Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Thème
Stratégies de la Téléconduite
d’organes du Réseau Electrique
MT-DD-SDE de Bejaïa
Soutenu en public en date du : 18 / 06 / 2013
Devant le Jury :
Dr H.BELLAHCEN M.C U.A.M Bejaia Président de Jury
Pr A. KHERDDINE Professeur .A.M Bejaia Examinateur
Dr M. TOUNSI M.C U.A.M Bejaia Rapporteur
Mr B. ZEMMOURI Cadre SONELGAZ Rapporteur
Promotion 2012-2013
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
On adresse aussi nos vifs remerciements aux membres des jurys pour avoir bien
voulu examiner et juger ce travail.
Nos remerciements vont à tout le personnel qu’on a contacté durant notre stage au sein
du SONELGAZ « SDE » de Bejaia, auprès desquelles on a trouvé l’accueil chaleureux,
l’aide et l’assistance dont on a besoin.
on ne laisserons pas cette occasion passer, sans remercier tous les enseignants et
le personnel de l’université de Bejaia, et particulièrement ceux de la section
télécommunication pour leurs aide et leurs précieux conseils et pour l’intérêt qu’ils
portent à notre formation.
Enfin, nos remerciements à tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin au bon
déroulement de ce projet.
Dédicaces
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut…
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude,
L’amour, le respect, la reconnaissance…
Aussi, c’est tout simplement que
Je dédie ce
Mémoire…
À Mes CHERS PARENTS
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour
éternel et ma considération pour les sacrifices que vous avez consenti pour mon
instruction et mon bien être.
Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez
depuis mon enfance et j’espère que votre bénédiction m’accompagne toujours.
Puisse Dieu, le Très Haut, vous accorder santé, bonheur et longue
vie et faire en sorte que jamais je ne vous déçoive.
A Ma Chère nièce « MAISSA » et mon neveu « ISLEM »
A Mes Chère et Adorable frères Amar, Abdenour, Khellaf, Mebrouk
A mes sœurs, mes belles sœurs
A tous mes cousins et cousines
A toute ma famille.
A toute la famille Mekhmoukh
A tout mes amis exceptionnellement : Karim, zahoua, fahim
A mon binôme Smail
.
Tahar
Dédicaces
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut…
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude,
L’amour, le respect, la reconnaissance…
Aussi, c’est tout simplement que
Je dédie ce
Mémoire…
À Mes CHERS PARENTS
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour
éternel et ma considération pour les sacrifices que vous avez consenti pour mon
instruction et mon bien être.
Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez
depuis mon enfance et j’espère que votre bénédiction m’accompagne toujours.
Puisse Dieu, le Très Haut, vous accorder santé, bonheur et longue
vie et faire en sorte que jamais je ne vous déçoive.
A Mes Chère et Adorable frères Zahir, Imad, Djillali.
A tous mes cousins et cousines
Lounis, Djebar, Salima , souad,
Abdelhakim, Adel, Boualem, et Farouk .
A toute ma famille.
A tout mes amis exceptionnellement :Nidhal, Fahim, Karim, Hanafi,
, Boubekar, Tarik, Lila, Zahoua.
A mon binôme Tahar
A la mémoire de mon grand père qui me manque beaucoup.
Smail
Liste de Figures et Tableaux
I.1 Introduction :
Elle représente jusqu’à 45% des énergies primaires, en Algérie, comme dans la majorité des
pays développés.
La consommation de l’énergie électrique est assurée par les points de production, les points
de transport, et de distribution. Cette énergie est acheminée aux points de consommation
quasi exclusivement par des réseaux électriques. L’importance de ces points dans nos
sociétés est donc aujourd’hui tout à fait centrale, et semble ne pouvoir que prendre de
l’ampleur à l’avenir.
I.2.1 Définition :
En 1969, SONELGAZ était déjà une entreprise de taille importante dont le personnel est
de quelque 6000 agents. Elle desservait déjà 700 000 clients.
3
Chapitre I: Introduction aux Réseaux Electriques.
4
Chapitre I: Introduction aux Réseaux Electriques.
Créée en Janvier 2006, elle dispose d’un réseau électricité d’une longueur très important,
en Moyenne et Basse Tension (HTA/BT), et d’un réseau gaz d’aussi important.
Dans ce cadre, le bureau de conduite centralisée (BCC) constitue un projet structurant pour
l’amélioration de la conduite des réseaux et de l’amélioration de la qualité de service.
5
Chapitre I: Introduction aux Réseaux Electriques.
Le système électrique s’appuie sur des réseaux structurés en plusieurs niveaux.ces sont
caractérisés par des tensions électriques différents (haut tension « HTB », Moyenne tension
« HTA », basse tension « BT »), et équipés de moyens de transformation adaptés. Le système
electrique est aussi constitué des réseaux de transports et de distribution. Partant des
centres de production, le réseau de transport alimente des postes sources qui permettent de
délivrer de l’énergie au réseau de distribution. Ce dernier est constitué des ouvrages
distribuant l’énergie vers les installations des consommateurs.
Production : Les points de production sont les centrales qui génèrent l’énergie
électrique à partir de différentes énergies primaires (nucléaire, hydraulique,
charbon,…), en les transformant en électricité.
Les unités de production sont diversifiées et classées en fonction de la nature des
énergies converties, de leur capacité de production.
Transport et interconnexion : Les réseaux transportent l’énergie électrique sous la
forme de systèmes triphasés de tensions (sinusoïdales) dont les caractéristiques sont :
la fréquence, les niveaux de tension et les couplages des terminaisons.
Les réseaux fonctionnent actuellement en « interconnexion généralisée »
internationale. Cela permet essentiellement des échanges commerciaux mais à la base
était nécessaire afin de ne pas sur-dimensionner le parc de production de chacun.
Distribution et Répartition : L électricités circule depuis le lieu où elle est fabriquée
jusqu’à l’endroit où elle est consommée, par l’intermédiaire d’un réseau de lignes
électriques aériennes ou souterraines. Il permet de transporter et de distribuer
l'énergie électrique sur l'ensemble du territoire et même vers d'autres pays.
Consommation : Les points de consommation, sont des postes ou des ouvrages, à
partir desquels l’énergie est livrée aux clients (abonnés), ceci par l’intermédiaire de la
«distribution Moyenne tension».
6
Chapitre I: Introduction aux Réseaux Electriques.
Les réseaux de transport sont à haute tension (HTB) (de 50 kV à 400 kV) et ont pour
but de transporter l'énergie des grands centres de production vers les régions
consommatrices d'électricité. Les grandes puissances transitées imposent des lignes
électriques de forte capacité de transit, ainsi qu'une structure maillée (ou interconnectée). Les
réseaux maillés garantissent une très bonne sécurité d'alimentation.
Ces lignes parcourent plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de kilomètres et il est
possible de les considérer comme les artères principales des réseaux.
7
Chapitre I: Introduction aux Réseaux Electriques.
Une fonction de « transport » dont le but est d’acheminer l’électricité des centrales de
production aux grandes zones de consommation.
Une fonction « d’interconnexion nationale » qui gère la répartition de l’offre en
orientant la production en fonction de la répartition géographique et temporelle de la
demande.
Une fonction « d’interconnexion internationale » pour gérer des flux d’énergie entre
les pays en fonction d’échanges programmés ou à titre de secours.
Les lignes HTA servent à mailler plus finement les gros apports en puissance aux
niveaux des diverses régions des territoires. Elles à des postes de répartition et
d’interconnexion d’où partent une multitude de tronçons de plus faible tension et plus faible
puissance, en cela elles constituent les artères secondaires des réseaux.
Les réseaux HTA aériens sont majoritaires en zone rurale. Par contre en zone urbaine les
contraintes d'encombrement, d'esthétique et de sécurité conduisent à une utilisation massive
des câbles souterrains.
Soit du domaine public, avec accès aux postes de distribution publique HTA/BT.
Soit du domaine privé, avec accès aux postes de livraison aux abonnés à moyenne
consommation.
Le nombre de ces abonnés ne représente qu’un faible pourcentage du nombre total des
consommateurs livrés directement en BT. Ils sont essentiellement du secteur tertiaire, tels les
hôpitaux, les bâtiments administratifs, les petites industries…etc. Les tensions sur ces réseaux
sont comprises entre quelques kilovolts et 40 kV.
La finalité de ce réseau est d’acheminer l’électricité du réseau de distribution HTA aux points
de faible consommation dans le domaine public avec l’accès aux abonnés BT. Il représente le
dernier niveau dans une structure électrique.
8
Chapitre I: Introduction aux Réseaux Electriques.
Les tensions sur ces réseaux sont comprises entre 100 et 440 V. Ces réseaux sont le plus
souvent exploités manuellement.
La vocation d’un poste électrique est avant tout d’assurer la transition entre deux
niveaux de tension et/ou d’alimenter l’utilisateur final.
Ces postes sont les nœuds du réseau électrique. Ce sont les points de connexion des lignes
électriques. Ils peuvent avoir deux finalités :
Cet ouvrage est présent dans toute structure électrique d’un pays ; il est situé entre le
réseau de répartition HTB et le réseau de distribution HTA.
9
Chapitre I: Introduction aux Réseaux Electriques.
Son schéma type comporte deux arrivées HT, deux transformateurs HTA/HTB, et de 10 à 20
départs HTA. Ces départs alimentent des lignes en aérien et/ou des câbles en souterrain.
Les postes HTA/HTB de Bejaia : La wilaya de Bejaia est alimentée par 6 postes :
Le poste 60/30kV Bejaia 1.
Le poste 60/30kV Bejaia 2.
Le poste 220/ 60/30kV akbou 2.
Le poste 220/60/30kV El Kseur .
Le poste 220/60/30kV Ighil EMDA.
Le poste 220/60/30kV Darguina.
Assurer la démultiplication des départs MT en aval des postes HTB/HTA. Dans ce cas,
le poste ne comporte aucun transformateur. Il est constitué de deux arrivées HTA et
de 8 à 12 départs HTA.
Assurer le passage entre deux niveaux HTA (MT).
De tels postes HTA/HTA intègrent des transformateurs, Ils sont nécessaires dans certaines
pays qui utilisent deux niveaux successifs de tension sur leur réseau HTA, c’est le cas par
exemple dans notre wilaya.
C’est une installation électrique raccordée à un réseau de distribution sous une tension
nominale de 1 à 35 kV comprenant un seul transformateur HTA/BT dont la puissance est en
général inférieure ou égale à 1250 kVA.
Par topologie d’un réseau électrique, il faut comprendre l’ensemble des principes
(schéma, protection, mode d’exploitation) utilisés pour véhiculer l’énergie électrique en
distribution publique. Dans la pratique, pour un distributeur, définir une topologie revient à
fixer un certain nombre d’éléments physiques, en tenant compte de critères liés à des objectifs
visés et/ou à des contraintes techniques.
10
Chapitre I: Introduction aux Réseaux Electriques.
11
Chapitre I: Introduction aux Réseaux Electriques.
Il est possible de classer les différents principes de fonctionnement des réseaux en plusieurs
points particuliers :
La prévision journalière.
Le réglage de la fréquence.
Le réglage des tensions.
La maitrise des transits.
…….
C’est l’ensemble de ces actions, qui sont assurées par les centres de dispatching régionaux et
nationaux, qui consiste la conduite des réseaux, opérée en temps réel et en permanence.
C’est l’ensemble de ces actions, qui sont assurées par les centres de dispatching régionaux et
nationaux, qui consiste la conduite des réseaux, opérée en temps réel et en permanence.
Ces prévisions journalières sont réalisées par des services spécialisés, en concordance avec
les données météorologiques, les statistiques et enregistrements de consommation, les
rythmes de vie des populations et certains événements particuliers.
Sur les grands réseaux interconnectés la fréquence est gérée de telle manière à être
quasiment constante malgré les fluctuations de consommation. La volonté de maintien d’une
valeur unique et uniforme, est liée au bon fonctionnement d’un grand nombre d’appareillages
qui ne tolèrent pas d’écarts supérieurs à quelques Hertz.
La présence des impédances des lignes, des câbles, des transformateurs qui forment les
ouvrages de transport imposent des chutes de tension qui dépendent principalement des
puissances réactive qui transitent sur les lignes. Pourtant, il es nécessaire de garantir le fait
que les différentes tensions évoluent dans des plages assez restreintes.
Le réglage des tensions est en réalité réparti sur tous les niveaux de tension qui constituent
les réseaux.
12
Chapitre I: Introduction aux Réseaux Electriques.
De la configuration du réseau.
Des impédances des lignes et câble en service.
Des emplacements des moyens de compensation de puissance réactive.
Des échanges internationaux liés à l’interconnexion (commerciale).
I.4 Conclusion :
Ce chapitre à été consacré à la présentation des réseaux électriques, par ces différentes
structures, postes, ainsi que ces topologies et stratégies de fonctionnement.
13
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
II.1 Introduction :
II.2 La Téléconduite :
II.2.1 Présentation :
Enfin, pour une meilleure efficacité, l’opérateur peut disposer rapidement de l’information la
plus pertinente par un prétraitement automatique tel une opération de tri, de mise en forme
graphique, de calcul,...etc.
II.2.2 La Télécommande :
Les ordres de télécommande doivent être exécutés avec le maximum de sûreté. Ce qui est
obtenu par l’utilisation d’un réseau de communication performant permettant de disposer des
informations nécessaires en temps réel. Ainsi un ordre de manœuvre d’un appareil est
transmis via une télécommande double (TCD), et confirmé par le retour d’une
télésignalisation double (TSD).
14
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
La commande regroupe toutes les fonctions qui agissent directement sur les actionneurs du
procédé qui permettent d’assurer :
Pour sa part, elle regroupe les signalisations de position des différents appareils, leur
déclenchement éventuel sur défaut, la mesure des consommations instantanées ou pondérées
dans les différentes parties du réseau électrique, et toute autre information permettant de
connaître l’état, à jour, du réseau. Elle permet par exemple, d’imprimer automatiquement et
en continu, sur occurrence ou temporellement, tous les événements nécessaires pour
conduire le réseau en temps réel, ou pour en effectuer une analyse ultérieurement.
Toutes ces informations avec leur mode de restitution, sont définies lors de la conception du
plan de contrôle commande. En particulier les images synoptiques sont créées en fonction de
l’installation réelle et des besoins de l’exploitant. De plus, elles sont animées en temps réel.
Ainsi l’exploitant peut visualiser :
15
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
L’ensemble de ces éléments constitue une chaîne de protection qui assure l’élimination de la
partie défaillante du réseau en cas de défaut.
16
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
En cela le plan de contrôle commande d’un réseau doit permettre à l’exploitant (le
distributeur) de tenir compte des trois situations :
En exploitation normale,
En situation de défaut,
En maintenance (hors et sous tension).
Un réseau électrique peut lui-même être décomposé en zones. Chacune de ces zones est
généralement protégée par un disjoncteur en association avec des dispositifs de détection
(capteur de mesure : transformateur de courant, de potentiel,..), de protection et de contrôle-
commande (relais de protection), et de déclenchement (actionneurs).
Réseau électrique
17
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
En fonction 24 heures sur 24, le Centre de conduite de Bejaïa répond sans délai aux besoins
d’électricité. Le C.C commande la production et le transport d’électricité, de même que les
échanges avec les réseaux voisins à l’aide des interconnexions, ces postes frontaliers qui
constituent le lien physique avec les réseaux à l’extérieur de Bejaïa.
Le C.C DE BEJAIA exploite deux réseau de télécommunications pour transmettre des données
dites stratégiques, par exemple celles qui commandent ses automatismes, et pour faciliter la
communication verbale entre ses employés, en ville comme en région éloignée. En effet, le
réseau de télécommunications couvre plus de la moitié du territoire, grâce à des moyens
techniques qui comprennent la fibre optique, les ondes radio et les câbles téléphoniques. Les
signaux qu’il transmet empruntent plusieurs circuits. C’est en quelque sorte le « système
nerveux » du réseau de transport de l’électricité.
18
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
L'unité de contrôle est destinée à être installée sur un poteau pour le contrôle
commande d'interrupteur Aérien. Cette unité devra être étudiée pour recevoir et se connecter
aux équipements nécessaires à la télétransmission.
19
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
La commande électrique d'ouverture/fermeture des interrupteurs est déclenchée soit par une
action de télécommande provenant du poste de téléconduite, soit par une commande locale
opérateur (bouton poussoir).
Un capteur, est un petit appareil autonome capable d'exécuter des mesures simples sur
son environnement immédiat. Son rôle est de transformer l'état de ces grandeurs physiques
observées afin qu'elles soient plus aisément manipulables. Les capteurs sont les éléments de
base des systèmes d’acquisition de données.
II.3.1 Définition :
SCADA est l’acronyme de « supervisory control and data acquisition », qui se traduit
en français par « système de contrôle et d’acquisition de données ».
SCADA est un système de télégestion à grande échelle situé au cœur d’un aménagement. Il
fournit une interface graphique conviviale qui informe, en temps réel, sur l’état des
installations d’un aménagement. Le système permet aussi l’archivage et l’interprétation de
données sous la forme de courbes de tendances. Ces archives peuvent être conservées sur le
long terme à des fins de statistiques.
SCADA est la technologie qui permet à un utilisateur de collecter des données à partir de l'un
ou installations plus éloignées et / ou envoyer des instructions de contrôle limitées à celles
installations. Les systèmes SCADA d’aujourd’hui contrôlent non seulement les processus mais
sont aussi utilisés pour mesurer, prévoir, facturer, analyser, planifier, en temps réel.
20
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
Les premiers systèmes SCADA sont apparus dans les années 1960. Pour la première
fois il devenait possible d'actionner une commande de terrain (une vanne par exemple)
depuis un centre de contrôle à distance, plutôt que par une intervention manuelle sur site.
Aujourd'hui, les dispositifs SCADA ont intégré de nombreuses avancées technologiques
(réseaux, électronique, informatique...) et sont devenus omniprésents sur les installations à
caractère industriel. De ce fait, leur fiabilité et leur protection sont également devenues des
enjeux importants.
II.3.3 Application :
On trouve par exemple des systèmes SCADA dans les contextes suivants :
Distribution électrique.
Surveillance de processus industriels.
Systèmes municipaux d'approvisionnement en eau.
Commande de la production d'énergie électrique.
Canalisations de gaz et de pétrole.
…etc.
21
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
Les informations de terrain du dispositif sont centralisées sur une unité centrale. Celle-ci
permet à l'opérateur de commander tout ou partie des actionneurs d'une installation souvent
très étendue (usine, réseau de distribution...).
Le contrôle sur le terrain est réalisé par des instruments automatique de mesure et
commande dits « terminaux distants » (abrégés RTU de l'anglais Remote Terminal Units).
Les logiciels SCADA gèrent des informations concernant les dispositifs connectés au SCADA,
mais généralement l'information concernant la topologie et la structure du réseau de
canalisation n'existe que sous forme de vues graphiques. Dans aucun de ces logiciels cette
information existe sous forme de tableau ou de matrice. L'information sous forme matricielle
est très utile (voir indispensable) pour la modélisation et le traitement des données en vue
d'assister automatiquement les opérateurs.
22
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
Un logiciel d'assistance aux opérateurs peut exploiter les données provenant des
dispositifs du réseau et gérés par le système SCADA, et peut agir directement sur le système
grâce à des actionneurs commandés à travers le SCADA.
Le développement d'un logiciel d'assistance doit donc tenir compte d'une possible
communication avec les systèmes SCADA des réseaux concernés.
Ils sont implantés dans des systèmes tels que des réseaux de distribution d'eau, des oléoducs
de pétrole et de gaz, des réseaux de distribution électrique, des réseaux ferroviaires. Le centre
de contrôle du SCADA réalise une surveillance des sites à travers des réseaux de
communication longue distance.
Très souvent le SCADA est équipé avec un système d'alarmes et un système de traitement des
données. Les dispositifs distribués dans le site permettent de contrôler des opérations locales
comme l'ouverture et la fermeture des vannes, l'acheminement des données provenant des
capteurs, et la surveillance des conditions environnementales locales pour évaluer les
conditions d'alarme.
23
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
Les logiciels de supervision sont une classe de programmes applicatifs dédiés à la production
dont les buts sont :
II.3.8 Évolutions :
24
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
II.4.1 Introduction :
Les RTU sont connectés au MTU par à un réseau de communication qui peut avoir
déférentes architectures. Les protocoles de communication du logiciel SCADA utilisé doivent
tenir compte du type d'architecture.
25
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
Tous ces échanges sont regroupés dans la fonction télétransmission définie par les
paramètres suivants : Son organisation, Ses supports matériels, Son protocole de
communication.
L’ensemble de ces paramètres devant permettre de garantir que tout message émis est reçu
correctement (sans erreur).
maître-maître : Toutes les unités placées dans cette organisation peuvent prendre
l’initiative de communiquer.
maître-esclave : L’unité de contrôle-commande de niveau le plus élevé dans la
hiérarchie de l’architecture est généralement le maître. Il est chargé de gérer toutes les
transmissions, pour cela il interroge tous les esclaves à tour de rôle de façon continue
ou suite à un événement. Les esclaves répondent aux interrogations et exécutent les
instructions fournies par le maître.
26
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
• les supports limites (palpables) : la paire torsadée, le câble coaxial, la fibre optique
• les supports non limites tels que l'air (ondes électromagnétiques, infrarouges ou
ondes radios).
Pour que deux ou plusieurs entités présent de communiquer, ils doivent parler le
même langage (protocole) et se conformer à certaines règles de déclenchement, de conduite,
et d’arrêt de la communication.
SCADA protocoles évolué sur la nécessité d'envoyer et de recevoir des données et de contrôle
d’informations au niveau local et sur des distances en temps déterministe.
Pour accomplir la communication en temps déterministe pour des applications dans, les
services d'électricité et d'autres utilisateurs de systèmes SCADA, des fabricants de dispositifs
de commande, comme les automates, ont développé leurs propres protocoles de
communication. Le tableau suivant résume certains de ces constructeurs et leurs protocoles
correspondants.
fabricant Protocole
Allen Bradley DeviceNet, ControNet, DFI, Data Highwau, Data Highway 485
Siemens Profibus
La communication entre des équipements de type identique est possible uniquement avec des
normes d’interconnexion qui définissent le comportement de chacun d’eux par rapport aux
autres. Ces normes ont été développées par l’organisation internationale de normalisation
ISO, qui a défini une architecture réseau normalisée, plus connue sous le nom de modèle OSI
(interconnexion de systèmes ouverts).
Ce modèle est structuré en sept couches auxquelles est attribué un ensemble spécifique de
fonctions pour interconnecter des systèmes. Ces couches communiquent avec les couches
équivalentes d’autres équipements via des protocoles normalisés.
27
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
Dans le modèle OSI, la couche application ( couche 7), est une interface à l'utilisateur.
Les échanges peuvent être de type asymétrique (mode maître - esclave) ou de type
symétrique (mode maître – maître).
Le protocole IEC-101 spécifie les données qui peuvent être échangées et la forme sous
laquelle elles sont transmises. Parmi les nombreuses informations auxquelles le protocole
donne accès, on trouve:
Est un protocole de transport fiable. Aussi appelé modèle TCP/IP, TCP est situé au
niveau de la couche transport (entre la couche réseau et la couche session).
28
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
Les applications transmettent des flux de données sur une connexion réseau, et TCP découpe
le flux d'octets en segments, dont la taille dépend de la MTU du réseau sous-jacent (couche
liaison de données). Une session TCP fonctionne en trois phases :
l'établissement de la connexion ;
la fin de la connexion.
Le protocole TCP se charge de la communication entre les applications, c’est-à-dire entre les
logiciels utilisés par les ordinateurs. Il vérifie que le destinataire est prêt à recevoir les
données. Il fractionne les messages en paquets plus petits et numérote les paquets.
A la réception, il vérifie que tous les paquets sont bien arrivés et peut redemander les paquets
manquants. Il réassemble les paquets avant de les transmettre aux logiciels.
Il envoie des accusés de réception pour prévenir l'expéditeur que les données sont bien
arrivées.
Lors d'une communication entre deux postes, le flux de données provenant de la couche
transport niveau 4 du modèle OSI est encapsulé dans des paquets par le protocole IP lors de
leur passage au niveau de la couche réseau. Ces paquets sont ensuite transmis à la couche de
liaison de données niveau 2 du modèle OSI afin d'y être encapsulés dans des trames (par
exemple Ethernet).
Les protocoles IP sont considérés comme « non fiables ». Cela ne signifie pas qu'ils n'envoient
pas correctement les données sur le réseau, mais qu'ils n'offrent aucune garantie pour le s
paquets envoyés sur les points suivants :
corruption de données ;
ordre d'arrivée des paquets (un paquet A peut être envoyé avant un
paquet B, mais le paquet B peut arriver avant le paquet A)
29
Chapitre II: Généralités sur la Téléconduite des réseaux.
Sa vitesse de transmission est de 9600 ou 19200 bits/seconde sur une trame de 8 bits. Il
utilise un mode de communication « half-duplex », c'est-à-dire, le maître parle à un esclave et
attend sa réponse, le maître parle à l'ensemble des esclaves, sans attente de réponse
(diffusion générale).
Seul le maître est autorisé à initier une communication, c’est-à-dire à envoyer des requêtes
aux esclaves. Le maître ne peut initier qu’une seule transaction Modbus à la fois.
Dans les communications Modbus, les esclaves génèrent un message d’erreur et l’envoient en
réponse au maître si une erreur survient lors de la réception du message ou si l'esclave n'est
pas en mesure de réaliser l'action requise.
II.5 Conclusion:
30
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
III.1 Introduction :
C’est ainsi qu’ont vu le jour des technologies comme le HSCSD (High Speed Circuit Switched
Data), GPRS (General Packet Radio Service), EDGE (Enhanced Data rates for Gobal Evolution),
qui ont permis aux utilisateurs de transmettre non seulement la voix, mais aussi les données
depuis leurs appareilles mobile.
Les premiers services de radiotéléphone ont pour principal défaut le traitement d'un
nombre très limité d'abonnés. De nouveaux concepts sont alors nécessaires afin de partager
les bandes de fréquences radio entre un plus grand nombre d'utilisateurs. Le concept de
partage des ressources est introduit dans les réseaux de radiotéléphonie. Le réseau alloue
dynamiquement un canal radio à une nouvelle communication pour sa durée. C'est une
évolution importante car le nombre d'abonnés peut être supérieur au nombre de canaux
radio.
La bonne gestion de l'allocation des fréquences radio est absolument nécessaire pour que soit
viable et surtout extensible une application dans le domaine des télécommunications mobiles.
En effet, l'utilisation de la ressource radio est le domaine sensible de ce type de système. Cette
allocation est faite au moyen d'une découpe géographique basée sur le paradigme hexagonal
(cellule) permettant la réutilisation des fréquences sur des cellules éloignées. Cette méthode
présente l'avantage d'être évolutive en fonction du trafic :
Cette méthode permet de résoudre les phénomènes d'interférences, qui diminuent fortement
la qualité d'un service de transmission de voie et/ou de données. Afin d'éviter qu'un niveau
31
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
d'interférence trop élevé perturbe les communications, la réutilisation des fréquences est
faite en respectant une autre notion, c’est le concept « motif ».
On appelle "motif" le plus petit groupe de cellules contenant une et une seule fois
l'ensemble des canaux radio. Ce motif est répété sur toute la surface à couvrir. Plus le motif est
grand, plus la distance de réutilisation est grande. Dans GSM, la bande de fréquences est
limitée à 25 MHz (par exemple sur la voie montante) répartie sur 124 porteuses, soit au
maximum 868 communications simultanées. La réutilisation des fréquences est donc une
contrainte importante, essentiellement dans les zones à fort trafic potentiel (zones urbaines).
Le système GSM fournit différents services comme le transport de la voix, données, SMS….etc.
Autrement dit pour des communications en mode circuit à faible débit. Certains choix
techniques du GSM sont faits en conséquence, notamment en matière d’architecture réseau et
de mise en forme des ondes (modulation, codage, etc.). Ces choix se révèlent toutefois
contraignants pour les services de données (transfert de fichier, vidéo, …etc.).
Le standard GSM évolue sans cesse. Dans un premier temps, le GSM a standardisé des règles
pour réaliser du transfert de données en utilisant les circuits de voix.
C’est pourquoi un certain nombre de normes et de protocoles ont été conçus à la foi pour
contourner le problème de monopolisation de canal, ainsi que pour permettre également de
débit résolument plus important.
32
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
Les fonctions mises en œuvre dans le réseau GSM sont celles requises dans tout réseau de
mobiles comme la numérotation, l'acheminement vers un usager mobile, le transfert de
données…etc.
Un réseau cellulaire GSM est composé de trois (03) parties fondamentales (cf. figure III.2)
Une évolution des réseaux GSM en termes de services et de débits, Toutefois, la transition du
GSM vers l’autre norme (GPRS) demande plus qu’une simple adaptation logicielle, mais aussi
l’intégration de nouvelles entités qui offre ces nouveaux services et débits.
33
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
technologies CSD (Circuit Switched Data) et SMS (Short Message Service) qui est utilisée pour
le transport des données sur les réseaux GSM.
Le déploiement de GPRS ne nécessitera que la mise en place de nouvelles couches logicielles
pour gérer ce mode, ainsi que le déploiement de nouvelles cellules afin de densifier le réseau,
condition incontournable si l’on souhaite augmenter le débit des transferts de données.
PCU (Packet Control Unit) : Unité de contrôle chargé de la gestion de l’allocation des
ressources radio pour des services GPRS, la congestion, et de la diffusion d’informations
système liées au GPRS. La PCU est Localisée dans la BTS (Base transceiver Station) ou BSC
(Base Station Controllers) ou SGSN (Serving GPRS Support Node).
SGSN (Serving GPRS Support Node): Nœud GPRS en charge de la gestion des services à
commutation de paquets des abonnés attachés au réseau. En GPRS, il est relié via
l’interface Gb à un ou plusieurs BSC.
GGSN (Gateway GPRS Support Node): le nœud passerelle GPRS est un routeur qui
effectue le routage des paquets, venant des réseaux PDP (Packet Data Protocol) externes,
vers le SGSN du destinataire. Il est également en charge de l’acheminement des paquets
sortant vers le réseau PDP correspondant.
34
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
Le standard EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution.) est une évolution de la
norme GSM, modifiant le type de modulation. Tout comme la norme GPRS, le standard EDGE
est utilisé comme transition vers la troisième génération de téléphonie mobile (3G). On parle
ainsi de 2.75G pour désigner le standard EDGE. Il s'agit d'une simple évolution de la
technologie GSM/GPRS permettant d'obtenir des débits multiplier par un facteur 3 allant
jusqu’à 384 kbit/s pour les stations fixes (piétons et véhicules lents) et jusqu’à 144 kbit/s
pour les stations mobiles (véhicules rapides) avec une couverture plus réduite.
35
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
Les codes protecteurs d’erreurs utilisés sont des codes convolutifs, comme en GSM ou en
GPRS, mais de nouveaux polynômes générateurs ont été introduits. De plus une modulation
supplémentaire est apparue. Il s’agit d’une modulation linéaire à huit états (3 bits par
symbole) c’est la 8-PSK.
Dans le GSM, le codage s'effectue de manière simple : on utilise deux signaux qui
correspondent soit à un "0", soit à un "1". Un signal radio transporte donc 1 bit (modulation
GMSK Gaussian Multiple Shift Keying).
Dans EDGE, le codage utilise une modulation de phase permettant de transporter 3 bits par
signal, la modulation 8PSK (8-Phase Shift Keying) Le débit est alors multiplié par 3 par
rapport au GPRS.
Dans cette partie nous nous intéresserons à l’interface radio qui relie le MS et le BTS,
et comment transmettre les paquets sur cette interface.
La couche protocolaire utilisée pour faire le lien entre ces deux éléments est la couche Global
System for Mobile Radio Frequency (GSM RF) qui utilise une technique d’accès TDMA (Time
Division Multiple Acces). Cette technique d’accès permet à différents utilisateurs de partager
une bande de fréquence donnée. Sur une même porteuse, les slots sont regroupés par paquets
de 8 et chaque utilisateur en utilise un avec les terminaux mono-slot ou plusieurs avec les
terminaux multi-slots. Un « canal physique » est donc constitué par la répétition périodique
d’un slot dans une trame TDMA.
36
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
Chaque slot accueille un élément de signal radioélectrique appelé « burst ». L’utilisation d’un
canal physique plein étant trop coûteuse en ressources on définit des structures de multi-
trames qui permettent d’allouer moins d’un slot par trame.
Un ensemble de slots dans une multi-trame va donc permettre de transporter, avec une
périodicité bien définie, un certain type d’information de contrôle ou de signalisation. Cet
ensemble de slots forme un « canal logique ».
Nous avons expliqué comment avec GPRS l’on peut obtenir des débits supérieurs à
celles de GSM, grâce à l’utilisation du multiplexage temporel TDMA.
Une trame TDMA est composée de 8 times slots qui en sont les éléments élémentaires.
Burst : élément du signal transmis. C’est dans cet élément que se trouvent les données.
Le burst est divisé en deux sous parties, ceci sert pour l’entrelacement des trames.
séquence d’apprentissage : suite d’éléments binaires possédant des
caractéristiques particulières d’auto corrélation. Elle permet au récepteur de se
synchroniser sur l’émetteur et d’analyser la qualité du signal reçu.
période de garde : utilisée pour éviter les chevauchements entre les slots.
En utilisant plusieurs time-slots dans le GPRS, un utilisateur peut augmenter son débit. Le
GPRS offre de surcroît différents taux de codage, permettant d’augmenter le débit lorsque les
conditions de propagation sont correctes. Néanmoins, le débit brut sur un time slot reste celui
du GSM, c’est-à-dire environ 270 Kbit/s. EDGE (Enhanced Data for GSM Evolu-tion) permet de
s’affranchir de cette limite, moyennant l’introduction d’une nouvelle modulation, de nouveaux
schémas de codage et la généralisation du principe de l’adaptation de lien.
37
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
38
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
Le protocole PDP (Packet Data Protocol) est spécifique aux données paquet. On lui
associe un contexte et une adresse. Chaque adresse PDP est décrite par un contexte PDP dans
le terminal mobile, le SGSN et le GGSN.
Un contexte PDP doit être créé afin que l’abonné puisse émettre ou recevoir des données.
Chaque contexte PDP existe indépendamment dans l’un des états PDP (INACTIF ou ACTIF).
L’état PDP indique si l’adresse PDP est activée pour le transfert de données ou non.
Cette figure illustre les différentes correspondances qui sont faites dans les équipements du
réseau GPRS pour identifier de manière unique les flux qui transitent entre les MS du PLMN et
leurs cibles. Sur les liens on montre les identificateurs qui sont transportés
Entre une station de base et les mobiles GPRS actifs de la cellule, de nombreux échanges
simultanés de données se déroulent. Chaque flux de données est appelé TBF (Temporary
Block Flow).
39
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
le terminal mobile doit récupérer le BCCH (Broadcast Control CHannel, qui est le canal
logique sur lequel sont diffusées de façon périodique des informations système) de la
cellule afin de déterminer si un canal GPRS est présent (terminal en état IDLE).
le terminal mobile effectue un GPRS Attach (procédure permettant de déclarer le
mobile sur le réseau GPRS et établi un lien logique entre lui et le SGSN) afin d’établir un
contexte GPRS avec le SGSN, en précisant son identité ainsi que la qualité de service
désirée.
après négociation de ces paramètres avec la station de base, le SGSN la charge de la
réservation du canal (les times slots) et de l’établissement de la liaison.
le terminal reçoit des informations concernant le canal alloué sur le BCCH et passe à
l’état STANDBY.
le terminal passe à l’état READY en transmettant sur la liaison montant au SGSN un
message identifiant le canal courant.
Un échange de paquets commence :
les données sont transmises dans les times slots réservés.
un accusé de réception positif est envoyé par la station de base si l’ensemble
des données a été bien reçu.
les données sont dés-encapsulées et envoyées au SGSN.
le SGSN encapsule les données à l’aide du protocole GTP et les envois au GGSN.
le paquet est dés-encapsulé, et l’adresse et le protocole sont vérifiés afin que la
bonne route soit sélectionnée.
Le paquet est alors envoyé via le réseau de données externe jusqu’au destinataire. Ce transfert
se termine par un accusé réception de la part du SGSN qui peut être positif ou négatif.
les paquets venant du réseau de données externe sont acheminés jusqu’au GGSN du
réseau GPRS.
le GGSN effectue les conversions de formats de données, de protocoles de signalisation
et d’informations d’adresses.
le GGSN vérifie s’il possède un contexte GPRS pour ce terminal mobile :
40
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
si le terminal mobile est dans l’état IDLE, le trafic paquet sera rejeté.
si le terminal mobile est dans l’état STANDBY ou ACTIF, le GGSN achemine le
paquet, dans un format encapsulé, vers le SGSN (utilisation du GTP).
si le terminal mobile est en état STANDBY, le SGSN demande au MSC de réaliser
un paging GPRS dans la zone de routage du terminal.
le terminal mobile répond au paging en précisant la cellule dans laquelle il est situé, et
se met dans le mode ACTIF.
le paquet est acheminé du SGSN via la MSC à la station de base une fois que la route a
été établie.
la station de base réserve un time slot sur le PDCH (Packet Date CHannel), encapsule le
paquet et l’envoie au terminal mobile.
si cette donnée est reçue correctement, un accusé de réception positif est généré.
le terminal dés-encapsule le paquet, et l’envoie au destinataire final, par exemple
l’application sur un ordinateur portable connecté au téléphone mobile.
Pour tous les paquets qui seront ensuite envoyés pendant une période de temps donnée, le
terminal mobile restera dans un mode ACTIF et indiquera au réseau lorsqu’il change de
cellule. Le chemin vers le terminal mobile est connu, donc tous les paquets seront acheminés
vers ce terminal comme via un tunnel.
III.5.3.1 Avantages :
Donc, comme nous avons pu le voir dans ce chapitre, il se dégage trois avantages
principaux dans GPRS/EDGE:
Le premier est le débit. En effet, GPRS/EDGE a un débit supérieur à celui du GSM. On peu
atteindre théoriquement un débit de 384 kbit/s, et pratiquement jusqu’à 171 kbit/s.
Enfin, le dernier avantage non négligeable, est l’apparition de la tarification au volume. Cela
permet à un utilisateur de ne plus se soucier du temps de téléchargement des données, il
payera seulement la taille de ce téléchargement et non sa durée.
41
Chapitre III - La Transmission Radio-mobile de Données
III.5.3.2 Limites:
Cependant, bien que GPRS/EDGE apporte une réelle avancée dans le monde de
transfert de données, il existe des limites.
La première est que le débit réel observé est très inférieur à celui annoncé dans les
spécifications théoriques. En effet, on peut constater qu’en moyenne, le débit est d’environ 50
kbit/s, et l’on peut atteindre un débit d’environ 115 kbit/s dans des conditions optimales.
En fait, la réalité montre que l’on est plus souvent proche des 50 kbit/s que des hauts débits.
Ceci peut poser un problème au développement du GPRS/EDGE et mettre en frein, car sur le
papier on nous propose des débits intéressants, et en réalité, il y a une grande différence.
Egalement, une autre limite est le coût de la mise en place de l’infrastructure GPRS/EDGE. En
effet, bien que GPRS/EDGE utilise une partie de l’architecture GSM, comme nous l’avons vu,
la mise en place des équipements GPRS/EDGE est onéreuse. De plus, avec l’arrivée des
nouvelles technologies (3G par exemple), les opérateurs de téléphonie mobile peuvent hésiter
à investir dans une technologie qui va être dépassée prochainement.
III.6 Conclusion :
Le service GPRS/EDGE, technologie 2,5G, est implémenté sur une majeure partie du
réseau GSM, et permet alors le transfert de données avec des débits beaucoup plus élevés.
Ainsi, comme nous avons pu le voir, lors de ce chapitre, le GPRS/EDGE est basé sur le réseau
GSM existant ainsi que son sous-système radio. En effet, vu les limites que nous avons
évoquées, on peut se demander si mettre en place un réseau GPRS/EDGE est intéressant au
point de vue financier.
La réponse à ce problème pour une entreprise d’électricité, découle du fait que le GPRS/EDGE
est assez facile à mettre en œuvre malgré des coûts onéreux.
L’avenir se tournant vers des technologies de troisième génération (3G), telle que l’UMTS, on
peut penser que le GPRS/EDGE a encore un bel avenir devant lui.
Enfin, terminons en précisant que GPRS/EDGE est le premier protocole à commutation par
paquets dans le monde de transmission mobile de données, et c’est lui qui fait découvrir aux
industriels les possibilités en matière de services, d’intégrer ce réseau dans leurs applications
telles que la supervision, la téléconduite…etc.
42
Chapitre IV- Elaboration d’une stratégie de téléconduit par GSM
IV.1. Introduction :
Il est moins évident de penser, qu’en se servant des services fournis à travers le système
GSM/GPRS, il est possible de contrôler et de commander des systèmes à distance.
Des applications peuvent être utilisées dans divers domaines comme le contrôle et la
commande à distance des machines, des systèmes d’alarme et de surveillance, de commander
des portes ou d’allumer des lampes…
En fait, la supervision par GSM, se présente comme une solution simple et facile qui peut nous
aider à assurer une bonne manipulation de l’existant afin d’aboutir à concrétiser notre
objectif.
Notre système présente des avantages autant importants pour l’industrie que pour
l’individu, qui se manifestent par :
Dans le monde des communications cellulaires, deux options de réseau, voix et données, sont
disponible. Chacun a des capacités différentes pour les applications SCADA. La
Communication réseau GPRS /EDGE est Evolution pour les communications de données.
Sur le réseau GPRS, tous les appareils sont adressables via une adresse IP, ce qui rend les
communications de données facile.
Donc on remarque que le gain principal d’une telle solution est un gain de point de vue temps
ce qui se traduit par un gain d’argent.
Ce système assure aussi un rôle : de gestionnaire d’alarmes, d’événements déclenchés par des
dépassements de seuils (pour attirer l’attention de l’opérateur et d’enregistrement
d’historique de défauts), de temps de fonctionnement (TRS : Taux de Rendement
Synthétique),....
Le fonctionnement du système est simple il suffît d’envoyer à l’aide d’un téléphone portable
un SMS comportant une commande AT au module GSM qui serais acquis par le central de
messagerie et puis il s’envoie de ce dernier vers le module GSM qui va traiter le SMS et
envoyer de son tour des messages sur le port série vers la carte d’acquisition pour
commander ou contrôler les entrés ou les sorties, en cas d’une erreur le module GSM nous
envoie un SMS d’erreur.
44
Chapitre IV- Elaboration d’une stratégie de téléconduit par GSM
Il existe deux méthodes d’envoie et de réception des SMS (Short Message Service). Soit en
utilisant le mode texte, soit en utilisant le mode PDU (Protocol Description Unit). On à opter,
pour notre application, pour le premier mode du fait qu’il est plus simple à utiliser. Le mode
texte se base sur les commandes AT. Donc avec ces commandes, on peut lire, envoyer, effacer
et recevoir des SMS en mode texte.
le module GENRAK 52i est un module GSM/GPRS fonctionne à trois bandes fréquences
GSM 900MHz, 1800MHz et 1900MHz. Ce module nous permet la transmission et la réception
des données numérique en utilisant la norme du réseau GSM et GPRS. Le module genrak 52i
est utilisé dans divers application.
Le GenRack 52i permet la collecte et la transmission d'information par une liaison RTC ou LS
pour des applications industrielles nécessitant fréquemment un grand nombre de points
d'accès au sein d'une même application.
45
Chapitre IV- Elaboration d’une stratégie de téléconduit par GSM
Le module GENRAK 52i incorpore tous les solutions qu’on peut créer à rendement
élevé grâce à son architecture qui est composer principalement d’un microcontrôleur de
bande de base, l'alimentation d'énergie ASIC (Application Specific Integrated Circuit), le
circuit complet de fréquence radio qui compris un amplificateur de fréquence et un émetteur
récepteur des fréquences radio, d’une autre part le GENRAK 52i nous offre une flexibilité pour
l'intégration facile avec l'interface homme-machine dont il comporte deux interface série
(ASC0 et ASC1), aussi il est conçu avec une technique d'économie d’énergie.
IV.4.2.1 Section RF :
46
Chapitre IV- Elaboration d’une stratégie de téléconduit par GSM
signaux que l'antenne reçoit. Les détecteurs ou les démodulateurs extraient l'information qui
a été codée avant la transmission. RF utilise des canaux radio différents selon le type
d’information échanges, données utilisateur ou signalisation, et selon le sens de l’échange :
Abonné réseau
Réseau abonné
Cette section présente la partie intelligente du module GSM dont elle gère les données
et les informations entrantes et sortantes. Cette section est composée d’un microcontrôleur de
bande de base, une alimentation ASIC (Application Specific Integrated Circuit) ..etc.
Elles sont utilisées pour des liaisons hertziennes uniquement. Par opposition aux
transmissions par fibre optique qui s'effectuent, elles, en base de base (signal numérique non
modulé). Comme pour les modulations analogiques, trois possibilités sont offertes :
Le débit, Le taux d’erreur sur les bits, L’efficacité d’occupation spectrale, L’efficacité de la
puissance émise, La simplicité de réalisation.
La modulation BPSK (Binary Phase Shift Keying) est une modulation de phase à 2 états
de la fréquence intermédiaire par un signal numérique sérialisé, Dans les communication
47
Chapitre IV- Elaboration d’une stratégie de téléconduit par GSM
numérique correspondant à une transmission d’un message binaire codé par un signal en
bande de base avec seulement deux valeurs possibles pour la phase du signal sinusoïdal, la
modulation de phase est qualifiée de binaire et elle est notée BPSK. Les périodes pendant
lesquelles le signal à l’une de ces deux phases correspondent respectivement aux états bas
et haut du signal non-modulé.
La phase d’une porteuse analogique sinusoïdale de fréquence f0 issu d’un oscillateur locale
peut prendre deux valeurs :
48
Chapitre IV- Elaboration d’une stratégie de téléconduit par GSM
Les états de phases du signal modulé se représentent en coordonnés polaires dans le plan I, Q.
Suivant les combinaisons de I et Q, on obtient alors un diagramme que l'on appelle
communément constellation. Le schéma ci-dessous montre les constellations de la modulation
BPSK et QPSK.
A chaque fois que le nombre d'états de phase augmente pour un même débit binaire, la
largeur de canal se réduit. Cependant, l'augmentation du nombre d'état de phase entraine une
complexité accrue du système de modulation et de démodulation.
49
Chapitre IV- Elaboration d’une stratégie de téléconduit par GSM
y = 110000111000101100011
Remarque : on considère que le codage de canal est établi sur la séquence binaire.
La seconde partie de notre programme consiste à modulé la séquence binaire obtenue après
le codage de l’information, on appliquant le type de modulation choisie, avec les données
suivantes :
P1 = pi/4; %45degrees
P2 = 3/4*pi; %135 degrees
P3 = 5/4*pi; %225 degree
P4 = 7/4*pi; %315 degree
f = 1; % la fréquence de modulation
50
Chapitre IV- Elaboration d’une stratégie de téléconduit par GSM
Pour la modulation BPSK appliqué sur la séquence binaire précédente on obtient les
résultats suivants :
On constate bien d’après la figure précédente que la chaine de caractère (l’information) est
transformé en un signale numérique sur lequel on va appliquer un type de modulation afin de
le rendre plus rapide dans le temps et plus robuste contre les erreurs de canal.
51
Chapitre IV- Elaboration d’une stratégie de téléconduit par GSM
la modulation BPSK consiste à multiplier par la porteuse (A0*sin(2pf 0*t)) par +1 si le bit a
transmettre vaut « 1 » et par « -1 » si ce dernier vaut « 0 ».
Ceci permet d'obtenir un signal modulé avec deux états de phases 0 et 1 Le changement de
phase s'effectue alors au passage à zéro de la fréquence intermédiaire. Cela a un effet
bénéfique sur le spectre (transitions moins violentes) Sans la synchronisation préalable du
signal. Cette synchronisation n'est pas indispensable d'un point de vue fonctionnel.
Les résultats de la figure précédente montrent que chaque front sur la donnée étalée se
traduit par un saut de phase, et si on analysant bien le signal obtenu on remarque qu’il est
complètement modifie par apport au signal originale, la phase de ce dernier varie dans le
temps, ce qui rend la propagation meilleur.
Le deuxième type de modulation s’agit de la QPSK, On constate que ce type de modulation est
plus complexe par apport a la modulation BPSK, l’allure du signale modulé en QPSK montre
que les variation de phase dans une meme periode que la BPSK est plus important, de tel sort
que deux signaux BPSK sont additionner pour former le signal QPSK.
Le résultat obtenu avec la même information est illustré sur la figure suivante :
Pour revenir a un point essentiel, on remarque que, les formats de modulation les plus
complexes peuvent envoyer la même quantité d’information sur une portion réduit du spectre
52
Chapitre IV- Elaboration d’une stratégie de téléconduit par GSM
radio fréquence. L’inconvénient étant, bien entendu, que les formats les plus complexes
nécessitent des récepteurs et des émetteurs plus complexes.
IV.6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté une solution de téléconduite par liaison radio-
mobile GSM, destinés à surveiller et commander des organes de postes MT d’un réseau
électrique. Vu la large disponibilité du réseau GSM sur le territoire national, cette solution de
transmission de données par GSM est adéquate pour des postes isolés situés dans des
endroits difficiles d’accès.
53
Conclusion Générale
CONCLUSION GENERALE
D
e nos jours, les facteurs temps et distance rencontrent des contraintes de
plus en plus sévères. Vu l’importance donnée en industrie et dans la vie
moderne à ces facteurs, on se trouve devant l’obligation d’améliorer les
méthodes et les outils de communication.
Dans cette optique et dans le souci de se conformer aux standards et lois internationaux dans
le domaine d’électricité, la SONELGAZ ainsi que ses filiales de tous types, se sont dotées de
systèmes de téléconduite dans leurs différents sites et installations, et cela pour une meilleure
maitrise de leur réseau électrique.
Notre présente étude sur la supervision de réseaux électriques nous a permis d’affiner nos
connaissances dans le domaine, et de proposer une solution de téléconduite d’organes de
postes MT via une liaison radio-mobile GSM. Nous avons pu ainsi vérifier qu’un tel système
de transmission apporte des solutions fiables et même est indispensable pour certains services
et applications comme exemple la télé-relève.
Nous signalons que ce travail est une simple application dans le domaine de la téléconduite.
En perspectives, notre proposition peut être améliorée pour devenir plus autonome, plus
pratique, et assez évolutive vu les progrès réalisés dans les technologies de communication
actuelles.
Au terme de ce travail, nous mesurons combien ce projet nous a été d’un grand apport. En
effet, il nous a permis d’approfondir nos connaissances techniques en électrotechnique,
électronique et télécommunications et de maitriser divers concepts technologiques. De plus,
nous avons eu l’opportunité de découvrir l’environnement industriel et les conditions de
travail des ingénieurs en entreprise. Il a constitué en ce sens une expérience très riche
aussi bien au niveau technique qu’au niveau relationnel.
54
ANNEXE
ANNEXE
1. Quelques définitions utiles
D=1/Tb
Les modulations numériques sont évaluées grâce au taux d’erreur par bit (TEB). Il
permet de chiffrer l’influence du bruit (grâce au rapport signal sur bruit ou à l’efficacité
de puissance) pour chaque modulation et en fonction du nombre d’états de la
modulation. Il se définit de la manière suivante :
1.3L’efficacité spectrale
On peut aussi noter que pour des applications où la bande passante est limitée par des
contraintes physiques, il faut choisir une technique qui donne la plus haute efficacité
spectrale, laquelle doit permettre d’obtenir de faibles taux d’erreur sur le bit en sortie
du système.
ANNEXE
2. La simplicité de réalisation
A la vue de ces critères sur les modulations et sachant que le milieu de propagation est
particulièrement hostile, les critères qui ont été retenus sont la simplicité et la résistance
aux multi-trajets. C’est pourquoi la modulation différentielle PSK a été choisie et est de
plus avantageuse pour le CDMA
REFERENCE BIBLIOGRAPHIE
[3]Cours : Architecture protocolaire des réseaux mobiles BSS : Fabrice Valois, INSA de
Lyon.
www.dunod.com
www.techniques-ingenieurs.fr
www.livregroup.com
www.sun.com
http://www.innopart.com
http://fr.wikipédia.org
Résumé
Résumé
Pour faire face aux évolutions accélérées d’un marché de plus en plus
concurrentiel et aux nouveaux enjeux en termes de supervision, les entreprises ne
cessent de chercher les moyens de fiabiliser leur systèmes. Sur le plan industriel, les
technologies numériques, les systèmes automatisés et supervisés jouent un rôle
primordial dans ce processus d’amélioration de services. En effet, la maîtrise de tels
systèmes permet, aux entreprises, le pilotage des processus de production pour
répondre aux attentes des clients et aux besoins du marché.
Pour ce faire nous avons procédé à l’étude critique des fonction de supervision
analogique existant, puis l’élaboration de la quantité de relais numérique ainsi une liste
de matériel de la nouvelle gamme d’automates programmables industriels choisis,
ensuite on a établit une architecture de réseaux de communication entre les
modules GSM et les postes électriques superviser , afin de conclure par une application
de la supervision qui sert au contrôle et de commande à distance ainsi un système de
centralisation de l’information.