Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Personnalité Politique
Personnalité Politique
Photographie montrant les délégués des pays du Groupe des vingt (G20) lors d'une
rencontre tenue à Londres le 2 avril 2009.
Une personnalité politique est une personne impliquée dans la vie politique.
Plusieurs synonymes sont également employés, tels que femme politique, homme
politique ou, familièrement, politique. Les mots politicien et politicienne sont également
couramment utilisés, en particulier au Canada et en Suisse, mais peuvent présenter
une connotation péjorative dans d'autres pays de la francophonie1. En effet, il s'emploie
parfois pour parler de quelqu'un qui ne vit que de ses fonctions politiques et fait preuve
d'une grande habileté dans les intrigues de la vie politique.
L'expression « femme politique » est plus récente, car la majeure partie des fonctions
politiques ont longtemps été exercées par des hommes, de façon exclusive ou non. Des
mesures telles que la parité ont pour objectif de faire évoluer cet état de fait. Lorsqu'une
personnalité politique exerce les plus hautes fonctions exécutives, elle est connue en tant
qu'homme, ou femme d'État.
Sommaire
1Système électoral
2Rôle et fonctions
3Législature sortante
4Notes et références
5Voir aussi
5.1Articles connexes
5.2Liens externes
Système électoral[modifier | modifier le code]
La chambre des représentants est composée de 150 sièges pourvus pour cinq ans
au scrutin proportionnel plurinominal de liste avec vote préférentiel et seuil électoral de
5 % dans 11 circonscriptions électorales de 4 à 24 sièges chacune correspondants aux
10 provinces du pays plus la capitale Bruxelles. Sur les onze circonscriptions, cinq
recouvrent la partie néerlandophone du pays pour un total de 87 sièges, les 63 sièges
restants étant répartis dans les six autres1.
Les électeurs ont également la possibilité d'exprimer un vote préférentiel pour un
candidat sur la liste pour laquelle ils votent, les sièges obtenus par chaque liste étant par
la suite d'abord attribués aux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages
en leur nom1.
Après décompte des voix, les sièges sont répartis à la proportionnelle aux candidats de
tous les partis ayant franchit le seuil de 5 %, dans l'ordre de leurs position sur les listes,
selon la méthode d'Hondt1.
Rôle et fonctions[modifier | modifier le code]
La Chambre des représentants est, avec le Sénat, l’une des deux assemblées législatives
de Belgique au niveau fédéral ; ils constituent ensemble ce que l’on appelle parfois le
« Parlement ». Ces deux assemblées forment avec le Roi, le pouvoir législatif fédéral en
Belgique puisque le Roi (sous la responsabilité de ses ministres) peut émettre des projets
de loi et qu’une fois votées les lois sont sanctionnées par Lui.
La Chambre se compose de 150 membres, que l’on nomme « députés », élus directement
au suffrage universel pour une période de cinq ans : la « législature ». La dissolution de la
Chambre des représentants peut toutefois survenir dans certains cas (telle une déclaration
de révision de la Constitution) et abréger ainsi la législature.
Les députés sont soumis à un statut conçu de manière à leur permettre d’exercer
idéalement leur mandat : ils bénéficient ainsi de certaines immunités (non absolues) les
protégeant de poursuites ou d’actions judiciaires abusives auxquelles les exposerait
l’exercice de leurs fonctions et tombent, par ailleurs, sous le coup de certaines
incompatibilités : un député ne peut, par exemple, exercer de fonction ministérielle.
La fonction législative est évidemment la plus connue de celles que doivent exercer les
députés. Ils participent ainsi à l’élaboration de la loi, en votant celle-ci, mais également
en prenant l’initiative de proposer des lois (on parle alors d’une loi adoptée sur initiative
parlementaire). Cette fonction législative est exercée conjointement avec le Sénat et,
formellement, le Roi, même si, depuis 1993, l’adoption de toutes les lois n’impose plus
nécessairement le vote des deux assemblées parlementaires fédérales que sont la
Chambre des représentants et le Sénat.
D’autres fonctions sont dévolues à la Chambre des représentants : ainsi en est-il, par
exemple de l’approbation du budget et des traités internationaux auxquels la Belgique
souscrit, ou encore du contrôle qu’elle exerce sur l’action du Gouvernement fédéral, ce
contrôle est le corollaire du pouvoir de nomination du gouvernement par les députés.
Pour l’exercice du contrôle de l’exécutif fédéral, la Chambre peut utiliser différentes
techniques : interpellations parlementaires orales ou écrites, commissions d’enquêtes
parlementaires, votes de confiance ou encore motions de méfiance.
La Chambre bénéficie également d'informations que lui communiquent différentes
institutions, telle la Cour des Comptes.
Seule la Chambre (et non plus le Sénat) peut mettre le Gouvernement ou un ministre en
minorité, ce qui peut conduire à leur démission, de manière directe (motion de méfiance
constructive ou non) ou indirecte (absence d'accord au sein de la majorité, ce qui
implique la démission d'un ministre ou du gouvernement tout entier).