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choix de la profondeur de reconnaissance

pour les fondations superficielles

par

D. Gord âty, J.-P. Giroud(*)" J.-P. Obin


Institut de Mécanique
Université de Grenoble

Liste des notations


B :largeur d'une fondation oz :coefficient sans dimension permettant le
calcul des contraintes sous une fondation
Bo : largeur de référence servant à estimer les rectangulaire uniformément chargée
effets du tassement différentiel (distance reposant sur un sol" semi-infini.
entre semelles, côté du radier...)
P ti* : pression porta nte d u sol
c : cohésion du gol
Pti..nt :pression portante d'un sol honnogène de
c* : cohésion de la couche inférieure dans le
caractéristiques c et q
cas d'un sol bicouche Pt,'nz
: pression portante d'un sol bicouche dont
D : profondeur dq la base de la fondation la prernière couche a pour caractéris-
E
oeo : module oedométrique tiques c et q

Er (Eioedl) : module d'Young (Module oedométrique) P lir* :pression portante d'un sol homogène de
de la couche de sol situé sous la fondation caractéristiques c* et q*
E2 (E,oeo2) : module d'Young (module oedométrique) Fadm : pression admissible du sol
de la couche de sol très compressible Padml : pression admissible d'un sol homogène de
située sous la couche de module El caractéristiques c et A
F : coefficient de sécurité Padmz : pression adrnissible d'un sol bicouche : (la
H : épaisseur de la couche de sol située sous première couche a pour caractéristiqups c
la fondation et q, la seconde c* - O, Q* - O)
H1 : hauteur de la zone concernée par la rup- p :pression moyenne à la base de la
ture, sous la fondation, dans le cas d"un fondation
sol homogène q : surcharge du sol de fondation obtenue en
H2 : épaisseur de la couche de sol très com- déduisant de p la pression des terres
pressible située sous la couche qui est en en I evées
contact avec la fondation : tassement de la surface du sol
W
Hr :profondeur des sondages de reconnais- :accroissement du tassement que provo-
sances, comptée à partir de la base de la Aw
querait l'existence d'une couche de sol
fondation très compressible
L : longueur d'une fondation Aw, : contribution apportée au tassement de la
m : rapport entre I'augmentation de con- surface par une couche de sol très
trainte effective A.c'=, due au chargement compressible
de la fondation et ià- contrainte effective awt : contribution apportée au tassement de la
due au poids des terres c'zzo surface par une couche de même épais-
Nc : coefficient de force portante de la formule seur que la couche définie à propos de
de Terzaghi A w, mais de mêrnes propriétés que le sol
environnant
a w.dt :accroissement admissible du tassement
que provoquerait I'existence d'une couche
de sol très compressible
(*) Actuellement : Woodward Clyde Consultants - Chicago - Etats-Unis

REVUE FRANçA|SE DE GEOTECHNIOUE NUMERO 7 57


:profondeur, d'un point du sol, comptée à Mais le problème est plus ardu lorsqu'il s'agit de recon-
partir de la base de la fondation naître un terrain a priori inconnu, ou encore un terrain dont
: poids volumique du sol situé sous la
on sait qu'il est très erratique. ll faut alors disposer d'un
fo'ndation critère de choix. Pour cela, nous placant dans le cas des
fondations superficielles, nous analysons différents risques
: poids volumique déjaugé du sol situé sous d'instabilité (Première Partie) et de tassement (Deuxième
la fondation Partie). Cette analyse nous conduit à proposer des critères
y' : poids volumique du sol situé entre la sur- de choix de profondeur de reconnaissance en fonction des
face et le niveau de la base de la fondation caractéristiques du bâtiment (géométrie et charge) et de
celles du sol qui apparaît au voisinage de la surface et qui
q :angle de frottement du sol est susceptible de servir d'assise à des fondations superfi-
Q* :angle de frottement de la couche infé- cielles (radiers, semelles).
rieure dans le cas d'un sol bicouche A la fin de cette étude, nous présentons des exemples
v : coefficient de Poisson du sol d'applications et des recommandations à l'intention des
praticiens.
V : coefficient sans dimension permettant de
déterminer la profondeur des sondages de
reconnaissance pour le critère en
tassem ent 1 critère se rapportant au risque d'instabilité
on :composante normale de la contrainte
Notre but, dans cette première partie, est de déterminer la
o
z
:composante verticale de la contrainte profondeur de sol à reconnaître pour faire le calcul de
agissant sur une facette horizontale pression portante avec le maximum de sécurité. l! est donc
:composante verticale de la contrainte logique de s'appuyer sur des résultats concernant la pres-
6zo sion portante et la profondeur de sol intervenant dans sa
effective due au poids des terres agissant
sur une facette horizontale détermination.
Lo'= : augmentation de la composante verticale
1.1 Rappels de résultats concernant la pression
de la contrainte effective, due au charge-
portante des fondations et la profondeur de la zone
ment de la fondation, agissant sur une de sol intervenant dans son calcul.
facette horizontale La théorie de la plasticité fournit un moyen de déterminer
T :composante tangentielle de la contrainte la pression portante d'un sol sous une fondation donnée,
moyennant les hypothèses suivantes :

. la loi de comportement du sol est du type rigide-


parfaitement plastique ;

,le critère de rupture est celui de coulomb


(r- c + ontgq, lorsque q + O) ou celui de Tresca
(t C, lorsque q O) ;
- de déformation
. l"état - est plan.
commencons par le cas d'un sol homogène. ll est bien
connu, grâce à de nombreuses expérlences et à des obser-
vations sur le terrain,que Ia rupture du sol se produit dans
une zone limitée par uRe surface que nous appellerons
L'établissement d'un programme de reconnaissance, pour ( surface de rupture (Fig. 1 ). La profondeur (mesurée à
étudier un sol de fondation, est un problème à la fois tech- partir de la base de la fondation) atteinte par cette surface
nique et économique. li' n'est pas question, bien sûr, de de rupture dépend de nombreux paramètres (angle de frot-
reconnaître la totalité du sol. llfaut donc procéder par son- temeît,q, cohésiofl, c, et poids volurnique, , du sol ;lar-
dages, ce qui introduit une double incertitude: geur, B, de la fondation et profondeu r, D, de sa base) mais
. incertitude sur le sol situé entre les sondages ; on peut en simplifier le calcul en supposant o. on
. incertitude sur le sol situé à une profondeur plus - nous
obtient alors une majorante de cette profondeur que
grande que celle atteinte par les sondages. appelons Hr et qui ne dépend que de ç (Tableau 1).
Ces deux incertitudes sont de natures différentes:
. la prenrière incertitude est liée à une interpotation
entre les différents sondages; dans de nombreux
cas il e$t possible de faire cette interpolation sans
grand risque d'erreur et, si l'on estime qu'il y a un
risque, il est aisé de décider, sur le chantier, de faire
H1
un sondage supplémentaire ; tout ceci est de la pra-
tique courante et il est inutile d'en parler plus lon- B
guement ici ;
o o.7
. la seconde incertitude est liée à une extrapolation 5 o.7 9
1

et, de ce fait, elle est beaucoLtp plus grande que la 10 0.89


première: toute extrapolatiorr implique un risque 15 1 .01
qu'il s'a,git de minimiser; I'objet de cette étude est 20 1.16
de proposer quelques règles dans ce but. 25 1.35
30 1.59
Bien entendu, il est inutile de disposer d'une règle pour 35 1.90
choisir la profondeur des sondages lorsque le but de la 40 2.35
reconnaissance est simplement de vérifier un détail géolo- 45 3.OO
gique dont I'existence est prévisihrle. C'est le cas, par 50 4.O3
exemple, si I'l)n a une couche compressible (argile, silt...)
reposant sur un substratum relativement indéformable
(rocher, graviers cornpacts, marnes dures...). ll suffit alors Tableau I Hauteur de la zone concernée par la rupture
de pousser la reconnaissance jusqu'au substratum et d'y dans le cas d'un sol homogène d'angle de frottement g.
pénétrer de qiuelques mètres. (H r et B sont définis sur la f igure l )

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P,,,,

Fig. 1 Schéma de la rupture du sol sous une fondation


superficielle ( cas du sol homogène)

Ainsi dans le cas du sol homogène, nous connaissons la


profondeur de sol intervenant dans le calcul de la pression
portante. Ce cas est intéressant à titre de référence mais il 9rir" ) P,,r,
n'est évidernment pas le plus défavorable. De nombreux
travaux [1,2,3, 4,5, 6] ont montré, en effet, qu'il y a des
cas de sols composés de deux couches pour lesquels la
pression portante est plus faible et la profondeur de sol
intéressée plus grande que dans le cas du sol homogène.
Pour cela nous allons considérer trois cas de sol bicouche
présentant les caractéristiques communes suivantes :

P,,,,
la couche supérieure a pour caractéristiques c et
ç;
.I'interface se situe à la profondeur H au-dessous E
de la base de la fondation ;
B
. la couche inférieure a une épaisseur infinie.
Dans chacun de ces trois cas nous comparerons P*.2 et Fig. 2 (a) So/ homogène reponnt sur un substratum
Pti,.nt i rigide. Contact à l'interface : T limité par la loi de
. Pii.,.'2 éta nt la pression portante du sol biqouche Coulomb (r ( c * o, tg ç)
considéré ; (b) Comparaison entre la pression portante P lim2 du cas
. éta nt lq pression portante du sol homogène
P ri.., ci-dessus et la pression portante P lim,l dans le cas du sol
de caractéristiques c et @.

homogène infini (Nota : pour Hr, voir la figure 1 et le


Premier cas de sol bicouche : la couche inférieure peut tableau 'l )
être considérée comme rigide (relativement à la couche
supérieure) , avec un interface de la meilleure qualité pos-
sible (la contrainte tangentielle, r, n'est limitée que par la
loi de Coulomb, r ( c * on tg ç) (Fig.2a). Oeux situations
peuvent se présenter (Fig . Zbl :
. si H est plus grand que H 1 (Tableau 1), la couche
rigide profonde n'a aucune influence sur la rupture
(pi,'.,.'r
- pi,.r ) et la surface de rupture se situe
entièrement dans la couche supérieure;
. si H est plus petit que H 1, la présence de la couche
rigide joue un rôle favorable (p,i,",..,
et la surface de rupture est tangente à l'interface . si H est inférieure à la borne représentée par la
L7, g, gl. courbe (21 de la figure 3b, la présence de la couche
Ce premier cas de sol n'est donc pas défavorable par inférieure rigide (alors située très près de la fonda-
rapport au cas du sol homogène. Cependant nous tion) améliore la force portante par rapport au cas du
allons voir que l'on peut le rendre défavorable par sol homogène (F,,r,
une simple modification de l'interface. , si H est compris entre ces deux bornes, la mau-
vaise adhérence à l'interface cause une diminution
Deuxième cas de sol bicouche: cas identique au de la pression portante (P,,,.,..,
précédent, à ceci près que I'interface présente le
risque maximal de glissement, la contrainte tangen- En comparant la courbe (1 ) de la figure 3b aux valeurs du
tielle y étant nulle (t - O). Dans la pratique cela peut Tableau 1 on constate que, dans le cas représenté par la
être dû, par exemple, à la présence, à I'interface, figure 3a, la profondeur de sol intéressée risque d'être
d'une mince couche d'argile saturée de cohésion supérieure à celle relative au cas du sol homogène. (Nota :

négligeable (f ig. 3a). Trois situations peuvent alors les courbes de la figure 3b ne dépendent que de l'angle de
se présenter :
frottement, q, parce que le calcul a été fait par superposi-
. si H est supérieure à une certaine borne (courbe 1 tion des états d'équilibre limite |-8,9J ;en fait, ces courbes,
de la figure 3b) la couche inférieure n'a aucune relatives au terme N. de la formule de pression portante,
influence (p,,., : pri,.,.'r ) i donnent une majorante de H).

REVUE FRANçAISE DE GEOTECHNIOUE NUMERO 7


09 / oH SvunN 3notNHcSro3D 3C SS|VôNVUJ 3nA3U
't sec ol suep'lo ocelratu!,1 op gl!lenb aslenneru el p 0p lse
efoc 'z se} ol suec 'aupîoluoq ps np asuara]?r ap seT al -srglcerec ap aup.ouroLr l!el9 ,o,
suep anb apuetî snld agssaralu! los ap rnapuolotd eun la -leo) *u!16 lo ",'1:t"Li;3rËi'i
{ô te c sonbllsr.rgtceJ?g,,op eug6ouoq
aplet snld aluelJod auol aun JloAe"p enbsu un luauoduoc l!elg los al rs oultrloc oglncleo) ',w,d ollua slole
s9!pnlg saqcnoctq slos slotuJop xnap sal 'uolsnlcuoc L.t3
anlf s as oqcnoc!q los oc op ' zwttd 'eluelrod uorssard
'ocue;g+il op oupôouroq los np ' tutlld 'aluel.rod uorssard el la arnldnr op eLUgrlos ol ot+tpoul olnatJglt-r! aqcnoc
el enb alqle+ sn;d llos or.lcnocrq los np, Ztull6,aluel.rod el op ecuesg,rd el 'ouroq ollac p olnoug+ut ]sa H ts
uorsseld el enb I nod gtt;enb osie^n errj op aLlcnoc el lo^ ztulld) ocLranl+ur,p
-nol] as l!op allonbel P H lnopuotrord el op aleu.nxpur lnole^ : (Lt'tld _
el rsu!e luollqo uO'O - *ô la O - *c or!p-p-lsa,c,so;qrssod sed e,u ornouglu! oqcnoc el '(uotsgr4oc el ap puodgp
salqteJ. sn;d sel slnoleA sa; *ô lo *c p lueuuop uo'gltjncgs !nb) ouloq CIuteuac aun p arnollgdns lsa H ts
el op suos ol luep oceld es uo lo'slnclec sal a!+lldurrs uO : (q3 'ôtl ) letuasgrd as lua^ned
'(*ô'*c'ô'J'i") los np sglglidgl.q sop lo (g ,H) sanbl,rlgur suollenlls xno6 'PV 'ô5 | atneugdns aLlJnoJ el ap (ô ,c)
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'L L 'O I I sonbuogq] ]o lV '21 sole]uatuugdxe sapn]g sol sanbrueJ?ul sglgudotd sal i aqcnoclq los ap sec atu?tstoJl
!u!ju! "!u!]u! auq6outoq los np
augûoutotl ps np alueuod uotssafi el Ja snssapl? ps np
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aqet1ad uorcsatd e! anua uosteredutoS g)
sec al suep I wlla alueuod uorssatd el ap la snssap-tc
secnp ltulld alueuod uorssatd el anua uostereduto3 g)
*ô luawa]lo4 ap a16ue ]o xc uots
-?Lloe ap los un Jns luesoda.t'L anfuutnlon sfuod la 0- t : acelratu!,1 Q peluoJ'ap161t
d', luawailo4 ap a16ue 'e uots?tlor ap /oS p) F "6!! urnlensgl?s un Jns l.uesodat 'auaÛowotl /oS. p) t '6!!
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à la mauvaise qualité de la couche inférieure. Les calculs Ce dernier cas étant le plus général, examinons-le en
concernant ces deux cas ont été faits de façons fort diffé- détail. La condition qui régit le choix de la profondeur de
rentes (*), cependant on constate, en comparant la courbe reconnaissance s'écrit alors :

(1) de la figure 3b et les courbes de la figure 4b, que les


ordres de grandeur sont les mêmes. Mais le cas 3 (FiE.4b) (3) p
a I'avantage de faire intervenir la cohésion: c'est donc - Qadm2

celui-là seul que nous retiendrons dans la suite pour établir Autrement dit la profondeur de reconnaissance doit être
le critère. égale à l'épaisseur de la couche de sol ce caractéristiques
c et q, reposant sur un sol de caractéristiques c - O et
.2 Estimation de la profondeur de reconnaissance
Ç: O, l'ensemble ayant une pression admissible égale à p.
"1
Les valeurs numériques de cette profondeur de reconnais-
d'après la sécurité vis-à-vis de Ia pression sance, Hr, sont données dans les figures 5 à 1 1, en fonc-
po rta nte. tion des propriétés du sol et de la géométrie de la fonda-
D'après l'étude du paragraphe 1-1 on peut dlre que la pro- tion" Ces résultats ont été établis à partir de nos travaux
fondeur de sol à reconnaître pour un projet de fondation sur la pression portante des sols bicouches L7, 131.
dépend de I'existence éventuelle d'une couche sous- Ouelques commentaires à propos de ces résultats:
jacente de mauvaise qualité. Mais le sol n'est pas seul en . le coefficient de sécurité F a été pris égal à trois;
cause et la charge exercée par la fondation est également
n
paramètre essentiel du choix de la profondeu r de " la pression requise sous la fondatiofl, p,intervient
u
en fait sous la forme p - To D car, comme dans la
reconnaissance. Soit p la pression moyenne prévue à la forrnule (2l., on est certain que, quelle que soit la
base de la fondation. La profondeur de reconnaissance qualité du sol sous la fondation, la pression admis-
doit être suffisante pour s'assurer que la pression admis- sible vaudra au moins yo D ;
sible, p adm, , sur le sol est au moins égale à p. Donc la
reconnaissânce minima!e (celle que l'on cherche à définir) ,la courbe en tirets qui, sur les figures 5 à 8, linnite
est telle que: les courbes en traits pleins correspond au cas où la
pression requise est juste égale à celle que peut
(1) padm fournir le sol superficiel (ces courbes en tirets sont
-p donc identiques aux courbes de la figure 4bl;
L'ingénieur qui doit décider de la profonrdeur de reconnais- , on constate que meilleur est le sol superficiel (plus
sances à effectuer pour un projet de fondations ne connaît, c et q sont grands), moins la reconnaissance devra
a priori, que le sol qui apparaît en surface et pour lequel il être profonde ca!' plus on pourra toléreç la présence
peut estimer les valeurs de c et q. ll peut alors calculer la d'une couche de mauvaise qualité.
pression portante, Fli*1 , qu'aurait le sol s'il était homo-
gène de ca ractéristiques c et ç. De cette pression por- Enfin, deux cas particuliers sont à signaler:
tante, il déduit la pression admissible, padnnl ,par la for-
mule classique : .lorsque le sol superficiel est sans frottennent
(q la pression portante ne dépend pas de cl vB
Ptirnr _ ToD - O)
7-5, 12, 13 g 2-51 et il est plus commode be
(21 padml - y"D- :'Y-
I
L7 5
F présenter les variations de Hr en fonction de
(p \. Dllc (Figure 9) ; on voit que la courbe est
presque une droite d'équation:
avec :
D : profondeur de la base de la fondation ;
y o:poids volumique du sol dans la couche d'épaisseur D
(4t ïB "Êvc
située entre la surface du sol et le niveau de Ia base de la
fondation ; . lorsque le sol superficiel est sans cohésion, il est
F : coefficient de sécurité, généralement pris égal à 3. possible de rassernbler dans la figure 1O les résul-
tats disséminés dans les figures 5 à 8;la présenta-
Partant de là, trois cas peuvent se présenter: tion s'en trouve sirnplifiée car HrlB ne dépend plus
. si la pression admissible ainsi calculée est infé- que de q et de(p- V. D)/,yB ; pour des valeurs de q
rieure à la pression requise, (p.o.n1 ( p) ll est impos- voisines de 4Oo on a la formule approchée suivante :

sible d'envisager de faire une fondation superficielle


et il faut conduire la reconnaissance en vue de fon-
dations profondes, ce q u i sort d u cad re de cette (5) Ht 1.25
étude ; B

. si la pression admissible ainsi calculée est juste


égale à la pression requise (p admr p), la condition
-
exprimée par la relation (1 ) est vérifiée et il faut faire
la reconnaissance jusqu'à la profondeur indiquée par
la figure 4b pour s'assurer qu'il n'y a pas de sol de
mauvaise qualité à une profondeur où il pourrait P
diminuer la pression portante, donc la pression ililtl
admissible ;
. si la pression admissible ainsi calculée est supé-
rieure à la pression requise (p.orn1 ) p), on peut
tolérer qu'une couche de sol de mauvaise qualité
diminue la pression portante donc la pression
F ig. 5 Déf inition des termes utilisés dans les f igures 6
admissible.
à 11" Hr : profondeur de reconnaissance mesurée à par-
tir de la base de la fondatiofi i c,9,7: cohésion, angle
(*) Dans le cas 2,la théorie de la plasticité a été utilisée globalementdans
de frottement et poids volumique du sol situé immédia-
la couche supérieure alors que, dans le cas 3, la loi de plasticité de Cou-
lomb ou Tresca est écrite le long de la surface de rupture, supposég tement sous la base de la fondation ) ^yo : poids volurni-
formée d'arcs circulaires, d'arc de spirale ou de plans. Nous avons montré gue du sol situé entre la surface du sol et le niveau de
que, dans le cas d'un milieu homogène, ces deux méthodes sont proches
aussi bien en ce qui concerne la pression portante que la profondeur de la base de la fondation ; p : pression moyenne exercée
sol intéressée [1 3, 5 2-7 et 2-8]. La cohésion c intervient dans les résul- par la fondation sur le sol (Nota : la longueur, L, n'in-
tats relatifs au cas 3 (Fig.4b) car, contrairement au cas 2, nous n,avons tervient pas dans les calculs de pression portante mais el-
pas procédé par superposition. le interviendra dans la deuxième partie)

REVUE FRANçAISE DE GEOTECHNIOUE NUMERO 7 61


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B

Fig.Setg Valeurdelaprofondeurdereconnaissancedanslescâstp:S0"etg=40".VoirlafigureSpourtadéfinition
des termes

F-rD
| |o roo rnnn fB

E'
B!

REVUE FRANçAISE DE GEOTECHNIQUE NUMERO 7


F-%D

Fig..10 Valeurdelaprofondeurdereconnaissancedanslecastp:0o.VoirlafigureSpourladéfinitiondestermes

Fig. | | Valeur de la profondeur de reconnaissance dans le cas c : 0. Voir la figure 5 pour la définition des termes

p
-?âD
rB

H'
B

_J_{,_l_
c=0; g;r

REVUE FRANçAISE DE GEOTECHNIOUE NUMERO 7


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np Increc op sapoqlgur sar suep orqrssardLuoc aLrcnoc er ap li:#'iiii oTou) loy (9)
luauiallauuorlua^uoo laltultl lnod Igtl SSUn ua a6esn uo suot]epuo]
sop Inclec op saullou sal suep agstltln lueueleôg lse uorltpuoc olla3 (*) : (Zl 'ôU) uollelor el egr+rr9^ lse
ellanbel € H rnepuolold e1 ap snossep-ne segnlts seqcnoc
'l xne 0p lueuiossel e1 lebr169u lned ug 'oluenlns eiotupul
tt 'g L I (t L 'ôg) snssap-lc uoll
el op Jsruudxa,s gned uotltpuoc e]lec luoulonbrlel;
-rpuoc el tuoulonblqdelô leluesgrder slole lned uO.(los np
aJegurl la enbrlse;9 luoutel.roduoc un,p os?t.llodÂrl,l l!e+ 'lneq snlcl segnbonur
uo,l ts sulout np) sonbruecgu sglgrrdold sap sed puadgp suos!er xnop sop tuauiguellnulps elduroc luall el?]!rc ec
ou a6.reqcJns oun p anp olectuoA olutelluoc ap uotleluoru enb erenbleuel uO 'solel sep sprod ne enp o7o enllce;4e
-6ne,; oru4u! lnepuolold oun lns aug6ouoq los un Jnod eleolue^ eture.tluoc e; g uoddel led ellled lso uotlepuol el
'enbrleld uolleutullalgp oun rouuop red egpodde ebreqclns el p onp 7oy enrgcege elulelluoc el
uo l!-lne; olocuj'(*) ocuessteuuoool ap sabepuos sop lnap ep uolleluour6ne,l anb e;qte1 snld luelne,p lss luaulessel
-uo1o,rd el op olqeuuostel uotssoldxa oun lsa agutrulalgp
enbsu e1 enb '[71.] relslulng led egddolangp'egpl,l (ro,C
'seluacel-sns seJtot sop sprod ne onp e^tlce#e a]ulel]uoc
rsure rnale^ el enb loJgptsuoc luotuenbl6o; cuop tnad uO
e| p ele6g lso !c-elloc 'gprlosuoc lueueleuuou los un lnod
'lu egqcg sec 'e9^a19 snld lse uotleptlosuoc op olu!elluoc e; anb puet6
a; sagôestnuo ollg luonned s.rnolen saJlne,p'npuolua uo!B snld luelne,p lso uollerllolgp ep olnpou e1 enb lenbteuel
(srerner6 'se;qes) slotssorô slos sal tnod Z'O : ul lned uo aup6ouoq luoue^llelol los un,p sec ol sueg
1se;r6re 'sll!s) su!+ slos sol lnod t'O - ul (Ll 'rnepuolold e1 p senbruecgu sglgr.rdo.rd sap uotleueA el lotl
: opueutuocol lolstutJng'alduloxa led lnel lr slllellluenb s1e1;nsgr sap p l!]noqe lno6 '11e1r1enb
oj?lceJec un,nD luo,u suollelelsuoc soc'luotuesnâlnoqlel^
'gldecce enbsr.r np ]uepuodqp luotot#aoc:ul 'lnepuo;o.rd
i selrel sop splod ne el co^e luelueuône'uorleullo+gp op alnpolrl
onp Jnopuolord el p o^rlco++o olecruon olu!elluoc : o7s
H e; ret;ncrped ue le 'senb!uecgur s919rldold sel
luorlepuo+ el led eguodde e6leqclns el : inepuolold el
p onp H rnapuolord el p a^rlca++o alecruoA alurerluoc :|sV co^e edrssrp os (uolleLulo+gp el op osnec el lso tnb)
uollepuol el p anp atuterluoc ep uolleluourône,;
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'alueu6ne aLlcnoc allac ep JnepuoloJd e1 puenb Jonututp
ap suostet xnep sutou ne e uonepuol eun,p luauesse] ne
los ap a.lonoc aun,p uoltnqlnuoc e7 luenbgsuoc led .lnop
0l/l _ ut 'tc1 '(g s?rde,p -uogord el co^e lelollgule,s led stnolnol luesstut] slos sap
'ut Jsa salulenuoc xnap sa, allue uoddet el 'H Jnap sonbruecgur sg1gr.rdo.rd sêl 'olrp al ep suouon snou eululoC
-uo|otd el v'uotlepuoJ el ted agltodde afueqctns el selureJluos ua alQluc L'z
? anp lov aAlpalJa arulerruoc el ap ]a sarrar sap splod
ne anp 7,L: olo aA!]calJa atulenuo? el ap 'z tnapuoj
'luaulessel uo allne,l 'solulelluoc uo
-otd et ap uottcuo] ua 'los al suep uo7nqlnslg Zt .6!J
un,l 'ssrelueLuoldtuoo solQllJc xnsp 'tct 'suosodold snou
'saluleiluoc sep lryed p lueulossel
el ruelqo,p luelleuled rnb selcelrpur sopoqtglu sol '
'lueurêssel
ol lueurolcêrlp luouuop rnD solcoltp sepoqlglrl sol
'seuoôglec xnop uo
luesr^rp as luouressel np Inclec op sapoqlgut sel oululoc
'erQluc np xtoqc ol supp alterllqle uleuoc
un p lueurarolebrlqo llnpuoc lse uo suolllpuoc soc sueq
tnapuolotd e1 cene tayuetu6ne ted stno[not ]uesstu!] ps np
sanbtuecqut sglgudotd sa7 enbsrnd alqeuuostel nad lueu
-enbtsÂqd lso ollo 'srnellle ied 'H lros enb lanb uorlepuol
el ep ruqur lueuressel un p ltnpuoc olla lec elqeldecceul
luoururepl^g lse es?qlod^rl olleC 'egnbr;dde alutelluoc
el tlos anb e1lenb elqeuro+gp luoultullul llos H p elnotr
-gdns inepuolold eun p gnlls ;os e; enb lse,c 'al1d ep .ren
-ure llerrnod Inb oC'H lnepuolotd e1 ç,nbsnI los el nuuocol
lle uo,l enb lege ue suosoddng 'e;Ued e.rqrr.ueld e; ep e1lec
ep eu!s!o^ or{cJeLlrgp eun 'sebepuos sep neentu np snossap
ua gnys ;os np sglgudold sep ecuetou61,1 p luepuodselloc
'lueuressel op onbsll ne lenbrldde,p'lnol g16leu 'suoÂess3
'ernldnJ
auquougqd e; anb elsen sn;d dnocneaq los ep otunlo^
.un ruo^rolu! t!el luoulassel eu?ulougqd e1 'sJnellte
red 'lelnrq rssne or?lcelec un sed luo,u luotlessel ol
Jns esodLur uo,; enb suollclJlsol se; anb srole onlosqe
erQluetu ap eurudxe,s gllllqels ep lnelgp al : luergJ+tp lse
or.lr?lqorcl el 'l!e] ue 'stBlA 'tct oulglrl ep lepgcold ep
luelual lse ll '(O : Ô 'O : e) eilnu ecuelss?r ap ps ep
aqcnoc eur,p 'rnopuolold eurepec aun p 'ocuelslxa,l
luesoddns uo uotlepuo+ oun,p gllllqels e| ç yodde.r led
( leurlxeur enbsll D un elduoc ua elpueld ep e;qrssod
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En réalité le sol ne peut pas être homogène puisque l'on d'une lentille de sol compressible située sous le coin que le
suppose implicitement en vérifiant la condition ci-dessus risque de tassement différentiel, donc de désordres, est le
que ses propriétés s'améliorent avec la profondeur. Toute- plus grand. Pour calculer Aw1 et L*2, il nous faLlt, au pré-
fois la distribution des contraintes verticales s'éloigne alable, déterminer les contraintes verticales, 6.,, réEnant
assez peu de celle du milieu homogène sauf dans le cas dans la couche considé rée. Pour faire cette déte?mination,
d'une coLrche dure reposant sur une couche molle épaisse. nous supposerons que H2 est petit devant H. Cette hypo-
C'est justement un cas qui ne peut pas être traité avec ce thèse est tout à fait acceptable dans le cas qui nous préoc-
critère car les propriétés mécaniques ne s'améliorent pas cupe car si 112 n'est pas petit devant H, cela signifie, soit
avec la profondeur. Dans la réalité il n"y a pas d'hésitation que la couche est proche de la surface (et dans ces condi-
possible car s'il peut exister une couche compressible tions aucune profondeur de sondage, même déterminée à
importante, les renseignements fournis par la géologie ne partir du critère en contrainte, ne permettra de I'ignorer),
permettent pas de l'ignorer. soit que située à une profondeur relativement importante
Hormis ce cas particulier qui ne peut pas passer inaperçu, son épaisseur est grande (dans ces conditions la géologie
et une autre configuration de sol plus insidieuse que nous doit pouvoir signaler sa présence).
étudierons dans le paragraphe suivant, ce critère est rai- De cette hypothèse découlent deux conséquences impor-
sonnable car il est très stable:en effet si I'on rencontre tantes pour le calcul des contraintes verticales:
une couche un peu plus compressible relativement . la distributlon de o, est très peu perturbée par la
épaisse, la < possibilité de tassement > est plus grande,
présence de la couche mince et l'on pourra faire le
mais par contre la contrainte verticale y est en Eénéral plus
calcul du tassennent en utilisant la valeur de o, dans
faible que si le milieu était homogène. Finalement, si l'hé-
térogénéité n'est pas trop importante < le risque de tasse-
un sol homogène donnée par :

ment > n'est sans doute pas très différent dans la couche
réelle et dans le sol théorique homogène sur lequel a été
(e) oz:eor(É,à)
fait le calcul. L1 5l

Si par contre la couche rencontrée a des propriétés très (formule valable à la verticale du coin de la fonda-
différentes du reste du sol de fondation ce critère n'est tion )
plus réaliste. Alors, de deux choses l'une: . la valeur de oz est pratiquement constante sur
toute la hauteur de la couche mince.
. ou cette couche est très épaisse et il faut se servir Connaissant, Erâce aux remarques précédentes, la valeur
des indications que peut fournir la géologie ; de oz dans la couche mince, on en déduit la contriburtion
. ou cette couche est peu épaisse et constitue en qu'elle apporte au tassement du coin de la fondation par la
quelque sorte une inclusion dans un ensemble relati- formule suivante:
vement homogène: c'est ce cas que noLls allons
étudier maintenant. (10)
a*i - qî o'( Ë,#)
2.2 Critère en tassement l1

Le risque de rencontrer une couche plus compressible que avec :

le sol environnant est très réel dans beaucoup de sites" Les i - 1 pour le calcul de A*1
renseignernents fournis par la géologie permettent sou- i - 2 pour le calcul de Aw2
vent de prévoir I'existence possible d'une telle couche
mais ne permettent d'en prévoir ni la profondeur, ni Eoud : modu le oedométrique.
l'épaisseur, ni l'étendue. Il est certain que les consé-
quences qu'une telle couche peut avoir sur le tassement Cette formule n'est autre que celle du tassement oedorné-
de la fondation dépendent de son épaisseur, de sa corn- trique. Son emploi se justifie car la répartition des con-
pressibilité et de sa profondeur, paramètre qui va condi- traintes verticales au niveau de la couche mince est telle
tionner le choix de la profondeur de reconnaissance. Pour qu'elle peut être consid érée comrne relativement uniforme
étudier ce problèffie, considérons une fondation rectangu- sur une largeur assez grande vis-à-vis de l'épaisseur de
laire de largeur B et longueur L reposant sur un sol conte- cette couche:il est donc licite de négliger le déplacement
nant une telle couche. latéral (*) et, donc, de faire un calcul < oedométrique ). De
plus, la couche peut être une lentille de dirnensions hori-
Nous noterons (Fig . 141' :
zontales limitées, ce qui rapproche encore des conditions
. H, la profondeur du tolt de la couche très compres- de l'oedomètre. Et, d'ailleurs, c'est dans le cas d'une len-
sible; tille que le risque de tassement différentiel est le plus
. H2, l'épaisseur de cette couche ;
g ra nd.
.82, son module et v son coefficient de Poisson ;

. q, la surcharge apportée par la fondation, au niveau Les formules (8) et (10) conduisent à :

de sa base (cette surcharge se déduit de la pression


moyenne, p, au niveau de la base de la fondation par (11) aw_qH,( 1 _1 HLI
la formule 16) ; nous supposons que cette surcharge Eoeoz Eoeal |)o.,(-\ B'B I
q est normale et uniformément distribuée.
Il-Eoecz-\ o-/HI)
'il-o*, \'-e"*l
-qH, -z \E'B/
Notre but est de déterminer I'accroissement, Aw, du tas-
sement de la surface du sol que provoquerait I'existence
de la couche très compressible définie ci-dessus. Pour Négllgeons Eoeo2 /Eoeor uir-a-uis de 1, ce qui conduit à
cela, nous écrivons: une légère surestimation de Aw. Par ailleurs, on connaît la
formule classique:
(8) Aw - A*2-A*1
(121
(1-v)
avec :
-oed (1+v) (1-2vl
L*2: contribution apportée au tassement de la surface
par la couche ci-dessus décrite;
Aw1 : contribution qu'aurait apportée cette couche au
tassement de la surface si elle avait eu les mêmes proprié-
tés que le sol environnant.
(*) Le tassement de la fondation est composé d'une partie due au dépla-
Nous calculerons A*1, L*2 et, par conséquent, Aw au cement latéral du sol mais il s'agit essentiellement du déplacement laté-
coin de la fondation car c'est évidemment dans le cas ral des couches voisines de la surface.

REVUE FRANçA|SE DE GEOTECHNTOUE NUMERO 7 67


(Nota : v étant le coefficient de Poisson du sol drainé, il ne Connaissant les termes du membre de droite, on calcule Y
peut pas avoir la valeur O.5 qui annulerait le d'où l'on en déduit HrlB par simple lectu!'e sur la figure 15.
dénominateur).
Examinons en détail les ternres de cette formule:
D'où :
Hr est la profondeur (mesurée à partir de la base de
oz( la fondation) des sondages de reconnaissance
+#) qui doivent être réalisés (si I'on redoute !a .pré-
sence d'une lentille compressible) sous les
Posons : quatre coins du bâtinnent;
(141 \u-A*E'- B est la largeur totale du bâtiment, que celui-ci soit
Y-Trî- m O-(!I)
"z\ B,Bt fondé sur un radier ou sur des semelles (la
figure 1 6 montre en effet qu'à partir d'une pro-
(Nota : l'expression analytique de Oz (HlB, LIB) est connue fondeur relativement faible la contrainte verti-
d'après [1 5]). cale ne dépend que très peu du type de fonda-
tion) ;
Dans le cas d'un sol drainé, le coefficient de Poisson a, Bo est la largeur de rétérence servant à estimer les
dans la plupart des cas, une valeur voisine de O.3. Nous effets du tassement différentiel {distance entre
avons donc retenu cette valeur pour établir le graphique de semelles, côté du radier, "..) ;
la figure 15 qui donne les valeurs numériques de V en fn*l to' est le tassement différentiel admissible ; autre-
fonction de HIB et LlB" Inversement, si I'on se fixe une \E./ rnent dit il s'agit de I'accroissement aw de tas-
valeur admissible, A*.d, , du tassement, la formule (1 4)
sement dû à la présence de la lentille compres-
ou la figure 15 permettent de déterrniner la valeur de la sible divisé par la langeur de référence Bo.
profondeur H au-delà de laquelle la présence de la couche
L'ingénieur qui établit le projet de fondations
compressible hypothétique n'est pas dangereuse. En effet, peut le choisir en s'lnspirant de recommanda-
au-delà de cette profondeur, la couche compressible tions de Skempton et Macdonald 9] : si
n'augmenterait le tassement que d'une valeur inférieure à [1
Aw/8"
Aw.orn . La profondeur l-{ ainsi déterminée est donc la pro- a rch itectu ra ux et si A w/Bo ) 1 / 1 50 on observe
fondeur à laquelle il faut reconnaître le sol, en vertu du cri- des désordres structuraux ;
tère de tassement. Hz est l'épaisseur supposée de la couche de module
Pratiquement, on écrira Y de la façon suivante: Ez i à titre lndicatif, il paraît raisonnable de

(1s) \,(Ë,,) :(g).*" Ë + prendre Hz entre O.5 et 5 mètres ;

Fig. 16 lsobares de la contrainte verticale o, dans un


milieu semi-infini ; à gauche dans le cas d'un radier in-
finiment long uniformément chargé, à droite dans le cas
de quatre sernelles parallèles ll 7tr
Fig. 15 Détermination de la profondeur de reconnais-
ffince, Hr, en fonction de ,, qui est défini par la for-
mule 15. Voir également la figure 5 pour la définition
de certains termes

0.4 r
/t

b=t ,)
I

./, a
2
r
/ 1
)
u7 /

/
/ // 4-t
Rodior iofinimonl long Quotro somôllos poroilJtos
oraotnonl cnorgJ ( eo )
unif infiaimonl longuos (2r5 po)
10
Hr
l|ômt chorgr por unitô dt longulur ,2po o
B

REVUE FRANçAISE DE GEOTECHNIOUE NUMERO 7


r. ouSnnN 3notNH33rO39 ]cl :S|VôNVUJ 3nA3U
6s
zurlN eOL 0t P q _ 3 '(relnetô) oOF lo (lcedrrroc olqes) t
zulN ooo of _ c '(eqcgl olqes) oOt - ô lo O c : slualnlg^lnd s;os "g .
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eulN OOO OZ !
ô P I t _ ô'O - e : (oulal 6uo; P
"92_ olueUod uolsse.rd
"92 ep Inclec un Jnod) egrnles e;rble.
:soluentns sÇlgrrdord sol lanqtJUe !nl lnad uO iecuelsrsuoc el uolas 'zu/N
'lceduroc zosse '(opuolo.rd sprl lso eddeu eù ilnrcs uou Uts
çO L no rO L ap olpJo,l op c lo o0 ô : (elelpgulLlj!
e;r6.re .
un lsa'oce#ns el ap e6eutsto^ ne Ueledde l!,nb lo1'los al olupuod uolsse,rd ep lnclee un Jnod) - sgrnlps
'(suoyneN 000 ooz L op alelol :sanbrdÂt srnolen sonb;enb tcron'+!]ectput aJltl v'uteJlol ol
eôreqc oun lnod xneelod g t llos) glgc ap u O I lueruasqo ua lo ollad el p noll un alte+ lueste+ ue ô te 3 JouJ
op ogilec ollteu oun lueuilo+ lo suol^^aN ooo oot -!lse ellnod lnatugôut,l'uollepuo+ el op oseq el op ]seluoc
p sgôreqc xneolod sep lns esodel alnlcnJlsladns el ne elos lnb los np (eddeu el op snossop-ne eu/N ooo LL
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luop eôrel op uI O7 rcd ôuo; op Lu Og op gqcreu un ta eddeu el op snssop-ne aptunL{ los un lnod eu/N ooo oz
o0o og: zurlN 'cos los Lln:nod eu/N ooo g L p le6g sr"rd etlg ]ue^Rod lelu
op eôreqcrns oun los ol Jns ]ueôlexa'seôele g -Jop oc) splod ol lo 'ô ,luoruallorl ep a16ue,;
op'uJ OB x OZ'a)re1n'ôuelcol oseq ap olqnarurut un . ^ 'enblunio^
'c'uorsgrloc el olueuLtoc lneJ !! 'grlllqels op or?luc ol lnod
i zu/N OOO OOZ ep e6reqclns oun los al ins lueôraxa
ô
'se6e19 OZ 'l notugôu l,; r ed
op'ul g l x g L 'ogilec aseq ap rnol oun
ol^tns p aLlcjeu.l el suoultop'xno,p unceLlc tnod']o solQl
: sluouJllgq srort suorgptsuoS -!JC stoJl sol luatllo^tssocsns suou!trjexS'suotlepuo+ ap laf
'enbgrgrunu uotlectgdde ou n suoste+ 'sogp! sol Joxl+ J nod -o.td or ]!lqelg rnb rnerug6u!,1 op lred el op uorsro?p aLl!elrac
'g t alnôr; el led ocues oun luonbl;dul'lrolrd e sguuop sed luelg,u,!nb la sel?l
-sreuuocol op Jnepuo;old el op lnoleA oLln llnpgp ua uo,l -lrc s!o$ sop unceqc p serdord serlpurered sol alrnsuo e ll
'(ap!Lun{-{ ^
lo (g L ) olnrulo+ e; led À olncleo uo 'slte,t luetg xtoqc sa3 no oos
"!,OLlL op orpro,! lso los ol enb uolos e u/N COO OZ A OO0 g t ap luour
ep J12'olduloxo "red) uotlepuo+ el cone lceluoo uo -orelre;.to,t rour!lsa,! tnod uo luollepuol el op oseq
eras !nb los np'j'olnpoul np olloc p aJnauglu! luotrr el op neanlu np snssop-ne los np enbtu.lnlon sprod
-ouou lnale^ oun alpueld elpne+ ll ,J lnod : (alqeu al lue19 oÂ) C "À - d - b e6reqcrns el arl uo,l ço,p
-uosrer llered seltQul g p g'O ap rnalen oun) a!ôo1og6 (uoltepuo+ el op oce;.tns el led agstn!p'uollepuo+
e; red sruJno+ sluorrlouôlesual slonluong,p rolldsur,s Bl op sprod ol sl.rdruoc eôreqc el p a1eôg1
ernod uo zH op xtoLlc e; rnod lecuasgld el alnopaJ uotlepuo+ e! op oseq el ^'alelol
p 'd 'euueÂoul uorsserl r, '
uo luop alqtssolduroc aL{cnoc el ap'rl'uogleur
-rolgp op olnpotu al la'z;1 'rnessgedg,; llstoLlc lneJ l! ' -epuo+ sop oseq el rnod anngrd 'C ,rnepuororo*iitl
ilueullgq np'g'rne6tel .
e! Ïo'f 'rnon6uol el
i (g t) eln|.rllo+ e! splde 'lneq sn;d sagnb
-!pu! pleuopceN lo uotdrrrols ap suollppL,tetuu.toool :(g elnôr; e! "llon) so"tQluo stoJl xne sunuiruoc luos
sop tordsL.rr,s ernod uo 'eloc lnod i upe (.g/MV) rnb le uollepuol el luosslullgp rnb serl?tueled sa; ploqe,p
e ll 'sorl?uered ep sedÂl xnop ruonlolur luo+ sol?lrJc so3
'elqlssrtr|pe lueuossel np lnoleA el ltstoL{c }ne} ll
: xroqs xnop oJte+ lne+ l! 'luourossel ue oj?luc al inod
^ 'senuolqo !su!e sJnopuol
-ord srorl sop epue.r6 snld el lueloJ op le sot?lyc slotl sol
'tr Josrllln,p ?puerutuocot lsa l! 'sec enbBL4o suep 'adlcur,rd u3
ernôl; el ap anbtqderô ol lostl!ln,p l!#ns ll oltnsu:l 'xtoLlo
oc oJte} lnod (Ll op rorrdsut,s ellnod uo 'gldecce enbsr.r 'ft-z $)
ol uolas '(g) red !u!+gp 'u.t erlgurered np rnale^ el Jlstotlc ( tuottlassel uo or?}Lt3 D ol la (t - z $ ) (( solu telluos
uo or?luc D ol : luauossel ne s+llelal salQl!13 xnop
lne+ l! le (oddeu el op snossop-ne los a1 ,rnod eu/N ooo LL
le eddeu el op snssop-ne optuJn14 los a; lnod eu/N OOO OZ : ft'L 5) 9llllqels el P *!le1ar arQllre un '
: ocr-.tPSSteuuocCI.,! ap,tnopuo;ord
e OOO
'cos tos ol lnod u/N g L e:pueld lned uo)
uotlepuo+ el cone lceluoc uo eJos !nb;os np'À'enblunlo^ el op uolleutujJal?p e; tnod sgsodoJd glg ]uo sajQllJc stoll
splod ol ollleuuoc ap l!#ns lt 'saluleiluoc uo or?ltrc a! rnod acuessteuuocoJ ap .tnopuo;ord
el ap uorleu!ulJa}gp el lnod sonblle:d sltosuo3 [.t
uo oJ?lrc or Io solureJluoo ua arQtr,ro of , ,rr,ï#fft"i 'l-totsnlcLtoc uo senb:eule: sop slnd sonbugunu
enbsr,t ne s+rleloJ soi?l!rc xnop sol lueualu!euJ suoutulexf
se;dLuoxo sonblenh luêutejeôg suoluosgld snoN.opnlg
'O op stuolgl+lp ô le c rnod p '
6 9"6!J ollac suep sgtuasgrd slel!nsgJ sol luouleprdel iastllln,p
jO-crnod LL '61: ' luellauued Jnal sonbrletd sLtolleulJolu! sop'sjnolcoi sop
oO: ô tnod 61 'ôl: uorluolut,l ç'suodnol6el snoLt egued a.t?!ulop apao sueO
:luepuodse;loc anbtqd
-er6 ol lostllln ^e,nb
sn;d e,u lnotug6u!,t ']!e+ ILtelg xtot.lc aC suorsnlcuoc le sanblleld suotlecllddy €
[t t I se?Aal 'rlotlepuo+ pl op oseq el op,tnopuo;ord: O
-ue seJJa] sap uossatd el d ap luætnpap ua tueflgo.s
1 uorlepuo; el op ospq el op neo^ru
lc-ellac : b afuequns el ta uoltepuo] el .red agnQld al le oce#ns el olluo gnlls los np onblurnlon sptod: oÂ
-de luawalpgJ 'd 'uossatd el anua uofiepA / t '6!-l
i
(gf led agst^tp
uorlepuo+ el ep splod e; sudruoc  alelol eôleqc - d)
q e uollepuol el op oseq e! ç auuaÂoul uolssetd : d
: ca^e
ît1t Oo[ d-b (gt)
: {LL 'ôU) olnrruo} el :ed agL.tuop
-N lso allo,nb I 1
t ] elluouJgp no I oseq es op neontu
ne uorlepuo+ e! red eguodde e6leL{clns el }so b
M a rché

Tou r lmmeuble Se me lles I f nse m ble

Don nées Q:P-YoD N/m2 200 000 60 000 250 000 7 200
SUT B m '1
5 20 1"25 20
la L m 15 80 1.25 50
fondation LIB 1
A
.+ 1
I 2.5

Critère al yts 0.666 0.1 5 10 0.01 I


de c/y B 0.1 33 0.1 1.6 0.1
sta bilité H r/B 1.05 o.25 4.2 (*)
Hr rn 16 5 5

Crltère q/ym g 6.66 1.5 100 0.1 8


en t4rlB 1.4 0.8 3.5 o.17
contra intes Hr m 21 16 4"5 3.5

Bo rn 15 20 10 10
Critère BolH, ?
\J ,4 2 2
en rrlo 3.5 11.V 2.8 97.2
tassement (aw/Bo)uo, 1/300 1 1150 1/300 1 1150 1/300 1130O
Y 5
0.03 0"07 o.x 56 0.312 0.048 0.01 87
HrlB 2.9 1 .85 0.95 0 4 0
Hr m 44 28 '1 9 o 5 o

Tableau 2 Détail des valeurs de l'exemple numérique. (*) Calcul impossible car les valeurs sortent du graphique

Le détail des calculs et les résultats se trouvent dans le 3.2 Conclusions


Tableau 2. ll n'y a pas de difficulté particulière. Signalons
cependant les quelques points suivants:
Pour conclure, il semble intéressant de comparer les cri-
. pour le critère en stabilité il a fal!u interpoler entre tères que nous proposons dans cette étude à ce que font
les figures 7 et 8;
habituellennent les ingénieurs. En fait, dans les traités de
. pour le critère en contraintes, nous avons choisi Mécanique des Sols, on ne donne pratiquenrent jarnais
m - 0.1 , ce qdi est plutôt prudent ; aux ingénieurs de règles pour le choix de la profondeur des
reconnaissances, hormis quelques valeurs en fonctlon de
" pour le critère en tassement nous avons pris la largeur de la fondation. Ces règles sont évidemment
Hz- 5 m (ce qui est plutôt grand) et E2- insuffisantes car elles ne font pas intervenir des para-
7OO 0OO N/mt (ce qui est de l'ordre de Ellol ;
mètres qui, d'après notre étude, sont importants, comme:
. pour le marché, nous avons fait deux calculs, l'un . la longueur de la fondation
en considérant le nnarché dans son ensemble ;

(g - 20 m et L - 50 m), I'autre en considérant . la surcharge apportée par la fondation sur le sol ;

chaque semelle isolément (nous avons alors pris, . les propriétés du sol
compte tenu des caractéristlques du sol, ;

q- 25O 000 N/m2 d'où L- B . le risque de tassement admissible"


- 1.25 m).
On remarquera que, notamment pour la tour, le critère en
stabilité conduit à une profondeur plus faible que le critère
Ceci montre le parti que les ingénieurs peuvent tirer de nos
en tassement. Ce résultat est satisfaisant car il signifie que
critères pour améliorer sécurité et économie. En particu-
si la profondeur choisie pour la reconnaissance était faible,
lier, I'ingénieur qui doit faire un plan de reconnaissance du
on aurait plutôt un risque de tassement que de rupture. sol poLtr un ensernble de bâtiments très variés sur un ter-
En comparant tous les résultats, il semble logique de rete- rain donné pourra ,grâce à nos critères, répartir judicieuse-
nir : rnent le coût de sa campagne de reconnaissance.
. 5 m pour le marché ; Bien entendu, on pourra regretter la lourdeur de la
. 16 à 19 m pour l'immeuble selon le degré de tolé- méthode qui impose l'utilisation de plusieurs Eraphiques.
rance sur le tassement différentiel ;
C'est à ce prix qu'il faut payer la prise en compte des nom-
. 28 à 44 m pour la tour, selon le degré de tolérance breux pararnètres qui conditlonnent la qualité du résultat.
sur le tassement différentiel. Les indications pratiques du $ 3-1 doivent notablement faci-
Rappelons que ces profondeurs de reconnaissance sont liter le travail de I'ingénieur. Cependant (et c'est la conclu-
mesurées à partir de la base de la fondation:il faut leur sion classique) l'ingénieur doit faire appel à son expérience
rajouter la valeur de D. Enfin, il est toujours recommandé, et à son jugement pour faire judicieusement les choix des
pour l'un au moins des sondage's, d'adopter une profon- valeurs des paramètres sans lesquels les rnéthodes pro-
deur plus grande par souci de sécurité. posées ne donneraient pas de résultats satisfaisants.

REVUE FRANÇAISE DE GEOTECHNIOUE NUMERO 7


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