entraînements
de fines charbonneuses seraient préjudiciables à la qualité des eaux de la source
des Peyrouses captée pour l'alimentation de Saint-Florent-sur-Auzonnet. Cette source
est alimentée à partir de pertes de 1'Avène au Sud de Mercoirol, mais également à
partir de pertes situées en aval par rapport au pied de cette verse. Le pied de la
verse Sud du Mas Perrier se trouve dans le ruisseau des Euzières, affluent du Gra-
bieux. Ce ruisseau traverse un ensemble de terrains calcaires karstifiés et failles,
susceptibles de renfermer des ressources en eau souterraines et il est souhaitable
d'éviter des entraînements de fines trop importants dans ce cours d'eau, en consé-
quence la mise en place d'un dispositif de filtration ou de décantation en pied de
digue est là aussi préconisé.
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5 - PREVISIONS D'EXHAURE

5.1 - EAUX DE RUISSELLEMENT

En ce qui concerne les eaux de ruissellement, nous reprenons les données


exprimées dans l'étude préliminaire en les appliquant aux nouvelles superficies
concernées par la fosse des Cabasses (superficie totale d'ouverture = 100 ha ;
superficie d'ouverture à la cote 200 NGF •= 28 ha).

Sur la base d'un épisode pluvieux de 200 mm/24 h, que l'ont peut admettre
comme de fréquence triennale, le volume devant être évacué sera de 200 x100 x 1 0 000 m3
1000
soit 200 000 m3. Pour être éliminé en 24 heures, ce volume correspond à un
débit d'exhaure de 2,3 m3/s. Le volume recueilli par le fossé de ceinture à la
cote 200 NGF est de < 10 ° ' 2*> * g g * 10 ° ° 0 m 3 soit 144 000 m3 ou 1,7 m3/s.
Sous réserve d'un calibrage suffisant du fossé de ceinture, l'évacuation de cette
eau ne doit pas présenter de difficultés. En ce qui concerne l'eau tombant dans la
partie inférieure de la fosse, le volume recueilli sera de 56 000 m3 et demandera
un dispositif d'exhaure pouvant assurer 0,6 m3/s pour être évacué en 24 heures.

En prenant pour référence l'averse du 12/09/1976 qui a vu une chute d'eau


de 308 mm en 8 heures et que l'on peut considérer comme de fréquence décennale, on
arrive aux chiffres ci-dessous :

- fond de découverte : 86 240 m3 soit 3 m3/s pendant 8 heures


- fossé de ceinture : 221 760 m3 soit 7,7 m3/s pendant 8 heures

Totaux : 308 000 m3 soit 10,7 m3/s pendant 8 heures

Ces chiffres, destinés à fixer les ordres de grandeur, montrent l'importance


des débits instantanés. Après décapage de la terre végétale et talutage à 40/45° on
peut, pour les grosses averses, admettre un coefficient de ruissellement de 100 "L.

5.2 - EAUX SOUTERRAINES

5.2.1 - Eaux en provenance des vieux travaux

Au moment de l'arrêt des exploitations en souterrain, l'exhaure au niveau


de la recette du fond (à la cote 10 NGF) était de 63 m3/h.
- 9-

Le noyage du puits de Laval s'est déroulé du 15/09/1972 au 29/04/76 pour


un volume de travaux de 5 645 000 m3. Avec le coefficient de vide admis de 39 '/„
cela représente 2 235 000 m3 et correspond à un débit moyen de remplissage de
24 m3/h donc assez faible. En réalité, le graphique exposé en annexe 5 du rapport
82 LRO 445 PR montre d'importantes variations mensuelles en relation avec les hau-
teurs de précipitations avec décalage d'un mois environ. Par exemple, le mois de
juin 1969 a vu un exhaure total de 80 000 m3, soit 110 m3/h.

En dehors de la réserve d'eau statique que représentent les vieux travaux,


ces derniers, lorsqu'ils seront vidangés assureront le recyclage dans la découverte
des eaux circulant en surface dans la zone d'influence. Si le Houiller en place
peut être considéré comme peu perméable, les vieux travaux ont provoqué en surface
des phénomènes de tassement avec effondrements propices à l'infiltration des eaux
superficielles et il existe tout un secteur (partie Ouest de la découverte) qui
doit se comporter comme un terrain perméable en grand.

5.2.2 - Eaux en provenance du terrain

En dehors du parement Est qui rencontrera des terrains du Trias (marnes et


argiles dans la partie supérieure, marnes calcaires dolomitiques, arkoses et pou-
dingues dans la partie inférieure) la fosse des Cabasses s'inscrit dans une struc-
ture anticlinale constituée de terrain du Houiller (grès, psammites et schistes).

En conséquence, les terrains sus-jacents (Trias et Lias inférieur) se trou-


vent à l'extérieur de la zone d'emprise de la fosse, en position perchée et en si-
tuation structurale favorable à 1'éloignement des eaux d'infiltration. Un drainage
par failles de ces niveaux perchés est cependant possible (cas du D40).

5.2.2.1 - Données piézométrjques des sondages de reconnaissance

Les emplacements et les coupes lithostratigraphiques de ces sondages sont


donnés en annexes 4 et 5a, 5b, 5c.

Nous indiquons ci-après les particularités hydrogéologiques rencontrées.


Un grand nombre de ces forages se sont éboulés et n'ont pas permis d'avoir des
renseignements étalés dans le temps. Les profondeurs d'eau indiquées résultent de
nos propres mesures ou de mesures effectuées par les HBC (soit à l'occasion des
diagraphies, soit au cours de tournées de contrôle).
- 10 -

Lorsque les conditions ont permis une observation des niveaux étalée
dans le temps, nous avons résumé les résultats sous forme de graphique (cf. an-
nexes 6 et 7).

II semble que le forage se soit progressivement rempli et fonctionne un


peu en citerne avec vidange lente entre les épisodes pluvieux. Le niveau apparaît
comme perché. Les fluctuations constatées de l'ordre de 40 m apparaissent très
importantes.

.D2 : Forage entièrement situé dans le Houiller


Arrivée d'eau vers 20 m, au niveau d'une faille (sonde bloquée à 30 m ) .
Lors des opérations de diagraphie, l'eau était à 20 m. Le 12/05/1982, bruit de chute
d'eau dans le forage pouvant s'expliquer par une arrivée d'eau dans la partie supé-
rieure et par un drainage en relation avec les vieux travaux (le forage a été équi-
pé en FVC en 100 mm de 0 à 97 m et crépine sur 80 m ) .

.D3 : Houiller uniquement


Le 12/05/1982, l'eau dans ce forage se trouvait à 2,62 m/sol, ce qui cor-
respondait sensiblement au fond du ruisseau des Tuillères qui se trouve à 5 m. On
peut considérer que ce forage fonctionne en citerne. Le 05/04/1983, le niveau était
à 3 m/sol. Par la suite, le forage a été remblayé.

.D4 : Houiller
Le niveau sensiblement constant (16 à 18 m/sol), mesuré jusqu'en octobre
1982, ne semble pas très représentatif : deux mesures en avril et mai 1983 indi-
quent une profondeur de l'eau du même ordre (16 et 12 m ) .

,D5 : Contact Trias-Houiller à 31 m de profondeur


Ce sondage s'est éboulé progressivement depuis son exécution et n'a pas
fourni de renseignements exploitables.

.D6 : Contact Trias-Houiller à 57 m


Bouché à 36,90 m le 12/05/1982 mais forage présentant initialement un ni-
veau d'eau dans le tube à 47 m. Les graves quartzitiques non cimentées à la base
du Trias peuvent avoir des possibilités aquifères.

,D7 : Contact Trias-Houiller à 55 m (hors fosse près de la bordure Sud)


Venue d'eau signalée dans les conglomérats quartzeux du Trias. Ce forage
n'a pas donné de renseignement interprétable sur le niveau de l'eau. A noter à 105 m
la présence d'un vide pouvant correspondre à la faille de l'Arbousset.
- 11 -

,D8 : Contact Tria*-Houilier à 48 m


Ce forage montre un niveau d'eau peu variable entre 42 et 48 m, soit entre
234 et 228 NGF, et peut être en relation avec la vidange des vieux travaux par une
zone de fracture rencontrée entre 111 et 114 m de profondeur.

.D9 : Contact Trias-Houiller à 61 m (cf. enregistrement annexe 7)


Ce forage, équipé par les HBC à notre demande pour être utilisé en piézo-
mètre, a été pourvu d'un limnigraphe enregistreur. L'enregistrement en continu des
niveaux entre août 1982 et janvier 1984 apporte les renseignements ci-dessous.

Les précipitations se manifestent par des remontées rapides mais non ins-
tantanées comme ce serait le cas si le forage se remplissait par ruissellement.
Ces remontées sont suivies de décrues très progressives (en particulier la période
de mai à septembre 1982 montre une décrue très régulière à allure exponentielle.
Les fluctuations sont de l'ordre de 4 m : le niveau se maintient entre 214 et
218 NGF à une cote supérieure à celle de la galerie d'exhaure des vieux travaux
(207,5 NGF). L'allure de la courbe de décrue de mai à septembre 1983 traduit un
régime transitoire et on peut penser que les vieux travaux seront sans influence
pour les secteurs de la découverte qui ne sont pas directement dans leur zone d'em-
prise : ceci indique une faible perméabilité des formations du Houiller. Le forage
est équipé en tube plein de 120 mm jusqu'à 64 m, de façon à isoler les terrains du
Trias, il a été utilisé pour un test d'injection.

.D10 : Contact Trias-Houiller à 179 m


Ce forage, hors fosse des Cabasses, présentait en cours d'exécution un
débit de l'ordre de 30 m3/h (à la profondeur de I87 m ) .

Lors des opérations de diagraphie, on avait un niveau d'eau à 93 m de pro-


fondeur (203 NGF) ; par la suite, le trou s'est bouché à 84 m et n'a pas présenté
de niveau d'eau. Le sondage a cependant été utilisé pour réaliser un essai d'in-
jection destiné à déterminer la perméabilité du Trias. 11 avait été équipé sur
I88 m de PVC 85 mm crépine sur toute la hauteur.

.DU : Hors fosse (secteur de Cassagnette)


A signaler un vide important dans le toit du conglomérat triasique (pas de
cuttings entre 223 et 241 m de profondeur). Forage bouché à 46 m sans niveau d'eau
mesurable.

.D12 : Houiller
A signaler une venue d'eau entre 40 et 43 m dans des schistes noirs et
des grès psammitiques. Un niveau d'eau à 14,60 m le 22/07/82, donc très perché
(315 NGF) ; par suite, forage remblayé et détruit.
- 12 -

.D13 : Trias
Les graviers de quartz rencontrés entre 19 et 22 m auraient montré quel-
ques venues d'eau. Il n'y a plus eu de remontée de cuttings à partir de 31 m. Les
mesures pratiquées par les HBC, entre juillet novembre 1982, indiquent un niveau
constant à 73 m (fond du trou).

.D31 : Houiller
Les mesures effectuées à diffentes périodes indiquent un niveau d'eau va-
riant entre 46 et 62 m de profondeur (niveau perché entre 313 et 330 NGF).

.D32 : Houiller
Apparition d'eau à 148 m de profondeur dans des grès et microconglomérats.
Pas de mesures de niveau.

.D33 : Houiller (partie Nord de la fosse)


Niveau d'eau à 45,70 m le 3/5/83. Une seule mesure. En cours de foration,
à signaler une venue d'eau importante à 61 m mais en relation avec le ressuyage de
la découverte de Mercoirol et qui s'est arrêtée rapidement.

.D34 : Houiller
Une seule indication de niveau (30 m ) .

.D35 : Houiller (Nord découverte)


Niveau d'eau signalé à 48 m avec venue d'eau en cours de foration à 61 m.

.D36 : Houiller (Nord découverte)


Petite venue d'eau en cours de foration à 46 m. Niveau d'eau indiqué à
29 m lors de la diagraphie du 20/12/82 et à 31 m le 03/05/83.

.D37 : Houiller (NW découverte)


Niveau d'eau à 98,5 m.

.D38 : Houiller
Le 03/05/83, niveau d'eau à 56,90 m/sol (321,20 NGF)

.D39 : Houiller
On dispose d'un niveau d'eau à 40 m/sol (334,80 NGF). Ce niveau, mesuré
après injection d'eau, n'a pas baissé de façon sensible en 3 heures.

.D40 : Contact Trias-Houiller


A 22 m de profondeur, importante venue d'eau dans le Stephanien (débit à
l'air comprimé de l'ordre de 60 m3/h, pas de diminution notable constatée).
- 13 -

Dans le tableau ci-dessous nous résumons un certain nombre de renseigne-


ments hydrogéologiques recueillis sur des sondages de reconnaissance réalisés plus
récemment. Les niveaux d'eau indiqués ont été mesurés à l'occasion des diagraphies,

N c du sondage Date diagraphie Alt. du sondage Prof, de 1 'eau Alt. de l'eau

41 23/03/83 377,92 30 347,92

42 22/03/83 348,30 28 320,30

43 24/03/83 337,10 12 325,10

44 15/05/83 316,30 106 210

45 15/05/83 403,10 53 350,10

46 15/05/83 377 79 298

47 18/05/83 374,10 264 210

48 20/05/83 390,30 51 339,30

49 18/05/83 376,10 168 208,10

50 OI/O6/83 355,90 26 32 9,90

51 01/06/83 304,70 26 278,70

52 27/06/83 380,85 37 343,85

53 27/06/83 350 22 328

Ces éléments ont permis de constituer la carte piézométrique donnée en


annexe 4 .Cette carte montre deshydroisohypses assez régulières qui épousent dans
les grandes lignes le modelé topographique avec, en particulier, crête piézométri-
que au niveau du carreau de Mercoirol, du terril de l'Antoinette et de la Tuillière.

A noter l'augmentation rapide du gradient à l'Ouest de cette "crête" avec un axe dé-
primé à la cote NGF arrondie 210 qui pourrait correspondre à un drainage par les vieux
travaux (la cote d'exhaure de ces vieux travaux est à 207,5 NGF). Le sondage D2 est à
proximité d'une taille, les sondages D47 et D44 sont peu éloignés d'une galerie de re-
connaissance. On notera que vers l'Est la topographie et le plongement des couches en-
traînent un approfondissement rapide des travaux en souterrain par rapport à la sur-
face et l'influence de ces derniers n'apparaît pas. A noter également la "bosse piézo-
métrique" cOté Est centrée sur le D40 qui a donné un débit remarquablement élevé lors
de la foration (estimé à 60 m3/h). Il conviendrait de pratiquer sur ce forage ou sur
un forage voisin, équipé en conséquence, un pompage d'essai pour déterminer l'origine
de cette eau (alimentation continue, régime transitoire ou vidange). Nous pensons que
ce débit peut être en relation avec la faille bordiere jouant le role de drain par
rapport à un réservoir contenu dans l'Hettangien du Cauvel. La présence d'une faille
- 14 -

avec charge hydraulique en bordure du parement serait un facteur d'instabilité et il


importe de vérifier cette hypothèse : une vidange artificielle de ce réservoir par
création d'un ouvrage d'AEP destiné à remplacer les sources de la Gaillarde pourrait
être envisagée

5.2.2.2 - Essais d'injection (cf. annexe 8)


II a été procédé à deux essais d'absorption sur les sondages S9 et S10
pour essayer de déterminer la perméabilité du Houiller et du Trias.

Il s'agit d'essais à niveau variable avec injection "instantanée" d'un


certain volume d'eau et mesure de l'abaissement de niveau à la sonde électrique.

Les résultats des mesures sont présentés sous forme de tableaux donnant
la profondeur de l'eau en fonction du temps. On peut, pendant un intervalle de
temps t' - t", calculer le débit
h' - h"
S.f - t"

avec S section du forage


h' hauteur d'eau correspondant au temps t1
h" hauteur d'eau correspondant au temps t"
h' + h"
Le niveau correspondant à ce débit équivaut au niveau moyen On
peut ainsi, par évaluations successives, construire la courbe caractéristique d'un
essai.

Les essais ont été réalisés le 27/05/83 avec injections dans chaque forage
de 100 litres d'eau. Le S10 a présenté quelques difficultés de mesures (forage sec
avant l'essai, difficultés a descendre la sonde), l'essai a cependant été réalisé.

Les trous étant forés en 6", la section a été prise égale à 0,01824 m 2 .

.Résultats sur le S9 (test du Houiller) :

Le débit spécifique -p£ est de 1.7.1O"4 m3/s/m. soit 600 l/h/m

En appliquant la formule de Schneebelirelative aux essais d'injection :


Q x 1 1 2 H

1Og
* " ¿h.2îtH 0
avec k : perméabilité en m/s
0 : diamètre de la lanterne en mètres
H : hauteur de la lanterne
Ah : surcharge
1.7.10"H 600
on a log
* 2 ÏTx 300 0,152

d'où k - 3,2.10"7 m/s


T - 1.10"4 m2/s
- 15 -

La perméabilité obtenue classe le Houiller comme étant une formation peu


perméable.

.Résultats sur le S10 (Trias)


La sonde est restée bloquée à 87 m de profondeur en début d'essai et n'a
pu passer et atteindre l'eau que 8 minutes après la fin de l'injection. En consé-
quence, pendant les 8 premières minutes, la descente n'a pu être contrôlée.

La courbe caractéristique donne un débit spécifique -rr de 4.10 m3/s/m.

En prenant H = l88 m (hauteur crépinée sous le toit de la nappe) on a :


,-5 ,_ ¡2 x 188) k = 1.15.1O-7 m/s
2ÎTx 188
( 0,152
T = 2,2.1O-5 m2/s

II s'agit là aussi de valeurs faibles caractéristiques de terrains peu


perméables.

5.2.2.3 - Débit d'écoulement prévisible


Le débit qui s'écoule par unité de surface dans l'unité de temps est donné
par la relation Q •= k.S.I.

I représentatif du gradient peut être estimé à 50 7. sur la carte piézomé-


trique annexe 4.

Sur la base des valeurs de k données au paragraphe précédent, on est con-


duit pour le Houiller à un débit de :

Q m3/s/ha •= 3,2.10"7 x 10 000 x 0,5

Q «= 1,6.10~3 m3/s/ha ou 5.8 m3/h/ha

En assimilant la partie de la découverte au-dessous du fossé de ceinture


à la cote 200 NGF à un cône de 600 m de diamètre de base et 200 m de hauteur, on
obtient une surface latérale de 34 ha, ce qui conduit à un exhaure en fond de fosse
de 197 m3/h. Ce chiffre donnée à titre indicatif correspond à 1 700 000 m3/an et
à une lame d'eau de 6 m sur la superficie de la fosse (28 ha). Il montre que malgré
l'importance des débits instantanés dus aux averses de grande intensité, l'exhaure
lié à l'invasion de la fosse par les eaux souterraines représentera l'essentiel du
volume pompé. Nous pensons que cette valeur de 197 m3/h est une valeur par excès en
rapport avec le fort gradient observé dans la partie Est de la fosse. Un pompage
sur le D40 pourrait renseigner sur la validité de ce gradient.
- 16 -

6 - INCIDENCE DE LA DECOUVERTE SUR LES CAPTAGES EXISTANTS

En ce qui concerne les captages de La Tour - Dauthunes, la découverte


peut avoir une incidence du point de vue qualité par suite du rejet dans le Gar-
don d'eaux chargées en fines charbonneuses et nous avons vu au paragraphe 4 que
ce type de nuisance pouvait être évité par décantation préalable des eaux rejetées.

Deux autres points d'eau, destinés à l'alimentation, sont à prendre en


compte : la source des Peyrouses et les sources de la Gaillarde.

6.1 - SOURCE DES PEYROUSES

Cette source, située en rive droite de l'Auzonnet, alimente la commune


de Saint-Florent-sur-Auzonnet (1 500 habitants). L'eau de cette source provient en
partie du drainage des calcaires du Lias situés à l'Est et au Nord-Est de la dé-
couverte (au Sud de la source) et en partie de pertes de l'Avène. Ces pertes de
1'Avène sont, dans le tronçon de rivière situé au Sud du hameau de Mercoirol et
sur les calcaires de l'Hettangien karstifié. L'extension Sud englobera la fosse
de Mercoirol, descendra à un niveau inférieur et récupérera les eaux de surface
de cette fosse : nous avons vu que la partie du bassin versant de l'Avène ainsi
supprimée serait sans incidence du point de vue quantitatif. Par contre, les eaux
de la fosse de Mercoirol chargées en fines charbonneuses ne se déposeront plus
dans le lit de l'Avène et cela peut être considéré comme un élément positif pour
la sauvegarde de la qualité des eaux de la sources des Peyrouses. On notera que
cette partie de bassin versant de l'Avène fait partie du périmètre de protection
de la sources Peyrouses tel qu'il a été défini dans l'enquête du 22 avril 1982 .

Un risque de captage par la découverte du cours aérien de l'Avène ou des


eaux contenues dans le système karstique des Peyrouses peut être considéré comme
exclu par suite de la présence des formations argilo-marneuses du Trias qui for-
ment écran.

* Alimentation en eau de Saint-Florent-sur-Auzonnet (Gard). Enquête géologique


réglementaire relative à la détermination des périmètres de protection de la
"Source des Peyrouses" - 82 LRO 10 ER du 22 avril 1982.
- 17 -

6.2 - SOURCES DE LA GAILLARDE

Ces sources alimentent par gravité toute l'année les hameaux de Laval,
Cassagne, Cassagnette, Malbosc, Le Mazel, et pendant 8 à 9 mois l'hiver et par
pompage, le Mas Dieu, le Crès, Arbousset.

L'été, il est nécessaire de compenser l'insuffisance de débit de ces


sources par pompage dans les alluvions du Gardon en amont de la Grand'Combe. Par
ailleurs, la proximité d'habitations non reliées à un réseau d'assainissement col-
lectif entraîne des pollutions fréquentes.

Ces sources ont été décrites de façon détaillée dans les rapports anté-
rieurs. Il s'agit de sources de débordement au contact desdolomies de l'Hettangien
a l'Est et au Nord et des grès et marnes du Trias supérieur à l'Ouest. Les eaux
infiltrées dans l'Hettangien sont arrêtées dans leur cheminement vertical par les
formations peu perméables du Trias et s'écoulent vers l'Est en suivant le pendage.

La fosse des Cabasses tangentera dans sa limite Est l'importante faille


faisant le contact Trias-Hettangien et risque de réduire l'alimentation de ces
sources en provoquant le soutirage des eaux qui s'écoulent actuellement vers le
Sud à la faveur de cette faille. On notera que le périmètre de protection éloignée
déterminé lors de l'enquête 79 LRO 46 ER du 27 novembre 1979 a cette faille comme
limite Ouest . Des recherches récentes d'eau par forage au Sud-Est des sources ont
montré une faible épaisseur (20 m) d'Hettangien dénoyé au-dessus du Trias et ren-
forcé l'hypothèse d'un rôle drainant pour cette faille qui conduirait les eaux en
provenance de la partie Nord du Cauvel. Les points hauts de la piézoraétrie et la
forte venue d'eau constatée sur le D40 se situent sensiblement sur le tracé de
cette faille et à une cote NGF très élevée par rapport aux niveaux de base locaux.
Il serait souhaitable de voir si les venues d'eau constatées sur le D40 sont en re-
lation avec ces sources. Cette vérification serait à faire dans le cadre d'une re-
cherche d'un ouvrage de remplacement et d'une meilleure connaissance du comporte-
ment hydraulique de la faille sus-citée.

* Enquete géologique réglementaire relative à l'établissement des périmètres de


protection des sources de La Gaillarde. Commune de Laval-Pradel et de Saint-
Julien-les-Rosiers (Gard) - 79 LRO 46 ER du 27 novembre 1979.
- 18 -

7 - CONCLUSION

Les compléments d'informations apportés par la campagne de sondages de


reconnaissance exécutée en 1983 et par les observations piézométriques effectuées
durant cette même année nous amènent à considérer que les formations du Houiller
peuvent être, dans leur ensemble, considérées comme peu perméables mais que des
i
cheminements préférentiels peuvent donner des venues d'eau localement importantes.
Ces cheminements préférentiels paraissent en liaison avec les accidents tectoni-
ques (zones broyées). On ne peut par contre préciser si les zones affectées par
ces drainages sont étendues ou non car on manque d'informations sur l'évolution
des débits dans le temps. A ce titre un pompage d'essai sur le forage D40 ou sur
un forage voisin équipé en conséquence serait susceptible d'apporter des préci-
sions. Compte tenu de la cote NGF de'-'la venue d'eau, un pompage prolongé doit in-
diquer un régime de vidange. "-

La piézométrie montre que l'incidence des vieux travaux ne s'étend pas


au-delà de leur zone d'emprise et traduit la nature imperméable des terrains. Seuls
les forages situés à proximité des vieux travaux indiquent un niveau piézométrique
compatible avec le niveau de l'eau datns ces vieux travaux. Les tests d'injection
réalisés sur deux sondages équipés ont montré que Houiller et Trias avaient effec-
tivement une perméabilité faible. La : prévision du débit d'exhaure en fond de fosse
des Cabasses évaluée en fonction de cette perméabilité et d'un gradient de l'ordre
de 0,5 est de 200 m3/h. Cette valeur prend en compte le débit en provenance des
vieux travaux (partie Ouest) après vtdange et qui peut être estimé à 60/70 m3/h
mais pas le débit recueilli par le fossé de ceinture à la cote 200 NGF et s'écou-
lant gravitairement.

Cette valeur de 200 m3/h doit être considérée comme une valeur par excès,
les forages sur lesquels ont été pratiquées les injections sont équipés de tubages
non cimentés au terrain et les valeurs de k obtenues peuvent être des valeurs par
excès. De même le gradient, qui est du mÊme ordre de grandeur que la pente topogra-
phique , pourrait correspondre à la base de la frange d'altération (une épais-
seur d'altération de 15 à 30 m n'est pas impossible).

L'exhaure relatif aux précipitations est caractérisé par des valeurs ins-
tantanées importantes mais qui, pour un bilan annuel, représentent en définitive
moins du 1/4 de l'exhaure relatif aux venues d'eau en provenance du terrain.

Une anomalie piézométrique en rapport avec les fortes venues d'eau constatées
- 19 -

sur le D40 amènent à considérer que la faille bordiere située à l'Est de la future
fosse joue le role de drain pour des eaux en provenance du massif du Cauvel. La
présence d'une faille avec charge hydraulique étant de nature à compromettre la
stabilité du parement Est, un certain nombre d'intervention sont proposées (pom-
page sur le D40, sondage dans le panneau Est) pour déterminer le rôle exact de
cette faille et l'hydrogéologie de ce secteur.
SUD Annexe
DE LA
DE
CADßE; GEOLOGIQUE

BASSINS VERSANTS GEOGRAPHIQUES

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I'HabiJafel

^'PM
tres p&rmécxbLda et dolomic6 du Lias) ^ J ^ c h de la superposition. :

Terrains impertn^tiûle& (nuirnicset orgUesJ Trias supérieur J Bass'm versant géographique du Ruisseau de. BeUières

moines, impermeables

Multicouch« du Mouiller
Í taicxures dolorruliûLiAS permeâbJf-S
arltoàes pou di agutí perméables
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" " " du Cuisseau de Lascous

de. l'Auzonnet
peu pecmiabltttçjrès , schistes,píiammites «L charbon)

Terrouis cristallins impermeables de. I'Avene

Limites <i* I extension S u i : Coa Lour


1 è r * phase
Faille
v du Rabieux

phases ult¿ri*ures
vi du ßuiaseau de Malbosc

Echelle 1/25 000 5GN 051


EXTENSION SUD Annexe 1
DE LA DECOUVERTE
DE MtRCOtßOL(GarcL)
CADRE GEOLOGIQUE

BASSINS VEBSANTÔ GEOGRAPHIQUES


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impermeable»
Terrains ituUiicoucIxes < colcowes p 2 " " " (iußiiisseau de Laseous
uei perméables
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Mulhcoucries du
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I J peu perméables( gres , c>chis,te-s,psammiU¿ et

Terrouis crisLallina .mpcr IV . . » » di I'Avene

L irniUs d * I exLenfcion Sud, : Contour


1ère phase ¥ " " - du Rabieux
Faille
phases ultérieures
VI " " " du Cuisseau de Malbosc

Echelle 1/25000 ÖA SGN 051


Annexe C \

EXTENSION SUD DE LA DÉCOUVERTE :


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AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT 5EPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE JANVIER.

1982 1983 1984


F \ \ . \ \ \
EXTENSION SUD DE LA DECOUVETE annexe ö
DE MCOCOIROL (Gerd)

Service géologique régional L A N G U E D O C - ROUSSILLON


/ / > / / / / / / / / / M I I | I M U M \ \ \ \ \ \ \ \ \
Ô4S6N051 LßO 1039, rue de Pinville - 3 4 0 0 0 Montpellier
/ / / / / / ' / / H U I U M \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \
/ Tél.
/ / /: /(67)
/ / /65-81-13
/ / / M-IITélex
IIM : B RW
G M W490604
W W FW
8.1

A - ESSAI_D"ABSORPTION SUR LE S9 (HOUILLER)


.Date de l'essai : 27/05/1983
.Volume injecté : environ 100 litres d'eau
.Origine des mesures : tube PVC à + 0,70 m/sol
.Niveau piézométrique avant l'injection : 34,86 m sous le point de mesure

Temps h moyenne
Profondeur
Heure depuis la fin
de l'eau
h' - h" A h Q = S-^-en 1/s
de l'injection 2
10 h 45 0'30 32,96
1' 33,63 33,295 0,67 0,204
1 '30 33,90 33,765 0,27 0,164
2' 34,12 34,010 0,22 0,134
2'30 34,29 34,205 0,17 0,103
3' 34,39 34,34 0,10 0,061
3 '30 34,48 34,435 0,09 0,055
4' 34,53 34,505 0,05 0,030
4'30 34,58 34,555 0,05 0,030
51 34,62 34,60 0,04 0,024
6' 34,665 34,6375 0,035 0,014
7' 34,70 34,6825 0,035 0,011
8' 34,72 34,71 0,02 0,0061
9' 34,74 34,73 0,02 0,0061
10' 34,75 34,745 0,01 0,0030
111 34,76 34,755 0,01 0,0030
12' 34,77 34,765 0,01 0,0030
14' 34,78 34,775 0,01 0,0015
16' 34,79 34,785 0,005 0,00076
18' 34,795 34,793 0,005 0,00076
20' 34,80 34,797 0,005 0,00076
22' 34,805 34,802 0,005 0,00076
25" 34,81
29' 34,815
33' 34,82
38' 34,825
44' 34,83
50' 34,834
58' 34,837
64' 34,84
70' 34,842
76' 34,844
84' 34,848
94' 34,85
105' 34,852
12 h 45 120' 34,855

c. -TTx 0,15242
Section S = — £ = 0,01824
EXTENSION SUD DE LA
DECOUVERTE DE
MEÍICOIROL (Gard)
COURBE Ah = f(iogt)
ESSAI D'ABSORPTION SUR. S3 (HOUILLEU)

-•—r~

3 4 5 6 7 8 9 s e 7 a s 5 6 7 8 3

0,1 1 10 10* 10*


B . ß . G . M . S.GR.. Languedoc-ßoussillon SGN 051 LRO
EXTENSION 6UD DE LA DÉCOUVERTE Annexe 8-3
DE MELUCOIEIOL (Gard)
COURBE CARACTÉRISTIQUE

ESSAI D'ABSORPTION sur S 9

33,7


/

/
33,8

/
33,9

34,0

34.1
/

34.2 •

g 34.3

1. 34,4
I •
/

34,5

34,6
• /

34,7

34,8

34,9 • • • • • • • • • •II 1

0,05 0,10 0,15


D¿bit en 1CT 3 mtys
84 SGN 051 LdO
8.4

B - ESSAI D'ABSORPTION SUR LE S10 (TRIAS)

.Date de l'essai 27/05/1983


.Volume injecté environ 120 litres d'eau
.Origine des mesures tube PVC

Temps h moyenne
Profondeur
Heure depuis la fin h' - h" A h O = S-^-en 1/s
de 1'eau
de l'injection 2
15 h 45 1' 55,90
2' 61,50
3' 77,80
Arrêt des mesures, la sonde ne descendant plus dans le tubage
8 "30 91,06
10" 91,12 91,09 0,06 0,012
11' 91,135 91,1275 0,015 0,0045
13' 91,16 91,1475 0,025 0,0038
16' 91,18 91,17 0,02 0,0020
20' 91,20 91,19 0,02 0,0015
24" 91,22 91,21 0,02 0,0015
29' 91,23 91,225 0,01 0,000 6
33" 91,235 91,2325 0,005 0,0004
41' 91,245 91,24 0,005 0,00019
48' 91,25
57' 91,252
65' 91 ,255
72' 91,255
80' 91,255
17 h 15 90' 91,255

e _ ffx 0,1524'
Section s - 4 = 0,01824
EXTENSION SUD DE LA DÉCOUVERTE.
DE: MERC0IROL(Gar<l)
C O U R B E A h - f ( io91 )
ESSAI D'ABSORPTION SUR Ô10 (TRIAS)

«Vin
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metres

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905-
nivea

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du

• • • •
Profondeur
"*"
1


Oo

0,1 10 1OZ 103


ß . ß . G . M . S.G.R,. Languedoc-ßoussillon SGN 051 LRO
EXTENSION SUD DE LA DÉCOUVERTE Annexe 8.6
DE MERCOIROL(Gard)
COUHBE CARACTERISTIQUE

ESSAI D'ABSORPTION sur S10


91,05-

91,10

91,15

in

91,20-

S
"-ó

91,25
NS

91,30
0,05 0,10 , 0,15
3 3
Debiten 1 O " m / s
àk SGN 051 LRO

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