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Alphonse Daudet
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Daudet.
Alphonse Daudet
Alphonse Daudet.
Biographie
Naissance
13 mai 1840
Nîmes
Décès
Paris
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise
Période d'activité
À partir de 1800
Nom de naissance
Pseudonyme
Piccolo
Nationalité
Français
Domicile
Clamart (1865)
Activités
Père
Mère
Fratrie
Ernest Daudet
Conjoint
Julia Daudet
Enfants
Léon Daudet
Lucien Daudet
Autres informations
Membre de
Académie de Nîmes
Genres artistiques
Influencé par
Émile Zola, Edmond de Goncourt
Distinctions
Œuvres principales
Tartarin de Tarascon, Lettres de mon moulin, Le Petit Chose, La chèvre de monsieur Seguin,
L'Arlésienne
signature
Vue de la sépulture.
Alphonse Daudet, né le 13 mai 1840 à Nîmes et mort le 16 décembre 1897 à Paris, est un
écrivain et auteur dramatique français.
Sommaire
1 Biographie
2 Controverse
2.2 Antisémitisme
3 Chronologie
5 Famille
5.2 Membres
6 Lieux daudétiens
6.4 Sépulture
7 Hommage
8 Notes et références
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.1.1 Monographies
9.1.2 Articles
9.1.3 Dictionnaire
9.2 Iconographie
Biographie
Alphonse Daudet vers 1880. Photographie par Eugène Pirou (1841-1909). Musée Carnavalet,
Paris
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste1. Son
père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa
mère Adeline est la fille d’Antoine Reynaud2, un riche négociant en soie ardéchois3,4. Il passe la
majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce.
Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille
déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine
complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors
maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le
Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son
frère.
Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857.
Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des
dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique
extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une
ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles5. Collaborant dans différents
journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de
vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle
aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman
Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande
amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans
ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan
(1881), caricatures du tempérament méridional7,8.
En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon
III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il
occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis
apparaissent9 et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi
en Algérie, en Corse, et en Provence10. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le
tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture,
comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain.
Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et
écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine).
Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis
Montegut (c. 1880), musée Carnavalet.
Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son
nègre11) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les
publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques
provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus
populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes
basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher.
Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-
même qualifie de « sorte d'autobiographie »12 est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide
d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab
(1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan
(1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est
l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il
publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique.
Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne
aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux.
Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes
dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et
meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est
enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
Controverse
Écrivain provençal
Le moulin dit d'Alphonse Daudet, à Fontvieille, qu'Alphonse Daudet n'a jamais habité.
Alphonse Daudet, que l'on présente comme l'archétype de l'écrivain provençal, a pourtant passé
moins d'un an de sa vie à Fontvieille et n'a jamais habité le moulin que visitent les touristes, ce
qui n'empêche pas que les Lettres de mon moulin témoignent d'une remarquable connaissance
de la Provence. De plus, bien des textes popularisés par Daudet ont été écrits en collaboration
avec d'autres auteurs, notamment Paul Arène, Léon Allard, Blanchot de Brenas et Julia Daudet
son épouse.
Antisémitisme
L'antisémitisme d'Alphonse Daudet transparaît dans le portrait qu'il dresse d'un de ses
personnages, l'usurier Augustus Cahn dans Salvette et Bernadou, conte de Noël, en 1873, dans
un contexte général peu favorable aux Juifs de France :
« Que diable le vieil usurier compte-t-il faire de tout cela ? Est-ce qu'il fêterait Noël, lui aussi ?
Aurait-il réuni ses amis, sa famille, pour boire à la patrie allemande ?... Mais non. Tout le monde
sait bien que le vieux Cahn n'a pas de patrie. Son Vaterland à lui, c'est son coffre-fort. Il n'a pas
de famille non plus, pas d'amis ; rien que des créanciers. Ses fils, ses associés plutôt, sont partis
depuis trois mois avec l'armée. Ils trafiquent là-bas derrière les fourgons de la Landwehr,
vendant de l'eau-de-vie, achetant des pendules, et, les soirs de bataille, s'en allant retourner les
poches des morts, éventrer les sacs tombés aux fossés des routes13. »
Il meurt en pleine affaire Dreyfus, en ayant eu le temps d'afficher des convictions anti-
dreyfusardes, malgré sa proximité avec Émile Zola. Celui-ci prononcera néanmoins son oraison
funèbre au cimetière du Père Lachaise14. Octave Mirbeau, qui l'accuse d’être un plagiaire,
l'accuse également d'être juif.
Chronologie
Année(s) Événements
1840 13 mai : naissance à Nîmes d'Alphonse Daudet, fils de Vincent Daudet, courtier en
soieries, et d'Adeline Reynaud. Alphonse a deux frères aînés : Henri, né en 1832, et Ernest, né en
1837.
1861 Daudet vit avec Marie Rieu, rue d'Amsterdam. Il tombe gravement malade et part pour
le Midi.
1865 Alphonse Daudet écrit les Lettres de mon moulin à Clamart, où il réside avec son ami
Paul Arène.
1871 25 avril : alors que la Commune est proclamée, Daudet quitte Paris pour Champrosay.
1876 Jack.
1891 Mariage de Léon Daudet, fils aîné d'Alphonse Daudet et un des futurs meneurs de
l'Action française, avec Jeanne Hugo, la petite-fille de Victor Hugo.
1895 Divorce de Léon et de Jeanne Daudet. Les Daudet se lient avec Marcel Proust.
Publication de La Petite Paroisse.
1896 Mort de Paul Arène, ami de Daudet, âgé de 53 ans. Publication de La Fédor.
1897 Publication du Trésor d'Arlatan.
16 décembre : Daudet meurt brusquement en son domicile parisien (41, rue de l'Université). Il
avait 57 ans. Après des obsèques religieuses à Sainte-Clotilde, Émile Zola, au Père-Lachaise,
prononce le discours d'usage. Les funérailles nationales, demandées par Georges Clemenceau,
sont refusées.
Famille
Jacques Vincent Daudet (1806-1875), tisserand et négociant en soieries épouse en 1829 Marie
Adélaïde (dite Adeline) Reynaud (1805-1882), originaire d'Auriolles (Ardèche)
Louis Marie Alphonse Daudet (1840-1897), journaliste, conteur, romancier, dramaturge, épouse
en 1867 Julia Allard (1844-1940).
Léon Daudet (1867-1942), écrivain, journaliste et homme politique, époux de 1891 à 1895 de
Léopoldine Clémence Adèle dite Jeanne Hugo, petite-fille de Victor Hugo, puis en 1903 de
Marthe Allard (1878-1960), journaliste à L'Action française sous le pseudonyme de « Pampille »
Anna Daudet (1848-1936), épouse le 6 octobre 1874 à Paris XVIIe, l'écrivain Léon Allard (1847-
1925), frère de sa belle-soeur Julia
Membres
Auguste Renoir: Madame Alphonse Daudet (1876), huile sur toile, 46 × 38 cm, Musée d'Orsay,
Paris.
Frère
Ernest Daudet, écrivain et journaliste français, né à Nîmes en 1837, mort aux Petites Dalles en
1921, frère aîné d'Alphonse Daudet.
Épouse
Julia Daudet (1844-1940), née Allard, Madame Alphonse Daudet, épouse et collaboratrice
d'Alphonse Daudet.
Enfants
Léon Daudet, écrivain, journaliste et homme politique français, né à Paris en 1867, mort à Saint-
Rémy-de-Provence en 1942, fils aîné d'Alphonse Daudet, époux en premières noces de Jeanne
Hugo (petite-fille de Victor Hugo) et en deuxièmes noces de Marthe Allard (sa cousine) ;
Lucien Daudet, littérateur français, né à Paris en 1878, mort en 1946, fils cadet d’Alphonse
Daudet, époux de Marie-Thérèse Benoit (sœur de Pierre Benoit).
Edmée Daudet née en 1886, morte le 29 août 1937, filleule d'Edmond de Goncourt, premier
mariage avec André Germain, écrivain, second mariage avec Robert Chauvelot, littérateur et
conférencier
Petits-enfants
Charles Daudet (1892-1960), fils de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, arrière-petit-fils de Victor
Hugo ;
Dr François Daudet (dit François Léon-Daudet), médecin et journaliste français, fils de Léon
Daudet ;
Philippe Daudet, né en 1909, mort mystérieusement (suicide ? assassinat ?) en 1923, fils de Léon
Daudet.
Belles-filles
Marthe Daudet, née Allard (1878-1960), épouse (et cousine) de Léon Daudet, journaliste de
l'Action française sous le pseudonyme de « Pampille ».
Marie-Thérèse Daudet née Benoit (1890-1974), épouse de Lucien Daudet, sœur de l'écrivain
Pierre Benoit.
Lieux daudétiens
Demeures de l’auteur
Daudet, né à Nîmes en 1840, grandit quelques années dans le Gard, puis arrive à Paris après de
brefs séjours à Alès et à Lyon.
Maison Sabran, 24 Grand-cours (de la naissance d'Alphonse Daudet en 1840 jusqu'en 1844-
1845).
Rue Séguier (de 1848 à 1849. Vincent Daudet s'est installé à Lyon où sa famille le rejoindra en
1849).
2, rue de Tournon
rue Bonaparte
rue de l'Ouest
rue d'Amsterdam
passage des Douze Maisons, dans l’ancienne allée des Veuves (avenue Montaigne)
24, rue Pavée, dans le 4e arrondissement de Paris, dans l'Hôtel d'Angoulême Lamoignon de 1867
à 1876. L'hôtel abrite aujourd'hui la Bibliothèque historique de la ville de Paris.
3, avenue de l'Observatoire, 75006 Paris (domicile d'Alphonse et Julia Daudet de 1880 à 1885).
Lieux de villégiatures
Lieux d'inspiration
Cucugnan : le village, coiffé de son moulin à vent, au sud-est de Carcassonne, doit sa renommée
à Alphonse Daudet qui a repris un texte du félibre provençal Roumanille. Le texte de Roumanille
était lui-même la traduction en occitan du sermon recueilli dans les Corbières en 1858 par
Blanchot de Brenas. Le sermon inspira ensuite au poète de langue d'Oc Achille Mir, célèbre
félibre local, une nouvelle version occitane.
Le moulin Saint-Pierre (ou Moulin Ribet), dit « Moulin d'Alphonse Daudet », sur une hauteur
entourant le village de Fontvieille. Ce moulin, construit en 1814, est un des derniers à avoir
tourné, en 1915. Contrairement à la légende locale, Daudet ne l'a jamais habité, même s'il a écrit
sur ce bâtiment : « Une ruine ce moulin ; un débris croulant de pierres et de vieilles planches,
qu'on n'avait pas mis au vent depuis des années et qui gisait, inutile comme un poète, alors que
tout autour sur la côte la meunerie prospérait et virait à toutes ailes. » Depuis 2012, l'intérieur
du moulin ne peut plus être visité son propriétaire s'y opposant. Dans une salle voûtée située en
contrebas, se trouve un petit musée en hommage à l'écrivain.
Sépulture
L’écrivain est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Sa chapelle se trouve dans la 26e
division et son buste, œuvre de Falguière fondue par Thiébaut, en orne l’un des angles.
Hommage
La statue d'Alphonse Daudet de René de Saint-Marceaux aux Jardins des Champs-Élysées à Paris.
Fondée en 1923 par Paul-Emile Cadilhac et Lucien Daudet, fils de l’écrivain, sous la présidence de
Marcel Pagnol, l'Association des Amis d'Alphonse Daudet a pour but de promouvoir la vie et
l'œuvre d'Alphonse Daudet.
Présidée depuis 1987 par Roger Ripoll, professeur émérite à l’Université d'Aix-Marseille et
éditeur des œuvres de Daudet dans la Bibliothèque de la Pléiade, elle réunit aujourd’hui des
membres venus de tous horizons, universitaires ou non, des francophiles amoureux du xixe
siècle.
Les membres de l’association ont l’habitude de se retrouver chaque année à Fontvieille au mois
de mai pour continuer à faire vivre l’esprit de Daudet. Ils participent également aux fêtes
organisées à Fontvieille à l’occasion du 15 août.
L’association publie un bulletin annuel, Le Petit Chose, qui présente les actes du colloque annuel
de Fontvieille ainsi que des articles sur Alphonse Daudet.
Le siège de l’Association se situe à la mairie de Fontvieille17. Une allée porte son nom dans la
ville d'Albi dans le Tarn.
Prix Daudet
Chaque année Radio Courtoisie remettait le Prix Daudet à la personnalité qui a, selon les
auditeurs de cette radio, le mieux servi la langue française, prix décerné en l'honneur d'Alphonse
Daudet et de son fils Léon. L'héritier de la famille Daudet a publiquement retiré à cette radio
l'autorisation qu'il lui avait donnée de se servir de son nom18 ; en conséquence le prix est
renommé en « Jean-Ferré ».
Plusieurs voies publiques portent le nom d'Alphonse Daudet : des avenues (à Grasse, Salon-de-
Provence, Lamalou-les-bains) et des rues (à Paris 14ème, Marseille, Manosque, Cagnes-sur-mer,
Dijon, Nantes, Aubervillers).
Notes et références
C'est le frère d'Antoine Reynaud, l'horticulteur Jean Reynaud, qui servit de modèle à l'écrivain
pour son Tartarin de Tarascon.
Julien Dieudonné, Aurélie de Cacqueray, Myriam Provence, Sophie Condat, Familles d'écrivains,
Archives & culture, 1999, p. 23
http://musee.daudet.free.fr/ [archive]
Jacques-Henry Bornecque, Les années d'apprentissage d'Alphonse Daudet, Nizet, 1951, p. 312
Marcel Bruyère, La Jeunesse d'Alphonse Daudet, Nouvelles Éditions latines, 1955, p. 124
Isabelle & Marie-Hélène Morot-Sir, De lettres en lettres..., Éditions Publibook, 2005, p. 107
(en) Julian Barnes, « The art of suffering » [archive], The Guardian : Culture Books Classics, sur
https://www.theguardian.com [archive], The Guardian, 11 mai 2002 (consulté le 27 septembre
2014) : « the syphilis he acquired, shortly after his arrival in Paris at the age of 17 »
Julien Dieudonné, Aurélie de Cacqueray, Myriam Provence, Sophie Condat, Familles d'écrivains,
Archives & culture, 1999, p. 74
Alphonse Daudet, Histoire de mes livres, 1. Le Petit Chose, extrait de Quarante ans de Paris:
1857-1897, Genève, la Palatine 1945, p. 177
Alphonse Daudet, « Salvette et Bernadou » [archive], sur Bibliothèque Municipale de Lisieux, 1er
octobre 1998 (consulté le 17 juillet 2018).
voir Isabelle Bost, La Maison d'Alphonse Daudet à Draveil, Revue Jules Verne 12, 2001, p. 81-90.
Voir aussi
Bibliographie
Monographies
Georges Benoit-Guyod, Alphonse Daudet, son temps, son œuvre, Paris, Tallandier, 1947.
Jacques-Henry Bornecque, Les Années d’apprentissage d’Alphonse Daudet, Paris, Nizet, 1951.
Ernest Daudet, Mon frère et moi, souvenirs d'enfance et de jeunesse, Paris, Plon, 1882.
Léon Daudet, Alphonse Daudet, Paris, Eugène Fasquelle, 1898 (lire en ligne [archive]).
Réimpression: Lacour-Ollé, Nîmes 2012, (ISBN 978-2-7504-4419-8).
Léon Daudet, Quand vivait mon père : souvenirs inédits sur Alphonse Daudet, Paris, Bernard
Grasset, 1940.
Lucien Daudet: Vie d'Alphonse Daudet. Gallimard, Paris 1941. Réimpression: Lacour-Ollé, Nîmes
2016, (ISBN 978-2-7504-4367-2).
Marie-Thérèse Jouveau, Alphonse Daudet, maître des tendresses, Berre L'Étang, Centre
International de l'Écrit en Langue d'Oc, l996, 161 p.
Monique Degrave, Sur les chemins d'Alphonse Daudet, Bezouce, Fédération Éternelle Alphonse
Daudet, 2017 (ISBN 978-2-9559988-0-9).
Articles
Yves Avril, « 1972 : Centenaire de deux échecs Lise Tavernier et L’Arlésienne », Études Littéraires,
vol. IV, no 3, décembre 1971, p. 263-274.
Hans Bäckvall, « Un personnage balzacien reparaissant dans un récit d’Alphonse Daudet », Studia
Neophilologica, vol. 45, 1973, p. 278-287.
Lucette Besson, « Alphonse Daudet, héros balzacien », Le Courrier balzacien, 4e trimestre 1990.
Lucette Besson, « « Dans l’ombre de Balzac : Alphonse Daudet », Le Courrier balzacien, vol. II «
Alphonse Daudet, romancier balzacien », no 42, 1er trimestre 1991, p. 10-28.
« Daudet (Alphonse) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard
en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de
la langue d'oc », 1962 (notice BnF no FRBNF33021783), p. 62.
Bernard Bastide (dir.), Anne-Simone Dufief et al. (préf. Christian Giudicelli), Balade dans le Gard :
sur les pas des écrivains, Paris, Alexandrines, coll. « Les écrivains vagabondent » (réimpr. 2014)
(1re éd. 2008), 255 p. (ISBN 978-2-370890-01-6, présentation en ligne [archive]), « Je suis un
bourgeois de Nîmes... » Alphonse Daudet », p. 118-125.
Serge Velay (dir.), Michel Boissard et Catherine Bernié-Boissard, Petit dictionnaire des écrivains
du Gard, Nîmes, Alcide, 2009, 255 p. (présentation en ligne [archive]), p. 79-80.
Iconographie
Dornac (1858-1941), Portrait d'Alphonse Daudet (né à Nîmes le 13 mai 1840 et mort à Paris le 16
décembre 1897), écrivain et auteur dramatique français, photographie, Paris, musée Carnavalet
(notice en ligne [archive]).
Articles connexes
Vénus d'Arles
Liens externes
Œuvres de Alphonse Daudet (fr, eng, esp, fin) [archive] sur le projet Gutenberg
Livre-audio du roman Le Nabab [archive], lu par Pauline Pucciano pour Littératureaudio.com
[masquer]
v·m
Alphonse Daudet
RomansLe Petit Chose (1868) · Le Nabab (1871) · Tartarin de Tarascon (1872) · Jack (1876) · Les
Rois en exil (1878) · Fromont jeune et Risler aîné (1879) · Sapho (1881) · Tartarin sur les Alpes,
nouveaux exploits du héros tarasconnais (1885) · Port-Tarascon, dernières aventures de l'illustre
Tartarin (1890) · Le Roman du chaperon rouge (1899) · Notes sur la vie (1899)
Recueil de contes et de nouvelles Lettres de mon moulin (1869) · Contes du lundi (1873) ·
Les femmes d'artistes (1874)
Famille Julia Daudet (épouse) · Ernest Daudet (frère) · Léon Daudet · Lucien Daudet (fils) ·
Philippe Daudet (petit-fils)
Œuvres
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