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Lake Victoire Sur Les Demons La Maladie Et La Mort PDF
Lake Victoire Sur Les Demons La Maladie Et La Mort PDF
LAKE
par
Gordon Lindsay
B.P. 3
30920 CODOGNAN
© 1996 Christ for the Nations, Inc.
ISBN 2-909100-14-6
sous le titre:
Les prédications présentées dans cet ouvrage ont été faites par
le Dr John G. Lake alors qu'il était au point culminant de son
ministère. J'ai une raison très particulière d'avoir un intérêt très
personnel pour ces prédications. Au début de mon ministère, alors
que j'étais alité, en train de mourir de ce qui semblait être un
empoisonnement alimentaire, on vint m'apporter quelques-uns de
ces sermons tapés à la machine. J'avais à peine la force suffisante
pour lire quelques pages à la fois. Les puissantes vérités contenues
dans ces prédications pénétrèrent lentement dans ma conscience.
Puis elles me furent révélées avec une grande force. Soudain, je me
levai de mon lit, et le mourant que j'étais fut transformé en homme
parfaitement bien portant.
A deux ou trois exceptions près, ces prédications paraissent à
présent sous forme d'ouvrage. Je crois qu'elles procureront la
même bénédiction aux nombreuses personnes qui les liront. En
mettant ces messages à la disposition du public, je crois que j'ai en
quelque sorte payé la dette que je devais au Dr Lake pour le riche
héritage de foi que son ministère a légué à mon âme, au cours des
années de ma formation. J'exprime également ma reconnaissance
à sa chère épouse, Florence Lake, qui prit soin de moi pendant la
maladie dont je viens de parler.
Gordon Lindsay, 20 Septembre 1949, Shreveport, Louisiane.
Prière de consécration :
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Chapitre 1
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A cette époque, en plus de mon travail de ministre de l'Evan-
gile, j'étais aussi responsable d'un réseau d'agents d'une compa-
gnie d'assurances sur la vie. Au cours de cette période, je prêchais
pratiquement chaque soir. Après les réunions, j'avais l'habitude de
me retrouver avec quelques amis. Nous étions tous déterminés à
prier avec ardeur jusqu'à ce que Dieu nous accorde le baptême du
Saint-Esprit, tel qu'il nous semblait que les premiers disciples
l'avaient reçu. Je dis à Dieu : Seigneur, si Tu me baptises dans le
Saint-Esprit, si Tu me donnes la puissance de Dieu, je ne laisserai
rien subsister entre Toi et moi qui m'empêche de T'obéir à cent pour
cent !
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fortement. Si je ne m'étais pas trouvé assis dans un profond
fauteuil, je crois que j'aurais pu tomber à terre.
Je vis à ce moment précis mon ami se diriger vers moi pour
m'inviter à prier avec lui pour la dame malade. Il était tellement
absorbé par ce qu'il faisait qu'il n'avait rien remarqué de ce qui
s'était passé en moi. Je me levai pour le rejoindre, mais mon corps
tremblait si violemment que j'eus des difficultés à traverser la pièce.
J'avais particulièrement du mal à contrôler les tremblements de
mes mains et de mes bras. Je compris qu'il n'aurait pas été sage
d'imposer les mains à la dame malade, dans l'état où j'étais, car je
l'aurais probablement secouée. Je pensai alors que tout ce qu'il me
fallait faire était de toucher le sommet de sa tête avec le bout de mes
doigts, afin que mes tremblements ne la secouent pas. C'est ce que
je fis. Aussitôt, les flots de puissance divine traversèrent tout mon
être, et je vis qu'ils traversèrent aussi la dame malade. Elle ne dit
mot, mais fut apparemment stupéfaite de voir leur effet dans son
corps.
Mon frère était en train de lui parler avec un profond sérieux,
et il s'était mis à genoux pour lui parler. Il se leva et dit : Prions
maintenant que le Seigneur vous guérisse. En même temps, il lui
prit la main. A l'instant où leurs mains se touchèrent, un éclair de
puissance me traversa, traversa la dame malade, et pénétra dans
mon ami par sa main qu'il tenait dans la sienne. La décharge de
puissance qu'il reçut fut si intense qu'il en tomba à terre. Il leva les
yeux vers moi avec joie et surprise. Il bondit sur ses pieds, et me dit :
Gloire à Dieu, John, Jésus t'a baptisé dans le Saint-Esprit !
Puis il prit la main infirme, déformée et paralysée depuis tant
d'années. Les deux mains fermées de la dame s'ouvrirent lente-
ment, et ses articulations recommencèrent à fonctionner. D'abord
celles des doigts, de la main et du poignet, puis celles du coude et
enfin celles de l'épaule.
Mais il n'y eut pas que ces manifestations visibles. Oh ! Qui
pourrait décrire les tressaillements de joie inexprimable qui trans-
portaient mon esprit ? Qui pouvait comprendre la paix et la
présence de Dieu qui remplissaient mon âme ? Même en ce moment
présent, après dix années, la gloire de cette heure demeure dans
mon âme. J'avais réellement vécu ce que Jésus avait dit : L'eau que
je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque
dans la vie éternelle (Jean 4 : 14). Depuis ce jour, cette source
inépuisable a coulé jour et nuit au travers de mon esprit, de mon
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âme et de mon corps, apportant aux multitudes le salut, la guérison
et le baptême dans le Saint-Esprit, dans la puissance de Dieu.
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Je le remerciai et acceptai la proposition d'un frère qui
m'invitait à rejoindre une uvre d'évangélisation. Je quittai mon
travail pour ne jamais le reprendre.
Au cours de ces trois mois, je m'adressai chaque jour à de
grandes assemblées, et je vis une multitude de gens sauvés de leurs
péchés et guéries de leurs maladies. Des centaines furent baptisées
dans le Saint-Esprit. A la fin des trois mois, je dis à Dieu : Il n'y a
plus rien dans la vie qui m'intéresse, si ce n'est la proclamation et
la démonstration de l'Evangile de Jésus-Christ.
Je liquidai tous mes biens et distribuai les fonds d'une
manière qui me semblait servir au mieux les intérêts du Royaume
de Dieu. Je décidai de dépendre entièrement de Dieu pour mes
besoins et ceux de ma famille, et je me consacrai totalement à la
proclamation de Jésus.
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un endroit tranquille, je me mettais à genoux et je déversais mon
cur devant Dieu pendant des heures. Et quoi que je fasse, ce flot
de prière continuait à s'écouler de mon âme.
Pendant la sixième nuit de ce jeûne que le Seigneur m'avait
conduit à faire, j'étais en train de me laver les mains, lorsque l'Esprit
me parla à nouveau : Va prier ! Je fis demi-tour et m'agenouillai
près de mon lit. Lorsque je m'agenouillai pour prier, l'Esprit me dit :
Depuis combien de temps pries-tu pour pouvoir chasser les
démons ? Je répondis : Seigneur, depuis longtemps ! L'Esprit me
dit : A partir de maintenant, tu chasseras les démons. Je me
relevai et me mis à louer le Seigneur.
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sus dans mon cur que le mauvais esprit avait été chassé, et je ne
fus pas surpris lorsque, peu de temps après, l'homme releva la tête
et me parla, dans tout son bon sens. Quelques jours plus tard, il
quittait l'asile, et reprenait son ancienne place de directeur de silo.
Dieu confirma donc Sa Parole. Depuis ce jour, la puissance de
Dieu demeure sur mon âme, et j'ai vu des centaines de fous délivrés
et guéris.
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me joindre à la queue comme les autres. Nous avons obéi à Dieu
jusqu'ici. Tout est maintenant entre les mains du Seigneur. S'ils
nous renvoient, ce ne sera pas nous qui l'aurons voulu !
Pendant que j'attendais mon tour dans la queue, l'un des
passagers me toucha l'épaule et me demanda de sortir de la queue
pour me rendre avec lui au bastingage, parce qu'il voulait me parler.
Il me posa quelques questions, puis tira de sa poche un carnet de
chèques de voyage, et me tendit deux chèques totalisant 300
dollars. Je retournai faire la queue, présentai mes chèques à
l'inspecteur, qui me donna nos permis de débarquement.
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Chapitre 2
L'autorité du chrétien
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que cela pour conduire les vaches et les moutons. Je crois qu'il lui
suffisait de parler aux vaches pour qu'elles rentrent à l'étable, et
qu'il lui suffisait de dire aux oiseaux : Venez ! pour qu'ils vien-
nent !
Il est bon pour l'homme de connaître et d'exercer l'autorité de
Dieu. D'habitude, nous entendons beaucoup parler de l'exercice de
l'autorité de Dieu sur toutes sortes de choses, mais pas sur nous-
mêmes. Il semble qu'aujourd'hui les hommes aient plus ou moins
étudié tout ce qui peut exister autour d'eux. Mais il est sans doute
triste de voir que les hommes connaissent si peu de choses sur eux-
mêmes. Il est bon de connaître les qualités que Dieu a placées dans
l'intelligence et la nature de l'homme. En vérité, les Ecritures nous
demandent de nous contrôler nous-mêmes, et nous amenons
toute pensée captive à l'obéissance de Christ (2 Cor. 10 : 5). Nos
pensées ne doivent pas être des pensées vagabondes, mais des
pensées contrôlées, dirigées et fixées sur Dieu, des pensées ayant
pour idéal la sainteté de Dieu et la santé parfaite du corps, de l'âme
et de l'esprit. Des pensées remplies de Dieu dans leur structure
même. Des pensées capables de recevoir, de garder et d'utiliser la
plus grande mesure de l'Esprit vivant du Dieu éternel. Que Son nom
soit béni !
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de cancers internes. Quelle triste procession ! Vous pourriez pren-
dre à part chaque personne ici, et ce serait presque la même histoire
pour tous, dans cette grande assemblée.
Mais, que Dieu soit béni, il a existé un jour où personne n'avait
besoin de se présenter devant l'estrade de Dieu avec un cancer, une
tumeur, ou n'importe quelle autre maladie. Nos premiers parents
étaient merveilleux, remplis de douceur et de bonté. Chaque goutte
de leur sang était à cent pour cent parfaite. C'est cela que nous nous
efforçons de faire comprendre aux hommes en ce moment. Dieu
s'efforce de leur faire comprendre qu'il leur faut se mettre à part
pour Lui, afin que cette même vie pure de Dieu, qui est descendue
du ciel pour prendre possession de la vie du premier homme et de
la première femme, puisse à nouveau venir en eux. Et l'on verra
cette même divine douceur et cette même pureté céleste se mani-
fester en nous, remplissant notre corps, notre âme et notre esprit
de douceur, de pureté et d'amour.
Le Rédempteur et le Remède
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La guérison divine ne peut être séparée du salut
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dégénérescence. Il y a une relation étroite entre la maladie et le
péché. Si la race humaine n'avait pas connu le péché, la maladie
n'existerait pas aujourd'hui. Je ne parle pas nécessairement d'un
individu, mais de toute la race humaine. Est-ce que la Parole de
Dieu le confirme ? Par un seul homme le péché est entré dans le
monde, et par le péché la mort... (Romains 5 : 12). Qu'est-ce que
la maladie ? C'est simplement la mort qui commence à agir. Bien-
aimés, je vous le dis, lorsque vous venez à Dieu pour la guérison de
votre corps, vous devez le faire avec une réelle contrition et une
réelle repentance, en confessant vos péchés. Pas seulement vos
péchés et vos transgressions, mais le péché. C'est-à-dire l'état de
votre âme qui vous pousse à pécher.
Cet état dont je vous parle est bien plus qu'un état personnel.
C'est l'état de toute la race humaine. Toute la race humaine est
touchée de la même manière. Le principe actif derrière la néphrite
chronique, la tuberculose, et toutes les autres maladies, est ce
germe infernal qui s'introduit dans notre organisme et qui n'a plus
le droit de venir dans notre sang, mais qui veut vivre et se
manifester. En fait, la race humaine a été polluée par le péché, qui
la conduit à la mort. Nous mourons parce que nous sommes en
train de mourir.
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disparu. Notre immortalité commence lorsque Dieu nous insuffle
Sa vie, à vous et à moi. Notre esprit reçoit alors pour toujours la vie
éternelle en Jésus-Christ.
Qu'il devrait être simple pour ceux qui ont cette foi et cette
confiance dans le Seigneur Jésus-Christ, et dans Son salut, d'ap-
pliquer cette foi à leur corps aussi bien qu'à leur esprit !
L'une des libérations les plus merveilleuses au monde est la
libération mentale et spirituelle que nous recevons lorsque nous
sommes délivrés de l'esclavage de la crainte. Crainte de la maladie.
Crainte de telle ou telle difficulté. Notre Dieu dit qu'Il est le Tout-
Puissant. Il nous invite à Lui faire confiance, à cause de Sa Toute-
Puissance. Tout est possible à celui qui croit. N'avons-nous pas une
merveilleuse relation avec Dieu ? Une relation si merveilleuse que
la Toute-Puissance de Dieu vient dans notre âme. Pourquoi ? A
cause de la foi de celui qui croit. Que Dieu vous bénisse !
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Chapitre 3
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chez toi veut faire la Pâque de l'Eternel, tout mâle de sa maison
devra être circoncis ; alors il s'approchera pour la faire, et il sera
comme l'indigène ; mais aucun incirconcis n'en mangera. La même
loi existera pour l'indigène comme pour l'étranger en séjour au
milieu de vous.
Nous trouvons des occasions où il y a eu une violation d'une
alliance, et nous remarquons que les conséquences de cette viola-
tion ont été très importantes. Les fils de Jacob avaient conclu une
alliance avec les habitants de Sichem, pour donner leur sur en
mariage au prince Sichem. Cette alliance fut scellée par le rite de la
circoncision. Mais au lieu de respecter l'alliance, Lévi et Siméon,
dans la colère de leur âme, se saisirent de leur épée et tuèrent tous
les mâles de la cité de Sichem, en leur prenant toutes leurs
possessions. La conséquence de cet acte fut de placer les deux
frères sous le jugement de Dieu. Le vieux Jacob, prophétisant par
l'Esprit, leur dit : Maudite soit leur colère, car elle est violente, et
leur fureur, car elle est cruelle ! Je les séparerai dans Jacob, et je
les disperserai dans Israël (Genèse 49 : 7).
Je veux attirer votre attention sur la valeur attachée au fait de
rester fidèle à une alliance conclue avec Dieu, et sur la malédiction
que les hommes attirent sur eux lorsqu'ils rompent cette alliance.
La prophétie de Jacob s'accomplit. Lévi et Siméon avaient violé une
alliance conclue avec Dieu, et l'âme du vieux prophète, contemplant
les siècles à venir, vit quelles en seraient les conséquences. A l'heure
de sa mort, il révéla aux deux frères quel serait le châtiment de leur
péché.
L'alliance de guérison
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Bien-aimés, je voudrais que vous compreniez que lorsque les
hommes, quand ils veulent être guéris, placent leur foi dans
l'Eternel Dieu, tel qu'Il nous est révélé par le Seigneur Jésus-Christ,
ils concluent une alliance avec Lui. C'est une union divine. Dieu a
mis Sa volonté par écrit, et Il a donné des garanties éternelles pour
prouver Sa fidélité en ce qui concerne cette alliance. Nous sommes
donc invités, en tant qu'hommes et femmes intelligents, à établir
cette relation avec Lui, et à entrer dans cette alliance avec Lui.
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méthode employée par Dieu, mais on est d'accord pour croire,
comme principe général, que Jésus-Christ est celui qui nous a
rachetés du péché.
Mais le monde chrétien ne s'accorde pas aussi bien à considé-
rer le Seigneur Jésus comme celui qui nous a rachetés de la
maladie. Il fut un temps où l'Eglise était d'accord sur cela. Au cours
des premiers siècles de l'histoire de l'Eglise, les chrétiens ne
connaissaient aucun autre moyen de guérison que la guérison
divine par la foi en Jésus-Christ. John Wesley a écrit, dans ses notes
sur le Nouveau Testament, à propos de Jacques 5 : 14-16 : Le seul
système médical connu dans l'Eglise primitive pendant quatre
cents ans fut la prière de la foi pour les malades. Les premiers
chrétiens possédaient un remède, béni soit Dieu, mais c'était un
remède éternel, l'Esprit éternel de vie en Jésus-Christ, dans le
monde, dans leur cur, et dans leur personne, lorsqu'ils avaient
besoin de Lui pour être guéris. Le Remède de Dieu est une Personne,
et non un remède matériel. Ce n'est pas une chose, mais un Etre
Vivant ! Bien-aimés, recevez l'Esprit de Dieu dans votre cur, dans
votre vie, dans tout votre être !
L'omniprésence de Dieu
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voulait l'amener dans son étable ! Il nous faut bien garder à l'esprit
que Dieu peut venir à nous n'importe où. Que Dieu soit béni !
Il y a une grande différence entre attendre et accepter. Vous
devez prendre Christ comme celui qui vous guérit, et pas faire une
expérience avec Lui. Avez-vous réellement remis toute votre vie au
Seigneur pour qu'Il vous guérisse ? Avez-vous fait un acte bien
précis de consécration au Seigneur ? Si vous l'avez fait, cela a dû
régler dans votre esprit la question de savoir si vous devez compter
sur d'autres moyens pour votre guérison.
Un témoignage personnel
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homme s'engage une fois pour toutes envers la femme qu'il se
propose d'épouser, c'est chose faite, il ne peut pas répéter cet
engagement. Si vous vous en remettez une fois pour toutes, et pour
toujours, à Jésus-Christ pour votre guérison, c'est fait pour tou-
jours ! Comme le dit A.B. Simpson : Tout comme la cérémonie du
mariage n'est que le signe extérieur et le scellement d'une grande
transaction, elle n'a de valeur qu'en fonction de la réalité de l'union
qu'elle scelle.
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guérit. Vous vous serez alors placé sur le terrain de la bénédiction.
Vous vous serez placé là où le Seigneur vous rencontrera, ou,
plutôt, là où vous rencontrerez le Seigneur.
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Chapitre 4
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faite de tout son cur, le cur de Moïse fut touché, comme le fut
le cur de Dieu.
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tu ferais mieux de venir tout de suite ! A mon arrivée, ma mère me
dit : Tu arrives trop tard, elle est partie ! Je suis allée près de son
lit, et j'ai posé ma main sur son front. Il était pâle et froid. J'ai fais
descendre ma main sur son cur, et le cur avait cessé de battre.
J'ai saisi un petit miroir et je l'ai tenu devant sa bouche, mais
aucune buée ne l'a recouvert. Elle ne respirait plus. J'étais aba-
sourdi. Son mari était agenouillé au pied du lit et pleurait. Leur bébé
dormait dans son berceau de l'autre côté de la chambre. Mon vieux
père et ma mère étaient à genoux près du lit, et sanglotaient. Ils
avaient déjà vu mourir huit de leurs enfants. Elle était la neuvième.
Mon âme était agitée par une tempête.
Juste quelques semaines auparavant, ma femme avait été
guérie alors qu'elle était tout près de la mort. Avant cela, l'un de mes
frères avait été guéri, après avoir été invalide pendant vingt-deux
ans. Peu auparavant, ma sur aînée, qui avait cinq cancers dans
ses seins, que l'on avait opérée cinq fois et que la médecine avait
abandonnée, avait été guérie. Regardant ma sur, je dis : Oh
Dieu ! Ce n'est pas Ta volonté ! Je ne peux pas l'accepter ! C'est
l'uvre du diable et des ténèbres ! C'est le diable qui détient la
puissance de la mort.
Je découvris un fait étrange. Il y a des moments où notre esprit
s'accroche à l'esprit de quelqu'un d'autre. D'une manière ou d'une
autre, il me semblait que mon esprit s'accrochait à l'esprit de ma
sur. Je me mis à prier : Seigneur Bien-aimé, il n'est pas possible
qu'elle parte ! Je me suis mis à arpenter la chambre pendant un
moment. Mon esprit criait à Dieu pour qu'Il me montre quelqu'un
qui avait assez de foi en Dieu, et que je pourrais appeler pour qu'il
m'aide. Cela se passait il y a vingt-cinq ans, à une époque où celui
qui se confiait à Dieu pour la guérison passait presque pour un fou
aux yeux de l'Eglise et du monde. Que Dieu soit béni, c'est différent
à présent ! C'est l'avantage d'avoir des gens qui font confiance à
Dieu, qui marchent dans les voies de Dieu, qui vont ensemble,
restent ensemble, et qui forment dans la société un noyau qui
possède une certaine puissance pour Dieu. Je n'ai aucune con-
fiance ni foi dans tous ces petits efforts que les gens déploient quand
ils courent ici et là. La plupart de ces efforts s'évanouissent comme
une vapeur. Si vous voulez que quelque chose de sérieux soit fait
pour Dieu et pour l'humanité, unissez vos curs, vos mains et vos
âmes. Organisez-vous !
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(John Lake désigne un bébé dans l'auditoire) La maman de ce
bébé n'aurait pas été guérie s'il n'y avait pas eu un petit groupe
déterminé à prier jusqu'à ce que cette femme soit guérie. Ils sont
restés en prière toute la journée de lundi. A cinq heures de l'après-
midi, ils avaient la victoire ! Cela leur a pris toute la journée. Je
désire que nous soyons assez remplis de l'Esprit et de foi pour que
nos yeux spirituels puissent traverser les brouillards et voir ce qui
se passait pendant cette journée, jusqu'à ce que les puissances des
ténèbres soient dispersées et que la guérison se manifeste !
En arpentant de long en large la chambre de ma sur, je
pensais qu'il n'y avait qu'un seul homme qui pouvait avoir la foi
dans ces circonstances, c'était John Alexander Dowie. Il habitait à
près de mille kilomètres de là. Je pris le téléphone, appelai la
Western Union, et leur dis que je voulais transmettre un télé-
gramme au Docteur Dowie, en lui demandant de me répondre le
plus vite possible. Je lui expédiai le télégramme suivant : Appa-
remment, ma sur est morte, mais mon esprit ne veut pas la laisser
partir. Je crois que si vous priez, Dieu va la guérir.
Voici la réponse qu'il m'envoya : Tenez ferme à Dieu. Je prie.
Elle vivra.
Je l'ai dit mille fois, qu'aurais-je fait si, au lieu de recevoir ce
télégramme plein de foi, j'en avais reçu un envoyé par un prédica-
teur chétif qui aurait pu me dire : Je crains que vous ne vous
égariez, ou : Frère, vous êtes dérangé, ou encore : Le temps des
miracles est passé !
La puissance de sa foi qui m'était transmise par ce télégramme
commença à embraser mon âme d'éclairs. Pendant que j'écoutais
la réponse au téléphone, des éclairs divins commencèrent à jaillir
dans mon esprit. Je me mis à prier : Cette mort vient de l'enfer ! Elle
ne peut pas être, elle ne doit pas être ! Au Nom de Jésus-Christ, je
détruis cette mort et cette maladie ! Elle vivra ! A la fin de ma prière,
je tournai les yeux vers le lit, et je vis les paupières de ma sur
clignoter. Mais j'étais tellement échauffé que je me dis : Je suis
peut-être en train de me monter la tête ! Alors je restai un moment
auprès du téléphone, sentant toujours des éclairs divins jaillir de
mon âme. Puis je vis mon beau-frère se lever et tapoter le front de
sa femme. Je compris que lui aussi avait vu quelque chose. Je lui
dis : Qu'y a-t-il, Pierre ? Il répondit : Il me semble que j'ai vu
bouger ses paupières ! A ce moment précis, les paupières bougè-
rent à nouveau. Cinq jours plus tard, elle vint chez mon père, et
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toute la famille Lake fut réunie pour le repas de Noël. Pour la
première fois de leur vie, ils étaient tous en bonne santé !
L'expérience de Daniel
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Micaël est constamment décrit comme l'Ange Guerrier. Il a fait
la guerre au diable et l'a chassé du ciel. Comprenez bien ce qui se
passe. Daniel a prié, Dieu a entendu sa prière et l'a exaucée en lui
envoyant un ange. Mais cet ange a été retenu en chemin par une
certaine puissance des ténèbres, jusqu'à ce que des renforts, en la
personne de Micaël, l'un des principaux chefs des anges, viennent
à son secours. Je me demande ce qu'il a fallu accomplir dans la vie
de tous ceux qui étaient concernés, pour que Dieu puisse exaucer
cette prière !
Tu pries peut-être pour quelqu'un, pour un ami, un frère, un
fils, ou une fille, qui a besoin de ton amour et de ta foi. Bien-aimé,
aie foi en Dieu, reste en prière jusqu'à ce que l'Esprit ait la possibilité
de régler ce problème ! Tout est là ! Accroche-toi jusqu'au bout !
N'abandonne pas ! C'est la Volonté de Dieu ! Tu as le droit de
recevoir la réponse !
Il existe un ministère d'intercession qui vient du ciel. Il s'agit
d'une prière faite par l'Esprit de Dieu. Il s'agit d'entrer dans l'esprit
de prière du Saint-Esprit. Il prie. Il prie pour toi ! Il prie pour moi !
L'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables (Ro-
mains 8 : 26). Lorsque notre esprit est uni au Sien, nous entrons en
présence de Dieu, dans l'unité de la foi, dans l'amour de Son Esprit.
Beaucoup de gens s'arrêtent à moitié chemin. Accroche-toi à Dieu,
et prie jusqu'au bout !
Parfois, comme lorsque ma sur revint à la vie, la foi et la
puissance de Dieu viennent comme des éclairs. Comme lorsque
Moïse a prié : O Dieu, je te prie, guéris-la ! La guérison de Marie
fut instantanée. Parfois, c'est seulement notre nature humaine qui
prie. Vous pouvez reconnaître vous-mêmes ces moments où votre
âme ne participe pas à la prière, encore moins votre esprit. Il y a des
moments où c'est votre âme qui prie. Mais il y a aussi la prière de
votre esprit, qui est le niveau le plus profond de votre être, plus
profond que celui de l'âme. Que Dieu soit béni, il existe une prière
où l'esprit de l'homme et l'Esprit de Dieu peuvent s'unir et devenir
un.
Quand Moïse a prié ce jour-là, on peut imaginer à quel point
son âme a dû être bouleversée. C'était sa propre sur, celle qui était
sur la berge du fleuve lorsqu'il était bébé, celle qui l'avait installé
dans le panier en osier, qui l'avait caché dans les roseaux et qui
l'avait surveillé jusqu'à ce qu'il soit en sécurité. Ne croyez pas qu'elle
ne s'intéressait pas à lui. Elle avait pour Moïse l'affection d'une
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sur et d'une mère. Elle voulait qu'il reprenne le droit chemin. Elle
craignait qu'il ait fait une grande erreur à l'occasion de son mariage.
Dites-moi, bien-aimés, êtes-vous un père ou une mère qui tenez
tellement à l'un de vos chéris que vous avez peur de l'abandonner
entre les mains de Dieu ? C'est l'une des choses les plus difficiles
qu'il nous faut apprendre. Nous devons les relâcher pour que Dieu
puisse les prendre !
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celui de Charley. Trois mois passèrent encore. Un jour, l'un des
employés dit au vieil homme : Il y a l'un de vos amis dans le
bureau. Quand le vieil homme entra, il vit que c'était Charley. Il
était bien habillé, son visage était propre, tout indiquait qu'il avait
en lui la lumière de Dieu. Son fils tomba à ses pieds, l'embrassa et
lui demanda pardon. Il lui dit, en matière d'explications : Il y a trois
mois, j'ai été sauvé dans une mission d'évangélisation, mais je ne
voulais pas venir te voir tant que je ne pouvais pas venir en homme.
Il en est ainsi non seulement quand vous priez pour les autres,
mais aussi quand vous priez pour vous-mêmes. Certains parmi
vous s'accrochent à leur maladie, ou à leur difficulté, comme à des
béquilles. Vous en êtes conscients en permanence, à tel point que
Dieu ne peut pas l'enlever de vos mains ! Spirituellement, vous êtes
dans la même situation que Stephen Merritt. Il était tellement
décidé à sauver son fils que c'était lui qui le faisait, au lieu de laisser
Dieu agir.
Peut-être vous accrochez-vous au péché de la même manière.
Peut-être vous accrochez-vous à la désobéissance de la même
manière. Peut-être est-ce à votre maladie. S'il y a une chose qui vous
empêche d'être béni, abandonnez-la, et ouvrez vos mains et votre
cur !
Quand j'étais petit, j'allais souvent visiter les écluses à Sault-
Ste-Marie, dans le Michigan, où se trouvait ma maison. Un jour, un
marin qui se trouvait sur un mât perdit l'équilibre et tomba à l'eau.
Un autre marin se mit debout sur le bastingage et le fixa du regard.
Celui qui était tombé s'enfonça et remonta, il s'enfonça à nouveau
et revint encore à la surface, en agitant violemment l'eau autour de
lui. Pourtant, l'autre ne bougeait pas. Puis son camarade s'enfonça
encore pour la troisième fois, sans bouger cette fois. Juste au
moment où il disparut dans l'eau, l'autre marin plongea, et le
ramena avec lui. Deux messieurs qui se trouvaient là dirent : Ce
gars a déjà sorti des hommes de l'eau auparavant ! Il avait attendu
jusqu'à ce que l'autre n'ait plus de forces. Sinon, tous deux auraient
pu se noyer.
Nous sommes nombreux à lutter et à nous débattre, jusqu'à
ce que nous n'ayons plus de forces et que nous laissions Dieu Se
saisir de nous. Quand j'étais jeune, j'étais aussi orgueilleux que
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Lucifer, comme tous les Lake que j'ai connus. Robert Burns a écrit
avec la pointe de son diamant, sur une vitre d'une auberge des
Highlands : Il n'y a rien ici, que l'orgueil des Highlands, l'orgueil des
Highlands et la pauvreté. Leur pauvreté ne les gênait nullement.
La chose la plus difficile, pour moi, fut de capituler devant Dieu. Je
n'avais jamais bu de whisky de ma vie, jamais touché au tabac,
mais mon cur orgueilleux a dû lutter comme un homme qui se
noie, jusqu'à ce que j'accepte finalement de dire : Seigneur, sauve-
moi ! Il a fallu encore que je finisse par m'agenouiller derrière un
vieil orme, pour déverser mon cur devant Dieu et capituler devant
Lui. La lumière du ciel pénétra dans mon âme. Je me relevai fils de
Dieu, et le sachant !
Laissez Dieu vous prendre. Cessez de transpirer, cessez de
lutter. Ceux qui sont sans doute les plus difficiles au monde à
sauver sont les adeptes de la Science Chrétienne. Pourquoi ? Parce
qu'ils travaillent tellement dur à se sauver eux-mêmes ! Ils ont
appris tellement de leçons, ils ont tellement concentré leurs pen-
sées sur la guérison qu'ils sont presque complètement épuisés. Il
faut que vous les aidiez à abandonner toutes ces choses jusqu'à ce
qu'ils puissent dire : J'arrête d'essayer, je crois ! Que Dieu soit
loué !
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Chapitre 5
Le but de Jésus-Christ
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réponse à la prière d'Abraham. Ensuite, on trouve le cas de Sara,
qui fut guérie de sa stérilité, à l'âge de quatre-vingt-dix ans. Ce ne
fut pas une simple guérison ordinaire, mais un miracle créatif. Les
processus naturels qui étaient morts en elle ont été restaurés par
l'action du Dieu Tout-Puissant, et elle fut capable de porter un
enfant à l'âge de quatre-vingt-dix ans. Rachel est un autre exemple
de guérison de stérilité, relaté dans le livre de la Genèse.
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La guérison des eaux amères
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guérir en réponse à une autre prière que la prière de la foi. Beaucoup
de gens savent faire des prières. Nos livres sont pleins de prières !
Nous sommes de splendides mendiants, de magnifiques men-
diants, mais de pauvres croyants. Ce qui est presque le plus difficile
à trouver aujourd'hui, c'est un bon vieux chrétien ayant foi en Dieu !
L'autre jour, j'étais assis auprès du lit d'une vieille dame
méthodiste, une brave dame, qui était sauvée, j'en suis certain.
Mais lorsque je me suis mis à genoux pour prier pour elle, tout ce
qu'elle pouvait dire était : Oh Jésus, guéris-moi ! Oh Jésus, guéris-
moi ! Elle continua à répéter cette phrase, au point qu'il me sembla
que même le Seigneur commençait à en être agacé. Après un
moment, je tentai de l'arrêter. Je lui dis : Chère Sur, vous n'avez
pas besoin de supplier le Seigneur. Il est mort pour cela ! Il attend
de pouvoir le faire ! Elle prit une longue inspiration, et me dit : Que
dois-je faire ? Je lui dis : Cessez de supplier, et commencez un peu
à croire Dieu, vous verrez s'il ne se passe pas quelque chose !
Bien-aimés, c'est l'état de votre âme qui vous permet ou non
de recevoir une réponse de Dieu. Quand votre cur est attaché à
Dieu, dans une foi vivante, il se passera quelque chose. En chimie,
il faut que l'on mélange certaines substances pour qu'il se produise
une réaction. La Bible dit : Mais la parole qui leur fut annoncée ne
leur servit de rien. Pourquoi ? Parce qu'elle ne trouva pas de la foi
chez ceux qui l'entendirent. L'Esprit de Dieu possède la qualité
divine. L'esprit de foi dans le cur d'un homme représente la qualité
humaine nécessaire pour enflammer l'Esprit de Dieu, et Lui per-
mettre d'exercer Son action divine dans notre âme. Sans la foi, il
est impossible de plaire à Dieu. Dieu exige la foi. L'action de l'Esprit
de Dieu dans votre vie pour votre guérison sera plus ou moins
grande, selon le degré de foi se trouvant dans votre âme. A petite foi,
petite guérison. A grande foi, grande guérison. A foi nulle, guérison
nulle ! C'est le principe divin.
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Il a dit à Ses disciples : Je vous donne puissance et autorité, et
aussi : Je vous donne le pouvoir de chasser les esprits impurs, et
de guérir toute maladie et toute infirmité. Ils sont partis et sont
allés guérir les malades.
Jésus a dit aux soixante-dix : Dans quelque ville que vous
entriez ..., guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : Le
royaume de Dieu s'est approché de vous. C'est l'explication qu'ils
devaient donner. Je crois que nous aurons un jour une armée
missionnaire équipée de la puissance de Dieu, qui ira guérir les
païens, et qui découvrira que son message aura dans la vie des
nations une puissance et une autorité qui nous manquent mainte-
nant. Un Dieu qui n'a pas la puissance de guérir les corps malades
des païens offrirait de piètres garanties de Son pouvoir de sauver
leurs âmes.
Quand vous allez voir les païens de Portland, vous pouvez faire
exactement la même chose. Paul Rader prêchait dans les taudis, et
certains grands prédicateurs vinrent l'écouter. Ils jugèrent mer-
veilleux les résultats qu'il obtenait, et ils l'invitèrent à prêcher dans
l'une de leurs grandes églises. Il leur donna avec feu le même genre
de prédication que celles qu'il donnait dans les taudis. Le Conseil
de l'Eglise le reprit et lui dit : Rader, dans les taudis, c'était
merveilleux, et ce message a touché le cur des gens. Mais ici, vous
avez une autre classe de gens, et nous ne pensons pas qu'il faut
employer le même message pour cette congrégation. L'un des
membres du Conseil était un médecin. Rader lui dit : Docteur,
quand vous avez un cas de diphtérie dans les taudis et un autre
dans les quartiers chics, donnez-vous des remèdes différents aux
malades des taudis, et à ceux des quartiers chics ? Il répondit :
Non, je leur donne la même chose. Raider dit alors : Bon, je
suppose donc que si la maladie est la même, le même remède
conviendra !
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est le Seigneur Jésus-Christ, administré par le Saint-Esprit à la
nature humaine.
Voici toute une nation de deux millions et demi de personnes,
rassemblées devant les eaux de Mara. Dieu accomplit un miracle,
les eaux furent assainies et devinrent douces. Ce fut d'abord une
manifestation de Sa Puissance. Ce fut aussi pour stimuler la foi du
peuple, et l'encourager à croire en Lui partout et en toutes circons-
tances.
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Le Seigneur Tout-Puissant avait signé cette alliance en tant
que Yahveh-Rapha, l'Eternel qui Guérit, et le peuple de Dieu a vécu
de nombreuses années consécutives sous cette alliance. Pendant
des siècles, Israël n'a jamais eu d'autre médecin. Nobles et gens du
peuple, riches et pauvres, rois et mendiants, ont placé leur con-
fiance dans le Dieu vivant et éternel. On ne mentionne qu'une seule
fois un homme ayant violé cette alliance. Il s'agissait d'Asa, roi de
Juda. L'offense qu'il commit fut si remarquable qu'elle est rapportée
dans les Chroniques. Lorsqu'il fut malade des pieds, il ne fit pas
confiance au Seigneur, mais il alla consulter les médecins, et il se
coucha avec ses pères (2 Chronique 16 : 13).
Cela nous rapporte bien peu de nous associer avec des
incrédules, à moins de conserver intact l'esprit de notre foi. Quant
Salomon voulut se marier, il descendit en Egypte et prit une
quantité de femmes égyptiennes, qui emmenèrent leurs médecins
païens avec elles à la cour de Jérusalem, et introduisirent en Israël
la pratique de la médecine. Finalement, le roi Asa abandonna sa
confiance en Dieu, pour recourir aux méthodes païennes. Les
médicaments ont toujours été les moyens de guérison des incrédu-
les. Dieu a toujours été, et est toujours, le Remède des véritables
chrétiens.
David a donné le meilleur bulletin de santé qui ait jamais été
écrit ! Il a dit : Nul ne chancela parmi ses tribus (Psaume 105 : 37).
Quelle santé, gloire à Dieu ! Dieu avait donné l'alliance, et Il avait
dit : Tant que tu la garderas, tu seras béni. Quand tu la violeras,
tu en supporteras les conséquences naturelles. Ces conséquences
naturelles s'appellent malédiction, déchéance, maladie, infirmité et
toute la misère qui leur est associée.
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paniers contenant les soixante mille noms, ce qui faisait un total de
soixante-dix mille témoignages de guérison.
Je ne sais pas ce que les gens pensent de ceux qui ont suivi
Dowie, mais vous pouvez aller visiter la ville qu'ils ont fondée à Zion,
dans l'Illinois, aujourd'hui, en 1923, et consulter leurs statistiques
démographiques. Vous verrez que leur taux de mortalité est plus
bas que dans n'importe quelle autre ville de ce pays ayant une
population comparable. Cela prouve que ceux qui mettent leur
confiance en Dieu, et en Dieu seul, sont des gens en bonne santé,
qui exercent un solide bon sens.
Pourquoi venez-vous à Dieu dans la repentance et l'honnêteté
de cur ? Pour que vous soyez délivrés du péché. Pourquoi vous
efforcez-vous de garder votre vie de la contamination du péché, par
la prière, par vos efforts spirituels et vos larmes, si ce n'est pour
bénéficier, par la grâce de Dieu, d'une plus grande mesure de Sa
présence céleste et de Sa puissance ?
Les chrétiens considèrent la guérison comme relevant de la
grâce de Dieu, mais ils ne réalisent pas que la guérison est une
science aussi bien qu'une grâce. Je dis aux gens qu'il n'existe pas
seulement la grâce de la guérison, mais aussi l'art de la guérison.
La guérison est une grâce parce qu'elle appartient à Dieu, et que la
puissance de guérison n'est autre que l'Esprit du Dieu Vivant Lui-
même. Mais si vous voulez en parler en la considérant comme un
art, vous comprendrez comment ouvrir votre être entier à Dieu,
pour que Sa vie puisse s'écouler au travers de vous et vers les
autres. C'est cela pratiquer l'art de la guérison. La repentance, avec
tout ce qui l'accompagne, vous permet d'ouvrir votre cur au
Seigneur, de la manière la plus grande possible.
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dollars qui me viennent constamment à l'esprit ? Avez-vous volé
5.000 dollars ? Il éclata en sanglots et me dit : Oui, c'est mon
problème. J'ai volé 5.000 dollars à ma belle-sur lorsque mon frère
est mort. Je lui dis : Possédez-vous cette somme sur votre compte
bancaire ? Il me répondit : Oui. Je lui demandai : Cela s'est
passé il y a combien de temps ? Il répondit : Il y a huit ans et trois
mois. Je lui dis : Si vous voulez être guéri, asseyez-vous ici et faites
un chèque de ce montant, en y ajoutant les intérêts. Il rédigea le
chèque, et je veillai à ce qu'il soit posté aussitôt. Puis je lui dis :
Maintenant, frère, revenez ici. Il était en train de partir en
pleurant. Maintenant, vous verrez que vous allez avoir la foi en
Dieu. Il s'agenouilla à nouveau près du fauteuil de mon bureau,
mais, cette fois, ce ne fut pas comme la première fois. Son cur était
droit, il s'était repenti, et il avait restitué ce qu'il avait pris. Son cur
s'ouvrit, et il pria comme un bon vieux Méthodiste. Cet homme est
à présent l'un de mes proches amis, et il est en bonne santé.
Que Dieu soit béni, si vous voulez recevoir de Dieu l'une des
merveilleuses choses qu'Il a pour vous, retournez chez vous et
réglez tous les problèmes que vous avez avec votre épicier ou avec
quiconque. Si vous voulez être honnête, et si vous n'avez pas
l'argent, soyez un homme, téléphonez-leur et parlez-leur. Mettez-
vous en règle avec les hommes et avec Dieu, et Il vous bénira.
On n'est pas toujours guéri en faisant des prières. On est guéri
en obéissant à Dieu. Dieu veut que les chrétiens mettent la barre
de la justice à la hauteur où Dieu la place, et qu'ils règlent leur vie
en conséquence, que Dieu soit béni ! L'Eglise ne reconnaît pas cette
vérité. Elle a presque entièrement négligé les enseignements et les
leçons de l'Ancien Testament. Elle ne comprend plus aujourd'hui la
source de ses problèmes.
Un jour, le gouvernement britannique se demanda quelle était
la cause des problèmes de la nation. Certains membres du Parle-
ment commencèrent à lire l'Ancien Testament, et les lois anglaises
concernant la santé. Ils dirent : Nous avons hérité des malédic-
tions, mais nous avons manqué les bénédictions ! Ils voulaient
savoir ce qu'ils devaient faire pour hériter des bénédictions et se
débarrasser des malédictions. Il y avait des conflits sociaux, des
troubles juridiques, et les tribunaux croulaient sous les procès faits
par ceux qui voulaient défendre leurs droits personnels. Ils étaient
malades. Ils allèrent jusqu'à nommer une commission qui devait
étudier le problème et faire un rapport. Puis vint la Guerre Mon-
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diale, et on classa l'affaire. Bien-aimés, si nous voulons la santé
divine dans notre corps et dans notre vie, nous devons revenir à la
bonne vieille obéissance à la Parole de Dieu.
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Chapitre 6
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grâce de Dieu, à rester en harmonie avec l'Esprit de foi en Dieu, et
à Lui montrer notre gratitude.
C'est bien dans la nature de notre Père que de donner bien plus
que nous Lui demandons. Nous lisons comment, plus tard, lorsque
les Assyriens vinrent avec une grande armée, le Seigneur accorda
à Ezéchias une merveilleuse délivrance, par Sa puissance. Dieu
avait tenu Sa Parole.
La prière d'Ezéchias
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je n'avais plus aucune force pour prier. Ce fut lorsque j'attrapai la
grippe asiatique. Je descendis jusqu'aux portes de la mort. Mes
doigts de pieds devinrent tout noirs, et la mort remonta le long de
mes jambes et de mon corps jusqu'à ce qu'elle atteigne mon
abdomen. Puis mes doigts, mes mains, mes épaules furent touchés
par la mort. La mort atteignit le sommet de ma tête et redescendit
jusqu'à mon cur. Mon cerveau était si faible que je pouvais à peine
penser. Bien entendu, je n'avais plus la force de prier.
Ma femme était épuisée, et elle avait décidé de dormir au rez-
de-chaussée. Tout le monde était épuisé à cause des soins qu'il
fallait prodiguer à ceux qui étaient atteints par l'épidémie. Mon
infirmière, Madame Mero, s'assit sur un fauteuil à bascule et
s'endormit profondément. Après un moment, j'en arrivai au point
où je pouvais à peine penser. Je ne pouvais pas prier. Je m'installai
au milieu de mes oreillers comme un petit enfant. Je ne pouvais pas
prononcer une prière à haute voix, mais j'ai simplement pensé :
Seigneur, je suis trop faible pour prier. Je veux simplement me
blottir entre tes bras. Je suis dans la paix, Seigneur, mais est-ce
vraiment le moment pour moi de partir à la maison céleste ? Je suis
prêt, Seigneur, mais je ne crois pas que ce soit le moment. J'ai à
peine commencé à faire toutes les choses que je désirais faire dans
ma vie.
Alors que j'étais allongé dans cette position, parfaitement
tranquille, après environ trente minutes, j'entendis la voix de Dieu
parler à mon cur. Sa voix était en train de chasser cette maladie :
Tu iras jusque là, et pas plus loin ! Dès cet instant, je commençai
à retrouver la santé.
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Ezéchias ne répondit point au bienfait qu'il avait reçu, car son cur
s'éleva ; et la colère de l'Eternel fut sur lui, sur Juda et sur
Jérusalem. Alors Ezéchias, du sein de son orgueil, s'humilia avec
les habitants de Jérusalem, et la colère de l'Eternel ne vint pas sur
eux pendant la vie d'Ezéchias.
Quand le châtiment le menaça, il accepta de s'humilier.
Beaucoup de gens font comme cela. Il vaut mieux apprendre à
rester aux pieds du Seigneur, afin que Sa colère ne vienne pas du
tout sur nous ! Dans cette leçon, quel appel à marcher humblement
devant l'Eternel Dieu, car c'est de Lui que nous recevons la
bénédiction !
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bler qu'une guérison est une chose insignifiante, comparée au signe
donné par le prophète à Ezéchias pour l'assurer de sa guérison.
Bien-aimés, cela ne prouve-t-il pas que la guérison du roi, ou
que la guérison de quiconque, est aussi grande et merveilleuse pour
Dieu que le fait de faire reculer l'ombre du soleil de dix degrés, ou
d'arrêter le soleil et la lune dans la vallée d'Ajalon ? Dieu a considéré
que la bénédiction qu'il voulait accorder à Ezéchias était aussi
importante pour Lui que le fait de faire reculer l'ombre du soleil sur
le cadran solaire.
Bien-aimés, je me demande si nous ne nous habituons pas
trop à recevoir toutes ces guérisons merveilleuses de Dieu, et si
nous ne partons pas avec elles comme si nous avions reçu un jouet,
et comme si l'Eternel Dieu de l'univers n'avait pas pris du temps et
de la peine pour nous guérir ! Oh, combien nous oublions qu'il s'agit
d'une question de vie ou de mort ! Notre guérison est tellement
importante aux yeux de Dieu qu'Il serait prêt à arrêter, s'il le fallait,
la révolution d'une planète pour l'accomplir !
Hier après-midi, avec un groupe de serviteurs de Dieu, nous
sommes allés prier pour quelques malades dans divers endroits de
la ville. Dans une maison, nous avons prié pour une famille tout
entière. Certains membres de cette famille étaient morts récem-
ment, plusieurs autres étaient complètement invalides. Cela m'a
rendu le cur malade ! J'ai dit à l'un des serviteurs de Dieu : Un
tel spectacle révèle bien que notre christianisme aujourd'hui n'a
plus aucune puissance ! Que se passerait-il si Jésus-Christ venait
dans cette maison ? Il montrerait ce qu'est le véritable christia-
nisme en guérissant toute cette famille. N'est-il pas temps de mettre
fin à nos misérables débats théologiques, de nous saisir de Dieu, et
d'invoquer la puissance de Christ sur cette maison ? Il y avait un
esprit d'infirmité dans cette maison. Toute la famille était dans le
même état. Seul l'Eternel Dieu et Sa puissance éternelle peuvent
détruire la malédiction de la maladie et la chasser de tous ces
foyers, pour libérer l'humanité !
Imaginez cinq ou six splendides serviteurs de Dieu se réunis-
sant dans n'importe quelle ville, pour débattre de toutes sortes de
petits chipotages, comme par exemple : Est-ce que le Seigneur veut
guérir ? Le temps des miracles est-il passé ? Va-t-Il guérir de
telle manière, ou de telle autre manière, ou va-t-Il seulement
guérir ? Bien-aimés, par pitié pour un monde qui se meurt,
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acceptez de payer le prix, recevez la puissance de Dieu, et libérez les
captifs !
Imaginez Jésus-Christ venant sur la terre après tous ces
siècles, trouvant l'Eglise endormie et les hommes en train de mourir
dans d'affreuses souffrances ! Je me demande si nous faisons
beaucoup de cas de la lumière que Dieu nous a donnée ! Je me
demande si nous nous rendons compte de ce que cela signifie que
d'avoir nos foyers en bonne santé et dans la sainteté !
La loi de la mort
La cause de la maladie
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La puissance de guérison des larmes
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plancher. La réunion suivante allait bientôt commencer. En pre-
nant mon livre de cantiques, je vis cette pauvre âme, et je dis :
Venez, frère Fockler, nous allons prier pour elle maintenant. Nous
avons posé nos mains sur sa tête. A ce moment précis, le feu de Dieu
l'a frappée. Ce fut la fin de sa maladie pour toujours ! Elle fut
instantanément guérie.
Bien-aimés, mêlez des larmes à vos prières quand vous venez
à Dieu. Si vos prières sont assez profondes dans votre esprit pour
produire des larmes, que Dieu soit béni, cela signifie que Dieu est
en train de Se frayer un chemin dans votre vie ! Dieu a eu du mal
à nettoyer toutes les saletés qu'il y avait dans vos pensées et dans
votre cur, et à nous tourner vers ce qui était vraiment important
pour notre vie.
Parmi tous ceux qui sont venus ici pour être guéris, combien
ont confessé leur péché à Dieu ? Combien, parmi vous, ont réelle-
ment demandé à Dieu de les sauver de leurs péchés, en le désirant
vraiment ? Combien parmi vous se sont réellement placés sur
l'autel de Dieu ? C'est en faisant cela que l'on permet à Dieu d'agir.
Le char de Dieu passera sur une route dont les pierres ont été
dégagées. Que Dieu soit béni !
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Chapitre 7
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camion et réussit à sortir l'homme de l'eau, mais il était évanoui. On
avait appelé un docteur. Il plaça l'homme sur un tonneau, face
contre terre, et commença à le secouer. Un monsieur dit : Grâce à
Dieu, il est vivant ! Mais le docteur répondit : Pas trop vite ! Nous
l'avons sorti de la rivière, mais maintenant nous devons sortir la
rivière de lui ! Et il continua à faire sortir de l'homme cette eau noire
et boueuse, pour que l'air pénètre dans les poumons de l'homme.
Beaucoup de gens sont sauvés de la même manière. Ils ont
saisi Dieu par la foi. Lorsqu'ils seront morts, ils iront au ciel pour
être avec le Seigneur. Mais il y a quelque chose de bien meilleur que
cela. Le salut en Jésus-Christ consiste aussi à faire sortir la rivière
de vous ! A enlever la boue de votre esprit, afin qu'il soit pur et doux
comme l'Esprit de Dieu. A l'enlever de vos pensées, pour qu'elles
soient guéries, et que vous puissiez avoir les pensées et la cons-
cience de Dieu, pour que vous soyez nettoyé de toutes ces saletés
et pourritures, par la puissance de Dieu. C'est cela, le salut ! Jésus
n'a jamais rien enseigné d'autre. Il nous enseigne un plein salut
pour l'esprit, l'âme et le corps, qui doivent glorieusement manifester
l'homme racheté, que Dieu soit béni ! Mon cur chante et mon âme
carillonne de joie quand je pense à ce véritable salut ! Le monde
passe à côté. L'Eglise passe aussi à côté, dans la mesure où cette
conception du véritable salut ne correspond plus au modèle de
Dieu, mais se réduit à ce qui se passe au ciel. On a perdu la saveur
et la puissance de Sa grâce rédemptrice. On commence seulement
à retrouver lentement cette vision.
Nous qui avons suivi, au cours des dernières semaines, les
leçons de l'Ancien Testament, nous avons pu établir les véritables
fondations sur lesquelles va pouvoir s'appuyer toute la structure
ultérieure de la foi en la guérison. Nous avons étudié les expériences
des patriarches, et l'alliance que Dieu a conclue avec les enfants
d'Israël : Si tu écoutes attentivement la voix de l'Eternel, ton Dieu.
C'est le premier principe de la guérison : l'obéissance à la Volonté
de Dieu.
Quand on vit en harmonie avec Dieu et avec la Parole de Dieu,
on a déjà pratiquement éliminé la moitié des causes de maladie !
Mardi dernier, un homme est entré dans mon bureau en disant :
Oh, je suis en train de devenir fou ! Je lui dis : Oui, cela m'en a
tout l'air ! Il ajouta : J'ai envie d'aller me noyer ! Je répondis :
Sois un homme, prends un siège et dis-moi ce qui se passe ! Il
répondit : Ma femme veut me quitter. Je lui dis : Ce qui est
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remarquable, c'est qu'elle veuille seulement te quitter maintenant !
C'est un prodige qu'elle ne l'ait pas déjà fait ! J'ajoutai : Bien, je
vais te dire ce que tu devrais faire. Tu dois aller vers Dieu, te repentir
de ton péché et te mettre en règle avec Lui. Quand tu auras fait cela,
tu pourras te mettre en règle avec ta femme et avec tout le monde.
Tant que tu ne l'auras pas fait, ton foyer sera un enfer. C'est toi qui
es le problème et qui as causé tout cela ! Que Dieu soit béni, c'est
ce qu'il a fait. Il est à présent sauvé, et son foyer est sauvé. Cette
famille n'a pas été détruite.
Oui, mes amis, l'obéissance à la Parole de Dieu est le premier
principe par lequel nous pouvons établir une relation avec Dieu.
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Voici un autre passage semblable : Au commencement, Dieu créa
le ciel et la terre. En voici encore un autre dans 1 Corinthiens 8 :
6 : Néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui
viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul
Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous
sommes. Il est le Dieu qui était à l'origine, de qui viennent toutes
choses. C'est par Sa vie, Sa nature, Son caractère et Sa substance
que Jésus-Christ le Créateur a fait toutes choses. Ainsi, celui qui
prie prend de l'Esprit et de la Substance de Christ et, par la foi,
forme et crée ce que son âme désire, que cela concerne la sainteté
ou la guérison.
Nous pouvons, par l'action de notre volonté, nous libérer de la
puissance de la loi du péché et de la mort et, par l'action de notre
volonté, nous mettre consciemment en contact et en relation avec
la loi de l'Esprit de Vie.
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Y a-t-il quelque chose qui vous tient lié ?
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Je vengerai (je purifierai) leur sang que je n'ai point encore vengé,
Et L'Eternel résidera dans Sion (Joël 3 : 21).
C'est peu de chose pour Dieu que de faire une opération. Tout
le but du salut est de stopper la progression du péché et de la
maladie dans l'homme. Les hommes vivent comme des animaux. Je
ne veux pas dire qu'ils vivent grossièrement et vulgairement. Ils
mangent, dorment, se distraient, et travaillent, mais ils ne sont pas
du tout en contact avec Dieu. Puis l'homme finit par s'éveiller.
Comme le disait ce vieux prédicateur noir en parlant du fils
prodigue : Il a enlevé son manteau et l'a vendu. Puis il a enlevé sa
veste et l'a vendue. Il a enfin enlevé sa chemise. Quand il n'a plus
eu de chemise, il ne lui restait plus que lui-même. Nous arrivons
à la limite de nos possibilités personnelles de plusieurs manières.
Benjamin Franklin croyait qu'il pouvait mettre l'électricité en
bouteille. Il pensait qu'elle était une substance réelle et tangible et
qu'on pouvait s'en saisir. Il croyait que l'éclair était de la même
nature que l'électricité. Il construisit alors un cerf-volant et attacha
une clef à la corde. Il étendit la main vers la clef et reçut une
décharge électrique. Les conséquences de cette expérience révolu-
tionnèrent le monde. Les hommes commencèrent à étudier les lois
de l'électricité et à les mettre en pratique.
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de Le déverser sur le monde, sur tous ceux qui Le reçoivent. Que
Dieu soit béni !
Le Saint-Esprit accomplira pour vous, par Sa puissance, ce
qu'Il a accompli pour n'importe quelle autre personne dans ce
monde. Mais, bien-aimés, vous devez venir à Dieu avec sérieux,
sincérité et foi, et vous emparer de cette puissance. Croyez-vous
que Benjamin Franklin aurait découvert l'électricité s'il n'avait pas
cru que l'électricité existait ? Vous ne recevrez aucune guérison de
Dieu si vous ne croyez pas qu'il y a une guérison pour vous. Vous
ne la recevrez jamais dans votre corps, dans votre âme ou dans votre
esprit, tant que vous ne vous en saisirez pas d'une manière
intelligente.
C'est pour cela que nous demandons aux gens de témoigner
de ce que Dieu a fait, et d'essayer de raconter aux autres comment
Dieu a agi dans leur vie, pour que votre âme parvienne à l'intelli-
gence de la foi, et que vous compreniez que la rédemption de Jésus-
Christ n'est pas un mythe, mais une réalité scientifique. Christ
n'était pas un rêveur sentimental. Il tenait dans Ses mains les clefs
de l'univers. Il connaissait les trésors cachés dans le cur du Dieu
éternel. Il S'est dit : Il faut que je donne tout cela aux hommes ! Il
faut qu'ils le voient, qu'ils le sentent, qu'ils en fassent l'expérience !
Il faut qu'ils en soient complètement transformés et que leur vie soit
révolutionnée ! Que Dieu soit béni !
Devant moi se trouve assis un homme qui a été guéri d'une
hernie. Cette hernie le plongeait dans des souffrances infernales. Il
devait parfois s'efforcer toute la nuit de remettre ses organes à leur
place. Il a souffert le martyre pendant dix-sept ans. Un soir, des
amis l'on emmené à une réunion de maison. Quelques chrétiens
l'ont entouré et lui ont imposé les mains. Le feu de Dieu, cette
puissance que Jésus nous a acquise par Sa mort et que Jésus a
reçue du cur du Père, est descendu sur son âme et sur son corps.
Il s'est relevé guéri de sa hernie. Quel merveilleux salut, n'est-ce-
pas ?
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Chapitre 8
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guérit. J'ai donc fait dans mon ministère quelques expériences,
particulièrement en ce qui concerne la guérison divine et le baptême
dans le Saint-Esprit. Je parle donc d'expérience.
La leçon de l'Ecriture
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Après quelque temps, l'Eglise s'est mise à rétrograder. Elle a
abandonné les dons de Dieu, s'est débarrassée du don du Saint-
Esprit, et s'est lancée dans le formalisme. Elle a traversé ainsi mille
années d'une période bien sombre, de plus en plus sombre, jusqu'à
ce que Martin Luther paraisse, au moment où le monde chrétien
avait complètement perdu la vérité du salut par la foi. L'Eglise l'avait
remplacé par une création humaine appelée pénitence.
C'est tout ce qui restait du salut. Le message de Martin Luther
est tout entier résumé dans cette phrase : Le juste vivra par la foi.
C'était une révélation de Dieu. Un salut acquis non par la pénitence,
mais par la foi en un Fils de Dieu vivant. On ne peut pas imaginer
comment l'Eglise a pu s'égarer ainsi et se mettre dans une telle
condition ! Cela démontre à quel point l'Eglise s'était éloignée de la
pure doctrine du Seigneur Jésus-Christ et des temps apostoliques.
Il nous faut faire un long retour en arrière ! Nous ne sommes que
de petits enfants. Quand on les compare à ce que les premiers
chrétiens possédaient et connaissaient, nos plus grands hommes
de Dieu ne sont que des enfants qui babillent sur le rivage d'un
immense océan de lumière, de puissance et de vie.
Eh bien, lorsqu'ils eurent perdu la foi, il fallut la remplacer par
quelque chose d'autre. Les anciens et les prêtres ont continué à
prier pour les malades, mais ils n'avaient plus de foi dans leur cur,
et les malades ont commencé à mourir. Ils priaient pour d'autres
malades, qui ont continué à mourir. Imaginez l'état où étaient
tombés les anciens et l'Eglise, après avoir autrefois été oints de la
gloire et de la puissance de Dieu ! La puissance avait disparu, mais
les anciens continuaient à se rendre à une cérémonie. Ils oignaient
d'huile et priaient, mais plus rien ne se passait. Alors l'Eglise s'est
consolée avec la cérémonie. Elle a pris cette belle cérémonie de
l'onction d'huile et de la prière de la foi, et l'a transformée en ce qui
est appelé le sacrement de l'extrême onction. Ils ont enlevé toute
idée de guérison et en ont fait une cérémonie de consolation pour
les mourants.
Bien-aimés, quand l'Eglise Protestante est née, elle n'avait pas
davantage de foi ! Sous Martin Luther, l'Eglise Protestante est née
avec la foi pour le salut de l'âme des hommes, mais elle n'a pas levé
la barre plus haut. La guérison de Philippe Mélanchton est un cas
unique, obtenu par le désespoir de Luther plus que par sa foi !
Dans la vie de Wesley, des progrès ont été faits. Wesley a noté
dans ses écrits deux cent quarante cas de guérisons de toutes
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sortes de maladies. Il considérait apparemment ces délivrances
comme des triomphes de la foi humaine, et il soulignait que
l'extrémité de l'homme constituait l'opportunité de Dieu.
Mais ce n'est pas le véritable fondement de la guérison. Dieu
ne guérit pas parce que l'homme en a besoin, mais parce que le but
de Dieu en Jésus-Christ est de racheter l'homme de tout péché et
de toute conséquence du péché. Puisque la maladie est la consé-
quence du péché, et que la mort est aussi la conséquence du péché,
le Seigneur les attribue tous deux au diable. La mort n'est pas une
servante de Dieu, mais Son ennemie, et Jésus-Christ va détruire la
mort. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort (1 Corin-
thiens 15 : 26). Que Dieu soit béni, c'est là le but final de Dieu ! Alors
seront pleinement manifestées dans le monde l'absence de péché,
l'absence de maladie, et l'absence de mort ! Aucun n'enseignera
plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant : Connais le
Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au
plus grand d'entre eux (Hébreux 8 : 11).
Quand il n'y aura plus de maladie, on n'aura plus besoin de
médicaments ni d'opérations. Plus de bruits de pelletées de terre
qu'on lance sur un cercueil, car la mort a été engloutie dans la
victoire. C'est pour cela que Jésus-Christ est mort. Dieu n'a jamais
eu d'autre objectif pour l'Eglise que la victoire sur la maladie.
Mettons cet objectif bien haut, là où Jésus l'a placé. Je voudrais
qu'il soit toujours parfaitement clair dans votre esprit que le but de
la rédemption acquise par Christ est la disparition du péché, de la
maladie, et, finalement, de la mort. Que Dieu soit béni, voilà Son
idéal pour l'homme ! Dieu veut que l'homme devienne aussi parfait
que Christ est parfait (Matthieu 5 : 48). Peut-être n'atteindrons-
nous jamais que la moitié ou le quart de cet idéal. N'essayez jamais
d'abaisser l'objectif de Dieu à votre niveau ! Mais, par la grâce de
Dieu, mettez la barre là où Jésus l'a placée, et efforcez-vous de vous
en rapprocher le plus possible.
Quand l'Eglise a perdu la foi en Dieu, elle a commencé à dire
des mensonges sur Dieu. On venait visiter un malade alité, et on lui
disait : Votre maladie est la volonté de Dieu. Mais elle est l'uvre
du diable. En fin de compte, toute mort est l'uvre du diable. Jésus
Lui-même a dit, lorsqu'Il a été crucifié : Mais c'est ici votre heure,
et la puissance des ténèbres (Luc 22 : 53). Christ est mort comme
notre substitut. Sa mort était la conséquence de la loi du péché, et
non la conséquence de la loi de la vie. Lorsque Christ mettra
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finalement en uvre Sa toute-puissance, pour abolir définitive-
ment la mort, on en aura fini pour toujours avec le péché, la maladie
et la mort.
Le patriarche Job a commencé à répandre une erreur concer-
nant la volonté de Dieu. Lorsqu'un cyclone est venu du désert
prendre la vie de ses enfants, il a dit : L'Eternel a donné, et l'Eternel
a ôté ; que le nom de l'Eternel soit béni ! (Job 1 : 21). Cette
affirmation n'est vraie que dans le sens de la volonté permissive de
Dieu. Les Ecritures montrent clairement que ce fut Satan qui causa
ces malheurs, lorsqu'il se retira de devant la face de l'Eternel. Mais
le monde a continué à répandre ce mensonge. Beaucoup de
prédicateurs utilisent cette phrase pour des enterrements, et
s'efforcent de l'imprimer dans les pensées impressionnables des
hommes.
Dans ces conditions, ce qui me surprend, ce n'est pas qu'il y
ait si peu de malades guéris, mais qu'il y ait tout de même des
malades guéris ! Pendant 1400 ans, les hommes se sont trompés
quant à la volonté de Dieu, jusqu'au point où le monde en est
devenu presque complètement incroyant.
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fends-la ; et les enfants d'Israël entreront au milieu de la mer à sec
(Exode 14 : 15-16).
En d'autres termes, Dieu dit : Moïse, c'est à toi de fendre la
mer ! Quelquefois, nous prions : Seigneur, viens guérir cet homme !
Voyez-vous l'erreur ? Ce n'est pas de cette manière que Pierre a
guéri les malades. Pierre a parlé au boiteux et lui a dit : Je n'ai ni
argent ni or, mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ
de Nazareth, lève-toi et marche ! (Actes 3 : 6). Que Dieu soit béni,
Pierre avait quelque chose à donner ! C'était la puissance de Dieu.
La responsabilité du chrétien
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enfin devenir mère. Un dimanche soir, j'apportai la lettre à notre
assemblée, et toute l'Eglise se mit à genoux pour prier. Avant même
de me relever, je me retournai et dis : C'est bien, maman, écrivez
à la Reine et dites-lui que Dieu a exaucé sa prière. Elle mettra au
monde un enfant. Moins d'un an plus tard, elle eut un enfant,
l'actuelle Princesse Juliana de Hollande. Les rois et les reines ne
sont que des hommes et des femmes. Ils ont besoin de la rédemption
de Jésus, sans laquelle ils sont vraiment pauvres ! Après avoir lu
la lettre, le roi d'Israël déchira ses vêtements, et dit : Suis-je un dieu,
pour faire mourir et pour faire vivre, qu'il s'adresse à moi afin que
je guérisse un homme de sa lèpre ? Sachez donc et comprenez qu'il
cherche une occasion de dispute avec moi. Lorsqu'Elisée, homme
de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il
envoya dire au roi : Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Laisse-
le venir à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël (2 Rois 5 :
7-8).
Savez-vous que je pense de plus en plus que nous autres,
prédicateurs, nous nous comportons trop comme si nous avions
besoin de nous excuser. C'est comme si nous nous excusions
auprès du monde. Nous avons recours à tellement de finesses que
nous avons peur d'affirmer que nous sommes des hommes de Dieu.
En fait, nous employons toutes sortes de finasseries, en pensant
que ce sont des subtilités. Nous ne comprenons pas la dignité et la
responsabilité qui devraient se manifester dans la vie d'un homme
de Dieu. En fait, nous éludons la question. Un chrétien devrait avoir
davantage de hardiesse. Avant que nous puissions nous emparer
du monde pour Christ, nous devrions adopter une autre attitude
devant le péché, les puissances des ténèbres, et l'enfer !
Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s'arrêta à la
porte de la maison d'Elisée. Elisée lui fit dire par un messager : Va,
et lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair redeviendra saine, et
tu seras pur. Naaman fut irrité, et il s'en alla, en disant : Voici, je
me disais : Il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera
le nom de l'Eternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place et
guérira le lépreux. Les fleuves de Damas, l'Abana et le Parpar, ne
valent-ils pas mieux que toutes les eaux d'Israël ? Ne pourrais-je
pas m'y laver et devenir pur ? Et il s'en retournait et partait avec
fureur (2 Rois 5 : 9-12).
Ce n'étaient pas les eaux du Jourdain qui pouvaient le rendre
pur. C'était son obéissance au Seigneur Tout-Puissant. Les gens
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n'ont pas très bien appris la leçon. Il y a longtemps, un homme est
venu me voir. Je priai pour lui et lui dis : Venez chaque jour
pendant les trente prochains jours, et vous serez guéri. Il vint
pendant une semaine puis se lassa et ne revint plus. Deux mois
plus tard, il revint me voir, et je lui dis : Quand vous serez prêt à
obéir à Dieu, je prierai à nouveau pour vous. Je vous avais dit de
venir pendant trente jours ! Il me dit : Je suis venu pendant huit
jours ! Eh bien, Dieu a laissé cet homme venir pendant vingt-neuf
jours. Sa guérison fut complète le vingt-neuvième jour. Mais
beaucoup d'autres choses se passèrent avant cela. Il reçut une
conviction de péché, et découvrit qu'il y avait un Dieu dans le ciel,
et qu'il y avait autre chose dans la vie que la guérison de son corps.
Dieu a besoin d'un peu de temps pour redresser tout ce qui ne va
pas dans notre âme !
Les guérisons les moins satisfaisantes sont les guérisons
instantanées ! La plupart du temps, vous avez un bébé guéri sur les
bras, et vous devez courir avec un biberon pendant un ou deux ans
pour le faire tenir droit et pour lui apprendre à marcher fermement
avec le Seigneur.
La foi n'est pas une impulsion spasmodique. C'est une atti-
tude de l'âme. C'est une disposition de l'esprit. Il y a un poème que
j'aime beaucoup, et qui dit :
Ce voilier cingle à l'est, cet autre à l'opposé,
Et tous deux sont poussés par une même brise.
C'est le sens de la voile et non pas la risée,
Qui définit la voie que l'un et l'autre ont prise !
Vous orientez votre âme vers Dieu, sachant que le Sang de
Jésus-Christ a pourvu pour votre rédemption du péché et de la
maladie, et continuez jusqu'à ce que vous ayez trouvé ce que vous
cherchez.
Lorsque nous étions en Afrique, nous connaissions un Afri-
cain qui s'appelait Edouard Lion. Lorsque nous l'avons connu,
c'était un Zoulou païen et sauvage, qui n'avait pour seul vêtement
qu'un petit tablier de peau de bête de vingt-cinq centimètres de côté.
Il se convertit, et environ un an et demi après, il fut baptisé dans le
Saint-Esprit. En 1912, le soir de Noël, dans le Basutoland, en
Afrique du Sud, nous avons servi la Sainte Cène à soixante-dix
lépreux guéris par le ministère de cet homme.
Mais ses serviteurs s'approchèrent pour lui parler, et ils
dirent : Mon père, si le prophète t'eût demandé quelque chose de
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difficile, ne l'aurais-tu pas fait ? Combien plus dois-tu faire ce qu'il
t'a dit : Lave-toi, et tu seras pur ! Il descendit alors et se plongea sept
fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu ; et sa
chair redevint comme la chair d'un jeune enfant, et il fut pur (2 Rois
5 : 13-14).
Alors que je dirigeais une réunion de guérison divine à
Wakerstrom, en Afrique du Sud, on nous amena soixante-cinq
malades. Nous les fîmes aligner, et nous avons prié pour chacun
d'eux successivement. Soixante furent guéris. Cinq ne furent pas
guéris. Comme je voulais parler avec ces cinq, nous les avons repris
chacun séparément. Je leur ai demandé : Quel est le problème ?
Connaissez-vous une raison quelconque qui pourrait expliquer que
vous n'avez pas été guéri ? L'un d'eux confessa l'adultère. Lorsqu'il
s'en repentit devant Dieu, nous avons prié à nouveau, et il fut guéri
instantanément. Une femme confessa qu'elle ne cessait de voler.
Nous lui avons demandé d'aller confesser son péché et de restituer
ce qu'elle avait volé aux personnes concernées, autant qu'il était
possible. Elle accepta de le faire, et fut guérie au moment où elle
confessa son péché et prit son engagement devant Dieu.
Si notre cur ne nous condamne pas, nous avons de l'assu-
rance devant Dieu. Vous n'avez pas besoin de faire entrer de force
la foi dans le cur d'un homme dont le péché a été ôté et qui vit dans
l'obéissance, que Dieu soit béni ! La voie est alors libre. Il nous a
fallu quatre heures pour régler les problèmes de ces cinq person-
nes, mais j'ai eu la joie de pouvoir écrire dans mon journal : Nous
avons prié pour soixante-cinq personnes et toutes ont été guéries !
Nous ne savons pas encore grand-chose sur les dons de
l'Esprit. Ma première femme, qui est morte à présent, avait un don
de discernement plus grand que le mien. Quand je priais pour les
malades, si certains n'étaient pas guéris, je les envoyais dans une
autre pièce. Quand j'avais fini, j'appelais ma femme. Elle imposait
les mains à un malade, et disait : A telle époque, vous avez commis
tel péché. A tel autre, elle disait : Le Seigneur me montre que votre
problème est le suivant... Et lorsque tous avaient réglé leurs
problèmes devant Dieu, nous recommencions à prier, et le Seigneur
les guérissait.
Bien-aimés, la seule présence des dons de guérison et du
baptême du Saint-Esprit ne suffit pas pour dire que nous avons
pleinement atteint le but de Dieu. Le ministère du Saint-Esprit
s'exerce au travers des neuf dons du Saint-Esprit. Nous avons
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cherché une Eglise qui manifeste tous ces dons. Mais je suis
heureux de voir que depuis la manifestation du glorieux baptême
du Saint-Esprit, toutes ces choses commencent à devenir réelles
pour l'Eglise de Jésus-Christ. Pendant les quinze premières années
de mon ministère, on me traitait de fou et de fanatique parce que
Dieu m'avait révélé le ministère de guérison divine, et m'utilisait
dans ce ministère.
Beaucoup de vous sont comme cette chère sur qui est venue
nous voir ici. Elle est venue l'autre jour, et m'a dit : M. Lake, on a
prié trois fois pour moi, et je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit
de changé dans mon état. Je lui ai répondu : Je ne pense pas qu'il
y aura la moindre amélioration à votre état, tant qu'il ne se passera
pas quelque chose dans votre vie. Vous êtes venue en pensant
recevoir quelque chose de la part de Dieu, mais avec l'idée que si
vous n'étiez pas guérie, vous pourriez toujours aller vous faire
opérer. Maintenant, si votre consécration à Dieu ne va pas plus loin
que cela, vous ne faites que jouer avec Dieu. Dieu veut que vous
preniez clairement position.
La consécration signifie quelque chose ! Jésus-Christ est
descendu au Jourdain, et a pour toujours consacré à Dieu Son
Corps, Son Ame et Son Esprit. Jésus nous a donné un modèle
unique et parfait de consécration chrétienne, valable pour tous les
temps. Il a donné à Dieu Son Corps, Son Ame et Son Esprit, une fois
pour toute et pour toujours, et Il l'a montré dans Sa vie.
C'est pour cette raison que lorsque j'ai invité Jésus-Christ à
venir dans mon cur et à devenir mon médecin, je n'ai plus jamais
fait confiance à quelqu'un d'autre dans ce domaine. Nous représen-
tons le royaume des cieux et le Dieu vivant. Nous vivons pour les
révéler à l'humanité, et nous sommes prêts à mourir pour cela. Que
Dieu soit béni !
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Chapitre 9
Consécration, épreuve,
puissance et victoire.
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Par exemple, le Seigneur a dit : Ils imposeront les mains aux
malades, et les malades seront guéris. Mais si vous n'imposez
jamais les mains à un malade, personne ne sera guéri ! En
revanche, si vous avez la foi pour croire que vous disposez du
Saint-Esprit, pour être utilisé par Lui et pour Lui, vos mains et
votre cur seront prêts. C'est pour moi un sujet de tristesse de
penser que Dieu doit lancer une campagne spéciale pour aller à la
recherche d'une âme, et pour lutter avec elle pour la décider à faire
quelque chose pour Lui.
Il y avait dans l'Ohio une Ecole Biblique, où l'on a continuel-
lement entretenu une réunion de prière pendant neuf mois, pour
obtenir les dons du Saint-Esprit. Je leur ai dit : Il me semble que
vous pourriez continuer ainsi pendant dix ans, sans jamais
obtenir les dons du Saint-Esprit ! Mais si vous vous retroussez les
manches, pour commencer à utiliser ce que Dieu vous a donné
pour bénir les autres, Il vous donnerait davantage !
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L'un de nos voisins avait été un ardent spirite. Un jour, je l'ai
pris en voiture pour aller en ville, et il m'a dit combien il était
fasciné par toutes ces choses occultes. La semaine dernière, il est
parti avec la femme d'un autre. J'ai beaucoup à dire dans ce
domaine. J'ai bien observé pendant des années comment évolue
la pratique du spiritisme, et cela finit en général de cette manière.
La tendance est vers le bas, vers l'égoïsme et la sensualité, et non
vers le haut.
Non, lorsque nous avons un problème dans notre esprit,
nous allons consulter le Père des esprits ! Quand nous avons un
problème dans notre âme, nous n'allons pas consulter l'esprit de
ce monde ! Nous allons au Seigneur. Lorsque nous avons un
problème dans notre corps, à qui nous adressons-nous ? La
plupart des chrétiens vont consulter le monde, la chair et le diable.
Le problème se trouve au niveau de notre consécration. Nous
n'avons pas une claire compréhension de ce que doit être la
consécration d'un chrétien, ni de ce que constitue la consécration.
Le Seigneur nous offre un salut pour notre esprit, un salut
pour notre âme, et un salut pour notre corps. Celui qui viole la loi
du Seigneur n'est pas seulement un chrétien faible, c'est un
pécheur. Il pèche contre la volonté de Dieu et contre l'esprit de la
consécration chrétienne, car la consécration chrétienne exige une
séparation pour Jésus-Christ de tout ce que Jésus-Christ a
sanctifié pour le Père. C'était la consécration des premiers chré-
tiens. L'Eglise primitive considérait le chrétien qui suivait la voie
du monde, et qui prenait ses pilules et ses médicaments, comme
s'étant écarté de la voie de Jésus. Elle le disciplinait avec amour,
exactement comme s'il avait volé un cheval ou commis quel-
qu'autre péché. Il était traité comme ayant commis un péché et
ayant besoin d'être restauré dans sa communion leur Dieu.
Vous dites : Mais c'est très sévère ! Peut-être, mais c'est la
vérité. C'est la loi de Dieu. Non seulement c'est la loi de Dieu, mais
c'est aussi la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ. Croyez-vous,
quand vous irez au ciel, que vous y trouverez beaucoup de gens qui
avalent toutes sortes de pilules, de comprimés contre les maux de
tête, ou de vomitifs ?
L'une des prescriptions du Talmud pour la guérison consiste
à répéter le Psaume 91 sept fois par jour. Eh bien, si quelqu'un
répète le Psaume 91 sept fois par jour, cela ne lui prendrait pas
beaucoup de temps pour que l'Esprit de Foi dans le Dieu Tout-
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Puissant pénètre dans son âme ! C'était un bon médicament pour
l'âme, un bon médicament pour le corps également !
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belle que la première maison en bois que nous avions en Améri-
que, mais nous n'avons jamais été aussi heureux que dans cette
maison ! Le toit était en tôle ondulée. Je dormais dans le grenier.
En été, sous le soleil africain, il faisait sept fois plus chaud que
dans la fournaise ardente de Babylone ! Et dès que le soleil se
couchait, il y faisait plus froid que dans un frigidaire ! Mais je
dormais dans ce grenier, et c'est là que j'ai reçu du Seigneur
certaines des choses les plus merveilleuses qu'Il m'ait données.
C'est là que me furent révélées beaucoup des vérités que je vous
prêche aujourd'hui.
Consacrez-vous d'abord à Dieu. Je me demande si vous l'avez
fait ? Quant à vous, chrétiens de longue date qui continuez à
prendre des pilules et toutes ces choses du passé, vous êtes-vous
consacrés à Dieu ? Finissez-en avec tout cela et consacrez votre
corps à Dieu. Faites de Jésus-Christ votre médecin pour toujours !
Prenez-Le comme votre seul remède !
Le résultat de la consécration
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Aussi Jésus fut-Il conduit dans le désert, non par le diable,
mais par le Saint-Esprit. N'est-il pas étrange que le Saint-Esprit
L'ait conduit dans le désert ? Pour quel but ? Pour y rencontrer le
diable ! Pourquoi ? Pour que le diable Le tente, et qu'il voie s'Il en
sortirait vainqueur ou non. Pour voir s'Il voulait vraiment dire ce
qu'Il avait dit au Jourdain. Le diable a dit : Etais-Tu sérieux
quand Tu as fait cette consécration ? Etais-Tu sérieux quand Tu
as donné Ton Corps et Ton Ame au Seigneur près du Jourdain ?
Etait-ce réellement pour toujours ?
La plupart des gens sont sérieux quand ils se consacrent, le
jour de leur baptême, mais ils l'oublient la première fois que le
diable se manifeste, ou dès qu'ils ont mal à l'estomac. Le Seigneur
Jésus S'est consacré pour toujours. Que ce soit aussi une décision
définitive dans votre âme et dans votre esprit. Il n'y a jamais eu une
autre période de l'histoire où le monde ait eu autant besoin
qu'aujourd'hui d'avoir la démonstration que le Seigneur peut
garder Ses enfants en permanence, et dans n'importe quelle
condition !
Ainsi, lorsque Jésus eut consacré à Dieu pour toujours Son
Corps, Son Ame et Son Esprit, Satan l'a tenté au maximum sur
chacun de ces points. Une femme qui a récemment reçu le salut
devint désespérée peu après. Depuis le jour de sa conversion, tout
allait mal. Elle était mariée à un homme impossible. Il lui a dit que
si elle devenait chrétienne, ce serait fini entre eux, et il l'a quittée.
Tout de suite après, sa meilleure amie est devenue folle. Ensuite,
sa mère donna son cur à Dieu. Cela faisait une semaine qu'elle
était chrétienne lorsque son mari lui dit : Qu'est-ce qui t'est
arrivé ? Elle lui a répondu qu'elle avait trouvé Dieu. Il lui a dit :
Au-revoir ! Et elle n'a plus entendu parler de lui. Il fallait qu'elle
s'occupe de sa mère et de son amie folle. Elle était affolée et
désespérée.
Un jour, dans l'agonie de son désespoir, elle était prête à tout
laisser tomber. Elle dit : O Dieu, après tout ce que je viens de vivre,
il ne me reste plus rien d'autre à faire ! Je retourne dans le
monde ! A peu près à la même époque, l'Esprit me dit : Va
immédiatement à la Rue Salmon ! J'y suis allé et je l'ai rencontrée.
Elle descendait les escaliers. Je lui tendis la main et lui demandai :
Alors, comment ça va ? Elle répondit : N'en parlez pas ! C'est
l'enfer ! C'est ça qu'on reçoit quand on devient chrétien ? Je lui
dis : Je ne sais pas, chère Sur, mais je sais une chose : quand
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vous serez sortie de là, vous saurez si vous êtes une chrétienne ou
non ! Puis je l'exhortai : Chère petite Sur, ce n'est pas le
moment de tout laisser tomber, en plein milieu de la bataille !
N'importe quel fou peut faire cela. Gagnez d'abord cette bataille,
puis retournez dans le monde ! Elle répondit : D'accord, je vais
continuer à combattre pendant deux semaines. Je lui dis : C'est
entendu !
Lorsque les deux semaines furent terminées, je lui dis : A
présent, chère Sur, vous pouvez retourner dans le monde ! Elle
sourit et me dit : Non, je ne le pense pas ! Son amie qui était
devenue folle fut guérie. Sa chère vieille mère fut guérie. Certains
amis découvrirent ce qui se passait et remplirent leur maison de
malades, qui furent guéris. Cela paye de persévérer jusqu'au
bout !
Ainsi, Jésus commença par consacrer à Dieu le Père Son Etre
entier, Corps, Ame et Esprit. Ensuite, le Saint-Esprit descendit du
ciel sur Lui. Il était rempli de l'Esprit avant d'être tenté dans le
désert. Il revint du combat dans la puissance de l'Esprit.
J'ai prié pendant neuf mois pour recevoir le baptême dans le
Saint-Esprit. Si un homme a jamais prié honnêtement et sincère-
ment dans la foi, ce fut bien moi. Finalement, un jour, j'étais prêt
à tout laisser tomber et abandonner. Je dis : Seigneur, c'est peut-
être pour d'autres, mais ce n'est pas pour moi. Tu ne peux pas me
le donner, tout simplement. Je n'ai pas accusé Dieu.
Un soir, un homme appelé Pierce me dit : M. Lake, cela fait
longtemps que je souhaite que vous veniez passer une nuit de
prière avec moi. Nous avons prié pour le baptême dans le Saint-
Esprit depuis une année complète, et aucun de nous ne l'a encore
reçu. Frère, je ne crois pas que vous l'ayez encore reçu, aussi nous
pourrions prier l'un pour l'autre. J'étais si désireux de prier, aussi
je répondis à son invitation, rempli d'intentions de prier pour tout
le reste. Nous avions commencé à prier depuis guère plus de cinq
minutes, lorsque la lumière de Dieu commença à briller autour de
moi. Je vis que je me trouvais au centre d'un arc de lumière de plus
de trois mètres de diamètre. Cette lumière était la plus blanche de
tout l'univers. Tellement blanche ! Combien elle me parlait de
pureté ! Depuis ce moment, quand je repense à cette blancheur,
à cette merveilleuse blancheur, je la considère comme l'idéal de la
pureté de la nature de Dieu.
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Une Voix sortit de la Lumière
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Nous lisons dans Matthieu 4 : 23 : Jésus parcourait toute la
Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne
nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infir-
mité parmi le peuple.
Tout le monde veut se lancer dans la prédication mais, que
Dieu soit béni, lorsque nous acceptons de passer avec Jésus dans
ce processus de préparation, alors nous pourrons le faire avec
efficacité, avec puissance, et avec l'amour de Dieu.
Charles Parham prêchait un jour dans l'Etat du Kansas. Un
vieux fermier était très intéressé, et il disait tout le temps : Oh !
Je voudrais bien que le Seigneur m'enlève toutes mes fermes, tout
mon bétail et tous mes biens, pour me laisser prêcher l'Evangile !
Alors, un soir, Parham s'agenouilla pour prier et dit : Seigneur,
Dieu du Ciel, envoie la peste pour tuer son bétail ! Envoie la foudre
brûler ses moutons ! L'homme se leva d'un bond et dit : Mais
pourquoi donc priez-vous ainsi ? Parham lui répondit : Mais ne
pensiez-vous donc pas ce que vous disiez ?
Que Dieu vous bénisse, nous ne pensons pas sérieusement
la moitié de ce que nous disons dans la prière ! Finalement, ce
vieux fermier commença à comprendre ce qu'était une véritable
consécration. Un jour, il commença à employer son argent pour
répandre l'Evangile de Jésus-Christ et pour sauver des âmes. Il
soutint une douzaine de comités missionnaires. Des années plus
tard, je marchais dans une rue de Johannesburg, en Afrique du
Sud, quand un tramway passa à côté de moi. Quelqu'un me cria
de monter. Le premier homme que je vis fut ce fermier. Il me dit
qu'il venait juste de conduire une équipe missionnaire au Congo
et de l'y installer. Puis il fit cette remarque : L'uvre que nous
avons implantée là-bas va se poursuivre jusqu'au retour de Jésus
et ne s'arrêtera jamais ! N'aimeriez-vous pas implanter quelque
chose qui durerait jusqu'au retour de Jésus, et qui serait une
bénédiction pour l'humanité ?
Un soir de 1909, je prêchais à Los Angeles. Au cours de mon
message, je dis que là où j'étais, en Afrique, les conditions étaient
telles que je pouvais garantir une âme sauvée pour chaque cent
investi ! Puis je suis allé à Portland. J'avais réuni une équipe de
huit personnes que je voulais amener avec moi en Afrique. J'avais
assez d'argent pour payer mon voyage, mais je n'en avais pas pour
payer le leur. Un soir, je me suis agenouillé auprès de mon lit, et
j'ai fait cette prière : Seigneur, j'ai travaillé pendant six mois et ces
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huit personnes ont accepté d'aller avec moi en Afrique. Je crois
qu'elles sont vraiment appelée par Toi. Mais je n'ai pas un sou pour
payer leur voyage. Maintenant, c'est à Toi d'agir ! Je me glissai
dans mon lit avec le sentiment que j'avais été entendu.
Quatre ou cinq jours après, je revins chez moi vers deux
heures du matin, et je trouvai une lettre de George B. Studd. Il me
disait : Lake, il vous est arrivé une aubaine aujourd'hui. L'une de
nos amies est venue nous voir en nous demandant de ne pas
révéler son identité. Elle nous a laissé un chèque de 3.000 dollars
pour votre uvre en Afrique du Sud. J'ai moi-même cinq dollars,
que j'ajoute à cette somme.
Je retournai en Afrique du Sud avec toute mon équipe. Il me
semblait que cet argent devait prouver ce que j'avais avancé. Cela
signifiait qu'il allait contribuer à sauver 300.000 âmes. Je veux
vous dire qu'il y en a déjà 50.000 ! Combien d'âmes sauvées vont
produire ces 3.000 dollars, si le retour du Seigneur ne se produi-
sait que dans cinquante ans ?
Dieu m'a montré la valeur des âmes. J'étais directeur d'un
réseau d'agents d'une compagnie d'assurances. Je recevais 80%
de commission sur les premières primes. Vingt ou trente minutes
passées avec un client pouvaient signifier une commission de
plusieurs centaines de dollars. Mais Dieu m'a baptisé dans Son
Saint-Esprit. Quand je suis retourné à mon bureau après trente
jours d'absence, plus jamais je n'ai pu passer autant de temps à
parler d'assurances avec un client ! Le Saint-Esprit me répétait
sans cesse : Pense à son âme ! Après un court moment, je devais
m'arrêter et lui dire : Frère, êtes-vous un chrétien ? Si vous ne
l'êtes pas, mettez-vous à genoux ! Je me mettais à genoux avec lui
et nous commencions à prier. Pendant six mois, je vis des clients
venir ainsi à Dieu chaque jour. Mais j'oubliais les contrats et la
compagnie d'assurances qui me payait pour les conclure. Je me
dis : Ce combat est devenu trop dur, c'est soit Dieu et les âmes
tout de suite, soit mes affaires ! J'ai lutté pendant six mois. A la
fin, le Seigneur l'emporta !
Commencez donc par vous consacrer à Dieu corps, âme et
esprit. Cela vous coûtera tout votre argent et tout le reste ! Que
Dieu soit béni ! C'est ce que Jésus a fait, et c'est ce que j'ai fait.
Jésus a dit : Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont
des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête
(Matthieu 8 : 20).
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Quand nous étions sur le champ missionnaire en Afrique,
nous nous sommes assis à table des centaines de fois, ma femme,
nos sept enfants et moi, sans avoir rien d'autre à manger que de
la bouillie de farine de maïs. Parfois nous n'avions même pas de
sel à y ajouter ! Pourtant, je prêchais trois ou quatre fois par jour,
et je priais continuellement pour les malades. Aujourd'hui, mon
cur désire ardemment retrouver ces choses. Je dirais volontiers
au-revoir à ma tarte au potiron et à tout le reste, pour retourner
à ma bouille de maïs, si je pouvais obtenir les mêmes victoires pour
Jésus-Christ !
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Chapitre 10
Le serpent d'airain
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Eh bien, il s'est passé quelque chose : Alors l'Eternel envoya
contre le peuple des serpents brûlants ; ils mordirent le peuple, et
il mourut beaucoup de gens en Israël (verset 6).
La version du Dr Young traduit ce verset dans le sens
permissif : Alors l'Eternel permit que des serpents brûlants soient
envoyés contre le peuple. L'Eternel les avait protégés et avait écarté
ces serpents brûlants en permanence, mais ils ne le savaient pas.
Aussi le Seigneur laissa-t-Il ces serpents venir les attaquer. Quand
avez-vous murmuré la dernière fois, ou quand avez-vous laissé tous
les démons se déchaîner ? Il y a un stade de la vie chrétienne où
nous en avons pour toujours fini avec ce genre d'histoires.
Le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous
avons parlé contre l'Eternel et contre toi. Prie l'Eternel, afin qu'il
éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple (verset 7).
Une véritable confession devrait toujours précéder la prière
pour la guérison. Confessez votre péché, puis priez. Heureusement
que Moïse avait un peu grandi dans le Seigneur. Pensez à un
homme qui a plus de deux millions de personnes en train de
murmurer contre lui ! Il y a un moment où notre âme grandit. Moïse
pria pour les enfants d'Israël, et Dieu lui indiqua un remède :
L'Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-
le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera,
conservera la vie (verset 8).
Dieu était en train de leur rappeler leur alliance originelle.
Combien d'entre vous savent quelle était la première alliance faite
par Dieu avec l'homme ? Dieu avait dit au serpent : Je mettrai
inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-
ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon (Genèse 3 : 15). Dans
cette première alliance, Dieu avait promis que Quelqu'un viendrait
écraser la tête du serpent. Il avait conclu cette alliance avec toute
la race humaine. C'est l'une de nos alliances universelles. Nous
avons le droit d'y faire référence et de nous attendre à l'accomplis-
sement de la promesse.
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de guérison. Un jour, je l'accompagnai dans ses visites. Après la
première visite, je lui dis : Je ne suis pas venu pour prier moi-
même. Prie toi-même, je resterai silencieux. Lorsqu'il commença à
prier, je vis quel était le secret des prières de cet homme. Il
s'appuyait sur la puissance des promesses de Dieu : Seigneur, Tu
l'as dit ! Et il citait une autre promesse. En agissant ainsi, il
stimulait non seulement sa propre foi en Dieu, mais aussi celle de
la personne qui avait besoin d'être bénie. Ainsi, à l'occasion des
serpents brûlants, Dieu a attiré l'attention de toute la nation sur la
première promesse qu'Il avait faite en tant qu'Eternel Dieu. Vous
rappelez-vous lorsque Jésus a voulu choisir un précédent sur
lequel appuyer Son enseignement concernant le mariage et le
divorce ? Il n'a pas fait référence à Moïse, mais directement au
jardin d'Eden : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa
mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair
(Genèse 2 : 24).
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Parmi tous les merveilleux symboles de la Parole de Dieu, je
pense qu'aucun ne souligne d'une manière aussi éclatante la
victoire de Jésus-Christ que ce symbole du serpent, qui avait mordu
et maudit Israël, et que Dieu a fait dresser devant le peuple, en
disant : Regardez-le maintenant, et vous vivrez ! Pourquoi ? A
cause de la puissance de la promesse, à cause de l'alliance, à cause
de la blessure de Jésus, et parce qu'Il est devenu malédiction pour
nous. Que Dieu soit béni d'éternité en éternité !
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nous avons courbé nos têtes. Personne n'a parlé, mais nous avons
eu foi en Dieu. Près d'une demi-heure plus tard, le téléphone sonna,
et elle nous dit : Frère, c'est merveilleux, ses souffrances sont
complètement parties ! Le Seigneur les a fait disparaître !
L'une des recherches scientifiques auxquelles je me suis
intéressé dernièrement concerne le pouvoir qu'ont les yeux d'attirer
à eux ce qu'ils regardent. Comprenez le principe qui est derrière
cela. Le pouvoir qu'ont les yeux d'attirer à eux ce qu'ils regardent.
On peut aussitôt comprendre qu'il y a une action derrière les yeux.
Il y a quelque chose dans notre nature qui attire et prend possession
de ce que notre âme admire et désire. Nous attirons à nous-mêmes
ce que nous contemplons. Nous tous qui, le visage découvert,
contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous
sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme
par le Seigneur, l'Esprit (2 Corinthiens 3 : 18). Que Dieu soit béni !
Etes-vous pécheur ? Regardez à Jésus et soyez sauvé ! Etes-vous
malade ? Regardez à Jésus et soyez guéri !
Revenons à notre sujet et au serpent. Le serpent était leur
ennemi particulier. Il était devenu le symbole des ennemis de la race
humaine dès le commencement. L'Ecriture emploie cette phrase
pour le décrire : Le serpent ancien, le diable, et Satan. Mais le
caractère absolu de sa défaite, le triomphe merveilleux de la
rédemption, sont établis et décrits dans le fait que lui, le symbole
des ténèbres, a été dressé et fixé sur une perche. Dieu a dit : Venez
et regardez-le ! Ne soyez pas effrayés par lui ! La puissance de la
promesse l'a vaincu ! Que Dieu soit béni, quiconque le regardait
vivait. Ils pouvaient voir le serpent vaincu, et Christ le vainqueur.
Combien le Seigneur, dans cette merveilleuse leçon symboli-
que, a enseigné à l'humanité à ne pas avoir peur du diable ! Il a gravé
ce jour-là dans tous les curs de Son peuple que la Toute-
Puissance de Dieu avait réduit leur ennemi à la captivité, et
qu'aucune puissance des ténèbres ne pouvait tenir devant le Dieu
Tout-Puissant. Notre difficulté réside dans le fait que nous sommes
trop conscients de notre péché et de notre maladie, et que nous ne
regardons pas au Seigneur avec foi et espérance.
Il me semble que les enfants d'Israël ont appris une profonde
leçon, en matière de santé. Dieu les préparait à franchir le Jourdain.
Il fallait qu'il soit très clair dans leur esprit que le prince des
ténèbres avait été totalement vaincu. Après avoir franchi le Jour-
dain, ils ont continuellement fait confiance à Dieu pendant des
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centaines d'années, comme ils Lui avaient déjà fait confiance
pendant quarante ans dans le désert.
C'est une leçon pour les chrétiens de longue date. Nous
sommes sur le chemin depuis un bon moment. Dieu nous a
enseigné toutes sortes de leçons tout au long de ce chemin. Dieu
avait été Celui qui les avait guéris pendant ces quarante années
dans le désert. Maintenant qu'ils parvenaient à la fin de cette
période, Dieu voulait confirmer leur formation dans la foi, afin qu'ils
restent pour toujours établis dans leur foi, lorsqu'ils auraient
franchi le Jourdain pour entrer dans la terre de Canaan..
Afin de les aider à bien comprendre le caractère absolu de la
défaite de Satan, Dieu les avait conduits, quelques jours aupara-
vant, à demander au roi Arad qu'il leur accorde le privilège de
traverser son territoire. Il avait refusé. Alors Israël fit un vu à
l'Eternel, et dit : Si tu livres ce peuple entre mes mains, je dévouerai
ses villes par interdit. L'Eternel entendit la voix d'Israël, et livra les
Cananéens. On les dévoua par interdit, eux et leurs villes (Nombres
20 : 2-3).
Ce fut une défaite complète et totale de l'ennemi. Israël
anéantit cette nation, et prit possession de son territoire. Ils
habitèrent dans leurs maisons et cultivèrent leurs terres. Ils ne
pouvaient pas aller plus loin dans la démonstration du caractère
absolu de la défaite de l'ennemi, et de la victoire et du triomphe du
peuple de Dieu.
Puis, pour couronner le tout, Dieu introduit le symbole du
serpent et le place sous leurs yeux, afin de démontrer, sur le plan
spirituel, le caractère absolu de la victoire de Dieu sur l'ennemi de
l'homme.
Je ne sais pas quel effet ces vérités produisent dans l'âme des
autres, mais lorsque je compris pour la première fois, par la Parole
de Dieu, que la maladie n'était pas la volonté de Dieu, mais qu'elle
était une uvre des ténèbres, qu'elle appartenait au royaume des
ténèbres, et que Jésus-Christ avait dit que Satan en était l'auteur,
toute ma nature s'est soulevée pour détruire la volonté du diable.
Il se peut, bien-aimés, que vous ayez toléré dans votre âme
quelque chose qui n'est pas en harmonie avec Dieu. Votre problème
n'est peut-être pas cette maladie, mais le fait que vous tolériez
quelque chose qui n'est pas en harmonie avec Dieu.
L'autre jour, j'étais assis près du lit d'un pauvre homme qui
était complètement rongé par la maladie. J'ai parlé avec lui quel-
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ques minutes, en lui disant que Christ était venu pour détruire les
uvres du diable. Je lui ai demandé : Frère, comment votre
maladie a-t-elle commencé ? Il répondit : Elle a commencé par ma
désobéissance aux lois de Dieu et des hommes. - Bien, qui en est
l'auteur, et à quel royaume appartient-elle ? Il répondit : Il ne faut
pas beaucoup réfléchir pour répondre ! Je lui dis : Si cela est vrai,
Dieu a promis sa complète destruction. Il me supplia : Oh ! Priez
pour moi, pour que cette souffrance s'en aille ! Je répliquai : Non,
jamais ! Je ne peux pas faire cela. Mais je veux prier que le Dieu
vivant l'anéantisse complètement !
Oui, mon frère, quand tu es venu à Dieu avec le cur chargé
de ton péché, la première chose qu'Il a faite fut de l'effacer
complètement, que Dieu soit béni ! Il a rempli ton âme de la
conscience et de la présence de sa gloire. Depuis ce moment, Il
uvre à reproduire en toi l'image du Seigneur et Sauveur Jésus-
Christ !
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Chapitre 11
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merveilleuse émanation dans chaque pièce. Car lorsqu'elle partait,
il me semblait que tout se calmait dans la maison, les enfants
turbulents devenaient tranquilles, et toute tension invisible dispa-
raissait. C'était la grâce de Dieu !
Mardi dernier, à Portland, nous avons fait une expérience avec
une jeune femme qui voulait aller se jeter dans la rivière pour se
tuer. Elle se sentit poussée à venir nous voir dans l'une de nos salles
de guérison. Elle s'assit pendant un moment et nous lui avons
parlé. Nous avons consolé son cur, et nous avons tenté de la
conduire au Seigneur. Je dis à ceux qui étaient là : Je voudrais que
quelqu'un la prenne chez elle pendant un certain temps et puisse
lui manifester de l'amour. Une dame de notre église s'avança et je
la présentai à cette pauvre fille. Je dis à cette dame : Prenez-la tout
simplement chez vous. Prenez-la dans vos bras et exprimez-lui
votre amour. Faites-lui connaître la grâce de Dieu, non pas en lui
faisant une prédication, mais par votre contact physique. Elle la
prit chez elle. Trois jours plus tard, cette jeune femme revint, après
avoir donné son cur à Dieu. Pendant ce temps, les choses avaient
changé dans sa famille. Elle rentra chez elle et fut en bénédiction
à son frère, à sa sur et à ses chers vieux parents, et aussi au
royaume de Dieu. C'est la même grâce guérissante qui coulait des
mains pleines d'amour et de l'Esprit Céleste de Jésus.
Lorsque Jésus passait sur la route qui allait de Béthanie à
Jérusalem, je me demande si toute l'atmosphère ne devenait pas
vivante, imprégnée de la merveilleuse lumière de Sa divine présence
et de Sa bénédiction. C'était la même grâce guérissante qui impré-
gnait l'atmosphère qui entourait ce cher vieil apôtre Pierre, de telle
sorte que les malades étaient guéris, lorsqu'ils étaient touchés par
son ombre projetée par le soleil couchant.
C'est mon idéal pour un cur chrétien, pour une vie chré-
tienne, une Eglise chrétienne, ou un ministère chrétien. Ce que
mon âme désire, par la grâce de Dieu, c'est que de ces vieux murs
de briques se répande, dans toute cette vieille et sale ville de
Chicago, cette merveilleuse émanation de Christ, qui découvrira
tout ce qui est malade dans tous les recoins de la cité, pour apporter
la guérison aux âmes et aux corps. C'est que cette grâce de Dieu
puisse libérer le cur des hommes de la puissance du péché, et leur
apporter une vie d'union avec Dieu, la conscience d'une sainte
union avec Dieu notre Père, par Jésus-Christ. L'expiation conduit
à notre union avec Christ, dans notre corps, notre âme et notre
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esprit, à la fois dans le salut qu'Il nous offre, et dans le ministère
accompli pour Lui.
Combien nous sommes bénis, lorsque nous rencontrons
soudain, de temps en temps, un chrétien riche de la lumière et de
la vie de Dieu ! Lorsque nous émergeons des tempêtes de la vie et
que nous sortons de la tourmente, pour nous trouver en présence
d'un cur plein de douceur et de consolation, qui traduit la
présence de Dieu, notre vie reçoit une divine influence qui nous
donne le repos de l'esprit et du cur, et qui illumine notre âme.
Illuminée par Dieu, notre vie entre aussitôt dans la paix divine.
La grâce de Dieu vient soutenir l'âme de l'homme. Par le don
béni du Saint-Esprit, cette grâce écarte pour toujours de notre vie
les ombres et les ténèbres apportées par le péché. Elle ôte la
corrosion qui est venue sur notre âme et permet à notre cur de
recevoir l'attouchement du Fils de Dieu, capable de donner la vie
éternelle. Que Son nom soit béni !
Au fond du cur humain, liés par l'ennemi,
Gisent des sentiments que la grâce restaure.
Rétablis par l'amour, réveillés par la vie,
Des instruments brisés peuvent vibrer encore.
Oui, bien-aimés, il existe une grâce de Dieu qui peut soutenir
la vie de l'homme et l'élever jusqu'à une merveilleuse sainteté où
l'on est en contact avec le ciel, jusqu'à la pleine conscience de la
pureté et de la puissance de Dieu, que Son Nom soit béni pour
toujours !
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mes mains, et a laissé s'exprimer ses larmes et son amour pour
Dieu. Il m'a raconté comment il avait réussi dans la vie, et tout le
reste de sa merveilleuse histoire. Le Seigneur n'avait pas été dans
l'ouragan, ni dans le feu, ni dans le tremblement de terre. Comme
auparavant, Il se trouve dans le murmure doux et léger et l'attou-
chement guérissant de la douceur divine.
Chacun a un contact avec Dieu qui lui est personnel. Mais si
votre cur n'a pas encore réellement ressenti ce contact, il peut
encore le ressentir. Que Dieu soit béni ! Madame Graham se
mourait de pneumonie. En entrant dans sa maison je rencontrai le
frère Fogwill qui en sortait. Il me dit : John, il est trop tard, elle est
partie ! Les flammes de Dieu jaillirent de mon cur. Elle n'avait
plus respiré depuis vingt-trois minutes, mais le souffle et la
puissance de Christ sont descendus sur elle, et elle continue
aujourd'hui à exercer son ministère en faveur de Dieu et des
hommes !
Bien-aimés, la vie chrétienne est une porte glorieuse qui nous
permet d'entrer en présence de Dieu, par Jésus-Christ, pour
connaître les secrets les plus divins que l'âme ait jamais désiré
connaître. Que Son Nom soit béni, ce soir, nous avons, vous et moi,
le privilège de pouvoir franchir cette porte, pour connaître Celui
dont la connaissance est la vie éternelle.
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Saint-Esprit était entré dans sa vie au moment où nous avions prié.
Elle me dit : Frère, quand vous vous êtes mis à genoux près de mon
lit, j'eus conscience que quelqu'un était présent. Je me rendais
simplement compte qu'il y avait des voix différentes des autres. Puis
vous m'avez posé votre main sur la tête, et quelque chose a
commencé à descendre dans mon cerveau. Mes souffrances terri-
bles se sont progressivement calmées. Après un moment, mon âme
devint calme et tranquille. Puis une voix commença à me parler de
mon Sauveur et Seigneur, Jésus-Christ. Elle m'exhortait à avoir foi
en Dieu et me dit que je devais sortir de cet état, pour être en
bénédiction à mon foyer et à mon mari. Je suis venue maintenant
vous dire que votre prière a été entendue. Nous ne lui avions jamais
parlé de la grâce du salut, mais la présence vivante du Saint-Esprit
vint la visiter, et lui révéler la grâce de Dieu, source de salut.
Le monde a besoin de connaître de quelle manière Christ
sauve et guérit. Cette question est devenue très obscure dans le
cur des hommes. Il est absolument nécessaire de purifier l'atmos-
phère spirituelle, afin que Sa puissance puisse se manifester en
faveur de ceux qui tournent leur cur vers Lui. C'est une partie de
la mission de la Pentecôte. Il faut non seulement proclamer Christ
comme Celui qui sauve et qui guérit, mais aussi Le manifester dans
notre vie quotidienne, par la grâce de Dieu. Notre vie et nos mains
doivent être ointes par Dieu, et capables de transmettre cette
merveilleuse grâce de Dieu à tous ceux qui la reçoivent. Posez vos
mains sur les malades, vous qui croyez ! Jésus nous l'a commandé !
Et ils seront guéris ! Je prie pour que la présence de Dieu vienne
reposer sur vos âmes, par Christ, et pour que vous compreniez que
vous êtes un serviteur du Seigneur et du Sauveur. Vous avez une
mission qui vous a été donnée par Dieu. Toi aussi, mon frère, ma
sur, tu peux apporter cette lumière et cette puissance à tous ceux
qui les veulent.
Un jeune homme mourant de tuberculose vint nous voir dans
nos salles de guérison et me dit : Je ne suis pas chrétien. Je n'ai
aucun intérêt pour la religion. J'ai entendu dire que les gens étaient
guéris ici. Je suis en train de mourir, et je n'ai aucun espoir. Dites-
moi ce que vous avez à me dire de la manière la plus courte
possible. Je lui répondis : Jeune homme, Dieu est capable de vous
délivrer. Il est capable de vous guérir. Il est prêt à le faire maintenant
même. Il répondit : Je n'ai aucune foi. Je lui dis : Mais moi, je
suis un enfant de Dieu, et j'ai la foi ! Sans rien ajouter, je
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commençai à prier pour lui. Cet homme fut guéri. Sa sur s'est
convertie et a été guérie elle aussi. D'autres membres de sa famille
furent sauvées. J'ai entendu dire que Dieu est en train d'agir dans
sa ville, où une douzaine de personnes sont maintenant en train de
chercher Dieu pour être sauvées.
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Chapitre 12
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il aurait dû en signer pour tous, car il y a cette loi de la mort qui
réclame tout être humain.
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Dieu. Avant que l'homme ne pèche, la mort n'existait pas. Personne
n'avait eu de poches sous les yeux, de crise cardiaque ou de
déchirement de l'âme. On n'avait jamais entendu le bruit de mottes
de terre tombant sur des cercueils. Mais l'homme a péché, et, par
le péché, la mort est entrée dans le monde. Par le péché ! Voilà la
cause de la mort ! C'est pour cela que le mort est venue. Le péché
a entraîné la décrépitude, c'est-à-dire la maladie, et la mort, qui est
une décomposition.
Il y a des antidotes
L'antidote divin
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vous mettre en harmonie avec cette loi de la vie, la loi de l'Esprit de
vie en Jésus-Christ. Il est la Source. C'est par Son Ame qu'Il vous
met au bénéfice de cette loi. C'est Son Esprit qui le fait. C'est
pourquoi l'apôtre Paul se réjouit d'avoir été libéré de la loi du péché
et de la mort.
Cette loi agit sur le plan physique comme sur le plan spirituel.
L'homme vit dans la crainte. Supposez que quelqu'un ait la
typhoïde. On pose des affiches sur toutes les maisons pour avertir
les gens de se tenir à l'écart de cette terrible maladie. Mais la crainte
fait perdre toute objectivité à votre esprit. Quand vous êtes rempli
de crainte, tous vos pores absorbent tout ce qui vous entoure. C'est
vous-même qui attirez en vous ce qui vous entoure. C'est de cette
manière que les gens deviennent malades !
A un moment donné de ma vie, je servais le Seigneur dans une
région où sévissait la peste bubonique. Vous ne pouviez trouver
personne pour enterrer les morts, même en payant mille dollars.
Dans des moments pareils, le gouvernement ne contrôle plus la
situation. Mais je n'ai jamais attrapé cette maladie.
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prend possession de notre cur, et notre nature est changée. Au
lieu d'être remplis de crainte, nous sommes remplis de foi ! Au lieu
d'absorber et d'attirer à nous tout ce qui passe, notre esprit
repousse la maladie et la contagion. L'Esprit de Christ Se répand
dans tout notre être, et sort de tous les pores de notre corps, de nos
mains, de notre cur...
Vous avez remarqué que nous imposons les mains au malades
pour qu'ils soient guéris. Pourquoi ? Simplement pour que l'Esprit
de vie en Jésus-Christ, qui demeure dans les chrétiens, puisse
S'écouler de nos mains dans le corps des malades. Hier soir, nous
avons prié pour une femme malade. J'ai vu l'Esprit de Dieu jaillir
comme un éclair. Il a traversé son âme. Je l'ai vu aussi clairement
qu'on voit un éclair. Je l'ai vu dans mon esprit, et je sais que la
femme pour laquelle nous étions en train de prier en a aussi été
consciente. La loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ m'a libéré de
la loi du péché et de la mort.
Supposez qu'un homme avance dans une certaine direction,
en sachant qu'au bout de ce chemin il va trébucher dans une tombe
et que, non seulement son corps va finir dans cette tombe, mais qu'il
va aussi perdre son âme, nous penserions normalement que cet
homme va s'arrêter, s'il a toutes ses facultés mentales. Je me
demande ce qui peut empêcher les hommes d'exercer un bon vieux
bon sens bien terre-à-terre. Il y a quelque part une puissance qui
travaille à le maintenir dans cet état d'esprit, pour qu'il agisse
comme s'il était drogué. L'âme de cet homme est droguée par la
puissance du diable.
S'il savait vraiment ce qui allait lui arriver, aucun homme en
possession de toutes ses facultés n'accepterait de continuer son
chemin sur la voie de la mort, en sachant qu'il va perdre son corps
et son âme ! Mais l'homme ne s'en rend pas compte. Il est comme
endormi. Son âme est hébétée. C'est la raison pour laquelle nous
prêchons avec toute notre énergie, pour faire sortir les hommes de
leur léthargie. La Parole de Dieu dit : Réveille-toi, toi qui dors,
relève-toi d'entre les morts.
Ne voyez-vous pas que lorsque les hommes tournent leur
visage vers le ciel et regardent au Seigneur Jésus pour recevoir de
Lui le salut, ils sont immédiatement en contact, par la foi, avec la
loi de la vie, qui leur donne conscience de leur salut ?
Sur le plan naturel, il y a une grande loi appelée la loi de la
gravitation. Elle attire toutes choses vers le centre de la terre. C'est
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la raison pour laquelle, lorsque vous jetez un objet en l'air, il
retombe toujours à terre. Mais il y a une autre loi, celle de
l'enlèvement ! C'est par l'action puissante de cette loi que nous
allons nous élever dans les airs à la rencontre du Seigneur.
Il y a en Jésus-Christ une loi qui vous élève, de la même
manière qu'il y a dans la nature une loi qui vous abaisse. Par la foi
en Christ et le salut, vous sortez volontairement de l'action de la loi
de la mort pour vous mettre au bénéfice de la loi de la vie, d'une
manière consciente. La loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ m'a
libéré de la loi du péché et de la mort.
Je veux graver ceci dans votre âme, par la grâce de Dieu : la
religion n'est pas une affaire de sentiment. Cela n'a rien à voir avec
ce que vous ressentez, ni avec ce que je ressens. Mais c'est l'affaire
de mon acceptation consciente de cette loi établie pour l'éternité. En
restant sur le chemin des ténèbres, vous continuerez à être attirés
vers le bas, et la mort sera votre fin. Que votre cur se tourne vers
le haut et qu'il se saisisse du Seigneur Jésus-Christ. Que Son Esprit
de vie Se saisisse de votre âme ! Vous serez entraîné vers le haut,
d'une manière parfaitement naturelle !
Peut-être êtes-vous malade ou abattu. C'est terrible de regar-
der le visage de ceux qui sont affligés par le malheur. J'ai visité
aujourd'hui un cher homme dont l'âme était plongée dans les
ténèbres. Il me dit : Quand je regarde quelque chose, après un
moment, je ne peux plus voir qu'un petit rond d'une trentaine de
centimètres, puis tout devient noir. Dites-moi ce que c'est ! Je lui
dis : Cher Frère, cela est dû au fait qu'il n'y a dans votre cur
aucune vie divine, aucune lumière céleste ! Ce pauvre homme était
soumis à la loi de la mort.
Quelqu'un vint me voir un jour en me disant : M. Lake, je suis
hanté ! Je lui ai demandé : Que voulez-vous dire ? Il répondit :
J'ai fréquenté des gens mauvais qui, je le pense, étaient possédés
par des démons. Quand je marche dans la rue, il me semble qu'il
y a des hordes de démons autour de moi, et que je peux les voir. Ils
me font des grimaces, se rient et se moquent de moi. Je répondis :
Frère, je vais prier pour vous. J'ai invoqué le Seigneur, pour qu'Il
chasse ces démons de la vie de cet homme, les lie, et les renvoie en
enfer, ou n'importe où, d'où ils venaient. Après la prière il s'assit en
poussant un soupir de soulagement, et me dit : Frère, je suis
libre ! J'ajoutai : Frère, vous êtes sorti du domaine des ténèbres,
du péché et de l'enfer. Christ et l'Esprit de Dieu vous ont transporté
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de Leur côté, sous la loi de l'Esprit de vie. Vous devriez maintenant
voir les anges de Dieu aussi facilement que vous voyiez les dé-
mons !
Le lendemain il est revenu me voir, très joyeux, et m'a dit :
Avant d'arriver à la banque, j'ai vu un ange, et il y avait des anges
autour de moi toute la journée ! En venant dans la rue, il y avait un
ange qui marchait auprès de moi !
La protection divine
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Vous qui êtes malades, mettez-vous en contact avec la loi
divine de l'Esprit de vie. Lisez la Parole de Dieu pour que votre cur
soit illuminé, et pour que vous puissiez regarder au Seigneur avec
plus de confiance, et avoir foi en Lui. Priez que l'Esprit de Dieu
vienne dans votre âme et prenne possession de votre corps. Sa
puissance va vous guérir ! C'est cela, l'action de la loi de l'Esprit de
vie en Jésus-Christ !
Il y a environ un mois, un homme est venu me voir et m'a dit :
M. Lake, je suis dans d'affreuses ténèbres et dans la crainte.
L'enfer existe, et je m'y trouve en ce moment ! Je lui dis : Frère,
qu'est-ce qui vous y a mis ? Il haussa les épaules. Je lui dis : A un
certain moment, vous avez dû abandonner la loi de la justice, le
terrain de la vérité, et la loi de la vie en Jésus-Christ, pour laisser
la loi de la mort se saisir de vous !
Puis je lui racontai l'histoire de Chrétien, dans Le voyage du
Pèlerin. Quand Chrétien s'est allongé pour dormir, son rouleau de
papier, sur lequel était écrit le témoignage de Dieu, est tombé de sa
poche. Quand il s'est réveillé, il est reparti sans s'en apercevoir.
Mais, en avançant le long du chemin, il commença à avoir des
doutes. Il se demanda s'il était vraiment sauvé. Après quelque
temps, tout est devenu de plus en plus sombre. Finalement, il
s'aperçut qu'il avait perdu son rouleau. Que fit-il ? Eh bien, il se dit :
Je vais retourner en arrière ! Il est revenu jusqu'à l'arbre sous
lequel il s'était endormi, et il a retrouvé son rouleau. Il retrouva son
témoignage. Son Esprit témoigne à notre esprit que nous sommes
enfants de Dieu.
Jésus est la Loi de la Vie. La Vie vient de Son âme. Il souffle
cette vie dans notre cur. Il la déverse dans notre être. Il la transmet
à notre corps. C'est comme cela que l'on est guéri !
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Chapitre 13
La Science de l'Evangile
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Un concierge sauvé à l'université
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de terre brisés. Il me fit cette remarque caustique : Lake, c'est
quand même triste de constater que si nous voulons voir un bon
exemple de ce que vous chrétiens appelez une réelle conversion,
nous soyons obligés d'aller dans les taudis de Londres et dans les
centres de l'Armée du Salut ! Je lui répondis : James, il me
semble que ce sont les gens comme vous, et comme toutes ces
autres grosses têtes, qui sont responsables de cette situation ! Il
fut un temps où chaque Méthodiste pieux avait reçu du ciel le
témoignage qu'il était un enfant de Dieu. S'il n'avait pas ce
témoignage, il n'était pas Méthodiste. C'était ce qui caractérisait
le Méthodisme.
Le vainqueur
La persévérance d'Elisée
Page 104
répondit : Qu'il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton
esprit ! (2 Rois 2 : 9). Elie répondit : Tu demandes une chose
difficile. Mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d'avec toi,
cela t'arrivera ainsi ; sinon, cela n'arrivera pas (verset 10).
Ils poursuivirent donc leur chemin, et, pendant qu'ils par-
laient - oh, vous, bien-aimés qui quittez le Seigneur des yeux pour
rechercher des phénomènes, apprenez cette leçon ! Vous dites :
As-tu vu comment la puissance de Dieu est venue sur ce gars ?
Quelle puissance de Dieu est venue sur lui pendant que je priais !
Et la puissance de Dieu vous a tellement distraits que vous n'avez
plus regardé au Seigneur. Vous vous étonnez après que rien ne se
passe !
Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char
de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre, et Elie
monta au ciel dans un tourbillon (verset 11).
Un char de feu et des chevaux de feu les ont séparés, mais
Elisée eut la présence d'esprit de garder les yeux fixés sur le
prophète. Même un char et des chars de feu, descendant du ciel,
n'ont pas été assez puissants pour détourner le regard d'Elisée,
fixés sur Elie ! Il le fixait des yeux et attendait quelque chose. Rien
ne pouvait distraire son attention de l'objet de son désir, même si
cela venait du ciel ! Ce fut un test qui fut prévu par Dieu Lui-même.
Si un char et des chevaux de feu venaient vous visiter aujourd'hui,
en faisant voler en éclats votre fenêtre, est-ce que vous seriez
tellement intéressés par le phénomène que vous en oublieriez le
Seigneur ?
Page 105
personnes. Elles n'ont pas été toutes guéries. Mais je vais vous dire
ce qui s'est passé. Quand vous avez commencé à prier pour ces
gens, votre âme était complètement absorbée par le Fils de Dieu,
et vous avez à peine remarqué ceux qui tombaient. Mais quand
vous les avez vus éparpillés autour de vous, vous avez oublié la
face de Jésus, et vous avez été absorbé par le phénomène. C'est
pour cela qu'ils n'ont rien reçu. Vous avez oublié de connecter la
foi à la puissance.
Bien-aimés, la foi est plus importante que la puissance. C'est
la foi qui contrôle la puissance et qui la vivifie.
Pour moi, Job entre dans une autre catégorie. Celle des
vainqueurs qui ont dû passer au travers de l'épreuve la plus
terrible. Job est le type parfait du vainqueur de l'Ancien Testa-
ment. Il a franchi en vainqueur la tribulation la plus épouvanta-
ble. Son histoire nous donne l'une des plus belles révélations de
la Parole de Dieu de ce qui se passe dans les coulisses.
Un jour, là où se trouvait Dieu, les fils de Dieu s'assemblèrent
devant le Seigneur, sans doute pour rendre des comptes, ou pour
tenir conseil. Satan se présenta aussi au milieux d'eux (Job 1).
L'Eternel dit à Satan : D'où viens-tu ? Et Satan répondit à
l'Eternel : De parcourir la terre et de m'y promener. L'Eternel dit
à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne
comme lui sur la terre ; c'est un homme intègre et droit, craignant
Dieu, et se détournant du mal (Job 1 : 7-8).
Nous voyons aussi une fine distinction entre le caractère de
Dieu et celui de Satan. Satan ne pouvait comprendre que son
propre égoïsme. Il a dit : Est-ce d'une manière désintéressée que
Job craint Dieu ? Ne l'as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce
qui est à lui ? (Versets 9-10).
Ce vieux serpent a sans doute tourné mille fois autour de ce
mur de protection, essayant d'y trouver la moindre fissure. Il
n'avait jamais rien pu trouver. Mais le Seigneur lui répondit :
Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte
pas la main sur lui (verset 12).
Dieu connaissait Son serviteur Job. Il savait qu'il pouvait
passer le test. Aussi l'épreuve de Job commença-t-elle. Il perdit ses
ânesses, il perdit ses chameaux et, pour couronner le tout, un
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serviteur vint lui dire qu'un cyclone avait frappé la maison où ses
fils et ses filles buvaient du vin, les faisant tous périr. Et il s'était
échappé lui seul, pour lui en apporter la nouvelle.
Mais ses souffrances n'étaient pas encore parvenues à leur
maximum.
Et Satan se retira de devant la face de l'Eternel. Puis il frappa
Job d'un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu'au sommet
de la tête (Job 2 : 7).
La nouvelle de cette affreuse calamité se répandit. Ses amis
se rassemblèrent pour le secourir. C'était un homme juste, l'un
des hommes les plus riches de l'orient, un prince. Ce n'était pas
seulement un homme juste et bon, mais un homme renommé,
influent, riche et pieux.
Il y a ami et ami. Les consolateurs de Job étaient du genre
négatif. Ne soyons pas comme un pot de tristesse ou un pinceau
de goudron ! Si vous êtes mon ami, et si vous venez me voir, dites-
moi quelque chose qui me donne foi en Dieu !
Quand j'étais à Spokane, dans l'Etat de Washington, et que
je m'occupais de cette grande uvre de guérison, j'avais l'habitude
de m'occuper de 100 à 150 malades par jour. Des dizaines de fois
chaque jour, le Seigneur me permettait de voir tout ce qu'il y avait
dans l'âme de ces gens. Pourquoi le faisait-Il ? Pour que je coure
le dire à tout le monde, ou même que je le dise au malade ? Quel
bien cela lui aurait fait de le lui dire ? Conduisez-le au Seigneur et
laissez le sang de Jésus agir, si vous voulez vous débarrasser du
problème. Je pense que celui qui raconte ces révélations à
quelqu'un, ou même à l'intéressé, trahit le Dieu Tout-Puissant, à
moins que Dieu ne lui demande de le faire. Je n'ai jamais vu dans
le Nouveau Testament quelqu'un dire : Frère Paul, ou Frère
Pierre, dis-moi ce qui ne va pas en moi ! Ceci est l'affaire du Saint-
Esprit.
Page 107
revenaient constamment sur ces paroles : Job, tu as péché. Cela
ne fait aucun doute, tu as péché !
Les amis de Job ont essayé de le convaincre de péché, de lui
prouver qu'il y avait quelque péché secret dans sa vie, mais ils ont
échoué. Il leur affirma que ce n'était pas le cas. Mais cela le
découragea profondément et le plongea dans une affreuse confu-
sion. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi cette calamité s'était
abattue sur lui, mais il continua à affirmer son intégrité devant
Dieu.
Bien-aimés, c'est l'une des armes les plus puissantes dont
dispose le diable. Pendant neuf mois, j'ai cherché Dieu pour avoir
le Baptême du Saint-Esprit. J'ai rampé face contre terre, j'ai
inondé mon chemin de larmes, et le diable m'a presque anéanti en
employant les mêmes arguments. Chaque fois que je m'appro-
chais assez de Dieu pour penser que je devais recevoir le Baptême,
je voyais défiler sous mes yeux tous les misérables péchés que
j'avais commis dans ma vie, jusqu'à ce que mon âme se décourage
complètement. Et je me disais : Mais Dieu ne pourra jamais me
baptiser dans le Saint-Esprit ! Je suis un trop grand pécheur ! En
disant cela, je sous-estimais la puissance du Sang de Jésus-
Christ, qui avait recouvert mes péchés et effacé mes transgres-
sions depuis longtemps.
Ces hommes aimaient Job. Ils étaient venus le trouver alors
qu'il était étendu sur son lit de cendres, en train de se gratter avec
un morceau de poterie. Ils sont restés assis sept jours et sept nuits
sans mot dire. Ils cherchaient une solution. Leur âme tentait de
trouver une raison. Mais ils se sont trompés.
Un des plus beaux passages de l'histoire de Job concerne le
moment où il déversait son âme devant Dieu, maudissant même
le jour de sa naissance. Dieu lui donna alors une merveilleuse
révélation. (Remarquez qu'il n'a jamais maudit Dieu. Il n'a pas
prononcé un seul mot, une seule phrase, qui aurait exprimé un
manque de foi en Dieu). Oh, Dieu l'aidait à être un vainqueur !
Job a dit : Mais je sais que mon rédempteur est vivant, et
qu'il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite,
il se lèvera ; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je le
verrai, et il me sera favorable ; mes yeux le verront, et non ceux
d'un autre ; mon âme languit d'attente au dedans de moi (Job 19 :
25-27).
Job connaissait Dieu. Ils étaient des amis intimes !
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Dieu répond à Job
Page 109
d'en recevoir la gloire ! Il en recevra toute la gloire, quand une âme
est rachetée et guérie.
Le Seigneur encouragea donc Job à s'oublier lui-même et à
prier pour ses amis. Lorsqu'il l'eut fait, le Seigneur transforma sa
captivité en bénédiction. Le Seigneur restaura son corps, et lui
donna le double de tout ce qu'il possédait auparavant.
Page 110
Chapitre 14
Page 111
réunion dit : Ne vous occupez pas de l'hypnotiseur, Jésus va vous
guérir maintenant même. Dans deux minutes, vous serez guérie !
Nous lui avons imposé les mains et nous avons prié. Le Seigneur l'a
guérie instantanément. Elle a parcouru plusieurs fois l'estrade
pour se prouver, et prouver à l'assistance, qu'elle était guérie.
Je me suis reculé, et je l'ai regardée, louant le Seigneur dans
mon cur pour Sa miséricorde, lorsque soudain l'Esprit descendit
sur moi avec puissance. Ce n'était pas une douce onction, mais une
grande puissance, un esprit de révulsion contre l'esprit de l'hypno-
tiseur. Je m'avançai sur l'estrade en m'approchant directement de
lui, et je lui dis : Etes-vous celui qui hypnotisait cette femme ? Il
répondit : Oui, c'est moi. Il se leva et me regarda avec un air de défi.
Je lui dis : Au Nom de Jésus-Christ, vous n'hypnotiserez plus
jamais personne ! Avant même de réaliser ce que je faisais, je me
penchai en avant, je lui saisis le col de ma main gauche, et je lui
donnai une tape sur le dos de ma main droite, en disant : Au Nom
de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, sors de lui ! Il se mit à rire et me
dit : Voulez-vous dire que je ne peux plus hypnotiser personne ?
Je lui dis : Oui, monsieur, c'est fini ! Le démon qui vous faisait
hypnotiser les gens est chassé !
Il passa toute la nuit à essayer d'hypnotiser quelques person-
nes. A six heures du matin, il vint me trouver chez moi et me dit :
C'est très sérieux ce qui se passe, monsieur, c'est mon gagne-pain
qui est en jeu ! Il voulait que je lui rende le pouvoir d'hypnotiser !
Je lui ai expliqué que ce n'était pas moi qui avais chassé le démon,
mais Jésus. J'ajoutai : Frère, il me semble que le Seigneur veut que
vous gagniez honnêtement votre vie !
Il annula les réunions qu'il avait programmées dans un
cinéma, où il était payé pour ses exhibitions. La dernière fois que
j'ai entendu parler de lui, il gagnait honnêtement sa vie. Cela a
démontré qu'il y avait eu une puissante manifestation de l'Esprit de
Dieu, qui a autorité sur toute autre puissance. Il est toujours vrai
qu'au Nom de Jésus nous pouvons chasser les démons !
Page 112
était Pasteur Baptiste à Glendale, un faubourg de Los Angeles. Il est
à présent associé à George B. Studd, dans sa Mission de la
Chambre Haute.
Voici ce que m'a dit le frère Fisher : Un matin, ma femme m'a
appelé au téléphone et m'a dit que le tuyau d'eau derrière la maison
était cassé. Je suis rentré chez moi vers dix heures du matin. J'ai
ouvert la petite porte au sous-sol de la maison et j'y ai introduit ma
main pour tâter le tuyau. J'ai été mordu par un serpent. Cela a
commencé à enfler aussitôt. Le poison agissait rapidement dans
mon corps. Que faire ? J'ai dit à Dieu : Seigneur, Ta Parole dit que
nous saisirons des serpents. Je Te fais confiance. Il faut que Tu me
guérisses, sinon je mourrai ! L'après-midi et le soir, mes souffran-
ces ont été terribles. Vers minuit, mon sang était tellement coagulé
que tout mon corps était presque insensible. Oh, je n'oublierai
jamais cette sensation de mort qui montait en moi, doucement,
sûrement, jusqu'à trois heures du matin. Je ne pouvais plus prier.
J'ai cessé de lutter. Je suis tombé à terre. A cet instant précis, Dieu
m'a guéri. La vie de Dieu a jailli dans tout mon corps, et j'ai été
guéri. C'est la vérité ! Ils saisiront des serpents.
Page 113
La guérison divine est le sceau du témoignage de Dieu, la
preuve donnée au monde que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.
Quand Jean-Baptiste a été emprisonné, il fut troublé par le doute,
et se demandait si Jésus était le Christ. Il envoya deux de ses
disciples pour poser à Jésus cette question : Es-tu celui qui doit
venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Pour toute réponse,
Jésus invoqua les signes qui accompagnaient Son ministère. Ces
signes étaient, et sont encore, la réponse de Dieu au doute et à
l'incrédulité : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que
vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux
sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la
bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui
je ne serai pas une occasion de chute ! (Matthieu 11 : 4-6).
C'est toujours de cette manière que Dieu marque de Son sceau
et confirme la prédication du véritable Evangile. Une prédication
qui n'est pas appuyée par les signes promis par Jésus est une
prédication que Dieu n'atteste pas. Dieu veut confirmer la prédica-
tion de Son véritable Evangile. Nous devrions toujours constater
aujourd'hui ce qui était dit des premiers disciples : Et ils s'en
allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confir-
mait la parole par les miracles qui l'accompagnaient (Marc 16 : 20).
Page 114
Chapitre 15
Voici ma réponse
Le fait que cette question soit posée par l'Eglise de Christ, dans
ses diverses branches représentées dans votre association, qui
regroupe des évangélistes et des pasteurs de presque toute déno-
mination connue, démontre à quel point l'Eglise moderne s'est
éloignée de la foi qui était celle de l'Eglise primitive, au cours des
quatre premiers siècles.
On peut aisément constater cette apostasie en étudiant le
Nouveau Testament, ainsi que les écrits des Pères de l'Eglise des
premiers siècles. Jésus Lui-même a guéri tous ceux qui Lui ont
demandé de les guérir. Après Sa résurrection, et l'effusion du Saint-
Esprit, le jour de la Pentecôte, les apôtres ont fait de même. Le
Nouveau Testament l'atteste. Il est bien connu que les Pères de
Page 115
l'Eglise ont largement témoigné de la puissance miraculeuse de
Christ manifestée au travers de Ses disciples, jusqu'à l'époque de
l'Empereur Constantin.
Sous Constantin, lorsque le christianisme est devenu une
religion d'Etat, un flot de paganisme a pénétré dans l'Eglise, faisant
disparaître la foi vivante en un Christ apportant le Salut et la
Guérison. Des foules d'incroyants entrèrent dans l'Eglise en n'ayant
qu'une très faible connaissance de Christ. Ils ont apporté avec eux
de nombreuses coutumes et pratiques païennes, dont certaines
sont vite devenues prédominantes dans l'Eglise. Parmi celles-ci,
figure la foi en l'homme plutôt qu'en Christ, pour la guérison du
corps.
Il est cependant prouvé, dans l'histoire de l'Eglise de tous les
siècles, qu'il y a toujours eu des saints de Dieu isolés et des groupes
de chrétiens qui ont continué à se confier exclusivement en Dieu.
A l'époque moderne, on trouve parmi eux les Huguenots français,
dont la foi en Dieu était extraordinaire. Beaucoup d'entre eux
étaient baptisés dans le Saint-Esprit et le savaient. L'histoire
rapporte que beaucoup d'entre eux parlaient en langues par la
puissance du Saint-Esprit. Les malades étaient guéris par la foi en
Jésus-Christ et l'imposition des mains. Beaucoup prophétisaient
dans l'Esprit.
Les Vaudois plaçaient leur confiance en Christ pour leur
guérison, et ont gardé de nombreux témoignages de merveilleuses
guérisons.
La venue de la Réforme
Page 116
ses de malades, d'expulsions de démons, et d'exaucements de
prières remarquables.
Page 117
Dans tout le pays, des membres de leur Eglise priaient Dieu avec
foi et découvraient qu'Il guérissait toujours. Mais les pasteurs, dans
leur ensemble, reconnaissaient qu'ils manquaient de foi. La diffu-
sion de ce livre devint donc très embarrassante pour eux. Au lieu
de confesser humblement à Dieu leur besoin, et de Le prier pour
qu'Il leur donne une plus grande mesure de la présence et de la
puissance de l'Esprit, pour que leurs prières pour les malades
soient exaucées, ils décidèrent d'exiger le retrait du livre d'Andrew
Murray et d'interdire sa circulation, ce qui fut fait. Cependant,
personne ne put contredire la vérité de l'enseignement de la
guérison divine, ni l'expérience personnelle de la guérison d'Andrew
Murray, ni celle de centaines d'autres personnes qui avaient été
guéries par le ministère de ce dernier, ou par le ministère des
chrétiens qui avaient la foi. Malgré tout cela, Andrew Murray fut
contraint de ne plus enseigner la guérison divine au sein de l'Eglise
Réformée Hollandaise d'Afrique du Sud.
Cet exemple illustre clairement à quel point il est difficile de
développer dans l'Eglise moderne une foi plus vigoureuse dans le
Dieu vivant. Chaque Eglise est passée par une expérience plus ou
moins similaire. En général, lorsqu'un prédicateur manifeste une
foi vivante, et commence à obtenir des exaucements extraordinai-
res de ses prières, ceux qui sont remplis de la sagesse du monde
commencent par lui demander d'être prudent. S'il persiste, on lui
fait finalement comprendre qu'on le considère comme étrange et
bizarre. S'il persiste encore, il est rejeté et mis au ban de certaines
Eglises et conventions.
Ce que je viens de décrire à propos d'Andrew Murray est
entièrement dû au fait que l'Eglise moderne ne reconnaît pas les
différents ministères de l'Esprit tels qu'ils sont établis par la
Nouveau Testament. En ce qui concerne l'ordre des ministères dans
l'Eglise, le chapitre 12 de l'Epître aux Corinthiens dit ceci : Et Dieu
a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des
prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don
des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de
gouverner, de parler diverses langues (verset 28). Dieu a prévu
l'exercice d'un ministère pour tous ceux qu'Il appelle. Aucun ne doit
entrer en conflit avec un autre. Tous doivent être reconnus comme
également nécessaires au bon fonctionnement du Corps de Christ.
L'Eglise moderne doit reconnaître les autres ministères dans
son sein, à part celui de la prédication. Dans l'Eglise moderne, le
Page 118
prédicateur est l'âme, le centre et la circonférence de son Eglise.
L'Eglise primitive était une organisation de foi composée d'hommes
et de femmes qui étaient tous qualifiés pour exercer un ministère
particulier. L'un avait un ministère de guérison des malades, un
autre accomplissait des miracles, un autre enseignait les voies et la
volonté du Seigneur, un autre était pasteur, et un autre était
ancien.
Il devrait être facile pour toute Eglise moderne de s'adapter
aux dons du Saint-Esprit, et d'éliminer pour toujours les problèmes
semblables à celui de l'Eglise Réformée Hollandaise d'Afrique du
Sud ou d'autres Eglises. Au lieu de décourager un ministère de
l'Esprit et la pratique des différents dons spirituels dans l'Eglise, on
devrait conserver et utiliser ces ministères et ces dons pour
l'édification du Royaume de Dieu.
Page 119
démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya
prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades (versets 1-2).
A leur tour, ils furent submergés par la tâche, et nous lisons
dans Luc 10 que Jésus fit aussi appel à soixante-dix autres
disciples. Il les envoya dans toutes les villes d'alentour, en leur
disant : Guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : Le
royaume de Dieu s'est approché de vous (verset 9).
Le Nouveau Testament parle donc de quatre-vingt-quatre
personnes engagées dans la guérison pendant le ministère de
Jésus : Jésus Lui-même, les douze apôtres, les soixante-dix, et
l'homme qui ne nous suit pas.
Paul et Barnabas n'étaient pas apôtres pendant la vie de
Jésus, mais nous lisons dans les Actes des Apôtres qu'ils guérirent
beaucoup de malades. Paul lui-même fut guéri par le ministère
d'Ananias, un disciple âgé, qui avait été envoyé vers lui à la suite
d'une vision reçue du Seigneur.
Philippe était l'un des évangélistes. Lorsqu'il a prêché à
Samarie, de remarquables signes et prodiges ont été accomplis par
son ministère.
Par le ministère de l'apôtre Paul, non seulement les malades
étaient guéris et les morts rendus à la vie, mais on apportait aussi
à l'apôtre des mouchoirs, pour qu'il puisse les toucher. Lorsque ces
mouchoirs étaient ensuite appliqués aux malades, ceux-ci étaient
guéris, et les démons étaient chassés de leur corps.
L'Epître de Jacques donne des instructions précises et com-
plètes sur la manière de procéder en cas de maladie. Si quelqu'un
est malade, il doit faire venir les anciens de l'Eglise. En ce qui
concerne la prière de la foi, voici ce que dit la parole : La prière de
la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis
des péchés, il lui sera pardonné (Jacques 5 : 15).
Il y a eu un grand nombre de miracles pendant le Moyen Age.
Ils doivent être considérés avec respect. Les preuves accumulées
par le témoignage de tant de personnalités reconnues et honorables
ne nous permettent pas de penser que ces personnalités étaient
toutes séduites ou trompées.
Page 120
l'Illinois une ville appelée Zion City, à soixante-dix kilomètres au
nord de Chicago. Cette ville fut fondée en 1901. En douze mois sa
population atteignait 4.000 personnes. Deux ans plus tard, elle
était estimée à 12.000 personnes. Le Conseil Municipal a voté des
décrets interdisant les drogues, les médicaments et la consomma-
tion de viande de porc. Aucun disciple de Dowie ne se permettait
d'absorber ces choses s'il voulait conserver une bonne position. Les
statistiques démographiques révèlent que leur taux de mortalité est
inférieur à celui d'autres villes de population identique. Les sociétés
d'assurances craignaient d'assurer les citoyens de Zion City, parce
qu'il est bien connu qu'ils ne veulent pas avoir recours aux
médecins ni aux médicaments. Mais, à présent, elles recherchent
cette clientèle, car ces gens sont reconnus comme étant parmi les
plus sains des Etats-Unis.
Un jour, dans le grand Auditorium de Chicago, tous ceux qui
avaient été guéris, dans le monde entier, par le ministère de Dowie,
furent invités à envoyer leur témoignage écrit sur de petites cartes.
Il a fallu cinq grands paniers pour contenir toutes les cartes, dont
le nombre atteignait soixante mille. En outre, dix mille personnes
de l'auditoire se levèrent pour témoigner qu'elles avaient été per-
sonnellement guéries par la puissance de Dieu, ce qui représentait
en tout soixante-dix mille témoignages de guérison.
En Afrique du Sud, la guérison divine est tellement répandue,
chez les blancs comme chez les noirs, que les officiers de l'armée ont
estimé, au cours de la dernière guerre, que vingt pour cent des
militaires ont refusé toute aide médicale, pour se confier en Dieu
seul. A tel point qu'il fallut créer dans l'armée un corps spécial
chargé de prier pour la guérison divine des malades par l'Esprit de
Dieu !
D'après les estimations les plus prudentes, notre Eglise de
Spokane a enregistré 100.000 guérisons au cours des cinq derniè-
res années. Spokane a été reconnu comme le plus grand centre de
guérison divine au monde.
Certains médecins célèbres ont non seulement été guéris par
Dieu, mais ont aussi exercé le ministère de la guérison divine par
la foi en Jésus-Christ. Parmi ceux-ci, on peut citer Phineas D.
Yoakum de Los Angeles, Directeur de l'Institut Pisgah, dont le
ministère béni de guérison est partout reconnu par les chrétiens,
ainsi que le Docteur William T. Gentry, de Chicago. Non seulement
ce dernier était un médecin célèbre, mais il est l'auteur d'une
Page 121
Encyclopédie Médicale en vingt volumes que l'on retrouve dans
toutes les bonnes bibliothèques. Son éditeur a vendu plus de
100.000 exemplaires de cette uvre.
Je peux ajouter mon témoignage personnel. Après vingt-cinq
ans dans le ministère de guérison, j'ai vu le Seigneur guérir des
centaines de milliers de malades. Pendant cette même période ont
été fondées sur le modèle de l'Eglise primitive des Eglises et des
Sociétés Missionnaires qui ont reçu du Seigneur la puissance d'en
haut.
Devant une telle quantité de témoignages, il semble puéril de
continuer à discuter pour savoir si Dieu peut ou veut guérir les
malades. Ouvrons plutôt notre esprit et notre cur pour recevoir le
Seigneur Jésus-Christ comme Celui qui nous sauve et nous guérit.
Confions-Lui nos corps comme nous Lui confions nos âmes !
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Dieu voulait les guérir tous. Il les a guéris parce qu'il est dans la
nature de Dieu de guérir, non par caprice, ni parce que les
supplications du malade avaient réussi à faire changer Dieu d'avis.
Tous ceux qui étaient prêts, et qui voulaient recevoir la guérison
,l'ont reçue du Seigneur. L'Evangile exprime à un moment donné Sa
tristesse de ne pas pouvoir faire beaucoup de miracles dans ce lieu
(à Nazareth), à cause de leur incrédulité, si ce n'est qu'il imposa les
mains à quelques malades et qu'il les guérit.
Les hommes croient qu'il leur est nécessaire de persuader
Dieu de les guérir. Nous rejetons cette affirmation avec la plus
grande force. Au travers de Christ, Dieu a manifesté Son désir de
bénir l'humanité. Nous voyons dans Matthieu 4 : 23 quelle méthode
Il utilisait pour sauver le monde, et en quoi consistait Son salut :
Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues,
prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute
maladie et toute infirmité parmi le peuple.
L'exemple du générateur
Page 123
Le Saint-Esprit Se révèle donc comme la présence universelle
de Dieu, comme Dieu omniprésent. Le Saint-Esprit a été donné à
l'homme pour que l'homme soit béni. Nous devons avoir recours à
Lui pour accomplir la volonté de Dieu.
Les chrétiens intelligents admettent sans aucun problème que
Dieu veut sauver les hommes. Mais la volonté de Dieu est aussi de
guérir tous les hommes. Dieu y a pourvu, en nous permettant de
recevoir le Saint-Esprit dans notre vie, pour que notre âme soit
bénie et notre corps guéri. Bien plus, Jésus nous commande de
transmettre cette puissance du Saint-Esprit aux autres, pour qu'ils
soient aussi guéris et bénis.
Le Saint-Esprit S'offre à nous pour que nous nous saisissions
de Lui. Il S'offre à nous pour la guérison de notre âme et de notre
corps. Par la crucifixion de Christ et par Sa victoire sur la mort,
Jésus a reçu du Père le privilège de répandre le Saint-Esprit sur le
monde. Ceci représente le couronnement de la puissance rédemp-
trice de Dieu offerte au monde par Jésus-Christ. Depuis ce jour
jusqu'à l'heure actuelle, chacun a le droit de se saisir de ce
merveilleux Esprit de Dieu, que Jésus a considéré comme tellement
Précieux pour les hommes, tellement Nécessaire à leur salut et à
leur guérison, qu'Il a donné Sa vie pour qu'ils puissent Le recevoir.
C'est pourquoi la question Est-ce que Dieu guérit toujours ?
est une question puérile. Il faudrait plutôt demander : Voulons-
nous accepter Sa guérison ? Dans l'affirmative, c'est à nous de
nous en saisir. Bien plus, c'est au monde entier de s'en saisir, à tous
ceux qui veulent mettre leur vie en contact avec Dieu en ouvrant
leur cur au Seigneur. Jésus savait que le monde avait besoin
d'être guéri. C'est pourquoi Il a donné Ses propres médecins
(disciples, pasteurs, anciens, et ceux qui ont les dons de guérison),
pour prescrire non des pilules et des potions, mais la puissance de
Dieu. Les dons de guérison sont l'un des neuf dons du Saint-Esprit
offerts à l'Eglise, et toujours valables aujourd'hui (1 Corinthiens
12 : 8-11). La Parole de Dieu dit : Jésus-Christ est le même hier,
aujourd'hui et éternellement. La guérison de toute maladie est
donc encore offerte à tous ceux qui accepteront avec foi l'Esprit de
Dieu promis par le Père et administré par Jésus-Christ, pour que
tous ceux qui désirent être bénis le soient dans leur âme et dans
leur corps.
Lorsqu'il parle de ce fait, Pierre dit : Par les meurtrissures
duquel vous avez été guéris. L'emploi du passé vous avez été
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guéris indique que notre guérison a été acquise, dans la pensée de
Dieu, au moment où Jésus S'est offert comme Sacrifice éternel. Il
n'a jamais dû offrir de nouveau sacrifice pour la guérison de
quiconque. Il l'a décidée une seule fois et l'a accomplie pour
toujours. La guérison est à vous pour que vous en jouissiez, et pour
que vous la transmettiez aux autres.
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Juste avant sa mort, il a écrit un article intitulé : Le massacre
des innocents. Il y condamnait l'ablation des amygdales et des
végétations, en démontrant que l'inflammation et l'infection de ces
organes étaient dues à une sécrétion qui venait s'y loger, et que leur
ablation ne permettait pas d'éliminer le problème, puisque cette
sécrétion nocive se répandait alors dans le corps. Il se proposait de
mettre ses connaissances au service du public, afin de le mettre en
garde contre d'inutiles opérations qu'il considérait comme crimi-
nelles.
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Les premiers chrétiens considéraient ce vivant Esprit de Dieu
et Sa puissance de guérison comme tellement importants qu'il est
écrit que l'on apportait à Paul des mouchoirs et des linges pour qu'il
les touche. Lorsque ces mouchoirs et ces linges étaient ensuite
appliqués sur les malades, ceux-ci étaient guéris, et délivrés des
démons qui étaient en eux (Actes 19). Dans cet exemple, même des
objets inanimés, comme des mouchoirs et des linges, devenaient les
réceptacles de l'Esprit de Dieu, qui leur était transmis par la
personne de l'apôtre Paul.
Cette expérience n'a pas été limitée aux premiers chrétiens,
mais elle a pu être faite partout où des hommes et des femmes ont
osé rejeter ce mensonge du diable, que l'Eglise en général a
soigneusement transmis et proclamé, selon lequel le temps des
miracles serait passé.
Tout chrétien parvenu à la maturité, qui connaît son Dieu, qui
a ressenti l'action merveilleuse de Son Esprit, et qui a osé croire que
le Fils de Dieu vit par l'Esprit dans sa propre vie, exactement comme
Il le faisait dans la vie des premiers chrétiens, a pu entrer en contact
avec cette même puissance de Dieu, prête à se manifester en lui.
Lorsqu'il a imposé les mains aux malades avec foi, il a pu voir de ses
propres yeux leur guérison se produire, et a compris comment se
transmettait la vertu guérissante de Dieu. Aujourd'hui, des mil-
lions d'hommes et de femmes ne font confiance pour leur corps qu'à
Dieu seul, pour la guérison de toute maladie et de toute infirmité.
Quel est donc ce moyen de guérison que Jésus a donné,
comme un don divin fait aux chrétiens pour toujours ? C'est le
vivant Esprit de Dieu, répandu par Jésus-Christ dans la vie de Ses
enfants. C'est ce même Esprit que le chrétien transmet aux malades
au travers de son âme et de ses mains, par la foi en la Parole de
Jésus. Ceci révèle la loi de contact à laquelle pensait Jésus, lorsqu'Il
a donné ce commandement : Ils imposeront les mains aux mala-
des, et les malade seront guéris (Marc 16 : 18).
A la louange de Dieu et pour Sa gloire, nous pouvons témoi-
gner qu'en vingt-cinq années de ministère nous avons vu des
centaines de milliers de personnes guéries par la puissance de
Dieu, dans de nombreuses parties du monde. Dans tous ces pays,
au cours de ces vingt-cinq années, nous avons établi des Eglises et
des Sociétés missionnaires composées de chrétiens dont le seul
remède est le Remède divin, le Seigneur Jésus-Christ. Ils ont foi en
Sa rédemption, dans la présence et la puissance de l'Esprit de
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Christ, pour détruire pour toujours le péché et la maladie dans la
vie des hommes.
Dans notre propre ville, depuis cinq ans, il ne s'est pas passé
une seule journée sans que nous ayons vu de nombreuses person-
nes guéries. Au cours des cinq années de notre ministère ici, dans
notre seule Eglise de Spokane, nous avons prié, nos pasteurs
associés et moi-même, pour une moyenne de cent-cinquante à
deux cents malades par jour. Ils étaient venus de tous les coins du
pays, et même de l'étranger, pour recevoir la puissance de guérison
divine. Ces guérisons ont concerné presque toutes les formes
connues de maladies.
La majorité de ces guérisons ont été reçues par des malades
qui avaient été complètement abandonnés par leurs médecins.
Beaucoup d'entre eux avaient dépensé tous leurs biens, certains
des dizaines de milliers de dollars, en docteurs, médicaments, et
opérations. Ils ont découvert que le Seigneur Jésus-Christ, ainsi
que le ministère de guérison par la puissance de Dieu, étaient aussi
efficaces aujourd'hui que jamais, démontrant ainsi la vérité de la
Parole de Dieu.
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OUVRAGES RECEMMENT PARUS
aux Editions Parole de Vie
Va, et raconte ce que j'ai fait pour toi : de Martin TSALA ESSOMBA. Le
témoignage tout récent d'un homme qui était responsable de toute l'Afrique
pour Satan. Sauvé par grâce et emmené au ciel par le Seigneur, il en est revenu
avec un message clair de Jésus-Christ aux Eglises de la fin des temps.