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1er régiment de parachutistes d'infanterie de

marine

Le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine


1er régiment de
(ou 1er RPIMa) est un régiment parachutiste des troupes de
parachutistes d'infanterie de
marine faisant partie des forces spéciales de l'armée française et
dépendant du commandement des forces spéciales Terre.
marine

Maintenant la tradition des unités de parachutistes SAS de la


France libre et d'Indochine, ce régiment est la seule unité en
métropole à utiliser la devise « Qui ose gagne » traduite de la
2
devise des SAS britanniques « Who Dares Wins » .

Insigne régimentaire du 1er RPIMa

Insigne de béret du 1er RPIMA

Création 15 septembre 1940


Pays France
Branche Armée de Terre
Type Troupes de marine
/
Rôle Forces spéciales
Actions Spéciales
Sommaire Contre-terrorisme
Création et différentes dénominations Libérations d'otages
Extraction de
Historique des garnisons, campagnes et batailles
ressortissants
Garnisons successives
Renseignement
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine Effectif En mai 2 014 : (théorique)
Guerre d'Algérie 780 - (réel) 768 1
Depuis 1960 Fait partie de Commandement des
Morts du régiment en missions et opérations forces spéciales terre
extérieures depuis 1981 (COM FST)
Garnison Bayonne
Traditions
Devise Couleurs Rouge et bleu
Insigne et béret Devise Qui ose gagne
Drapeau Inscriptions Crète 1942
Décorations sur Libye 1942
l’emblème Sud-Tunisien 1943
Chefs de corps France 1944
Seconde guerre Mondiale Ardennes Belges 1945
Guerre d'Indochine Hollande 1945
Indochine 1946-1954
Guerre d'Algérie
Koweït 1990-1991
Depuis 1962
Anniversaire La Saint-Michel
Faits d'armes faisant particulièrement honneur au Bazeilles
régiment
Équipement Véhicule P4 modèle SAS,
Personnalités ayant servi au sein du régiment véhicule VLRA modèle
SAS et véhicule VPS
Le régiment aujourd'hui
Subordinations Fourragères - À la couleur du ruban de
la légion d'honneur
Composition - Aux couleurs du ruban de
Missions la Croix de guerre des
Matériels TOE
Véhicules - Aux couleurs du ruban de
la croix de l'Ordre de la
Armement libération
Unités comparables - Aux couleurs de la Croix
de la Valeur militaire
Notes et références Décorations - Légion d'honneur
Bibliographie - Ordre de la Libération
- Croix de guerre 1939-
Voir aussi 1945
Articles connexes 6 palmes
Liens externes - Croix de guerre des
Théâtres d'opérations
extérieurs
3 palmes
Création et différentes - Croix de la Valeur
militaire
dénominations 3 palmes
- Bronze Star Medal US
Fait rare dans l'armée française, la filiation du 1er RPIMa est - Croix de bronze du Lion
multiple et indirecte. Le régiment hérite à la fois de formations de de Hollande
l'armée de l'air, de l'infanterie métropolitaine, des troupes - Croix de guerre
coloniales puis des troupes de marine. (Belgique) 1940-1945
- À l'occasion de la /
Seconde guerre mondiale commémoration de
Bazeilles le 1er septembre
29 septembre 1940, création en Angleterre de la 2013 à Fréjus, le 1er
1re compagnie d'infanterie de l’air (1re CIA) par le RPIMa aura son drapeau
3 décoré d'une
capitaine Georges Bergé .
10 avril 1941, rattachée à l’armée de terre et renommée - 2e Croix de la Valeur
militaire au titre de
1re compagnie parachutiste. l'Afghanistan, avec palme
25 septembre 1941, la compagnie devient le peloton et recevra la fourragère
parachutiste du Levant et est à nouveau rattachée à aux mêmes couleurs
4
l'armée de l'air . Le régiment est titulaire de
15 octobre 1941 à Damas, l'unité devient par changement 2 citations pour le même théâtre
l'Afghanistan
d'appellation la 1re compagnie de chasseurs
parachutistes des FAFL (1re CCP). Commandant Colonel Cutajar

1er janvier 1942, l'unité devient le French Squadron de la Commandant


Capitaine Bergé
brigade britannique SAS du major Stirling. historique

1er juillet 1943 : devient le 1er bataillon d’infanterie de


l’air (1er BIA).
Novembre 1943 : nommé 4e bataillon d’infanterie de l’air (4e BIA).
1er juillet 1944 : nommé 2e régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4 SAS Regiment.
1er août 1945 : les régiments de chasseurs parachutistes passent définitivement dans l’Armée de terre.
Le 3e RCP est dissous et ses effectifs rejoignent le nouveau 2e RCP.

Guerre d'Indochine

Les bataillons coloniaux

1er février 1946 : création à partir des 1er RCP et 2e RCP du 1er bataillon de choc SAS
23 février 1946 : le bataillon devient 1er bataillon parachutiste SAS
1er mars 1946 : création à partir des 1er RCP et 1er RICAP du 2e bataillon parachutiste SAS
25 septembre 1947 : les deux bataillons para SAS sont regroupés et forment la 1er Brigade
parachutiste SAS
1er janvier 1948 : devient le 1er bataillon colonial de commandos parachutistes
4 juillet 1948 : dissolution du 1er BCCP
7 décembre 1949 : création d'un nouveau 1er bataillon colonial de commandos parachutistes
1er octobre 1950 : devient 1er groupe colonial de commandos parachutistes
1er mars 1951 : devient 1er bataillon de parachutistes coloniaux
19 janvier 1952 : dissolution du 1er BPC
20 juin 1953 : création d'un nouveau 1er bataillon de parachutistes coloniaux (1er BPC)
1er septembre 1955 : dissolution du 1er BPC
Les brigades coloniales

1er juillet 1946 : création en Indochine de la 1re demi-brigade de parachutistes SAS à partir des
1er et 2e bataillons parachutistes SAS
1er octobre 1947 : création en Bretagne de la demi-brigade coloniale de commandos
parachutistes
23 octobre 1947 : la 1re demi-brigade de parachutistes SAS devient 1re demi-brigade coloniale
de commandos parachutistes SAS
juin 1948, les deux demi-brigades deviennent en Bretagne la 1re demi-brigade coloniale de
commandos parachutistes (1re DBCCP) et en Indochine la 2e DBCCP
1er février 1955 : la 1re DBCCP devient brigade de parachutistes coloniaux (BPC). /
Après l'Indochine

La brigade
25 février 1958 : la BPC devient brigade école des parachutistes coloniaux (BEPC)
1er décembre 1958 : la BEPC devient brigade de parachutistes d'outre-mer (BPOM)
1er novembre 1960 : la BPOM devient Brigade parachutiste d'infanterie de marine (BPIMa)
31 décembre 1961 : dissolution de la BPIMa
Le régiment

1er novembre 1960 : création du Centre d'Instruction du 1er régiment de parachutistes d'infanterie
de marine à Bayonne
1er janvier 1973 : 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine, régiment affecté aux
missions spéciales.

Filiation 1940 à 1946 Filiation 1946 à 1955 Filiation 1955 à 2009

Historique des garnisons, campagnes et batailles


Héritier de la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes dont les origines remontent à la
Seconde Guerre mondiale.
Sous l'impulsion du capitaine Georges Bergé, la 1re Compagnie de l'air est créé en Angleterre le
15 septembre 1940, avec les unités de parachutistes du Spécial Air Service (SAS) (1 CCP/SAS créé en 1941 en
Écosse). Cette compagnie est engagée de 1942 à 1944 en Crète, Libye, Tunisie, Bretagne, Belgique, Hollande,
lors de la Bataille des Ardennes puis en Allemagne.
La compagnie est ensuite dissoute puis nommée demi-brigade de parachutistes SAS de 1946 à 1949, puis
1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes de 1949 à 1955 en Indochine, Hanoi, Nam Định,
Plaine des Joncs, Dong Khê, Hoa-Binh, Cao-Bang, Tu-Le, Nasam, Lạng Sơn, Ðiện Biên Phủ, puis BPC en
Algérie de 1955 à 1958 Suez, Bizerte, la BCCP dissoute et renommée de 1959 à 1960 GIBPOM puis en 1960
BPCIMa et renommée en 1962 1er RPIMa qui a la garde de l'emblème des SAS.

Garnisons successives
Septembre 1940 : Ringway (Angleterre).
1941 : Garnison à Beyrouth, puis à Damas.
1942 : Garnison à Kibrit sur le canal de Suez.
1943 : Garnison à Camberley (Royaume-Uni).
Après la guerre retour de la garnison en France.
1960 : Création du 1er RPIMa et garnison à Bayonne.

Seconde Guerre mondiale


Septembre 1940 : création et entraînement à Ringway (Angleterre).
15 mars 1941 : opération Savanna, première opération des FFL en France (embuscade en Bretagne).
/
Mai 1941 : opération Joséphine B (destruction de six transformateurs de la centrale électrique de
Pessac).
Division en une section affectée au BCRA, et deux sections envoyées au Moyen-Orient.
21 juillet 1941 : embarquement pour le Moyen-Orient, puis garnison à Beyrouth,
puis à Damas.
2 janvier 1942 : la section est rattachée aux forces spéciales des SAS de David
Stirling et prend sa garnison à Kibrit (en) sur le canal de Suez.
Juin 1942 : les SAS français détruisent 20 avions allemands en Crète, puis
attaquent les aérodromes de Matouba-Derna, Benina, Barce et Benghazi sur le
front libyen.
Juillet 1942 : opérations en Cyrénaïque.
Janvier 1943 : harcèlement des arrières allemands en Tunisie.
Printemps 1943 : repos et entraînement à Camberley (Angleterre).
Début 1944 : entraînement des SAS français en Écosse. Équipement
Nuit du 5 au 6 juin 1944 : parachutage en Bretagne, 36 parachutistes FFL en 4 parachutiste
groupes (2 sur Plumelec, 2 sur Duault). Un mort au combat à Plumelec le 6 juin
à 0 h 40, le caporal Emile Bouétard, probable 1er mort du Débarquement.
Juin 1944 : combats du maquis de Saint-Marcel, Morbihan et du maquis de Duault, Côtes-d'Armor ; le
bataillon (450 hommes parachutés), avec les FFI (3 000 hommes au total), retient 85 000 Allemands en
Bretagne (qui ne peuvent rejoindre la Normandie), et opère sa jonction avec 2 divisions de l'armée de
George Patton le 6 août.
Août 1944 : raids jusqu’à Bordeaux, Périgueux (équipé de jeeps avec mitrailleuses Vickers montée sur
affût-pied), sur la rive droite de la Loire. Des SAS participent aussi à la libération de Paris.
11 septembre 1944 : une compagnie fait 3 000 prisonniers allemands.
Automne : repos en Champagne.
11 novembre 1944 : les 2 régiments de SAS français défilent sur les Champs-Élysées à Paris devant le
général de Gaulle après que le 2e RCP a été fait Compagnon de la Libération et le Premier ministre
anglais Winston Churchill.
23 décembre 1944 : renfort lors de la bataille des Ardennes.
Février 1945 : regroupement en Angleterre.
Nuit du 7 au 8 avril 1945 : opération Amherst, parachutage aux Pays-Bas. Combats jusqu’au 18.

Guerre d'Indochine
Après un premier séjour de 2 ans, le bataillon quitte l'Indochine le 19 janvier 1952.

Il revient en Indochine en août 1953. En novembre 1953, il participe à l'opération Castor (Occupation de Diên
Biên Phù). En décembre 1953, il est envoyé à Seno au Moyen Laos pour contrer l'offensive Việt Minh dans la
région. Début mai 1954, la situation à Diên Biên Phù semble désespérée. Le bataillon est largué sur le camp
retranché par petits détachements de la taille d'un compagnie : une compagnie dans la nuit du 1er au 2 mai,
94 hommes dans la nuit du 5 au 6 mai. Ce seront les derniers renforts envoyés à Diên Biên Phù avant la fin de
la résistance du camp le 7 mai 1954.

Guerre d'Algérie

Depuis 1960
Le 1er novembre 1960, le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (CI/1er RPIMa) est créé à
Bayonne. Il est l'unité d'instruction des engagés parachutistes. Avec la professionnalisation des régiments
parachutistes, ceux-ci prennent en main la formation de leur personnel. Le 1er RPIMa mute en s'orientant
vers le renseignement et l'action.
/
5
5
En 1976 est créé le Groupement Opérationnel (GO) comptant environ 150 officiers et sous-officiers qui est
employé par le service Action du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE,
services spéciaux français). Le GO participe notamment à l'assistance au régime zaïrois contre une rébellion
6
en 1977 et à l'opération Caban (renversement de Bokassa en Centrafrique en 1979). Il est dissous en 1981.

Le 1er RPIMa se recentre sur des missions moins secrètes, en regroupant les détachements d'assistance
opérationnelle (DAO) qui assistent des forces alliées notamment en Afrique. Il se spécialise par ailleurs
comme unité de recherche humaine (reconnaissance) en fournissant des unités de recherche de corps
d'armée (URCA) aux corps d'armée (le 13e RDP ayant le même rôle au niveau de la 1re Armée). Il assure
également l'entraînement tactique des Commandos de recherche et d'action dans la profondeur (CRAP) de la
11e division parachutiste. Le 1er RPIMa participe à l'opération Manta au Tchad à partir de 1983 et à
7
l'opération Oside aux Comores en 1989 .

Pendant la guerre du Golfe (1991), trois détachements du 1er RPIMa sont engagés indépendamment dans la
division Daguet :

un détachement de liaison et de protection rapprochée auprès du général Michel Roquejeoffre à Riyad ;


le 1er groupement commando parachutiste (GCP) formé d'un élément de commandement et de quatre
équipes du 1er RPIMa et de six équipes CRAP fournies par les régiments de la 11e division
parachutiste. Le Commandant en second du régiment est grièvement blessé tandis que deux
parachutistes du 1er RPIMa sont tués par l'explosion de sous-munitions non-détonées dans le fort d'As
Salman le 26 février 1991 ;
un second groupement formé de trois équipes du 1er RPIMa et cinq équipes CRAP pour la reprise de
l'ambassade de France à Koweït City le 28 février.
En 1992, le 1er RPIMa est affecté pour emploi au commandement des opérations spéciales (COS)
nouvellement créé. En 1997, il quitte la 11e division parachutiste pour intégrer le groupement spécial
8
autonome (GSA) , qui est devenu le commandement des forces spéciales terre (COM FST).

Depuis cette date, le régiment participera aux différentes opérations menées par le COS et l'armée française.
Parmi elles, on peut citer les interventions dans les Balkans (en 1995 et 1999 pour capturer des criminels de
guerre), l'Afghanistan (opération Arès) ou encore le Sahel avec en point d'orgue l'Opération Serval au Mali.
Durant ces actions, le 1er RPIMa mettra en œuvre bon nombre de ses compétences : libération d'otages,
évacuation de ressortissants, patrouille longue distance....

Morts du régiment en missions et opérations extérieures


depuis 1981
La comptabilité débute en 1981, année de restructuration du 1er RPIMa, où il cesse d'être le bras armé du
Service Action de la DGSE. Durant la période précédente (1962-1981), les décès éventuels relèvent d'actions
clandestines et non spéciales, et ne sont donc pas révélés.

/
Grade Nom Année du décès Opération extérieure
Chef de bataillon Paul Rhodes 1985 Liban
Caporal Pascal Pouillard 1988 Côte d'Ivoire
Sergent-chef Bertrand Rameau 1990 Comores
Sergent Yves Schmitt 1991 Irak
Caporal-chef Éric Cordier 1991 Irak
Sergent-chef Damien Guiard 1994 Burundi
Caporal Murat Yagci 2004 Afghanistan
Sergent-chef Éric Bury 2005 Côte d'Ivoire
Sergent-chef Sylvain Lantenois 2005 Côte d'Ivoire
Caporal-chef Cédric Crupel 2005 Afghanistan
Adjudant-chef Joël Gazeau 2006 Afghanistan
Caporal-chef David Poulain 2006 Afghanistan
Adjudant Gilles Polin 2008 Soudan
Sergent Stéphane Duval 2013 Mali

Traditions
SAINT-MICHEL : régiment parachutiste, le 1er RPIMa célèbre chaque année, le 29 septembre, le Saint-
Patron des Parachutistes. Cette célébration donne lieu à des manifestations diverses (messe, prise d'armes,
repas de corps, etc.) avec la présence des anciens.

Devise
« Qui ose gagne », traduction de la devise des SAS anglais « Who Dares Wins »

Insigne et béret
« Cercle d’argent de centre bleu ciel à un parachute blanc soutenant la pointe d’une flèche rouge, le tout
brochant sur une épée basse gardée d’or. L’inscription « S.A.S. » et « Qui ose gagne » sur le cercle et le chiffre
1 sur le parachute.

Depuis le 11 avril 2017 sur décision du Général commandant les Forces Spéciales Terre et sur accord du
CEMAT, le 1er RPIMa a repris le béret amarante des SAS de la seconde guerre mondiale avec l'insigne SAS,
mais dont la devise est en français.

/
Insigne de la Insigne du 2e RCP, Insigne du 1er BCCP Brevet parachutiste
1recompagnie de des 1er BCCP SAS et
chasseurs 1er BPC
parachutistes

Insigne de béret para Ancien insigne de Insigne de béret du 1er Insigne vectorisé de
des TDM n'est plus béret para des TDM RPIMA « Qui ose béret du 1er RPIMA
porté depuis le gagne ». « Qui ose gagne ».
11 avril 2017

Insigne d'épaule droite Insigne d'épaule Garde du drapeau du Défilé des compagnies
de la Brigade des gauche des troupes de 1er RPIMa du 1er RPIMa
Forces spéciales marine

Drapeau
Le drapeau des SAS français fut l'emblème allié le plus décoré au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Les inscriptions suivantes figurent peintes en lettres d'or sur les soies du drapeau du 1er RPIMA en mémoire
des campagnes passées du régiment :
/
Crète 1942
Libye 1942
Sud-Tunisien 1943
France 1944 Béret rouge
Ardennes belges 1945 (amarante) des
Hollande 1945 paras des TDM
9
Indochine 1946-1954
10
Koweït 1990-1991

Décorations
Il s'agit de l'unité française et alliée la plus décorée de la seconde guerre mondiale.
11
Croix de la Légion d'honneur .
Ordre de la Libération en tant qu'héritier des traditions du 2e Régiment de chasseurs parachutistes de
l'Armée de l'air, il porte la décoration remise le 11 novembre 1944 des mains du général de Gaulle,
12
sous l'Arc de Triomphe à Paris au 2e Régiment de chasseurs parachutistes de l' Armée de l' Air .
Croix de guerre 1939-1945 avec 6 palmes.
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (TOE) avec 3 palmes.
Croix de la Valeur militaire avec 3 palmes. Une première palme remise le 23 novembre 2011 au titre de
l'opération Pamir en Afghanistan. Une seconde palme remise le 1er septembre 2013 toujours au titre de
l'Afghanistan. Le régiment ainsi titulaire de 2 citations avec palmes pour le même théâtre d'Afghanistan
se voit recevoir à cette occasion la fourragère aux couleurs de la Croix de la Valeur militaire. Une
troisième palme remise le 6 novembre 2014 au titre de l'opération Serval au Mali.
Bronzen Leeuw (Lion de Bronze des Pays-Bas).
Les Cadres et personnels du régiment portent 4 fourragères :

La fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur 1re brigade de parachutistes coloniaux.


La fourragère aux couleurs de la Croix de guerre des TOE.
La fourragère aux couleurs de la Valeur Militaire.
La fourragère aux couleurs de la Croix de la libération (depuis le 18 juin 1996). (celle du 2e RCP ; voir
la liste des Compagnons de la Libération).

Fourragère aux Fourragère aux Fourragère aux


couleurs du ruban couleurs du ruban couleurs du ruban
de la légion de l'Ordre de la de la Croix de
d'honneur Libération guerre des TOE

Chefs de corps

Seconde guerre Mondiale

Compagnies et bataillons parachutistes /


1940 - 1942 Capitaine Bergé*** (1re CIA / 1re CCP)
1942 - 1943 Capitaine Lambert (1re CIA)
1942 - 1943 Capitaine Jordan** (2e CIA)
1943 - 1943 Lieutenant-colonel Fourcault (1er BIA)
1943 - 1944 Commandant Bourgouin* (4e BIA)

2e RCP

1944 - 1944 Lieutenant-colonel Bourgoin*


1944 - 1945 Commandant Puech-Samson*
1945 - 1945 Lieutenant-colonel Jacques Pâris de Bollardière***/*
1945 - 1946 Lieutenant-colonel Reyniers

Guerre d'Indochine

Demi brigades d'Indochine de parachutistes SAS

1946 Lieutenant-colonel Jacques Pâris de Bollardière


Demi brigade coloniale de commandos parachutistes

1947 - 1949 Colonel Jacques Massu


1949 - 1951 Colonel Jean Gilles
1951 - 1953 Lieutenant-colonel Pierre Langlais
1953 - 1954 Lieutenant-colonel Fritsch
1954 - 1955 Lieutenant-colonel Fourcade

1er bataillon de choc SAS

1946 - 1947 Chef d'escadron Mollat

1er bataillon parachutiste SAS puis 1er bataillon


colonial de commandos parachutistes

1947 - 1948 Capitaine Ducasse

2e bataillon de choc SAS

1946 - 1947 Commandant de Maurepas


Prise d'arme
1er bataillon colonial de commandos parachutistes

1949 - 1950 Chef de bataillon Portal


1950 - 1951 Chef de bataillon Dubois
1951 - 1951 Chef de bataillon Fourcade
1951 - 1952 Capitaine Moretti

1er bataillon de parachutistes coloniaux

1953 - 1954 Chef de bataillon Souquet


1954 - 1954 Capitaine Penduff
1954 - 1954 Capitaine Bazin de Bezons /
1954 - 1954 Capitaine Cogno Bourdieu
1954 - 1954 Chef de bataillon Charlet
1954 - 1955 Chef de bataillon Moniez
1954 - 1954 Capitaine Ferrano

Guerre d'Algérie

Brigade des parachutistes coloniaux

1955 Colonel Gracieux


1957 Lieutenant-colonel Pierre Château-Jobert

Brigade école des parachutistes coloniaux

1958 Lieutenant-colonel Pierre Château-Jobert


1958 Lieutenant-colonel Fossey -François

Brigade de parachutistes d'outre-mer

1958 Lieutenant-colonel Fossey-François


1958 Colonel Fourcade

Brigade parachutiste d'infanterie de marine

1960 - 1961 Colonel Lemire


1961 - 1961 Colonel Cabestan

1er RPIMa

1960 - 1962 Colonel Moulié (***)


Depuis 1962

1er RPIMa

1962 - 1965 colonel Florentin 1992 - 1994 colonel Tauzin(****)


1965 - 1967 colonel Mantes 1994 - 1996 colonel Cherreau (#)
1967 - 1970 colonel de Braquilanges 1996 - 1998 colonel Stoltz(****)
1970 - 1972 colonel Dorandeu 1998 - 2000 colonel Nebout (***)
1972 - 1974 colonel Hovette 2000 - 2002 colonel De Turckheim
1974 - 1976 colonel de Noray 2002 - 2004 colonel Rastouil
1976 - 1978 colonel Franceschi (****) 2004 - 2006 colonel Grégoire de Saint-Quentin
1978 - 1980 colonel Briancon Rouge (#)
1980 - 1982 cieutenant colonel Norlain 2006 - 2008 colonel Harivongs
1982 - 1984 colonel Messana 2008 - 2010 colonel Vidaud
1984 - 1986 colonel Huchon 2010 - 2012 colonel Baratz
1986 - 1988 colonel Landrin 2012 - 2014 colonel
1988 - 1990 colonel Rigot 2014 - 2016 colonel Michel
13 13
1990 - 1992 colonel Rosier Laurentin Delpit

/
Les colonels Harivongs et Vidaud

(*) Officier qui devint par la suite député.


(**) Officier qui devint par la suite ambassadeur.
(***) Officier qui devint par la suite général de brigade.

(****) Officier qui devint par la suite général de division.

(#) Officiers qui devinrent généraux par la suite.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment


Cf. batailles portées au drapeau du régiment.

Personnalités ayant servi au sein du régiment


Georges Bergé : Compagnon de la Libération. Lieutenant en 1934, il est détaché dans l'Armée de l'air, au
Groupe d'Infanterie de l'Air no 601, en août 1937. Il rallie les Forces françaises libres à Londres où il
rencontre le général de Gaulle le 24 juin à Saint Stephen's House et lui propose de créer une unité de
parachutistes. Affecté au Dépôt des FFL puis à l'état-major de l'Air, il est nommé au commandement de la 1re
Compagnie d'Infanterie de l'Air (1re CIA) le 15 septembre 1940. Après un stage à l'École britannique de
Ringway, il est breveté parachutiste le 25 décembre 1940, en même temps les hommes de la 1re section de la
Compagnie. Il est en opération spéciale en France du 15 mars au 5 avril 1941 pour la première mission
parachutée en France occupée (Mission « Savannah ») au cours de laquelle il crée un noyau de Résistance à
14
Bayonne .

Le régiment aujourd'hui
15
La formation de base est la formation « SAS » (pour « stick action spéciale », anciennement RAPAS pour
« recherche aéroportée et action spéciale ») qui dure 22 semaines et démarre traditionnellement au début du
mois de février. Cette formation leur donne la qualification de base du régiment.

Après une période probatoire, les personnels brevetés SAS suivent des formations de spécialité
complémentaire en fonction des postes à pourvoir et de leurs capacités :

« CTLO » (Contre-terrorisme et libération d'otages),


« TELD » (Tireurs d'élite longue distance),
« GDC » (gardes du corps),
« PATSAS » (patrouilles SAS, spécialisées dans le combat motorisé tout-terrain),
Chuteurs « OPS » et « SOTGH » (saut opérationnel à très grande hauteur),
« SAS PO » (SAS plongeur offensif),
Équipier SAS spécialisé jungle (formé au Centre d'instruction de la guerre dans la jungle de Manaus au
Brésil),
/
Équipier SAS spécialisé montagne, etc.
La citadelle Général Bergé de Bayonne, du nom de l'officier créateur des parachutistes de la France Libre et
des SAS français, accueille aussi régulièrement des unités étrangères des forces spéciales dans le cadre
d'échanges de compétences.

Subordinations
Le 1er RPIMa fait partie du commandement des forces spéciales Terre.

Composition
L'effectif théorique du régiment en 2014 est de 780 personnes mais les unités du COS sont en sous-effectifs
chroniques depuis 2008. La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit une hausse à 865 personnels.
Ces militaires sont répartis en 26 sticks actions spéciales (SAS) regroupant une dizaine de personnes
16
chacun .
17
En 2016, Le 1er RPIMa s'organise autour des unités suivantes :

Les capacités de la 1re compagnie SAS sont particulièrement tournées vers la 3e dimension et le milieu
aquatique.
La 2e compagnie SAS est spécialisée dans les milieux extrêmes que sont la haute montagne et la forêt
équatoriale.
Les patrouilles SAS de la 3e compagnie SAS sont vouées aux actions de reconnaissance et de
destruction dans la profondeur, combinant autonomie et puissance de feu.
La 4e compagnie SAS est spécialisée dans la reconnaissance, l’acquisition et l’action autonome en
milieu urbain.
La compagnie d’instruction assure la formation initiale ainsi que les cursus de formation SAS. La cellule
instruction spécialisée dispense les stages de perfectionnement, tireur d’élite, contre-terrorisme,
protection rapprochée, etc.
La compagnie de commandement et de logistique est l’unité de soutien du régiment. Son personnel est
projetable en opération, pour soutenir les groupes action.
Chaque compagnie a sa spécialité. Ainsi la 1re compagnie regroupe les plongeurs offensifs et chuteurs
opérationnels à très grande hauteur. Quant à la 2e compagnie, son pôle d'excellence se situe dans les combats
en milieux extrêmes comme la forêt équatoriale ou les zones de hautes montagnes. La 3e compagnie de
combat est quant à elle spécialisée dans les patrouilles SAS sur véhicules légers armés (tradition des jeeps
armées SAS 1942-1945). Enfin, la 4e compagnie de combat est quant à elle spécialisée dans les Actions
Spéciales en Milieu Urbain (ASMU) et comprend les GDC, CTLO, THP (Tireurs Haute Précision) et
opérateurs drones.

Missions
Les missions accomplies par le 1er RPIMA sont sembables aux missions accomplies par toutes unités de
forces spéciales type « armée de terre »

Reconnaissance profonde
Destruction d'objectifs stratégiques
Entraînement de forces armées étrangères, guerilla / contre guerilla
Protection de personnalités en environnement de conflit « haute intensité ».
Libération d'otages
Contre-terrorisme
Capture ou neutralisation de HVT (high value target)
/
Évacuation de ressortissants

Matériels

Véhicules
Véhicule léger Peugeot P4 SAS
Véhicule léger VLRA SAS
VPS
Land-Rover Discovery 3 blindé affecté au service de protection rapprochée

Armement
Liste non exhaustive, de plus la plupart de ces armes sont modifiées à l'intérieur comme à l'extérieur pour
une meilleure utilisation.

Fusil d'assaut FAMAS (uniquement pour la Pistolet mitrailleur P90


formation) Mitrailleuse FN Minimi
Fusil d'assaut HK 416 et HK 417 Mitrailleuse Browning M2
Fusil d'assaut M4 Mitrailleuse AANF1 (7,62 mm OTAN)
Fusil d'assaut M16 Fusil à pompe semi-automatique Benelli M3T
Lance-grenades M203 Fusil à pompe semi-automatique Benelli M4
Lance-grenades AG-HK416 Super 90
Pistolet PAMAS G1 Fusil de précision PGM Hécate II
Pistolet HK USP Fusil de précision HK MSG-90
Pistolet Glock 17 Fusil de précision Sako TRG42
Pistolet mitrailleur HK MP5 (différentes
versions)

Unités comparables
États-Unis : 1st SFOD-d Special Forces
Royaume-Uni : Special Air Service
Mexique : FER
Pologne : GROM
Canada : JTF-2
Allemagne : Kommando Spezialkräfte
Israël : Sayeret Matkal

Notes et références
1. Daniel Reiner, Jacques Gautier, Gérard Larcher, « Le renforcement des forces spéciales françaises,
avenir de la guerre ou conséquence de la crise ? » (http://www.senat.fr/rap/r13-525/r13-525_mono.html#t
oc79), sur Sénat français, 13 mai 2014 (consulté le 1er juin 2014).
2. Le 2e RPIMa, régiment outre-mer de Forces armées de la Zone Sud de l'océan Indien (FAZSOI) basé sur
l'ile de la Réunion, dispose aussi de cette devise inscrite sur son insigne régimentaire.
3. In Paras de la France libre, page 21.
4. In Histoire des parachutistes français, page 13.
5. « Ordre du jour de la Saint-Michel 2008 », Bulletin de liaison des Parachutistes Coloniaux et d'Infanterie
de Marine, no 30, décembre 2008, p. 23-24 (lire en ligne (http://fr.calameo.com/read/001425117e7192fbff5
a7)). /
6. Jean-Pierre Chastenet, « La 31e Brigade Parachutiste Zaïroise », Bulletin de liaison des Parachutistes
Coloniaux et d'Infanterie de Marine, no 28, avril 2008, p. 31 (lire en ligne (http://fr.calameo.com/read/0014
251179c03c65f744a)).
7. Jacques Rosier (dir) et Étienne Leclère (dir) (photogr. Bernard Sidler), Les Forces spéciales françaises
dans guerre du Golfe 1991, Paris, Éditions LBM, 2011 (ISBN 978-2-9153-4785-2), p. 11, 56-62.
8. Jacques Rosier et Étienne Leclère, Les Forces spéciales françaises dans guerre du Golfe 1991, passim.
9. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de
batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des
armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
10. "Édition Chronologique no 45 du 29 octobre 2010". Le Ministère de la Défense instruction
no 1515/DEF/EMA/OL/2 du 23 septembre 1983, modifiée, sur les filiations et l'héritage des traditions des
unités; décision no 010318/DEF/CAB/SDBG/CPAG du 15 juillet 2008 portant création d'une commission
des emblèmes. Art 1er. L'inscription « Koweït 1990-1991 » est attribuée aux drapeaux et étendards des
formations des armées énumérées ci-dessous. 2e R.E.I, 1er R.E.C, 6e R.E.G, 3e R.I.Ma, 1er R.P.I.Ma, 11e
R.A.Ma, 4e Régiment de dragon, 1er Régiment de Spahis, 6e Régiment de Commandement et de Soutien,
1er R.H.C, 3e R.H.C, puis les formations de l'Armée de l'Air les 5e, 7e, 11e escadre de chasse, la
33e escadre de reconnaissance et les 61e et 64e escadre de transport. Le présent arrêté sera publié au
Bulletin officiel des armées, Hervé Morin.
11. Collectivité décorées de la Légion d’honneur, 1er brigade de parachutistes coloniaux (http://www.france-ph
aleristique.com/lh.htm) - Ordre de la Légion d’honneur, France-Phaleristique.com.
12. « Le 2e Régiment de chasseurs parachutistes de l'Armée de l'Air » (http://www.ordredelaliberation.fr/fr_uni
te/rcp.html), sur www.ordredelaliberation.fr/, 14 août 2014 (consulté le 14 août 2014).
13. « Forces spéciales : le 1er RPIMa change de chef ! » (http://www.veteransjobscenter.com/vjc/les-chroniqu
es-de-vjc/forces-speciales-le-1er-rpima-change-de-chef-.html), sur veteransjobscenter.com, 17 juillet 2014
(consulté le 4 septembre 2015).
14. Chancellerie de l'Ordre de la Libération.
15. Olivier Suchet, « La « 3D » au cœur des opérations spéciales », Fantassins, no 29, automne-hiver 2012,
p. 44 (lire en ligne (http://fr.calameo.com/read/000009779a7368eed9d65), consulté le 14 janvier 2017).
16. Jean-Marc Tanguy, Hors-Série RAIDS n°65 Les forces spéciales terre, Sophia Histoires et Collections,
décembre 2017, 82 p., page 45
17. defense.gouv.fr (https://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisation-des-forces/troupes-de-marin
e/1er-regiment-de-parachutistes-d-infanterie-de-marine).

Bibliographie
Collectif, Histoire des parachutistes français, Société de Production Littéraire, 1975.
Colonel Roger Flamand, Paras de la France libre, Paris, Presses de la Cite, 1976, 316 p.
(ISBN 978-2-258-00036-0).
Henry Corta et Amicale des anciens parachutistes. S.A.S. (Paris), Les Bérets rouges: [Préface du
général Martial Valin., Amicale des Anciens parachutistes (S.A.S.) (Impr. Louvre), 1952
(OCLC 458923566 (https://worldcat.org/oclc/458923566&lang=fr)).
Patrick Manificat, Les centurions d'Alexandre, Histoire & Collections, 16 avril 2019, 276 p.
(ISBN 978-2352505075)

Voir aussi

Articles connexes
Liste de régiments français
Troupes de marine française
Troupe aéroportée
Liste des unités des troupes de marine
Liste d'unités parachutistes françaises /
Régiments des colonies
Pertes militaires françaises en Afghanistan

Liens externes
Page officielle sur le site de l'armée de terre (https://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisatio
n-des-forces/troupes-de-marine/1er-regiment-de-parachutistes-d-infanterie-de-marine)
Site des troupes de marine (http://www.troupesdemarine.org/index2.htm)

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