Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
RAPPORT D'ÉTUDE
Janvier 2010
N° 28
Au premier semestre 2008, un séminaire-atelier sur les mutations économiques a
été organisé en Provence-Alpes-Côte d'Azur par la Préfecture de région. Le
territoire industriel, situé à Fos et sur le pourtour de l'étang de Berre, a été
identifié comme un territoire à analyser, en raison de son caractère stratégique
mais aussi de sa fragilité potentielle.
Cette mission a été confiée à un groupe de travail partenarial associant les acteurs
économiques de la région.
La présente étude a été réalisée dans le cadre d'un partenariat avec le Secrétariat
Général aux Affaires Régionales (SGAR) de la Préfecture de la région Provence-
Alpes-Côte d'Azur et a mobilisé le Fonds National d'Aménagement et de
Développement du Territoire (FNADT).
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Renan Duthion
AUTEURS
Gérard Davoult, Elyane Chevalier
CARTES ET ILLUSTRATIONS
Christine Chassang
RÉDACTEUR EN CHEF
Claire Joutard
Pourtour de l'étang de Berre : l'industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d'étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur 2010
SOMMAIRE
Synthèse ....................................................................................................3
Chiffres-clés...............................................................................................4
Définitions ................................................................................................48
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 1/55
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 2/55
Synthèse
Le territoire possède de sérieux atouts pour assurer son avenir : bien desservi en
infrastructures routières et aéroportuaire, bénéficiant d’une croissance
démographique portée par l’excédent naturel il accueille une main-d’œuvre plutôt
qualifiée. Le tissu économique est dynamique avec de nombreuses créations
d’entreprises y compris industrielles. La proximité de la métropole marseillaise est un
précieux facteur de régulation du marché du travail. Enfin, la naissance du projet
ITER à quelques dizaines de kilomètres peut constituer une opportunité.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 3/55
Chiffres-clés sur le périmètre d’étude et les zones d’emploi du Havre et de Dunkerque
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 4/55
1 - Un territoire localisé autour de l’étang de Berre
Le territoire étudié ici comprend les trois zones d’emploi de Fos-sur-Mer, de Salon-de-Provence et de
l’Étang-de-Berre. D’une superficie de 1 295 km2, il se compose de 32 communes cernant l’étang de
Berre. Avec 402 200 habitants, sa densité s’élève à 311 habitants au km2, inférieure à la moyenne
départementale (381 habitants au km2) mais deux fois plus élevée que la densité régionale (153
habitants au km2).
Le pourtour de l’étang de Berre est délimité au nord par la chaîne des Alpilles, à l’ouest par la plaine
de la Camargue et le Rhône et au sud par la mer Méditerranée.
Les reliefs, constitués de faibles collines calcaires, ont permis l’installation de l’aéroport de Marignane,
aéroport terrestre et maritime, atout économique majeur pour ce territoire.
Un important réseau autoroutier le traverse d’est en ouest, le reliant, à l’est, à Marseille et Aix-en-
Provence et au-delà à la côte varoise et à la Côte d’Azur, et à l’ouest vers le Languedoc, Toulouse et
les Pyrénées.
Eyguières
Mouriès Lamanon
Gard Aureille Vernègues
Aurons
Salon-de-
Saint-Martin- Provence Pélissanne
de-Crau La Barben
Grans Var
Miramas Lançon-Provence Coudoux
Cornillon-Confoux Aix-en-
Istres La Fare-les-Oliviers Provence
Saint-Chamas Ventabren
Bouches-du-Rhône Velaux
Berre- Rognac
Fos-sur- l'Étang
Mer Saint-Mitre- Vitrolles
ZE Salon-de-Provence
Marseille
ZE Fos-sur-Mer
ZE Étang-de-Berre
Autoroutes-Voies rapides
Mer Méditerranée
Ce territoire sera appelé dans cette étude le « périmètre d’étude ». Ses données seront souvent
comparées au département des Bouches-du-Rhône dans lequel il est inclus, ainsi qu’à la région
Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Pour certains aspects, il est préférable de comparer les données avec des territoires dont les
caractéristiques peuvent être rapprochées. Il s’agira ici des zones d’emploi du Havre et de Dunkerque.
Ces deux territoires, comme la zone d’étude, sont structurés par une industrie lourde et une activité
portuaire.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 5/55
Relief de la zone d’étude
Le Rhône La Durance
Salon-de-Provence
A54
A51
A7
A8
Berre-l'Étang
©IGN-Insee2009
Marignane A551
Périmètre d'étude
Autoroutes
Salon-de-Provence
Istres
Marignane
Mer Méditerranée
Source : CORINE Land Cover 2000
Type d'occupation
Zones urbanisées
Zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication
Mines, décharges et chantiers
Espaces verts artificialisés, non agricoles
Terres arables
Cultures permanentes
Prairies
Zones agricoles hétérogènes
Forêts
Milieux à végétation arbustive et/ou herbacée
Espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation
Zones humides intérieures
Zones humides maritimes
Eaux continentales
Eaux maritimes
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 6/55
Un territoire entièrement structuré par les intercommunalités
Le périmètre d’étude compte quatorze cantons dont dix dans leur totalité, trois zones d’emploi, sept
établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) et cinq aires urbaines dont quatre dans
leur totalité.
Douze communes ont plus de 10 000 habitants et représentent 76 % de la population de la zone
étudiée.
Communauté de communes
Communauté d'agglomération CC de la Vallée des
Baux et des Alpilles
Syndicat d'agglomération nouvelle
Communauté urbaine
CA Salon-Etang
CA Arles - Crau de Berre-Durance
Camargue - Montagnette
SAN Ouest
Provence
CA du Pays
d'Aix-en-Provence
©IGN-Insee2009
Périmètre d'étude
EPCI
CU Marseille
CA de l’Ouest de Provence Métropole
l’Étang de Berre
Source : Ministère de l’intérieur - DGCL
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 7/55
2 – Démographie : une forte vitalité dans les années 70 qui se
ralentit après 90
En 2006, la population de la zone d’étude est de 402 200 habitants, soit une densité moyenne de 311
habitants au km². Les communes les plus densément peuplées se trouvent sur le bord de l’étang de
Berre.
La zone d’emploi de Fos-sur-Mer est la plus peuplée avec 196 200 habitants ; la zone d’emploi de
l’Étang-de-Berre comprend 134 700 habitants ; celle de Salon-de-Provence en comptabilise 71 300.
Marignane
Port-de-Bouc
©IGN-Insee2009
Saint-Victoret
Entre le recensement de 1962 et celui de 1990, le nombre d’habitants a été multiplié par 2,4. Au cours
des années quatre-vingt-dix, cette forte vitalité démographique s’infléchit. Depuis 1999, le rythme de
progression est devenu légèrement inférieur à celui des Bouches-du-Rhône. De 1962 à 2006, la
population a été multipliée par 2,7.
De 1999 à 2006, la population a augmenté de 5 %, soit une hausse de 0,73 % par an, équivalente à
l’augmentation de la population du département (+ 0,78 %), mais sensiblement inférieure à celle de la
région (+ 0,95 %).
Périmètre d'étude 148 593 194 011 261 726 320 191 360 068 382 365 402 206
Bouches-du-Rhône 1 248 355 1 470 271 1 632 974 1 724 199 1 759 371 1 835 407 1 937 405
Paca 2 818 992 3 298 836 3 675 730 3 965 209 4 257 907 4 506 253 4 815 232
Source : Insee - Recensements de la population 1962 à 2006
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 8/55
Évolution de la population de 1962 à 2006 (base 100 en 1962)
280
260
240
220
200
180
160
140
120
100
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
L’industrialisation du pourtour de l’étang de Berre a débuté au milieu des années soixante. C’est à
partir de cette période que sa population a fortement augmenté pour se ralentir légèrement à partir
des années quatre-vingt-dix. Les deux zones d’emploi du Havre et de Dunkerque ont connu une
évolution beaucoup moins marquée avec une faible augmentation entre 1962 et 1988 suivi d’un léger
repli depuis. Autour de l’étang de Berre, cette prolongation de l’augmentation de la population au-delà
des années quatre-vingt-dix peut être imputée à la proximité de deux grandes agglomérations. Le
développement démographique de Marseille et d’Aix-en-Provence se répercute jusque sur le bord de
l’étang de Berre : Vitrolles, Velaux, Ventabren et Coudoux, communes situées à l’est de l’étang de
Berre, ont connu entre 1962 et 2006 une augmentation annuelle moyenne supérieure à 4 %.
Coudoux
Ventabren
Velaux
Vitrolles
©IGN-Insee2009
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 9/55
Forte baisse de l’attractivité démographique depuis 1982
De 1962 à 1982, l’essentiel de l’augmentation de la population est dû au solde apparent des entrées-
sorties, deux à quatre fois plus important que le solde naturel (naissances moins décès). L’écart
maximum se situant entre 1968 et 1975. Les deux soldes s’équilibrent entre 1982 et 1990, puis le
solde apparent des entrées-sorties s’effondre alors que le solde naturel se maintient, devenant la
principale composante de la croissance de la population.
Évolution de la population de 1962 à 2006
1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2006
Variation absolue sur la période 45 418 67 715 58 465 39 877 22 297 19 841
dont variation due au solde naturel 12 441 14 487 17 336 20 831 19 762 14 918
- naissances sur la période 20 802 26 401 31 441 39 363 43 154 35 234
- décès sur la période 8 361 11 914 14 105 18 532 23 392 20 316
dont variation due au solde apparent des
entrées-sorties 32 977 53 228 41 129 19 046 2 535 4 923
Source : Insee - Recensements de la population 1962 à 2006
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 10/55
Pyramide des âges en 2006
La répartition de la population par sexe et âge montre un déficit entre 20 et 30 ans nettement plus
marqué pour les jeunes femmes que pour les jeunes hommes. Ces derniers sont peut-être plus
rapidement employés dans les industries présentes sur place que les femmes. Par rapport aux profils
de la région et du département, le périmètre d’étude a plus d’adultes entre 30 et 60 ans et, en
conséquence, davantage d’enfants de moins de 20 ans. En revanche, la zone abrite sensiblement
moins de personnes âgées de plus de 60 ans.
Une population jeune, mais dont l’indice de jeunesse diminue rapidement depuis 90
Indice de jeunesse
1990 1999 2006
En 1990, l’indice de jeunesse était près de deux fois plus élevé dans le périmètre d’étude qu’en
Provence-Alpes-Côte d’Azur, plus fort qu’au Havre et seulement dépassé par la zone d’emploi de
Dunkerque. Depuis, comme partout ailleurs, il a diminué. Mais sa diminution est plus accentuée que
dans les zones de comparaison et l’écart, en 2006, avec celui de la région s’est nettement réduit.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 11/55
3 - Les migrations résidentielles avec le pourtour de l’étang de
Berre
Sur les 377 400 personnes âgées de plus de cinq ans résidants dans la zone en 2006, 45 500 ne s’y
trouvaient pas cinq ans auparavant. Parmi elles, 41 500 sont venues du reste de la Métropole
s’installer dans le territoire d’étude. En sens inverse, 43 400 personnes en sont sorties. Le pourtour de
l’étang de Berre enregistre donc un solde migratoire négatif avec le reste de la Métropole de 1 900. Il
n’est pas possible de connaître le solde migratoire avec l’étranger et avec les TOM, mais seulement le
nombre d’entrées qui s’élève à 3 500.
Nombre %
Population totale du territoire en 2006 402 200
dont enfants de moins de 5 ans 24 800
Population de 5 ans ou plus 377 400 100,0
5 ans auparavant (en 2001) :
Etaient dans la même commune 306 200 81,1
dont habitaient le même logement 259 800 68,8
dont ont changé de logement dans la même commune 46 400 12,3
Ont changé de commune dans la zone 25 700 6,8
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 12/55
Un solde négatif avec la moitié sud de la France et positif avec la moitié nord
En 2006, 12 % des personnes de plus de 5 ans vivant dans la zone d’étude n’y résidaient pas cinq
ans auparavant. La moitié de ces migrants ont effectué un trajet inférieur à 100 kilomètres pour
s’installer dans leur nouvelle résidence. L’autre moitié, en revanche, parcourt une distance qui
dépasse souvent 250 km. Elle excède même 900 km pour 10 % d’entre elles.
Les personnes qui ont quitté le territoire durant ces cinq ans représentent 11,6 % des habitants de
cinq ans ou plus présents en 2001. Les distances parcourues sont un peu moins grandes,
globalement, que pour les entrants : la moitié a parcouru moins de 80 km et seuls 20 % se sont
éloignés de plus de 600 km contre 30 % qui ont parcouru cette distance en sens inverse.
840
310 390
- 60
140
- 70 50
- 600
- 2 400
- 930 - 1 960
- 180
Pourtour de
l'étang de Berre
Au jeu des migrations sur les cinq dernières années, le pourtour de l’étang de Berre est largement
déficitaire avec le reste de Paca et ses régions voisines du sud de la France. En revanche, l’Île-de-
France surtout, mais aussi les régions du nord de la France ont un solde positif avec ce territoire.
Les cadres et professions intellectuelles supérieures sont les catégories socioprofessionnelles les plus
mobiles : ils représentent seulement 5 % de la population, mais 12 % des entrants et 9 % des
sortants. Le solde des migrations avec la Métropole est nettement positif pour eux (+ 1 100). Il en est
de même pour les professions intermédiaires (+ 1 300), qui représentent 12,5 % de la population pour
19 % des entrants et 15 % des sortants. Ces deux catégories professionnelles sont les seules à
connaître un solde nettement positif entre 2001 et 2006.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 13/55
Les mouvements sont parfaitement équilibrés pour ce qui concerne les ouvriers avec 4 400 personnes
en entrée comme en sortie. Ils représentent 12 % de la population, mais seulement 10 % des
mouvements dans les deux sens.
Les employés bougent un peu plus mais sont déficitaires sur la zone. Ils représentent 16 % de la
population de la zone, 18 % des entrants et 19 % des sortants, générant une perte de 600 personnes
durant ces cinq ans.
Les autres personnes sans activité professionnelle enregistrent également un solde fortement négatif
(- 2 500). Il s’agit essentiellement des étudiants.
Enfin, les retraités ont plutôt tendance à passer leur retraite hors de la zone étudiée : ils représentent
7,8 % des personnes entrées contre 10 % des sortantes, soit un solde négatif de – 1 100 personnes.
Déclinées selon l’âge, ces migrations présentent un solde fortement négatif entre 18 et 25 ans, puis
positif entre 25 et 50 ans et à nouveau négatif au-delà de 50 ans.
C’est entre 15 et 25 ans qu’ont lieu les plus forts mouvements avec 9 400 départs, probablement pour
la poursuite des études ou la recherche d’un premier emploi, et 6 100 arrivées. La tendance s’inverse
entre 30 et 40 ans avec 11 000 arrivées pour 9 100 départs. Le territoire attire donc une population en
âge de travailler, ce qui lui confère manifestement un atout pour les employeurs de la zone.
0
05 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
-2
-4
-6
-8
-10
-12
-14
Note de lecture : si en l’absence de migrations, il y a 100 personnes de 35 ans, on en a finalement 104,5 avec l’apport des
migrations.
Source : Insee - Recensement de la population 2006
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 14/55
Plus on est diplômé, plus on bouge
Les migrations avec la Métropole selon la catégorie professionnelle sont confirmées lorsqu’on observe
le dernier diplôme obtenu par les migrants. Alors que les titulaires d’un diplôme universitaire
représentent 15,7 % de la population, ils représentent près d’un tiers des migrants. D’une façon
générale, moins on est diplômé, moins on bouge. Ainsi, les personnes de plus de 14 ans n’ayant
aucun diplôme représentent 27 % de la population du territoire, mais ne sont que 14 % parmi les
migrants, tant en entrée qu’en sortie.
Quel que soit le niveau scolaire atteint, la part parmi les entrants est sensiblement identique à celle
des sortants. Une seule exception : les titulaires d’un bac général qui sont 53 % plus nombreux à
quitter la zone d’étude qu’à y rentrer (13 % des sortants contre 9 % des entrants).
Entre 2001 et 2006, 4 060 personnes sont venues s’installer sur le pourtour de l’étang de Berre en
provenance de territoires situés hors de la Métropole. 520 viennent des DOM, 200 des TOM et 3 340
de l’étranger, dont 810 de l’Europe des Vingt-Sept.
Parmi les pays étrangers, les deux principaux sont l’Algérie avec 560 personnes et le Maroc avec 520.
La Belgique vient ensuite (170), suivie de la Tunisie (140), du Royaume-Uni (120) puis du Portugal, de
l’Italie et de la Turquie (110 chacun).
En tout, 92 nationalités se sont installées au bord de l’étang de Berre entre 2001 et 2006. Un peu plus
du tiers viennent des trois pays du Maghreb, un peu moins d’un quart de l’Europe des Vingt-Sept,
14 % de l’Afrique Noire, 10 % de l’Asie et Moyen-Orient, 7 % des Amériques et 6 % de l’Europe non
communautaire.
Un tiers des 520 personnes originaires d’un département d’Outre-mer viennent de la Réunion. Le
reste se répartit à égalité entre les trois autres départements.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 15/55
4 – Logement : très peu de résidences secondaires
Le périmètre d’étude compte 169 900 logements en 2006. Les résidences principales, qui en
représentent 94 %, se répartissent sur les bords de l’étang de Berre, notamment dans les communes
de Gignac-le-Nerthe, Marignane, Vitrolles, Miramas et Port-de-Bouc où la densité est supérieure à
350 résidences principales au km2.
Miramas
Rognac
Vitrolles
Port-de-Bouc
©IGN-Insee2009
Marignane
Gignac-la-Nerthe
Martigues
Seuls 2 % des logements sont des résidences secondaires. Cette part est inférieure à celles des
zones d’emploi du Havre, de Dunkerque ou du département des Bouches-du-Rhône (3 %). En
Provence-Alpes-Côte d’Azur, les résidences secondaires représentent 17 % du parc des logements.
La part des logements vacants diminue depuis 1990. En 2006, ils représentent 4 % du parc contre
6 % dans le département ou en région.
Propriétaires 77 176 53,8 88 489 55,6 49,8 52,1 54,0 55,1 49,5 50,7 51,9 54,2
Locataires de logement vide non HLM 28 147 19,6 31 698 19,9 19,8 20,4 15,5 15,7 27,0 27,7 28,1 27,7
Locataires d'un logement vide HLM 30 324 21,2 32 654 20,5 27,1 24,8 26,9 26,3 16,2 15,5 12,0 11,4
Locataires d'un logement loué meublé 1 644 1,1 1 789 1,1 1,1 1,2 1,3 1,6 2,2 2,7 2,3 2,8
Logés gratuitement 6 026 4,2 4 558 2,9 2,3 1,5 2,3 1,3 5,0 3,4 5,8 4,0
Ensemble résidences principales 143 317 100,0 159 188 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : Insee - Recensements de la population 1999 et 2006
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 16/55
Dans le périmètre d’étude, la part des propriétaires de leur résidence principale est relativement
élevée (56 %), semblable à celle de la zone d’emploi de Dunkerque (55 %) et à celle de la région
(54 %). Elle est supérieure à celle du Havre (52 %) et des Bouches-du-Rhône (51 %).
Les locataires se répartissent à parts égales (20 % chacun) entre les locations de logements HLM et
les locations privées. Les locations en HLM sont bien inférieures à celles du Havre et de Dunkerque
où elles atteignent le quart des résidences secondaires. Elles sont supérieures, en revanche, à celles
du département (16 %) et de la région (11 %).
Parc des résidences principales en 2006 selon le type de logement et le statut d’occupation
Zone Zone
Bouches-du-
Périmètre d'étude d'emploi du d'emploi de Paca
Rhône
Havre Dunkerque
Nombre % % % % %
Les maisons individuelles représentent 57 % du parc des résidences principales. Seule la zone
d’emploi de Dunkerque a une part supérieure (66 %). Légèrement majoritaire au Havre (51 %), cette
part tombe à 40 % dans les Bouches-du-Rhône et en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Huit maisons individuelles sur dix sont occupées par leurs propriétaires. Le taux est identique dans
toutes les zones de comparaison.
Les appartements sont majoritairement loués, en proportions très différentes selon le territoire. Autour
de l’étang de Berre, les trois quarts sont loués. La part est encore plus élevée dans les zones d’emploi
du Havre (80 %) et de Dunkerque (87 %). Pour comparaison, seuls deux tiers des appartements de la
région sont loués. Le faible nombre d’appartements occupés par leurs propriétaires est révélatrice
d’une importante mobilité résidentielle.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 17/55
5 - Une taille moyenne des ménages en baisse
Le nombre de ménages passe de 123 500 en 1990 à 159 200 en 2006, soit une augmentation de près
de 29 %, contre 12 % pour l’ensemble de la population. En conséquence, la taille moyenne des
ménages diminue comme partout ailleurs. De 2,66 personnes en 1990, elle est descendue à 2,47 en
2006, taille à peu près identique à celle des zones d’emploi du Havre et de Dunkerque.
Entre 1990 et 2006, la part des ménages composés d’une ou deux personnes augmente tandis que
tous les autres types de ménages voient leur part diminuer. Près de 60 % des ménages n’ont qu’une
ou deux personnes en 2006 contre 47 % en 1990.
Les ménages composés d’un couple avec enfants représentent un tiers de l’ensemble des ménages.
Cette part diminue (39 % en 1999) au profit des couples sans enfants et des familles monoparentales.
Ces évolutions, constatées partout ailleurs, sont une conséquence du vieillissement de la population,
de l’arrivée de générations du baby boom à un âge où les enfants quittent le domicile familial, mais
également des changements dans le mode de vie.
35
30
25
20
15
10
5
0
1990 1999 2006
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 18/55
Population et structure des ménages
Zone d'emploi de
Périmètre d'étude Zone d'emploi du Havre
Dunkerque
Population totale 360 138 100,0 382 365 100,0 402 205 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
dont population des ménages 353 025 98,0 375 178 98,1 393 938 97,9 98,2 98,1 98,3 98,3
Nombre total de ménages 123 521 100,0 143 317 100,0 159 188 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
1 personne 23 452 19,0 33 815 23,6 41 602 26,1 29,3 32,2 23,7 27,4
2 personnes 34 186 27,7 44 357 31,0 52 847 33,2 30,2 32,1 30,1 33,0
3 personnes 26 288 21,3 28 118 19,6 28 771 18,1 16,2 14,8 17,3 16,1
4 personnes 24 433 19,8 23 576 16,5 24 200 15,2 14,8 13,4 15,9 14,0
5 personnes 10 151 8,2 9 173 6,4 8 571 5,4 6,4 5,3 8,8 6,9
6 personnes ou plus 5 011 4,1 4 278 3,0 3 197 2,0 3,1 2,2 4,2 2,7
Nombre moyen de personnes par ménage 2,86 2,62 2,47 2,51 2,36 2,71 2,49
Ménages constitués de :
un couple sans enfant 36 824 25,7 43 802 27,5 25,4 26,8 25,3 27,6
88 580 71,7
un couple avec enfant(s) 55 943 39,0 52 496 33,0 35,8 30,4 40,9 33,8
une famille monoparentale 9 672 7,8 14 157 9,9 15 929 10,0 8,3 8,8 8,8 9,3
Ménages de plusieurs personnes sans famille 1 884 1,5 2 494 1,7 5 368 3,4 1,2 1,8 1,4 1,8
Source : Insee - Recensements de la population 1990, 1999 et 2006
Les couples avec enfants représentent plus d’un tiers des ménages avec famille, mais cette part
diminue au profit des couples sans enfant.
A l’inverse, les familles monoparentales sont en augmentation, passant de 8 % en 1990 à 10 % en
2006.
Plus de 30 % des personnes de référence du ménage sont des retraités et, parmi eux, plus de 60 %
sont d’anciens employés ou ouvriers. Cette part a augmenté de près de 5 % entre 1999 et 2006.
Les ménages dont la personne de référence est un ouvrier représente un peu moins de 19 % dans la
zone étudiée, contre 26 % en 1990. Cette part est de plus de 20 % dans les deux zones d’emploi du
Havre et de Dunkerque. La part des ménages où la personne de référence est un cadre, un employé
ou exerce une profession intermédiaire reste relativement stable entre 1999 et 2006, valant
respectivement 8 %, 13 % et 17 %.
Agriculteurs exploitants 1 156 0,9 870 0,6 744 0,5 0,8 0,7 0,9 0,7
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 6 348 5,1 6 492 4,5 6 666 4,2 3,6 3,0 3,4 2,9
Cadres, professions intellectuelles supérieures 9 896 8,0 10 753 7,5 13 758 8,6 6,5 7,7 6,1 7,2
Professions intermédiaires 21 908 17,7 24 887 17,4 27 721 17,4 14,5 14,4 16,1 15,3
Employés 14 244 11,5 19 432 13,6 20 942 13,2 11,1 11,7 10,1 11,3
Ouvriers 32 068 26,0 31 073 21,7 30 141 18,9 25,0 22,3 27,8 24,2
Chômeurs n'ayant jamais travaillé , , 548 0,4 411 0,3 0,5 0,4 0,4 0,3
Retraités 29 224 23,6 37 401 26,1 49 496 31,1 29,4 33,5 26,9 32,0
Elèves et étudiants 264 0,2 452 0,3 306 0,2 1,8 1,5 0,6 0,7
Autres, sans activité professionnelle , , 11 370 7,9 8 996 5,7 6,9 4,9 7,6 5,6
- de 15 à 59 ans 3 852 3,1 5 749 4,0 6 032 3,8 3,2 3,8 3,6 4,2
- de 60 ans ou plus 4 616 3,7 5 621 3,9 2 964 1,9 3,7 1,0 4,1 1,4
Ensemble des ménages 123 576 100,0 143 278 100,0 159 181 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : Insee - Recensements de la population 1990, 1999 et 2006
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 19/55
6 - L’appareil productif
Le territoire constitué des trois zones d’emploi situées autour de l’étang de Berre est une zone où
l’activité économique est très forte, avec 17 établissements au km² contre 11 sur l’ensemble de la
région. Avec 21 400 établissements, le pourtour de l’étang de Berre représente 6 % des
établissements et 8,8 % des emplois de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Zone Zone
Bouches-du-
Périmètre d'étude d'emploi du d'emploi de Paca
Rhône
Havre Dunkerque
Nombre % % % % %
Industrie 1 786 10,6 10,5 10,8 8,8 8,5
Construction 1 974 11,7 8,2 8,1 9,2 11,1
Stock moyen
2000-2002 Commerce 4 647 27,5 26,6 26,2 27,6 27,2
Services 8 500 50,3 54,8 54,9 54,4 53,2
Ensemble 16 906 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Industrie 1 850 9,0 8,9 9,8 7,4 7,3
Construction 2 602 12,7 8,5 8,6 10,2 12,0
Stock moyen
2006-2008 Commerce 5 310 25,9 23,9 24,7 25,1 24,7
Services 10 712 52,3 58,6 56,9 57,2 56,0
Ensemble 20 475 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Industrie 1 863 8,7 8,7 9,5 7,1 7,0
Construction 2 717 12,7 8,6 8,6 10,4 12,2
Au 01/01/2008 Commerce 5 479 25,6 23,2 24,3 24,6 24,2
Services 11 359 53,0 59,4 57,6 57,8 56,6
Ensemble 21 418 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : Insee - Répertoire des Entreprises et des Établissements (REE) au 1er janvier champ marchand non agricole
Un peu plus de la moitié des établissements (53 %) ont une activité de service, contre 57 % au niveau
régional. Dans les deux zones d’emploi de comparaison, ce taux est encore plus élevé (58% et 59 %).
De 2001 à 2008, cette part augmente, mais elle reste toujours inférieure aux autres zones de
comparaison.
La construction concerne un huitième des établissements, taux également proche du taux régional,
mais nettement supérieur au taux du secteur de la construction dans les deux autres zones d’emploi
du Havre et de Dunkerque (8,6 % chacun).
Mais c’est l’industrie qui caractérise le territoire, avec 8,7 % de l’ensemble des établissements contre
7 % au niveau régional. Ce secteur a la même part dans la zone d’emploi du Havre ; celle de
Dunkerque est nettement plus élevée (9,5 %). De 2001 à 2008, cette part diminue plus ou moins
fortement dans tous les territoires étudiés, tout en conservant les mêmes rapports entre eux.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 20/55
Plus de grands établissements
Les établissements avec salariés sont plus fréquents que dans le reste de la région : 59 % n’en ont
aucun, contre 63 % en Paca. Il en est de même des grands établissements : 4,1 % ont plus de 19
salariés, contre 2,4 % dans la région, et les plus de 50 salariés sont proportionnellement deux fois
plus nombreux que dans la région. Les grands établissements sont encore plus nombreux dans les
zones d’emploi du Havre et de Dunkerque.
Zone Zone
Bouches-du-
Périmètre d'étude d'emploi du d'emploi de Paca
Rhône
Havre Dunkerque
Nombre % % % % %
0 salarié (*) 9 050 53,5 46,6 44,5 56,7 57,6
1 à 9 salariés 6 418 38,0 42,3 44,6 36,4 36,6
10 à 19 salariés 677 4,0 5,4 5,1 3,6 3,2
Stock moyen
2000-2002 20 à 49 salariés 502 3,0 3,7 3,5 2,2 1,8
50 à 249 salariés 231 1,4 1,7 2,0 1,0 0,7
250 salariés et plus 28 0,2 0,3 0,3 0,1 0,1
Ensemble 16 906 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
0 salarié (*) 11 765 57,5 50,4 49,2 60,3 61,9
1 à 9 salariés 7 004 34,2 38,7 40,6 33,2 32,6
10 à 19 salariés 838 4,1 5,3 5,0 3,5 3,1
Stock moyen
2006-2008 20 à 49 salariés 551 2,7 3,8 3,2 2,0 1,6
50 à 249 salariés 288 1,4 1,6 1,8 0,9 0,7
250 salariés et plus 28 0,1 0,3 0,3 0,1 0,1
Ensemble 20 475 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
0 salarié (*) 12 569 58,7 52,0 50,6 61,4 63,0
1 à 9 salariés 7 108 33,2 37,4 39,3 32,3 31,7
10 à 19 salariés 866 4,0 5,1 4,9 3,4 3,0
Au 01/01/2008 20 à 49 salariés 546 2,5 3,6 3,2 1,9 1,6
50 à 249 salariés 296 1,4 1,7 1,7 0,9 0,7
250 salariés et plus 33 0,2 0,3 0,3 0,1 0,1
Ensemble 21 418 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
(*) y compris non déclarés
Champ marchand non agricole.
Source : Insee - Répertoire des Entreprises et des Établissements (REE) au 1er janvier.
Répartition des salariés selon la taille des établissements au 1er janvier 2008
Zone Zone
Bouches-du-
Périmètre d'étude d'emploi du d'emploi de Paca
Rhône
Havre Dunkerque
taille des établissements Nombre % % % % %
Un quart des salariés travaillent dans des établissements de 50 à 200 salariés et un peu plus d’un
cinquième dans des établissements dépassant 500 salariés. La situation est à peu près semblable à
celles du havre et de Dunkerque.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 21/55
Les créations d’établissements maintiennent la spécificité industrielle
En 2008, 2 758 établissements se sont créés sur la zone de l’étang de Berre. 7,5 % d’entre eux sont
des établissements industriels. Cette proportion n’est que de 5,8 % dans la région. Durant la période
2006-2008, la proportion annuelle moyenne d’établissements industriels créés était de 7 %, alors
qu’elle s’élevait à 8,4 % sur la période 2000 - 2002. Durant ces deux périodes, elle a toujours été
supérieure à la moyenne observée dans la région.
Les secteurs de la construction et du commerce ont un comportement semblable à celui observé dans
la région. En revanche, les établissements orientés vers les services ont un taux de création
nettement moindre autour de l’étang de Berre que dans la région : 48 % contre 52 %.
Les créations d’établissements confirment donc le caractère spécifique de l’industrie dans ce territoire.
Zone Zone
Bouches-du-
Périmètre d'étude d'emploi du d'emploi de Paca
Rhône
Havre Dunkerque
Nombre % % % % %
Industrie 148 8,4 6,9 9,4 6,6 6,3
Construction 313 17,8 9,5 13,0 14,2 15,8
Moyenne
2000-2002 Commerce 507 28,9 27,5 30,3 29,1 29,0
Services 785 44,8 56,1 47,3 50,2 48,9
Ensemble 1 752 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Industrie 179 6,9 6,2 6,7 5,5 5,7
Construction 462 17,9 11,3 11,5 15,3 16,7
Moyenne
2006-2008 Commerce 729 28,2 24,2 29,5 26,0 26,1
Services 1 214 47,0 58,2 52,3 53,1 51,6
Ensemble 2 583 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Industrie 208 7,5 5,5 7,0 5,8 5,8
Construction 481 17,4 10,2 10,0 15,2 16,5
En 2008 Commerce 742 26,9 26,7 30,7 25,9 25,9
Services 1 327 48,1 57,5 52,3 53,1 51,8
Ensemble 2 758 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : Insee - Répertoire des Entreprises et des Établissements (REE) champ marchand non agricole
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 22/55
Taux de création d'établissements par secteur d'activité (en %)
Zone Zone
Périmètre Bouches-du-
d'emploi du d'emploi de Paca
d'étude Rhône
Havre Dunkerque
Industrie 8,3 4,4 5,6 7,8 8,1
Construction 15,8 7,7 10,4 15,9 15,5
Taux moyen
2000-2002 Commerce 10,9 6,9 7,4 10,9 11,6
Services 9,2 6,8 5,5 9,5 10,1
Ensemble 10,4 6,6 6,4 10,4 10,9
Industrie 9,7 6,5 6,0 9,1 9,6
Construction 17,7 12,4 11,6 18,4 17,1
Taux moyen
Commerce 13,7 9,5 10,3 12,7 13
2006-2008
Services 11,3 9,3 8,0 11,4 11,3
Ensemble 12,6 9,3 8,7 12,2 12,3
Champ marchand non agricole
Source : Insee - Répertoire des Entreprises et des Établissements (REE).
Le taux de création est le rapport entre le nombre moyen de créations d’établissements sur trois ans
et le stock moyen d’établissements au 1er janvier de chacune des trois années.
Globalement, ce taux est de même valeur dans le périmètre d’étude que dans la région. Il est bien
plus élevé que dans les deux zones d’emploi de comparaison, ce qui révèle un tissu économique
vivant. Ce taux est sensiblement plus fort entre 2006 et 2008 qu’il n’était entre 2000 et 2002. En outre,
il avoisine les 10 % dans le secteur de l’industrie, contre seulement 6 % dans les deux autres zones
d’emploi. L’industrie semble donc connaître un dynamisme certain, bien plus fort qu’au Havre et qu’à
Dunkerque.
La part des établissements de plus de trois ans ou de plus de cinq ans est plus
faible qu’au Havre et qu’à Dunkerque
Au 1er janvier 2008, 72 % des établissements ont plus de trois ans et 55 % plus de cinq ans. Ces taux
sont équivalents à ceux des Bouches-du-Rhône et de Paca. Cependant, ils sont sensiblement
différents selon les secteurs. Dans le secteur de la construction, les taux sont les plus faibles avec
seulement 63 % d’établissements de plus de trois ans et 42 % de plus de cinq ans. Les
établissements commerciaux se maintiennent dans la moyenne (respectivement 72 % et 54 %) et
dans le secteur des services, les taux sont un peu plus élevés (74 % et 57 %). C’est parmi les
établissements industriels que les taux sont les plus élevés avec 77 % d’ancienneté supérieure à trois
ans et 62 % supérieure à cinq ans, notamment ceux des biens de consommation, des biens
intermédiaires et de l’énergie.
L’indicateur de rotation des établissements est inférieur dans la zone de Berre à celui des zones
d’emploi de Dunkerque et du Havre, quel que soit le secteur, que ce soit au-delà de trois ans ou au-
delà de cinq ans.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 23/55
Indicateur de rotation des établissements par secteur d'activité
Établissements actifs au 1er janvier 2008 créés il y a 3 ans ou plus
Industries agricoles et alimentaires 335 459 73,0 79,2 79,2 75,7 75,6
Industrie des biens de consommation 226 284 79,6 74,8 71,1 76,5 77,1
Industrie automobile 18 23 78,3 100,0 83,3 86,8 83,1
Industries des biens d'équipement 377 502 75,1 77,9 85,2 77,2 77,6
Industries des biens intermédiaires 396 495 80,0 84,6 85,6 81,4 80,4
Énergie 83 100 83,0 79,8 86,0 79,2 80,0
Construction 1 704 2 717 62,7 69,7 71,9 62,0 64,4
Commerce 3 933 5 479 71,8 78,2 76,9 73,7 74,2
Transports 866 1 158 74,8 77,2 82,8 75,0 76,0
Activités financières 358 441 81,2 76,7 79,6 78,5 80,4
Activités immobilières 919 1 181 77,8 77,0 84,5 75,5 75,7
Services aux entreprises 2 165 3 102 69,8 71,9 75,1 67,2 69,2
Services aux particuliers 1 733 2 465 70,3 73,0 77,3 71,9 73,3
Éducation, santé, action sociale 2 385 3 012 79,2 82,4 82,8 77,1 77,6
Ensemble 15 498 21 418 72,4 76,2 78,4 72,2 73,1
Champ marchand non agricole
Source : Insee - Répertoire des Entreprises et des Établissements (REE) au 01/01/2008.
Industries agricoles et alimentaires 246 459 53,6 62,7 66,4 57,5 58,5
Industrie des biens de consommation 179 284 63,0 54,1 60,0 61,9 61,5
Industrie automobile 13 23 56,5 84,6 50,0 70,6 65,1
Industries des biens d'équipement 311 502 62,0 63,5 67,0 62,2 61,1
Industries des biens intermédiaires 331 495 66,9 72,4 74,5 66,7 66,9
Énergie 74 100 74,0 72,8 70,0 67,8 71,2
Construction 1 136 2 717 41,8 52,4 52,1 41,1 44,0
Commerce 2 957 5 479 54,0 61,7 59,9 56,7 57,4
Transports 658 1 158 56,8 60,5 71,4 57,2 59,4
Activités financières 301 441 68,3 66,9 69,1 65,6 68,1
Activités immobilières 752 1 181 63,7 62,1 70,3 60,0 59,9
Services aux entreprises 1 541 3 102 49,7 52,6 56,2 47,8 49,4
Services aux particuliers 1 326 2 465 53,8 54,6 60,1 54,3 55,7
Éducation, santé, action sociale 1 938 3 012 64,3 69,8 72,0 61,8 62,5
Ensemble 11 763 21 418 54,9 59,9 62,7 54,8 55,7
Champ marchand non agricole
Source : Insee - Répertoire des Entreprises et des Établissements (REE) au 01/01/2008.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 24/55
L’emploi par secteur confirme l’importance de l’industrie
En 2006, le territoire compte 162 500 emplois. La répartition de ces emplois par secteur souligne
l’importance de l’industrie. Celle-ci regroupe 18 % des emplois, contre 11 % dans les Bouches-du-
Rhône et 10 % dans la région. La part de la construction étant à peu près semblable (7 %), c’est donc
le tertiaire qui est moins présent avec 73 % des emplois contre 81 % dans la région.
Bien qu’encore très forte, la part de l’industrie a considérablement diminué depuis 1975 : elle
représentait à l’époque 37 % des emplois du territoire. Cette part a été divisée par deux entre 1975 et
2006. La baisse a été beaucoup plus brutale qu’au Havre (de 30 % à 20 %) et qu’à Dunkerque (de
39 % à 24 %).
Zone Zone
Bouches-du-
Périmètre d'étude d'emploi du d'emploi de Paca
Rhône
Havre Dunkerque
Effectifs % % % % %
Agriculture 4 980 4,7 5,3 4,9 3,8 6,7
Industrie 39 550 37,1 29,9 39,0 22,3 19,1
1975 Construction 14 590 13,7 9,1 9,0 10,8 12,5
Tertiaire 47 365 44,5 55,6 47,2 63,1 61,7
Ensemble 106 485 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Agriculture 4 132 3,4 4,1 4,1 3,0 5,3
Industrie 40 324 33,3 28,7 35,6 19,1 16,5
1982 Construction 11 172 9,2 9,2 8,9 8,5 10,5
Tertiaire 65 360 54,0 58,0 51,4 69,3 67,8
Ensemble 120 988 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Agriculture 3 944 3,0 3,2 3,4 2,5 3,9
Industrie 34 632 26,1 26,0 26,0 15,1 12,8
1990 Construction 9 673 7,3 6,6 6,4 7,1 8,7
Tertiaire 84 524 63,7 64,2 64,2 75,3 74,6
Ensemble 132 773 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Agriculture 3 463 2,4 2,1 2,5 1,9 3,1
Industrie 29 968 21,2 23,1 25,7 12,9 11,3
1999 Construction 8 774 6,2 6,0 6,1 5,3 6,1
Tertiaire 99 304 70,2 68,8 65,7 79,9 79,5
Ensemble 141 509 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Agriculture 2 997 1,8 2,0 2,0 1,6 2,7
Industrie 29 886 18,4 19,8 23,5 11,2 9,8
2006 Construction 10 905 6,7 6,3 6,5 5,9 6,9
Tertiaire 118 711 73,1 71,9 68,0 81,3 80,6
Ensemble 162 499 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : Insee - Recensements de la population 1975 à 2006
En trente ans, le tissu économique du territoire autour de l’étang de Berre a maintenu sa particularité
par rapport à la structure des emplois de la région, tout en subissant une érosion du secteur industriel.
De 1975 à 2006, la part de l’industrie a constamment été double sur le territoire de celle observée en
région ; la construction s’est située dans les mêmes proportions ; l’agriculture est restée légèrement
inférieure ; le tertiaire, inférieur de 15 points en 1975, l’est encore de 7 points en 2006.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 25/55
Selon la nomenclature en 36 postes, le principal secteur est l’administration publique avec près de
22 000 emplois, soit 13,5 % du volume d’emploi du territoire. Viennent ensuite les transports et le
secteur de la santé et de l’action sociale, avec 9 % chacun. Si l’administration publique est également
bien représentée au niveau régional (12,5 %), les transports, eux, ont un poids deux fois supérieur
dans le territoire à ce qu’ils représentent en région (4,5 %). A l’inverse, le secteur de la santé et de
l’action sociale est nettement moins présent autour de l’étang de Berre qu’en Paca (13,5 %).
Entre 1999 et 2006, l’importance des secteurs économiques a légèrement évolué. Les huit principaux
secteurs de 1999 le sont restés en 2006 : administration publique, transport, santé et action sociale,
commerce de détail et réparation, éducation, services opérationnels (location, nettoyage, sécurité),
construction, construction navale, aéronautique et ferroviaire. A eux huit, ces secteurs représentaient
61,4 % de l’emploi total en 1999 ; ils en représentent 65,1 % en 2006.
Parmi les autres secteurs, certains ont connu une forte augmentation, plus du double de
l’augmentation de l’ensemble des emplois du territoire : les conseils et assistance, les activités
récréatives, culturelles et sportives, les activités immobilières et la pharmacie, parfumerie et entretien
(entre + 33% et + 38 %).
Une troisième catégorie de secteurs a une évolution proche de la moyenne du territoire : les
intermédiaires et commerce de gros, l’hôtellerie-restauration, les secteurs de l’eau, gaz, électricité, les
équipements du foyer, l’industrie du bois et du papier et l’industrie textile (entre + 10 % et + 21 %). Les
autres secteurs stagnent ou régressent, certains assez lourdement : l’agriculture et de nombreuses
activités industrielles (produits minéraux, chimie, composants électriques et électroniques,
équipements mécaniques).
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 26/55
Localisation des établissements publics de plus de 500 salariés
Administration
Mairie de Miramas
©IGN-Insee2009
Mairie de Marignane
Ctre hospitalier général
de Martigues
Mairie de Martigues
Code
Nom de l'établissement Naf / Nes36 Libellé commune Effectif
commune
CENTRE HOSPITALIER GENERAL DE MARTIGUES 851A - Q2 13056 Martigues 2 000 à 3 000
MAIRIE 751A - R1 13047 Istres 1 000 à 2 000
MAIRIE 751A - R1 13056 Martigues 1 000 à 2 000
SAN OUEST PROVENCE 751A - R1 13047 Istres 1 000 à 2 000
CENTRE HOSPITALIER GENERAL DE SALON 851A - Q2 13103 Salon-de-Provence 1 000 à 2 000
MAIRIE 751A - R1 13117 Vitrolles 500 à 1 000
MAIRIE 751A - R1 13103 Salon-de-Provence 500 à 1 000
MAIRIE 751A - R1 13054 Marignane 500 à 1 000
MAIRIE 751A - R1 13039 Fos-sur-Mer 500 à 1 000
MAIRIE 751A - R1 13063 Miramas 500 à 1 000
MAIRIE 751A - R1 13014 Berre-l'Étang 500 à 1 000
Champ complet hors agriculture et Défense
Source : Insee - Clap 2007.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 27/55
Un territoire fortement dépendant de l’extérieur
Les deux tiers des emplois salariés du territoire dépendent d’un centre de décision situé à l’extérieur
de ce territoire. Dans les Bouches-du-Rhône, la moitié seulement des emplois salariés le sont ;
l’étendue du département et la présence de Marseille explique ce taux. Les deux zones d’emploi de
comparaison, Dunkerque et le Havre, ont des taux similaires (64 % et 61 %).
Les secteurs les plus dépendants sur le site de l’étang de Berre sont les industries de biens
d’équipement et intermédiaires et surtout le domaine de l’énergie : leurs taux dépassent les 85 %.
Viennent ensuite les activités financières et les transports, situés entre 75 % et 80 %. Puis les
services aux entreprises et le commerce avec une dépendance de 60 %. Tous les autres secteurs ont
une dépendance inférieure à 40 %, le moins dépendant de tous, et de loin, étant les activités
immobilières avec seulement 17 % des emplois dépendants de centres de décisions extérieurs à la
zone.
A l’inverse, le taux d’emplois salariés extérieurs à la zone contrôlés par des centres de décision situés
dans la zone est relativement faible : 8 %. Ce taux est équivalent à celui de Dunkerque mais bien
inférieur à celui du Havre avec 12,5 %. Deux secteurs marquent leur différence : les services aux
entreprises (16 %) et l’industrie des biens intermédiaires (10 %).
EB Industries agricoles et alimentaires 34,8 42,2 63,3 31,7 27,8 3,7 2,4 24,4 14,8 7,1
EC Industries des biens de consommation 36,0 71,9 64,8 29,2 30,5 2,7 7,4 0,4 14,8 9,1
ED Industrie automobile 34,9 96,5 98,7 18,2 42,0 0,0 0,0 0,0 20,6 24,7
EE Industries des biens d'équipement 84,7 62,1 45,4 63,4 61,2 6,2 18,7 2,8 24,3 13,5
EF Industries des biens intermédiaires 87,7 82,7 89,0 72,1 60,8 10,0 7,4 9,1 28,6 20,8
EG Énergie 98,1 98,4 99,9 94,8 95,2 0,0 7,6 0,0 46,0 32,4
EH Construction 37,8 38,3 49,3 28,2 19,1 2,5 14,1 4,5 18,5 7,9
EJ Commerce 57,4 51,2 51,4 46,3 39,6 7,7 12,7 8,2 14,1 6,9
EK Transports 74,2 67,4 57,7 52,6 51,7 7,5 9,3 7,9 19,4 30,1
EL Activités financières 78,8 62,4 78,2 85,3 83,3 2,3 20,6 2,0 14,4 6,7
EM Activités immobilières 16,9 18,6 33,0 24,4 16,5 1,6 5,9 10,8 8,3 3,1
EN Services aux entreprises 60,2 59,9 59,7 51,7 47,7 15,9 22,0 7,7 40,4 24,1
EP Services aux particuliers 33,7 26,1 22,4 23,9 22,3 4,7 2,1 0,8 54,0 26,6
Ensemble 64,3 61,4 63,9 48,9 41,7 7,7 12,5 7,0 29,7 16,3
Note de lecture : autour de l’étang de Berre, 37,8 % des emplois du secteur de la construction dépendent de centres de
décision situés en dehors de la zone étudiée ; les emplois de la construction situés en dehors de la zone étudiée et contrôlés
par des centres de décision de la zone représentent 2,5 % des emplois totaux contrôlés par ces centres de décisions.
Sources : Insee - Clap 2006 - Lifi 2006
Définitions :
Taux de contrôle : rapport des emplois salariés hors zone (en pratique, en France) contrôlés par un centre de décision de la
zone sur l'ensemble des emplois salariés contrôlés par des centres de décision de la zone.
Taux de dépendance : rapport des emplois salariés de la zone contrôlés par un centre de décision hors zone sur l'ensemble
des emplois salariés de la zone. Ces deux taux sont compris entre 0 et 100 %.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 28/55
7 - L’industrie
En 2007, le territoire accueille 1 130 établissements industriels qui emploient 31 000 salariés.
8 % de ces établissements n’emploient aucun salarié ; près des deux tiers n’ont qu’entre 1 et 9
salariés ; et les 3 % de plus de 100 salariés emploient les deux tiers des salariés de l’industrie de la
zone.
Les établissements industriels les plus nombreux sont les industries agro-alimentaires avec près de
300 établissements. Puis viennent les industries d’équipement mécaniques (237) et les industries
métallurgiques et de transformation des métaux (140).
En nombre de salariés, ce sont les constructions aéronautiques qui dominent avec plus de 8 250
salariés. Viennent ensuite les autres industries « lourdes » : métallurgie et transformation des métaux
(6 460), industries chimiques (4 600) et industries d’équipement mécanique (3 350). Ces quatre
secteurs industriels comptent 42 % des établissements industriels et emploient 73 % des salariés de
l’industrie.
Répartition des salariés dans les établissements de l'industrie par secteur d'activité (NES36) -
Effectifs au 31 décembre 2007
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 29/55
Au recensement de la population de 2006, cinq secteurs industriels se démarquent nettement : la
construction aéronautique avec plus de 8 000 emplois, soit 5 % des emplois du territoire (dans la
région, ce secteur ne représente que 0,9 % des emplois) ; la métallurgie et transformation des
métaux, 5 600 emplois soit 3,5 % contre 0,7 % en Paca ; la chimie, 4 500 emplois et une proportion
de 2,8 % contre 0,8 % en région ; les industries des équipements mécaniques, où les 3 150 emplois
représentent 1,9 % des emplois, contre 0,9 % en Paca ; et enfin la production de combustibles et
carburants avec 1 700 emplois dans le territoire (1,1 % contre 0,2 % dans la région). A elles cinq, ces
activités emploient 23 000 personnes et représentent 77 % des emplois industriels, soit 14 % de
l’ensemble de l’emploi du territoire, contre 3,5 % des emplois de la région.
En 1999, ces cinq secteurs industriels avaient le même volume d’emploi et la même part dans l’emploi
industriel du territoire. En revanche, l’emploi total étant moins important, ils représentaient 16 % des
emplois totaux. Entre 1999 et 2006, les trois secteurs de la métallurgie, transformation des métaux et
surtout de la chimie et des équipements mécaniques ont connu une baisse sensible de leurs effectifs
tandis que les deux autres secteurs progressaient fortement, celui de la production de combustibles et
carburants (+ 9 %) et surtout celui de la construction aéronautique (+ 26 %).
Code
Nom de l'établissement Naf / Nes36 Libellé commune Effectif
commune
EUROCOPTER 353B - E1 13054 Marignane plus de 5 000
ARCELORMITTAL MEDITERRANEE 271Y - F5 13039 Fos-sur-Mer 3 000 à 5 000
INEOS MANUFACTURING FRANCE SAS 232Z - G1 13056 Martigues 1 000 à 2 000
SHELL PETROCHIMIE MEDITERRANEE 241G - F4 13014 Berre-l'Étang 1 000 à 2 000
TOTAL RAFFINAGE MARKETING 232Z - G1 13026 Châteauneuf-les-Martigues 500 à 1 000
NAPHTACHIMIE 241G - F4 13056 Martigues 500 à 1 000
ASCOMETAL 271Y - F5 13039 Fos-sur-Mer 500 à 1 000
DASSAULT AVIATION 353B - E1 13047 Istres 500 à 1 000
Source : Insee - Clap 2007 champ complet hors agriculture et Défense
Industrie
plus de 500 salariés
Istres
Dassault aviation
Berre-l'Étang
Shell pétrochimie
Fos-sur-Mer
Arcelormittal
Châteauneuf
©IGN-Insee2009
Ascometal Marignane
Martigues les-Martigues Eurocopter
Total France
Ineos
Naphtachimie
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 30/55
Les cinq principaux secteurs industriels du pourtour de l’étang de Berre
embauchent principalement à durée indéterminée
Les cinq principaux secteurs industriels de la zone (construction aéronautique et spatiale, sidérurgie,
industrie chimique de base, raffinage et pétrole, métallurgie et travail des métaux) emploient 19 600
salariés en 2007. Les contrats à durée indéterminée (CDI) représentent 92 % des emplois, les CDD
3 % et 5 % sont en « autres contrats ».
Les 35 heures ne sont pas majoritaires : seuls 34 % des salariés travaillent sous ce régime. Au-delà,
21 % travaillent entre 36 et 39 heures et 16 % pendant 39 heures et plus. En deçà, 25 % des salariés
travaillent moins de 32 heures et 5 % entre 32 et 35 heures.
Dans ces industries, les deux tiers des contrats de travail sont à durée indéterminée de 35 heures ou
plus. 27 % sont des CDI de moins de 35 heures. Les CDD et autres formes de contrats ne
représentent que 8 % des cas.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 31/55
8 - L’agriculture, orientée vers les productions végétales, se
maintient
Sur le pourtour de l’étang de Berre, les terres agricoles occupent environ le tiers du territoire.
En 2000, 1 660 exploitations y mettaient en valeur 48 300 hectares. Environ la moitié sont de taille
suffisante pour être déclarées « professionnelles ». Depuis 1979, le nombre d’unités de production
agricole a baissé de 45 %, alors qu’il a été divisé par 2,3 dans les Bouches-du-Rhône. Durant cette
période, la surface agricole utilisée par les exploitations (SAU) a augmenté de 10 %. En conséquence,
la taille moyenne des exploitations agricoles a doublé, passant de 14,6 ha à 29,3 ha.
Cornillon-Confoux
Istres
©IGN-Insee2009
Source : Agreste - Recensement Agricole 2000
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 32/55
Les surfaces en verger ont doublé entre 1979 et 2000. Les deux tiers sont implantés sur la commune
de Saint-Martin-de-Crau, qui se distingue par l’importance de ses plantations de pêchers détenues par
les plus grandes exploitations du département. Le périmètre contient également de nombreuses
serres, situées principalement au nord de l’étang de Berre. Elles fournissent toute la France en
légumes frais (tomates, salades, courgettes, …). Les surfaces en vigne ont diminué, mais la
production viticole s’est orientée vers la qualité : la part de la viticulture d’appellation a doublé entre
1988 et 2000 (de 4,7 % à 9 % des exploitations), tandis que celle de la viticulture non classée était
divisée par deux (de 13 % en 1988 à 6,1 % en 2000). La production animale est représentée
essentiellement par les grands troupeaux d’ovins, qui pratiquent encore la transhumance estivale. Le
territoire détient des prairies, où pousse le fameux « foin de Crau », seule herbe dont la qualité a été
reconnue par une AOC.
SAU totale des exploitations 44 150 50 430 48 300 162 690 693 250
dont : Prairies 22 200 31 300 28 100 66 740 317 920
Vergers 1 850 2 160 3 580 13 470 30 710
Vignes 3 830 3 150 2 650 11 400 101 850
Légumes frais 1 470 1 380 1 000 5 810 12 650
Céréales 7 460 6 160 5 600 39 510 106 000
dont riz nc 640 1 400 13 840 13 840
dont : Faire valoir direct (%) 59,3 54,3 52,4 47,2 40,0
Fermage (%) 39,0 40,0 45,3 49,4 54,9
Source : Agreste - Recensements agricoles 1979, 1988, 2000
La propriété des terres agricoles ne cesse de perdre de l’importance. Mais ce phénomène est moins
accentué sur le pourtour de l’étang de Berre qu’ailleurs : les terres en location représentent 45 % des
surfaces agricoles, contre 55 % dans la région, et le faire-valoir direct (propriété de la terre) est encore
majoritaire avec 52 %, contre 40 % en Paca.
L’emploi agricole a peu évolué entre 1988 et 2000. Il est équivalent à 4 600 emplois à temps plein.
Mais il s’est transformé : alors qu’en 1988, le travail agricole se répartissait à égalité entre la main
d’œuvre salariée et la main d’œuvre familiale, cette dernière ne représente plus qu’un tiers en 2000,
contre deux tiers pour la main d’œuvre salariée.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 33/55
9 - Parmi les actifs, la part des ouvriers est plus élevée que dans la
région
En 2006, la population active de la zone s’élève à 185 800 personnes, dont 87 % ont un emploi. En
seize ans, cette population active a augmenté au même rythme que la population, soit 1 % par an en
moyenne, comme dans la région, mais sensiblement plus vite que dans les Bouches-du-Rhône
(+ 0,8 %).
Parmi la population de quinze ans ou plus, la part des retraités est plus faible (22 %) que dans les
Bouches-du-Rhône (24 %) et la région (27 %). Sept ans auparavant, elle était encore plus réduite
avec 17,6 %.
Parmi les actifs ayant un emploi, les ouvriers sont sensiblement mieux représentés qu’ailleurs : près
d’un quart contre un cinquième dans l’ensemble de la région. A l’inverse, les cadres et professions
intellectuelles supérieures sont sous-représentés (11 % contre 13,5 % en Paca et 15 % dans les
Bouches-du-Rhône).
1999 2006
Bouches-du- Bouches-du-
Périmètre d'étude Paca Périmètre d'étude Paca
Rhône Rhône
Effectif En % En % En % Effectif En % En % En %
Agriculteurs exploitants 1 208 0,9 0,8 1,5 1 167 0,7 0,6 1,2
Artisans, commerçants et chefs d'entreprise 8 237 5,8 6,9 8,7 8 571 5,3 6,2 8,0
Artisans 3 805 2,7 2,9 3,9 4 165 2,6 2,8 3,7
Commerçants 3 529 2,5 3,2 4,2 3 544 2,2 2,8 3,6
Chefs d'entreprise 10 sal. ou plus 903 0,6 0,7 0,7 862 0,5 0,6 0,7
Cadres et professions intellectuelles supérieures 16 116 11,4 14,7 12,8 20 942 12,9 16,9 14,6
Professions libérales 1 736 1,2 2,1 2,1 1 875 1,2 2,2 2,2
Cadres fon. pub, prof. intel. et art. 6 254 4,4 6,5 5,7 7 122 4,4 6,6 5,8
Cadres d'entreprise 8 126 5,7 6,1 5,0 11 945 7,4 8,1 6,5
Professions intermédiaires 38 503 27,2 26,4 24,1 44 346 27,3 27,6 25,6
Prof. interm. enseign., santé, fon. pub. 12 855 9,1 11,9 11,5 15 302 9,4 11,8 11,6
Prof. interm. admin et commerc. entr. 9 277 6,6 7,6 7,0 11 406 7,0 8,9 8,2
Techniciens 9 446 6,7 4,1 3,3 10 783 6,6 4,5 3,6
Contremaîtres, agents de maîtrise 6 925 4,9 2,8 2,4 6 854 4,2 2,5 2,2
Employés 39 858 28,2 31,1 32,6 45 989 28,3 29,8 31,4
Employés de la fonction publique 18 757 13,3 14,1 14,2 20 849 12,8 12,6 13,1
Employés administratifs d'entreprise 9 919 7,0 8,4 7,9 10 408 6,4 7,4 7,0
Employés de commerce 5 462 3,9 4,0 4,5 6 874 4,2 4,6 5,0
Personn. serv. directs aux particul. 5 720 4,0 4,6 5,9 7 859 4,8 5,3 6,3
Ouvriers 37 587 26,6 20,1 20,3 41 484 25,5 18,9 19,3
Ouvriers qualifiés 24 044 17,0 12,4 12,3 26 382 16,2 11,5 11,7
Ouvriers non qualifiés 11 568 8,2 6,9 6,9 13 964 8,6 6,9 6,9
Ouvriers agricoles 1 975 1,4 0,8 1,1 1 138 0,7 0,5 0,8
Total 141 509 100,0 100,0 100,0 162 499 100,0 100,0 100,0
Source : Insee - Recensements de la population 1999 et 2006
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 34/55
Nombre de cadres et professions
intermédiaires pour 100 ouvriers et employés
150 et plus
de 100 à moins de150
de 70 à moins de 100
de 50 à moins de 70
moins de 50
Aurons
Cornillon-Confoux
Ventabren
Velaux
©IGNInsee2009
Source : Insee - Recensement de la population 2006
Sur l’ensemble du territoire, il faut compter 75 cadres et professions intermédiaires pour 100 ouvriers
et employés. Ce taux est bien plus élevé à Saint-Mitre-les-Remparts et dans le quart nord-est du
territoire.
Diplôme et formation des actifs : près d’un actif de 15 ans ou plus sur trois est
diplômé du 1er cycle
Sur l’ensemble des actifs de 15 ans ou plus en 2006, un peu moins de 30 % n’ont qu’un CAP ou un
BEP ; moins de 20 % ne possèdent qu’un Bac ou un brevet professionnel ; près de 15 % disposent
d’un bac + 2 ans et 11 % bénéficient de diplômes supérieurs. Plus de 15 % de la population ne
disposent d’aucun diplôme.
La part des actifs détenteurs d’un simple CAP ou d’un BEP est de 5 points inférieure à celle du
département ou de la région. Celle des diplômés de niveau supérieur à bac +2 est inférieure de 5
points à celle de Paca et de 7 points à celle des Bouches-du-Rhône. Ceci reflète la structure de la
population active selon les catégories socioprofessionnelles.
Dans la zone d’étude, une part plus importante de femmes sont titulaires de diplômes de niveau
supérieur, plus de 4 points pour le bac et plus de 6 points au-delà. En revanche, les hommes sont
plus nombreux à détenir un CAP ou un BEP (+ 7 points). Cette caractéristique existe aussi bien dans
la région, dans le département que dans les deux zones de comparaison.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 35/55
Diplôme le plus élevé des actifs de 15 ans ou plus en 2006
Diplômes supérieurs
Bac + 2 ans
CAP, BEP
BEPC
CEP
Aucun diplôme
0 10 20 30 40
Périmètre d'étude Bouches-du-Rhône Paca
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 36/55
Part des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le dernier diplôme obtenu par activité
économique en 5 secteurs
Aucun Aucun Bac
CAP, Bac Diplôme
diplôme diplôme Certificat techno. Diplôme
Pas de BEPC, brevet de général, univ. 2e
Effectif scolarité scolarité d'études BEP ou univ. 1er Total
scolarité brevet compagn brevet ou 3e
primaire au delà primaires professio cycle
on supérieur cycle
collège collège nnel
Agriculture,
sylviculture, pêche 2 891 6,2 18,8 6,0 6,5 6,3 15,7 14,3 5,3 8,9 7,9 4,0 100,0
Industrie 24 758 0,5 6,0 3,8 3,1 4,1 21,2 12,9 7,4 12,4 17,6 11,0 100,0
Périmètre Construction 10 989 2,2 16,1 7,8 3,8 4,3 25,9 14,0 5,4 8,9 8,2 3,4 100,0
d'étude
Commerce 22 419 0,5 7,6 5,7 3,6 7,4 18,7 15,3 11,1 10,7 13,0 6,5 100,0
Services 100 347 0,7 7,3 4,6 3,7 6,3 14,8 11,3 11,0 9,0 16,9 14,4 100,0
Total 161 403 0,8 7,9 4,8 3,7 6,0 17,1 12,4 10,0 9,8 15,7 11,9 100,0
Agriculture,
sylviculture, pêche 2 788 0,1 16,0 7,3 8,4 4,8 13,4 19,0 4,0 16,1 8,6 2,3 100,0
Zone Industrie 26 370 0,3 7,5 3,4 4,5 4,2 26,8 13,3 4,6 13,7 13,4 8,3 100,0
d'emploi du Construction 8 803 0,5 13,9 6,5 4,2 3,5 35,2 13,9 3,2 9,2 6,7 3,0 100,0
Havre Commerce 15 463 0,2 7,5 4,4 5,6 5,8 22,7 16,4 7,3 12,5 11,1 6,5 100,0
Services 85 005 0,5 8,7 4,2 5,2 5,6 16,5 12,3 7,7 9,2 16,3 13,8 100,0
Total 138 430 0,4 8,8 4,3 5,1 5,2 20,3 13,2 6,7 10,6 14,4 11,0 100,0
Agriculture,
sylviculture, pêche 1 928 0,0 12,4 6,0 6,4 7,6 11,9 23,5 4,7 14,9 10,2 2,4 100,0
Zone Industrie 20 821 0,5 6,6 4,7 5,4 4,5 22,5 15,9 5,8 14,3 12,8 7,0 100,0
d'emploi de Construction 6 389 0,5 12,7 7,7 5,6 4,0 26,1 19,0 2,7 10,7 8,0 3,1 100,0
Dunkerque Commerce 10 440 0,2 5,9 4,2 5,4 8,5 16,1 15,9 9,8 14,0 13,4 6,6 100,0
Services 56 885 0,5 7,9 4,7 5,9 6,4 12,8 13,0 8,8 9,5 16,1 14,4 100,0
Total 96 464 0,4 7,8 4,9 5,7 6,1 16,1 14,6 7,8 11,2 14,5 11,0 100,0
Source : Insee - Recensement de la population 2006
Parmi la population active de 15 ans ou plus du secteur industriel, le périmètre d’étude comprend plus
de diplômés universitaires du 1er et du 2nd cycle (29 %) que dans les zones d’emploi du Havre ou de
Dunkerque (20 % pour chacune d’elles). Ce secteur emploie plus de 20 % de titulaires d’un CAP ou
d’un brevet de compagnon comme dans la zone d’emploi de Dunkerque. La zone d’emploi du Havre
en comptabilise davantage avec 27 %.
Parmi les 325 700 personnes de 15 ans ou plus du territoire étudié, 43 % sont inactives, c’est à dire
qu’elles n’ont pas d’emploi et n’en recherchent pas. Elles sont en général moins diplômées que
l’ensemble. Cependant, un peu moins de 8 000 personnes au foyer et autres inactifs possèdent le bac
ou un diplôme supérieur.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 37/55
10 - De très nombreux déplacements domicile-travail quotidiens
En 2006, le territoire compte 161 400 actifs occupés résidants pour 162 500 emplois. On pourrait
imaginer que le pourtour de l’étang de Berre connaît un équilibre parfait du marché du travail. En fait,
chaque jour, 37 000 actifs sortent du territoire et croisent 38 000 autres actifs qui viennent y travailler.
Le pourtour de l’étang de Berre se comporte donc comme un vrai bassin d’emploi malgré la présence
à sa porte d’une grande métropole qui remplit le rôle de bassin de vie et de régulateur du marché du
travail.
Entre 1999 et 2006, le nombre d’emplois du périmètre d’étude ainsi que le nombre d’actifs avec un
emploi ont augmenté d’environ 15 %. Pourtant, le nombre de personnes qui, à la fois, y résident et y
travaillent n’a augmenté que de 12 %. En conséquence, le nombre de trajets hors de la zone a
davantage progressé : le nombre d’actifs extérieurs venant travailler dans la zone a augmenté de
25 % et le nombre d’actifs de la zone ayant du travail en dehors de 32 %.
Sur les 38 000 personnes venant travailler dans la zone, 82 %, soit 31 250, habitent dans les
Bouches-du-Rhône. Les trois autres départements pourvoyeurs de main d’œuvre sur la zone sont le
Vaucluse (1 900), le Var et le Gard (1 400 chacun). Les Alpes-de-Haute-Provence et l’Hérault
fournissent chacun 270 actifs. Les autres départements ont un flux inférieur à 100 personnes.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 38/55
Principales communes d’origine des actifs venant travailler dans la zone
En sens inverse, 88 % des actifs résidants qui quittent le territoire pour aller travailler rejoignent une
commune des Bouches-du-Rhône. Le Vaucluse en accueille 3 %. Les mouvements vers les autres
départements sont inférieurs à 350 navettes quotidiennes. Les principales communes de destination
des actifs résidants de la zone sont Marseille (14 300) et Aix-en-Provence (8 500). Viennent ensuite
les communes frontalières telles les-Pennes-Mirabeau (1 800) et Arles (1 300). Les autres communes
accueillent moins de 800 actifs.
Ainsi, les navettes quotidiennes se font essentiellement vers l’est ou le nord du territoire, les Bouches-
du-Rhône principalement, mais aussi le Vaucluse et le Var, et un peu moins vers l’ouest, le Gard ou
l’Héraut.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 39/55
Les échanges se font avec le reste des Bouches-du-Rhône,
en particulier avec Marseille
Principaux déplacements domicile-travail en 2006
Vaucluse
Gard
1400 1 900 1 300
Arles
2 100 8 500 Var
1 400
Reste des
1 300 Bouches-
3 800 du-Rhône
Aix-en- 13 200
Provence
1 800
6 700
1 500
Les Pennes-Mirabeau
Marseille
Part de l'emploi communal occupé 14 300
par des résidents de la commune (en %)
10 700
60
50 Mer Méditerranée
30
© IGN - Insee 2010
Source : Insee - Recensement de la population de 2006
Les navetteurs : souvent des hommes, plus souvent des cadres, surtout en
voiture.
Près d’un quart des emplois de la zone sont occupés par des actifs résidant à l’extérieur du territoire.
Mais cette part varie fortement selon les caractéristiques des actifs.
L’âge n’est pas un facteur discriminant. En revanche, 17 % des emplois féminins sont occupés par
des résidantes hors du périmètre d’étude, contre 28 % des hommes.
Les cadres et professions intellectuelles supérieures sont de loin les plus mobiles : 42 % des emplois
de cadres sont occupés par des personnes vivant en dehors du territoire. A l’opposé, les employés,
les commerçants et les artisans sont plus stables avec seulement 14 % des emplois occupés par des
personnes résidant hors de la zone. Entre les deux, un quart des ouvriers et professions
intermédiaires vivent en dehors de la zone, taux équivalent à la moyenne.
Pour venir travailler dans le territoire du pourtour de l’étang de Berre, la voiture est encore reine :
84 % des actifs l’utilisent tandis que les deux roues ne sont utilisés que dans 3 % des cas et les
transports en commun dans 6 %. Ce sont ces derniers qui viennent de plus loin, puisque 30 % des
usagers de transports en commun travaillant dans le périmètre d’étude ont leur résidence hors du
territoire, contre 25 % pour les automobilistes et 15 % pour les deux roues.
Bien entendu, les déplacements domicile-travail se font également à l’intérieur même du périmètre
d’étude. Seuls 40 % des emplois sont occupés par des actifs vivant dans la même commune que leur
lieu de travail. Les caractéristiques signalées pour les navetteurs venant hors du territoire se
retrouvent à l’identique pour les déplacements hors commune : les femmes ont plus fréquemment un
emploi dans leur commune que les hommes ; les trois quarts des emplois de cadres sont occupés par
des personnes qui résident hors de la commune, alors que 60 % des employés et des commerçants
vivent et travaillent dans la même commune et que seuls un tiers des ouvriers et professions
intermédiaires sont dans ce cas.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 40/55
11 - Chômage : retournement de tendance en 2008
D’après le recensement de 2006, en moyenne entre 2004 et 2008, 24 200 personnes résidantes dans
la zone étudiée se sont déclarées au chômage. Elles représentaient 13 % des actifs. Parmi elles,
11 100 étaient au chômage depuis plus d’un an (6 % de la population active).
Ces taux sont comparables à ceux de la région et de la zone d’emploi du Havre, mais inférieurs à
ceux du département des Bouches-du-Rhône et de la zone d’emploi de Dunkerque.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 41/55
Évolution à long terme : en baisse
Entre 1999 et 2008, le taux de chômage des trois zones d’emploi du pourtour de l’étang de Berre a
continuellement baissé, passant d’environ 15 % en 1999 à 9 % en 2008.
18
16
14
12
10
4
Étang-de-Berre Fos-sur-Mer Salon-de-Provence
2
0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Source : Insee
En 2008, cette tendance s’est trouvée stoppée et les données 2008-2009 montrent une remontée
brutale du chômage en lien avec la crise économique de 2008 : l’évolution du nombre de demandeurs
d’emploi en fin de 1er trimestre est passée de - 6 % entre 2007 et 2008 à + 11 % entre 2008 et 2009.
15 %
10
-5
-10
Périmètre d'étude Zone d'emploi du Zone d'emploi de Bouches-du-Rhône Paca
Havre Dunkerque
Nombre de demandes en fin de mois au 1er trimestre Evolution 2007/2008
Nombre de demandes en fin de mois au 1er trimestre Evolution 2008/2009
Source : Insee
La dégradation du marché de l’emploi a été similaire dans les zones d’emploi du Havre et de
Dunkerque. Similaire également dans la région, quand elle semble plus amortie dans les Bouches-du-
Rhône.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 42/55
Évolutions communales des demandes d’emploi en fin de mois (DEFM) entre 2007/2008 et 2008/2009
Source : Dares
Évolution du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois pour les 32 communes du périmètre d’étude
Demandeurs d'emploi à la fin mars 2007/2008 2008/2009
Commune
Année 2007 Année 2008 Année 2009 % %
Aureille (13006) 65 72 79 10,8 9,7
Aurons (13008) 24 28 29 16,7 3,6
Barben (La) (13009) 57 58 54 1,8 -6,9
Berre-l'Étang (13014) 1 267 1 197 1 277 -5,5 6,7
Châteauneuf-les-Martigues (13026) 629 642 676 2,1 5,3
Cornillon-Confoux (13029) 68 67 71 -1,5 6,0
Coudoux (13118) 141 135 145 -4,3 7,4
Eyguières (13035) 410 422 440 2,9 4,3
Fare-les-Oliviers (La) (13037) 384 338 398 -12,0 17,8
Fos-sur-Mer (13039) 1 050 981 1 091 -6,6 11,2
Gignac-la-Nerthe (13043) 629 577 671 -8,3 16,3
Grans (13044) 216 232 252 7,4 8,6
Istres (13047) 3 026 2 760 3 080 -8,8 11,6
Lamanon (13049) 82 70 80 -14,6 14,3
Lançon-Provence (13051) 441 421 470 -4,5 11,6
Marignane (13054) 2 446 2 251 2 455 -8,0 9,1
Martigues (13056) 3 316 3 164 3 536 -4,6 11,8
Miramas (13063) 1 972 1 832 2 149 -7,1 17,3
Mouriès (13065) 162 150 182 -7,4 21,3
Pélissanne (13069) 493 492 546 -0,2 11,0
Port-de-Bouc (13077) 1 482 1 410 1 590 -4,9 12,8
Port-Saint-Louis-du-Rhône (13078) 616 567 678 -8,0 19,6
Rognac (13081) 765 667 771 -12,8 15,6
Saint-Chamas (13092) 444 382 464 -14,0 21,5
Saint-Martin-de-Crau (13097) 599 555 638 -7,3 15,0
Saint-Mitre-les-Remparts (13098) 319 312 361 -2,2 15,7
Saint-Victoret (13102) 463 465 504 0,4 8,4
Salon-de-Provence (13103) 3 316 3 211 3 624 -3,2 12,9
Velaux (13112) 401 335 377 -16,5 12,5
Ventabren (13114) 251 206 252 -17,9 22,3
Vernègues (13115) 66 79 84 19,7 6,3
Vitrolles (13117) 3 023 2 908 3 008 -3,8 3,4
Zone d'emploi de l'Étang-de-Berre 9 770 9 079 9 858 -7,1 8,6
Zone d'emploi de Fos-sur-Mer 13 748 12 894 14 595 -6,2 13,2
Zone d'emploi de Salon-de-Provence 5 105 5 013 5 579 -1,8 11,3
Ensemble du périmètre d'étude 28 623 26 986 30 032 -5,7 11,3
Zone d'emploi du Havre 25 284 23 314 26 298 -7,8 12,8
Zone d'emploi de Dunkerque 18 756 18 582 20 678 -0,9 11,3
Bouches-du-Rhône 142 193 133 163 144 237 -6,4 3,7
Paca 318 618 301 074 334 540 -5,5 11,1
Source : Dares
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 43/55
Caractéristiques des demandeurs d’emploi
Au 1er trimestre 2009, un chômeur sur six est un jeune de 15 à 24 ans, alors qu’ils ne représentent
qu’un huitième de la population. Les femmes sont plus touchées par le chômage que les hommes :
54 % contre 46 %.
Les deux tiers des demandeurs d’emploi sont des employés, alors qu’ils ne représentent que 28 %
des actifs ayant un emploi. Pour les ouvriers qualifiés, leur part parmi les chômeurs s’élève à 13 %,
alors qu’ils représentent 16 % des actifs occupés. Les ingénieurs et cadres sont moins concernés par
le chômage puisqu’ils représentent 6 % des demandeurs d’emploi, contre 13 % des actifs occupés.
Les deux tiers des demandeurs d’emploi au 31 décembre 2008 sont des employés
70
%
60
50
40
30
20
10
0
Manoeuvres Ouvriers Ouvriers qualifiés Employés Prof. Ingénieurs et
spécialisés intermédiaires cadres
Source : Insee
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 44/55
12 - Les revenus des ménages : des revenus fiscaux médians plus
élevés que dans les zones de comparaison
Le revenu fiscal médian par unité de consommation (UC) s’élève à 17 329 euros en 2007, soit 1 444
euros par mois. Il est de même niveau que sur l’ensemble de la région. En revanche, il est plus élevé
que dans les deux zones de comparaison et légèrement supérieur à celui du département des
Bouches-du-Rhône.
Le rapport inter-décile qui mesure les écarts de richesse sur le territoire (cf. définition sous le tableau)
est de 5,1. Il est bien moins important que dans le département (7,7) ou la région (6,6).
De fait, la limite du premier décile est bien plus élevée que dans les autres zones, tandis que la limite
du neuvième décile se situe à un niveau comparable. On peut y voir à la fois la moindre présence
d’étudiants et de retraités et d’autre part une qualification plus fréquente pour les ouvriers.
Zone Zone
Périmètre Bouches-du-
d'emploi du d'emploi de Paca
d'étude Rhône
Havre Dunkerque
La part des revenus d’activité des ménages (salaires et chômage essentiellement) représente en
2007 près de 68 % du total des revenus des ménages, semblable aux zones d’emploi de Dunkerque
et du Havre et nettement supérieure à celle des Bouches-du-Rhône et de la région. Parmi eux, la part
des indemnités de chômage est de 3 %, semblable à celle du département et de Paca.
Les bénéfices et autres revenus (revenus du patrimoine par exemple) sont plus faibles qu’en
Provence-Alpes-Côte d’Azur car les résidants y sont plus fréquemment des actifs percevant
uniquement des salaires.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 45/55
Les revenus médians des communes du nord-est de la zone sont plus élevés
Zone de Fos-sur
Miramas
Mer
Berre-l'Étang Aix-en-Provence
Zone de l'Étang
de Berre
Port-de-Bouc
©IGN-Insee2009
Marseille
Le revenu mensuel médian par unité de consommation (UC) le plus élevé se situe dans la zone
d’emploi de Salon-de-Provence avec 1 527 € contre 1 443 € pour la zone d’emploi de l’Étang-de-
Berre. La zone d’emploi de Fos-sur-Mer est la moins favorisée avec 1 416 € par UC en 2007.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 46/55
13 - Précarité : une situation semblable à celle de la région
Parmi la population totale de la zone d’étude, plus de 59 000 personnes appartiennent à des ménages
à bas revenus, ce qui représente près de 15 % de la population, taux semblable à la moyenne
régionale. Cette part est inférieure de trois points à celle du département et à celle de la zone d’emploi
de Dunkerque.
La part des familles monoparentales vivant avec un bas revenu en 2007 représente 15 % des
ménages vivant avec un bas revenu, taux comparable à celui de la région. Dans les zones d’emploi
du Havre et de Dunkerque, cette part est de 13 % et dans les Bouches-du-Rhône de 17 %.
La part des bénéficiaires du RMI parmi les allocataires à bas revenus en 2007 représente 31 %. Elle
est de 36 % dans le département et de 30 % en région et dans les deux autres zones de
comparaison. La part de la population vivant avec le RMI a baissé de 7 % entre 2004 et 2007 comme
dans le département et dans la région. La baisse dans les deux autres zones d’emploi est de 3 %.
La part des allocataires, dont les prestations représentent plus de 75 % du revenu, s’élève à plus de
46 %. Dans le département, elle atteint 54 % ; en région et au Havre 48 % ; elle est plus faible à
Dunkerque (44 %).
Population à bas revenus 59 327 57 250 46 085 347 059 736 249
Ménages vivant dont part de la population vivant
avec un bas avec un bas revenu (en %) 14,8 16,1 18,0 17,9 15,3
revenu (2007) dont part des familles
monoparentales vivant avec un
bas revenu (en %) 14,6 13,5 13,4 17,4 15,6
Population vivant Nombre de personnes 16 060 14 828 11 776 115 175 199 110
avec le RMI
Evolution 2004/2007 (en%) -7,0 -2,9 -2,5 -7,1 -6,3
Sources : Insee - Recensement de la population 2006, DGI - Revenus fiscaux 2007
Ménage à bas revenus : est considéré comme ménage à bas revenus un ménage dont le niveau de vie est inférieur à la demi-
médiane des niveaux de vie.
Le niveau de vie d’un ménage correspond à l’ensemble des revenus déclarés (revenu d’activité professionnelle, retraites,
indemnités de chômage, prestations familiales, minima sociaux et revenus de placements financiers - hors aides au logement et
impôts) par unité de consommation du ménage. (voir définition en annexe)
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 47/55
DÉFINITIONS
(Voir aussi www.insee.fr )
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 48/55
Le recensement de la population de 2006
Depuis 2004, une nouvelle méthode de collecte est mise en œuvre selon des modalités qui
distinguent les communes en fonction d’un seuil de population fixé par la loi à 10 000 habitants. Cette
collecte touche chaque année une fraction de la population et se substitue à la collecte exhaustive qui
avait lieu tous les huit ou neuf ans.
L’objectif visé par la rénovation du recensement de la population est de répondre aux besoins
exprimés par l’ensemble des acteurs de la vie politique, économique et sociale du pays, qui ont
besoin d’informations récentes sur les caractéristiques de la population et des logements. Il s’agit
donc d’un changement destiné à satisfaire un très large public.
Les communes de moins de 10 000 habitants sont enquêtées désormais une fois tous les cinq ans
et, comme par le passé, de façon exhaustive. Plus de 7 000 communes sont ainsi recensées
exhaustivement en France chaque année, dont 175 en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En cinq ans, la
totalité des habitants des communes de moins de 10 000 habitants est ainsi recensée.
Dans les communes de 10 000 habitants ou plus, une partie de la population est recensée chaque
année par tirage au sort. Les échantillons d'adresses sont tirés de manière telle que la totalité du
territoire de ces communes soit prise en compte en cinq ans. La France compte environ 900
communes de 10 000 habitants ou plus, dont 76 en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec ce nouveau
dispositif, 8,5 millions de personnes sont enquêtées chaque année, dont plus de 500 000 en
Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Chaque année à partir de fin 2008, la population légale de chaque commune est actualisée par décret
et des statistiques détaillées seront produites pour toutes les zones géographiques.
La nouvelle méthode de collecte repose sur un partenariat étroit entre l’État, les communes et les
établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Ce partenariat repose sur des
principes et des règles qui ont fait l’objet d’une ample construction juridique reposant sur une loi, des
décrets et de nombreux arrêtés ministériels ou interministériels.
• L’exploitation principale traite la totalité des questions sur les logements et environ 70 %
des questions sur les individus : âge, sexe, formation, lieu de travail, activité (actifs/non actifs,
salariés/non salariés, conditions d‘emploi..).
Cette étape était dite « exploitation légère » ou « exhaustive » aux recensements antérieurs à 1999.
Parce que leur codification met en œuvre des nomenclatures détaillées, ces questions ne sont traitées
que pour un échantillon d’un logement sur quatre (sondage au ¼) sauf pour certains territoires.
Il s’agit :
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 49/55
En revanche, pour les communes de 10 000 habitants ou plus, qui font déjà l’objet d’un sondage à
40 % en cinq ans, l’intégralité des données sera exploitée. Ce traitement différencié est justifié par le
poids, dans ces communes, des problématiques liées à la profession et à l’activité économique.
Population
Age
Un migrant est une personne ayant changé de résidence au moins une fois au cours de la période.
er
On appelle « migrant au sens du recensement » une personne dont la résidence au 1 janvier n
années plus tôt était différente de celle au recensement considéré.
En exploitant les réponses à cette question, on peut connaître pour une zone :
• le flux d’entrants dans la zone, individus qui ne résidaient pas dans cette zone 5 années
auparavant et qui y résident maintenant ; ce flux peut être réparti selon les zones d’origine ;
• le flux de sortants de cette zone, individus qui résidaient dans cette zone 5 années auparavant
et qui n’y résident plus maintenant ; ce flux est limité aux individus recensés en France ; ce
flux peut être réparti selon les zones de destination.
C’est cette information qui est utilisée pour analyser les échanges migratoires entre zones et pour
connaître les caractéristiques sociodémographiques des migrants.
Attention : pour les échanges avec l’étranger, seuls les entrants en France sont connus. Les
sortants ne le sont pas car, ayant quitté le territoire français, ils ne sont pas dans le champ du
recensement. Pour une zone donnée, on peut donc calculer un solde migratoire interne en se limitant
aux échanges avec le reste de l’ensemble constitué de la France métropolitaine et des DOM mais on
ne peut pas calculer un solde migratoire global incluant les échanges avec l’étranger.
Une migration est un changement durable de lieu de résidence. On pourra distinguer les migrations
infra-communales (changements de logement à l’intérieur de la même commune) des migrations
intercommunales (changements de commune de résidence). La question sur le lieu de résidence n
années plus tôt permet donc de dénombrer des migrants au sens du recensement et non des
migrations, car un migrant peut avoir effectué plusieurs migrations voire être revenu dans sa
commune de départ.
Solde apparent
Le solde apparent des entrées-sorties est la différence entre le nombre de personnes entrées sur un
territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il
est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et
le solde naturel.
Solde naturel
Le solde naturel (ou accroissement naturel ou excédent naturel de population) est la différence entre
le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période. Les mots
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 50/55
"excédent" ou "accroissement" sont justifiés par le fait qu'en général le nombre de naissances est
supérieur à celui des décès. Mais l'inverse peut se produire, et le solde naturel est alors négatif.
Activité
Population active
Remarque : Ne sont pas retenues les personnes qui, bien que s'étant déclarées chômeurs, précisent
qu'elles ne recherchent pas d'emploi. C'est ce qui distingue cette définition de la population active au
sens du recensement de la population d'une définition utilisée antérieurement de population active
spontanée (ou auto-déclarée).
Taux d’activité
Les actifs ayant un emploi sont les personnes qui ont une profession et l’exercent au moment du
recensement.
Sont incluses sous cette rubrique les personnes qui aident un membre de leur famille dans son travail
(exploitation agricole ou artisanale, commerce, profession libérale...) à condition que la personne
aidée ne soit pas salariée.
Les apprentis sous contrat, les stagiaires rémunérés et les personnes qui, tout en poursuivant leurs
études, exercent une activité professionnelle font également partie de la population active ayant un
emploi.
Emplois
Les emplois au lieu de travail ne se confondent pas avec la population active ayant un emploi qui est
comptée au lieu de résidence : une personne active ayant un emploi peut résider dans une
commune A et avoir un emploi dans une commune B.
Les demandes d'emploi en fin de mois (DEFM) sont issues des statistiques de l'ANPE. Il s'agit des
demandes d'emploi de catégories 1, 2 et 3 hors activités réduites.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 51/55
Le comportement des chômeurs vis-à-vis de l'ANPE et l'évolution de la législation sociale ne sont
pas neutres vis-à-vis de cette mesure du chômage.
Le dénombrement des chômeurs est devenu plus précis grâce à la mise en place d'une
réglementation en matière de gestion administrative de l'ANPE :
- modification du contrôle des chômeurs par l'Administration (radiation des fichiers dès la première
absence, pointage mensuel, mise en place d'un contrôle de la recherche d'emploi),
- envoi des cartes d'actualisation retardée jusqu'au 25 du mois afin que la recherche d'emploi
attestée sur ces documents coïncide mieux avec la DEFM.
Inactifs
Les inactifs comprennent les retraités et retirés des affaires, les élèves, étudiants ou stagiaires non
rémunérés (sauf ceux qui exercent simultanément une activité professionnelle), les autres inactifs.
La population active est hors militaires du contingent, y compris pour 1990, 1999 et 2006.
Le statut permet de distinguer les salariés des non-salariés. La notion de statut ne s'applique qu'à la
population active ayant un emploi.
Les non-salariés comprennent les indépendants sans salariés, les employeurs ou les aides
familiaux. Ces derniers sont des personnes qui aident, sans être salariées, un membre de leur
famille qui est lui-même à son compte (exploitant agricole, artisan commerçant, industriel, profession
libérale).
Sont classées dans le « poste salarié » toutes les personnes qui ont répondu affirmativement à la
question : "êtes-vous salarié ?" et qui, n'étant pas chefs d'entreprise, n'ont pas été affectées aux
postes indépendants sans salariés ou employeurs. Un gérant de société peut se déclarer salarié au
recensement parce qu'il cumule un emploi salarié avec un mandat social ou parce que le Code des
Impôts lui permet de se déclarer comme tel. Néanmoins, il est considéré comme employeur ou
indépendant dans le code statut.
On appelle "navettes" ou migrations alternantes les déplacements, le plus souvent quotidiens, entre
le domicile et le lieu de travail. Certaines personnes exerçant des professions bien déterminées telles
que "chauffeur-routier", "chauffeur de taxi", "VRP", "commerçant ambulant" ou "marin-pêcheur" les
amenant à se déplacer plus ou moins fréquemment pour leur travail sont, par convention,
considérées comme travaillant dans leur commune de résidence. Pour les travailleurs sur un chantier
de longue durée, on considère comme lieu de travail le chantier et non le siège de l'entreprise.
En règle générale, ces migrations sont quotidiennes et de faible distance. Ce n'est pas toujours le
cas. Certaines personnes ne rejoignent leur "résidence" qu'une fois par semaine. En effet, les
personnes (personne de référence ou conjoint) sont considérées comme résidant au lieu où demeure
le ménage dans son ensemble même si elles disposent d’un pied-à-terre près de leur lieu de travail,
ce dernier étant recensé comme logement "occasionnel".
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 52/55
Logement
Ménages
Il comprend également les personnes qui ont leur résidence personnelle dans le logement mais qui
séjournent à l'époque du recensement dans certains établissements (élèves internes des
établissements d'enseignement et militaires du contingent qui sont ainsi "réintégrés" dans la
population des ménages). Les habitations mobiles (y compris les bateaux des mariniers) ne font pas
partie des résidences principales. Les personnes vivant dans des logements-foyers pour personnes
âgées font partie de la population des ménages.
Type de logement
Une résidence principale est un logement occupé de façon habituelle et à titre principal par une ou
plusieurs personnes qui constituent un ménage. Il y a ainsi égalité entre le nombre de résidences
principales et le nombre de ménages. Les résidences secondaires comprennent les logements
occasionnels (« pied-à-terre » pour raison professionnelle).
L’Insee diffuse à partir de 2003 de nouvelles statistiques locales sur les revenus, qu’il établit à partir
des fichiers des déclarations de revenus et de la taxe d’habitation fournis par la Direction Générale
des Impôts (DGI). Les indicateurs diffusés permettent de décrire le niveau et les disparités des
revenus des ménages à travers leur médiane et les déciles, ainsi que la composition du revenu.
Les données étudiées ici sont actuellement disponibles pour des regroupements de communes
correspondant à des découpages géographiques officiels et comptant au moins 2 000 habitants au
recensement de la population de 1999 (ce seuil est réduit à 50 ménages pour la médiane). Le respect
des règles de confidentialité limite donc la disponibilité des résultats à ces zones géographiques.
Ménage fiscal :
Foyer fiscal
Le terme foyer fiscal désigne l'ensemble des personnes inscrites sur une même déclaration de
revenus.
Il peut y avoir plusieurs foyers fiscaux dans un seul ménage : par exemple, un couple non marié où
chacun remplit sa propre déclaration de revenus compte pour deux foyers fiscaux.
Ménage fiscal
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 53/55
Dans ces tableaux, on s'intéresse au revenu des ménages (et non des foyers) fiscaux. Le passage du
foyer au ménage fiscal est effectué en rapprochant le fichier des déclarations à l'Impôt sur le revenu
du fichier de la Taxe d'habitation. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers
fiscaux répertoriés dans un même logement. Le ménage fiscal peut être différent du ménage ordinaire
au sens de l'Insee, du fait de certaines situations spécifiques (étudiants rattachés fiscalement à leurs
parents, par exemple).
Revenu fiscal
Le revenu fiscal relatif à une année correspond à la somme des ressources déclarées par les
contribuables sur la déclaration des revenus de l'année (formulaire n° 2042), avant tout abattement.
S'agissant d'un revenu avant redistribution, il ne correspond pas au revenu disponible, qui supposerait
d'intégrer les prestations sociales et de soustraire les impôts directs.
Afin de prendre en compte les différences de composition des ménages, certaines données sont
calculées par UC. Le nombre d’UC d’un ménage fiscal est établi de la manière suivante :
Cette échelle d’équivalence est utilisée systématiquement à l’Insee et préconisée par Eurostat.
Médiane, déciles
Le revenu médian est le revenu tel que 50 % des unités statistiques se situent en dessous de ce
revenu. Le premier décile (D1) est le revenu tel que 10 % des unités statistiques se situent en
dessous de ce revenu. Le dernier décile (D9) est le revenu tel que 90 % des unités statistiques se
ème
situent en dessous de ce revenu. La médiane correspond au 5 décile d'une distribution. Indicateur
de rang, la médiane n'est pas affectée, contrairement à la moyenne, par les variations que
connaissent les extrémités de la distribution.
Le ratio D9/D1 exprime l'éventail des revenus. C'est une mesure des inégalités robuste car elle ignore
les extrêmes (les plus riches et les plus pauvres en revenu déclaré) pour retenir la grande majorité de
la population. Le revenu médian par UC est une approximation imparfaite de la mesure du niveau de
vie des ménages, puisqu'il est calculé avant les effets de la redistribution qui affecte davantage les
extrêmes : sa dispersion est donc aussi plus forte que celle d'un vrai revenu disponible.
Revenu disponible
Le revenu disponible d’un ménage comprend les revenus d’activité, les pensions de retraite et les
indemnités de chômage, les revenus du patrimoine, les transferts en provenance d’autres ménages et
les prestations sociales (prestations familiales, allocations logement et minima sociaux), nets des
impôts directs. Quatre impôts directs sont déduits : l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, la
Contribution Sociale Généralisée (CSG) et la Contribution à la Réduction de la Dette Sociale (CRDS).
Niveau de vie
Le niveau de vie d’un individu est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre
d’Unités de Consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d’un
même ménage.
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 54/55
Ménage à bas revenus : est considéré comme ménage à bas revenus un ménage dont le niveau de
vie est inférieur à la demi-médiane des niveaux de vie. Le niveau de vie d’un ménage correspond à
l’ensemble des revenus déclarés (revenu d’activité professionnelle, retraites, indemnités de chômage,
prestations familiales, minima sociaux et revenus de placements financiers - hors aides au logement
et impôts) par unité de consommation du ménage.
Agriculture
Les données sur l’agriculture proviennent des Recensements Agricoles de 1988 et 2000. À l’exception
de la part de la surface agricole utilisée (SAU) dans la surface totale de la commune, toutes les
données communales se rapportent aux exploitations ayant leur siège dans la commune.
La surface agricole utilisée (SAU) comprend les surfaces en céréales, cultures industrielles,
fourrages, superficies toujours en herbe, légumes, fleurs et plantes ornementales, vignes, vergers,
jachères, ainsi que les jardins familiaux. Mais le sol des bâtiments et des cours, les landes non
productives comme les friches, les superficies boisées en sont exclues, de même que le territoire non
agricole des exploitations comme les étangs, les jardins d’agrément et les chemins privés.
Exploitation agricole
L’exploitation agricole est, au sens de la statistique agricole, une unité de production répondant aux
conditions suivantes :
Exploitation professionnelle
Exploitation d’une taille économique supérieure ou égale à 12 équivalent hectares de blé et occupant
au moins l’équivalent d’une personne occupée à trois quarts de temps.
UTA
Unité de travail annuel, mesure du travail fourni par la main-d’œuvre. Une UTA correspond au travail
d’une personne à plein temps pendant une année entière. Le travail fourni sur une exploitation
agricole provient, d’une part de l’activité des personnes de la famille (chef compris), d’autre part de
l’activité de la main-d’œuvre salariée (permanents, saisonniers, salariés des ETA et CUMA).
Pourtour de l’étang de Berre : l’industrie reste moteur, le tertiaire rattrape son retard - Insee - Rapport d’étude n°28 - Janvier 2010
© Insee - Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2010 55/55