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Assemblage mécanique sans point d’équilibre

Jacques LEFEBVRE jacques.lefebvre@ac-lille.fr


PRÉFACE

Mon but est de réaliser une machine simple démontrant que le soit disant mouvement
perpétuel est bien impossible ; afin de permettre à tout citoyen lambda de comprendre
facilement et ne plus devoir admettre sans démonstration.

Pour cela j’ai imaginé le concept d’un mécanisme en déséquilibre autonome permanent. De
sorte que pour l’équilibrer il faut l’apport d’une force extérieure, analogue à la gravité qui
nécessite toujours une opposition pour l’équilibrer.

Plusieurs décennies furent utiles pour aboutir à cette étude.


Pour démontrer il m’a bien fallu utiliser ce que l’on m’a enseigné et l’on m’a enseigné, « un
mouvement sans apport d’énergie est impossible et un déséquilibre inerte n’est pas un état
accepté par la physique. »
Je suis face à un paradoxe par l’absence de point d’équilibre sans l’apport d’une force
extérieure ou par un déséquilibre permanent autonome qui doit rester inerte.
Dès lors quel que soit le résultat de l’expérience il ne peut être qu’intéressant.

Toutefois, je ne peux lever l’ambiguïté d’une théorie qui si elle n’est pas démontrée fausse,
n’en est pas plus démontrée vraie tant que l’expérience ne l’a pas corroboré.

Bien sûr l’aspect philosophique latent risque de faire surgir d’autres questions.
L’esprit est-il la matrice du possible ?
L’impossible serait-il irrémédiablement temporaire ?

L’idée n’est qu’une étape qui doit être suivie, d’une expertise, de l’élaboration d’une
expérience, d’étude de marché et de la conception d’un prototype.
Je souhaite franchir ces étapes grâce à la participation de personnes voulant bien estimer mon
raisonnement et assumer éventuellement la réalisation d’un prototype.
En fonction du résultat, cette machine trouverait son application dans la démonstration des
phénomènes physiques ou en remplacement de toutes les formes d’énergies actuelles

J’espère avoir réussi dans ce document le compromis du détail associé à l’explication concise.

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PHENOMENES PHYSIQUES CONNUS INTEGRES AU RAISONNEMENT

Des forces équilibrées au sein d’une masse, laissent cette masse équilibrée.
Conséquences : La masse peut être alors déplacée sans que ces forces influencent la force de déplacement.

Ressort comprimé
Les points d’appui des extrémités du ressort
F F’ permettant le maintient de F et F’ sont déplacés en
même temps que la masse.
Force de déplacement Cela est également valable pour une masse libre au
tour d’un axe.

Cas de deux forces indépendantes équilibrées au sein d’une masse libre autour d’un axe.
Données : F=1N, F’=3N, d=20 cm, d’=10 cm
Le couple est une force liée à un mouvement circulaire, il se compose
de 2 valeurs : 1 force F et un bras de levier R, par rapport à l’axe.
F’ d’ Nous avons deux couples antagonistes, Cf = F*(d+d’) et Cf’= F’*d’
Cf’ - Cf = (3*0,1) – [1*(0.1+0.2)] = 0,3-0,3 = O Nm

d La masse équilibrée peut être alors mise en rotation autour de l’axe sans
que F et F’ influencent la force de déplacement ; Si les points d’appui
F permettant le maintient de F et F’ sont déplacés dans les mêmes
proportions que la masse par rapport à l’axe.
Je me sers de cette conséquence compréhensible car déjà appréhendée en partie dans différents cas en physique,
pour imaginer un assemblage mécanique simple en recherche autonome et permanente d’équilibre.

Le principe de l’étude peut se schématiser théoriquement par des croquis. Nous avons un ensemble de ressorts
comprimés à l’assemblage et de forces qui s'expriment en partie sur la pièce primaire, créent des couples
antagonistes qui se compensent sur la dite pièce. Celle-ci alors en équilibre peut être déplacée sans que les
couples antagonistes influencent la force de déplacement, si les conditions de déplacement des points d’appui
énoncées précédemment sont respectées.

Équivalent Équivalent Pièce


Primaire

A l’aide d’une pièce secondaire et de ressorts Rm, j’utilise la(les) force(s) à l’autre extrémité du(des) ressort(s)
pour la(les) diriger sur la pièce d’appui primaire. Les pertes sont inférieures à x.

Ressorts Rm montés
Action non comprimés à Réaction
x l’assemblage x

Pièce secondaire Schéma final

Tentatives :
Du ressort, de se détendre, de la pièce secondaire de se déplacer dans le sens de la force x.
En réaction, les ressorts Rm, de se comprimer et pousser la pièce primaire dans le sens de la force x.
L’ensemble, de se déplacer dans le sens de la force x, car les pertes sont inférieures à x.
Une recherche d’équilibre se manifeste constamment, même si la force d’action est égale à la réaction,
l’ensemble n’est pas équilibré, car la réaction n’est pas opposée à l’action, mais s’y ajoute.

L’ensemble est en équilibre quand une force égale et opposée à x est appliquée sur la pièce secondaire.

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FAISABILITÉ : Détails de l’assemblage mécanique

Trois ressorts montés en compressions, R,


Axe L Re, Rm et deux axes, L et O.
Fe Fe’
Le ressort R fournit à ces extrémités les forces
F = F’= 30 N.
Re Le ressort Rm fournit à ces extrémités les
forces m = m’ = 10 N

=20 N Les ressorts R et Rm sont en opposition sur la


même ligne d’action.
=0,01m
Axe O
Le ressort Re doit fournir à ces extrémités des
forces qui en rapport aux tangentes d’action de
Fe’ et F’ par rapport à l’axe L, sont
calculées pour Fe et Fe’ d’une valeur de :
m m’ Fe = Fe’ = (F’- m’)*0,20/0,02 = 200 N
Ce calcul se justifie après.
Rm R
Distance d’action de F à O, 0,08 m.
F’ F Distance d’action de Fe à O, 0.10 m.
Distance d’action de Fe’ à L, 0.02 m.
Distance d’action de F’ à L, 0,2 m.

Axe L
Fe Plus une roue E

Re La roue E, solidaire de l’axe central O et de l’axe


L, reçoit tangentiellement les lignes d’actions de
m et F à 0.08m et Fe à 0.10m de l’axe O.
0.10
Les ressorts Rm et R en opposition, sont en
appui sur E et leurs forces positionnées sur la
Axe O même ligne d’action

0.08
Rm R L’axe O est monté sur roulements à billes
montés sur paliers et supports (non représentés).

m F

Roue E

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Plus une pièce Pc un pivot et deux ressorts Rp.

Le Pivot à glissières est monté libre sur


l’axe L. Il reçoit sur ces glissières la pièce
Ressorts Rp Pc libre de déplacements longitudinaux
par rapport au Pivot.
Déplacements possibles représentés par
les flèches grises.
De sorte que Pc s’il y est sollicité peut,
dans son plan, simultanément se déplacer
latéralement et pivoter par rapport à l’axe
L.
Les forces sur l’axe L se transmettent à Pc
par les ressorts Rp. Ceux ci montés en
compression égale à x newtons laissent
l’axe L, le pivot et Pc en équilibre.

Pc
La pièce de compensation Pc libre sur l’axe L,
0.02 reçoit sur son bras court Fe’ qui s’oppose à F’
Fe Fe’ sur son bras long dont l’extrémité est aussi en
contact avec le ressort Rm.
F’ et Fe’ créent des couples antagonistes qui se
compensent par Pc.
Cf’ - Cfe’ = 0
0.2
Pc en équilibre peut être déplacée sans que ces
couples influencent la force de déplacement ;
Si les points d’appui permettant le maintient de
F et F’ sont déplacés dans les mêmes
Bras long de Pc proportions en référentielles par rapport à la
roue E et aux axes L et O.

F’ F

(F’ résiduelle) = F’ – m’ = 30 – 10 = 20 N

Cf’ = 20*0.2 = 4 N.m


Cfe’ = 200*0.02 = 4 N.m
Cf’ – Cfe’ = 0
Appuis des
ressorts Rm
et R sur E

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Axe L

Appui de Pc
du ressort Re
de valeur Fe’

Plan de roue
partiellement
Appui de E
représenté
du ressort Re
de valeur Fe

Fe Fe’

Les forces F et Fe créent des couples additionnels


sur l’axe O.
0.1 Valeur du couple Cf
20*0.08 = 1,6 N.m
O
Valeur du couple Cfe
200*0.1 = 20 N.m

Valeur C des couples additionnels Cf et Cfe


0.08 C = Cf + Cfe = 21,6 N.m

Les ressorts et Pc peuvent être multipliés sur la


roue E, formant une galette solidaire de l’axe O.
F’ F La galette peut être multipliée sur l’axe O.

HYPOTHESE :
C impose une giration de E d’axe O. Si le mouvement perpétuel était possible :
• E entraînerait l’axe L dans un mouvement circulaire. La rotation laisserait la pièce Pc dans sa position
initiale par rapport à la roue E, car, les points d’appui des ressorts de la roue E, l’axe L et les ressorts
Re, R, Rm, Rp, se déplaceraient aussi du même angle alpha.
Les pertes des deux roulements à billes des paliers de l’axe O et éventuellement celui de l’axe L, du Pivot et
glissières, sont en mécanique classique inférieure à 1%. Le couple mécanique C est supérieur à ces pertes. Elles
ne peuvent donc pas bloquer la recherche d’équilibre de C.
Les ressorts R et Re, malgré leurs tentatives de détentes ne trouveront jamais leur position de repos et resteront
chargés d’énergie potentielle quelle que soit la position de la roue E.
Sans opposition extérieur au couple C, il n’y a pas de point d’équilibre et l’ensemble ne tournera pas pour rester
en conformité avec le dogme scientifique.

CONCLUSION :
L’ensemble resterait inerte bien qu’il soit déséquilibré quelle que soit la position de la roue E, aurais-je
réussi avec une machine simple à prouver l’impossibilité du mouvement perpétuel ?

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Détaille des forces en présence sur E et sur Pc

La résultante des forces des ressorts Rp sur


Pc, sur le Pivot et sur l’axe L est nulle.

A l’expérience, le pivot et ces glissières


peuvent probablement être remplacés par un
Roulement à billes simple roulement à billes, pour monter Pc
libre sur l’axe L.

Résultantes des forces


Résultante y sur Pc = 20N des ressorts Rm et R
sur Pc et E

Dans l’exemple de ce
document R est trois fois
plus fort que Rm.
Les résultantes peuvent
être évaluées par calculs
mentaux.
Résultante x sur E = 20N

Couple C sur la roue E


Fe Fe’
L’action de y sur le bras long de Pc et l’action de
Fe’ sur le bras court de Pc créent des couples
antagonistes qui s’équilibrent.
0.1 Cy = 20*0.2 = 4 N.m
Cfe’ = 200*0.02 = 4 N.m
O Cy – Cfe’ = 0

L’action de x et l’action de Fe sur la roue E créent


des couples additionnels sur E.
Valeur du couple Cx
0.08 20*0.08 = 1,6 N.m
Valeur du couple Cfe
200*0.1 = 20 N.m
y x
Valeur C des couples additionnels Cx et Cfe
C = Cx + Cfe = 21,6 N.m

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ANNEXE, dans l’hypothèse d’une rotation possible

Bien entendu il faudrait :


Installer un autre dispositif « axe L, ressorts et Pc » diamétralement opposé sur E pour équilibrer les forces
centrifuges et centripètes de l’assemblage.
Prévoir un maintient des ressorts pour compenser la force centrifuge.
Prévoir une vis de réglage de pression pour chaque appui des ressorts Rm, R et Re sur la roue E, ainsi
qu’éventuellement pour chaque appui des ressorts Rp sur la pièce Pc. Afin d’affiner l’équilibrage de Pc quand E
est bloquée ou équilibrée par une force extérieure égale et opposée au couple C.
Calculer les dimensions de l’assemblage, la puissance des ressorts, la résistance et formes des matériaux avec
une marge de sécurité, en fonction de l’utilisation souhaitée.

La conservation du travail serait respectée


Pour la chute d’un corps l’accélération conséquence de la gravitation est l’expression d’une recherche
d’équilibre supérieure aux pertes, frottement de l’air, jusqu’à stabilisation de la vitesse linéaire quand les pertes
se rapprochent de l’égalité avec la gravité.
Dans le mécanisme l’accélération de la rotation de l’axe O conséquence du couple C est l’expression d’une
recherche d’équilibre supérieure aux pertes, jusqu’à stabilisation de la vitesse angulaire quand les pertes se
rapprochent de l’égalité avec le couple C.

Autres concepts

Cette disposition a l’avantage d’éviter des efforts latéraux sur


les axes.

Le prototype pourrait être


associé à un alternateur
électrique relié à un récepteur.

L’alternateur pourrait être


intégré dans la conception de
l’assemblage mécanique.

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