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Le frène & la morille

bulletin de liaison des botanistes et


mycophiles de

SEYSSINET-PARISET
Mai 2007 - N° 11
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Confusions de printemps : Gilbert Bonthoux

Tricholome St Georges: Inocybe de patouillard


Calocybe Gambosa Inocybe patouillardii

Chapeau convexe puis aplani non Chapeau conique fibrilleux


fibrilleux blanc rougissant
blanc non rougissant Lames moyennement
Lames très serrées serrées
Odeur farineuse Odeur fruitée puis terreuse
Comestible Toxique

Morilles : Gyromitre :
Morchella vulgaris Gyromitra esculenta

Chapeau conique ou globuleux Chapeau cérébriforme


En coupe: une seule cavité En coupe: plusieurs cavités
Comestible cuit Mortel cru
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Le p’tit mot du Président

Notre-Dame de Paris et notre Société


La nuit porte conseil.
Je ne sais pas si cela est vrai, mais cette nuit-là, j’ai fait un rêve insolite.
Dans ce songe, je comparais la Société Mycologique et Botanique à Notre-Dame de Paris.
A mon réveil, stupéfait, je trouvais ce parallèle fort prétentieux et incongru.
De prime abord, il n’y a pas de lien commun. Mais après réflexion, en y regardant de plus
près et en poussant l’analyse, entre ce joyau de l’architecture gothique et la société, j’ai trouvé
beaucoup de similitudes.
N’ayez pas peur. Je n’ai nullement l’intention de vous faire un résumé ou de réécrire le
roman de Victor Hugo, ni de vous parler de la cathédrale, lieu de culte. Je voudrais simplement
comparer ce monument, chef d’œuvre rempli d’histoire et sa construction, avec notre association
et sa conception.

La première métaphore se fera sur le fond.


Monument célèbre au coeur de la cité, les foules se pressent de tous les horizons pour
l’admirer.
Après la photo traditionnelle de la façade, on fait le tour de la construction pour pouvoir
en apprécier toutes les structures extérieures, les arcs-boutants et toutes ces finitions qui donnent
à l’ouvrage force et finesse.
Ensuite, ces mêmes foules sont irrésistiblement aspirées à l’intérieur de l’édifice. Là, à
loisir, elles peuvent contempler les splendeurs artistiques et admirer, diffusée par la rosace, cette
lumière irréelle et mystique.
Il en est de même avec notre société.
Premièrement c’est la renommée. Les gens se déplacent de toutes les communes alentours
pour visiter nos expositions et cerner ainsi l’ingéniosité et le dynamisme de la société. Ils peuvent
aussi en analyser tous les contours : connaissance, accueil, vitalité, bonne humeur et
convivialité.
Ensuite, ils sont imperceptiblement attirés au sein de groupe. Comme nouveaux membres
auprès des anciens, ils savent qu’ils trouveront ce qu’ils sont venus chercher : la lumière du
savoir.
Ce savoir qui donne toutes les clés pour différencier et dissiper les derniers doutes.
Ensuite avec des déterminateurs et des mycologues compétents, ils enrichiront leurs
connaissances.

La deuxième métaphore se fera sur la forme.


A une grande construction, il faut de bonnes fondations. Avec le temps l’on monte des
murs solides et sûrs avec fenêtres et vitraux lumineux, pour terminer par quelques arabesques et
jolis clochetons, tandis que sur la façade une ou deux flèches vers l’azur s’élèveront.
A sa création, une association a besoin de bonnes assises.
Au fil du temps, ces bases sont travaillées et mûries par tous. Avec ces fenêtres ouvertes
vers les autres.
Aujourd’hui la société approche de son sommet. Parmi les adhérents toujours plus
nombreux, cette année, à l’image des clochetons, nous devrions voir se manifester de nouveaux
déterminateurs dont nous avons tant besoin.
Et pourquoi pas plus tard, un ou deux éminents mycologues et toxicologues de renom ne
viendraient-ils pas redorer notre blason.

Chers amis, voilà ma vision de notre association, faites que ce ne soit pas qu’un rêve.

Pierre BAYNAC-MAURY.
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Promenade bucolique
Loin des affreux et des odeurs parisiennes, Le brouillard est dissipé,
Tous les matins, je longe la Francilienne. Sur l’eau, même pas une risée.
A l’aube du jour naissant, Eblouissant, il monte dans le ciel,
Je cours à travers les champs. L’étang brille, irréel.
Sur cette surface calme et lisse,
Le val est endormi Un cygne blanc, majestueux, glisse.
Et les oiseaux toujours au nid. Dans cette atmosphère sereine
Pas de nymphe ni de fée Mélusine, S’envolent toutes mes peines.
Seule, flâne une jeune bécassine.
Pas de Diane aux abois, Je repense à cette strophe anodine
Elle a déposé son carquois De Monsieur Alphonse de Lamartine
Et dans les bras de Morphée, « Au temps suspends ton vol et vous heures propices !
Du bois, elle surveille l’orée. Suspendez votre cours.
Laissez-nous savourer les rapides délices
Et moi, pour ne pas finir à Cachin ; Des plus beaux de nos jours ».
J’évite le verglas et le crachin.
Dans le parc et les étangs de Maubuée, Léger, je reprends ma course,
Je vais dans l’herbe chargée de rosée. Je saute, je bondis après la Grande Ourse.
Voici mon coin favori, Heureux comme un enfant
De tous les étangs, c’est lui le plus joli. Je vais à travers champs.
C’est le moment de la pause,
D’ailleurs rien ne s’y oppose.

Au milieu des roseaux fanés par l’hiver,


Où nichent poules d’eau et cols verts, Pierre BAYNAC-MAURY
Je savoure ce moment merveilleux
Où il apparaîtra à mes yeux.
Dans ce paysage à peine voilé,
Mon attente est bientôt récompensée.
Les oiseaux cessent tout ramage
Doucement, il s’arrache des nuages.

Les dates à RETENIR :

Samedi 16 Juin Sortie annuelle


1er & 2 Septembre Expos. au TOUVET
8 & 9 Septembre Expos. à MEAUDRE
15 & 16 Septembre Expos. à MENS
Vendredi 21 Septembre ASSEMBLEE GENERALE
6 & 7 Octobre Expos. à VOIRON (participation)

13 & 14 Octobre Expos. à SEYSSINET-PARISET


20 & 21 Octobre Expos. à SCHNEIDER (participation)
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CHARTE du RAMASSEUR de CHAMPIGNONS


adhérent à la Société Mycologique et Botanique de Seyssinet-Pariset

Je m’engage à
- respecter la nature et à la faire protéger.
- ramasser les champignons comestibles avec modération et discernement.
- ne pas prélever les espèces ou les plantes en voie de disparition.
- me conformer aux consignes du responsable de sortie et du déterminateur.

Je souhaite
- acquérir les connaissances indispensables à la cueillette et à la détermination des
plantes et des champignons.
- apprendre à différencier les espèces potentiellement toxiques ou mortelles afin
d’éviter les confusions et les intoxications.

Signature

(Cette charte a été établie et adoptée par le Conseil d’Administration de la Sociéte le 3 Mars 2007)

Graines de champignons…..
L’Ardèche est un beau pays où il fait bon vivre. Il a aussi ses curiosités ………. !. C’est ainsi qu’au retour
d’une cueillette de belles amanites rougissantes je rencontrai un charmant villageois de ma connaissance.
Rapidement nous en venons à commenter nos récoltes et voyant mes amanites il s’exclama, un peu épouvanté :
- « Tu vas manger “ça” ? »
- « Bien sûr !» assurai-je.
- « Pouhh,pouhh ,pouhh, on te retrouvera bien à l’hôpital un de ces jours ! ! . Je ne partagerais ton assiette
pour rien au monde ! ».
Et là-dessus il me dit avoir reçu de sa voisine des champignons pas faciles à nettoyer car ils sont pleins de
“graines” m’assure-t-il.
- « Les champignons n’ont pas de graines que je sache » lui dis-je.
Il persiste dans ses dires, m’affirmant qu’il n’est pas un menteur et qu’il sait ce qu’il dit. Il précise qu’ily en a
beaucoup, pas faciles à ôter et que çà lui prend du temps. Dommage ! car ils ne sont pas mauvais ! selon lui.
Devant tant d’assurance et ne voulant pas froisser cet ami, je quémande une description qui me laisse perplexe.
Voyant mon embarras, il me propose une rencontre chez lui.
- « On boira le pastis et tu verras si je ne dis pas vrai » !
Comme convenu je me rends chez lui vers 18h pour voir ces “phénomènes”.
Ils sont là, sur la table, cérébriformes, certains partagés en deux, laissant apparaître effectivement de curieuses
“particules blanches”incluses dans la chair.
Mon ami s’empresse de me montrer la difficulté à extraire ces “graines” que j’examine rapidement et ,oh
surprise ! ! !, ce sont des billes de polystyrène !
- « Ta voisine, où a-t-elle ramassé ces champignons ? »
- « A Bérion, vers la décharge ! ».
- J’ai tout compris !
Tout s’explique : il s’agit de Gyromitra esculenta poussées sur ladite décharge !
Bien entendu je lui ai conseillé de jeter cette récolte et d’inviter la voisine à explorer d’autres sites aux biotopes
plus propices pour la comestibilité.

J. G. (Histoire vécue)
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Une truffe de 9 kg 300 ….. ?


Voilà qui va faire rêver nombre de mycophiles ! ! ! Et pourtant cela demande réflexion .
Curieuse “truffe” dénommée “Polyporus tuberastra” trouvée à PIETRA FUNGAIA en Italie ! ! !
Partant du terme “tuberastra ” j’aboutis au site internet d’un « confiseur de truffes » qui affiche l’annonce telle
que reprise par le Syndicat des Trufficulteurs de l’Isère .
- Tuberastra = tuberaster qui est une espèce de Polyporus
- Pietra fungaia = pierre à champignon et non un site italien !
De nombreux ouvrages citent ce champignon :
COURTECUISSE. (Champignons de France) - M. BON. ( Champignons d’Europe occidentale)
CETTO (Funghi dal vero(Vol 4) A. CONTIN . (La pierre champignonnière – Internet)

Qu’est-ce qu’un Sclérote ? Chez certains champignons, organe de conservation, de forme et de taille
variables, constitué par un cortex externe et une medulla interne. Les pseudosclérotes et parfois les
microsclérotes (sclérotes de petites tailles) n'ont pas la structure classique des sclérotes mais sont constitués de
cellules agglomérées .
COMMENTAIRES
(Internet “lettre 14”)
Ilexiste des espèces de champignons, assez nombreuses, qui fabriquent une sorte de «mycélium permanent»,
qui peut rester longtemps au repos - en tout cas plusieurs mois - et qui ne recommence à croître que si les
conditions internes (celles du sol ou du substrat) se révèlent favorables à ce renouveau. Un peu comme dans le
cas des primordiums, il se produit une pelote serrée d'hyphes mycéliennes - mais cette pelote n'est pas
forcément sphérique -, englobant souvent des particules de terre; ce tissu dur et compact, est souvent enclos
dans une sorte de coquille solide et de couleur foncée. Pour découvrir, dans le terrain, ces formations nommées
des sclérotes, il faut souvent creuser assez profond sous un carpophore, en évitant de déchirer les cordons
mycéliens qui le rattachent, comme un cordon ombilical, à la pelote. Un sclérote peut ne pas dépasser la taille
d'une tête d'épingle, mais il peut aussi atteindre la taille d'une noix ou même davantage.
…………………………… .
Un autre exemple intéressant et célèbre est la «Pierre à champignons» que les Italiens nomment «Pietra
fungaia», qui est connue depuis plusieurs siècles - apparemment dès l'Antiquité - et qui a donné lieu à l'une des
plus anciennes formes de «culture». Il s'agit d'une masse, de la taille d'une tête humaine, constituée de tissu
mycélien d'une espèce de Polypore (Polyporus tuberaster); dans cette masse sont inclus des particules de terre
et des restes de végétaux. Celui qui a la chance de trouver une «pietra fungaia» peut l'emporter à domicile,
l'enfouir dans de la terre humide et la conserver au chaud; un hasard favorable fera apparaître sur ce sclérote des
carpophores qui, du reste, sont parfaitement comestibles.
(Internet “ARTICOLI DEI SOCI )
Polyporus tuberaster est apprécié en Italie serait même cultivé avec une production sur 5 – 6 ans par sclérote.

La masse en haut et
à droite est-elle le
carpophore ?

Photo GALIS Photo A. Contin


Polyporus tuberaster
Je tiens à disposition des sociétaires l’article complet “Pietra Fungaia” (A. Contin)
J. Guillemin
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Pensée

"La finalité de la mycologie n'est pas de


manger l'objet même de son étude !"
Roland Sabatier

Hommages aux Dames

BOTA, FEMMES ET MYCO

Filles de la Myco, femmes de la Bota


Vous êtes nos cadeaux et nos joies d’ici bas,
Que serait la myco sans la voix de Josette
Adieu la botanique sans Suzanne fleurette,
Puis Josiane et Claudine à l’affût des trompettes,
Sans oublier Mina cueillant les aspergettes.
Alors aimons-les toutes et n’en oublions point
Car de ces belles fleurs il nous faut prendre soin.
Femmes de la Myco, filles de la Bota,
Portez haut le flambeau, soyez toujours sympas.

Bernard BROCHENIN

La soirée “Bugnes” du 26 Janvier 2007.

LE MOT DE BIENVENUE du Prt P. BAYNAC-MAURY

Bonsoir à toutes et à tous, votre présence et votre grand nombre ce soir me réconfortent. Merci pour tout
ce que vous avez apporté : jolis lots à distribuer, bons petits plats à partager et votre bonne humeur à
communiquer.
Si l’assemblée générale est une réunion de vérité,
La soirée bugnes est un moment de convivialité.
A la première l’on y parle bilans et objectifs,
À la deuxième l’on parle présent et récréatif.

Monsieur le Maire,
Merci de nous honorer de votre présence et de partager avec nous cette petite soirée qui je l’espère sera
des plus agréables.
Dans son recueil «Les feuilles mortes » Victor Hugo écrit :
« Lorsque l’enfant paraît le cercle de famille applaudit à grands cris »
A la société mycologique et botanique je crois que l’on pourrait dire et faire la même chose, c’est-à-dire :
« Lorsque la société s’agrandit, nous applaudissons à grands cris. »
Souvenez-vous, il y a un an, presque jour pour jour, sur cette même estrade, je vous disais « faites des enfants »
en parlant d’adhérents bien sûr.
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Aujourd’hui au dernier bilan, je vois que vous avez bien appliqué la consigne et bien travaillé, l’objectif des
250 que je désirais atteindre est dépassé.
Cette année, la société s’est agrandie de 95 nouveaux membres. Moins quelques pertes en ligne comme
l’on dit chez les militaires nous sommes au dernier comptage 267, l’an dernier nous étions 226.
Battre des records d’adhésions n’est pas notre but. D’ailleurs nous n’avons pas pour l’instant tout
l’encadrement nécessaire.
Aussi cette année, je vous dis « ne faites plus d’enfant. »
Les « enfants » viennent tout seuls. Comme l’on dit laissons le bouche à oreille faire son travail.
Ensuite je vous invitais à mettre en pratique cette locution latine « Res non verba » c’est-à-dire « des
choses non des mots » et je concluais : « des choses non des mots » : ce qui pourrait être notre devise, c’est
notre credo et notre force.
En effet notre force elle est là ; c’est savoir saisir toutes les opportunités pour faire de bonnes et belles
prestations : expositions de Saint-Nizier du Moucherotte, Le Touvet, Mens, Seyssinet-Pariset, le forum des
associations, le Muséum d’Histoire Naturelle de Grenoble, et le salon Naturissima.
Oui tout est là, c’est donner beaucoup de temps, c’est partager son savoir-faire, c’est donner un conseil, un
sourire, c’est partager cette joie de vivre et cette convivialité qui règnent au sein de la société.
En résumé, sans nous appauvrir, c’est donner et partager tous ces petits gestes qui ne coûtent rien, qui font
plaisir et qui donnent envie de venir nous rejoindre.
Voici brossée en quelques mots la vie de notre belle société.
Une société que tous nous portons très haut, à bout de bras, non pour qu’elle soit vue et admirée, mais
parce qu’il y fait bon vivre.
Pour la société vous avez beaucoup donné, vous avez fait un travail énorme et formidable et même des
prouesses de clonage .Vous étiez toujours présents, parfois au détriment de la famille et des enfants.
Par pudeur, je ne citerai aucun nom, mais à toutes et à tous je vous dis un grand merci et bravo.
Bienvenue et longue vie à la Société Mycologique de SASSENAGE et à son BUQUET.
Merci aux Sociétés Mycologiques voisines Schneider Electric – Voiron et Grenoble pour leur aide
précieuse et au Syndicat des Trufficulteurs de l’Isère.
Merci à M. Yvan MALLIER, Président du Comité des Fêtes avec qui nous sommes en étroite
collaboration.
Mes sincères remerciements au Conseil Général et au Crédit Agricole notre partenaire pour l’impression
des affiches.
Mes derniers remerciements les plus chaleureux je les réserve à Monsieur le Maire, M. REPELLIN et à
toute son équipe. Ils sont toujours à nos petits soins.
Monsieur le Maire, votre présence ainsi que celle de tous nos nobles invités nous va droit au cœur. Elle
prouve votre attachement à notre association et nous rassure dans nos orientations.
Pour 2007, c’est bon signe,
Il n’y aura pas de consigne.
Continuons simplement à œuvrer
Pour notre société.
Aidons-la à grandir et s’épanouir
Et les nouveaux sachons accueillir.
Avant que la fête ne commence
A tous, je vous dis bonne chance :
De très bons champignons
Pour garnir le poêlon
Et mille jolies petites fleurs
Dans vos maison et dans vos cœurs.

Pierre BAYNAC-MAURY
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la soiree “ bugnes” (suite) Ce jour-là ……..


Depuis un an, on en parlait.
A Noël le projet est bien avancé et dans le secret d’une salle, aimablement prêtée par la Mairie de
SEYSSINET, les répétitions peuvent commencer.
Le jour tant attendu est enfin arrivé. Ce vendredi à 9 heures le matin, petits et gros bras sont déjà au
turbin.
Sur la scène le maître d’œuvre Georges donne les conseils en or pour monter le décor réparé en secret
dans l’antre de notre gourou vénéré par : Armel, Jean, Daniel et Jean-François.
C’est à celui qui fera le plus de bruit : Jean cogne du marteau à tour de bras, Maurice joue de la scie
égoïne, Jean du marteau, Fernand le sage cherche le meilleur éclairage, tandis que Daniel, du haut de ses deux
mètres, regarde la guinguette naître. A côté Paul et Gérald marnent, il faut créer la Marne. Un rideau d’arbres
est dressé et sur l’eau la barque à Paul est amarrée.
Dans la salle, sur les tables de jaune parées, assiettes et verres sont alignés, c’est le petit plus de cette
année.
A 17 heures tout est prêt, c’est l’heure de la pause pour aller se faire une beauté.
C’est déjà le retour à la salle, cravaté ou enrubannée, toute l’équipe sur le qui-vive se retrouve pour
accueillir les premiers convives dans une atmosphère parfumée.
Mot de bienvenue du Président, remerciements à Monsieur le Maire et c’est sus à la marquisette à qui l’on
fait risette. Les toasts fins et joliment décorés, le beurre truffé de notre ami Pascal FILUZEAU du Syndicat des
Trufficulteurs de l’Isère, nous livrent leur saveur et leur secret.
Ensuite tout s’enchaîne. Le buffet, toujours aussi prestigieux et bien garni se partage entre amis et les
mets succulents craquent et fondent sous la dent, tandis que Georges BRUYAS, notre gentil pâtissier, nous
offre un délicieux dessert pour accompagner les délicates et fragiles oreillettes et bugnes dorées.
Sur la scène, au son de l’accordéon, Daniel et Victoria nous invitent à la guinguette. Sous les feux des
projecteurs de notre nouvel animateur Christophe, les saynètes se succèdent et les acteurs font mille prouesses
pour prouver leur jeunesse.
Le clou de la soirée fut sans doute la fausse Madelon avec ses petits mamelons. Surprise totale, qui est-
ce ? Mais quand elle s’est mise à chanter, le doute a vite été dissipé. Comme quoi un président peut en cacher
un autre.
Cette réunion serait incomplète si l’on ne parlait pas de la tombola, qui grâce à vos nombreux et jolis lots
a participé à la réussite de cette soirée.
Le séjour d’une semaine aux 2 ALPES, offert par Marie France BILLOT a été gagné par Josiane et
Christian PERRIN. Quant à Andrée et Georges LAMBERT le tirage leur donnait le séjour à JUAN LES PINS,
séjour offert par notre vice-présidente et notre trésorier.
Comme quoi en récompensant des personnes qui donnent sans compter, le hasard ne se trompe jamais.
Et pour clôturer cette belle fête, la société a offert la clairette.

Chants, danses, rires, animations,


C’est un véritable tourbillon
De joie, de bonne humeur et de plaisir,
Qui confirme à la société un bel avenir.

Un gentil organisateur.
Photos de Ch. Perrin en pages 23-24

SAVEZ-VOUS QUE ?
L’Amanite des Césars, Oronge - Est un excellent champignon, à consommer de préférence, cru. Ce
champignon passe pour être le plus noble qui soit. Il est appelé ainsi car sa consommation fut longtemps
réservée aux seuls empereurs romains.
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Les Empereurs Romains l’appelaient « Boletus ». Cette amanite est une espèce méridionale, franchement
thermophile, qui demande une température élevée pour fructifier. Elle supporte même une certaine sécheresse.
Elle
pousse surtout dans le sud-est et le sud-ouest de la France. Les étés particulièrement chauds on peut la trouver
plus au nord.
Certains auteurs pensent même que sa présence dans les régions nordiques proviendrait du fait que les légions
romaines auraient transporté et disséminé ce champignon, de façon à ne pas en être privées lors de leurs
campagnes de conquêtes. Il est vrai que l’on croit la voir pousser plus particulièrement le long d’anciennes
voies romaines…
Le Bolet orangé. Lccinum aurantiacum (de préférence), quercinum et versipelle. Souvent négligé, est un très
bon comestible si séché. Une fois déshydraté, les miettes font merveille dans les soupes et les sauces.
L’Oreille de Judas. Auricularia auricula-judae. Ce champignon peu charnu et présentant une consistance
coriace et gélatineuse pousse sur les souches de sureau, d’érables, parfois de noyers, de hêtres ou de saules,
quelquefois, mais rarement, sur des souches de sapins.
Il est présent toute l’année mais surtout en hiver et au printemps.
Cultivé en Extrême-Orient, c’est le « champignon noir » des restaurants asiatiques. Bon comestible.

Et que :
L’assaisonnement
Quand vous faites cuire les champignons à la poêle, l’assaisonnement n’intervient qu’en fin de cuisson. Le sel
ne doit pas être ajouté trop tôt car il risquerait de durcir les champignons.
Le sel est pratiquement le seul « aromate » indispensable, auquel on peut adjoindre du persil finement haché et
de la crème fraîche, suivant les goûts. Tous les autres condiments : ail, herbes aromatiques, poivre, doivent être
bien dosés, ou réservés à des préparations particulières car ils ont tendance à masquer l’arôme des
champignons.
Avant la cuisson, vous pouvez faire fondre quelques échalotes émincées dans la poêle.
Morilles
Elles doivent être bien cuites en raison de leur toxicité à l’état cru.. Pour faire une omelette ou des œufs
brouillés aux morilles, il faut faire cuire les champignons à la poêle pendant 15 à 20 minutes au moins. Mettre
les morilles en même temps que les œufs reviendrait à préparer un plat toxique.
Les morilles sont particulièrement indigestes. Il faut éviter d’en faire des repas trop copieux.
Ne ramassez pas les morilles qui poussent au voisinage de détritus, elles peuvent accumuler certains polluants.
Dégustez les morilles avec un poulet ou des ris de veau…. Un régal !

André SIMON

HISTOIRE D’US
- AGARICUS - CORTINARIUS - CLITOPILUS
SILVATICUS - ANSERINUS et PRUNULUS

- HYGROPHORUS - STOBILURUS - CHALCIPORUS


MARZUOLUS - ESCULENTUS et RUBINUS

- XEROCOMUS – CANTHARELLUS – TYLOPILUS


POROSPORUS – SINUOSUS et FELLEUS

Pour nous GUGUS, fanaticus de tous ces US


En savoir plus de ces fongus c’est ….. LUCULLUS .

Texte de BERNARDINUS
11

Pas de champignons sans eau (2) tiré d’une conférence du Dr B. BUYCK

L’eau et la formation des spores.


Beaucoup de petites espèces d’ascomycètes ne peuvent libérer leurs ascospores que dans des conditions de forte
humidité. La formation, puis la libération généralement violente des spores nécessitent le maintien d’une fote
pression osmotique à l’intérieur des cellules qui formeront les spores. Cette pression est réalisée par
l’absorption d’eau. Sous conditions naturelles, un champignon qui n’est pas dans un milieu saturé d’eau, va
inévitablement en perdre par évaporation. Il est donc évident que la formation et la libération des spores, dans
les champignons dépendent d’un apport constant en eau, lequel peut provenir de différents supports.
Exemples Puiser l’eau dans le milieu aquatique.
“Mitrula paludosa” est un ascomycète qui a littéralement le pied dans l’eau. Son mycélium est aquatique et se
développe dans du bois et litière submergés. Au moment de la reproduction, le pied pousse une sorte de pézize
jaunâtre entourant son sommet hors de l’eau. Des tests au laboratoire ont montré que la “tête” du champignon,
exposée à l’air et au vent, transpire ainsi 10 fois son propre poids en 4 jours ! Le pied du champignon procurera
l’apport d’eau nécessaire pour maintenir la pression dans les asques à la surface du chapeau à fur et à mesure
que l’eau s’évapore.
Exploiter des tissus vivants ( les parasites).
Des parasites comme Taphrina, ou le genre Exobasidium dans les basidiomycètes, causent les déformations de
couleur rougeâtre des feuilles. Ces champignons exploitent l’eau présente dans les feuilles
pour maintenir la pression nécessaire à la libération des spores. Le fait que ces champignons se ressemblent
fortement sur le terrain est certainement au développement de cette même stratégie.
Le genre Hypomyces abrite des ascomycètes parasites, parfois appelés par ses synonymes “Apiocrea ou
Peckiella. Hypomyces forme des masses denses de périthèces immergés dans un subiculum cotonneux qui
couvre progressivement le champignon, en particulier la face inférieure. Ce sont des espèces bien connues de
beaucoup d’amateurs de champignons, car on y trouve des parasites répandus sur les bolets, es russules et
lactaires. Très souvent le champignon parasité finit par se déformer et devient rapidement dégoûtant.
Obtenir son eau du bois mort.
Des expérimentation ont montré que des grands polypores comme les Ganoderma ou l’amadouvier libèrent
parfaitement leurs spores dans une période de sècheresse complète ……… pourvus qu’ils restent attachés à
l’arbre. Celui-ci constitue une richesse précieuse pour ces grands champignons décomposeurs, tant en terme de
nourriture qu’en terme d’“assurance” pour la reproduction plus tard.
Les grands polypores comme l’amadouvier obtiennent leur eau directement de la décomposition des molécules
de cellulose dans le bois par l’action du mycélium. Des scientifiques ont montré que la décomposition de la
moitié des molécules de cellulose présentes dans 1 m3 de bois peut produire 139 litres d’eau. Pour ces gros
destructeurs, le tronc constitue donc un immense réservoir d’eau.
Cela explique probablement aussi pourquoi la base d’attachement entre polypore et arbre est très large. De
plus, pour réduire autant que possible la perte en eau, ces gros polypores ont souvent un chapeau couvert d’une
croûte dure parfois plus ou moins laquée, puis sous le chapeau les pores eux-mêmes sont tout petits, assurant
l’absence de courants d’air à l’intérieur des tubes et limitant ainsi l’évaporation d’eau pratiquement au niveau
de l’orifice.

Du coté de la Planète ….
A l’(excellente ) initiative de Gilbert Bonthoux, notre Société dispose d’une Charte depuis peu .
« Je m’engage à respecter la nature et à la protéger » en est le 1er article.
Parce que nous nous y engageons mais aussi parce notre passion commune nous sensibilise à la nature, nous
nous devons d’être plus conscients que d’autres de la crise écologique dans laquelle nous entrons – et plus que
d’autres, nous devons agir .
12

… Nous sommes comme ces petits poissons qui vivent en symbiose avec un gros poisson : nous vivons une
telle relation avec la Terre … simplement, nous l’avions un peu oublié.
Nous n’avions vu dans la Terre qu’une simple ressource à exploiter…et nous découvrons avec étonnement que
les « ressources » s’épuisent : pénurie d’acier(1), de pétrole (donc de plastique) dans 40 ans, cuivre d’ici peu,
disparition d’ 1 million d’espèces sur les 15 millions que compte notre planète (2).
Les travaux des biologistes nous portent à réfléchir à la place que nous nous sommes attribuée sur Terre, voire
à la redéfinir (3). L’homme n’est pas une Espèce « Clé de Voûte » (4) . Nous découvrons même que nous avons
95 % de gènes en commun avec le … ver de terre (5) !
N’aurions-nous pas fait un peu « Cavaliers seuls » jusque-là tant vis-à-vis des Autres que de la Terre ?
Ethnocentristes , seuls Civilisés face aux Barbares, seuls « développés » face aux « sous-développés »et
anthropocentristes face à une Nature inerte, malléable (6) .
Et si la crise écologique nous permettait d’élargir notre point de vue ? Et d’abandonner l’idée de domination et
de maîtrise pour apprendre à coopérer? (7).
De cœur ou de raison, nous y venons ! Terre, Homme du Nord et Homme du Sud sont inextricablement liés :
accepter comme inéluctable le dérèglement du climat, c’est à court terme condamner les habitants du
Bengladesh à fuir la montée des eaux, c’est aujourd’hui déjà empêcher les enfants de Patagonie de sortir dans la
cour de récréation à cause du rayonnement solaire, c’est mettre en danger les plus pauvres, au Nord comme au
Sud.
Il ne s’agit ni de « faire un geste pour l’environnement », nid’ ailleurs d’environnement (8) .
Il s’agit de bien plus.
Il s’agit de ne plus nous vivre à l’extérieur mais comme faisant intégralement partie d’un équilibre complexe.
Et cela nous est difficile car nous nous sommes éloignés de nos racines avec la Terre.
Ce lien n’est heureusement pas rompu. Les sociétés traditionnelles ont des rites ; chaque symbole maintient ce
lien avec la Terre vivant ; l’agriculture, au sens étymologique, c’est rendre un Culte à la Terre : la Terre qui
nourrit, habille, soigne, abrite …. Ce lien est vécu intensément par le jardinier, le promeneur, le poète, le
contemplatif, l’artiste, … et par tant d’autres.
Percevoir ce lien, c’est nous sentir intégrés à cet équilibre.
Comment renforcer ce lien ou, en premier lieu, en prendre conscience ?
En ayant un peu plus « les pieds sur terre », au sens propre autant qu’au figuré : nous commencerons par
comprendre qu’elle « respire », comme nous ! (9), nous sentirons que minéral, végétal, animal et hommes sont
liés : sans arbres, pas de champignons … et pas plus d’hommes!
En ayant un peu plus « la tête au ciel », en prenant le temps de regarder le Soleil, la Lune, les Nuages- comme
Baudelaire- .
En habitant un peu plus notre corps, pour y vivre vraiment le changement des saisons, au rythme de la Terre…
Et pourquoi pas en allant voir dans la nature le Tabouret des Bois(10) une plante qui récupère nos déchets,
découverte par la Phytorémédiation (11).
La Terre polluée nous aide.
Beau paradoxe, non ?

(1)- source : Formation 2007 des Ingénieurs en Environnement: pénurie d’acier en Europe à court terme, l’acier est déjà en
possession de groupes appartenant aux pays émergeants. (2)-source : émission « Terre à Terre » sur le rapport du GIEC avec Jean
Jouzel, climatologue, expert au GIEC, et Bernard Laponche, polytechnicien, expert international en politiques énergétiques France
Culture, 10 février 07. (3)- « l’homme, cet être qui s’institue lui-même indépendamment du monde » Augustin Berque, directeur
d’Etudes à l’EHESS Etre humain sur la terre, Gallimard, 1996. (4)-une espèce « Clé de voûte ». comme l’abeille par exemple est
une espèce qui, si elle disparaissait, ferait disparaître tout l’Ecosystème. (5)-source : émission « C’est dans l’air » sur l’intelligence
animale avec Pascal Picq, Maître de Conférences au Collège de France (et collègue d’Yves Coppens ), France 5, 20 janvier 07. (6)-
lire Jean-Marie Pelt pour se persuader du contraire. (7)-contrairement au MIT, pourtant en pointe dans la « Chimie verte »
(utilisation d’algues et de microorganismes) qui continue par ailleurs désespérément à vouloir « maîtriser la pollution » en l’envoyant
dans la mer ou dans l’espace. (8)-ce que l’homme définit comme ce qui est juste autour de lui , …. l’homme toujours au Centre !.
(9)-signe des temps : les pavés autobloquants, « respirant », remplacent de plus en plus dans les villes l’excès de goudron, facteur
d’inondation. (10)- pour les Botanistes : famille des Brassicacées (ex-Crucifères), genre Thlaspi. (11)-Phytorémédiation :
utilisation par l’homme de la capacité qu’ont certaines plantes à récupérer des polluants

Pascale DONDEY
13
14

QUAND LA BOTA…..NIQUE
1/- Faisons un peu de botanique,
Certaines fleurs sont dioïques
D’autres parfois très monoïques,
Suivez-moi bien pas de panique.

2/- La plupart sont hermaphrodites


Pour séduire ça va plus vite
De leurs amours elles s’abritent
Sous le couvert des herbes aux mites.

3/- Les pétales sont invités à cautionner cet hyménée,


Les anthères stigmatisées, par les styles sont cajolées,
Un délice pour l’androcée lutiné par son gynécée.

Bernard BROCHENIN

La toque
BŒUF AUX MORILLES

Ingrédients pour 4 personnes :


1 grosse côte de bœuf – 100 g de morilles – 40 g de beurre – 1 c.à c. de fond de veau dilué dans 150 cl d’eau – 1 c.àc. de
miel – 1 oignon pelé et haché – 20 cl de crème – 2 c.às. d’huile d’olive – noix de muscade râpée – sel et poivre.

Préparation :
Faites revenir dans le beurre l’oignon émincé, les morilles coupées, ajoutez le miel.
Versez le fond de sauce sur la préparation, salez et poivrez et portez à ébullition. Rajoutez la crème. Laissez
réduire le mélange à feu doux et rajoutez la noix de muscade.
Gardez au chaud
Faites saisir la viande dans une poêle et servez-la nappée de sauce.

Velouté de Morilles à la Normande


220 g de Morilles fraîches – 1 merlan – 100 g de crème fraîche – 60 g de beurre – 20 g de « crème de riz » -
2 jaunes d’oeufs – 1 carotte – 1 oignon – 1 litre et demi d’eau – 1 gousse d’ail – 1 cuillerée de persil haché – 4
tranches de pain rassis – sel, poivre.
. Levez les filets du merlan. Réservez les déchets, mettez-les dans l’eau avec la carotte coupée et l’oignon. Salez,
poivrez. Faites cuire pendant 1 heure.
. Nettoyez délicatement les morilles, coupez-les en petits morceaux et faites-les cuire dans 20 g de beurre pendant
3 minutes.
. Passez au mixeur les Morilles et les filets crus de merlan. Passez le bouillon au chinois. Délayez la crème de riz
avec un peu d’eau et mélangez-là au bouillon avec la purée de Morilles et merlan. Laissez mijoter pendant 10
minutes.
. Mélangez les jaunes d’œufs et la crème. Versez peu à peu le potage en remuant sans cesse. Vérifiez
l’assaisonnement. Dans une soupière, mettez le reste du beurre et le persil haché. Versez le potage et servez
aussitôt, accompagné de croûtons de pain grillé, frottés avec la gousse d’ail.
15

FOIES DE VOLAILLES AUX HYGROPHORES

Ingrédients : 300 g d’hygrophores de mars – 250 g de foies de volailles – 150 g de jambon blanc – 1 oignon –
150 g de beurre – 1 citron – 2 cuillerées de persil haché – sel, poivre.

Dans une casserole, mettez 100 g de beurre et l’oignon finement haché. Faites cuire sans colorer. Lorsque
l’oignon est cuit, ajoutez les foies de volailles coupés en morceaux, ainsi que le jambon découpé en fines
lamelles. Salez et poivrez.
Faites revenir. Lorsque tout est bien doré, retirez la casserole du feu. Nettoyez délicatement les hygrophores.
Coupez les pieds à moitié. Dans une sauteuse, faites fondre 50 g de beurre, mettez les hygrophores et laissez-les
cuire jusqu’à ce qu’ils aient rendu leur eau. Salez et poivrez.
Mélangez les champignons et les foies. Servez aussitôt, saupoudré de persil haché.
A. Simon

LA CHASSE A L’HYGROPHORE

On dit que le bruit de la mer empêche les petits poissons de dormir.

Quant à moi, Elles me disent : regarde Pierre


Ne le criez pas sur les toits, Devant toi, à côté de la pierre.
Ce qui m’empêche de dormir fort, J’ai beau chercher, mais en vain
C’est la chasse à l’hygrophore. Je ne suis pas très malin.
Avance encore un peu
Sur les lieux, à peine débarqué, Tu verras beaucoup mieux.
Le bonnet sur la tête enfoncé, Enfin, il est là, devant moi
Avec bâton et panier, Ce précieux champignon roi.
Comme un jeune sanglier, Encore tout couvert de mousse
Je m’éloigne du groupe Il montre enfin sa frimousse.
Sans perdre de vue la troupe Pour le mettre dans mon panier
Car dans la forêt J’ai entrepris un vrai chantier.
J’ai peur de m’égarer.
Je ne suis pas un pionnier Avoir l’œil perçant,
Mais je veux être le premier Braver le froid et le vent
Pour surprendre au saut du lit Il faut que l’esprit phosphore
Le bel hygrophore endormi. Pour chasser l’hygrophore.

Pour réussir cette prouesse


Je fais preuve de finesse.
Je pars toujours en avant Pierre BAYNAC-MAURY
Car laisser Claudine et Josiane devant
Je n’aurai plus rien à ramasser
Il me restera que les yeux pour pleurer.
Dans ma prospection
Je ne trouve rien de bon.
Alors je reviens vers mes voisines
Qui, gentilles et divines,
Me donnent détails et conseils
Pour garder l’œil en éveil.
16

BIBLIOTHEQUE.
Pour faciliter votre choix parmi les nombreux livres que contient la bibliothèque de la Société nous vous proposons le tableau qui suit. Il induque l’intérêt que
présente chaque ouvrage par l’attribution d’étoiles (1 à 3) dans l’ordre croissant.
Merci à notre ami Robert GARCIN pour ce travail d’évaluation.
Consultez le programme d’activités pour connaître les jours et heures d’ouverture de la bibliothèque.

OUVRAGES POUR TOUS

N° TITRE AUTEUR COMMENTAIRES Intérêt


Fascicules mycologiques Chevassut Ces fascicules traitent de différents thèmes mycologiques. Certains décrivent un genre donné de
1 (édités par la Société façon simple et concise et permettent aux débutants de se familiariser avec l’utilisation des clés **
et al.
de Montpellier) dichotomiques.
Edités avant 1984, une réactualisation s’impose.
5 Dictionnaire étymologique Y. Bresson Etymologie des noms scientifiques de champignons. **
6 Les champignons Poulain Ouvrage pédagogique pour débutants traitant différents thèmes sur les champignons. ***
Edité en 1969, ce livre faisait autorité à son époque. Bien que n’étant plus d’actualité en ce qui
14 Champignons d’Europe R. Heim concerne la terminologie des espèces et des genres, il mérite d’être consulté pour les généralités **.
relatives aux champignons.
Edité en 1952, ce livre est encore très utile pour les mycologues de tous niveaux, y compris les
Description des
15 Josserand débutants. Josserand définit les principaux termes utilisés dans les ouvrages mycologiques et il ***
champignons supérieurs
explique les façons de procéder pour le ramassage, la détermination et la microscopie.
L’Atlas des champignons Rinaldi Ouvrage de peu d’intérêt.
16 *
& Tyndalo Les descriptions sont parfois douteuses et les planches de qualité médiocre (édité en 1976)
17 Cours de Mycologie R. Girel Ouvrages pédagogiques pour les débutants sortis en 1976. Datent un peu. **
Chercheurs de
18 Loiseau Ouvrages sans intérêt des années 60. *
champignons (T.1 et 2)
Par son format ce livre pouvait être utilisé sur le terrain. Maintenant obsolète, il peut être
19 Guide des champignons Lange *
remplacé avantageusement par des ouvrages plus récents (Bon, Courtecuisse, …)
Les deux premiers tomes sont des ouvrages de vulgarisation de grande utilité pour les débutants
21 Champignons du Nord et Marchand (Belles photos et excellentes descriptions). Les tomes suivants (de 3 à 9), plus spécialisés, offrent ***
du Midi aux lecteurs un éventail intéressant d’espèces plus ou moins rares avec photos et toujours
d’excellentes descriptions. A noter quelques confusions ou descriptions douteuses … A comparer
avec les descriptions des auteurs modernes.
17

22 Champignons comestibles Livres de chevet des anciens et d’excellente qualité, ces livres édités il y a plus de 50 ans ne sont
et vénéneux (2 tomes) Maublanc malheureusement plus d’actualité. **
23 On y trouve encore quelques bonnes choses … A consulter par curiosité.
24 Champignons d’Europe Romagnesi Edité en 1977, cet ouvrage de maître garde tout son intérêt malgré son grand âge. **
Petit Atlas des Edités en 1962 puis réactualisés dans un autre format avec le titre de « Champignons d’Europe »
27 champignons Romagnesi (voir ci-dessus), ces livres sont maintenant obsolètes. **
(3 tomes) Le tome 3 reste toutefois intéressant pour les débutants désireux de se familiariser avec
l’utilisation des clés dichotomiques.
28 Les champignons dans la Jaccottet Edité en 1948, donc périmé. *
nature Bien présenté, ce livre peut être consulté par curiosité.

Cette série comporte 7 tomes et plus de 3000 photos. Les descriptions en italien ont peu
29 I Funghi dal vero B. Cetto d’intérêt, mais le nombre de représentions (pas toujours d’excellente qualité) offre aux ***
mycologues un choix intéressant, sous réserve de vérification avec des ouvrages plus modernes
ou plus crédibles.
30 Excellentes photos et probablement de bonnes descriptions (en Allemand), l’auteur se referant à ***
700 pilze farbfotos Dähncke Moser. (photos)
Nomenclature à réactualiser (livre édité en 1980)
Facile, agréable à lire et d’un intérêt pédagogique certain, ce livre est particulièrement
35 Promenades mycologiques Le Gal ***
recommandé aux débutants.
36 à
38 Tutto funghi B. Cetto D’un intérêt discutable (en italien). *
Manuel de détermination
39 des champignons Steimetz Sans intérêt (trop ancien) *
supérieurs
40 Les champignons de A à Z B. CettoDescription et représentation de quelques champignons courants avec de belles photos. **
A l’usage des débutants mais descriptions en italien.
41 Les 4 saisons des Clémençon et Magnifique ouvrage de vulgarisation avec d’excellentes photos. ***.
champignons (2 tomes) al. Edité en 1980, une certaine réactualisation s’impose.
Ouvrage de vulgarisation édité en 1980. De petit format, il est utilisable sur le terrain, mais peut
44 Le guide des champignons Pacioni **
être remplacé avantageusement par des ouvrages plus récents.
Les champignons toxiques Ecrit en 1963 par un spécialiste de la question, ce livre reste très intéressant malgré son
45 Heim **
et hallucinogènes ancienneté.
Livre de vulgarisation intéressant édité en 1981.
46 Les champignons Phillips Nombreuses descriptions et représentations très acceptables, mais livre traduit de l’anglais. ***
(certaines espèces, l’’hygrophore de mars par exemple, ne sont pas représentées)
Beau livre de vulgarisation, intéressant par la qualité de ces photos mais de peu d’intérêt pour
47 Champignons Becker **
les mycologues (à offrir à des néophytes).
18

Petit guide des


48 Romagnesi Facile à consulter mais trop ancien. **
champignons
Champignons de France Livre de vulgarisation accessible aux débutants mais peu d’actualité.
49 Solar **
Guide des champignons Livre de vulgarisation acceptable mais datant de 1985.
50 Selection **
R.D.
Le Larousse des Livre de vulgarisation assez complet avec de bons commentaires et une présentation originale.
51 Moreau **
champignons Très pédagogique mais édité en 1978. Conseillé aux débutants.

Les champignons à
52 ***
lamelles et sans lamelles Excellentes photos de champignons courants mais textes et clés médiocres.
et (2 tomes) Schlittler (Photos)
53
55 Champignons du Dauphiné Recueil de données communiquées à l’auteur par les mycologues du Dauphiné.
R. Girel **
Ouvrage sans prétention regroupant quelques photos de champignons de notre région.
55 Champignons du Dauphiné Recueil de données communiquées à l’auteur par les mycologues du Dauphiné.
R. Girel **
Ouvrage sans prétention regroupant quelques photos de champignons de notre région.
Pièges et curiosités des Nombreuses anecdotes intéressantes et souvent inédites concernant les champignons.
57 G. Fourré **
champignons Facile à lire - style agréable d’un journaliste mycologue.
Nouveau guide des
63 Lemoine Livre de vulgarisation acceptable mais trop ancien. **
champignons
Gli Igrophori delle nostre
66 Galli Monographie des Hygrophores avec d’excellentes photos mais texte en italien (édité en 1985) **
régioni
J’ai du manger des L’auteur raconte ses expériences et explique son protocole, utilisable en cas d’empoisonnement
67 Dr Bastien **
champignons mortels phalloïdien. Il raconte également ses démêlés avec l’ordre des médecins et avec les journalistes.
Les champignons : Dr Tableau noir dressé par l’auteur concernant les risques d’intoxications par les champignons,
68 intoxications, pollutions, Giacomoni risques liés notamment à diverses pollutions. **
responsabilités.
Dernières nouvelles des
69 G. Fourré Petites histoires concernant les champignons dans un style facile et agréable. **
champignons
La cueillette des Tosco et ceptables.
73 **
champignons Fanelli
74 Le livre des champignons Lamaison Idem ci-dessus **
75 Les champignons toxiques Baïer Idem ci-dessus **
Champignons d’Europe Ecrit par un grand de la mycologie, ce livre est indispensable à tous, débutants ou non.
76 M. Bon ***
occidentale Edité en 1988 puis réédité en 2005, la dernière édition, étant bien sur, préférable à la première.
19

Guide des champignons de Livre encore d’actualité bien qu’édité en 1994. Complément du Livre de M. Bon ci-dessus, plus
France et d’Europe
77 Courtecuisse complet mais un peu plus difficile. Peut également être utilisé sur le terrain. ***
Indispensable à tous mycologues, même débutants.
Les champignons
81 Slezec Livre de détermination acceptable - acheté en 1996. **
Le gratin de champignons Beck/Sabatier Pour les gastronomes.
86 **
I Boleti
88 Galli Monographie sur les Bolets - Bonnes photos mais texte en italien. **
Les champignons
91 Dermek Livre de vulgarisation de qualité médiocre. *
Champignons
92 Becker Livre de vulgarisation avec bonnes photos. **
Champignons comestibles
93 Locquin Qualité médiocre.. *
et vénéneux
Photoguide des
95 Courtecuisse Pour tous. **
champignons d’Europe
Guide des lichens
96 Tievant Pour ceux qui désirent déterminer ou étudier les lichens - Acheté en 2002. ***

Guide des fougères,


97 Jahns Pour ceux qui désirent déterminer ou étudier les fougères, les mousses ou les lichens **
mousses et lichens

Contaminations Criirad &


radioactives des Paris
99 champignons Historique et conséquence de la catastrophe de Tchernobyl - Cartes des zones contaminées. **
Regards sur les
101 Roth Livre de vulgarisation pour tous. **
champignons
Dictionnaire des
103 Guillot Pour tous. **
champignons
Cet ouvrage volumineux traite la presque totalité des champignons d’Europe, mais son utilisation
Encyclopédie des
104 Montégut est plutôt compliquée ; il permet toutefois d’avoir des commentaires, des descriptions ou des clés **
champignons
sur un grand nombre d’espèces, ce qui est parfois intéressant.
Borgarino
105 Le guide des champignons Excellent ouvrage de vulgarisation pour les débutants et les autres. ***
et al.
106 La mycothérapie A. Tardif Traite des propriétés médicinales des champignons. **
107 Le guide des débutants Lependry Acheté en 2006. **

Liste arrêtée au 31 Mars 2007


20

Assemblée Générale de la FMBDS du 01/04/07 à Sevrier


( Fédération mycologique et botanique Dauphiné Savoie) http:/WWW .fmbds. org
La fédération regroupe plus de 45 sociétés mycologiques de Rhone-Alpes, Jura…
But de la FMBDS :
La fédé permet :
-une mutualisation des moyens (1 videoprojecteur par département, 1 microscope fédéral.
-elle peut consentir aux sociétés des prêts à taux = 0 pour s’équiper.
-elle publie 1 bulletin trimestriel de haut niveau scientifique et 1 bulletin de liaison inter-sociétés dans
lequel tout le monde peut s’exprimer.
Ce dernier est réservé à tous les adhérents à jour de leur cotisation FMDS à la bibliothèque de notre société, et
quelques exemplaires sont à la disposition de tous les sociétaires sous forme de prêt.
N’hésitez pas à en profiter ! !
Actions de la FMBDS :
Elle a fait parvenir 1 questionnaire pour mieux connaître nos attentes, il faut le renvoyer sans délai.
Des plaquettes ont été éditées, et sont à la bibliothèque à la disposition des adhérents et du public.
Des aides financières FMBDS peuvent être proposées à des mycologues en formation issus des sociétés.
La FMBDS a contacté des assurances pour établir des devis, des juristes pour résoudre le problème d’accès aux
milieux naturel, et examiner le système d’abandon de frais envers sa société en échange d’une déduction
fiscale. (en cours de vérification).
Les quatre fédérations mycologiques de France se réunissent une fois par an et définissent des projets de
partenariat.
Pour 2008, ce sera :
LA SEMAINE DU CHAMPIGNON (3eme semaine d’octobre) avec édition d’1 timbre de champignon ? et
l’édition de plaquettes de prévention pour le public de nos expositions.
Des contacts avec l’ONF permettent des recensements d’espèces fongiques (rémunération possible) et des
contacts avec les associations de consommateurs permettront de mieux contrôler les conserves, les marchés.
Un groupe de travail s’occupe des intoxications, des statistiques et du recueil de données, il existe un
correspondant dans chaque société.
Les sessions :
Il reste de la place pour les sessions: botanique de printemps (19 au 20/04/07) et mycologique d’automne (Jura)
(17/09 au 21/09/07).
En projet : session mycologique 2008 : Mont lyonnais ? et botanique (Thonon) ?
L’AG 2009 sera (peut-être) à Grenoble ou pourquoi pas Seyssinet ?
Les responsables de la fédération :
Présidente : Espérance Bidaud president@fmbds.org
Vice-présidente Isère : Elsa Mazet elsa_mazet@yahoo.fr

Compte-rendu de GilbertBONTHOUX

EN AVANT SEYSSINET

Notre société prenant des allures de multinationale, et je ne cite ici que la section mycologie, d’inévitables
problèmes de logistique nous attendent aux détours des sentiers. Certes l’effectif peut paraître flatteur, mais il
ne faudrait pas non plus, ne serait-ce que lors des sorties sur le terrain, jouer les rouleaux compresseurs au
risque que, voyant une telle armada de bipèdes assoiffés de cueillette, les autochtones ne se remémorent les
hordes d’Attila ravageant tout sur leur passage.
21

A ce sujet, une mise au point s’impose. Dans beaucoup d’endroits les interdictions de cueillettes, souvent
pour une seule espèce d’ailleurs, fleurissent plus vite que la poussée fongique elle-même, sous le prétexte que
nous anéantirions les récoltes miraculeuses d’antan…Un peu de bon sens s’impose : si effectivement les gens
ramassaient de telles quantités …c’est qu’ils ne se souciaient guère de leur avenir en matière de futures
poussées. Alors on accuse n’importe qui et n’importe quoi, car il faut un coupable !
Au fait, ayant fréquenté des régions où les interdictions existent depuis longtemps, ce point de discorde
est toujours le même, à savoir la bonne vieille rivalité « ville-campagne », les bois se trouvant rarement en pays
citadin, les campagnards jettent l’anathème sur les citadins venant dévaster leurs jardins secrets. Alors outre
qu’ils ont l’avantage d’être sur place et donc d’explorer les bois bien avant l’arrivée des envahisseurs, il faut
savoir que les poussées fongiques dépendent surtout des conditions météorologiques et lorsqu’elles sont
favorables, rappelons-nous l’automne dernier, les champignons sont au rendez-vous tout comme avant.
N’oublions pas également que chaque carpophore disperse des millions de spores et que, si les conditions
étaient toujours optimales, nos bois et nos champs ressembleraient à un immense cloaque nauséabond qu’il
faudrait parcourir avec des cuissardes afin d’éviter la remontée des asticots le long de nos jambes !..... On y
échappera peut-être grâce au réchauffement de la planète qui marginalisera sans doute les poussées.

Bref, je crois qu’il y a de la place pour tout le monde dans nos bois, et même si à certains moments les
champignons se font rares, personne n’a encore le droit de nous pomper le bon air que l’on y respire.
Bien plus inquiétant pour nous, il y a le comportement de ceux qui pratiquent un ramassage intensif, avec
le sombre dessein de vendre leur récolte. Si l’on peut appeler cela une récolte, car c’est plutôt le massacre des
biotopes qu’ils pratiquent. Ces pratiques sont condamnables, mais j’ai bien peur qu’on en crève car dans notre
pays au lieu d’éduquer … on interdit, c’est plus facile et en légiférant toujours vers le bas il faut plutôt
s’attendre à des interdictions qu’à des autorisations.
Alors pas d’affolement et sachons cueillir avec modération. Laissons toujours des exemplaires sur le
terrain afin qu’ils puissent assurer une future progéniture, ne ramassons pas les trop jeunes carpophores et
surtout ne détruisons pas les mycéliums en ratissant exagérément les lieux de récoltes. Chacun de nous est
capable de respecter ces précautions et si certains n’arrivent pas à contrôler leur soif de giga ramassage, ils
peuvent toujours épancher celle-ci en se rendant à « Espace Fraîcheur » « Grand Frais » ou ailleurs et se
morfondre sur ce que sera la cueillette des champignons si nous ne respectons pas un minimum la nature. Pour
autant, ne prêtez pas trop non plus l’oreille à des sycophantes vous rabaissant au stade de mycophages
casseroleurs primaires, mais qui sont les premiers à claironner d’impressionnantes et non moins improbables
récoltes, nous sommes assez adultes et pouvant dominer nos pulsions destructrices.
Bon, assez divergé, maintenant essayons de reverger sur l’avenir de notre société et d’abord que faisons-
nous pour l’émancipation des troupes ? Voulons-nous former des agrégés es mycologie qui tenteront
d’expliquer que tel champignon a trois poils de plus sur la face gauche de son stipe à de candides ramasseurs
qui n’ont qu’une légitime ambition d’ingurgiter les précieux carpophores qui leur titilleront les papilles en leur
offrant un orgasme rabelaisien inoubliable !
Mais quoi de plus naturel. N’oublions pas que des mycologues de renom pratiquaient également des
agapes et se sont même laissé abuser par de perfides carpophores. Espérons ne pas en arriver à cette extrémité.
Donc, si nous voulons des docteurs en mycologie à la société, il faut prévoir une fac de sciences
naturelles, avec des labos de recherche en nanomycologie, l’étude des gènes et tout le toutim ….. Oui, mais
nous n’aurons plus guère le loisir de nous dégourdir les gambettes dans les bois alentours ! … et la chute des
adhérents risque d’être vertigineuse au grand dam du trésorier qui devra revoir ses tarifs à la hausse.
Alors, sans vouloir peter plus haut que le bas de son dos (politesse oblige) il faut faire en sorte qu’une
grande minorité des arpenteurs des grands espaces soit capable de déterminer une petite majorité d’espèces.
L’émulation suivra forcément ; d’ailleurs il y a déjà un noyau de bons connaisseurs plus nombreux (ses) qu’on
ne le croit et plus il y en aura, mieux ce sera pour la société. Même si on ne connaît pas toutes les espèces, plus
nous en connaîtrons plus nous avancerons…. Sans nous faire éclater l’encéphale.
Donc pour en terminer, partageons nos connaissances, que les plus férus guident les néophytes pour la
détermination des espèces et chacun progressera à son rythme, et si sur les presque 300 adhérents, un tiers
22

seulement possédaient un niveau honorable, c’est-à-dire la détermination de plusieurs dizaines voire plusieurs
centaines d’espèces alors l’avenir s’annoncera serein.
Voilà, après ces réflexions satirico-humoristiques, je souhaite à toutes et à tous une bonne approche
mycologique pour 2007 avec, pourquoi pas, un test de connaissance en fin d’année, histoire de savoir si vous
pourrez revenir pour l’année 2008.

Bernard BROCHENIN

Commentaires du Président Res non verba. Que toutes les commissions


Pierre BAYNAC-MAURY Se mettent en action.
L'hiver est bien fini Préparons la prochaine saison,
Les esprits ne sont plus Engageons-nous avec passion.
endormis. Comme le dit Bernard,
Comme les fleurs et les "Ne prenons pas de retard !".
bourgeons, Faisons que cette
Nous nous épanouissons. "multinationale"
Oeuvrons pour la Société Reste sur sa voie royale.
Qu’elle soit rassemblée et soudée.

VOILA LE PRINTEMPS
Première sortie
En ce 14 Mars 2007, le soleil était au rendez-vous, mais les bois de la Croix Lichou étaient bien frais.
Nous voilà équipés : pleins d’espoir nous entamons nos recherches.
Ai-je bien entendu ? Deux morilles au bord du chemin puis quelques collybies et hygrophores, trouvailles
inespérées car le doute planait au départ.
Quel bonheur, en s’écartant un peu du groupe, d’entendre le chant des oiseaux et le tap tap répétitif du
pivert. Mais tout ce petit monde se tait quand je sors mon sifflet pour annoncer la remontée.
Après un pique-nique au soleil bienfaisant, le groupe se sépare joyeusement.
Notre voiture « Présidentielle » décide d’explorer un autre coin. Et là, même notre Président trouve
quelques hygrophores bien qu’il ait oublié son râteau pour écarter les feuilles mortes.
A quand la panoplie du parfait ramasseur de champignons ?

Claudine VICHERD

Communiqué du Trésorier
Situation de Trésorerie
14000
13000
Le solde budgété à fin mars 2007 devait être de 12000
5.500 €. L’augmentation du solde de notre compte 11000
10000
« livret » de 1.500 € pour le porter à 7.000 € est 9000
principalement due au fait que nous avons gagné notre 8000
7000
procès vis-à-vis de notre ancien trésorier (+ 800 € net) 6000
et que nous sommes plus nombreux à adhérer à notre 5000 Livret
association (+ 400 €). 4000 Caisse
3000 Banque 1
2000
1000
0
-1000 Soldes Recettes Depenses Virements, Soldes au
comptables versements (Date de la
-2000
au 31 / 08 / & situation)
-3000 2006 ajustements
-4000
-5000
23

Les joyeuses “ BUGNES ”


du 26 Janvier 2007

Les Gymnastes Au “guinche”

Le ballet Chez “ Bébert” ou chez “Geogeo” ?

Un coin bien apprécié et de tous jeunes et moins jeunes


24

Le tour de chant de ? devinez Qui je suis ! Le duo Josette - Jeanine

Sauvetage ou expulsion ? ? ? Une belle morille !

La tombola

à Andrée Lambert le séjour à JUAN-LES-PINS et une paire de skis à Frédéric Glasser

Photos : Christian PERRIN

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