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DISSERTATION

INTRO

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II- A

En somme on pourrait dire que cette phrase nous offre une assez belle définition — ou à peu près une
périphrase — du bling bling.

C'est bien ce que nous montre, entre bien d' autres choses ( ce n'est pas le lieu de faire une analyse du roman)
le reste du livre. La cour , autrement dit le lieu du pouvoir, est l'espace des fêtes , du paraître — si ce n'est de
la parade — de la curiosité et de la visibilité universelle. On n'y est jamais seul et le dire qui y circule est
souvent mensonger ou traître. Les people, — et Nemours en est le personnage le plus emblématique(voir le
projet de mariage avec la reine d'Angleterre), y vivent perpétuellement dans la curiosité générale et souvent
malveillante.
La Princesse de Clèves est redevenue en quelques semaines ce qu'elle avait cessé d'être: une œuvre actuelle.
Ce roman qu'on disait lent, difficile, désuet, n'a eu besoin que d'un petit quelque chose pour quitter le musée
des grandes oeuvres où l'on ne fait que conserver et momifier la littérature: qu'on casse la vitrine et qu'on le
lise. Qu'il soit devenu impérieux qu'on le relise. Que cette lecture soit un geste, une action, une espèce d'
engagement. Ou qu'on l'écoute lire. Et cette œuvre intemporelle, c'est-à-dire à la fois morte et glorifiée, est
revenue dans le temps.

Il est peut-être nécessaire de rappeler pourquoi.

C'est par un propos de Nicolas Sarkozy que tout a commencé, tenu à Lyon, le 23 janvier 2007: «L'autre jour,
je m'amusais, on s'amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d'attaché d'administration.
Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La
Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle
pensait de La Princesse de Clèves... Imaginez un peu le spectacle !»

Ces phrases témoignent, en très peu de mots, avec une espèce d'économie de moyens on dirait exemplaire,
d'un triple mépris: mépris de classe d'abord, envers la guichetière à qui est déniée toute légitimité à avoir
accès à un savoir considéré comme inutile, du moins pour elle. Mépris de la culture littéraire ensuite, dont ce
texte reste une des œuvres fondatrices, quoi que chacun ait le droit d'en penser. Et mépris des femmes,
puisque le dit «attaché d'administration», au masculin, genre qui englobe en français les deux sexes, se
transforme aussitôt en «guichetière», les tâches subalternes étant naturellement réservées aux femmes (il me
semble pourtant qu'on a parfois affaire à des guichetiers).

Ce mot de «guichetière» est d'ailleurs parfaitement impropre, s'agissant de ce concours, mais c'est un détail.
Ce féminin trouble d'ailleurs un peu pour une autre raison: n'est-il pas induit par la double féminité de
l'œuvre qui la disqualifierait au yeux du président, roman sur une femme (la princesse), écrit par une femme,
Madame de Lafayette (sans doute pas tout à fait, La Rochefoucault a mis la main à la pâte, mais le sait-il?) Et
réservé, de ce fait, à un lectorat féminin?
La phrase, qui n'était pas destinée à faire la une de l'actualité , s'est répandue lentement sur le net, a donné à
Christophe Honoré l'idée d'un film, La Belle Personne, comme on répond à une provocation. Il y fait voir
que les émois d'une jeune femme, ses hésitations devant l'amour, sa crainte de l'inconstance des hommes,
n'ont pas d'âge. L'univers cruel de la cour royale y est seulement remplacé par celui, tout aussi impitoyable,
d'une cour de lycée.
Puis un collectif d'enseignants chercheurs et d'étudiants de Paris III et d'ailleurs s'en sont emparé et ont
proposé l'idée d'une lecture publique en diffusant un appel au titre assez héroïque: «Il faut sauver la Princesse
de Clèves» dont l'argumentaire est impeccable:

«Parce que nous désirons un monde possible où nous pourrions, aussi, parler de La Princesse de Clèves, de
quelques autres textes, et pourquoi pas d'art et de cinéma avec nos concitoyens quelle que soit la fonction
qu'ils exercent,
Parce que nous sommes persuadés que la lecture d'un texte littéraire prépare à affronter le monde,
professionnel ou personnel,
Parce que nous croyons que sans la complexité, la réflexion et la culture, la démocratie est morte, (...)
Nous nous relaierons le lundi 15 février, à partir de 15heures, devant le Panthéon, place du Panthéon à Paris,
pour une lecture marathon de La Princesse de Clèves.»

Il fait gris. Le comédien Marcel Bozonnet monte sur une petite estrade et commence la lecture, levant
souvent les yeux sur la centaine de personnes rassemblées devant les grilles du Panthéon, tant il semble
connaître ces pages par cœur.

Louis Garrel le suit, qui joue le rôle de Nemours dans le film La belle Personne.C'est un Nemours très
plausible, figure évidemment séduisante qui, avant de commencer sa lecture, s'excuse timidement de ne pas
avoir son bac.

Il tient une fleur jaune et cette fleur sera remplacée par une écharpe de la même couleur que se passeront les
lecteurs en même temps que le livre, comme on se passe un signe, un témoin. Ceux qui n'ont jamais lu cette
œuvre — mais ils sont sans doute rares sur ce parvis — ou ceux qui l'ont un peu oubliée, doivent s' interroger
sur cette longue bande de tissu jaune qui passe d'une épaule à l'autre. Il leur faut attendre pour apprendre ou
se souvenir que c'est la couleur qui traverse fugitivement le livre: portée comme étendard par le duc de
Nemours pendant le tournoi parce qu'il ne veut pas mettre dans l'embarras la princesse en portant ses
couleurs ( il se souvient qu'elle a dit aimer le jaune mais ne pas pouvoir en porter parce qu'elle est blonde).
C'est aussi la couleur des rubans que la princesse, se croyant à l'abri des regards, enroule rêveusement une
nuit autour d'une canne ayant appartenu à Nemours, épisode dont on cachait aux élèves, il n'y a pas si
longtemps encore, l'évidente symbolique.

Les lecteurs se suivent, et ne se ressemblent pas. Après les célébrités, les professeurs, puis des étudiants.
Viennent des accents qui donnent aux phrases des musiques nouvelles ; un canadien, une libanaise... Le froid
vient, monte par les pieds. On va vite prendre quelque chose de chaud dans un café ; on revient. On a raté
l'épisode de l'aveu. Le vent se lève, renverse une pancarte, fait voler l'écharpe jaune. La nuit tombe et le
public se raréfie, se tasse contre la petite estrade, au plus près de la voix, du texte.

Il y a assez longtemps trois agrégatives d'assez mauvaise humeur s'apprêtaient à suivre leur premier cours
sur La Princesse de Clèves. Leur mauvaise humeur est due au choix par l'Ecole du professeur chargé du
cours sur cette oeuvre au programme du concours: non que nous ne l'estimons pas, mais parce que nous le
considérons comme un excellent dix-neuvièmiste, et que nous le supposons donc parfaitement incompétent
pour l'étude d'une œuvre classique. Les étudiants sont parfois bourrés de préjugés. L'entrée de Pierre Barbéris
dans la petite salle produit un certain effet. C'est Henri II en complet veston. Car il a pris la peine de se faire
la tête de Henri II d'après le portrait de François Clouet, moustache et petite barbe, coupe de cheveux courte,
col de chemise blanche relevé jusqu'aux mâchoires. Une telle ressemblance ne peut être l'effet du hasard.
C'est soit un gag, soit une façon d'entrer dans le roman, ou de nous offrir d'y entrer, avec lui. Naturellement,
une telle conscience professionnelle ne me semble peut-être pas absolument recommandable. Encore que...

Les deux heures qui suivent portent sur l'étude de la seule première phrase: «La magnificence et la galanterie
n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri second.»

Imaginons un peu (je ne dis pas «le spectacle»), Nicolas Sarkozy lisant cette première phrase. Il s'agit donc
un roman historique, et même doublement historique: le seizième siècle vu par le dix-septième. Ce retour
dans une histoire lointaine, et le redan qui le rend plus complexe, peuvent décourager. La «magnificence»,
«la galanterie»... Il semble qu'on soit même presque en plein conte de fées: cour royale, richesse, luxe,
lumière, attention cérémonieuse aux femmes, raffinement de la mondanité... On ne nous proposerait là qu'
une ennuyeuse plongée dans un univers désuet et compassé, presque irréel à force d'être lointain.

Mais — et c'était là l'objet du cours de Pierre Barbéris —, les apparences, et les mots peuvent être trompeurs.
Qu'est-ce que la «magnificence» au XVIIe siècle? Le fait de dépenser inconsidérément. Et la «galanterie»?
D'avoir des aventures amoureuses. Et l' «éclat»? L'ostentation. De sorte que la première phrase, une fois
traduite dans les termes plus prosaïques du XXIe siècle donnerait quelque chose comme: « On n'a jamais
autant jeté l'argent par les fenêtres et on n'a jamais autant couché à droite et à gauche, et cela sans se cacher
— on pourrait presque ajouter sous la lumière des projecteurs —, que dans les dernières années du règne de
Henri II».

Evidemment, cela n'a rien à voir avec la première impression. Cette première phrase, si on la comprend
vraiment, dit même le contraire de ce qu'elle semble dire. Il ne s'agit pas d'un éloge officiel un peu convenu
et figé de la vie de cour, mais du blâme d'un milieu qui ne vit que dans la dépense, le plaisir, et l'apparence.

En somme on pourrait dire que cette phrase nous offre une assez belle définition — ou à peu près une
périphrase — du bling bling.

C'est bien ce que nous montre, entre bien d' autres choses ( ce n'est pas le lieu de faire une analyse du roman)
le reste du livre. La cour , autrement dit le lieu du pouvoir, est l'espace des fêtes , du paraître — si ce n'est de
la parade — de la curiosité et de la visibilité universelle. On n'y est jamais seul et le dire qui y circule est
souvent mensonger ou traître. Les people, — et Nemours en est le personnage le plus emblématique(voir le
projet de mariage avec la reine d'Angleterre), y vivent perpétuellement dans la curiosité générale et souvent
malveillante. Tout y est épié, visible, même le plus intime: l'aveu, le vol du portrait. Il est impossible d'y être
libre et sincère: elle prescrit la dissimulation. Le moindre mouvement y est aussitôt commenté, interprété.
Lorsque la Princesse de Clèves est submergée par sa passion pour Nemours, lorsqu'elle veut être vraie, avec
elle-même et son mari, elle ne peut que fuir dans un espace privé (la campagne, Coulommiers), pour
échapper à la perpétuelle préoccupation du dire / ne pas dire, du voir / ne pas voir, de l'univers clinquant des
faux semblants. Pas d'autre choix dans ce livre que le paraître ou la sincérité, le divertissement ou la retraite,
la vanité ou la solitude.

Ce roman est donc bien moderne — en cela et en bien d'autres points — et même extrêmement moderne.
Jusqu'à récemment encore, les hommes ( et femmes) de pouvoir cachaient ou pouvaient cacher leurs affaires
de galanterie. Leur pipolisation le rend aujourd'hui à peu près impossible. Et l'un des points forts du roman
tourne autour de ce qu'on appelait autrefois «la montre», ce qui ne signifiait pas encore uniquement Rolex,
mais le paraître, l'ostentation. Car le bling-bling n'est pas le fait de posséder des objets de luxe, mais de faire
voir qu'on les possède, de les exhiber.

III- B

François Mauriac aligne des présents, le passé et des futurs imbriqués : on sait très vite
le devenir de Thérèse ; le présent dans le train demeurant le futur du méfait de cette
bourgeoise mais l'antériorité du temps parisien ; la période parisienne devient un présent
de Thérèse, bousculant les autres actions au passé, qui prennent leur revanche et leur tour
de quotidien au moment venu. Ce va-et-vient constant, fantastique et hautement maîtrisé
booste l'intrigue : le lecteur sait tout (un peu comme un début d'enquête de Columbo),
reste à lui à comprendre le geste de Thérèse, et même la personnalité sulfureuse de
l'héroïne : c'est là que réside le nœud de l'histoire.

PLAN

II- Histoire d’exception

A- cadre dexception
→ les personnages ont tous existés sauf 1 et PDC
→ Cours d’henri II, royauté = société superficielle le roi tire les ficelle en choisissant les futur
mariés

B-Des êtres d’exception


→ scène de bal, N et PDC ne sont pas comme les autres
→ comme des héros antique : beaux, gentil, sent bon , a tte les qualté
16 ème siecle : sont vu comme des heros au sens propre au debut du livre
Le portrait de Mlle de Chartres laisse présager un destin exceptionnel car il la présente comme
l'incarnation de la perfection par sa « beauté parfaite », son appartenance à la haute noblesse reflétant
sa noblesse de cœur, sa pureté et sa vertu qui lui viennent de l'éducation irréprochable qu'elle a reçue
de sa mère.
par exemple indiana est un etre dexception car elle dit non à son mari, elle pense du mal de lui
mais ne le dit pas, elle le lui fait apprendre

III- Roman d’un autre genre, psychologique

A- notoriété du roman PDC roman psychologique : Fait d'être connu avantageusement.


Roman psychologique : Réaction des personnage , le romancier peut jouer avec la psuchologie en
nous faisant entrer dans les personnages
B- Roman intemporel
-comme therese desquieroux qui senvole a la fin
-PDC comme une fille d’aujd, être proche de nous lecteur, PDC est face à des choix comme nous,
mariages arrangés = existent encore, pression
-CONCL :

comme cecile de volange pas libre ELLE NE PEUT EXERCER SA LIBERTE

→ On ne peut reduire la PDC a un roman miserable car les personnages sont dexceptions, royauté,
cours du roi, richesse, etc
OUVERTURE
→ citation
→ question rethorique : -l’art du romancier est celui qui arrive a construire un monde aupres dun
lecteur
-l’art du romancier aujd n’est pas celui qui nous permette de cotoyer toutes ces images : contruit
un univers, imaginer des choses (citations ent)

Problematique : comment ? Prendre titre et y repondre


PDC : soumise à des forces qui la depasse

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