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Personnalité politique

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Photographie montrant les délégués des pays du Groupe des vingt (G20) lors d'une
rencontre tenue à Londres le 2 avril 2009.
Une personnalité politique est une personne impliquée dans la vie politique.
Plusieurs synonymes sont également employés, tels que femme politique, homme
politique ou, familièrement, politique. Les mots politicien et politicienne sont également
couramment utilisés, en particulier au Canada et en Suisse, mais peuvent présenter
une connotation péjorative dans d'autres pays de la francophonie1. En effet, il s'emploie
parfois pour parler de quelqu'un qui ne vit que de ses fonctions politiques et fait preuve
d'une grande habileté dans les intrigues de la vie politique.
L'expression « femme politique » est plus récente, car la majeure partie des fonctions
politiques ont longtemps été exercées par des hommes, de façon exclusive ou non. Des
mesures telles que la parité ont pour objectif de faire évoluer cet état de fait. Lorsqu'une
personnalité politique exerce les plus hautes fonctions exécutives, elle est connue en tant
qu'homme, ou femme d'État.

La Chambre des représentants de Belgique (en néerlandais : Belgische Kamer van


Volksvertegenwoordigers ; en allemand : Belgische Abgeordnetenkammer) ou, plus
communément, la Chambre, est l'une des deux chambres du parlement fédéral
belge siégeant au palais de la Nation, l'autre étant le Sénat.
L'hémicycle se compose de 150 députés répartis en seulement deux groupes linguistiques,
un groupe (61 sièges) linguistique francophone et un groupe (89 sièges)
linguistique néerlandophone. Il n'y a pas de groupe linguistique germanophone et les
représentants élus des circonscriptions électorales de langue allemande au sein de la
Chambre sont rattachés au groupe francophone.
Les députés appartiennent à l'un ou l'autre groupe en fonction de la circonscription
électorale dans laquelle ils ont été élus. Jusqu'en 2010, pour les élus de l'arrondissement
de Bruxelles-Hal-Vilvorde, c'est la langue dans laquelle ils prêtent serment qui détermine
dans quel groupe linguistique ils se trouvent. Cette règle est toujours valable concernant
les députés fédéraux issus de la circonscription bruxelloise (15 députés sur 150).
Les lois spéciales nécessitent outre une majorité des deux tiers également une majorité
dans chaque groupe linguistique afin d'être votées ou amendées. Ce n'est pas le cas pour
les lois ordinaires.

Sommaire
1Système électoral
2Rôle et fonctions
3Législature sortante
4Notes et références
5Voir aussi
5.1Articles connexes
5.2Liens externes
Système électoral[modifier | modifier le code]
La chambre des représentants est composée de 150 sièges pourvus pour cinq ans
au scrutin proportionnel plurinominal de liste avec vote préférentiel et seuil électoral de
5 % dans 11 circonscriptions électorales de 4 à 24 sièges chacune correspondants aux
10 provinces du pays plus la capitale Bruxelles. Sur les onze circonscriptions, cinq
recouvrent la partie néerlandophone du pays pour un total de 87 sièges, les 63 sièges
restants étant répartis dans les six autres1.
Les électeurs ont également la possibilité d'exprimer un vote préférentiel pour un
candidat sur la liste pour laquelle ils votent, les sièges obtenus par chaque liste étant par
la suite d'abord attribués aux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages
en leur nom1.
Après décompte des voix, les sièges sont répartis à la proportionnelle aux candidats de
tous les partis ayant franchit le seuil de 5 %, dans l'ordre de leurs position sur les listes,
selon la méthode d'Hondt1.
Rôle et fonctions[modifier | modifier le code]
La Chambre des représentants est, avec le Sénat, l’une des deux assemblées législatives
de Belgique au niveau fédéral ; ils constituent ensemble ce que l’on appelle parfois le
« Parlement ». Ces deux assemblées forment avec le Roi, le pouvoir législatif fédéral en
Belgique puisque le Roi (sous la responsabilité de ses ministres) peut émettre des projets
de loi et qu’une fois votées les lois sont sanctionnées par Lui.
La Chambre se compose de 150 membres, que l’on nomme « députés », élus directement
au suffrage universel pour une période de cinq ans : la « législature ». La dissolution de la
Chambre des représentants peut toutefois survenir dans certains cas (telle une déclaration
de révision de la Constitution) et abréger ainsi la législature.
Les députés sont soumis à un statut conçu de manière à leur permettre d’exercer
idéalement leur mandat : ils bénéficient ainsi de certaines immunités (non absolues) les
protégeant de poursuites ou d’actions judiciaires abusives auxquelles les exposerait
l’exercice de leurs fonctions et tombent, par ailleurs, sous le coup de certaines
incompatibilités : un député ne peut, par exemple, exercer de fonction ministérielle.
La fonction législative est évidemment la plus connue de celles que doivent exercer les
députés. Ils participent ainsi à l’élaboration de la loi, en votant celle-ci, mais également
en prenant l’initiative de proposer des lois (on parle alors d’une loi adoptée sur initiative
parlementaire). Cette fonction législative est exercée conjointement avec le Sénat et,
formellement, le Roi, même si, depuis 1993, l’adoption de toutes les lois n’impose plus
nécessairement le vote des deux assemblées parlementaires fédérales que sont la
Chambre des représentants et le Sénat.
D’autres fonctions sont dévolues à la Chambre des représentants : ainsi en est-il, par
exemple de l’approbation du budget et des traités internationaux auxquels la Belgique
souscrit, ou encore du contrôle qu’elle exerce sur l’action du Gouvernement fédéral, ce
contrôle est le corollaire du pouvoir de nomination du gouvernement par les députés.
Pour l’exercice du contrôle de l’exécutif fédéral, la Chambre peut utiliser différentes
techniques : interpellations parlementaires orales ou écrites, commissions d’enquêtes
parlementaires, votes de confiance ou encore motions de méfiance.
La Chambre bénéficie également d'informations que lui communiquent différentes
institutions, telle la Cour des Comptes.
Seule la Chambre (et non plus le Sénat) peut mettre le Gouvernement ou un ministre en
minorité, ce qui peut conduire à leur démission, de manière directe (motion de méfiance
constructive ou non) ou indirecte (absence d'accord au sein de la majorité, ce qui
implique la démission d'un ministre ou du gouvernement tout entier).

Assemblée législative[modifier | modifier le code]

Nombre de députés provinciaux et territoriaux par parti (22 avril 2016) :


Libéral (291)
Progressiste-conservateur (136)
Parti saskatchewanais (51)
Parti Wildrose (22)
Coalition avenir Québec (20)
NPD (146)
Québec solidaire (3)
Indépendants (44)
Parti québécois (30)
Vert (3)
Parti de l'Alberta (1)
Rôle[modifier | modifier le code]
L'Assemblée législative (appelée « Assemblée nationale » au Québec, « Chambre
d'assemblée » en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador) est la composante la
plus importante de la législature provinciale.
Depuis l'abolition des chambres hautes dans toutes les provinces, l'Assemblée législative
est la seule chargée de débattre et adopter les lois.
Élection[modifier | modifier le code]
L'ensemble des Assemblées législatives des provinces et territoires sont élues au suffrage
universel direct. La Charte canadienne des droits et libertés impose un mandat d'une
durée maximale de cinq ans, mais toutes les provinces sauf la Nouvelle-Écosse ont
adopté des lois sur les élections à date fixe avec un mandat de quatre ans.
Toutes les élections ont lieu selon le scrutin uninominal à un tour dans le cadre de
circonscriptions élisant chacune un député. Par le passé, des circonscriptions
plurinominales ont existé et certaines provinces ont utilisé d'autres modes de scrutin que
le scrutin majoritaire à un tour1 :
À partir des élections de 1920 au Manitoba, les députés de Winnipeg sont élus au scrutin
à vote unique transférable et, à partir de 1927, les autres députés sont élus par le vote
alternatif. La province retourne au scrutin uninominal à un tour aux élections de 1958.
Des élections de 1926 à celles de 1959 en Alberta, les députés
de Calgary et Edmonton sont élus au scrutin à vote unique transférable (une
circonscription plurinominale pour chaque ville) et les députés du reste de la province par
le vote alternatif (dans des circonscription uninominales).
Les élections de 1952 en Colombie-Britannique ont eu lieu au moyen du vote alternatif. Il
s'agissait pour la coalition formée par les conservateurs et les libéraux d'empêcher une
victoire de la Fédération du Commonwealth coopératif mais le système s'est retourné
contre le gouvernement et a permis au Parti Crédit social de remporter un gouvernement
minoritaire. Le vote alternatif est de nouveau utilisé en 1953 puis supprimé par le
nouveau gouvernement majoritaire du Crédit social.
Composition[modifier | modifier le code]
Les Assemblées législatives comptent de 19 (Yukon) à 125 sièges (Québec).

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