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"Les effets obligatoires de la rupture unilatérale du contrat dans le nouveau Code Civil"

La reclamation de la valeur de la jouissance dans le contrat de vente apres le nouveau regime


unitaire des restitutions

Les nouvelles dispositions du Code Civil sur les effets obligatoires de l'anéantissement du
contrat, telles que résultant de l'ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016, posent une
véritable innovation aussi bien au niveau de la technique législative utilisée qu’au niveau des
solutions adoptées au fond. On retrouve pour la première fois dans le Code une consécration
expresse des règles dégagées jusqu’au présent uniquement par la jurisprudence dans le
silence des textes. Pourtant la codification du régime des restitutions est loin de se faire à droit
constant. Regroupées dans le chapitre V, intitulé « Les Restitutions », les articles C. Civ. 1352
- 1352-9 fixent désormais un régime unitaire, ayant vocation à s'appliquer de manière
universelle aux toutes les restitutions quel que soit leur fait générateur - qu’ils résultent de
l’annulation ou de l'inexécution du contrat. Pourtant, les changements survenus dans le
régime des restitutions touchent la forme comme le fond. Deux innovations principales font
apparaître le régime des restitutions sous un jour nouveau: la rupture avec la jurisprudence
relative à l'étendue des restitutions et la création d’un régime dichotomique basée sur la notion
de la mauvaise foi.

Dans un premier temps, l’art. 1352-3 al 1 Code Civil énonce en guise de principe que: “La
restitution inclut les fruits et la valeur de la jouissance que la chose a procurée”. L’ordonnance
fait entrer la valeur de la jouissance dans le champ des restitutions de la chose. Ce faisant
législateur a désormais ouvert une brèche dans la conception restrictive (dit aussi étroite1) de
la notion des restitutions, adoptée par la jurisprudence suivant laquelle l’objet des restitutions
se limite à une simple répétition (reflux2) des prestations échangées et le débiteur de la
restitution doit rendre tout ce qu’il a reçu mais seulement ce qu’il a reçu.. Ainsi s'explique, au
moins en partie, la jurisprudence bien établie de la Cour de Cassation, refusant pour les
contrats translatif de propriété d’indemniser la valeur de la jouissance de la chose pour le
période d’avant la résolution3 et, le cas échéant, de réduire le prix à restituer par le vendeur
en raison de l’utilisation de chose par l’acheteur4. Le nouveau régime des restitutions

La Partie I de ce mémoire va essayer de retracer les motifs d’extension des restitutions au


delà de la conception stricte des restitutions. La question semble d’autant plus pertinente, que
l’ordonnance tranche également avec la fiction de la rétroactivité de la résolution5, qui
constituait classiquement le point de départ pour l’argumentation avancée en faveur de la
conception globale des restitutions basée sur le fait que le contrat résout était réputé n’avoir

1
Yves-Marie Laithier, L'évaluation des restitutions consécutives à l'annulation du contrat, RDC 2008,
n° RDCO2008-2-007, p. 243
2
M. Malaurie, Les restitutions en droit civil, Cujas, 1991, p. 52; apres E. Savaux, Encore les
restituions consecutives a l’aneantissement du contrat… pour un combar d’arriere-garde? RDC 2014,
n 11 p. 358
3
Cass. ch. mixte, 9 juill. 2004, Bull. civ. ch. mixte, no 2, rapp. Pinot
4
Cass. 1re civ. 19 fevr/ 2014, n 12-15520
5
A. Bénabent, Droit des obligations, 2017, Lextenso N 399, p. 307; Rapport au Président de la
République relatif à l'ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 portant réforme du droit des
contrats, du régime général et de la preuve des obligations, JORF n°0035 du 11 février 2016
texte n° 25
jamais existé et devait être regardé comme n’ayant produit aucun effet. Si d'après
l’ordonnance le contrat translatif de propriété n’est plus anéanti que pour l’avenir seulement
(ex nunc), il devrait déployer ses pleins effets jusqu'à ce que la résolution soit opérée, l’effet
essentiel étant l’attribut de jouissance de la chose (ius utendi) (Article 544 code civil).

Dans un deuxième temps, le nouvel article 1352-7 Code Civil relativise l’étendue des
restitutions en fonction d’un critère subjectif, en statuant que pour demander la valeur de la
jouissance pour le temps antérieur à la résolution, le créancier de la restitution devra prouver
la mauvaise foi du débiteur. Si alors le nouveau Code Civil ouvre une brèche dans la
conception étroite, l’indemnisation de la valeur de la jouissance n’est pas systématique. Le
code semble proposer un système dichotomique animé par deux logiques différentes suivant
non pas le contenu du contrat mais le comportement d’une des parties pendant son exécution.
Il rejet ainsi une conception objective ou matérielle des restitutions (défendu par le projet Catala6
et le projet de la Chancellerie7), dans laquelle les restitutions ont une mission neutre: de refaire
le contrat à l'envers, réservant aux règles de la responsabilité civile la tâche de sanctionner
les fautes du débiteur des restitutions.8 La question cruciale qui doit être tranché est celle de
la fonction du critère subjectif introduit par la réforme.

Deux approches semblent être envisageable: soit c’est la conception globale des restitutions
qui a été adopté par le législateur, la bonne fois étant le mécanisme permettant à l’intéressé
d’échapper aux rigueurs de la loi (comme c’est la cas dans la domaine du droit des biens et
de la répétitions de l’indu), soit le nouveau régime des restitutions reste fidèle à la conception
restrictive, faisant l’application de la conception global uniquement pour sanctionner la
mauvaise foi du débiteur (ce qui inciterait à assimiler la faute du restituant à sa mauvaise foi).

C’est à la lumière de sa ratio legis, qu’on va examiner dans la Partie II les modalités de la
restitution de la valeur de la jouissance.. D’abord on va insister sur la notion de bonne foi, qui
est la notion clé du nouveau régime des restitutions, dont la lecture littérale but pourtant sur
plusieurs interrogations. La difficulté majeure tient à la formule empruntée par l’art. 1352-7
Code Civil: “celui qui a reçu [la chose] de mauvaise foi”. Comment le débiteur futur des
restitutions en tant que propriétaire de la chose peut-il être “de mauvaise foi” en ce qu’il jouit
de la chose? Quelle est l’objet exact de la mauvaise foi dans le sens de l’art. 1352-7 Code
Civil et quelles circonstances en sont constitutives? Finalement, est-ce que la survenance
postérieure de la mauvaise foi au cours de l'exécution du contrat ne nuit pas au débiteur, selon
le principe mala fides superveniens non nocet, même si c’est elle qui provoque la restitution9?
La lecture littérale risque de marginaliser le principe énoncé dans l’art. 1352-2 code civil aux
hypothèses rarissimes dans le contexte de la résolution du contrat pour l'exécution. La solution
visée par l’ordonnance semble encore plus intéressante à la lumière de la proposition d’un
droit commun de la vente qui se prononce nettement pour la conception subjective, dit morale
des restitutions, en prévoyant l’obligation de payer la valeur de la jouissance dans trois
hypothèses: l'imputabilité de la résolution, prise de connaissance du motif de résolution avant

6
Avant-Projet de réforme du droit des obligations et du droit de la prescription : Doc. fr., 2006, art.
1161 à 1164-7)
7
V. Chancellerie, Projet de réforme du droit des obligations, version 2009, art. 108.
8
La conception objective a ete tojours retenu dans le droit allemand
9
La mauvaise foi survenue du débiteur des restitutions (observations comparatives sous les articles
1352-2 et 1352-7 du Code civil), RDC 2018, n° 114y4, p. 118
le début de la période d’utilisation et la situation ou il serait inéquitable de permettre au
bénéficiaire de faire librement usage du bien..10

La deuxième problème épineux après l’articulation de la notion de la bonne foi est celui du
montant de la valeur de jouissance mise a la charge du débiteur de la restitution de la chose
vendue. L’art. 1352-3 al 2 statue que la valeur de la jouissance est évaluée par le juge au jour où il se
prononce, mais l’ordonnance ne précise aucun paramètre d'appréciation.

Ect-ce que le debiteur de la restitution doit aussi rendre en valeur l’usage ou il a été empêché de jouir la
chose?
“la valeur doit obligatoirement etre determinee sur la base de l’agrement contractuel des parties 11 (346, al.
2, 2e phrase)
“la valeur ne peut etre diminues qu’en demontrant un vice de la chose qui a amoindi le benefice de l’usage12

La solution

“. D’un cote

C’est à la lumière de la ratio legis d’introduction du critère subjectif dans le régime des
restitution, qu’il faut interpréter L'interprétation littérale but

: si l’application de la conception globale s’explique pas par des motifs inherents au


mecanisme des restitutions ou par un element sanctionaire qui assimilierait la mauvaise foi a
la faute contractuel.

Les conclusions relatives a la ratio legis de l’exigence de la bonne foi sont essentiel pour
eclarcicir la notion de la mauvaise fois au sens pose par l’art. 1352-7 qui n’est pas forcement
le meme que la notion classique elaboree dans le droit des biens et dans la theorie de la
repetitions de l’indu. Les difficultes tiennent a la formule « celui qui a reçu la chose de bonne
ou
mauvaise foi », qui est ambigue prennant en compte qu’ici la mauvaise foi est exige pour
fonder l’action d’un creancier non-titulaire d’un droit envers le proprietaire de la chose. Le
deuxieme probleme tient au principe La mauvaise foi survenue n’y fait pas obstacle : mala
fides superveniens non nocet qui, si on decide de l’appliquer, risque dans le contexte de la

10
l’art. 174 al. 1, Comm. UE, Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à un droit
commun européen de la vente, COM(2011) 635 final, Annexe Chap. 17, qui énonce: “Un bénéficiaire qui a fait
usage du bien doit payer à l'autre partie la valeur monétaire de cet usage, quelle qu'en soit la durée, lorsque: (a) le
bénéficiaire a pris l'initiative de l'annulation ou de la résolution; (b) le bénéficiaire, avant le début de la période
d'utilisation, avait connaissance du motif d'annulation ou de résolution; ou (c) eu égard à la nature du bien, à la
nature et l'intensité de l'utilisation et à l'existence de moyens d'action autres que la résolution, il serait inéquitable
de permettre au bénéficiaire de faire librement usage du bien pendant cette période.”

11
traduction après M. Lehmann, les consequences de l’aneantissement du contrat: lecons du droit
allemand, RDC, 2014 n 4, p. 1655
12
les consequences de l’aneantissement du contrat: lecons du droit allemand, RDC, 2014 n 4, p. 1655
resolution du contrat de marginaliser le principe enonce dans l’art. 1352-2 code civil aux
hypotheses rarissimes.

Dans le cadre des modalites d’indemnisation de la jous, la seconde question qui se pose dans
le contexte du nouveau regime des restitutions est le montant de la valeur de jouissance qui
peut etre exige

Finalement il y lieu d’analiser les limites de la si la volonte des parties peut deroger aux

Dans ces deux cas la bonne foi est exige pour ecarter l’action d’un titulaire du droit. Ici c’est
pour la celle raison de l’inexecution du contrat.

Meme si la valeur de jouissance

L’article 1352-7 fait reference a une notion traditionellement sert a justifier

L’article 1352-7 invoque la notion traditionnelle de la bonne foi, mais pas necessairement dans
le meme sens. Il a ete note

A la difference de l’art. 549 code civil

Compte tenu de la resignation au effet retroactif de la on « d’un proprietaire de mauvaise foi »

meme si l’art. semble se baser sur la conception globale des restitutions, cette position n’est
pas systematique. Prenant en compte

n’adopte pas la conception globale des restitutions systematiquement


telle qu’elle etait retenu occasionalement dans la jurisprudence
Autrement que suggere le principe enonce par l’art 1352 , cette donne a voir que le legislateur
n’a pas adopte (telle qu’elle etait retenu dans certains arrets et quelle est depuis en droit
allemand
qui pose l’exigence de la mauvaise foi pour la demande de. La valeur de la jouissance se
presente comme une sanction ce qui semble qu’il se pronoonce pas en faveur de la
conception globale des restitutions
Fait application de la conception globle uniquement pour faire sanctionner le comportement
de la mauvaise foi.
. Elle remonte au moment du paiement.
Fait penser
C’est une sanction

il sied de rechercher un autre fondement pour la solution adoptée.


De l’autre côté le nouveau régime des restitutions vient de temperer les consequence

devait inciter a constater

avec laquelle certains auteurs et jugements ont

sur laquelle se basait une courante


s’interroger sur le fondemen

(dit: reflux. En prenant une perspective plus globale, l’ordonnance

(il en va différemment pour des prestations de service et sommes d’argent) des positions
telles que la dépréciation de la chose (aussi par l’usage ou par le temps), la valeur de la
jouissance et fruits procurés par la chose, ce qui tranche sur plusieurs points avec la
jurisprudence déjà bien établie. Le régime de l'indemnité d'occupation vient de connaître une
évolution notable.

De l’autre côté le nouveau régime des restitutions ne semble pas considérer les positions
susmentionnées comme des éléments immanents et indissociables de l'assiette des
restitutions.

: « Celui qui a reçu de mauvaise foi doit les intérêts, les fruits qu'il a perçus ou la valeur de la
jouissance à compter du paiement. Celui qui a reçu de bonne foi ne les doit qu'à compter du
jour de la demande. ».

Vu ce double réorientation au sein du régime des restitutions, Il se pose d’abords la question


de principe (Partie I) relative au fondement avec laquelle le législateur francais est-il parvenu
à une conception globale des restitutions (1.), relativisé fortement par un critère subjectif (2).
L’identification de la ratio legis de la reforme et de la fonction du critère subjectif va ensuite
permettre à préciser les modalités des restitutions préscrites par le nouveau Code Civil (Partie
II). Cette question s’avère d’autant plus pertinente dans l'hypothèse où les parties recoivent
les contreparties de leur prestations sur la base et aux termes du contrat valablement établis
entre eux et effectif jusqu’ à la resolution – soit pour la resolution du contrat bien formé mais
ulterieurement resout. Le principal problème dans ce contexte pose l'interprétation du critère
de mauvaise foi dans le contexte de l'exécution du contrat (1) et la question dans quelle
mesure le législateur prends-il en compte l’équilibre contractuel et la volonté des parties (2).

Il sied de signaler au cours de l’analyse les modèles concurrentiels, avant tout une conception
globale mais purement objective des restitutions consecutives à la resolution en droit allemend
(346 BGB) mais aussi la proposition de règlement relatif à un droit commun européen de la
vente qui, comme le nouveau code civil, fait dependre l’étendue des restitution de la bonne
foi dans le cas de la resolution.

le rôle du principe de la rétroactivité. Censé n’avoir jamais existé, le contrat n’a pu produire
aucun effet, ce qui invite a se reflechir sur - Gomme par le biais des restitutions. .
Est-ce que tirer un certain profit d’un contrat pourtant censé n’avoir jamais existé

L’execution de l’obligation n’est pas seulement la condition de la restitution; c’est egalement


sa mesure13

Partie I. Les principes sous-jacents de la réforme

1. Le fondement de la conception globale des restitutions

A. Le principe de la rétroactivité

B. Le principe du rééquilibrage du patrimoine ("Nul ne peut s'enrichir injustement


aux dépens d'autrui")

2. La fonction d'un critère subjectif

A. La bonne foi comme un critère correctif

B. La concurrence avec les mécanismes de la responsabilité civile

Partie II. Les modalité de la restitution

1. L'exigence de la bonne foi dans l'art. 1352-1 et 1352-7 du Code Civil

A. La notion de bonne foi au sens traditionnel du teme (en droit des biens et quasi-
contrats)

B. La notion de bonne foi dans le context de l'exécution du contrat ultérieurement


résolu

2. Le montant de la valeur de jouissance

A. La valeur de la contrepartie comme le limite de la valeur de la jouissance?

B. La possibilité de déroger aux dispositions législatives?

le point de départ pour l’argumentation avancée en faveur

13
Y. Marie Laithier, Le bénéfice retiré du contrat annulé n'est pas restituable RDC 2015, n° 111s3, p.
230
Le benefit de la jouissance du par principe au proprietaire est lui ****** en raison de sa
mauvaise foi dans l’execution du contrat.

Dans la partie II il y a lieu d’insister sur la notion

l’intervalle de temps entre


la conclusion du contrat et la découverte du vice ou l’inexécution.

la formule « celui qui a


reçu la chose » perd son sens

fait traiter le proprietaire de la meme maniere qu’un simple simple posseseur envers le
proprietaire (art. 549 code civil).
La notion de la bonne foi est admis de longue date dans le cadre des obligations du posseseur
et de la repetition de l’indu.
L’idee

La fonction du critere du bonne foi n’est pas la meme. Les regles du droit des biens, aussi que
la theorie de la repetition de l’indu exige la bonne foi pour permettre garder une benefice indu
par principe. Ici c’est un titre valable est * qui est mis en cause par l’exigence de la mauvaise
foi, quelle objet n’est plus relatif a la propriete de la chose mais a l’execution du contrat. C’est
avant tout la fonction de la sanction de l’inexecution du contrat qui invite a s’interroger sur
l’exigence de la mauvaise foi en sens de l’art 1352-7 code civile qui n’est pas forcement le
meme que celle retenu

La reponse semble se cacher dans l’article 1352-7 Code Civil qui donne a voir que le nouveau
regime des resititutions est marque par une dichotomie. La question centrale est celle de
savoir, comment entendre cette exigence. Cette question n’est pas evidente, meme si la
notion de la bonne foi est admis de longue date dans le cadre des obligations du posseseur
et de la repetition de l’indu.

la bonne foi sert a justifier en absence du titre quelconque la garde d’un benefit indu par
principe. Ici il s’agit de justifier bien le contraire: la remise d’un valeur qui en principe devrait
appartir au proprietaire. Ainsi on aboutit a une construction « d’un proprietaire de mauvaise
fois ». Le recour a la conception globale n’est pas systematique
u titre
la personne avec le titre a jouir la chose est censee
que le En

En cas de la bonne foi, le debiteur ne doit la valeur de la jouissance que des le moment de
la demande.

Cette disposition donne a voir e. Il semble rester fidele a la conception etroite des restititutions
en ce qui concerne l’acheteur de bonne fois, mais il fait toutefois application de la conception
globale pour sanctionner la mauvaise foi du debiteur de la restitution.
De l’efficacite
La jouissance de la chose n'étant pas l'objet de la prestation fournie (comme c’est le cas dans
les contrats de bail), elle ne peut être “restitué” au sens propre du terme, s’agissant d'après la
conception étroite plutôt de la réparation d’un préjudice suivant les règles de la responsabilité
civile

Selon cette argumentation l'indemnisation de la valeur de la jouissance se présentait comme


la suite logique du fait que le contrat résout était réputé n’avoir jamais existé et devait être
regardé comme n’ayant produit aucun effet. La mission des restitutions était celle de gommer
tous les effets directs et indirects du contrat. Une grande nouveauté de l’ordonnance consiste
à abandonner

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