Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours et exercices
corrigés
2012
RACHID NASRI
Maître de Conférences
Avant propos
La mécanique des vibrations est une science qui intéresse les mécaniciens sous deux aspects l’un est
conceptif et l’autre est curatif
A l’école on enseigne souvent l’aspect modélisation et calcul des vibrations.
Les travaux pratiques sont dédiés aux méthodes expérimentales de la mécanique vibratoire et elles sont
étroitement liées aux moyens matériels disponibles.
Dans ce cadre se situe ce projet de manuel dont l’objectif est de faciliter aux élèves les calculs des modèles, à
savoir le paramétrage, le calcul énergétique ou dynamique la mise en équation d’un problème donné et bien
sûr la résolution.
Le dernier aspect non négligeable sera l’interprétation des résultats afin d’analyser les deux aspects de
prévision ou d’identification d’un défaut donné.
Pour simplifier cette procédure les chapitres de cours que j’assure normalement en génie mécanique à l’ENIT
sont présentés avec des travaux dirigés corrigés.
J’espère que cette contribution rapproche nos élèves de cette science fort intéressante pour leur vie
professionnelle.
t
t
Dans le domaine des applications mécanique on est situé dans la bande de fréquences entre 20Hz et 20KHz
Les fréquences plus basses correspondent aux infrasons et aux vibrations sismiques.
Par contre les fréquences élevées correspondent aux ultrasons et puis aux hypersons.
Dans le cas de vibration périodique (figure 1.1 (b)) qui peut être générée par un phénomène périodique comme
le cas d’une machine tournante où la période correspond à la durée d'un tour de la machine. La série de Fourier
1
donne un harmonique fondamental de fréquence égale à un sur période f = et des harmoniques
T
secondaires dont les fréquences sont multiples de la fréquence fondamentale.
Le spectre sera sous forme d’un peigne de raies équidistantes multiples de la raie fondamentale.
Les principales grandeurs extraites d'un signal vibratoire donné U (t ) sont essentiellement les
suivantes :
T
Valeur efficace : U eff = ( ∫ U 2 (t )dt ) / T on la note souvent U RMS
0
De part sa définition U eff est liée à l'énergie de déformation donc aux capacités destructives de la vibration.
U max
Dans le cas harmonique : U eff = , elle sera plus faible dans le reste des cas.
2
T
1
T ∫0
Valeur moyenne : Um = U (t )dt où T est la durée du signal, vue la fluctuation du signal cette moyenne
Valeur maximale ou crête : U crete = max(U (t )) sur le temps, elle devient significative pour un choc de
courte durée, elle est souvent utilisée dans le diagnostic des défauts et notamment ceux de roulement.
Cette valeur est représentée autrement par le facteur de crête qui vaut le rapport entre la valeur crête et la
U
valeur efficace: FC = crete .
U RMS
Valeur crête à crête : U crete−crete : excursion maximale du signal. Cet indicateur est préconisé pour une
machine avec un jeu mécanique.
Les paramètres de vibration U (t ) peuvent être l’une de ces trois gradeurs suivantes:
- accélération γ (t ) (mesurée par un accéléromètre),
- vitesse V (t ) (mesurée par vibromètre ou obtenue par intégration de l'accélération),
- déplacement U (t ) (mesuré par un capteur de déplacement ou obtenu par intégration de la vitesse ou
double intégration de l'accélération).
Pour choisir l'un des trois paramètres à utiliser on doit tenir compte du problème à résoudre.
Dans un spectre large on utilise souvent le déplacement en basses fréquences (B.F. f<100Hz), l’accélération en
hautes fréquences (H.F. f>1000 Hz) et la vitesse dans la zone intermédiaire (M.F).
Le déplacement est utilisé en général pour l'équilibrage des machines tournantes.
D’autre part on utilise la vitesse efficace si le spectre de vitesse est large et l'énergie est importante
contrairement aux spectres étroits où la valeur crête aura une importance.
On les classe en deux catégories : les vibrations volontaires et les vibrations accidentelles. Dans le tableau qui
suit on cite des exemples des deux cas.
On distingue plusieurs domaines affectés par les vibrations notamment : la mécanique, le génie civil,
l’hydraulique et l’électricité.
1.4.1. Mécanique :
- Machines tournantes déséquilibrées ou avec défauts.
- Machines alternatives.
- Engins aérospatiaux.
- Véhicules routiers ou ferroviaires.
- Broyeurs.
- Laminoirs.
- Chambres des chaudières.
Figure 1.7. Une banque suite au Séisme d Kobe, Japon (Magnitude 7.2) 17Janvier 1995
1.4.4. Electrique :
- Circuits électriques en perturbation.
- Machines électriques.
- Câbles électriques.
- Appareils de mesure.
On distingue les structures porteuses ou résistantes et les machines particulièrement les machines tournantes.
ETUDE VIBRATOIRE
Réponses
Un système est composé de la masse qui génère de l’énergie cinétique, cette masse est ponctuelle pour
schématiser la translation et elle sera remplacée par un volant d’inertie dans le cas de rotation.
D’autres part la matière est déformable à différents degrés, cette déformabilité est représentée par un ressort
hélicoïdal pour la translation et spiral pour la rotation
Enfin la matière dissipe de l’énergie sous plusieurs forme : frottement structural, sec ou encore visqueux.
Le dernier cas de frottement est le seul permettant d’obtenir des lois de mouvement linéaires.
C’est ainsi que on utilise ce mode d’amortissement dans le cas général avec une caractéristique
d’amortissement calculée par l’équivalence des énergies perdues par cycle de vibrations
Ainsi quand un système vibre l’énergie passe de sa forme cinétique à sa forme potentielle et vice vers et c’est
grâce à la dissipation que les vibrations transitoires finiront par disparaître sauf s’il y a apport d’énergie.
Le modèle général simplifié est alors donné dans le tableau suivant :
Masse (inertie) M Raideur K Amortisseur C
4- Arbre de torsion:
J
J eq =
3
Figure 1.19 Arbre en torsion
3EI
K eq =
L3
I: moment d'inertie de la section par rapport
à l'axe de flexion Figure 1.22 Console en flexion
48 EI
K eq =
L3
192 EI
K eq =
L3
-Ressort hélicoïdal
Gd 4
K eq =
8 ND 3
N = Nombre de spires Figure 1.25 Ressort hélicoïdal
D = Diamètre de spire
d = Diamètre du fil
-ressort spiral
Ebe 3
K eq =
12 L
b: largeur de la lame élastique Figure 1.26 Ressort spiral
L : longueur du fil
Figure 1.27
Ci suit des modèles d’une voiture en vibration de basses fréquences par effet de suspension.
On commence par le seul mouvement vertical (pompage) puis le pompage et le tangage en tenant
compte en second lieu de l’élasticité et masse des pneus et on termine en ajoutant l’effet du roulis
→ → → → →
→ ∂M dV ∂M d → ∂M → d ∂M
γ (M ) = = (V . ) −V ( ) (1-5)
∂qi dt ∂qi dt ∂qi dt ∂qi
→ →
d → ∂M d → ∂M d ∂V 2
(V . ) = (V . • ) = ( • ) (1-6)
dt ∂qi dt ∂ qi dt ∂ q
i
→ → → → →
d ∂M ∂ ∂M n
∂ ∂M • ∂ ∂ OM n
∂M • ∂ →
( )= ( )+∑ qj = ( +∑ qj) = (V ) (1-7)
dt ∂qi ∂t ∂qi j =1 ∂q j ∂qi ∂qi ∂t j =1 ∂q j ∂qi
→
→d ∂M → ∂ → ∂ 1 2
Donc : V ( ) =V (V ) = ( V ) (1-8)
dt ∂qi ∂qi ∂qi 2
→
→
∂ M d ∂V 2 ∂ 1 2
D’où : γ (M ) = ( • )− ( V ) (1-9)
∂qi dt ∂ q ∂qi 2
i
d ∂C ∂C
Finalement : Ji = − •
+ (1-10)
dt ∂ q ∂qi
i
D’où en intégrant : c’est la formule de Lagrange.
d ∂Ec ∂Ec ∂q
δWi = ∑(− ( •
)+ )δxk (1-11) δWext = ∑ Fjδx j = ∑∑ Fj j δxk = ∑ Qkδxk (1-12)
k dt ∂ x ∂ xk j j k ∂xk k
k
On définit les caractéristiques vibratoires d’une structure, soit en entrée et sortie au même point ou en deux
points différents comme suit :
ENTREE
Excitation
SYSTEMES
Point de mesure
TRANSFERT
Excitation
SYSTEMES
Point de mesure
Figure 1.30
EXERCICE 1. Déterminer les raideurs effectives des ressorts combinés et écrire les équations du mouvement
des systèmes masse- ressort ci dessous
(A) u (B) u
k1
f(t) k1 k2 f(t)
m m
k2
Cas A :
Bilan des forces sur m dans la direction du seul mouvement possible U (pas de frottement)
U est le déplacement de la masse par rapport au cas où les ressorts sont à vide.
- K1 U f(t)
- K2 U
••
On applique le P.F.D au mouvement de translation. − k1U − k 2U + f (t ) = mU
•• ••
Donc : m U + (k1 + k 2 )U = f (t ) Soit : m U + k eqU = f (t )
K eq = k1 + k 2 est alors la raideur équivalente des 2 ressorts.
Cas B :
Bilan des forces : au point A entre les 2 ressorts et sur la masse m
U
V
- K2 V K2 (U-V) m f (t)
• - K2 (U – V)
V est le déplacement horizontal de A par rapport au repos où les ressorts sont à vide.
U est déplacement horizontal de la masse m par rapport au même état de repos défini précédemment.
k2
L’équilibre de A donne − k1v + k 2 (U − v ) = 0 ⇒ x ( k1 + k 2 ) = k 2 U ⇒ V = U.
k1 + k 2
••
Le P.F.D. appliqué sur m donne: m U = f (t ) − k 2 (U − V )
•• k2
On remplace V par son expression ⇒ m U = f (t ) − k 2 (U − U)
k1 + k 2
•• k1 k 2 ••
⇒ mU + U = f (t ) Soit : m U + k eq U = f (t )
k1 + k 2
k k
La raideur équivalente est donc k eq = 1 2
k1 + k 2
EXERCICE 2. Ecrire les équations du mouvement (vibrations libres) du système représenté sur la figure a. En
supposant la poutre sans masse, chaque système présente un seul degré de liberté défini par la déflexion u
sous la masse P . La rigidité de flexion de la poutre est EI et sa longueur L .
k
P
b: Poids suspendu à une poutre sans masse par un ressort.
Réponses:
Pour calculer k eq Il suffit de faire un essai statique sur la poutre sur appuis simples de longueur l chargée au
milieu.
FL3 f 48EI
D’après la R d M f = donc : k eq = = 3
48EI g L
••
Par suite l’équation du mouvement vertical est m U + k eq U = 0 soi U est compté par rapport au repos où
le poids à déjà déformé le ressort.
Réponses:
Le système est à 3 ddl et il est paramétré par x1 , x 2 , x3
On calcule les énergies et le travail des forces extérieures :
1 • .2 • .2 • .2
Ec = (m1 x1 + m2 x 2 + m3 x 3 )
2
1 1 1 1
E pdef = ( k1 x1.2 + k 2 ( x1 − x 2 ) 2 + k 3 ( x 3 − x 2 ) 2 + k 4 ( x3 − x1 ) 2
2 2 2 2
W fext = f 1 x1 + f 2 x 2 + f 3 x3
∂ x1 1
∂Ep 1 ∂W fext
= k1 x1 + k 2 ( x1 − x 2 ) + k 4 ( x1 − x3 ) = f1
∂x1 2 ∂x1
••
Donc la première équation de mouvement est : − m1 x 1 − (k1 x1 + k2 ( x1 − x2 ) + k4 ( x1 − x3 )) + f1 = 0
∂Ec • d ∂Ec
= m x , ∂Ec = 0
••
* = m2 x 21 ,
•
dt ∂ x• ∂x 2
2 21
∂ x2 2
∂Ep
= k 2 ( x2 − x1 ) + k3 ( x2 − x3 )
∂x2
∂W fext
= f2
∂x 2
••
La seconde équation est : − m 2 x 2 − ( k 2 ( x 2 − x1 ) + k 3 ( x 2 − x 3 )) + f 2 = 0
∂Ec • d ∂Ec
= m x , ∂Ec = 0
••
* = m3 x 3 ,
•
dt ∂ x• ∂x 3
2 3
∂ x3 2
∂Ep ∂W fext
= k 3 ( x3 − x 2 ) + k 4 ( x3 − x1 ) = f3
∂x 3 ∂x 3
••
La troisième équation est : − m 3 x 3 − ( k 3 ( x 3 − x 2 ) + k 4 ( x 3 − x1 )) + f 3 = 0
EXERCICE 4. Donner les équations des petits mouvements du système représenté ci-dessous composé d'une
masse, d'une poulie de moment I et de ressorts (figure).
Réponses:
Le système comporte 2 ddl, on le paramètre par x : glissement de m et θ rotation de la poulie on suppose
θ petit.
1 •2 1 •2 1 1
Ec = m x + I θ , E pdef = k ( R1 θ ) 2 + k ( x − R2 θ ) 2 , W fext = Pd = 0 .
2 2 2 2
∂Ec • d ∂Ec ••
∂Ec ∂Ep ∂W fext
=m x, =m x , =0 , = k ( x − R2 θ ) et = 0.
•
dt •
∂x ∂x ∂x
∂x ∂x
••
La 1ère équation de mouvement est : m x + k ( x − R2 θ ) = 0
EXERCICE 5 : A l’aide des équations de Lagrange, établir les équations de mouvement du système représenté ci
dessous, avec x1 , x 2 et x3 désignant les déplacements des masses m1 , m2 et m3 par rapport à leurs
positions d’équilibre respectives, et F1 , F2 et F3 sont des forces extérieures appliquées.
Réponses :
Le système a 3 ddl qui correspondent aux translations : x1 , x 2 et x3
1 •2 •2 •2 1 1 1
Ec = ( m1 x 1 + m 2 x 2 + m 3 x 3 ) , E pdef = k ( x1 − x2 ) 2 + k x32 + 3 k ( x1 − x3 ) 2
2 2 2 2
W fext = f 1 x1 + f 2 x 2 + f 3 x 3
∂E c • d ∂E c •• ∂E c
= m1 x1 , = m x et =0
•
dt ∂ x
•
∂x1
1 1
∂x1 1
∂Epdef ∂W fext
= k ( x1 − x 2 ) + 3 k ( x1 − x3 ) = f1
∂x1 ∂x1
ère
La 1 équation de mouvement est :
••
− m1 x 3 − (k ( x1 − x 2 ) + 3k ( x1 − x 2 )) + f 1 = 0
∂Ep def ∂W fext
∂Ec •
d ∂Ec •• ∂Ec
= m2 x 2 , = m x , =0 = k ( x 2 − x1 ) et = f2
•
dt ∂ x• ∂x 2 ∂x 2 ∂x 2
2 2
∂ x2 2
••
La 2ème équation de mouvement est : − m 2 x 2 − k ( x 2 − x1 ) + f 2 = 0
∂Ep def
∂Ec • d ∂Ec •• ∂Ec
= m1b 2 θ1 , = m b 2
θ et = 0 = k1 d 2 (θ1 − θ 2 ) + m1 gb
• •
∂θ 1 ∂θ1
1 1
∂θ 1 dt ∂ θ
1
••
La 1ère équation de mouvement est : m1b 2 θ1 + k1 d 2 (θ1 − θ 2 ) + m1 gb = 0
∂Epdef
= k1 d 2 (θ 2 − θ1 ) + k1 L2 (θ 2 ) + m2 gL ,
∂θ 2
∂Ec d ∂Ec
• •• ∂Ec
= m L θ 2
, •
= m L2
θ 2 et =0
•
∂θ 2
1 2 2
∂θ 2 dt ∂ θ
2
••
La 2ème équation de mouvement est : m2 L2 θ 2 + k1 d 2 (θ 2 − θ1 ) + k1 L2 (θ 2 ) + m2 gL = 0
Figure 2.1
M : valeur de la masse K : raideur du ressort C : coefficient d'amortissement du dash-pot.
U : déplacement algébrique de M .
Ainsi toutes les structures qui ont un mouvement nettement plus facile à avoir lieu que les autres seront
considérées à un seul ddl.
Exemples :
0 .0 0 9
0 .0 0 8
0 .0 0 7
Deplacement (cm)
0 .0 0 6 c rit iq u e
0 .0 0 5
0 .0 0 4
0 .0 0 3 s u rc rit iq u e
0 .0 0 2
0 .0 0 1
0
0 0 .2 0 .4 0 .6 0 .8 1 1 .2 1 .4 1 .6 1 .8 2
T e m p s (s e c )
Figure 2.3 : Mouvement critique et mouvement sur-critique d’un système à paramètres donnés.
c) ∆<0 soit ε <1 c'est le cas courant et r1 = r2 ∗ = ω(−ε − j 1 − ε 2 ) (2-9)
0.25
U(t)
0.2 Ue −αω t
0.15 Ta Ta
0.1
0.05
-0.05
-0.1
-0.15
-0.2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (sec) Fig
ure 2.4 : Mouvement oscillatoire sous-amorti
•.
Le cas de la figure 2.3 est pour U ( 0 ) = U 0 et U ( 0 ) = V 0 positives.
Si on considère maintenant deux points de tangence consécutifs d'amplitudes respectives Ai et Ai +1 on
définit le décrément logarithmique.
Ai 2επ
δ = Ln ( )= (2-14)
A i +1 1− ε 2
δ
et si ε << 1 on écrit ε= (2-15)
2π
Remarque : Cette valeur obtenue expérimentalement peut changer selon le choix des points.
Si ce changement est notable cela veut dire qu’on s’éloigne d’un amortissement visqueux supposé initialement
dans le modèle.
1
On définit le facteur de qualité Q par : Q = , il reflète la performance en conservation de l’énergie du
ε
système, même si ce facteur n’est pas toujours avantageux pour un système mécanique (amortisseur de
voiture par exemple)
Pour une meilleure précision dans cette détermination expérimentale de ε on prend deux points espacés de
N périodes et on aura ε = δ(2-16)
(2 Νπ )
Par des considérations énergétiques on aura un autre moyen de recherche de ε .
En effet l'énergie mécanique totale du système à l'instant t est :
•
M U 2 + KU 2
Em = Ec + E p = (2-17)
2
D'autres part l'énergie dissipée au cours d'une période T est donnée par :
Em (t ) − Em (t + T ) = Em (t )(1 − e ( −4επ / 1−ε 2 )
) (2-18)
∆E m
Donc = 4π / Q (2-19)
Em
Ainsi par évaluation de l'énergie perdue on aura ε et Q pour ε << 1 .
Cette énergie perdue est exactement celle dissipée dans le dash -pot.
Exemple
Considérons un moteur fixé sur une poutre appuyée- appuyée.
a) b) Fe
M,Fe M
E, µ, L, I
Figure 2.6
E = module d'Young L = longueur I = Moment d'inertie de flexion µ = masse linéique.
48 EI
Raideur au milieu d'après la RdM : K = (2-20)
L3
La fréquence propre de ce système est : f = 1 K soit
f =
1 48 EI (2-21)
2π M 2π ML 3
Application numérique : L = 1m M = 200Kg I = 2.10−7 m 4 et f ≈ 15.6 Η z
M
K C
K C
c
y(t)
base
a) b)
Figure 2.7 Les deux modes d’excitation
F0
Son module est : U 0 = (2-26)
M (ω − Ω ) + (2εωΩ) 2 )
2 2 2
2εωΩ
Son argument θ est défini par : tg (θ ) = − (2-27)
(ω 2 − Ω 2 )
Ce déphasage est compté par rapport à la force.
F0
US = est le déplacement statique correspondant à une force infiniment lente.
K
Etude de la phase :
sin θ et cosθ on peut tirer les conclusions suivantes :
Si on regarde les fonctions
−π
Si Ω < ω sin θ < 0 et cos θ > 0 donc <θ < 0
2
−π
Si Ω > ω sin θ < 0 et cos θ < 0 donc − π < θ <
2
−π
Si Ω = ω ⇒ θ = si Ω = 0 ⇒ θ = 0 , si Ω → ∞ ⇒ θ → −π
2
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 27 ~
Etude de l'amplitude :
- Si ε = 0 le maximum est infini pour Ω = ω mais ce cas ne correspond jamais à la réalité car les
systèmes réels sont toujours dissipatifs.
- Si ε ≠ 0 le maximum de l'amplitude se cherche par la dérivée ce qui donne : Ω = ω 1 − 2ε 2 (2-25)
soit à peu prés ω si ε << 1 .C’est le phénomène de résonance qui a lieu pour Ω légèrement différente de
ω qui est la pulsation propre non amortie.
2
D'autre part l’extrémum n'existe que si ε≥ dans le cas contraire l'amplitude est une fonction toujours
2
décroissante de la fréquence d’excitation.
6
5
0 .1
0 .2
2
1 0 .5
1 .0
2 .0
0
0 0 .5 1 1 .5 2 2 .5 3 3 .5 4
Figure 2.9 Module de la réponse en amplitude divisée par la réponse statique en fonction de
Ω
ω
0
-2 0
-4 0
-6 0
-8 0
-1 0 0
2 .0
-1 2 0
1 .0
-1 4 0 0 .5
0 .2
-1 6 0 0 .1
-1 8 0
0 0 .5 1 1 .5 2
2 .5 3 3 .5 4
Figure 2.10. Phase de la réponse en fonction de Ω pour différents taux d’amortissement
ω
Calculons l'énergie dissipée par cycle de vibration.
.
• •.
T T
∆ET = ∫ F(t)U (t)dt = πCH 2 Ω = ∫ C U 2 dt (2-26)
0 0
Il existe une autre façon de déterminer ε c'est la méthode de la bande passante ; on définit la largeur de
bande comme étant la différence entre les deux fréquences où l'amplitude est égale à l'amplitude
maximale divisée par 2 .
Les pulsations correspondantes sont solutions de l'équation :
Ω
[ Ω 2
]
4
+ 4ε − 2 ( ) + 1 − 8ε = 0
2 2
(2-27)
ω ω
En procédant à la résolution de cette équation avec un faible amortissement on trouve les deux racines
Ω1 Ω2 ∆Ω ∆f
positives de cette équation ≈ 1 − ε et ≈ 1 + ε ce qui donne : = = 2ε (2-28)
ω ω ω f
1
Il s'agit bien de la bande à − 3 dB correspondant à : 20 log( ).
2
U max
U max
2
∆Ω
ω
Figure 2.11 Méthode de la bande passante à − 3 dB
La largeur de la bande renseigne sur l'amortissement ainsi une courbe de réponse plate correspond à un
amortissement important et vice versa.
Figure 2.12 les signaux transitoire (xtran) et permanent (xss) séparés et puis superposés (x(t)) dans le cas de
système conservatif
Nous allons regarder la réponse d'un système conservatif quad la fréquence d'excitations est égale à sa
fréquence propre en tenant compte des vibrations libres et forcées:
F0
U (t ) = A cos(ωt ) + sin(ωt ) + cos(Ωt ) (2-29)
K − MΩ 2
Si on suppose la partie réelle de l'excitation par exemple et si on fait tendre Ω vers ω on aura:
F0 ωt
U (t ) = sin(ωt ) (2-30)
K 2
Soit graphiquement l'instabilité représentée ci-dessous:
De même : f (t ).g (t ) → F ( p) ∗ G( p)
•
f (t ). → PF ( p ) − f ( 0 ) par intégration par parties
•• •
Par suite une autre intégration amène à : f (t ). → P F ( p ) − pf (0) − f (0)
2
Les dernières opérations sont importantes pour la suite dans la recherche des fonctions origines.
La transformation de LAPLACE est une opération linéaire.
Voici quelques transformées de LAPLACE dans le tableau 2.1:
On notera par :
• F ( p) la transformée de Laplace d’une fonction f(t), t>0
Tableau 2.1. Principales transformées de Laplace
F ( p) f(t), t>0
1 t : rampe unitaire
p2
e − pT F ( p) f(t-T)
1 e − at
p+a
1
p ( p + a)
1
a
(1 − e− at )
1 1
( e− at − e−bt )
( p + a )( p + b ) b−a
h+ p 1
( ( h − a ) e− at − ( h − b ) e−bt )
( p + a )( p + b ) b−a
1 1 b − at a − bt
p ( p + a )( p + b ) 1 − e + e
ab b − a b−a
h+ p 1 b ( h − a ) − at a ( h − b ) −bt
p ( p + a )( p + b ) h− e − e
ab b−a b−a
1
Pour chercher l'origine de H ( p ) on pose H ( p ) = M (2-35)
( p − r1 )( p − r2 )
où r1 et r2 sont déjà définies en vibrations libres.
t
* si ε = 1⇒ r1 = r2 = −ω la fonction origine d'après l'abaque est: h(t ) = exp( −ωt ) (2-36)
M
1 1 1
* si ε ≠ 1⇒ r1 ≠ r2 alors on aura H ( p ) = − (2-37)
M ( r1 − r2 ) ( p − r1 ) ( p − r2 )
1
Par suite : h(t ) = (e ( r1t ) − e ( r2t ) ) (2-38)
M ( r1 − r2 )
Ainsi on calcule: U (t ) = h(t ) ∗ F (t ) (2-39)
Ainsi dans le cas de système sous-amorti et en remplaçant r 1 et r 2 par leurs expressions de (2-6) on
t
e − εω 0 ( t −τ ) sin [ω a ( t − τ ) ]F (τ ) d τ
retrouve : 1 (2-40)
U (t ) = ∫ Mω
0 a
(a) (b)
F sin(Ωt)
k c
Figure 2.17
La force transmise au sol sera : kx (t ) + jΩ cx (t ) (2-48)
Où : x (t ) est le déplacement de m .
A partir de la solution en déplacement trouvée dans l’étude des vibrations forcées en charge harmonique.
La force transmise en module est :
ω ω
Ci suit on représente graphiquement ce module afin de situer la zone d’isolation et celle d’amplification.
Ω
Figure 2.18 Courbes de transmissibilité en fonction de
ω
On voit d'après le dernier graphique que:
Ω
Si < 2 (là où le ressort n'a pas d'effet favorable) l'amortissement est avantageux puisque si ε croit la
ω
transmissibilité décroît.
Par contre dans la zone où le ressort agit favorablement l'amortisseur est un inconvénient. Cela ne veut pas
dire qu'un montage avec amortisseur n'a pas d'intérêt.
Ω
Mais si on travaille au voisinage de = 1 il vaut mieux avoir un amortissement même faible.
ω
En second lieu on suppose que la machine est excitée par un déplacement à la base et on cherche le
déplacement de la machine et la transmissibilité sera le rapport du second déplacement par le premier.
( jΩt )
On appelle y le déplacement imposé harmonique de forme y (t ) = y0 e (2-51) et U le déplacement de
m.
•• • •
L’équation de mouvement devient : M U + C (U − y ) + K (U − y ) = 0 (2-52)
•• • •
soit : M U + C U + KU = C y + Ky = ( K + jΩC ) y 0 e jΩt (2-53)
De la même manière il s’agit d’une force harmonique et le module de da transmissibilité en déplacement sera
celui donné par la formule (2-50).
Cela veut dire que l’isolateur passif fonctionne de façons similaires dans les 2 sens.
Les matériaux les plus couramment utilisés pour l’isolation des vibrations mécaniques sont le caoutchouc, le
liège et le feutre. Les ressorts métalliques sont également employés. L'efficacité de chaque type dépend
toujours des conditions particulières d’emploi.
métal
caoutchouc
- Le liège est surtout employé pour l’isolation acoustique mais donne également de bons résultats pour
l’isolation mécanique de machines légères. Ses caractéristiques élevées d’amortissement ne sont pas affectée
par des contacts d’huiles ou d’eaux et les variations faibles de températures. Par contre, il n’est pas
parfaitement élastique.
K*
Figure 2.24
.
•• •
En termes complexes avec Z au lieu de U on aura : M Z + a Z /(πΩ ) + KZ = F exp( jΩt ) (2-59)
( j Ωt ) F
La solution est alors Z = De où : D = (2-60)
K − MΩ 2 + jKη
Pour trouver expérimentalement η il faut mesurer la largeur de bande la fonction de transfert.
X(t)
Ff
Figure 2.26 Modèle de frottement sec
F f est la force de frottement de COULOMB.
2π
Si le système oscille à une pulsation propre ω et si on pose T = la force F f (t ) sera représentée dans
ω
le temps algébriquement comme suit
Ff
Figure 2.27
••
∆U (t ) ••
•• U (t + ∆t )
U( t )
•
∆U (t ) •
• U (t + ∆ t )
U (t)
∆ U (t )
U (t )
U(t + ∆t)
Figure 2.29 Schéma de la méthode numérique de l’accélération linéaire
••
Pour tout instant τ entre 0 et ∆t on a : U ( t + τ ) = U ( t ) + ∆ U ( t )
•• •• τ (2-69).
∆t
• •• •• τ 2 •
Par intégration on aura : U ( t + τ ) = U ( t ).τ + ∆ U ( t ) + U ( t ) (2-70) .
2∆t
Une seconde intégration amène à :
•• τ 2 •• τ 3 •
U ( t + τ ) = U ( t ). + ∆ U (t ) + τ U ( t ) + U ( t ) (2-71).
2 6∆t
Ce qui donne les relations qui suivent en donnant à τ la valeur ∆ t :
• •• •• ∆t •• ∆t2 • •• ∆t2
∆ U = U ( t ). ∆ t + ∆ U ( t ) ; ∆ U = U ( t ). + ∆ t U (t ) + ∆ U (t ) (2-72)
2 2 6
•
. ∆ U = − 3 U (t ) − 6 U (t ) + 6 ∆ U (t )
•• ••
(2-73).
∆t ∆t2
a)
b)
Réponses
a/ Méthode du décrément logarithmique
1 A A
ε= Ln 1 ou i
2π A2 Ai + 1
Valeurs du graphique
A1 = 1,7 1 1,7
ε 1 = Ln ≅ 5 ,54 %
A2 = 1,2 2π 1,2
1 1, 2 1 0,8
A3 = 0,8 ε 2 = Ln ≅ 6, 45 % A4 = 0,6 ε 3 = Ln ≅ 4 ,57 %
2π 0,8 2π 0,8
- On constate que ε change d’une part
- D’autre part A1 − A2 = 0,5 , A2 − A3 = 0,4 , A3 − A4 = 0,6
La variation n’est pas constante
Donc l’amortissement global n’est ni purement sec ni purement visqueux il s’agit des 2 types d’amortissement
superposés.
A1 = 1,7
A2 = 0 , 9 A1 − A2 = 0 ,8
A3 = 0 ,5 A2 − A4 = 0 , 4
A4 = 0 , 25 A3 − A4 = 0 , 25
Ce n’est pas un frottement sec
1 1, 7
ε1 = Ln ≅ 10 ,1 %
2π 0 ,9
1 0 ,9 1 0 ,5
ε2 = Ln ≅ 9 ,3 % ε3 = Ln ≅ 11 %
2π 0 ,5 2π 0 , 25
Cette fois ci si on tient compte de l’incertitude de lecture on peut dire que ε est constant et il est voisin de 10
%. Le frottement est visqueux.
2. Une aile d'avion vibre d'une manière extravagante quand le moteur a une vitesse de 6.000 tr/mn. Les essais
indiquent que quand le moteur cale (des arrêts de fonctionnement soudains), il prend 1 seconde pour que
l'amplitude du mouvement baisse de 50% de son amplitude originale.
Quelle est la constante d'amortissement de l'aile?
Réponses
N = 6000trs/mn :
π N
Cela veut dire que la pulsation de résonance est : ωr = = 628 ,3 rad / s ≅ ω
30
2π
Ta = ≅ 0 , 01 s
ωa
Après 1 seconde s’écoule 100 périodes
1 A (1 ) 1
⇒ ε = Ln = Ln . 2 ≅ 0 ,11 %
2 π . 99 A ( 100 ) 2 π . 99
3. Une turbine éolienne est modélisée par une masse concentrée en tête d'une colonne de hauteur H .Une
force latérale P = 890N est exercée selon l'axe de la turbine.
Le déplacement horizontal statique est de 2,54 cm .
Le câble d'attache de la turbine est instantanément coupé et les vibrations résultantes sont enregistrées. A la
fin de 2 cycles complets, le temps est de 1, 25 s et l'amplitude de 1,63 cm .
Déterminer la rigidité K , l'amortissement C , la pulsation propre ωa et la masse effective m du système.
Donnez la signification physique de m
Réponses
U
C
P
Quand la charge statique P = 890 N est appliquée le déplacement statique est Us = Donc :
K
P 800
K= = ≅ 35040 N / m.
Uc 2,54 .10 − 2
Ce déplacement statique correspond au déplacement initial U s = U (t = 0) , la vitesse initiale est nulle
c’est un lâcher.
Après deux périodes il s’écoule sur temps ∆ t = 0,625 s donc : 2 Ta = 1, 25 s ⇒ Ta = 0,625 s et
2π
soit : ωa = = 10,05 rad / s
Ta
Le décrément logarithmique pour deux périodes est :
A0
δ = Ln = 4π .ε ⇒ ε =
1
Ln
A0
=
1
Ln .
2 , 54
≅ 3 ,5 %
A2 4π A2 4π 1 , 63
ωa 10 , 05
ω = = ≈ 10 , 056 rad / s
1− ε 2
1 − ( 0 , 035 ) 2
K k 35040
ω = ⇒ m = 2 = ≈ 346 , 5 kg
m ω (10 , 056 ) 2
Cette masse correspond à celle de la turbine à laquelle s’ajoute une partie de celle du support.
Cette part est estimée dans la littérature à 24% de la masse totale.
C = 2 ε m ω = . 2 . 0 ,035 . 346 ,5 . 10 ,056 ≈ 244 Ns/m
4. Un mécanisme a une masse de 1 Kg et une rigidité de 16 N / m . A un moment donné, il est excité par
un impact qui lui donne une vitesse initiale de 2m / s et le système se met à vibrer. Pour lutter contre le
mouvement produit, vous disposez de 2 amortisseurs, l'un c1 de 4 Ns / m et l'autre c2 de 16 Ns / m .
- Selon quels critères de sélection allez-vous choisir l'un ou l'autre des amortisseurs dans votre conception?
- Quel sera le déplacement maximal obtenu dans chaque cas?
Réponses :
•
U ( 0 ) = V0 = 2 m / s k = 16 N / m m = 1 kg
U ( 0 ) = 0
••
L’équation de mouvement de ce système est : m U + kU = 0
k
On pose ω0 = on aura : U ( t ) = A cos ω 0 t + B sin ω 0 t
m
On applique les conditions initiales, cela donne : U ( 0 ) = 0 ⇒ A = 0
Où r1 = ≅ − 14 ,93 s − 1 r2 = ≅ − 1, 07 s − 1
2m 2m
Conditions initiales :
V0 2
A +B = 0 ⇒ A = −B = = ≅ − 0 ,144 r1 A + r2 B = V0
r1 − r2 − 13 ,86
( )
•
U (t ) = 0,144 e r2t − e r1t U max = U (t ) où U (t ) = 0 r2 e r2t − r1e r1t = 0
1 r
⇒ t = ln 1 = 0 ,19 s et U max ≈ 0 ,11 m
r2 − r1 r2
Visiblement le 2
ème
cas correspondant à c = c2 est le plus intéressant.
5. Un instrument est soutenu par un système de suspension qui peut être modélisé comme un ressort et un
amortisseur en parallèle. L'instrument est de masse de 5 Kg .
(a)Quand une force constante de 10 N est appliquée, la suspension se déplace de 2 mm .
Quelle est la rigidité du ressort?
(b) La force constante est instantanément enlevée et l'instrument peut vibrer librement.
On observe une baisse l'amplitude à 0 , 5 mm après 5 cycles.
F0 sin [ω (t − τ ) ] d τ
1 t
Km ∫0
Si t < t1 ⇒ x ( t ) =
x (t ) =
F0 1
[cos [ ω ( t − τ ) ]]t0 x ( t ) = F 0 . ( 1 − cos ω t )
Km ω K
F0 sin [ω ( t − τ ) ] d τ
1
Si : t > t1 x ( t ) =
t1
Km 0 ∫
F
⇒ x(t) = 0 . ( cos ( ω ( t − t )) − cos ( ω t ) )
K 1
6. Un véhicule de masse m = 350 Kg est soumis à des essais en laboratoire qui donnent les résultats
suivants :
- flèche statique : f s = 0 , 28 m ,
- en mettant la masse en mouvement on observe des oscillations de fréquence f s = 0 ,835 Hz qui
s’amortissent.
A partir de ces mesures déterminer les caractéristiques des éléments de suspension.
Réponses :
m = 350 Kg g ≅ 10 m / s 2 flèche statique f s = 0,28m
mg 3500
Si : K = = . ≈ 12500 N / m
fs 0 , 28
2π
f a ≅ 0,835 Hz ⇒ ω a = ≅ 7 ,52 rad / s ω = K
=
12500
≈ 5 , 98 rad / s
fa m 350
ωa ωa 2 ωa 2
= 1−ε2 1 − ε = 2 ⇒ ε ≈ 1 − 2 ≈ 0,61
2
ω ω ω
7. Une machine de 100 Kg est supportée par des isolateurs dontla rigidité est de 40 KN / m et
l'amortissement de 800 Ns / m La machine est excitée par une force de 80 N à la fréquence de 3Hz .
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 43 ~
- Déterminez l'amplitude de l'accélération vibratoire que subit la machine.
- Déterminez la phase (en degrés) entre le déplacement de la machine et la force d'excitation.
Réponses
F (t ) = F0 cos Ω t
M = 100 kg K = 4.104 N / m c = 800 Ns / m Ω = 2 π f = 6 π ≈18,85 rad / s
m2
m1
Réponses
Quand les deux masses sont accolées l’équation de mouvement est :
••
( m 1 + m 2 ) U + kU = 0 U est compté par rapport au repos
K
ω=
m1 + m2
m1 g
U (t ) = A cos ω t + B sin ω t +
K
(L’effet de m2 g s’ajoute par rapport à l’initial)
m1 g • m2
U (0 ) = U ( 0) = V0 = 2 gh
K m1 + m 2
chute libre avec choc mou (conservation de la quantité de mouvement).
V0 1 m2 m1 g
⇒ A = 0 et B = ⇒ U (t ) = 2 gh. sin (ωt ) +
ω ω m1 + m2 K
v
m
k c
ug(x) x
Cette voiture se déplace maintenant sur un pont à plusieurs travées dont les piles sont distantes de 35 m . Le
fluage à long terme du pont a provoqué une déflexion de 15 cm en milieu de chaque travée. Le profil de la
chaussée peut être approché par une sinusoïde d'amplitude 15 cm et de période 35 m . La masse de
l'automobile en charge est de 800 Kg , la raideur de son système de suspension est de 60 KN / m et le
coefficient d'amortissement visqueux est tel que le coefficient d'amortissement du système vaut 40 % .
Déterminer :
L'amplitude u Ot du mouvement vertical u t (t ) quand l'automobile se déplace à 70 Km / h .
La vitesse du véhicule qui conduirait à une résonance pour u Ot
ut
15cm k c
ug(x)
35m
Réponses
U : position verticale de M par rapport à l’axe horizontal x .
U g : position de la roue par rapport au même axe.
V : vitesse d’avance du véhicule.
U g ( x) = U 0 cos ( a x + ϕ )
2π
Où : U 0 = 15 cm λ= = 35 m x = Vt + θ Vitesse uniforme
a
2π
Donc : U g ( t ) = U 0 cos (Vt + θ ) + ϕ
λ
2π V
U g (t ) = U 0 cos (Ω t + ψ ) où Ω =
λ
2 • •
1 1 • 1 1
Ec = m V 2 + m U E p = mgu . + K (U − U g (t ) − l0 ) 2 , Pd = c (U g − U ) 2
2 2 2 2
Ainsi l’équation de mouvement obtenue par Lagrange relativement à la seule variable U est :
•• • •
m U + K (U − U g − l 0 ) + mg + c (U − U g ) = 0
••
Au repos la même équation devient : m U r + K (U r − l 0 ) + mg = 0
La soustraction des deux équations donne :
− 5 − 3 − − 2
Soit : −8ε Ω − 4 Ω + 4 Ω = 0
2
X =Ω 2 η 2 X 2 + X −1 = 0
− 1− 1+ 8 ε 2 − 1+ 1+ 8 ε 2 −
∆ =1 + 8 η X 1 = 2
X2 = ≈ 1 ⇒ Ω =1
4η 2 4ε 2
πV
⇒ Ω = ω0 = 2
λ
λ ω0 35 . 8 , 66
⇒ V = = m / s ≈ 48 , 26 m / s V R ≈ 173 , 75 km / h
2π 2π
10. Des systèmes utilisés pour limiter les effets des séismes sur les structures permettent de dissiper l’énergie
par frottement de Coulomb. Le dispositif est réglé pour fonctionner sous un effort de précontrainte constant
N et un coefficient de frottement µ .
Un essai de vibration libre (ou de lâcher) est effectué pour mesurer la fréquence propre fondamentale et le
coefficient de frottement
1) Montrez que la décroissance de l’amplitude entre 2 cycles consécutifs ( u i − u i + 1 ) est constante et
N
donnez sa valeur en fonction de où K est la raideur de la structure.
K
N
2) Déterminez la fréquence fondamentale et d’après la figure.
K
Réponses
me = 10−7 Kgm balourd du moteur
Ω =100 rad / s → N ≈ 955 tr / mn M ≈ 5 kg K = 15.10 N / m C = 10 Ns / m .
4 4
moteur
On paramètre le mouvement de la barre par son angle de rotation / à la position du repos. Le P.F.D appliquée à
la rotation est : F (t ) = b Ω 2 cos (Ωt + ϕ ) J = Ml 2
••
cl 2 • Kl 2
⇒ Ml 2 a + α+ a = b Ω 2 ω 0 (Ω t + ϕ )
16 4
•• •
Analogue à : m x + c x + kx = F0 cos (Ωt + ϕ )
Kl 2
4 = K 15 . 10 4
Donc : ω0 = = ≈ 86 , 6 rad / s
Ml 2 4M 20
12. Une machine rotative de 280 Kg de masse est montée directement sur un massif isolant de
1500 Kg (figure ci dessous).
La vitesse de régime de la machine est de N = 1760 trs / m , et on évalue son défaut d'équilibrage à
b = 0,085 kg m . On veut isoler le système en montant le massif isolant sur des supports en néoprène, placés
aux 4 coins du massif. Le taux d'amortissement des supports est de 10 % . On fait appel à vos services pour
choisir les supports appropriés.
Si on veut limiter l'amplitude du déplacement de la vibration à 53µm :
a) Calculez la rigidité (minimum ou maximum ?) requise pour chaque support.
b) Calculez la déflection statique des supports.
c) Calculez l'amplitude de la force dynamique transmise à la base par les supports.
d) Si plusieurs solutions sont possibles, laquelle recommandez vous et expliquez les raisons de votre choix.
Réponses
A = 1 B = 4ε − 2 Ω M ( 2
) 2 b2 Ω4
C = Ω M − 2 = Ω4
4
a
2 2 b2
M − 2
a
A.N B = (0,04 − 2 ) (184,2.) 2 .1780 = − 1,18 108
85 2 .10 −6 . (184,2) 4
C = (184,2 ) (1780 ) − ≈ 6,86 .1014
2 2
2 −12
53 .10
∆ ≅ 1,118 . 10 16 ∆ ≈ 1, 05710 8
Réponses :
••
L’équation de mouvement est m x + K x = F (t )
. ∫ sin [ω (t − τ ) ] F (τ ) dτ ω =
1 t K
La solution par Duhamel x (t ) =
mω 0 m
Par suite l’intégration sera :
14. Une voiture de masse m se déplace à vitesse constante v sur un pont d’embarquement de masse
M et de longueur l , supporté par des câbles de rigidité k
. Trouver l’équation du mouvement de
l’extrémité libre du pont en admettant que la voiture peut être représentée par une charge concentrée et
qu’elle est sans effet sur le moment d’inertie du pont. Définir le mouvement lorsque la voiture a quitté le pont.
Indication : On suppose que la voiture pénètre sur le pont en t = 0 et que le pont est au repos avant le
passage de l’automobile.
A.N. : m = 920Kg , v = 25Km / h, M = 100tonnes,l = 30m,k = 106 N / m et g = 9,81m / s 2
Réponses
On suppose v constante
On applique le PFD au mouvement de rotation verticale du pont autour du pivot.
••
l
− mg Vt − Mg − Kl 2 θ = J θ
2
Le moment d’inertie de la voiture est variable dans le temps mais faible par rapport à celui du pont, on le
néglige pour simplifier le travail
Ml 2 •• Mgl
⇒ θ + Kl 2 θ = − − mgVt .
3 2
On pose : Kl 2
3K 3 . 10 6
ω = 2
= = ≅ 5 , 47 rad / s
Ml M 10 5
3
Mg mg V t
θ ( t ) A cos ω t + B sin ω t − −
2 Kl Kl 2
Conditions initiales :
Mg •
θ (0) = − Effet du poids propre du pont. θ (0) = 0 Soit : A=0
2 Kl
m gV m g V A.N : Mg 10 5 . 9 ,81
B ω0 − = 0 ⇒ B = = ≈ 0 , 016 rad .
Kl 2 Kl 2 ω 0 2 Kl 2 . 10 6 . 30
m gV 920 x 9 , 81 . 25 . m gV
= ≈ 0 , 7 rad / s B = ≈ 0 ,127 rad
Kl 2 3 , 6 . 10 6 . 900 Kl 2 ω 0
l 30
Quand la voiture quitte le pont : t> = . 3 , 6 = 4 , 32 s
V 25
M g
Il faut éliminer l’effet de la voiture soit : θ ( t ) = A ' cos (ω 0 t ) + B ' sin (ω 0 t ) −
2K l
•
Avec continuité de : θ et θ en t = 4 , 32 s = t 0
Il existe des fois où le système ne présente pas de concentrations de masses avec des formes géométriques
non calculables analytiquement.
Pour ce cas on procède généralement à des subdivisions du domaine par éléments finis ou différences finies
pour aboutir à un système à un nombre fini de ddl.
Il est évident que si N augmente on tend vers la solution de comportement exact du système réel.
La méthode des éléments finis sera présentée en détails dans la partie de l'étude des systèmes continus(les
poutres essentiellement). Nous allons procéder d'une manière légèrement différente de celle utilisée pour
les cas de 1 et 2 ddl.
On va calculer les énergies potentielle, cinétique et de dissipation, on mettra sous forme matricielle ces
grandeurs et par suite on procède à l'usage du PTV présenté au 1° chapitre ce qui donnera des équations
différentielles matricielles.
La résolution du système obtenu se fait par 3 procédures dont deux sont modales(temporelle ou spectrale)
et l'autre temporelle par intégration pas à pas (plus lente et coûteuse).
Les paragraphes correspondants permettent d'expliciter ces méthodes et leurs domaines d'application.
Mais pour mettre en valeur l’apport de plus qu’un seul ddl on commence par les systèmes à 2 ddl qui
constituent des applications industrielles intéressantes.
3.2. SYSTEMES A DEUX DEGRES DE LIBERTE
Les systèmes à 2 ddl font partie normalement des systèmes à N ddl mais ils sont traités à part car leur petite
taille permet de faire les calculs analytiques. Ceci permet de mettre en évidence le couplage et son effet
ainsi que la notion d'étouffeur des vibrations et fixation des systèmes. Ainsi le système est à 2 ddl si deux
paramètres suffisent pour étudier parfaitement le mouvement d'un tel système.
3.2.1. Vibrations libres
3.2.1.1. Systèmes conservatifs et procédure de calcul :
U1 U2
K1
M1 K2 M2
Figure 3.1
Prenons l'exemple de la figure 3.1 où seul le mouvement horizontal est permis.
On choisit comme ddl les translations absolues des deux masses U 1 et U 2 par rapport au support fixe.
••
Il existe ainsi un couplage entre les deux équations par un terme de raideur.
Procédons à un changement de variables : a 1 = U 1 et a 2 = U 2 − U 1 déplacement de M 2
par rapport à
M1 .
•• •• ••
Le système d'équations devient : M 1 a1 + K1 a1 − K 2 a2 = 0 M 2 a2 + K 2 a2 + M 2 a1 = 0 (3-2)
ou encore par réarrangement des équations :
Si cette solution est positive alors on aura deux solutions doubles une positive et une négative.
Par suite la solution sera : U i (t ) = ( Ai + Bi t ) exp(r1t ) + (Ci + Dit ) exp(r2t ) i = 1, 2 (3-6) Le système est
alors instable.
Si la solution en X est négative les racines r1 et r2 seront imaginaires pures.
La solution correspond à l'instabilité aussi.
2° cas : si ∆ > 0 les solutions sont X 1 et X 2 réelles dans ce cas la solution positive amène à
l'instabilité et la solution négative correspond au cas des vibrations amorties.(cas précédant).
3°cas : si ∆ < 0 alors les solutions sont complexes (cas des systèmes dissipatifs). Naturellement seules les
solutions en r de partie réelle négative seront à retenir car ils correspondent à des vibrations atténuées
les autres cas sont instables.
On revient à notre système, pour alléger les calculs on pose : M 1 = M 2 = M et K 1 = K 2 = K .
Dans ce cas le développement des calculs aboutit à :
(3 − 5) (3 + 5) K
r1 = − r2 = j ω et r3 = − r4 = j ω où : ω = (3-7)
2 2 M
Ainsi les pulsations propres du système seront : ω1 = Im(r1 ) et ω2 = Im(r3 )
Exemples :
a) Chaîne en torsion
K1
K2
Figure 3.4
Dans ce cas la procédure de recherche des fréquences propres et des déplacements est la même que
précédemment sauf qu'ici les racines sont complexes en général et conjuguées 2 à 2 si les matrices sont
r1 = −α 1 + jβ1 ; r2 = r1 ; r3 = −α 2 + jβ 2 et r4 = r3
* *
réelles.
β 1 et β 2 sont les pulsations propres du système. La même discussion que précédemment est valable ici.
3.2.1.3. Phénomène de Battement :
On se propose d'étudier les vibrations libres d'un système à 2 ddl de fréquences propres très voisines
ω1 ≅ ω 2
Soit la solution : U1 (t ) = A1 cos(ω1t + φ1 ) + A2 cos(ω2t + φ2 ) (3-9)
et on pose :
γ (t ) = t (ω2 − ω1 ) + φ2 − φ1 ; A1 + A2 cos(γ (t )) = C1 cos(φ1 ) et A2 sin(γ (t )) = C1 sin(φ1 ) (3-10)
on aura: U 1 (t ) = C1 cos(ω1t + φ1 + j1 ) et U 2 (t ) = C1 cos(ω 2 t + φ 2 + j1 )
A2 sin(γ (t ))
C1 = A1 + A2 + 2 A1 A2 cos(γ (t )) j1 = arctan(
2 2
) (3-11)
A1 + A2 cos(γ (t ))
Ainsi les vibrations de M 1 sont harmoniques, il en est et de même pour celles de M 2 car leurs amplitudes
Ci (i = 1,2) dépendent du temps.
2π
La période de C1 est nettement supérieure à T = . et A1 − A2 < C1 < A1 + A2
ω1
Le mouvement de M 1 aura l'allure de la courbe ci après.
F1(t) F2(t)
K K
K
3M M
U1(t) U2(t)
Figure 3.6
On prend le système représenté ci dessus avec F1 (t ) = F sin(Ωt ) et F2 (t ) = 0
Les équations de mouvement deviennent :
•• ••
3M U 1 +2KU1 − KU 2 = F sin(Ωt ) M U 2 +2KU 2 − KU1 = 0 (3-12)
Les solutions forcées sont :
U1 (t ) = A1 sin(Ωt ) + B1 cos(Ωt ) et U 2 (t ) = A2 sin(Ωt ) + B2 cos(Ωt ) (3-13)
On reporte ces formes dans les équations de mouvement et on annule simultanément les
termes en sinus d'une part et les termes en cosinus d'autre part ce qui donne :
U1 (t ) = A1 sin(Ωt ) + B1 cos(Ωt ) et U 2 (t ) = A2 sin(Ωt ) + B2 cos(Ωt )
F(2K − MΩ2 ) FK
B1 = B2 = 0 A1 = et A2 = (3-14)
(2K − MΩ )(2K − 3MΩ ) − K
2 2 2
(2K − MΩ )(2K − 3MΩ2 ) − K 2
2
d'où on tire U 1 (t ) et U 2 (t ) .
Les pulsations de résonance sont celles qui rendent A1 et/ou A2 maximale soit ici les solutions
de l’équation : 3M 2Ω 4 − 8 KMΩ 2 + 3K 2 = 0 (3-15)
Ce qui donne: Ω 1 = 0 , 671 K et Ω 2 = 1, 488 K (3-16)
M M
Les courbes de réponse auront les allures suivantes en amplitude.
U1F/K
U2F/K
(a) (b)
Figure 3.7 courbes de réponse
Il existe une autre méthode de résolution d'un tel problème c'est la méthode modale.
Si les deux masses sont excitées harmoniquement on étudie séparément l'effet de chaque excitation et par la
suite on utilise le principe de superposition.
Dans ce cas on utilise le principe de superposition tout comme pour les systèmes à un ddl.
c) Excitations transitoires :
M1 M2
δ(t)
M1 M2
δ(t)
Figure 3.8
h (t ) → H ( p) et h (t ) → H ( p) fonctions simples
1
1
1
1
2
2
2
2
h (t ) → H ( p) et h (t ) → H ( p) fonctions couplées.
1
2
1
2 1
2
1
2
Ces fonctions de transfert seront revues sur des exemples avec plusieurs ddl.
Reprenons les équations de mouvement du système de la figure 3.6 mais avec 2 forces F1 sur la
masse de gauche et F2 sur la masse de droite.
•• ••
3M U 1 + 2 KU1 − KU 2 = F1 (t ) M U 2 + 2 KU 2 − KU1 = F2 (t ) (3-17)
Pour trouver les différentes fonctions de transfert citées ci dessous on écrit :
H 11 (p)= LAPLACE U 1 (t) pour F1 (t ) = δ (t ) et F2 (t ) = 0 .
H 21 (p)= LAPLACE U 2 (t ) pour le même chargement.
Considérons ce cas de charge dans les équations de mouvement ce qui donne. en transformant par LAPLACE
les équations sans tenir compte des conditions initiales.
Là aussi transformons par LAPLACE les équations de mouvement avec ces dernières charges ce qui donne
H 12 ( p )( 3 Mp 2 + 2 K ) − H 22 ( p ) K = 0 − H 12 ( p ) K + H 22 ( p )( 2 K + Mp 2 ) = 1 (3-20)
D'où H 12 ( p) = H 21 ( p) (réciprocité de Maxwell Betti)
et H 2 ( p ) = ( 3 Mp 2 + 2 K ) (3-21)
( 3 Mp 4 + 8 KMp 2 + 3 K 2 )
2
Toutefois on peut procéder là aussi par la méthode modale comme on peut généraliser aux systèmes à N
ddl ces définitions de fonction de transfert couplées.
M
M
Figure 3.9
Prenons un système à un ddl non amorti soumis à une force F cos( Ωt ) , sa réponse sera:
F cos( Ω t ) (3-22)
U (t ) =
( K 1 − M 1Ω 1 )
2
K1
Si Ω = ω 1 = U (t ) devient infini ou encore très intense si on tient compte d'un amortisseur.
M1
Ajoutons à ce système un ensemble d'un ressort et d'une masse (voir ci dessous).
K1
M1 M2
K2
U1(t) U2(t)
Figure 3.10
La réponse d'un tel système sous l'effet de la même force F appliquée à la même masse sera :
F cos(Ωt )( K 2 − M 2 Ω 2 ) − K 2U1 (t )
U 1 (t ) = et U 2 (t ) = (3-23)
(( K1 + K 2 − M 1Ω 2 )( K 2 − M 2 Ω 2 ) − K 2 )
2
( K 2 − M 2Ω 2 )
K2 F
En particulier si Ω = ω2 = on aura : U1 = 0 et U 2 = (3-24)
M2 K2
Donc si on choisit le second système tel que l'on a la dernière condition on bloque le premier système. En
réalité le problème se pose si Ω = ω1 et on choisit donc : ω1 = ω 2 .
Donc l'étouffeur des vibrations doit être tel que :
- Il supporte sans dommage la force F .
- Ω soit constante ou peu variable car la pulsation de résonance est remplacée par deux autres de part et
d'autre de ω1 .
Si {U } est le vecteur des ddl U i (i = 1, N ) l'énergie potentielle élastique est sous la forme:
p
1
Ep = ∑ K i ( y i1 − y i2 ) 2
2 1
(3-25)
-----------------------------
------
K2
M1 K1 M2 KN MN
Figure 3.11
N −1
1
Ep = k ∑ ( xi+1 − xi ) 2 (3-30)
2 1
Par suite la matrice [K ] sera comme suit:
1 −1 0 . . . 0
− 1 2 − 1 0 . . 0
0 −1 2 −1 0 . 0
[K ] = k . . (3-31)
sym
2 − 1
− 1 1
Cette matrice peut correspondre à une poutre en traction - compression discrétisée en segments
ES
identiques pris comme des ressorts de raideur ( l est la longueur du segment et ES est la rigidité
l
de traction de la poutre).
[] []
Pour le même exemple la matrice de masse sera m I ( I est la matrice identité NXN )
Pour le cas de la poutre on prend m comme la masse du segment ou encore on calcule l'énergie potentielle
et l'énergie cinétique par la méthode des poutres avec une formule judicieuse de discrétisation ce qui
donnera deux autres matrices de masse et de raideur.
extérieures données.
{X }i [K ]{X } j = {X } j [K ]{X }i [ ]
(3-39) et idem pour: M .
[ ] [ ]
et comme K {X }i = λi M {X }i (3-40) on aura : (λi − λ j ){X }i M {X }j = 0 (3-41)
* t
[ ]
Donc les vecteurs propres {X }j = 0 sont orthogonaux vis à vis de [M ] et il en sera de même pour [K ] .
t t
Soit si i ≠ j . {X }i [K ]{X }j = {X }i [M ]{X }j = 0 (3-43)
mi est la masse modale, k i est la raideur modale et f i la force modale du iè mode propre.
L'orthogonalité des modes sera utilisée pour constituer une base sur laquelle sera décomposé tout
vecteur inconnu et par suite la recherche passera par celle des modes propres.
[M ] et [K ].
••
On aboutit à : mi a i + ki ai = f i (3-51) et ce pour i = 1, N .
ki
On aura ainsi N équations découplées de pulsation ωi = (3-52)
mi
La réponse globale est la somme des réponses modales.
L'avantage de la méthode est situé pour le cas de la prise en compte de quelconques modes.
En effet une fois on retrouve les modes on calcule leurs masses et si on trouve une grande partie de la
masse concentrée au niveau des premiers modes ce qui est généralement le cas on négligera dans le
calcul le reste des modes.
Pour vérifier ceci on norme les vecteurs propres par rapport à la masse : {X }i t [M ]{X }i = 1 (3-53) pour
tout i et on prend les modes dont la somme des masses dépasse 90% de la masse totale du système.
Ceci est d'autant plus avantageux si on utilise une méthode approchée de recherche des modes propres ce
qui nous épargne de la recherche systématique de tous les modes.
j Ωt
D’autres part si l’excitation est harmonique de la forme f i (t ) = F0 e (3-54) la réponse forcée sera sous la
fi
forme ai = (3-55) ce qui veut dire que si le système est excité à une fréquence proche de celle
k i −mi Ω 2
On peut également constater que si la force est orthogonale à un mode propre ce mode n’aura pas de
réponse ce qui montre un intérêt de la connaissance des modes propres afin de choisir l’excitation qui fera le
moins de vibrations même au voisinage de la résonance.
- [ ]
On applique dessus D ' donc [D']{U }1 = a11 {X }21 + ....... + a1N {X }2N (3-58)
ω1 ωN
- [ ]
On applique D ' au nouveau vecteur obtenu et ainsi de suite.
Comme ω1 est la plus petite des pulsations car elle correspond au premier mode, à un certain niveau le
terme en {X }1 dans la somme devient dominant avec des puissances grandes et par suite le vecteur
1
obtenu est colinéaire à {X }1 et le rapport de 2 vecteurs de suite est .
ω1
2
Pour le second mode le premier raisonnement reste valable si le vecteur de départ ne contient pas de
composante en {X }1 ou encore si on la lui élimine comme suit :On prend {U }1 et on calcule sa
Le processus convergera alors vers le second mode et sa pulsation. On refait le même travail pour le
troisième mode en éliminant au 1° vecteur les termes en {X }1 et en {X }2 . Pour les autres modes les
calculs deviennent compliqués.
Cette méthode est donc avantageuse si les premiers modes suffisent pour décrire la réponse du système à
l'excitation.
Ceci sera vrai si l'excitation est à basse fréquence (cas de la mécanique) et elle ne touche qu'aux premiers
modes.
On peut procéder autrement par la même méthode en remplaçant pour le second mode :
[S ] = [S ]− {X } {mX } [M ]
t
è n n
Pour le n mode on prend : n n −1 (3-63)
n
3.5.3.2. Méthode de HOLTZER :
M2 MN
M1
F2 FN
F1
Figure 3.11.
M n est Fn = M nω1 = Tn (3-64) (effort tranchant au niveau n ).
2
La force d'inertie sur la masse
Tn
- Le déplacement de M n−1 sera déduit par d n−1 = d n − (3-65) où : K n est la raideur de flexion du
Kn
ressort n.
Fn−1 = M n−1d n−1ω1 et Tn−1 = Tn + Fn−1 (3-66)
2
- On calcule
- On déduit d n − 2 ainsi de suite jusqu'à d 0 (extrémité fixée).
- On procède à un balayage en d 0 et on représente la courbe d 0 en fonction de ω ;les intersections de
cette courbe avec l'axe des abscisses correspondent aux pulsations propres dans l'ordre.
d0
ω1 ω3
ω
ω2
Figure 3.12
Naturellement l'allure de la déformée obtenue correspond au mode propre et si on a une idée sur ce
mode on identifiera son ordre.
La méthode modale présentée est temporelle. Il existe toutefois une méthode modale spectrale mais elle
est essentiellement utilisée en Génie Civil et elle ne sera pas traitée dans ce cours.
a) b) c)
Figure 3.13. Amortissement proportionnel à la raideur a) proportionnel à la masse b) et non proportionnel c)
Pour vérifier la validité de cette hypothèse dans la pratique on excite le système de façon harmonique et on
agit sur la fréquence pour trouver les diverses fréquences de résonance et les bandes passantes donnant les
coefficients d’amortissement par mode.
Ainsi l’équation devra être vérifiée même approximativement autant de fois que de résonances.
Si cette équation n’est vérifiée l’hypothèse est à remettre en cause.
Si l'hypothèse de proportionnalité n'est pas vérifiée on parlera de modes propres complexes. D'autres part
les modes utilisés en amortissement proportionnel sont les mêmes modes du système non amorti seulement
la pulsation propre est ω ia = ω i 1 − ε i 2 (3-73)
3.6.1.2. L'amortissement quelconque
[Méthode de DUCAN ou projection dans l'espace 2n]
Remarque : Dans ce cas, la matrice modale de la structure conservatrice associée ne permet pas de découpler
les équations.
[ ] [ ] [ ]
Le système d'équation : M {u &&}+ C {u&}+ K {u} = {0} (3-74)
Ajoutons l'identité : [M ]{u&} = [M ]{u&} (3-75)
{y} =
u
[A]{y& }+ [B]{y} = {0} (3-77) avec
u&
La solution est de la forme { {y} = {Y }eλt (3-78), ce qui conduit au problème aux valeurs propres suivant :
[[A]−1
[B ] − λ [I ]]{y} = 0 (3-79)
On obtient ainsi 2n valeurs propres λ k conjuguées 2 à 2 et 2n vecteurs propres complexes leur afférant ϕk :
λk = σ + j ω d
(3-80)
λk ∗ = σ − j ω d
{ψ }
Et : {ϕ k } = k avec {θλ } = λk . {ψ }k (3-81)
{θ k }
[ψ ] [ψ ]∗ (3-82)
La matrice de passage [Φ ] = [ϕ1 ϕ 2 Kϕ 2 n ] =
[ψ ][∧ ] [ψ ] [∧]
∗
Dans ce cas on généralise les notions de réponse impulsionnelle et de fonction des transferts couplés et ce
par :
hi j : Réponse du ième ddl à une impulsion unité appliquée suivant le
jè ddl et H i j sa transformée de LAPLACE.
En utilisant la propriété d’orthogonalité des modes vis-à-vis des matrices de masse, de raideur mais aussi
d’amortissement pour ce cas On procède de la même manière qu’avec les systèmes conservatifs et l’équation
•• •
(3-47) devient : mi a i + ci a i + ki ai = f i (3-89) et ce pour i = 1, N .
Avec ici : ci = a mi + bk i (3-90).
a
Par suite le calcul est fait comme pour un système à un ddl avec ε i = + bωi (3-91)
ωi
Ceci nous permet de contrôler expérimentalement la validité de l’hypothèse d’amortissement proportionnel.
En effet en procédant à un essai à excitation harmonique de fréquence variable on peut trouver
expérimentalement par la méthode de la bande passante les taux d’amortissement et les pulsations dans la
zone des fréquences excitées.
Si ces résultats respectent la relation on confirme l’hypothèse et on déterminer a et b sinon l’hypothèse st pas
confirmée.
3 .6. EXERCICES D’APPLICATION
1. Sur la figure ci dessous, on a schématisé la suspension à ressort d'un camion. On suppose que les ressorts
restent verticaux, que les oscillations ont lieu dans ce plan et que le châssis est horizontal au repos. La masse
du camion est m, son moment d'inertie, autour du centre de gravité G , est I G .
1) Trouver les pulsations propres des oscillations. Préciser les mouvements propres pour x et θ définis par la
figure.
2) Quel est l'intérêt pratique du découplage des deux mouvements x et θ ? Quelle condition le constructeur
du camion doit-il réaliser et quelles sont alors les pulsations propres ωp de pompage et ωt de tangage, la
hauteur du centre de gravité par rapport au sol et l'inclinaison du camion?
3) Exprimer les pulsations propres trouvées au 1) en fonction de ωt et ω p , dans le cas d'un couplage faible.
Préciser l'effet du couplage sur les pulsations propres du système.
4) A.N.: Calculer les pulsations propres, pour K1 = 50 KN / m ; K1 = 400 N / m l1 = 2m , l2 = 2,5 m ,
m = 1600 Kg et I G = 2500Kgm . 2
Réponses
1 Suspension d’un camion
Le système est à 2 ddl x (pompage) et θ (tangage)
1 •2 1 •2
Ec = m x + I G θ
2 2
E p = mgx + K 1 ( x − l1 θ − l 0 ) + K 2 ( x + l 2 θ − l 0 )
1 2 1 2
2 2
l0 = longueur à vide des ressorts
x m 0 K1 + K 2 K 2 l 2 − K1 l1
⇒ {U } = , [M ] = 0 I , [K ] = K l − K l
θ G 2 2 1 1 K1 l12 + K 2 l 22
[−ω 2
m + ( K1 + K 2 ) ] [− ω 2
]
I G + K 1 l12 + K 2 l 22 − ( K 2 l 2 − K 1 l1 ) 2 = 0
Soit : ω 4 mI G − ω 2 [ m (K 1 1 ]
l + K 2 l 22 ) + I G ( K 1 + K 2 ) + K 1 K 2 (l1 + l 2 ) 2 = 0
2
er
1 - (− ω12 m + K1 + K 2 ) a + (K 2 l 2 − K1 l1 )b = 0
b ω 12 m − ( K 1 + K 2 )
⇒ = ≈ 0 , 48 rad / m
a K 2 l 2 − K 1 l1
b ω 22 m − ( K 1 + K 2 )
2
ème
= ≈ − 1, 29 rad / m
a K 2 l 2 − K 1 l1
2°) L’intérêt pratique du découpage est que si le pompage seul est excité il n’y aura pas de tangage et vis versa.
Dans ce cas K 1 l1 = K 2 l 2
K1 + K 2 K 1 l12 + K 2 l 22
ωp = ωt =
m IG
A.N ω p = 5,6 N rad / s ωt = 9 rad / s
Le couplage écarte les fréquences si il donne la plus faible et augmente le plus grande ce qui veut avoir un
grand intérêt pratique.
2. Le système suivant est une barre ayant un mouvement de rotation θ à laquelle est accroché une masse
ayant un mouvement de translation x. Le système est soumis à de petites oscillations.
1) Ecrire les équations qui régissent le mouvement du système présenté dans la figure.
2) En négligeant l’amortissement déterminer (x,θ)
3) En considérant l’amortissement déterminer (x,θ) .
2 5 4
J=200 Kg.m , M=120 kg, K1=22 10 N/m, K2=30 10 N/m, C=500 Ns/m. a=0.6 m, b=0.3 m, d=0.2 m, f(t)=1000
cos(10t).
K2
F(t)
o J
K1
C
Réponses
Le système est à 2 ddl θ et x par rapport à la pesanteur.
1 •2
1 •2
1°/ Ec =Jθ + M x
2 2
1 1 1 • •
E p = K 2 ( Lθ ) 2 + K1 ( a θ + x ) 2 Pd = c ( x + a θ ) 2 W = F (t )( a + b )θ
2 2 2
Equations de mouvement :
•• • •
J θ + c a ( x + a θ ) + ( K 2 L + K1 a ) θ = F ( t ) ( a + b ) − K 1 ax
2 2
•• • •
M x + ( x + a θ ) + K 1 ( a θ + x ) = 0
2°/ Sans amortissement les matrices deviennent :
θ J 0 K a 2 + K 2 L2 K1 a
{U } = , [ M ] = , [K ]=
x 0 M K1 a K1
F ( a + b )
{F } = 0 cos Ω t
0
{U } = [ − Ω [ M ] + [U ] ]
2 −1 F
cos Ω t
0
−1
θ − Ω 2 J + K1a 2 + K 2 L2 K1 a F0 ( a + b )
= cos Ω t
x K1 a − Ω 2 M + K1 0
F 0 ( a + b ) ( − Ω 2 M + K 1 ) cos Ω t
θ = [(− Ω ]
2
J + K 1 a 2 + K 2 L 2 ) ( − Ω 2 M + K 1 ) − K 12 a 2
x = F0 ( a + b ) ( − K 1 a )
[(− Ω 2
J + K 1 a 2 + K 2 L 2 ) ( − Ω 2 M + K 1 ) − K 12 a 2 ]
A.N: Ω = 10 , M = 120 , K 1 = 22 .10 5 , K 2 = 3.10 5 , A = 0 ,6 , L = 1,1 , F0 = 1000 N
∆= 74 ,1 .10 10 Les amplitudes seront : θ 0 ≅ 0 ,0026 rad x 0 ≅ 0 ,00166 m.
On considère maintenant l’amortissement, on utilise la notation complexe en prenant : F ( t ) = F0 e jΩt
On prendra les modules pour les réponses en θ et en x.
Les matrices [ K ] et [ M ] restent inchangées. La matrice [ C ] est similaire à [ K ] sans K2.
c a 2
ca
[C ] =
ca c
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 67 ~
−1
F 0 ( a + b ) jΩ t
⇒ {U } = − Ω 2 [M ]+ [K ]+ j Ω [C ] e
0
Ici (
∆ = − Ω2 J + K1 a 2 + K2 L2 + jΩ c a 2 )( 2
)
− Ω M + K1 + j Ω c − ( K1 a + j c Ω a)
2
θ 1 − Ω2 M + K1 + j Ω c − K1 a − j Ω c a F0 (a + b) j Ωt
= 2
x e
x ∆ − K1 a − j Ω c a − Ω J + K1 a + K2 L + j Ω c a
2 2 2
0
1
[
θ (t ) = ∆ . F0 ( a + b ) − Ω M + K 1 + j Ω c e
2 jΩt
]
⇒
x ( t ) = 1 . F ( a + b ) (− K a − j Ω c a )e jΩt
∆
0 1
3. Un tracteur et sa remorque sont reliés ensemble par une attache élastique dans la direction longitudinale
(figure ci dessous).
Le tracteur pèse 5 000 kg et la remorque pèse 2 000 kg. La rigidité de l’attache est de 200 000 N/m.
a) Déterminez les équations du mouvement du système et exprimez-les sous forme matricielle.
b) Déterminez les fréquences propres du mouvement longitudinal.
c) Déterminez les modes correspondants et donnez-en une explication physique.
d) Au démarrage, le tracteur subit brusquement un déplacement initial de 10 cm, exprimez l’équation de la
réponse libre de la remorque.
e) Déterminez les masses et rigidités modales.
f) Le véhicule étant à l’arrêt, on installe, dans la remorque, un moteur qui génère une excitation longitudinale
harmonique avec une amplitude de 2 000 N et une fréquence de 1.91 Hz, déterminez l’amplitude de la
vibration de la remorque en utilisant la méthode modale.
Réponses
Masse tracteur m 1 = 5000 Kg Masse remorque m 2 = 2000 Kg
Le problème de vibration est posé au démarrage, aux arrêts, aux accélérations et aux freinages.
Le système sans amortissement sera modélisé comme suit :
Les 2 ddl du système sont q1 et q2 (déplacements respectifs de m 1 et m 2 par rapport au repos où le ressort
est à vide).
Matriciellement on a :
q1 − K
] =
0
[ K ] =
m1 K
{U } = , [M ,
q2 0 m2 − K K
AN : ω 2 ≅ 11,85 rad / s
c) 1er mode
[ − ω [ M ]+ [ C ]] {U
1
2
0 }1 = { 0 }
q K − K a 0
⇒ si on pose {U 0 }1 = on aura = ⇒ a=b
b − K K b 0
1
Soit le mode rigide {U }
0 1 = correspondant au mouvement d’ensemble sans vibrations
1
2ème mode [− ω [ M ] + [U ] ] {U
2
2 0 }2 = { 0 }
Si on pose :
q
{U 0 }2 = m1
b − K m −K
q 0
⇒ =
2
m b 0
− K −K 2
m1
1
− K m1 1
a ⇒ {U 0 }2 = − m1 =
m1
Soit a− K b=0 b =−
m2 m2 m − 2,5
2
Le tracteur et la remorque vibrent en opposition de phase.
d/ Conditions initiales : q 1 ( 0 ) = 0 ,1 m = q 10
• •
q1 ( 0 ) = 0 q2 ( 0 ) = 0 q1 ( 0 ) = 0
Comme ω = 0 est une solution double la réponse libre sera :
2000 2000
a1 = ≈ 2 mm a2 = ≈ + 28 , 6 mm
(12 ) 2 7000 2 , 45 . 10 − 12 2. 175000
6
Constat : L’excitation du tracteur génère une plus nette vibration sur la remorque.
Les 2 éléments oscillent en phase.
4. Soit un système, tel que montré sur la figure 3, composé de deux disques d’inertie massique J1 et J2 ,
définis tels que J 2 = 4 J1 = 4 J .
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 70 ~
Les deux disques sont reliés par un arbre, défini par sa rigidité de torsion K t . On donne comme conditions
initiales au système, des vitesses angulaires nulles et des déplacements angulaires aux deux disques opposés,
tels que : θ1 (0) = −4θ 2 (0) .
a) Calculez les fréquences naturelles du système en fonction de J et de K t .
b) Calculez les modes du système.
c) Déterminez l’expression temporelle des déplacements angulaires θ 1 ( t ) et θ 2 ( t ) en fonction de
θ 2 (0) , J et Kt .
Réponses
Données J 2 = 4 J J1 = J Kt rigidité de torsion
Le système est à 2 ddl θ 1 et θ 2 si on néglige la masse de l’arbre et sa flexion.
Le problème est donc de torsion
E p = K t ( θ1 −θ 2 )2
1 •2 •2 1
Ec = J 1 θ 1 + J 2 θ 1
2 2
θ1 Kt − Kt
] = [ K ] =
J1 0 J 0
⇒ {U }= , [M =
θ2 0 J 2 J 4 J − K t K t
a/ Pulsations propres
−ω 2 J + Kt − Kt
−ω 2
[M ]+ [K ] =0⇒ =0
− Kt −ω 2 4J + Kt
5 Kt
4 ω 4 J 2 − 5 ω 2 J K t = 0 ⇒ ω1 = 0 ω2 =
4J
b/ Modes
{U 0 }1 =
1
Le 1er mode est rigide donc tout comme l’exercice précédent
1
L’arbre tourne en rotation pure sans torsion dans ce cas.
Le 2ème mode
− ω 22 J + K t + Kt a
0
{U 0 }2 = Soit {U 0 }2 =
− Kt − ω J + K t
4
0 b
1
−ωa J + K t
2
( −ω J + Kt ) a − Kt b = 0 ⇒ {U 0 }2
2 b 1
Soit 2 = =− = 1
a Kt 4 − 4
Il y a torsion avec les 2 roulants en opposition de phase. Le petit volant a une rotation plus grande.
c/ Réponse libre
Tout comme le cas précédent avec la racine double ω=0 on aura :
5. Une table de moulage, supportant un moule, repose sur le sol par l’intermédiaire de plots en caoutchouc,
l’ensemble ayant une masse m1 de 350 kg. Le sable de moulage étant compacté verticalement au moyen d’un
vibreur à 400 cycles/min, on constate que le système entre en résonance dans le sens vertical. Pour supprimer
ces vibrations, on installe un amortisseur de Frahm constitué par une masse m2 et une barre cylindrique AB de
longueur l= 1.52 m et de diamètre d = 2.54 cm en acier, comme montré à la figure ci-dessous. Sachant que
l’amortisseur est optimisé à un rapport unitaire entre les pulsations propres ω2 et ω1 de l’oscillateur
secondaire (masse additionnelle m2) non amorti isolé et de l’oscillateur principal (masse m1 de la table) isolé,
calculer la masse m2 et les pulsations propres du système en considérant les appuis A et B comme des
encastrements (a) et des appuis simples (b).
Indication : Les entretoises supportant la barre de l’oscillateur secondaire peuvent être admises
indéformables.
Réponses
Table de moulage :
m1 = 350 Kg
Les plots jouent le rôle d’un ressort équivalent de raideur K1 inconnue.
400
La fréquence d’excitation est f = H z ≈ 6,6711 H z il y a résonance à cette fréquence ce qui veut
60
1 K1
dire que si on néglige l’amortissement du caoutchouc on aura : f=
2π m1
K
Par conséquent = 4 K 2 f 2 et K1 = 4 π 2 f 2 m1
m1
2
20
A.N K1 = 4 π . . 350 ≈ 0,614 .10 6 N / m
2
3
L’amortisseur de Frahm donne le schéma équivalent suivant :
m2 est inconnue
K2 est 2ème est la raideur d’un barre de largeur l = 1,52 m du diamètre de section φ = 25,4 mm
véhicule est située une masse m2 liée à m1 par l'intermédiaire de deux ressorts identiques de raideur
k2 (voir ci dessous).
Les deux roues du véhicule sont schématisées par un ressort équivalent de raideur k1 assujetti à adhérer
parfaitement sur la route ondulée.
La longueur d'onde de la route ondulée est λ et l'amplitude de l'ondulation y (t ) est a0 .( on suppose
que y ( 0) = 0 )
1°) On demande de déterminer le mouvement de l'extrémité inférieure du ressort k1 soit y (t ) .
2°) Le système global est à 2 ddl définis comme suit:
u1 (t ) : déplacement vertical global absolu du véhicule m1 .
K2
m2 m1
K2
K1
A1 = K Ω2 = . = = V
2 m 2 m
K λ 2
4 π V0
2 2
V0
2− Ω 1− Ω −1
K K
− 2
a 0
1− V
⇒ A1 = et A2 =
a0
− 2
− 2
− 2
− 2
2 − V 1− V −1 2 − V 1− V −1
0,6 V0 0,6 V0 V
X1 X2
5/ le système résonne si V ≈ 0 , 6 V 0 et V ≈ 1, 6 V 0
Par rapport à y (t ) quand A est positive le système est en phase et vice versa.
K1 C1
M2
K2 C2
M1
K1 C1
Réponses
Ecrivons les équations de la dynamique à m1 et m2 par rapport aux translations verticales.
•• • •
m 1 U 1 + ( K 1 + K ) U 1 − KU 2 + ( C1 + C ) U 1 − C U 2 =0
•• • •
m 2 U 2 + ( K 2 + K ) U 2 − KU 1 + ( C 21 + C ) U 2 −CU1 =0
Matriciellement on a :
U1
Si : {U } =
U 2
••
•
[ M ] U
+ [C ] U + K {U } = {0 }
m 0 1 0
Où [M ] = 1 = m 1 0
1 . cas (a) ou (b)
m 2
0 2
c + c −c 3 − 1
[C ] =1 =c . cas (a)
− c c2 + c − 1 5
K1 + K −K 3 − 1
[K ] = −K = K . cas (a) ou (b)
K 2 + a −1 5
1/ Système non amorti
••
[M ] U + K {U } = {0 }
A st
La solution U = e donne :
B
B K 1 1
⇒ = = =
A 3 K + m1 X 1 3+ 2
1 3 − 1,69
ω0 X 1
B U 1
⇒ = 0 , 76 . ⇒ = masses en phase
A 1 0 , 76
Pour le deuxième mode on remplace X 1 par X 2 .
1
= − 3,27 ⇒ {U 2 } =
B 1
⇒ = masses en opposition de phase
A 3 − 3,306 − 3,27
3 − 1
2/ a/ [ C ] = c .
− 1 5
L’hypothèse de basile sera vérifiée si :
{U 1 }t [ C ] {U 2 } = 0 {U1} et {U 2 }étant les deux vecteurs propres.
{U1}=
1
{U 2 }=
1
Faisons le calcul ,
0 , 76 − 3,27
On trouve l’égalité non vérifié et par suite l’hypothèse de basile est non vérifiée.
3
2 − 1
b/
[C ] = c
−1 3
2
On reprend la même procédure de Basile est vérifiée et par suite la méthode de décomposition modèle est
applicable .
8. On demande de calculer les pulsations propres d'un système de 2 arbres reliés par un engrenage, les
moments des masses montées et des pignons sont:
I1 = 8750 Kgm 2 , I 2 = 5600 Kgm 2 , I 3 = 30,2 Kgm2 et I 4 = 1,05 Kgm 2
Le rapport de transmission est K =
Z1
= 5.
Z2
Les rigidités de torsion des arbres sont : c1 = 316 105 Nm et c2 = 115 105 Nm .
I1
C1 I3
I2
I4 C2
Réponses
Les ddl choisis sont :
θ1 rotation de I1
θ2 rotation de I2
θ4 rotation de I4
z1
Mais θ 4 = − 5 θ 3 car =5
z2
Ainsi le système est à 3 ddl, et on va chercher les 3 pulsations propres
2 2
Les équations de mouvement s’obtiennent par application du principe de Lagrange aux ddl θ1 , θ 2 et θ 3
••
I1 θ 1 + C1 θ1 − 5 C1 θ 3 = 0
••
⇒ I 2 θ 2 + C2 θ 2 − C2 θ 3 = 0
••
I 5 θ 3 + C3 θ 3 − 5 C1 θ1 − C2 θ 2 = 0
C3 = 25 C1 + C 2
On pose :
I 5 = I 3 + 25 I 4
La recherche des vibrations libres harmoniques amène à poser :
θ1 = A1 e jωt θ 2 = A2 e jωt θ 3 = A3 e jωt
Ceci amène à un système de Cramer de déterminant nul pour l’obtention de la solution non banale.
− I1 ω 2 + C1 0 − 5 C1
0 − I2 ω + C2 2
−C2 = 0
− 5 C1 − C2 − I5 ω + C3
2
( I1 ( C C3 − C22 )− I1 ( C2 I5 + C3 I 2 ) + 25 C12 I 2 ) X = 0
2
Réponses
Compresseur de masse m = 200 Kg . Sans amortissement
Balourd : b = 0,01 Kgm
m' m m m m'
K' K
On pose = a ⇒ a = 0,92 ω 2 = 0,92
m' m
K ' K'
⇒ 1,92 ω 2 + = 2,08 ω 2 ⇒ = 0,16 ω 2 ⇒ K 1 = 0,16 ω 2 m
m' m
K' K' 0 ,16 ω 2 m
Soit : m' = = =
a 0 , 92 ω 2 0 , 92 ω 2
Soit : m' =
0 ,16
m A.N K ' = 0 ,51 .10 6 N / m m ' ≈ 34,8 kg
0 , 92
Si on veut des valeurs plus éloignées il faut faire baisser le produit donc : K'
m'
Il suffit de prendre K' plus faible que la valeur trouvée ou bien m’ un peu plus grande.
10. Déterminer les fréquences propres de torsion du système tournant représenté ci-suit et formé d’un arbre
cylindrique de longueur 4l , de diamètre d et de module de glissementG , supportant trois disques
équidistants de masse m et rayon R1 pour les deux disques extérieurs et de masse m ' et rayon
R2 pour le disque central. On négligera la masse de l’arbre dans les calculs.
Application numérique :
l = 0 ,5 m d = 5 cm G = 80 GPa m 1 = 10 Kg R1 = 10 cm m 2 = 50 Kg R 2 = 15 cm
Réponses
2 GI p 2 GI p
X = 0 ⇒ − ω 2 I1 + =0 ω3 =
l I1 l
X Y − 2 a 2 = 0 ⇒ ( − ω 2 I1 + 2 a ) ( − ω 2 I 2 + 2 a ) − 2 a 2 = 0
ω 4
I 2 I1 − 2 a ( I1 + I 2 ) ω 2
+ 2a2 = 0
On pose α = ω2
∆' = a 2 ( I1 + I 2 ) 2 − 2 a 2 I1 I 2 ∆' = a 2 ( I12 + I 22 )
a2 =a
[I + I 1 2 − I 12 + I 22 ] a2 =a
[I + I 1 2 + I 12 + I 22 ]
I1 I2 I1 I 2
ω1 =
GI p
lI1 I 2
[I 1 + I2 − I 12 + I 22 ] ω2 =
GI p
lI 1 I 2
[I 1 + I2 + I 12 + I 22 ]
GI p 8.1010 x (5.10 −2 ) 4
a= = = 31250 N .m
A.N
ll 32 x 0,5
m1 R12 10.10 −2 m2 R22 10.0,0225
I1 = = = 0,05 kg .m I 2 =
2
= = 0,1125 kg.m 2
2 2 2 2
I I = 0,005625 kg 2 .m 4 I 1 + I 2 = 0,1625 kgm .
2
1 2
I 12 + I 22 = 0,01515625kg 2 .m 4 I 12 + I 22 = 0,123 kg .m 2
ω1 ≈ 468,4 rad / s
ω2 ≈ 1118,4 rad / s
ω ≈ 1259,4 rad / s
3
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 81 ~
Les modes propres sont :
1°)
(− ω12 I 1 + 2 a ) −a 0 q1 0
−a − ω1 I 2 + 2a
2
−a q2 = 0
0 −a − ω1 I 1 + 2a
2 q 0
3
− ω 2 I1 + 2 a
Ici q2 = . q1 ≅ 1,64 et q3 = .q1
a
1
⇒ 1 ° mod e 1, 64
1
Réponses
1 barre dans le plan à 3 ddl
3 barres dans le plan ont 9 ddl
1 rotule dans le plan à 2 degrés de blocage
E p = Mg
L
4
( )
. 5θ12 + 3θ 22 + θ 32 + Constante
En petits mouvements
2
1 ML 2 • 2 1 • • L •
2
1 ML 2 • 2 L • 1 ML 2 • 2 1 •
Ec = θ 1 + θ 2 + L θ 1 + θ 2 + θ2 + M L θ 1 + L θ 2 + θ 3
2 3 2 12 2 2 2 12 2 2
2c
Il y a déjà une solution ω=
I1
X1 =
[
c (I1 + I 2 ) − I12 + I 22 ] X2 =
[
c (I1 + I 2 ) + I12 + I 22 ]
I1 I 2 I1 I 2
Donc : ω1 =
c
[
I1 I 2
I1 + I 2 − I12 + I 22 ] ω2 =
2c
I1
ω3 =
c
I1 I 2
[
I1 + I 2 + I12 + I 22 ]
8.1010 x (5.10−2 ) 4
A.N : c= ≈ 49,09 KN .m
32
10 . (10 −1 ) 2 50 . (0, 15) 2
I1 = = 0,05 kg.m 2 I2 = ≈ 0,5625 kg.m 2
2 2
ω1 ≅ 91 rad / s ω2 ≅ 1376 rad / s ω3 ≅ 1471 rad / s
Réponses
Ec =
1
2
m
•2 •2 •2
x1 + 2 x 2 + x 3
Ep =
1
2
K [( x1 − x2 )2 + ( x3 − x2 )2 ]
x1
{U } x2
x
3
m 0 0 K −K 0
[M ]= 0 2m 0 , [ K ]= − K 2K − K
U U m 0 −K K
On pose : X = ω2 m + K
X −K 0
−K 2K −K = 0 X ( 2 X 2 −K2 ) + K (−K X ) = 0
0 −K X
X =0
X ( 2 X 2 −2K2 ) = 0 ⇒ X =−K
X =K
Si X = 0 ω 2 =
K
m
Si X = − K ω3 = 2 K
m
Si X = K ω1 = 0
Modes propres :
1er mode :
+ X 1 − K 0 a 0
−K +2 X −K b =
1 0 où : X 1 = K
0 −K X 1 c 0
⇒ a =b = 1
1
⇒ {U 0 }1 = 1 mode rigide
1
2ème mode
0 −K 0 a 0
X 2 = 0 ⇒ − K ⇒ a = 0 et a = − c
0 − K b = 0
−K c 0
0 0
1
⇒ {U 0 }2 = 0
−1
3ème mode
− K −K 0 a 0 ⇒ b = − a et c = 0 1
X3 = K ⇒ − K − K
{ } =
− 2K b = 0 ⇒ U 0 3 − 1
0 −K − K c 0 1
13. Soit le système suivant composé de 3 barres rigides et deux ressorts identiques.
Les masses identiques m peuvent pivoter autour des rotules des angles θ1 , θ 2 et θ 3 faibles.
l
k k
2
2 2
(
E c = m L 2 θ 1 + θ 2 + θ 3 E p = K L ( θ 2 − θ 1 ) + ( θ 3 − θ 2 ) +
1 2 mgL
2
)
( θ 12 + θ 22 + θ 32 )2
Les équations de mouvement seront :
••
m L2 θ 1 + m g L θ 1 + K L2 (θ 1 − θ 2 ) = 0
••
m L2 θ 2 + m g L θ 2 + K L2 ( 2 θ 2 − θ 1 − θ 3 ) = 0
••
m L2 θ 3 + m g L θ 3 + K L2 ( θ 3 − θ 2 ) = 0
K g
On divise par m L
2
et on pose ω2 = et p 2 =
m L
••
θ 1 + ( p + ω ) θ1 − ω θ 2 = 0
2 2 2
• •
⇒ θ 2 + ( p 2 + 2 ω 2 ) θ 2 − ω 2 θ1 − ω 2
θ3 = 0
••
θ 3 + ( p 2 + ω 2 ) θ1 − ω 2 θ 2 = 0
On pose p2 + ω 2 =a2
[
( a 2 − X ) X 2 − (2 a 2 + ω 2 ) + a 2 ( a 2 + ω 2 ) − 2 ω 4 = 0 ]
g K
La première section est : X = a
2
et Ω = p 2 + ω 2 = +
L m
X 2 − X (2 p 2 + 3ω 2 ) + p 4 + 3ω 2 p 2 = 0 ∆ = 910 4 = ( 3 ω 2 ) 2
2 p 2 + 3ω 2 − 3ω 3 g
⇒ X1 = = p2 et Ω=
2 L
2 p 2 + 3ω 2 + 3ω 3 g K
⇒ X2 = = p 2 + 3ω 2 Ω= +3
2 L m
g g K g K
Les pulsations propres dans l’ordre sont : Ω 1 = Ω2 = + et Ω 3 = +3
L L m L m
Pour les modes propres on impose A1 = 1
g
1° mode X = p =
2
les équations sont :
L
ω 2 x1 − ω 2 A2 = 0 ⇒ A2 = 1 et − ω 2 1 + ω 2 A3 = 0 ⇒ A3 = 1
La 1ère trisectrice est la 1ère direction propre
Les 3 masses tournent du même angle dans le même sens à la première résonance.
2° mode X = p 2 + ω 2 les équations seront :
0 .1 − ω 2 A2 = 0 ⇒ A2 = 1 et − ω 2 .1 − ω 2 A3 = 0 ⇒ A3 = −1
C’est la deuxième bissectrice dans Ox1 x3
14. Un véhicule est schématisé par une plaque uniforme de dimensions b, h, e (voir ci-dessous)
X ' X est un axe moyen longitudinal Y ' Y est un axe moyen transversal
M = 1000Kg I XX ' = 400 Kgm 2 , K1 = 105 N / m, I YY ' = 600 Kgm 2 , K 2 = 5.10 4 N / m
h Y
K1
X’ K2
b
X
K2 Y’ K1
Modes propres :
0
2° mode 0 donnée direct
1
Les deux autres dans le plan U 1 U 2
1
1 ° mode α avec X 1 ≅ 5 ,17 a
0
− 5,17 a + 6 a − 2 a 1 0
⇒ =
−2a α 0
1
⇒ 0,83 a − 2 α a = 0 ⇒ α = 0,415 {U } = 0,415
1
0
3ème mode :
X2 = 0
1
(498 + 6) − 2 a 1 0 ⇒ − 34,8 − 2 α = 0 ⇒ α ≅ − 17,4
α =
U α 0
1
{U }3 = − 17,4
0
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 87 ~
4. VIBRATIONS DES POUTRES
4.1. INTRODUCTION
Un système est continu s'il n'est pas régi par un nombre fini de ddl.
Ceci est le cas de tous les milieux continues : poutres, plaques, coques etc.
Dans ce cas la résolution analytique est difficile voire impossible pour les géométries complexes selon les
conditions aux limites (CAL).
Ainsi on est généralement amené à considérer des calculs numériques pour résoudre les équations de
mouvement ou encore à procéder par des moyens approchés (Rayleigh Ritz, matrices de transfert, éléments
finis etc.).
On étudiera ici essentiellement les poutres en négligeant leur amortissement (sauf dans un paragraphe où
on se propose d'évoquer son effet).
Le comportement sera supposé élastique linéaire et on cherche la réponse établie (régime permanent) des
systèmes.
4.2. EQUATIONS DE MOUVEMENT DES POUTRES
N+dN
-N
Σ(s)
Σ’(s+ds)
Figure 5.1 Efforts de traction- compression sur un élément de poutre
Etablissons le bilan des forces suivant la ligne moyenne sur l'élément de poutre entre S et S ' où on
suppose l'existence des forces réparties (on exclue les charges ponctuelles).
Face S : Force suivant la ligne moyenne − N (x ) ( N est l'effort normal)
Face S ' :................................................... N ( x + dx) = N ( x) + dN ( x )
Face S " latérale : Forces suivant la ligne moyenne p x dx
La force d'inertie dynamique est ρAdx ∂ U
2
∂t 2
U : Déplacement axial, A : aire de S ou S ' et ρ : masse volumique du tronçon de poutre considéré.
On divise par dx et on fait tendre dx vers zéro ce qui donne avec N = EA ∂U (loi de HOOKE en traction
∂x
et compression) :
(5-1)
EA ∂ ( EA ∂ U ) + p x = ρ A ∂ U
2
∂x ∂x ∂t2
Si EA est constante on aura :
EA ( ∂ U ) + p x = ρ A ∂ U
2 2 (5-2)
∂x 2 ∂t2
Pour la résolution on divise la poutre en éléments non chargés ponctuellement.
4.2.2. Mouvement de torsion :
On fait la même chose en équilibrant seulement les moments autour de l'axe de la ligne moyenne (torsion).
µx
-TY
Σ (s) Σ’(s+ds)
Mz+d Mz
-Mz
µz
Figure 5.3 Efforts de flexion sur un élément de poutre
Force d'inertie ρ A dx
∂ 2V
∂t 2
* Bilan des moments par rapport à G centre de S suivant Oz .
Face S : − M z (x ) ( M z est le moment fléchissant suivant Oz )
Face S ' : M z ( x + dx ) = M z ( x ) + dM z ( x )
Face S " latérale : µ z ( x ) dx ( µ z : densité linéique des moments suivant Oz )
∂ 2ψ
* Le moment d'inertie est : ρ I dx
∂t 2
V : flèche suivant l’axe Oy
ψ : angle de flexion autour de l’axe Oz .
I : Moment massique par unité de longueur de l'élément par rapport à l'axe Oz .
∂ 2V ∂T y ∂ 2ψ ∂M z (5-6)
ρA = + p y et ρ I = +T y + µ z
∂t 2 ∂x ∂t 2 ∂x
C'est l'équation de TIMOSHENKO de la déformée en flexion simple en tenant compte de l'effort tranchant..
∂V Ty
et ∂ψ =
M
Or = ψ + z (5-7)
∂x ( kGA ) ∂x (EI z )
k est un coefficient de forme dépendant de la section.
Si on utilise l'hypothèse de BERNOULLI (les sections droites restent planes après déformation) et on néglige I
et µ z on trouve :
− ∂M z
Ty = (5-8),
∂x
∂V
ψ = (5-9)
∂x
∂2 ∂ 2V ∂ 2V
2
et ( EI )+ ρA − py = 0 (5-10)
∂x2 z ∂x2 ∂t 2
Si EI z est constante on aura :
∂ 4V ∂ 2V (5-11)
EI z + ρA − py = 0
∂x 4 ∂t 2
Telle est l'équation de vibration de flexion d'EULER-BERNOULLI.
On supposera les sections droites constantes, et vue la similitude entre les mouvements longitudinal et
de torsion on ne considère donc que le premier cas.
On procédera dans tous les cas par la séparation des variables : U ( x, t ) = f ( x) g (t ) de même pour V ( x, t )
.
E-E: Biencastrée
Ce qui donne par intégration par parties avec des CAL du genre encastré ou libre :
L df df L
(5-22)
∫ dx = − ω ∫ ρ Af
i j 2
EA i i f j dx
0 dx dx 0
On écrit la même équation en inversant les indices i et j et on fait la différence de l'équation obtenue avec la
L
première on aura: ( ω 2
− ω
2
)∫ ρ Af f j dx = 0 (5-23) et comme les modes sont différents: donc
j i i
O
L
L
df i df j
f i ≠ f j et ∫ ρ Af i f j dx = 0 (5-24) et par suite ∫ EA dx dx = 0 (5-25)
0 0
dx
L L
d df
∫ = − ω ∫ ρ Af
i 2 2
( EA ) dx i i dx (5-26)
0
dx dx 0
L'intégration par parties avec prise en compte des C.A.L. donne :
L
k
ω i
2
= i
(5-27) où : m i = ∫ ρ A ( fi) 2
dx (5-28) masse modale.
m i 0
L 2
df
et k i = ∫ 0
EA
dx
i
dx (5-29) raideur modale.
Ces grandeurs permettent de déterminer la pulsation du mode et sa part de masse dans la masse globale du
système, ce qui permettra de juger si on peut négliger un mode par rapport aux autres ou non selon sa
contribution massique à la masse totale.
ρAω 2
f ( x ) = C sin( β x ) + D cos( β x ) + Fsh ( β x ) + Gch ( β x ) où : β 4
= (5-32).
EI z
Conditions aux limites courantes :
Libre(L) : T y = M f " = f '" = 0 z = 0 à tout instant soit
Encastrée (E) : V = ψ = 0 à tout instant soit f = f ' = 0
Appuyée (A) V = M z = 0 à tout instant soit f = f " = 0
EI z
On montre alors que pour différentes C.A.L. on aura: ωn = X n (5-33) où X dépend du mode
ρ Al 4
n
et des CAL.
a) Exemples:
Tableau 5.1. Equations aux fréquences propres pour quelques conditions aux limites
Poutre Equation transcendante X X
1 2
E-L 1 + ch X cos X =0 3,516 22,03
A-A sin X =0 9,87 39,47
E-E (L-L) 1-ch X cos X =0 22,37 61,67
E-A (L-A) tg X =th X 15,41 49,96
Les modes propres sont à trouver par les équations de mouvement en remplaçant à chaque fois ω par ω i
et en utilisant les relations entre les constantes établies par les C.A.L. pour ce mode i.
b) Orthogonalité des modes:
Là aussi la démonstration est générale, l'équation de BERNOULLI avec EI z variable est
2 2
d d fi
)= ρAω i f i (5-34) de même pour l'indice j.
2
2
( EI z 2
dx dx
L 2 L
d fi 2
ki = ∫
0
EI z (
dx 2
) dx = 0 (5-39) raideur modale mi= ∫ ρA( f
0
i ) 2 dx = 0 (5-40) masse
modale.
5.3.3. Conditions aux limites particulières:
a) masse additionnelle:
On note ici ∆A= A (droite) - A (gauche)
a.1) flexion
M M
a) b)
Figure 5.6
∂ 2V ( L, t )
Ty ( L ) = − M pour la masse à l’extrémité
∂t 2
∂ 2V
∆Ty = M pour la masse intermédiaire où la continuité de la flèche, de la pente et celle du moment
∂t 2
fléchissant sont assurés.
a.2) traction compression
M M
a) b)
Figure 5.7
∂ U ( L, t ) 2
N ( L) = − M pour la masse à l’extrémité
∂t 2
∂ 2U
∆N = M 2 pour la masse intermédiaire où la continuité du déplacement U est assurée
∂t
a.3) torsion
J J
a) b)
∆T y =M ∂2 V /∂t 2
Figure 5.8
∂ θ ( L, t ) 2
∂ 2θ
M t ( L) = − J pour le volant à l’extrémité et ∆M t = J pour le volant intermédiaire où la
∂t 2 ∂t 2
continuité de l’angle est assurée
b) Ressort :
K K
a) b)
Figure 5.9
a) b)
Figure 5.10
N
N ( L, t ) = − KU ( L, t ) pour le ressort à l’extrémité et ∆U = pour le ressort intermédiaire
K
b.3) torsion
a) b)
Figure 5.11
C
C ( L, t ) = − Kθ ( L) pour le ressort à l’extrémité ∆θ = pour le ressort intermédiaire.
K
c) Changement de forme brusque:
1 3 4
2
T4 1 0 0 0 0 1 0 0 − mω 2 0 1 0 0 0 0 T1
M −l
4 1 0 0 0 0 1 0 0 0
−1
1 0 0 0 M 1
ψ 4 = − A B 1 0 0 0 0 1 0 0 − A B 1 0 0 ψ 1 (5-45)
V
− C A l 1 0 0 0 0 1 0 − C A l 1 0 V1
4
1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 1
Maintenant on fait le produit des 3 matrices et on écrit les Conditions aux limites.
Si par exemple on prend 2 appuis simples : M 4 = V4 = M 1 = V1 = 0 (5-46).
On n'aura besoin de la 2è et 4è ligne et de la 1è et 3è colonne qui donnent un système homogène de 2
équations à 2 inconnues : T1 et ψ 1 .
Ce système admettra des solutions non nulles ssi son déterminant est nul.
T4 − − − − 0 T1
0 2 l + Cml ω 2 − − l mω 2
2
− 0 0
ψ4= − − − − 0 ψ 1 (5-47)
0 − 2 C − mC 2 ω 2 − 2 l − lCm ω 2 − 0 0
1 0 0 0 0 1 1
Les lignes et colonnes où il y a des termes nuls sont les seules intéressantes ; ce qui donne un déterminant
EI
2X2 nul. On trouve : ω 2 = 12 (5-48)
ml 3
Il faut signaler que cette méthode permet la recherche d'une réponse à un chargement donné.
Pour ce faire on introduit dans la matrice de transfert une 5è ligne et une 5è colonne.
La 5è ligne contient des zéros partout et un à la 5è colonne.
Cette dernière contient au niveau de la 1ère colonne la force extérieure donnée sur la travée et au niveau
de la 3è ligne le moment imposé sur la travée.
Pour les vecteurs d'état on ajoute un à la dernière ligne.
5.4.2.2.Energie cinétique:
∂U
L
1
Ec = ∫ ρA( ) 2 dx (5-52) en traction compression
20 ∂t
∂θ
L
1
Ec = ∫ I ( ) 2 dx (5-53) en torsion où I est le moment d'inertie massique de l'arbre par unité de
2 0 ∂t
longueur ( en arbre circulaire I = ρJ )
∂U
L
1
Ec = ∫ ρA( ) 2 dx (5-54) en flexion si on néglige l'inertie massique de rotation
20 ∂t
Elle permet de déterminer de façon rapide mais approchée le premier mode propre et sa fréquence.
On peut partir d'un champ de déplacement V ( x, t ) = f ( x) g (t ) (5-55) avec f (x ) une fonction vérifiant les
CAL cinématiques au moins, g (t ) est laissée inconnue ou paramètre du système.
On calcule ensuite E p et E c .
jωt
On applique par la suite le principe de Lagrange en vibrations libres avec g (t ) = Ae (5-56) ce qui donne ω .
Cela revient à dire que le module de l'énergie cinétique (son maximum) est égal à celui de l'énergie
potentielle (son maximum) ; ceci est valable en système conservatif (voir pendule simple):tout ce qu'on
perd en énergie cinétique est gagné en énergie potentielle et inversement.
On montre que la fréquence obtenue par ce moyen est toujours supérieure ou égale à la valeur exacte.
5.4.4. Exemples:
Poutre en flexion encastrée libre.
∂V
On prend V ( x, t ) = g (t )(3( x / L) 2 − 2( x / L) 3 ) (5-57). Ici on vérifie : V (0, t ) = 0 et (0, t ) = 0 (5-58).
∂x
Sur l'extrémité libre on n'a pas de condition cinématique, seules les conditions statiques sont applicables dans
ce cas: M z ( L, t ) = 0 et T y ( L, t ) = 0 (5-59) (elles ne sont pas vérifiées par ce champ choisi)
•2
6 EI z g 2
Calculons les énergies on trouve Ec = 0,4714 ρAL g (5-60) et E p = (5-61).
L2
•• 12 EI z 3,56EI z
L'équation de mouvement sera : 0,9428 ρAL g + g = 0 (5-62) donc : ω1 = (5-63).
L 3
ρAL4
Cette valeur de pulsation est supérieure de 2% par rapport à la valeur exacte.
On peut montrer que la méthode de Rayleigh consiste à écrire l'égalité des énergies potentielle et
cinétique maximales et qu'elle donne une valeur approchée de la première fréquence propre toujours
supérieure à la valeur exacte.
5.4.6. Exemple:
Pour la même poutre que précédemment on prend en traction:
U ( x, t ) = g1 ( x / L ) + g 2 ( x / L ) 2 + g 3 ( x / L ) 3 + g 4 ( x / L ) 4 (5-65).
E/ρ E/ρ
On trouve pour ce cas : ω1 = 1,57 et ω2 = 4,724 (5-66) et les modes sont:
L L
f 1 ( x ) = x / L + 0 , 028 ( x / L ) 2 − 0 , 5 ( x / L ) 3 + 0 ,11 ( x / L ) 4
(5-67).
f 2 ( x ) = x / L − 0 , 69 ( x / L ) 2 − 2 , 56 ( x / L ) 3 + 2 , 056 ( x / L ) 4
Naturellement f 1 et f 2 sont déterminées à une constante multiplicative près.
On peut continuer pour obtenir les autres modes, la différence sur les premières fréquences propres est de
1%.
α π 4α 2
a= π2 + β4 + (5-74) et b est la même chose que a où le premier terme est à
2 4
retrancher au lieu de l'ajouter .
EI
β 2 z
Ep = π
ρ AL
2 2 2
• (5-84) et
N
EA N
Ec = ∑ g
4 1 n 4L
∑1 n g n (5-85)
L
Le travail virtuel de la force F ( t ) appliquée en x = sera : g i
2
δW = F sin( Ω t ).(δg1 − δg 3 + δ g 5 − .......) (5-86) ; ainsi les équations de Lagrange seront:
ρ AL •• π 2 EA
( ) g1+ ( ) g 1 = F sin( Ω t )
2 2L
ρ AL • • π 2 EA (5-87)
( ) g 2 + 4( )g2 = 0
2 2L
ρ AL •• π 2 EA
( ) g 23 + 9 ( ) g 3 = − F sin( Ω t ) etc ...
2 2L
Les équations d'ordre g i (i paire) auront une contribution nulle.
La solution en régime permanent sera:
On remplace cette forme de V dans l'équation de mouvement, par suite on multiplie l'équation par f m ( x )dx
et on intègre dans tout le domaine.
L'orthogonalité des modes permet d'obtenir des équations découplées pour chaque valeur de m, la solution
en am (t ) est obtenue par le moyen de résolution des systèmes à un ddl.
Exemple:
Poutre sur appuis simples en flexion chargée ponctuellement
P(t)
1. Pour mesurer la première fréquence propre d’une lame encastrée de longueur l, de section uniforme
à moment d’inertie I, de module d’élasticité E et de masse linéique µ1, on dispose d’un accéléromètre de masse
ma monté à l’extrémité de cette lame; on désire connaître la fréquence propre de la barre seule.
Réponses
ma : masse du capteur instable pour mesurer la vibration de la barre.
On choisit V ( x , t ) = f ( x ) e jωt avec
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 100 ~
f ( x ) vérifiant : f (0) = f ' ( 0 ) = 0 qui constituent les conditions aux limites sur la face fixée
Calcul de f ( x )
Ici M z = − F ( l − x )
x2 lx 2 x 3
EI f ''( x ) = − F ( l − x ) f ' = − F ( lx − EI z f = − F −
6
z EI z )
2 2
x2
On choisit alors : f ( x) = ( x − 3l )
6
1 l 1
Ec = ∫ ρ S f 2 ( x) ( j ω e jωt ) 2 dx + m a . f 2 (l ) ( j ω e jωt ) 2
2 0 2
1 l x4 1 l6
Max Ec = µ ω2 ∫ ( x − 3 l ) 2 dx + ma ω 2
2 0 36 2 9
1 ma m b 1 9
Max Ec = ω 2 . l 6 + + −1
2 9 36 7 5
1 l jω t 2 1 l3
2 ∫0
Ep = EI ( e ) ( x − l ) 2
dx ⇒ max E p = EI
2 3
l3 m m 33 EI
max E c = max E p ⇒ EI = ω 2 .l 6 a + b ω =
3 9 1260 m 33 m b
l3 a +
3 420
On constate sur cette formule même si elle est apportée que la participation de ma est importante est que son
ma . 420
influence dépend du rapport qui doit être beaucoup plus petit que 1.
99 mb
420 EI EI
Si c’est négligeable m aura : ω = ≈ 3,56 qui est très proche du résultat exact ce qui
33 m b l 3 m b l3
confirme le choix de la fonction f (x ) .
Inversement si ma >> mb
3 EI 3 EI
ω= 3
Il s’agit de la pulsation d’un système masse ressort où ce dernier est de raideur K = 3 qui
ma l l
est réelle d’une console chargée à l’extrémité libre.
1. Pour mesurer la première fréquence propre d’une lame encastrée de longueur l, de section uniforme
à moment d’inertie I, de module d’élasticité E et de masse linéique µ1, on dispose d’un accéléromètre de masse
ma monté à l’extrémité de cette lame; on désire connaître la fréquence propre de la barre seule.
Réponses
ma : masse du capteur instable pour mesurer la vibration de la barre.
On choisit V ( x , t ) = f ( x ) e jωt avec f ( x ) vérifiant : f (0) = f ' ( 0 ) = 0 qui constituent les conditions
aux limites sur la face fixée
Calcul de f ( x )
Ici M z = − F (l − x )
x2 lx 2 x 3
EI z f ' ' ( x ) = − F ( l − x ) EI z f ' = − F ( lx − ) EI z f = − F −
2 2 6
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 101 ~
x2
On choisit alors : f ( x) = ( x − 3l )
6
1 l 1
Ec = ∫ ρ S f 2 ( x) ( j ω e jωt ) 2 dx + m a . f 2 (l ) ( j ω e jωt ) 2
2 0 2
4
1 l x 1 l6
Max Ec = µ ω2 ∫ ( x − 3 l ) 2 dx + ma ω 2
2 0 36 2 9
1 2 6 m mb 1 9
Max Ec = ω . l a + + −1
2 9 36 7 5
1 l jωt 2 1 l3
E p = ∫ EI ( e ) ( x − l ) dx ⇒ max E p =
2
EI
2 0 2 3
l3 m m 33
max Ec = max E p ⇒ EI = ω 2.l 6 a + b
3 9 1260
EI
ω=
m 33 mb
l3 a +
3 420
On constate sur cette formule même si elle est apportée que la participation de ma est importante est que son
ma . 420
influence dépend du rapport qui doit être beaucoup plus petit que 1.
99 mb
420 EI EI
Si c’est négligeable m aura : ω = ≈ 3,56 qui est très proche du résultat exact ce qui
33 m b l 3 m b l3
confirme le choix de la fonction f (x)
Inversement si ma >> mb
3 EI
ω= Il s’agit de la pulsation d’un système masse ressort où ce dernier est de raideur
ma l 3
3 EI
K = qui est réelle d’une console chargée à l’extrémité libre
l3
2. Soit une poutre bi- appuyée de longueur L sur laquelle repose une masse M.
m est la masse linéique de la poutre .
Trouver une approximation de ω1 par la méthode de Rayleigh- Ritz
Discuter le choix de la fonction de forme p.our les situations asymptotiques mL >> M , mL << M
Réponses
Il s’agit d’un cas simultané au précédent où M représente le capteur.
On choisit pour simplifier une fonction f ( x ) vérifiant f ( 0 ) = f (l ) = 0 soit la fonction
πx
f ( x ) = sin qui vérifie aussi M z ( 0 ) = M z (l ) = 0 qui est aussi la solution exacte sans masse
L
π x2 π
ponctuelle: Ec =
1
∫
L
m sin (
jω e t
jω
)2
dx +
1
(
M sin 2 j ω e jω t )
2
2 0
L 2 2
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 102 ~
1 2 m L
max Ec = ω + M
2 2
1 L π π x 2 jω t
( ) dx π4 L
2
2 1
E p = ∫ EI − sin e max Ec = EI 4 .
2 0 L L 2 L 2
π4 m L EI π 4
max Ec = max E p EI = ω2 + M ω=
2L3
2 mL
2 L3 + m
2
mL π 2 EI
Soit M 〈〈 (le capteur est de masse négligeable) on aura ω = 2 (solution exacte )
2 L m
mL
Si M 〉〉 (la barre est de masse négligeable) elle joue le rôle d’un ressort de flexion de raideur
2
48 EI EI π 4
K = d’après la RDM, ω = .
L3 ML3 2
π 4 EI EI
Ce qui correspond à la raideur de 3
≈ 48,7 3 qui n’est pas très différente de la raideur exacte.
2 L L
3. Calculer par la méthode approchée de Rayleigh la fréquence propre du modèle du montage, en prenant
comme déformée approximative la déformée statique y sous l’action d’une force transversale sur l’extrémité
libre.
Etudier les cas limites et commenter les résultats
l l
Réponses
πx
On prend V ( x, t ) = sin ( ) exp ( jωt )
l
ρS 2l
2 πx 2 jωt ρS
Ec = ∫0 ω sin l exp dx Ec = 2 ω l
2 2
2
2 2
2l π
EI 2 πx 2 jωt EI π 4 2 j ωt EI π 4
Ep =
2 ∫0 l 2 sin l exp dx E p = 2 l 4 l exp
Ep =
2 l4
l
π4 π2 EI
E p = Ec → ρS ω 2 = EI 4
⇒ω = 2
l l PS
πx
2°/ V ( x, t ) = a ( t ) sin
l
ρS •2 EI π 4
Ec = la Ep = 4
l a2 Wflex = b Ω 2 cos ( Ω t + ϕ ) a
2 2 l
•• π4
⇒ ρ s l a + EI 3
a = b Ω 2 cos ( Ω t + ϕ )
l
b Ω cos (Ω + ϕ )
2
πx
a (t ) = V ( x, t ) = sin . a (t )
π 4
l
EI 3 − Ω 2 ρ S l
l
4. On donne le système suivant composé d’une console d’une masse ponctuelle m et d’un ressort de raideur
EI ρSl
k = 10 3
et M = .
l 2
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 103 ~
a- A partir de la méthode de Rayleigh avec la fonction x2 donner une approximation de la première fréquence
propre de ce système
b- Utiliser les deux fonctions x2 et x3 pour donner une approximation des deux premières fréquences
propres et des déformées modales correspondantes par la méthode de Rayleigh Ritz
Réponses
1 L • 2 1 • 2
L’énergie cinétique totale est : Ec = ∫ ρ A w dx + m wL
2 0 2
1 L 1
L’énergie potentielle totale est : E p =
2 ∫
0
EI ( w" ) 2 dx + k wL2
2
N
On prend le champ de déplacement sous la forme suivante : w ( x, t ) = ∑ψ j ( x) q j (t )
j =1
• • • •
ρ A ∑ψ i q i ∑ψ j q j dx + m ∑ψ i ( L) q i ∑ψ j ( L) q j
N N N N
1 L 1
Ec =
2 ∫
0
j =1 j =1 2 j =1 j =1
1+ j + 2
• • L • •
1 N N
X 1 N N
Ec = ∑ ∑q 1 q j ∫ ρ A
L
dx + m ou T = ∑ ∑q 1 q j mq , où
2 2
0
j =1 j =1 j =1 j =1
1+ j + 2
L L
x m
mq = mµ = ∫ ρA
dx + m = ρ A L ∫ ξ 1+ j +2 dξ +
0
L
0 ρ A L
ρ AL ∧ mi j 1 m
mij = + m → mij = = +
i + j +3 ρ AL i + j +3 ρ AL
De même pour l’énergie potentielle
1 N " N " 1 N N
∑ ∑ ∑ ∑
l
Ep = EI ψ q
∫0 j=1 j=1 ψ q dx + k ψ ( L ) q ψ ( L ) q
2 j =1
i i j j i i j j
2 j =1
+ −
1 N N ij (i + l ) ( j + l ) l x
i j 2
1 N N
E p = ∑ ∑ qi q j ∫0 L
EI dx + k ou V = ∑ ∑ qi q j kij
2 j =1 j =1 L4 2 j=1 j =1
Où :
i + j −2
ij (i + l ) ( j + l ) l x l ( EI ) k L3
ki j = k ji = ∫0 EI L ij (i + l ) ( dx + k =
j + l ) ∫0 ξ i + j −2
d ξ +
L4 L3 EI
EI ij (i + l ) ( j + l ) ∧ kij ij (i + l ) ( j + l ) kL3
Donc : ki j = + k → k ij = = +
L3 (i + j −1) EI / L3 i + j −1 EI
Les équations de mouvement s’écrivent comme suit :
Application numérique pour N = 3
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 104 ~
∧
k L3 ∧
= 10 , [m] et k sont données par :
m
For N = 3, = 0,5 , et
ρ AL EI
0,7 0,6667 0,6429 14 16 18
∧ ∧
[m] = 0,6667 0,6429 0,625 k = 16 22 28
0,6429 0,625 0,6111 18 28 38,8
4.1758
17.0180
79.8022
Les fréquences propres adimensionnelles sont données par :
4.1758 EI 17.0180 EI 79.8022 EI
ω1 = , ω2 = , ω3 = ,
L2 ρA L2 ρA L2 ρA
Les modes propres normalisés sont donnés par:
2,2395 − 18,3953 − 37,1786
PHI = − 1,3996 32,0971 − 100,9322
0,3101 − 13,1518 64,202
Réponses
La méthode exacte donne: U ( x, t ) = f ( x) g (t )
ρ
Où: f ( x) = A cos β x + B sin β x Où: β 2
= ω2
E
Conditions aux limites :
f ( 0) = 0 ⇒ A = 0
N (l ) = − KU ⇒ E S β B cos β L = − KB sin β l
ES ES
⇒ tg β l = − β = − β l si K = X =βl
K l
On cherche la 1ère intersection des 2 courbes y = − X et y = tg X
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 105 ~
π
La solution d’après le graphique est entre et π on trouve approximativement X ≈ 2, 03
2
E E
⇒ β 1 l ≈ 2 , 04 ⇒ ω1 ≅ 2 , 03 ≈ 1, 42
ρ L2 ρS l 2
π
Si K → 0 on retrouve le cas encastré libre β1 ≈
2
Si K → ∞ on retrouve le cas bi encastré libre β1 = π
A0 x
6. Une tige homogène avec changer dans l'espace la coupe A ( x) = (1 − ) est soutenu comme
2 l
représenté sur la figure ci dessous.
Données: E = 200 GPa ; ρ = 7800 Kg / m 3 ; l = 1m.
a. Formulez l'équation des vibrations libres de traction compression.
b. Employez la séparation des variables pour obtenir la solution en x. Utilisez la transformation des
x
coordonnées de déplacement V ( x, t ) = U ( x, t )(1 − ) pour simplifier.
l
c. Calculez les fréquences et les modes propres du système.
Réponses
l’équation aux vibrations longitudinales libres à section variable est :
∂ ∂U
∂2 U V ( x, t )
E S = ρ S On pose : U ( x, t ) =
∂x ∂X
∂t 2
x
1−
l
∂ V
2
∂ V
2
L’équation de mouvement devient : E =ρ
∂x 2
∂t2
••
E f ' ' ( x ) g (t )
De même on pose V ( x, t ) = f ( x) g (t ) ⇒ = = −ω 2
ρ f ( x) g (t )
Par suite : g ( t ) = A cos (ω t + ϕ )
ρ ρ
Et f ( x ) = a cos ω x + b sin ω x ⇒ U ( x , t ) = g (t ) f ( x )
E E x
1−
l
∂U
Conditions aux limites : U (0, t ) = 0 ⇒ f (0) = 0 N (l , t ) = 0 ⇒ E S (l , t ) = 0
∂U
l f (l )
⇒ EA . 1 − f ' (l ) − = 0
l
0
l
ρ
⇒ f (l ) = 0 ⇒ f ( 0 ) = 0 ⇒ a = 0 f (l ) = 0 ⇒ sin ω h =0
E
ρ
⇒ ωn l. = nπ n∈ N
E
πx
La déformée est f n : f n (n) = sin n
l
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 106 ~
A titre indicatif ω = π E
=
π 2 ,1 .10 8
≈ 16300 rad / s f1 ≈ 259 4 Hz C’est une fréquence très
1
l ρ 1 7 ,8
élevée.
7. On s’intéresse aux mouvements de vibration de torsion d’un arbre supportant un volant d’inertie. L’arbre a
une longueur L et sa section a un moment quadratique en torsion constant I 0 . Le module de cisaillement du
matériau de l’arbre est G et ρ est sa masse volumique. La section située en x = 0 est encastrée. On
considère que l’inertie massique J du volant est telle que : J = ρI 0 L .
Dans ce mouvement de vibration, on note θ ( x, t ) l’angle de rotation autour de l’axe x d’une section de
l’arbre située à l’abscisse x .
2 0
∂t 2
∂θ
2
1 2l
Ep =
2 ∫0 GI 0 ∂x dx
1 l 1 L2
Max E c = GI 0 ω 2 ∫ x 2 dx + ρ I 0 ω 2
2 0 2 3
1 l 1 1 L3 2 1 1
Max E p = GI 0 ∫ 1. dx = GI 0 L GI 0 ω + ρI 0 L3 ω 2 = GI 0 L
2 0 2 2 3 2 2
GI 0 L 3 G G
⇒ω = = ≈ 3,866
4 4 ρL 2
ρ L2
ρI 0 L3
3
α x jωt
2°/ θ ( x, t ) = sin ( )e
L
∂ϑ 2
dx + J . (sin α e jωt . j ω )
1 L 1
E c = ∫ ρ I 0
2
2 0 ∂t 2
α
2
1 L
∫0 GI 0 L cos (α x / L) dx e
2 jωt
Ep =
2
1 2α x 1
L
Max Ec = GI 0 ω ∫ sin dx + ρ I 0 L ω 2 sin 2 α
2
2 0 L 2
1 α L2
αx
Max E p = GI 0 2 ∫ cos 2 dx
2 L 0 L
1 L L
Max E c = ρI 0 ω 2 − sin 2α + L sin 2 α
2 2 4α
1 α2 L L
Max E p = GI 0 2 + sin 2 α
2 L 2 4α
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 107 ~
G G
ω ≈ 0,86 ≈ 3,866 (l’approximation est très bonne)
ρ L2 ρ L2
8. Afin de simplifier l’étude dynamique, le bras, schématisé sur la figure B.1, est modélisé par une poutre de
longueur L et de section uniforme caractérisée par son aire S et son moment quadratique I fournis sur le
tableau B.1.
On se propose, dans cette partie, d’étudier la réponse dynamique d’un système constitué d’une seule poutre
sous des sollicitations de traction-compression et de flexion. Pour cela, on suppose la poutre encastrée à une
extrémité et la broche porte-outil est assimilée à une masse ponctuelle M située à l’autre extrémité
M = 200 Kg .La masse volumique du matériau constitutif de la poutre est ρ = 2700Kg / m3 .
L 2000 mm
S 9,510 4 mm 2
I 3,0108 mm 2
Valeurs numériques des caractéristiques géométriques de la poutre (P).
→
Dans cette section, on ne considère que les déplacements longitudinaux u ( x, t ) (suivant l’axe x ) des points
de la poutre de la figure B.2. On suppose que ce champ est uniforme sur la section.
En isolant une tranche de longueur « dx » de la poutre et par application du P.F.D., montrer que l’équation de
∂ 2u ∂ 2u
mouvement peut se mettre sous la forme : E = ρ
∂x 2 ∂t 2
Montrer que les fonctions u ( x, t ) de la forme : u ( x, t ) = f ( x ) cos(ωt ) et par suite peuvent être solution de
cette équation de mouvement.
En déduire la forme de la fonction f ( x ) .
ième
Quelle relation lie la k pulsation propre avec la longueur d’onde de la forme propre associée ?
Lt L
→y
u(x,t)
→
x
masse M
Section uniforme
Montrer que, sans la masse M à l’extrémité, les pulsations propres sont de la forme :
(2k + 1)π E
ωk +1 = ; k :0 → ∞
2L ρ
Montrer qu’avec la masse M à l’extrémité, les pulsations propres peuvent être déterminées en résolvant
A
l’équation suivante: tan g ( x) − = 0 avec A constante
x
Donner l’expression de la constante A .
Que vaut la première pulsation propre de traction-compression de ce système (utiliser l’annexe 1 de la partie
B) ?
Commenter l’influence de la masse M sur la valeur de cette pulsation.
ES
On remplace la barre par un ressort hélicoïdal de raideur k = et une masse ponctuelle à l’extrémité
L
correspondant à la contribution de la masse de la barre.
Dans cette modélisation on a un seul degré de liberté.
Donnez la part de la masse de la barre qui permet de bien représenter la première fréquence propre et ce pour
le système sans masse additionnelle d’abord et avec une masse additionnelle ensuite.
Comparer les valeurs obtenues dans les deux cas et commenter les résultats.
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 108 ~
Proposer une amélioration du modèle étudié sans faire du calcul.
Réponses
1°/ u ( x, t ) déplacement axial
∂ z U ( x, t )
D’après le cours et à partir du P.D.F − N ( x, t ) + N ( x + dx, t ) = ρS dx
∂t 2
2°/ ⇒ ∂ N ( x , t ) = ρ S ∂ u
2
∂x ∂t 2
2°/ ∂u ( loi de Hooke) ⇒ ∂ ∂ u ( x, t) ∂2 u
N = ES ES = ρ S
∂x ∂x ∂x ∂t 2
Si S = cte ⇒ E ∂ u = ρ ∂ u
2 2
∂x 2
∂t 2
Si on prend
u ( x , t ) = f ( x ) g (t )
••
•• g E f ''
On aura E f " g = ρ f g ⇒ =− = cte car g ( t ) et f ( x )
g ρ f
La constante est négative sinon le système est instable :
cste = −ω 2 g (t ) = cos(ωt ) est une solution de l’équation
Par suite U ( x, t ) = f ( x ) cos ω t est une solution de l’équation
••
g E f ''
2°/ on remplace par − ω 2 → − = −ω 2
g ρ f
ω2 ρ
⇒ f " + β 2 f = 0 où β 2 =
E
⇒ f ( x ) = A cos x ( β x) + B sin ( β x)
Si on applique les C.A.L sans masse
u (0, t ) = 0 ⇒ f (0) = 0 ⇒ A = 0 N (l , t ) = 0 ⇒ f ' ( L) = 0 ⇒ cos ( β L) = 0
E (2 k +1) π
⇒ f k ( x) = sin (2 k +1)
E
Soit cos ω L = 0 ⇒ ωk =
π x
ρ 2l ρ 2l
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 109 ~
λ1 = 4 L → k = 0
4L
λ2 = → k =1 etc …
3
π E
4°/ on a déjà trouvé ωk = (2 k +1)
2L ρ
5°/ Si la masse M est à l’extrémité les C.A.L changent comme suit :
u (0, t ) = 0 ⇒ f (0) = 0
∂2 u
N ( L, t ) = − M ( L, t ) E Sf ' ( L) = M ω 2 f ( L)
∂t 2
40 % de la masse totale :
ES 1,15 E
ω1 = ω1ex =
(M + m ) L L ρ
L’égalité des deux pulsations
⇒
ρS (1,15) 2
= mb = 2700. 2 x 9,5.10−2 Kg
(M +m) L L2
ρSL 200
M +m= ⇒ m = 0,75 mb − M m = 0,75 −
2 mb = 0,36 mb
(1,15 ) 513
La contribution de la masse de la barre diminue on prend M ajoute une ponctuelle.
Pour améliorer ce modèle on découpe la barre en plusieurs masses et plusieurs ressorts
9. Soit une poutre bi- appuyée reliée au sol en son centre par l’intermédiaire d’un ressort de raideur k
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 110 ~
1) En utilisant la méthode de Rayleigh- Ritz et une approximation de deux termes de la forme
w( x, t ) = c1 (t ) f1 ( x) + c2 (t ) f 2 ( x) , évaluer une approximation de la première fréquence naturelle.
Discuter la solution pour différentes valeurs de k (en particulier les valeurs asymptotiques pour k=0 et k
infini). Discuter du choix des fonctions de forme utilisées.
2) Pour la valeur de k = 0 , calculer les modes propres et fréquences propres du système en utilisant la
méthode de Rayleigh- Ritz et les mêmes fonctions de forme qu’en 1).
3) Sur base des modes propres calculés au point 2), représenter la fonction de transfert entre une force
appliquée au quart de la poutre et le déplacement vertical au même point (diagramme de Bode: amplitude et
phase). Les données numériques sont : E = 70 GPa ; ρ = 200Kg / m3 (aluminium), section carrée de côté
a = 10cm et l = 1m
Réponses
w( x, t ) = C1 (t ) f1 ( x) + C2 (t ) f 2 ( x)
πx
On choisit les fonctions f1 ( x) et f 2 ( x) vérifiant les C.A.L aux 2 appuis soit : f1 ( x) = sin et
L
2πx
f 2 ( x) = sin qui correspondent aux solutions exactes sans le ressort.
L
1 L πx 2π x 2
Ec = ∫ ρS C1' sin + C2' sin dx
2 0 L L
2
1 π
2
π x 2π
2
2π x 1 π
2
Ep = ∫ EIz − C1 sin −C2 sin dx + K . C1 sin + C2 sin π
2 L L L L 2 2
1 • 2 L • 2 L 1 2 π 4 L 2
16π 4 L 1
Ec = . ρS C1 + C 2 Ep = E I z C1 4 . + C 2 . 4 . + K C12
2 2 2 2 L 2 L 2 2
Matriciellement on pose :
ρ S L π4
C1 0 2 L3 EI z + K 0
{U }= ⇒ [M ] = 2 ρ S L
, [K ] =
C2 16 π 4 EI z
0 0
2 2 L 3
Les matrices sont déjà diagonales de part le choix de fonctions orthogonales.
π4
3 E I z + K
, ω = 16 π EI z
4
⇒ ω1 = 2L
2
L L
ρS ρS
2 2
Les modes propres sont :
1
{U 0 }2 =
0
{U 0 }1 = et
0 1
Les déformées modales sont donc :
πx 2 πx
f1 ( x) = sin et f 2 ( x) = sin
L L
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 111 ~
π2 EI 4π 2 EI
Si K → 0 on retrouve ω1 = , ω2 = 2 qui sont des solutions exactes
L2
ρS L ρS
K 4π 2 ET
Si K → ∞ on inverse l’ordre des fréquences on aura : ω2 = → ∞ et ω1 = 2 qui
ρSL L ρS
2
correspond à celle d’une poutre sur 2 appuis de longueur L/2.
F (t ) = F0 cos (Ω t )
L
Excitation en x=
4
La réponse est dans la base des modes trouvés
πx 2π x
W ( x, t ) = a1 (t ) sin + a2 (t ) sin
L L
Où a1 (t ) = a10 cos(Ω t ) et a2 (t ) = a20 cos (Ω t )
L’excitation est harmonique
les équations de mouvement sont :
ρ S L π4
2 0 •• 2 L3 E I 2 + K 0 F1
U + {U }=
ρ S L 8π4
0
0 E I 2 F2
2 L3
Pour trouver F1 et F2 on calcule le travail de F .
W = F0 cos (Ω t ). a1
2
+ a 2
2
2
F1 F0
⇒ = 2 cos (Ω t )
F0 F
0
2 ρ S L π4
− Ω + E Iz 0 a 10 2
2 2 L3 F0
⇒ = 2
∂S L 8π 4
a
0 −Ω 2
+ E I z 20 F
0
2 L3
2
F0 F0
a 10 = 2 a 20 =
Ω2 ρ S L π 4 E Iz 8π 4
ρ S L Ω2
− + E I z −
2 2 L3 L3 2
πx 2 πx
W ( x, t ) = a10 cos (Ω t ) sin + a 20 cos( Ω t ) sin
L L
L cos(Ω t )
W , t = F0
1 1
+
2 π 4
Ω ρS L
2
8π 4
Ω2 ρ S L
2 3
E I z −
L3 E I z −
2 L 2 2
L
W ,t 9π 4 Ω2 ρ S L
E I + − 3
T = 2 = L3
z
2
F 0 cos (Ω t ) π 4
Ω ρ S L 8π 4
2
Ω 2
ρ S L
2 E Iz − E Iz −
2 L3 2 L 3
2
ρSL
2
On pose A = π
4
E Iz π 4 . 7 .10 10 . ( 0 ,1) 4 N 2700 .10 −
3
= = 5 , 7 . 10 7 B = = = 13 ,5 kg
L 12 m 2 2
9 A−3BΩ2
T =
A
(
2 − B Ω2 8 A− B Ω2 )
2
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 112 ~
B Ω4 ∂ S L4 Ω2 9 −3X 1
On pose = X = ⇒ T = D = R − ,8
A 2 π 4 E Iz
f
2
2 A − X (8 − X )
1
2
1 17
− 3 2 − X (8 − X ) − (9 − 3 X ) 2 X − 2
1
T '=
4 A2
3
T ' =
1
− (1 − 2 X ) (8 − X )− 3
(3 − X ) (4 X − 17 )
4 A 2 2 2
T '=
−3
8 A2
[2 X 2
− 17 X + 2 X 2
+4X 2
− 29 X + 51 ]
Soit à regarder la fonction f = − 8 X + 46 X − 51
2
∆ ' = ( 23 ) 2 − 8 . 51 = (11 ) 2
− 23 −11 17 − 23 + 11
X2 = = = 4,25 X 1 = =1,5
−8 4 −8
Pour U 〈 X 〈 1,5 T ' 〈 0 T croissante
1 , 5 〈 X 〈 4 , 25 T ' 〈 0 T décroissante
X 〉 4 , 25 T ' 〈 0 T décroissante
10. Utiliser la méthode de Rayleigh pour trouver une valeur approchée de la première fréquence propre du
système qui suit :
I1
a
I2
2a
π .10 −4
AN Ip = = 9,8.10 −6 m 4 ρ I p = 79.10−3 kg m G I p = 79.10 −4 N m 2
32
ω = 87,27 rad / s → N ≈ 833 trs / mn
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 113 ~
6. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[Tenot 1953] A. Tenot; Mesure des vibrations et isolation des assises des machines Editions
Dunod 1953.
[Den Hartog 1956] J.P.Den Hartog; Vibrations mécaniques (traduction) Editions Mc Graw Hill 1956.
[Jullien 1971] Y. Jullien; Vibration des systèmes élastiques Paris Naturalia et Biologia 1971.
[Gormin 1975] D. J. Gormin; Free vibration analysis of beams and shafts A wiley interscience
publication 1975.
[Harris 1976] C. M. Harris et C. E. Crede; Schock and vibration handbook Editions Mc Graw Hill book
compagny 1976.
[Meirovitch 1977] L. Meirovitch; Elements of vibration analysis, Editions Mc Graw Hill int.book compagny
1977.
[Clough 1980] R. W. Clough, J. Penzien, J. L. Claudon et A. Trad; Dynamique des structures : vol. 1 :
principes fondamentaux Editions Pluralis 1980
[Lalanne 1986] M. Lalanne, P. Berthier et J. Der Hagopian; Mécanique des vibrations linéaires 2è édition
Masson 1986.
[Gibert 1988] R. J. Gibert ; Vibrations des Structures: Interactions avec les Fluides; Sources d'excitation
aléatoires. Collection EDF-DER, Eyrolles. (1988)
[Shabana 1991] A. A. Shabana; Theory of vibration, volume. 1 : an introduction : Editions springer 1991
[Clough 1993] R.W. Clough et J.Penzien; Dynamics of Structures, Editions Mc Graw Hill. 1993
[Geradin 1996] M. Geradin et D. Rixen; Théorie des vibrations, Editions Masson, 1996
[Kelly 1996] S. G. Kelly; Theory and problems of mechanical vibrations SCHAUM'S OUTLINE SERIES
McGRAW-HI LL ISBN 0-07-034041-2 1996.
[Le Tallec 2000] P. Le Tallec ; Introduction à la Dynamique des Structures, Edition Ellipses (2000).
[Harris 2002] C. M. Harris Editor Allan G. Piersol Editor Harris’ shock and vibration Hanbook 5th ed.
McGRAW-HILL New York Chicago San Francisco Lisbon London Madrid Mexico City Milan
New Delhi San Juan Seoul Singapore Sydney Toronto ISBN 0-07-137081-1 2002
[Walter 2004] D. M. Walter; Torsional Vibration Measurement Methods, Monitoring, and Diagnostics
Copyright © 2004 The McGraw-Hill Companies
Cours et Exercices Corrigés de Mécanique des Vibrations Rachid NASRI Page ~ 114 ~