Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PROF:
THAMI
CHAPITRE 1: LES DEFINITIONS DU DROIT.
LA LOI: ensemble des règles écrites par des législateurs. Par ex; droit commercial, droit
constitutionnel, droit du travail, droit de société, loi de protection des consommateurs (31-08)
LA DOCTRINE: l'ensemble des livres et des ouvrages qui ont écrits par des différents auteurs dans des
différents domaines. L'auteur se base sur 3 sources: la loi, la jurisprudence et la doctrine.
Le DROIT est un ensemble des règles juridiques s'appliquant à un ensemble des citoyens.
Le principe désigne sur le plan littéraire la cause première qui est à l'origine de quelque chose. Dans
le domaine scientifique, il s'agit d'une loi fondamentale sur la base de laquelle se feront étude et
recherche.
Sur le plan éthique, suivre un principe signifie tout naturellement le faite d'adopter une règle de base
qui oriente ses comportements et sa manière d'agir.
Sur le plan juridique, de la même manière quand on parle de principe juridique, on parle d'une règle
juridique qui n'est pas forcement écrite, mais qui peut le devenir on lui accordant surtout la valeur
constitutionnel soit par son insertion dans le préambule ou le corps de la constitution soit par une
décision de la cours constitutionnel.
Principes de séparation de pouvoir (Montesquieu): pouvoir judiciaire, pouvoir législative, pouvoir
exécutive.
Tout d'abord, force et de constater qu'il existe certains principes commun à plusieurs principes
juridiques.
-CERTAINS PRINCIPES COMMUN A PLUSIEURS DISCIPLINES : l'exemple parfait est celui du principe
du non rétroactivité des lois (la loi ne s'applique que pour l'avenir) qui est commun à toutes les
branches du droit mais est appliqué de manière plus sévère en droit pénal puisque la rétroactivité ne
peut avoir lieu que si une nouvelle loi apporte une disposition plus douce que l'ancienne.
Lorsque la nouvelle loi est plus douce que l'ancienne, le principe de la rétroactivité ne s'applique pas.
On peut aussi donné l'exemple de principe de l'égalité des citoyens devant la loi qui a beaucoup
d'implication notamment en droit administratif, l'égalité des usagers devant les services publics,
l'égalité de traitement de fonctionnaires d'un même corps et en droit fiscale, l'égalité devant l'impôt.
=>accorder un texte une valeur constitutionnel c'est lui permettre d'être conforme à la constitution.
*L'égalité des usagers devant les services publics: tout les personnes ont le droit de bénéficier de
même prestations fournit par l'état et de la même qualité de soins.
*L'égalité de traitement des fonctionnaires d'un même corps: tout les fonctionnaires ont le droit de
recevoir le même traitement à partir du moment où ils sont à le même niveau d'échelle.
*L'égalité devant l'impôt: tous les citoyens qui bénéficient de même bien ou service doivent payer le
même taux d'impôt.
Au niveau du DROIT PENAL, d'autres principes généraux très important doivent être cités :
-le principe de l'égalité des incriminations et des peines; signifie que toutes peines ne peut être
appliqué que si un texte de loi prévoit cette peine. (Il n'y a pas de crime, de peine sans texte de loi).
-le principe de la stricte interprétation de la loi pénal; le juge pénale ne peut pas sanctionner des
actes que le législateur n'a pas expressément de décider de réprimer.
*Le principe contradictoire est le fait de permettre à tous les citoyens de se défendre l'hors d'un
procès judiciaire.
*Le principe de la publicité des débats devant l'ordre judiciaire, signifie que les débats ayant eu lieu
l'hors d'une audience deviennent publique (ou sont accessibles au publique).
Au niveau du DROIT ADMINISTRATIF qui n'est pas codifié, l'importance des principes généraux est
encore plus sensible. On peut citer ainsi à titre d'exemple:
-le droit de former un recours pour excès de pouvoir contre toute décision administrative.
Au niveau du DROIT CIVIL, l'existence du texte express (claire) rend la place des principes moins
important qu'en droit administratif, mais on peut trouver par exemple des principes comme:
-la présomption de bonne foi (toute personne est de bonne foi jusqu'à preuve du contraire).
SOURCE 1: LA CONSTITUTION
Constitue le sommet de la hiérarchie des normes juridiques. On parle d'elle comme une loi
fondamentale. C'est un ensemble de texte fixant les règles juridiques fondamentales d'organisation
et de fonctionnement d'un état. Une constitution peut être écrite comme en France et au Maroc, ou
non écrite comme en Angleterre (Royaume Unis).
SOURCE 2: LA LOI
La loi est la source première du droit, c'est un texte qui est voté par le parlement.
La loi est une règle de droit (disposition écrite) émanant d'une autorité publique à laquelle il faut
obéir. Il s'agit ainsi d'une règle de droit écrite présentant un caractère obligatoire, général,
impersonnel (abstraite).
SOURCE 3: LA JURISPRUDENCE
C'est l'ensemble des décisions rendus pendant un certain temps par les tribunaux sur les différents
problèmes qui leurs sont soumis (jurisprudence immobilière).la jurisprudence est la solution
habituellement attribué (donné) par les tribunaux sur une question de droit particulière. La fonction
première de la jurisprudence est l'application de la loi.
SOURCE 4: LA COUTUME
La coutume est une règle de droit (l'une des premières) non écrite qui est née suite à une pratique
prolongée et qui est peut à peut considérer comme obligatoire. Elle ne peut être contraire à la loi
(conforme à la loi). Elle est complémentaire à la loi et à la constitution.
Sont des accords négociés et conclus entre états et déterminant les règles applicables. Ils peuvent
être bilatéraux (entre 2 Etats) ou multilatéraux (plus de 2 Etat). Ils ne se limitent plus comme avant à
un domaine donné (domaine commerciale). Les traites internationaux régulièrement ratifié (adopter)
et publié ont une même autorité supérieur à celle des lois. Ils ne peuvent pas être contradictoires
avec la constitution, doivent être conforme à la constitution.