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Cours élève.

Chapitre 1

« Les aires urbaines : géographie d’une France mondialisée »

Introduction.

Activité : décryptage d’une caricature (cf fiche)

Problématique :

Quelle influence les villes exercent-elles sur le territoire ?

I- EDC : Rouen, un exemple d’aire urbaine en évolution

Activité : fiche 1 : dynamique de l’aire urbaine rouennaise

Aire urbaine : espace urbain continu qui se compose d’une ville-centre, de ses banlieues et d’une couronne péri-
urbaine dans laquelle 40% de la population active travaille dans l’agglomération

Périurbanisation : extension des espaces urbains à la périphérie des agglomérations et qui transforme les espaces
ruraux. On parle aussi d’étalement urbain.

Agglomération : ville et sa banlieue.

Migrations pendulaires : déplacement quotidien et à heures fixes entre le domicile et le travail

II- La France : un territoire qui s’urbanise

a) L’urbanisation et ses effets


Activité : cf fiche.

T.E. (sur la fiche) :

L’urbanisation du territoire est de plus en plus marquée. 85% des Français vivent aujourd’hui dans une
aire urbaine (contre 53% en 1945) et 35% vivent dans les 10ères. La croissance de la population urbaine
s’accompagne d’un étalement urbain. L’augmentation des prix de l’immobilier et le manque de
logements dans les hyper-centres repoussent une population de classes moyennes ou modestes vers des
espaces périphériques. Le choix d’un cadre de vie moins urbanisé est aussi un facteur d’explication de
cette la périurbanisation. Ses conséquences sont notables : recul des espaces dits ruraux, augmentation des
mobilités quotidiennes (migrations pendulaires), nécessité d’infrastructures (réseaux routiers, équipements
publics, centres commerciaux), conflits d’usages, etc. Autrefois de 10 km en moyenne (1960) les
déplacements quotidiens sont aujourd’hui de 40km en moyenne. Des réflexions s’imposent autour de
nouveaux modes de mobilités (co-voiturage) et de nouveaux aménagements pour stopper l’étalement
urbain par le biais de nouveaux programmes de logements écologiques et permettant le retour de
population dans les villes-centres (Exemple : l’écoquartier Flaubert ou Luciline à Rouen)
Ecoquartier : nouveau quartier d’habitat urbain aux dimensions sociales (mixité), écologiques (respect de
l’environnement) et économiques (emplois à proximité)

Conflit d’usage : tension entre habitant autour de l’utilisation des ressources ou de l’usage d’un territoire.

b) Une France métropolitaine mais en mal d’équilibre


Activité : fiche 2 : les grandes aires urbaines, des espaces privilégiés dans la mondialisation

T.E. (sur le cahier) :

« Au sein du réseau urbain français, les aires urbaines les plus importantes s’appuient sur de puissantes
métropoles. Paris est la première d’entre-elles. La capitale domine un réseau d’ailleurs déséquilibré (L’Ile
de France représente 30% de la richesse nationale, 20% de la population sur 2% du territoire) qui joue un
rôle privilégié. En effet, ces métropoles sont très aménagées et concentrent des fonctions importantes qui
en font des lieux de direction attirant les habitants et les activités. Leur connexion parfaite aux réseaux de
transports rapides renforce leur centralité et en fait des nœuds de communication, mais cette
métropolisation est aussi au détriment de l’équilibre du territoire.

Métropole : ville qui concentre population, activités, richesses et qui exerce son attractivité sur des
territoires étendus (région, pays, monde entier)

Métropolisation : concentration des individus et des activités spécialisées de hauts niveaux dans les
grandes villes.

c) Répartition et dynamique de la population française


Activité : fiche 3 (AP) : les dynamiques spatiales

T.E. (correction de l’activité) :

« Avec l’Outre-Mer la France compte près de 67 millions d’habitants, qui sont répartis de manière inégale
sur le territoire. Les vallées fluviales, les zones frontalières et les littoraux correspondent à des zones de très
fortes densités, dans lesquelles la population se rassemble surtout dans de grandes aires urbaines. A
l’inverse d’autres espaces sont marqués par des densités très inférieures à la moyenne nationale de 116
hbts/km² : les zones montagneuses des Alpes, des Pyrénées, mais aussi la diagonale du vide, cet espace
partant des Ardennes dans l’Est de la France et traversant le territoire en diagonale jusqu’aux Pyrénées.
La dynamique spatiale de cette population est à l’avantage des régions du grand ouest et du sud
méditerranéen qui affichent toujours un solde migratoire positif au contraire des régions du Nord et de
l’Est. Les réalités économiques expliquent en partie cette dynamique : les Français vont là où les
assurances résidentielles sont fortes. Mais elle est aussi impulsée par des éléments naturels :
l’héliotropisme ou les aménités naturelles de certains espaces. »

Aménité naturelle : ce qu’un cadre naturel peut avoir d’agréable (une vue sur la mer, un jolie
paysage)

Assurance résidentielle : garantie que l’on a d’avoir un travail selon les endroits où l’on vit sur le
territoire.

Densité : nombre d’habitants au km²


Diagonale du vide : espace de faibles densités allant des Ardennes aux Pyrénées et dont l’épicentre est
le Massif Central

Héliotropisme : attirance pour le soleil

Solde migratoire : résultat de la différence entre le nombre d’arrivées et de départs sur un territoire.

Conclusion :
La France n’est pas à l’écart du phénomène d’urbanisation que l’on peut notamment observer à travers son
étalement. La péri-urbanisation qui l’accompagne pose un certain nombre de problèmes, entre autres
environnementaux. Les grandes métropoles dominent la hiérarchie urbaine mais les moyens qui leur sont donnés
entraînent un déséquilibre du territoire.

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