Vous êtes sur la page 1sur 28

MARCHE N° …..

/2014/ DREFLCD-NE
PASSE PAR APPEL D’OFFRE OUVERT
SUR OFFRE DE PRIX N° 11 /2014/DREFLCD-NE du 09/07/2014

LOT N° 1
Imputation budgétaire

Partie : CAS - Chapitre : 3.2.0.0.1.45.001 -Parag. : 3000- Article : 30- Ligne : 10

Marché passé en vertu de l’alinéa 2, paragraphe 1 de l’article 16, paragraphe 1


et l’alinéa 3, paragraphe 3 de l’article 17 du décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20
mars 2013) relatif aux marchés publics.
ENTRE :

Mr. EZZAHIDI Hicham Directeur Régional des Eaux et Forêts et de la


Lutte Contre la Désertification du Nord _Est à Taza agissant au nom et pour le
compte du Haut Commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification
(HCEFLCD)
D’UNE PART
Et

Monsieur :
Agissant au nom et pour le compte de :
Faisant élection de domicile à :
Inscrit au registre de commerce sous n° : …………/……………..
Affilié à la CNSS sous le n° :
Identification Fiscal n° :
Patente n° :
Compte bancaire (RIB) :
Banque :

D’AUTRE PART
Il a été décidé et convenu ce qui suit :

1
CHAPITRE I : CLAUSES ADMINISTRATIVES

ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHE :


Le présent marché a pour objet : la révision de l’étude d’aménagement de la forêt de Bab
Azhar sur une superficie totale de 39 855 ha, relevant de la DPEFLCD de Taza, Communes
Rurales de Smiâa, Matmata, Zerarda, Sebt Ait Seghrouchene, Bab Bou Idir, Ghiata El Gharbia,
Bouchfaa, Tazarine, Maghraoua et Bouhlou, , Province de Taza, lot 1.

ARTICLE 2 : REFERENCE AUX TEXTES GENERAUX :

Le titulaire du marché est soumis sauf dérogations stipulées au présent document aux prescriptions
des textes généraux suivants :

Le Décret n° 2-12-349 du 8 Joumada Ier 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics
Le Décret Royal n° 330-66 du 10 Moharrem 1387 (21 Avril 1967) portant règlement général de la
comptabilité publique tel qu’il a été modifié et complété ;
Le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux marchés de services portant sur les
prestations d'études et de maîtrise d'œuvre ( CCAG-EMO) passés pour le compte de l’Etat, approuvé
par le décret n°2332-01-2 du 22 rabii II 1423 (4 Juin 2002;
Le Décret n° 2-98-984 du 4 Hijja 1419 (22 Mars 1999) instituant, pour la passation de certains
marchés de services pour le compte de l’Etat, un système d’agrément des personnes physiques ou
morales exécutant des prestations d’études et de maîtrise d’œuvre ;
Le Décret n° 2-07-1235 du 5 Kaada 1429 (4/11/2008) relatif au contrôle des dépenses de l’Etat ;
Les textes officiels réglementant l’emploi de la main d’œuvre, le salaire et la sécurité du personnel ;
Le bordereau des salaires minima de la province ou se déroulent les prestations en vigueur à la date de
remise des offres ;
Le Dahir du 23 Choual 1367 (28 Août 1948) relatif au nantissement des marchés publics tel qu'il a été
modifié et complété ;
Le Dahir n° 1-85-347 du 07 Rabia II 1406 (20/12/85) portant promulgation de la loi n° 30-85 relative
à la taxe sur la valeur ajoutée tel qu’il a été modifié et complété ;
L’arrêté du premier ministre n°3-14-08 du 03 Rabii I 1429 (10 Mars 2008) fixant les règles et les
conditions de révision des prix des marchés de travaux ou de services portant sur les prestations
d’études passées pour le compte de l’Etat ;
La décision du premier ministre n° 3-72-07 du 05 Ramadan 1428 (18/09/2007), prise pour
l’application de l’article 86 du décret n°2-06-388 du 16 Moharrem 1428 (5 Février 2007).

Le titulaire du marché devra se procurer les documents énumérés ci-dessus et ne pourra en


aucun cas se prémunir de l’ignorance de ceux-ci pour se dérober aux obligations qui y sont
contenues.

ARTICLE 3 : PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHE :


Les pièces constitutives du marché sont :
 L'acte d'engagement ;
 Le présent cahier des prescriptions spéciales (C.P.S), complété par l’offre technique de
l’attributaire ;
 Le plan de la forêt ;
 Le bordereau des prix détail estimatif ;
 Le CCAG-EMO approuvé par le Décret n°2-01-2332 du 22 Rabia I 1423 (4 juin 2002), tel qu’il a
été modifié.
En cas de contradiction ou de différence entre les pièces constitutives du marché, ces pièces prévalent
dans l’ordre ou elles sont énumérées ci-dessus.

ARTICLE 4 : DROITS DE TIMBRE ET D'ENREGISTREMENT :


Les droits de timbre et d'enregistrement du présent marché sont à la charge du titulaire du marché.

ARTICLE 5 : VALIDITE DU MARCHE


2
Le présent marché ne sera valable et définitif qu'après son approbation par l'autorité compétente.

ARTICLE 6 : DELAI D’EXECUTION


Le délai d'exécution de la totalité des prestations prévues au présent marché, est fixé à 18 mois, à
compter du lendemain du jour de la notification de l'ordre de service prescrivant de commencer
l’étude. Ce délai global est répartit en délais d’exécution partiels, d’après l’importance de chaque phase
à exécuter, comme suit :
 Trois (3) mois pour la première phase (Rapport n° 1), à compter du lendemain du jour de la
notification de l'ordre de service prescrivant de commencer cette phase ;
 Six (06) mois pour la deuxième phase (Rapport n° 2), à compter du lendemain du jour de la
notification de l'ordre de service prescrivant de commencer cette phase.
 Cinq (05) mois pour la troisième phase (Rapport n° 3), à compter du lendemain du jour de la
notification de l'ordre de service prescrivant de commencer cette phase.
 Quatre (04) mois pour la quatrième phase (Rapport n° 4), à compter du lendemain du jour de la
notification de l'ordre de service prescrivant de commencer cette phase.

Chaque phase fera l’objet d’un ordre de service, à établir par le maître d’ouvrage, prescrivant le
commencement de son exécution. Le titulaire du marché, qui en sera saisi, devra s’y conformer.

Article 7 : CAUTIONNEMENTS:
Chaque soumissionnaire devra constituer dans les conditions fixées par les textes en vigueur un
cautionnement provisoire de trente Mille Dirhams (30.000,00 DH) pour pouvoir participer à
l'appel d'offres.
Le titulaire du marché‚ devra constituer dans les trente jours (30) qui suivent la notification de
l'approbation du marché‚ un cautionnement définitif contracté auprès d’une institution bancaire agrée
par le ministère chargée des finances au Maroc, fixé à trois pour cent (3%) du montant initial du
marché.

ARTICLE 8 : PENALITES DE RETARD ET ARRET D’EXECUTION DU MARCHE :


A défaut par le titulaire du marché d'avoir terminé les études, qu’il s’agisse de l’ensemble du marché ou
d’une phase de l’étude, dans les délais fixés à l’article n°6 du présent CPS, il lui sera appliqué des
pénalités de retard équivalentes à 1‰ (1 pour-mille), du montant initial de la tranche considérée du
marché, éventuellement modifié ou complété par les avenants intervenus, par jour de retard, avec une
limitation totale de 10% (dix pour-cent) du montant initial du marché éventuellement modifié ou
complété par les avenants intervenus.
Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l’autorité compétente est en droit de résilier le marché
après mise en demeure préalable et sans préjudice des autres mesures coercitives prévues par l’article
52 du C.C.A.G-EMO.

ARTICLE 9 : SOUS-TRAITANCE :

Le Titulaire demeure personnellement responsable de toutes les obligations résultant du marché


tant envers le maître d’ouvrage que vis-à-vis des ouvriers et des tiers. Toutefois, et pour des cas
particuliers, il peut confier une partie de son marché à un sous-traitant, sur autorisation écrite du
Directeur Régional des Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la Désertification de Taza.

Le Titulaire devra en tout cas, respecter les dispositions relatives à la sous-traitance prescrites de
l'article 158 du décret n°2-06-388 du 8 Joumada Ier 1434 (20 mars 2013).

ARTICLE 10 : MOYENS HUMAINS, TECHNIQUES ET MATERIELS :


Le titulaire est tenu d’affecter à l’exécution des prestations, objet du présent marché, les moyens
humains, techniques et matériels qu’il a proposés dans son offre, sur la base de laquelle le marché lui a
été attribué.
L'équipe qui sera chargée, tant des études sur le terrain que de la rédaction des documents, devra
comprendre :

3
 Un ingénieur forestier permanent qui peut être l’un des spécialistes ci-dessous énumérés si son
diplôme ou attestation équivalente le prouve ;
 Un spécialiste en aménagement de forêt ;
 Un spécialiste en pastoralisme, qui doit avoir une expérience dans le domaine du pastoralisme et du
sylvo-pastoralisme ;
 Un spécialiste en socio-économie et ou en développement rural qui doit avoir une expérience solide
en matière d’organisation des populations pour l’exploitation et la gestion des ressources naturelles et
une connaissance pratique des projets à caractère participatif;
 Un spécialiste en valorisation des produits forestiers ligneux et non ligneux.
 Un expert dans les études d’impacts (sociaux, économiques et environnementaux) avec une
expérience dans le domaine d’évaluation et d’analyse des impacts et aussi dans le suivi
évaluation des projets de développement intégrés.
 Un expert dans la cartographie, photo-interprétation et SIG.

La conduite effective des prestations doit être menée obligatoirement par les experts engagés. Sauf
dans le cas où le maître d’ouvrage en aura décidé autrement, le titulaire du marché ne peut apporter
aucun changement au personnel proposé dans son offre. Toute substitution ou remplacement doit
être soumis au préalable à l'avis du maître d’ouvrage.
Toute modification dans la composition de l’équipe d’experts chargée de l’étude, sans le consentement
préalable de l’autorité contractante, est considérée comme un défaut d’exécution du marché.
Le prestataire est responsable de la qualité des experts et ouvriers qu’il met à la disposition de l’autorité
contractante. Si le maître d’ouvrage découvre un manque de compétence, de performance ou de
sérieux, de l’un des membres du personnel, le titulaire devra, sur demande du maître d’ouvrage, fournir
immédiatement un remplaçant dont les qualifications et l’expérience doivent au moins être égales à
celles de la personne à remplacer. Le titulaire ne peut prétendre à aucune indemnité du fait de ces
changements.
Le titulaire est tenu de soumettre à l’agrément du maître d’ouvrage tout changement dans le planning
d’interventions de son personnel affecté à l’exécution des prestations objet du présent marché.
Outre les experts mentionnés ci-dessus, l’attributaire devra assurer la mobilisation d’équipes
d’enquêteurs, de techniciens, d’ouvriers et de toute ressource humaine nécessaire à l’exécution de
l’étude.
Le titulaire opérera avec le matériel nécessaire et adéquat pour l’exécution des prestations du présent
marché.

ARTICLE 11 : PRESENTATION DES RAPPORTS :


Chaque phase de l’étude, objet du présent marché, donne lieu à l’établissement par le titulaire d’un
rapport à soumettre à l’approbation du maître d’ouvrage.
L’exécution par le titulaire d’une phase de l’étude est subordonnée à l’approbation par l’administration
de la phase précédente.
Les rapports à présenter pour examen, doivent donner lieu à des documents à remettre à
l’administration sur papier en cinq (05) exemplaires et sous format numérique (CD). Les rapports
validés et/ou rectifiés sont également à remettre sur papier en cinq (05) exemplaires et sous format
numérique (CD).
Après approbation de la phase précédente, le maître d’ouvrage notifiera au titulaire du marché un
ordre de service l’invitant à commencer l’exécution de la phase suivante de l’étude.

ARTICLE 12 : APPROBATION DES RAPPORTS


La soumission pour examen, par le maitre d’ouvrage, d’un rapport relatif à une phase donnée de la
présente étude, donne droit au titulaire du marché, à un arrêt des prestations, durant la durée d’examen
dudit rapport. Le délai maximum d’examen de la première version, de chaque rapport, relatif à une
phase donnée de la présente étude, est fixé à 40 jours, sauf en cas de contrainte majeure empêchant les
vérifications sur le terrain (pluie, neige,…).
Une fois la première version, dudit rapport, est déposé au siège de la Direction Régionale des Eaux et
Forêts et de la Lutte Contre la Désertification du Nord-Est à Taza, pour examen par le maître
d’ouvrage, un arrêt des prestations lui sera accordé, par ordre de service, dont le délai commence à
courir à compter du lendemain du jour de sa notification par le titulaire du marché.

4
Passé le délai de 40 jours, et en cas où le maitre d’ouvrage ne présente aucun commentaire sur les
documents de la première version du rapport déposé, le prestataire doit demander par écrit les suites
réservées aux rapports remis. Les documents dudit rapport sont réputés être approuvés par le maître
d’ouvrage, s’il ne communique pas expressément de remarques ou commentaires au bureau d’étude
dans les 10 jours qui suivent la réception de la demande écrite, précitée.
Par ailleurs, après l’examen de la première version du rapport concerné, déposé par le titulaire, les
remarques et observations émises, par le maître d’ouvrage, lui seront notifiées par un ordre de reprise
de l’étude. Le titulaire doit rectifier et amender le rapport en question, conformément aux remarques
soulevées, dans le délai fixé par l’ordre de service de reprise précité, à compter du lendemain du jour
de sa notification. Si le Titulaire jugerait que les remarques émises méritent d’être discutées davantage
avec le maître d’ouvrage, il peut demander, par écrit, une réunion avec l’autorité contractante, pour
débattre des remarques émises. Cette réunion devra être sanctionnée par un Procès-Verbal, précisant
les décisions prises. Le titulaire devra se conformer strictement à ces décisions et remettre la version
amendée dans les délais prescrits dans l’ordre de service.
Cependant, pour le rapport méthodologique et le procès verbal d’aménagement qui seront examinés et
validés au niveau du comité consultatif des aménagements (CCA) auprès du Haut Commissariat aux
Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification-Rabat, un ordre d’arrêt des travaux lui sera
notifié à partir de la date de remise des documents jusqu’à la notification du procès verbal du CCA au
titulaire du marché.
Quant au rapport de la 3ème phase, un ordre de service d’arrêt des prestations sera adressé au titulaire
du marché, après le dépôt de la 1ère version de l’étude socio-économique et l’étude pastorale, pour la
vérification desdits documents, avant de l’autoriser à entamer les « propositions d’aménagement ».

Les délais consacrés à l'examen et à l'approbation des rapports par le maître d’ouvrage, ne sont pas
inclus dans les délais du contrat.
Les rapports provisoires doivent être remis sur papier, en cinq (05) exemplaires, et sous format
numérique.

ARTICLE 13 : PROGRAMME DE REALISATION :


Dans un délai de sept jours à compter du lendemain du jour de la notification de l’ordre de service de
commencer l’étude, le titulaire du marché‚ devra faire agréer par le maître d’ouvrage, le planning des
réalisations, à exécuter en respectant les délais précisés à l’article 6, du présent marché, ainsi que les
dispositions qu’il compte adopter pour l'organisation de l’étude d'aménagement de la forêt. Par
ailleurs, le titulaire du marché est tenu de présenter un planning des prestations au début de chaque
phase de l'étude.
En outre, le titulaire du marché doit aviser par écrit 10 jours à l’avance la Direction Régionale des
Eaux et Forêts et de Lutte Contre la Désertification, de chaque sortie qu'il compte effectuer sur le
terrain, tout en précisant l’objet et le programme de la mission ainsi que les noms des spécialistes et
agents travaillant au compte du bureau d'étude et concernés par ladite mission. Toute opération
effectuée sur le terrain, dont l’administration n’a pas été avisée, est considérée non réalisée.

ARTICLE 14 : AVANCEMENT DES ETUDES, NON-EXECUTION DANS LES DELAIS :


Si l'administration juge que la cadence d'avancement des études ne correspondent pas au plan
approuvé, notification écrite en sera donnée au titulaire du marché qui sera tenu de prendre toutes les
mesures nécessaires, avec approbation de l'administration, pour assurer l’achèvement des études dans
les délais prescrits par le marché.

ARTICLE 15 : CONNAISSANCE DES LIEUX :


Le titulaire du marché atteste, du fait de son acte d’engagement qu’il connaît parfaitement les lieux où
doivent se dérouler les études et qu’il a pu apprécier les difficultés éventuelles susceptibles de résulter
des conditions du site des études et de leur relation avec le milieu naturel.
Le titulaire du marché ne pourra en aucun cas formuler des réclamations basées sur une connaissance
insuffisante des lieux ou des conditions de réalisation des études.

ARTICLE 16 : DOMICILE DU TITULAIRE DU MARCHE :


1- Le titulaire du marché est tenu d'élire domicile au Maroc qu'il doit indiquer dans l'acte d'engagement
ou le faire connaître au maître d'ouvrage dans un délais de quinze (15) jours à partir de la notification
5
qui lui est faite, de l’approbation du marché. Faute par lui d'avoir satisfait à cette obligation, toutes les
notifications qui se rapportent au Marché sont valables lorsqu'elles ont été faites au siège de
l'entreprise dont l'adresse est indiquée dans l’une des pièces de son dossier d’appel d’offres.
2- En cas de changement de domicile le titulaire du Marché est tenu d'en aviser le maître d'ouvrage,
par lettre recommandée avec accusé de réception, dans les quinze (15) jours suivant la date
d'intervention de ce changement.

ARTICLE 17 : NOTIFICATION DE L'APPROBATION DU MARCHE :

En application de l’article 153 du décret n°2-06-388 du 20 mars 2013 ; l'approbation des


marchés est notifiée à l'attributaire dans un délai maximum de soixante-quinze (75) jours à compter
de la date d’ouverture des plis.
Toutefois, le maître d’ouvrage peut, et avant l’expiration du délai susvisé, proposer à l’attributaire
du marché, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par fax confirmé, de maintenir son
offre pour une période supplémentaire ne dépassant pas trente (30) jours. L’attributaire doit faire
connaître sa repense avant la date limite fixée par le maître d’ouvrage.
En cas de refus de l’attributaire, mainlevée lui est donnée de son cautionnement provisoire.

ARTICLE 18 : OBLIGATIONS DIVERSES AU TITULAIRE DU MARCHE :


Le titulaire du marché‚ sera tenu de provoquer lui-même les instructions écrites qui pourraient lui
manquer. Dans ces conditions il ne pourra jamais se prévaloir du manque de renseignements pour
justifier une exécution défectueuse des études.
En cas de défaillance du titulaire du marché ou de non respect de l’une des obligations imposées par
les clauses du présent marché, l’administration lui adressera une mise en demeure assortie d'un délai
pour le rétablissement de la situation. Passé ce délai, l’administration procédera de plein droit à la
résiliation du marché en application des mesures coercitives du CCAG-EMO.

ARTICLE 19 : ASSURANCES :
Avant tout commencement des prestations, le titulaire du marché doit adresser au maître d’ouvrage,
les copies des polices d’assurances qu’il doit souscrire et qui doivent couvrir les risques inhérents à
l’exécution du présent marché.
Le maître d’ouvrage ne peut être tenu pour responsable des dommages ou indemnités légales, à payer,
en cas d'accidents, survenus aux ouvriers ou employés du titulaire du marché ou de ses sous-traitants.
Dans tous les cas, les prescriptions et dispositions de l’article 20 du C.C.A.G.EMO. Tel qu’il a été
modifié et complété, sont applicables.

ARTICLE 20 : EMPLOI DE LA MAIN D’ŒUVRE, MESURES DE SECURITE ET


D’HYGIENE :
La main d’œuvre nécessaire à l’exécution des études sera recrutée par le titulaire du marché sous sa
responsabilité, suivant les règlements en vigueur et notamment les articles 18 et 19 du CCAG-EMO
précité.
Le titulaire du marché devra respecter la législation en vigueur portant réglementation du travail et des
salaires au Maroc. Il est également tenu d’assurer la formation de son personnel en matière des
mesures de sécurité et d’hygiène.

ARTICLE 21 : CONTROLE ET VERIFICATION :


Le prestataire doit exécuter les services avec tout le soin, toute l’efficacité, toute la diligence requise,
selon les meilleures pratiques professionnelles.
En cours de l’exécution des études, les techniciens désignés par l’administration ont à tout moment
droit d'intervenir soit sur le terrain, soit au bureau et pourront procéder à toute vérification portant sur
la qualité du travail exécuté et sur le volume des prestations.
Toute prestation reconnue défectueuse sera reprise par le titulaire du marché sans pour autant que les
délais d’exécution prévus à l’article 6 du présent cahier des prescriptions spéciales, soient modifiés.
Il reste entendu que seuls les rapports ayant fait l’objet d'acceptation pourront être inclus dans les
décomptes prévus à l’article 24 du présent C.P.S

6
ARTICLE 22 : RECEPTIONS :

a- Réceptions partielles et provisoires:


La réception partielle de chaque phase se fera sur demande du titulaire du marché, après dépôt du
rapport afférent à la phase en question. Elle ne sera prononcée que dans la mesure où les contrôles
effectués n'auront donné lieu à aucune observation de la part du maître d’ouvrage.
Dans le cas contraire, elle ne pourra être prononcée que lorsque toutes les mises au point auront été
effectuées tout à la charge du titulaire du marché et dans les délais prescrits par l’article 6 du présent
C.P.S. et ce conformément aux dispositions du CCAG-EMO.
Chaque réception partielle sera faite par une commission désignée par le maître d’ouvrage. Un procès
verbal sera dressé et signé en conséquence et dont une copie est à notifier au titulaire.
Pour le cas du présent marché, une réception partielle sera prononcée à la fin de chaque phase
énumérée sur le bordereau des prix. La dernière réception partielle tiendra lieu de réception
provisoire du marché.

b- Réception définitive :
La réception définitive interviendra dès l’achèvement des études et au vu de la réception provisoire.
La réception définitive sera prononcée suite à un contrôle au cours duquel, le maître d’ouvrage aura
constaté que les prestations ne montrent aucun défaut et sont conformes aux clauses techniques du
présent C.P.S.

ARTICLE 23 : INEXECUTION TOTALE OU PARTIELLE DES PRESTATIONS :


En cas de non-exécution pour une cause due à la défaillance du titulaire du marché, de tout ou partie
des prestations prévues il lui sera appliqué les mesures cœrcitives conformément à l’article 52 du
CCAG -EMO, et sera, en outre, tenu de remettre à l’Administration tous les plans, pièces écrites ou
dossiers déjà établis, ainsi que les documents qui lui ont été confiés.

ARTICLE 24 : STRUCTURE DES PRIX ET MODALITES DE REGLEMENT :

a) Les offres des prix dans le bordereau des prix et détail estimatif du présent marché doivent être
obligatoirement structurés de la manière suivante :

- Les prix relatifs à la première phase (Rapport n° 1), ne doivent en aucun cas
dépasser 10% du montant total de l’offre (hors TVA).
- Les prix relatifs à la deuxième phase (Rapport n° 2), ne doivent en aucun cas
dépasser 25% du montant total de l’offre (hors TVA).
- Les prix relatifs à la troisième phase (Rapport n° 3), ne doivent en aucun cas
dépasser 25% du montant total de l’offre (hors TVA).

b) Le paiement du présent marché se fera en quatre (04) décomptes successifs au vu des


procès verbaux dressés lors des réceptions conformément à l’article 22 du présent C.P.S:
Un premier décompte à la fin de la première phase et après approbation du premier rapport comme il
est stipulé dans le bordereau des prix - détail estimatif.
Un deuxième décompte à la fin de la deuxième phase et après approbation du deuxième rapport
comme il est stipulé dans le bordereau des prix - détail estimatif
Un troisième décompte à la fin de la troisième phase et après approbation du troisième rapport
comme il est stipulé dans le bordereau des prix - détail estimatif.
Un quatrième décompte à la fin de la quatrième phase et après approbation du quatrième rapport
comme il est stipulé dans le bordereau des prix - détail estimatif.
Ces décomptes seront payés par virement au compte courant fourni par le titulaire du marché par
le Trésorier Provincial de Taza.
ARTICLE 25 : DECOMPTE DEFINITIF:
Le décompte définitif sera effectué après l'achèvement des études et approbation de tous les rapports
par le maître d’ouvrage et au vu du procès verbal de la réception provisoire.

7
ARTICLE 26 : REVISION DES PRIX :

En application des dispositions de l’article 12 du décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars
2013) relatif aux marchés publics, les prix du présent marché sont révisables selon la formule suivante :

P = P0 x (0,15 + 0,85 (ING/ING0))

P : Prix révisé hors taxe de la prestation considérée ;


P0 : Prix initial hors taxe de la même prestation ;
ING : valeur de l’index global « ingénierie » du mois de la date d’exigibilité de la révision ;
ING0 : valeur de l’index global « ingénierie » du mois de la remise des offres ;
Pour le calcul de la révision des prix, il sera fait application des dispositions de l’arrêté du
premier ministre n°3-14-08 du 10 Mars 2008, fixant les règles et conditions de révision des prix
des marchés de travaux, fournitures ou services passés pour le compte de l’Etat.

ARTICLE 27 : LITIGE :

Tous les litiges ou contestations pouvant s'élever entre le titulaire et le Maître d’ouvrage à l'occasion de
l'exécution du présent marché seront de la compétence des tribunaux marocains compétents.

ARTICLE 28 : RESILIATION :

Le marché pourra être résilié de plein droit par l’autorité compétente, dans tous les cas prévus par le
CCAG-EMO et le décret n°2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013).

ARTICLE 29 : AJOURNEMENT DES ETUDES :


Le maitre d’ouvrage peut, pour des raisons de service ou techniques, émettre des ordres d’ajournement
de l’étude conformément à l’article 27 du CCAG-EMO.

ARTICLE 30 : ARRET DE L’EXECUTION DE L’ETUDE :


Conformément à l’article 154 du décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) et à
l’article 28 du CCAGEMO, le maître d’ouvrage peut pour des raisons de service ou techniques émettre
des ordres d’arrêts des travaux. Le titulaire du marché ne peut prétendre à aucune indemnité pour des
arrêts éventuels.

Toutefois, des ordres d’arrêt sont obligatoires à la fin de chaque phase et après remise des
rapports qui leur sont afférents pour leur étude et leur éventuelle approbation par le maître d’ouvrage.

Conformément à l’article 154 du décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013), l’arrêt de
cette étude peut intervenir lorsque les dépenses atteignent le montant global du marché.

ARTICLE 31 : NANTISSEMENT :

Dans l'éventualité d'une affectation en nantissement du présent marché, il est précisé que :

1°) La liquidation des sommes dues par Le Haut Commissariat aux et Forêts et à la Lutte
Contre la Désertification, en exécution du présent marché sera opérée par les soins du Directeur
Régional des Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la Désertification du Nord-Est à Taza, sous
ordonnateur ou son délégué.

2°) Le Directeur Régional des Eaux et Forêts et la Lutte Contre la Désertification du Nord-Est à
Taza, ou son délégué est chargé de fournir au titulaire du marché‚ ainsi qu'aux bénéficiaires des
nantissements et subrogations les renseignements et états prévus à l’article 7 du Dahir du 28 Août
1948.

8
3°) Les paiements prévus au marché‚ seront effectués par le trésorier Provincial de Taza seul
qualifié pour recevoir les significations des créanciers du titulaire du présent marché.

4°) En cas de nantissement du marché en question, l’Administration contractante délivrera sans


frais au fournisseur traitant, sur sa demande et contre récépissé, un exemplaire spécial du marché
portant la mention « exemplaire unique »conformément aux dispositions du dahir du 28 Août 1948 .

ARTICLE 32 : CONSISTANCE DES PRIX :

Conformément à l’article 34 du CCAG-EMO précité, les prix du marché comprennent le bénéfice


ainsi que tous droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais et d’une façon générale toutes les
dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe de l’étude.

ARTICLE 33 : RETENUE ET DELAI DE GARANTIE :

Dans le cadre du présent marché, il n’est fixé aucun délai de garantie. Toutefois, une retenue de
garantie de 10% sera prélevée sur le montant de chaque acompte délivré au titulaire du marché. Elle
cessera de croître lorsqu’elle atteint 7% du montant initial du marché augmenté le cas échéant par les
avenants intervenus.
La retenue de garantie peut, si le titulaire du marché le demande, être remplacée par une caution
bancaire dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
Cette retenue sera restituée au titulaire du marché après réception définitive de l’étude.

ARTICLE 34 : MODIFICATION DES PRESTATIONS EN COURS D’EXECUTION:


Pour toute modification des prestations en cours d’exécution, il faut se référer à l’article 36 du CCAG-
EMO.

ARTICLE 35 : MAITRE D’OUVRAGE :


Le maître d’ouvrage désigné pour le présent marché est le Directeur Régional des Eaux et Forêts et de
la Lutte Contre la Désertification du Nord-Est.

9
CHAPITRE II : CLAUSES TECHNIQUES

ARTICLE 36 : CONSISTANCE GENERALE DE L'ETUDE


La révision de l’étude d’aménagement de la forêt de Bab Azhar sera réalisée telle qu’elle a été définie à
l’article 1 du présent marché.
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un aménagement concerté et vient en parallèle au processus de
certification de la gestion forestière de la forêt de Bab Azhar en se référant au système de certification
FSC.
Elle sera scindée en quatre phases comme suit :
Première phase : Elle comprend les parties suivantes :
Renseignements généraux ;
La carte minute des types de peuplements et le parcellaire ;
La note méthodologique.
Deuxième phase : Elle est composée de :
La description parcellaire ;
L’inventaire et potentialités de la forêt ;
L’étude de la végétation (phytoécologie, phytosociologie, phytodynamique) ;
L’étude de la biodiversité ;
Troisième phase : Elle est composée de :
L’étude socio-économique et l’étude des filières ;
L’étude pastorale ;
L’aménagement proposé.
Quatrième phase : Elle est composée de :
Le plan de gestion et fascicule;
L’étude d’impact (social, environnemental et économique) ;
L’élaboration du système de suivi-évaluation ;
Le dossier cartographique ;
L’édition des documents définitifs ;
La matérialisation du parcellaire sur le terrain.
La consistance et les modalités d'établissement de chacun des éléments de l’étude sont précisées
comme suit :

ARTICLE 37 : PREMIERE PHASE :


Elle sera consacrée à l’élaboration du premier rapport composé de : i) Renseignements généraux, ii) la
carte minute des types de peuplements et parcellaire et iii) la note méthodologique.

1 - Renseignements généraux:
Ce volet regroupera toutes les données synthétiques nécessaires à la connaissance de la forêt sur le
plan écologique et de point de vue situations (géographique, administrative, forestière et juridique),
conformément au plan général suivant :
1.1 Données générales :
Pour pouvoir insérer la forêt étudiée dans son contexte régional et local, le rapport à fournir doit
renfermer toutes les données liées :
- Aux situations administratives et forestières en précisant la contenance de la forêt par unités
administratives (Commune, Cercle, Province, Wilaya et Région) et par unités de gestion forestière
(Secteur, CCDRF, DPEFLCD, DREFLCD). A ces données administratives sera jointe la carte de
situation administrative et forestière en format A3.
- A la situation géographique de la forêt. Une carte qui précisera clairement la situation de la forêt par
rapport aux centres urbains avoisinants sera jointe à ce chapitre ;
- A la nature juridique de la forêt en faisant référence aux textes de délimitation, d’homologation et
d’immatriculation des cantons en donnant la contenance par statut. Egalement, l’état de bornage
(nombre de borne, enclaves,…) doit être pris en considération ;
1.2 Facteurs Ecologiques :
1.2.1 Facteurs climatiques

10
L’étude climatique permettra de définir l’ambiance bioclimatique. Elle doit comporter en particulier,
après exploitation des bases de données disponibles sur une longue période, les enregistrements
relatifs aux précipitations et aux températures, relevés dans les principales stations situées à l’intérieur
ou à proximité de la forêt, leurs interactions et les synthèses climatiques. D'autres éléments du climat
seront pris en considération notamment les précipitations occultes, les vents dominants, la neige…

1.2.2 La topographie et l’hydrologie


Il y a lieu de donner des indications, illustrées par des cartes thématiques, sur les tranches altitudinales,
les principales expositions, les classes des pentes, le réseau hydrographique et les principaux points
d’eau et cours d’eau existants.

1.2.3 Milieu édaphique


L'étude édaphique permettra une description des différents types de sol existants selon la bibliographie
disponible (archives, cartes, études,…). Cette étude doit aboutir à l’établissement d’une carte, qui sera
actualisée lors des travaux des études thématiques (description parcellaire, inventaire, étude de la
végétation,…) sur le terrain, des milieux favorables à la reconstitution sur le plan édaphique.

1.2.4. Géologie et géomorphologie :


Il faudra préciser en particulier la diversité, l’extension spatiale et la position structurale des différents
substrats. L’identification des caractéristiques géologiques et géomorphologiques se fera par analyse
des études récentes, cartes et documentations existantes et doit répondre aux préoccupations de
l’aménagement.

1.3 Contexte social :


Il s’agit de préciser les fractions et les douars se situant à l’intérieur et à proximité de la zone d’étude,
le taux de pauvreté, le degré de précarité, les droits d’usage, les principales activités économiques,…et
toute donnée de nature à éclairer le contexte social de la zone d’étude et ce, en se basant sur les
données bibliographiques disponibles, le recensement général de la population, les interviews avec les
personnes ressources,…etc.

1.4 : Gestion antérieur:


Il y a lieu de rappeler, brièvement, les principales orientations des anciens aménagements (Objectifs,
durée d’application, division en séries et groupes, méthodes d’aménagement,…etc) et de mener une
analyse critique de la gestion antérieur durant ces aménagements, ces points forts et ces points faibles.

2. Carte minute des types de peuplements forestiers et parcellaire :


 Carte des types de peuplements forestiers:

La différenciation des types de peuplements sera basée sur les critères retenus par l’administration à
savoir:
La composition : essence, peuplement pur ou en mélange.
La densité : Dense, moyennement dense, claire et éparse.
Le régime : taillis ou futaie.
L’état de développement : jeune, adulte et vieux
La précision et le détail de la stratification devront être modulés en fonction des besoins de
l'aménagement. Le seuil de stratification sera de 4 ha. Toutefois, les essences existantes à l'état
disséminé ou formant des peuplements de faibles superficies mais dont la présence a une signification
écologique seront également signalées. Aussi, la cartographie doit concerner même les enclaves à
l’intérieur de la forêt.
La carte des types de peuplements, sera élaborée au 1/25.000 sur la base de la photo interprétation de
la couverture aérienne la plus récente ou tout autre outil ou technologie appropriée (image
satellitaire,…etc) qui sera acquise à la charge du titulaire du marché.
La codification des différentes strates mises en évidence et la légende doivent être conformes aux
normes adoptées par l’administration. Cette codification sera finalisée et complétée par des tournées
sur le terrain et aussi lors de la réalisation de la description parcellaire et de l’inventaire.
Les résultats de l’étude technique, en cours de réalisation, en vue de l’immatriculation de ladite forêt
doivent être pris en compte une fois disponibles et validés.

11
La carte des types de peuplements doit être mises à jours et complétées lors des différentes études
thématiques et par des investigations et des contrôles sur le terrain.

 Parcellaire :
Le parcellaire existant doit être actualisé en prenant en compte le nouveau découpage administratif, le
nouveau découpage forestier, les contraintes topographiques et écologiques et, éventuellement, les
résultats de l’étude technique cadastrale.
La parcelle devra constituer une unité sensiblement homogène sur le plan écologique. La superficie
sera en fonction de sa composition floristique. Les limites s'appuieront sur les lignes topographiques
évidentes (crêtes, ravins, pistes et autres repères fixes visibles sur le terrain, limites administratives et
forestières).
Ce parcellaire doit être soumis à l’approbation du maître d’ouvrage.

3- Note méthodologique :
Ce volet doit traiter la méthodologie détaillée de tous les aspects qui seront abordés par l’étude.

ARTICLE 38 : PRESENTATION DE LA METHODOLOGIE :


Le titulaire du marché soumettra à l'approbation du Comité Consultatif des Aménagements (C.C.A.),
la méthodologie détaillée des différentes phases de l'étude, ainsi que le programme et le planning de
l’étude. Toutefois, cette méthodologie ne sera soumise au CCA qu’après élaboration du rapport
méthodologique (renseignements généraux et note méthodologique), de la carte minute des types de
peuplements et du parcellaire. Cette obligation est dictée par le souci d'adapter la méthodologie aux
particularités sociales et naturelles de la forêt à étudier.
Le titulaire du marché doit remettre suffisamment d’exemplaires (une quinzaine), dont le nombre
exact sera déterminé par le maitre d’ouvrage, du rapport méthodologique, en version provisoire, pour
les besoins de la réunion du comité consultatif des aménagements.
Une fois approuvée par le Comité Consultatif des Aménagements, la méthodologie deviendra une
pièce contractuelle. Le titulaire du marché devra, dans un délai ne dépassant pas quinze (15 j) jours, à
compter de la date de notification du compte rendu du CCA au BET, présenter au maître d’ouvrage la
méthodologie corrigée prenant en considération toutes les remarques et observations émises lors de la
réunion du CCA. Toutes les phases ultérieures de l’étude ne peuvent être entamées qu’après la remise
de ce document.

ARTICLE 39 : DEUXIEME PHASE :


Elle sera consacrée à l’élaboration du deuxième rapport composé des documents suivants :
1- Description parcellaire :
La description des parcelles portera sur les éléments suivants :
 Croquis et contenance ;
 Numéro, limites, coordonnées des pieds corniers ;
 Canton et commune rurale ;
 Accessibilité ;
 Altitudes (maximum, minimum), topographie, pentes, expositions ;
 Géologie, lithologie, sols, érosion (type et intensité) ;
 Intensité du parcours ;
 Peuplements : description des différents types de peuplements et surfaces occupées par chaque
strate ;
 Etat des peuplements : Structure, forme, vigueur, état sanitaire ;
 Appréciation sur la régénération par essence, localisation, dynamisme ;
 Principales espèces caractéristiques ou indicatrices du milieu ;
 Opérations culturales préconisées ;
 Pression humaine ;
 Equipements de lutte contre les incendies : Tranchées pare-feu, postes vigies,… ;
 Historique de la parcelle ;
 Suggestions spéciales à la parcelle.
Par ailleurs, le titulaire du marché est tenu de fournir des photos pour chaque parcelle. Au moins deux
prises de vue panoramique géo-référencées (coordonnées Lambert du lieu de la prise et orientement
de la direction de la prise) de chaque parcelle reflétant la nature du couvert végétal (essences, densité,
12
état de vigueur…) sont exigées. Les photos couleurs, avec date de prise consignée, sont à fournir sur
support papier et sur CD. Elles permettront d’appréhender l’état des lieux actuel et de faire une
analyse de l’évolution et la dynamique de l’écosystème dans le futur.

2- Inventaire et potentialités de la forêt :


Il englobera les parties suivantes :
 L’inventaire des peuplements ;
 Etude de la régénération ;
 Etude de l’état sanitaire des peuplements ;
 Les équipements et infrastructures existants (forestiers et non forestiers) ;

2.1 Inventaire des peuplements forestiers:


2.1.1. Objectifs :
L’inventaire des peuplements de ces massifs a pour objectif de déterminer la production moyenne
ligneuse des principales essences forestières, à savoir le chêne liège, le chêne vert, le chêne zeen, le
cèdre et les pins (Pin maritime, pin radiata et des peuplements à petites superficie de pin d’Alep et pin
Coulteri). Des peuplements de thuya sont aussi à prendre en considération à titre prospectif malgré
qu’ils ne constituent pas l’essence principale du massif. Il est demandé aussi de caractériser certains
paramètres (densité, paramètres morphométriques...) pour les autres essences présentes sous forme de
matorral (thuya et chêne vert rabougri).

2.1.2. Méthodologie :
L’inventaire sera de type stratifié systématique pour tous les peuplements de la forêt. Le taux
d’échantillonnage à retenir est de 1% pour le chêne liège, le chêne zeen, le cèdre, le chêne vert, le thuya
et les pins. La taille de la placette est de 20 ares pour le cèdre et de 10 ares pour le reste des essences.
Les paramètres dendrométriques de toutes les essences présentes au niveau de chaque placette
doivent être consignés sur les fiches d’inventaire et prises en compte lors du traitement des données
d’inventaire.
Les paramètres dendrométriques à déterminer au niveau de chaque unité d’aménagement (parcelles,
groupe, série et forêt) seront :

 Pour les peuplements du cèdre on donnera :


 Le nombre de tiges à l’hectare, par catégorie de circonférence de 20 cm en 20cm, dont la
circonférence est supérieure à 20 cm, en distinguant les tiges vivantes et mortes. La fiche
d’inventaire doit comporter en plus des classes, une colonne où seront reportées les
circonférences exactes des arbres inventoriés ;
 Le nombre de brins/ha pour les tiges dont la circonférence est inférieure à 20 cm ;
 La surface terrière moyenne à l’hectare ;
 Le volume moyen à l’ha du bois vif et sec ;
 L’accroissement courant par hectare et par an;
 L’état de régénération naturelle ;
 L’évaluation de l’état sanitaire des peuplements (Attaques parasitaires, ébranchages,
dépérissement…) selon des critères bien définis.

* Pour le chêne liège, chêne zeen et le chêne vert, on donnera :

 Le nombre de tiges à l’hectare, par catégorie de circonférence de 10 cm en 10cm, dont la


circonférence est supérieure à 20 cm ;
 Le nombre de cépées et de souches à l’hectare ;
 Le nombre de tiges par cépées ;
 La surface terrière moyenne à l’hectare ;
 Le volume moyen à l’ha ;
 L’accroissement courant par hectare et par an (bois et liège) ;
 L’état de régénération naturelle ;
 L’état sanitaire (dégâts visibles de chenilles, ébranchages, dépérissement…)
 Pour les peuplements de pins, on donnera :

13
 Le nombre de tiges à l’hectare, par catégorie de circonférence de 10 cm en 10cm, dont la
circonférence est supérieure à 20 cm, en distinguant les tiges vivantes et mortes. La fiche
d’inventaire doit comporter en plus des classes, une colonne ou seront reportées les
circonférences exactes des arbres inventoriés ;
 Le nombre de brins/ha pour les tiges dont la circonférence est inférieure à 20 cm
 La surface terrière moyenne à l’hectare ;
 Le volume moyen à l’ha du bois vif et sec ;
 L’accroissement courant par hectare et par an ;
 L’état de régénération naturelle ;
L’état sanitaire des peuplements (Attaques parasitaires, ébranchages, dépérissement…)

2.1.3. Tarifs de cubage :


Pour le cèdre, le chêne liège, le chêne vert, le thuya et les pins le titulaire du marché doit construire les
tarifs de cubage à une seule entrée ou utiliser les tarifs de cubage existants après leur validation sur le
terrain et approbation par le maître d’ouvrage. Il est à prévoir d’élaborer des tarifs pour le liège dans
un objectif d’établir une loi de croissance du liège de reproduction au niveau de la forêt permettant
de déterminer l’âge optimal de la rotation. Pour le cèdre, il serait demandé d’étudier l’opportunité
d’un tarif commercial à deux entrées. Pour les pins, la construction des tarifs de cubage ne doit
concerner que les espèces de pins dont la superficie plantée est jugée considérable.
Les modèles mathématiques choisis pour l’élaboration des tarifs accompagnés des données ayant servi
à la construction et à la validation seront soumis à l’approbation de l’Administration préalablement à
toute utilisation pour le calcul des volumes.
L’élaboration des tarifs doit coïncider autant que possible avec les périodes d’exploitation.

2.3 Etude de la régénération :


Une attention particulière lors de l’inventaire des peuplements et de la description parcellaire doit être
accordée à l’étude de régénération des essences présentes et surtout du chêne liège, puisque la subéraie
connait une viellesse généralisée à grand échelle et des difficultés de régénération de chêne liège en
particulier s’y observent. Cette étude de la régénération sera menée à travers :
 L’évaluation qualitative de la régénération et son degré d’acquisition au cours de la description
parcellaire, en tenant compte des facteurs stationnels et des interventions sylvicoles ;
 L’évaluation quantitative de la régénération au cours de l’opération d’inventaire en distinguant
entre la régénération naturelle, assistée et artificielle. Ceci mettrait en évidence le degré
d’acquisition et les conditions d’installation de chaque type de régénération et ce pour une
programmation future du renouvellement des peuplements naturels ;
 La définition et la mise en exergue des contraintes et des potentialités ;
 L’élaboration d’une fiche technique pour orienter la régénération assistée de chaque essence
(conditions de réussite, contraintes à éviter,…).

2.4 Etude de l’état sanitaire des peuplements :


Une attention particulière lors de l’inventaire des peuplements et de la description parcellaire doit être
accordée à l’évaluation de l’état sanitaire des formations forestières à travers :
 L’évaluation qualitative de l’état sanitaire au cours de la description parcellaire ;
 L’évaluation quantitative, selon des critères bien définis, à partir des résultats d’inventaire.

2.5 Equipements et infrastructures existants :


Il s’agit d’analyser et de reporter sur carte les équipements et infrastructures ci après :
 Organisation forestière ;
 Maisons forestières (électricité, eau potable, équipements sociaux et moyens de travail);
 Réseau de communication (lignes téléphoniques et postes radio) ;
 Postes météorologiques, pistes, autre infrastructure ;
 Equipements et infrastructures non forestiers ;
 Le dispositif de prévention et de lutte contre les incendies : tranchées pare-feu, postes vigies,
recensement des points d’eau utilisables en été ;
 Les équipements divers : touristiques et récréatifs, chasse et pêche.

14
3-Etude de la végétation et étude phytoécologique:
L’étude phytoécologique doit porter sur la description synthétique des étages de végétation dans
lesquelles la forêt est localisée suivant la zonation altitudinale de la végétation climacique
communément admise au Maroc. Il faudrait préciser également les essences principales et leur
répartition en distinguant les essences naturelles et les espèces introduites et les faciès de dégradation.
Sur la base d’un nombre de relevés floristiques représentatifs qui tient compte de la carte des types de
peuplements, l’altitude, de l’exposition et de la nature du substrat géologique, il faudrait identifier et
décrire les associations et les groupements végétaux rencontrés dans la forêt et les liens apparents
entre facteurs du milieu et la répartition des groupements végétaux et des séries de végétation.
Il y a lieu de préciser les espèces indicatrices des différentes conditions phytoécologiques qui
renseignent au mieux sur les ambiances des milieux et des fonctionnements des écosystèmes naturels.

L’étude de la végétation devrait aboutir à une carte des groupements végétaux qui mettra en relief
l’aire potentielle de chaque type de formation arborée avec les différents faciès de dégradation. Sur la
base de cette étude, faire une description sur la dynamique de différentes formations végétales en
mettant l’accent sur les faciès les plus menacés.

Les fiches originales des relevés floristiques et les traitements des données, doivent être
communiquées au SEAP en document annexe au rapport état actuel, l’emplacement de ces relevés
floristique dont les coordonnées sont connues à l’avance, devrait être repéré par un GPS d’une
précision métrique.

4-Etude de la biodiversité :
L’objectif de l’étude est de faire l’évaluation de la situation actuelle de la biodiversité dans la forêt
de Bab Azhar en général et dans le Parc national de Tazekka en particulier qui est concerné par la zone
d’étude et qui revêt d’une importance primordiale en matière de biodiversité. Cette étude de
biodiversité permettera de formuler des recommandations qui visent à la fois la conservation, la
restauration, la réhabilitation, la gestion durable et la valorisation de ces ressources naturelles.
L’étude fournira tous les éléments concernant le potentiel en biodiversité dans les domaines de la
flore et de la faune. Ces éléments doivent fournir des informations sur l’état actuel de ce potentiel ainsi
que les menaces pesant sur sa dynamique. Une évaluation et une analyse des valeurs écologiques,
naturelles, socioculturelles et paysagères de la forêt est, également, requise au niveau de cette étude.
La diversité végétale sera entamée selon une approche écosystémique, en mettant en évidence les
diversités spécifique, phytosociologique et phytodynamique. Une attention particulière doit être
réservée aux structures et architectures de la végétation en place.
La diversité floristique et faunistique sera abordée sous forme d’un inventaire des espèces tout en
mentionnant leur statut (disparues, rares, menacées, et/ou endémiques,…)
Au niveau du Parc National de Tazekka, une analyse plus approfondie de la biodiversité doit se
focaliser autour des points saillants du site identifiés dans le cadre du Plan Directeur des Aires
Protégées. Sur la base des connaissances recueillies, l’étude apportera également tous les éléments
scientifiques jugés nécessaires dans son domaine pour définir les orientations pour un éventuel
classement de cette aire protégée conformément aux catégories prévues par la loi n°07-22 relative aux
aires protégées.

L’identification des menaces pesant sur les divers éléments de la biodiversité sont un aspect
fondamental du diagnostic. Des actions permettant de réduire les menaces identifiées seront
proposées.

En plus, l’étude doit mettre en exergue les potentialités cynégétiques et piscicoles, les opportunités
économiques et les contraintes de ces activités et proposer, éventuellement, des lots de chasse
susceptibles d’être amodiées à des associations cynégétiques associatives et/ou touristiques
conformément aux orientations nationales à ce sujet.
ARTICLE 40 : TROISIEME PHASE :
1- Etude socio-économique et étude des filières :
1.1. Etude socio-économique

15
L’élaboration du plan d’aménagement de la forêt nécessite une analyse approfondie des enjeux sociaux
et économiques en relation avec l’utilisation des ressources forestières ligneuses et non ligneuses, à
travers la réalisation d’un diagnostic participatif approfondi du contexte socio-économique usager de
ladite forêt. La réalisation de ce diagnostic sera conduite en adoptant l’approche participative avec les
acteurs locaux afin d’aboutir à un aménagement concerté.
L’étude socio-économique sera réalisée sur la base de quatre axes principaux, il s’agit de :
 L’exploitation des données existantes dans la bibliographie, les statistiques officielles…etc.
 L’organisation des ateliers participatifs de diagnostic par terroir usager en adoptant une
démarche d’échange d’information et de concertation avec la population et tous les acteurs
locaux (forestiers, élus, associations socioprofessionnelles, ONG…). L’organisation de ces
ateliers se fera en concertation avec les services de la Direction Régionale des Eaux et Forêts et
de la Lutte Contre la Désertification du Nord-Est. Ils doivent être animés, impérativement par
l’expert socio-économiste et dont les comptes rendus (Le compte rendu de chaque atelier à
part), doivent être annexés à l’étude socioéconomique. Ces ateliers peuvent être complétés par
des interviews avec des personnes ressources ayant une connaissance de l’environnement
socio-économique de la zone. L’objectif de ces ateliers est de dégager les contraintes sociales,
recueillir les données nécessaires, compléter les informations manquantes, informer les acteurs
locaux et décortiquer les principales filières existantes dans la zone.
 L’analyse de l’expérience du HCEFLCD et/ou de la DREFLCD, en matière de la gestion
concertée de cet espace forestier : création et suivi des associations pastorales, coopératives
forestières, … ; effet des projets en cours d’exécution par la DREFLCD dans la même
zone…etc, et d’en tirer des leçons utiles pour orienter le futur aménagement.
 L’organisation des ateliers de validation des propositions d’aménagement après leur
approbation par le CCA, afin que le plan de gestion soit en mesure d’assurer une gestion
conservatrice, participative et durable des ressources.

Les analyses socio-économiques devront quantifier les problèmes posés et être en mesure de proposer
des solutions appropriées dans le cadre du plan d’aménagement de la forêt et de formuler des
recommandations dans le cas où il serait nécessaire de prévoir d’autres mesures d’accompagnement
qui sortent du cadre de l’aménagement forestier.
L’étude socio-économique doit répondre aux éléments suivants :

1.1.1 Délimitation et identification des terroirs :


L’étude socio-économique doit être réalisée par terroir préalablement délimité et cartographié, dans le
but de mettre en évidence, les potentialités, les contraintes de chaque terroir et les indicateurs qui
permettent d’assurer une gestion durable des ressources.

1.1.2 Etude démographique :


 Estimation de la population actuelle, sa structure, et ses tendances évolutives ;
 Mode de vie et organisation des groupements humains usagers.

1.1.3 Etude de l'occupation et système d’exploitation de l'espace :


 Structure des propriétés foncières, identification des modes d'exploitation agricole des
agriculteurs usagers de la forêt et tendance actuelle en matière de l’utilisation de l’espace ;
 Typologie des éleveurs et des systèmes d’élevage ;
 Importance qualitative et quantitative des défrichements, des empiétements, des vides
labourables et détérioration des limites du domaine forestier (le cas échéant) ;
 Appréciation du système d’exploitation, antérieur, actuel et les perspectives d’évolution, des
ressources par la population locale.

1.1.4 Analyse des prélèvements en bois et en produits non ligneux par la population :
 Evaluation quantitative des prélèvements des produits ligneux ;
 Evaluation quantitative des prélèvements en produits non ligneux ;
 Possibilités d’usage des techniques améliorées ou d’autres sources d’énergie et évaluation du
coût et leur impact sur la consommation en bois de feu.

16
1.1.5 Analyse de l’apport de la forêt :
 Estimation de la participation de la forêt dans la formation des revenus des populations
usagères (parcours, journée de travail, ramassage des produits non ligneux, des activités
cynégétiques, et éventuellement des activités piscicoles et éco-touristiques) ;
 Estimation de la participation des autres secteurs dans la formation des revenus des ménages
(Agriculture, commerce etc. …) ;
 Importance des recettes forestières annuelles par nature de produit et par commune rurale.

1.2. Etude des filières :


Sur la base de l’étude socio-économique, l’état actuel et les expériences passées, le BET est tenu de
dégager les filières porteuses présentes dans la zone d’étude, ayant une relation avec les ressources
naturelles et forestières, et qui méritent d’être développées davantage. Une analyse approfondie
desdites filières doit être effectuée afin de les mieux valoriser, d’optimiser l’exploitation des ressources
et d’améliorer l’économie locale.

1.3. Synthèse socio-économique :


L’étude socio-économique et l’étude des filières doivent aboutir à l’établissement d’une matrice
« SWOT » englobant les forces, faiblesses, opportunités et menaces de chaque terroir. Cette matrice
permettra d’avoir une lecture simple et rapide du contexte social et économique de la zone d’étude.
En se basant sur cette synthèse, les ateliers participatifs et les études thématiques, le bureau d’étude est
appelé à établir une analyse bidimensionnelle, tenant compte de la problématique socio-économique
d’une part et de la valorisation des potentialités de la zone d’autre part. A travers cette analyse, le
bureau d’étude est appelé à chercher la synergie entre l’étude socio-économique et les autres études
thématiques, permettant d’élaborer un plan d’aménagement concerté qui tient compte de la
problématique sociale et capable d’assurer la durabilité et la préservation de l’écosystème forestier.
Cette analyse permettra d’aboutir à la proposition des solutions pratiques permettant de faciliter la
gestion concertée de la forêt dans le futur, à travers la programmation des actions faisables et
réalisables dans le cadre du plan de gestion de la forêt. Des mesures d’accompagnement par terroir
sont à ressortir dans un objectif de garantir l’adhésion de la population aux prescriptions
d’aménagement.
Les PV et comptes rendu de l’ensemble des ateliers, réunions, interviews et rencontres doivent être
annexés au PV d’aménagement.

2- Etude pastorale
L’étude des potentialités pastorales, qui doit être réalisée par parc pastoral, de la forêt de Bab Azhar
sera articulée autour des volets ci-après :
2.1. Inventaire, délimitation et cartographie des terres de parcours au niveau de la forêt de
Bab Azhar
- Clarification et précision de la nature des parcours existants (parcours collectifs, zones tampon
péri forestières et parcours forestiers).
- Inventaire des espèces pastorales locales en distinguant la strate herbacée, arbustive et arborée
(autochtones).
- Identification et cartographie des infrastructures pastorales (points d’eau et leur maillage spatial,
Abreuvoirs, bains parasiticides, abris, centre d’affourragement, locaux des coopératives ou
groupement d’éleveurs existants)

2.2. Diagnostic de l’état actuel et analyse :


2.2.1. Parcours
- Etude de ressources naturelles pastorales (faciès pastoraux actuels (en forêt et hors forêt)
- Evaluation et appréciation de la charge animale par espèce,
- Analyse/évaluation des potentialités pastorales selon la nature de parcours et étude de la
complémentarité entre les différents parcours,
- Bilan fourrager : potentialité pastorale - effectif de cheptel (charge animale, charge d’équilibre,
charge réelle, degré de surpâturage et déficit alimentaire)
- Analyse des enjeux socio-économiques des systèmes d’élevages pastoraux :
17
 Paramètres et bilans socio-économiques,
 Evolution des filières (laitière, viande rouge) et stratégie des acteurs,
 Evolution de la demande en UF pastorale.
- Définition des modes de conduite de l’élevage
- Impact du régime foncier, des pratiques sociales et mode d’exploitation sur les parcours
- Estimation de l’état actuel de dégradation des parcours
- Etat des mises en défens actuelles et leur gestion.

2.2.2. Usagers des parcours


- Organisation actuelle de l’exploitation des parcours
- Connaissance préalable et précise des groupements usagers utilisant l’espace pastoral
- Pratiques pastorales connues et exercées
- Contrat et accord de parcours
- Mouvements de troupeaux dans le temps et dans l’espace
- Identification des conflits et litiges relatifs à l’utilisation des parcours
Une carte des parcs pastoraux sera établie pour la prendre en considération dans les propositions
d’intervention et d’aménagement. Les éléments d’information requis dans cette carte sont les limites
des terroirs, les limites des parcs pastoraux, les limites des parcelles et leurs numéros, les axes de
transhumance, la concentration du cheptel, l’intensité de la charge pastorale et les divers équipements
(points d’eau, abris, centre d’affourragement,…)

2.3 Propositions
- Proposition du schéma d’organisation des éleveurs et d’un règlement pastoral ;
- Elaboration des scénarios de gestion rationnelle de l’espace pastoral ;
- Définition des mécanismes et des moyens d’incitation (compensation et indemnisation) pour la
mise en défens et analyse critique du bilan de la situation actuelle ;
- Identification et proposition des actions visant l’amélioration et l’aménagement des parcours.

3- Aménagement proposé :
Cette partie présentera pour chaque unité (série et groupe) le nouvel aménagement qui sera conçu à
partir de la synthèse des éléments analysés dans les parties précédentes tout en tenant en compte de
l’utilisation forestière et pastorale de chaque milieu. A cet effet, une fiche synthétique sous forme de
matrice doit être insérée au niveau de ce chapitre résumant et récapitulant les différents atouts et
contraintes de la zone d’étude.
L’aménagement proposé doit être adapté à la stratégie de gestion participative qui offre des possibilités
de valorisation et d’exploitation des ressources naturelles et de la satisfaction des besoins des
populations et des opérateurs privés tout en assurant la préservation et la reconstitution des
écosystèmes et de la biodiversité.

3.1. Gestion antérieure et bilan de l’ancien aménagement


Dans un premier volet, le BET est tenu de faire une évaluation de l’ancien aménagement, en se basant
sur les archives existantes au niveau des différentes entités de la DREFLCD-NE et des travaux de
terrain réalisés (Inventaire, Description parcellaire,…). Il s’agit de traiter les volets suivants :
- rappel des grands traits d’aménagement antérieur (objectifs, méthodes d’aménagement, séries,
groupes, interventions prévues…) ;
- bilan des réalisations en matière de reboisement, amélioration sylvo-pastorale, interventions
sylvicoles, régénération, équipement et infrastructure et bilan de la chasse ;
- évaluation des règles de culture adoptées, interventions pratiquées, résultats obtenus, et
conséquences de ces interventions notamment sur la structure et la régénération des peuplements et
leur évolution en fonction des traitements antérieurs et sur l’état des boisements existants ;
- efforts d’organisation des usagers (associations, coopératives, groupements, compensation de mise
en défens,…) et de partenariat avec les autres départements (convention, contrat,…), tout en mettant
l’accent sur les acquis et contraintes afin d’en tirer les enseignements pour l’avenir ;
- les réalisations entreprises dans le cadre des différents projets de développement entrepris dans la
zone.
Ce bilan doit relater les points suivants :
18
3.1.1. Les prélèvements :
Cette partie de l’étude, qui sera réalisée sur la base des dépouillements des archives, consiste à faire
l’évaluation et la quantification des prélèvements réglementaires et délictueux en bois et autres
produits ligneux et non ligneux. Aussi, il est demandé de faire une analyse des délits par nature durant
les dix dernières années.
Pour les prélèvements directs en bois de feu par les ayants droit, ils seront évalués en se basant sur la
consommation moyenne annuelle par foyer dans la zone.
Le bilan matière portera aussi sur les autres produits non ligneux, notamment ceux issus de
l’exploitation et de la valorisation des autres faciès et les recettes engendrées.
3.1.2 Les reboisements, régénérations et améliorations sylvo-pastorales :
Cette partie de l’étude doit relater également toutes les opérations de reboisement, de régénération et
d’amélioration sylvo-pastorale qui ont été entreprises dans la forêt en se basant sur les dépouillements
des archives, les investigations de terrain (campagne, lieu, superficie, espèce,...). Cette partie doit faire
l’objet d’une analyse des essences utilisées, des techniques adoptées, du taux de réussite et des causes
d’échec,…etc, afin de tirer des enseignements utiles pouvant guider les propositions des nouveaux
périmètres de reboisements à réaliser dans cette forêt.

3.1.3 Lutte contre l’érosion :


Ce volet doit mettre en exergue les réalisations (quantification, localisation,…) en matière de lutte
contre l’érosion et notamment la correction mécanique des ravins et le traitement biologique.

3.1.4 Les infrastructures et équipements :


Ce volet de l’étude concerne le bilan des réalisations en matière des équipements et infrastructures
entreprises au niveau de la forêt dans le cadre de l’ancien aménagement.

3.1.5 Protection des forêts


Ce bilan devra relever également tous les événements naturels ou accidentels survenus : incendies,
tempêtes, maladies… etc.

3.1.6 Cartes des réalisations


Une carte illustrant les différentes réalisations entreprises au niveau de la forêt en matière de travaux
de reconstitution des écosystèmes (reboisement, régénération , ASP, mise en défens…), de lutte contre
l’érosion (Correction mécanique des ravins, traitements biologiques,…) et d’exploitation des produits
forestiers ligneux et non ligneux doit être élaborée à une échelle appropriée.

3.1.7 Bilan économique et financier :


L’ensemble des dépenses et recettes réalisées au niveau de cette forêt doit faire l’objet d’un bilan
économique et financier. La part de l’investissement en forêt de l’Etat et des communes rurales
concernées doit être mise en évidence dans le bilan.

3.2 Objectifs de l’aménagement :


Le titulaire du marché soumettra à l’approbation du maître d’ouvrage, l’ensemble des objectifs
spécifiques de l’aménagement qui s’inspireront des orientations générales, ci-après, tout en tenant
compte des programmes de développement locaux, régionaux ou nationaux ainsi que des conventions
internationales, en relation avec la gestion et la conservation des ressources naturelles, ratifiées par le
Royaume. Les objectifs globaux viseront à :
 Assurer la préservation et la reconstitution des écosystèmes forestiers ;
 Etendre l’emprise des peuplements forestiers par la mise en place des plantations forestières
et pastorales adaptées aux potentialités des stations et aux priorités locales ou régionales afin
d’assurer :
 La réhabilitation de la végétation climacique ;
 L’amélioration de la production du bois (d’œuvre, de service et d’énergie) et du liège ;
 L’amélioration de la production fourragère.
 La valorisation des autres faciès, à travers le développement de leur filière et leur régénération ;

19
 L’amélioration des conditions de vie de la population locale par son organisation et par la
promotion des AGR ;
 La lutte contre l’érosion dans les versants et les ravins sensibles ;
 L’amélioration et la préservation de la biodiversité et la promotion de l’écotourisme.

3.3 Etude détaillée de chaque unité de traitement :


Cette étude comprendra les chapitres suivants :
3.3.1 Mode de traitement et méthode d’aménagement :
Le mode de traitement et la méthode d’aménagement seront définis à partir des potentialités et des
contraintes externes (demande locale, parcours, accessibilité) et internes (structure des peuplements
recherchée, production, état et dynamique de la régénération et de la biodiversité) qui justifient les
choix en adoptant une approche éco-systémique qui tient compte de l’ensemble des résultats des
études thématiques réalisées.

3.3.2 Classement des parcelles en unités de traitement :


Lors du classement en unités de traitement (série, groupes) il devra être tenu compte de :
 La structure et l’état de développement des peuplements ;
 Les potentialités du milieu ;
 L’usage actuel ;
 Les limites des terroirs afin de faciliter l’établissement du règlement pastoral ;
 Les objectifs assignés à l’aménagement ;
 Et, la gestion des mises en défens.

3.3.3 Règles de culture :


Pour chaque groupe, des règles de culture appropriées doivent être détaillées pour l’écosystème
formant ce groupe afin d’aboutir aux objectifs assignés à chaque série. Par ailleurs, il est à prescrire,
dans les plantations actuelles, un traitement sylvicole approprié favorisant les espèces autochtones. Les
objectifs de gestion des plantations doivent être bien explicités, y compris les objectifs de conservation
et de restauration des forêts naturelles.

3.3.4 Reconstitution des écosystèmes :


Pour la reconstitution des écosystèmes, un intérêt particulier doit être accordé au : choix des essences,
itinéraires techniques, localisations, dispositions particulières (en liaison avec le règlement pastoral et le
plan directeur de reboisement PDR). Il y a lieu de souligner que la reconstitution des écosystèmes doit
être réalisée par les espèces autochtones. Toute proposition d’usage des espèces exogènes doit être
bien justifiée et argumentée.

3.3.5 Conservation de la biodiversité :


Ce volet doit prendre en considération les éléments suivants :

 La définition et la délimitation des zones de haute valeur de conservation tenant compte des
attributs des FHVC selon le système de certification FSC, adaptés au contexte de la forêt après
validation par le maitre d’ouvrage.

 Le Parc National de Tazekka, qui couvre une superficie importante de la forêt de Bab Azhar et
qui recèle une importance écologique et biologique à conserver. Les différentes études
thématiques et notamment celles relatives à la végétation et à la biodiversité doivent être prise
en compte dans cette étude et adopté aux normes de la nouvelle loi des aires protégées.

3.3.6 Règlement pastoral :


En s’appuyant sur les résultats de l’étude socio-économique, de l’étude pastorale, de l’état actuel et des
potentialités de la forêt ou de la série, il sera procédé à l’analyse du volet pastoral dans la zone de
l’étude afin d’y établir un règlement pastoral destiné à résoudre cette problématique au sein de la zone
d’étude.

3.3.7 Infrastructures et équipements nouveaux :


20
Le titulaire du marché est appelé à proposer toutes les infrastructures de base nécessaires pour faciliter
la gestion de cette forêt, en précisant la localisation et le quantitatif de chaque proposition, Il s’agit de :
 L’amélioration du réseau des voies de communication existantes en forêt et hors forêt ;
 La création de voies nouvelles (tracé, coût, justification) ;
 L’extension et/ou l’amélioration du dispositif de prévention et de lutte contre les incendies
(tranchées pare-feu, postes vigies, points d’eau,…) ;
 L’installation des équipements divers : touristiques et récréatifs, panneaux de signalisation,
station météorologique, chasse et pêche,…etc.
Une carte regroupant l’ensemble de ces infrastructures est à joindre au document au format A3. Le
fichier vectoriel contenant toutes les données y afférentes est à remettre au maitre d’ouvrage sous
format numérique.

3.4 Lutte contre l’érosion :


Le titulaire du marché doit tenir compte des résultats de la description parcellaire pour la prescription
des interventions visant le traitement des versants et des ravins (génie mécanique et végétale) de façon
à limiter le phénomène d’érosion en vue de la protection des agglomérations et des infrastructures en
aval. Les sous bassins versants ou ravins à traiter doivent être mentionnés et explicités au niveau du
plan de gestion.

Présentation du PV d’aménagement
Le rapport doit être articulé, après l’avant propos, le sommaire et la liste des abréviations, des
tableaux, des figures et des cartes, autour des chapitres ci-dessous :

 Chapitre 1 : Présentation de la zone d’étude (rappel synthétique) ;


 Chapitre 2 : Gestion antérieure de la forêt et bilan de l’ancien aménagement ;
 Chapitre 3 : Inventaire et potentialités de la forêt (synthèse des résultats) ;
 Chapitre 4 : Etude de la végétation (synthèse des résultats) ;
 Chapitre 5 : Etude de la biodiversité (synthèse des résultats) ;
 Chapitre 6 : Etude socio économique et des filières (synthèse des résultats) ;
 Chapitre 7 : Etude pastorale (synthèse des résultats) ;
 Chapitre 8 : Aménagement proposé (propositions détaillées en rappelant, dans une
grille, à la fin du chapitre les objectifs globaux de l’aménagement, les objectifs
spécifiques, les résultats attendus pour atteindre chaque objectif spécifique et les axes
d’intervention) ;

Objectifs Objectifs Résultats Axes


globaux spécifiques attendus d’intervention

 Annexes : les références bibliographiques,…

ARTICLE 41 : QUATRIEME PHASE :

1. Plan de gestion:
Le plan de gestion est un document qui rappellera brièvement, dans une première partie, les objectifs
de l’aménagement proposé, les indicateurs socio-économiques par terroir, les règles sylvicoles ainsi que
d’autres renseignements pratiques et nécessaires au gestionnaire.
Dans une seconde partie, il donnera la répartition dans le temps et dans l’espace des différentes
interventions, par série et pour toute la forêt dans l’ordre chronologique, à effectuer pendant la durée
d’application de l’aménagement en matière de :
 Opérations sylvicoles ;
 Travaux de régénération et reconstitution des écosystèmes ;
 Reboisement ;
21
 Travaux d’équipement ;
 Lutte contre l’érosion ;
 Règlement pastoral ;
 Valorisation des PFNL ;
 Mesures de conservation et réhabilitation de la biodiversité (faune et flore) ;
 Schéma de développement de la zone ;
 Mesures d’accompagnement.
Ces différentes interventions devront maintenir la diversité biologique et les valeurs qui y sont
associées, les ressources hydriques, les sols, ainsi que les paysages et les écosystèmes fragiles et
uniques, de manière à assurer la conservation des fonctions écologiques et l’intégrité de la forêt.
Elles doivent en plus être en conformité avec les normes du système de certification FSC en matière
de :
 Plantations : la sélection des espèces à planter devrait être fondée sur leur adaptabilité au site et
leur convenance vis à vis des objectifs de gestion. Pour renforcer la conservation de la
diversité biologique, l’utilisation des espèces autochtones est préférée à celle des espèces
exotiques dans l’établissement des plantations et la restauration des écosystèmes dégradés. Les
espèces exotiques, ne devant être utilisées que dans le seul cas où leur performance est jugée
supérieure à celle des espèces autochtones ; elles devront être soigneusement suivies pour
détecter la mortalité, des maladies, ou des éruptions d’insectes ou des impacts écologiques
négatifs insolites.
 Pistes : les normes suivantes pour la conception des nouvelles voies de communication
doivent être respectées : i) le tracé doit être reporté sur des cartes topographiques qui mettent
en évidence les cours d’eau, ii) elles doivent être adaptées à la topographie, de façon à
n’engendrer que des altérations mineures au milieu naturel, iii) tant que possible les pistes
seront localisés sur les bords, arêtes, faîtes naturelles et surfaces planes, iv) minimiser la
planification de voies en pente raide, dans les vallées étroites, ou autres zones instables, les
canaux de drainage et les bords de cours d’eau et v) éviter le passage par les zones sensibles du
point de vue environnemental.

Pour des besoins de communication et d’information, le titulaire du marché est tenu de préparer un
résumé de l’étude d’aménagement et des éléments de base du plan de gestion, tout en respectant la
confidentialité des informations, en version arabe et française dans un style simple et compréhensible.
Cette synthèse servira d’outils d’information et de communication auprès des services techniques,
collectivités locales, société civiles, usagers, entrepreneurs forestiers et du grand public. Ce document
et sa page de garde sont à soumettre à l’approbation du maitre d’ouvrage avant son édition définitive.

2. Etude d’impact social, économique et environnemental (EISEE) :


Ce volet de l’étude sera scindé en deux parties. La première sera consacrée à l’évaluation et à l’analyse
des impacts sociaux, économiques et environnementaux du plan d’aménagement proposé dans sa
globalité. En effet, le BET est tenu de :
- Décrire la situation de départ sur le plan social, économique et environnemental ainsi que les
activités/composantes du plan d’aménagement ;
- Analyser les impacts potentiels sociaux, économiques et environnementaux d’une évolution de la
forêt en l’absence du plan d’aménagement (scénario ‘sans programme’);
- Analyser les impacts potentiels sociaux, économiques et environnementaux du plan
d’aménagement par comparaison au scénario sans programme ;
- Etablir un bilan économique et financier du plan d’aménagement ;
- Proposer des mesures ayant pour objectifs d’optimiser les impacts positifs et éviter, atténuer ou
compenser les impacts négatifs potentiels, et les intégrer au niveau du plan de gestion.

Le résultat opérationnel de l’EISEE sera une série de mesures concrètes, pratiques, visant à protéger
l’environnement et le bien être des populations, tout en assurant la viabilité et la durabilité des
ressources naturelles existantes.
La deuxième partie sera appréhendée sous forme d’évaluation des impacts sociaux, économiques et
environnementaux de chaque ensemble homogène et similaire des interventions proposées au niveau
du plan de gestion. En effet, chaque type d’intervention fera l’objet d’une fiche détaillée relatant, entre
autre, le contexte et la justification de l’action proposée, les différents impacts potentiels sur les plans
22
sociaux, économiques et environnementaux ainsi que les mesures nécessaires pour optimiser les
impacts positifs et éviter, atténuer ou compenser les impacts négatifs potentiels.

3. Suivi –évaluation
Le BET doit concevoir un système de suivi –évaluation qui peut être conduit à une échelle
appropriée et en fonction de l’intensité des opérations forestières pour évaluer l’état et l’évolution de
la forêt, les rendements des produits forestiers, la chaine de traçabilité, les activités de gestion et leurs
impacts économiques, sociaux et environnementaux.
Les fréquences des opérations doivent être déterminées en fonction de l’échelle et de l’intensité des
opérations forestières ainsi que la fragilité et la complexité relative à l’environnement. Les procédures
de suivi doivent êtres cohérentes et replicables dans le temps afin de permettre la comparaison des
résultats et une évaluation des changements.
Le système élaboré doit prendre en compte toutes les composantes de la gestion forestière, à
savoir :
 Reconstitution des écosystèmes forestiers (régénération, reboisement, ASP,
sylviculture, …) ;
 Conservation de la biodiversité (Aire protégée, FHVC, faune, flore, habitats, paysages,…) ;
 Conservation des eaux et sols et la lutte contre l’érosion ;
 Valorisation des produits forestiers ligneux et non ligneux ;
 Equipements et infrastructures ;
 Organisation et encadrement de la population locale (Association, coopératives,…etc) ;
 Développement local et mobilisation des partenaires (AGR, Convention, contrat,…etc).

Le système de suivi évaluation sera décliné, pour chaque intervention de toutes les composantes
susvisées, selon les points suivants :
 Elaboration d’un cadre logique du plan d’aménagement (objectifs spécifiques, résultats
attendus, activités, indicateurs de suivi,…)
 Définition des indicateurs pertinents d’impact et de performance ;
 Définition des sources de données, les méthodes et la périodicité de la collecte, les structures
responsables de la collecte et des analyses des données et les coûts indicatifs ;
Le BET soumettra, à l’Administration une plate forme (format numérique) de saisie, de traitement et
de génération d’information du système de suivi évaluation dont la consistance, le contenu et la forme
seront validés en commun accord avec l’Administration. Elle doit être dynamique et interactive, avec
des interfaces de saisie et de sorties édifiées de manière à permettre son exploitation future et sa mise à
jour et l’intégration des actions réalisées lors de la période d’aménagement.

4. Fascicule de gestion:
Le titulaire du marché soumettra, à l’Administration un fascicule de gestion dont la consistance, le
contenu et la forme seront validés en commun accord avec l’Administration. Ce document doit être
rendu sous forme de base de données sous Access ou un autre logiciel plus performant (format
numérique) dynamique et interactive, avec des interfaces de saisie et de sorties édifiées de manière à
permettre son exploitation future et sa mise à jour et l’intégration des actions réalisées lors de la
période d’aménagement.

5. Dossier cartographique :
Le dossier cartographique sera établi, en format A0, à l’échelle du 1/25.000ème à partir de fonds
topographiques portant tous renseignements planimétriques, altimétriques et toponymiques
nécessaires, avec une meilleure lisibilité et qualité.
Les limites de la forêt (périmètrales et enclaves) et des divisions successives, les noms et numéros de
chaque unité devront apparaître en noir sur les cartes définitives. Les numéros de bornes devront être
également reportés sur cartes.
Pour chaque type de carte demandée, la légende et son mode de représentation devront recevoir
l’agrément préalable de la DREFLCD-NE.
Toutes les couches d’information qui vont servir à l’élaboration de ces cartes doivent être
élaborées de manière à ce que chaque thème, qui sera représenté selon une forme géométrique bien
précise (point, ligne ou polygone), soit reporté sur un fichier indépendant. Chaque couche doit être
liée à une table attributaire récapitulant toutes les données numériques relatives à chaque élément
23
géographique reporté sur cette couche. Cette table attributaire doit être remplie de toutes les données
relatives, qui sont élaborées ou collectées lors de cette étude (n° parcelle, strates, Superficie,
caractéristiques dendrométriques…etc). Ces couches doivent être rendues sur support informatique en
format vectoriel sous forme Arc View, Géo-data base dont le système de projection doit être similaire
à celui utilisé par le maître d’ouvrage.
Les cartes à fournir sont les suivantes :
5.1- Carte des types de peuplement, indiquera :
 Les limites du domaine forestier avec les numéros des bornes périmètrales et des enclaves par
canton ;
 Les limites et codes des strates ;
 Les limites des parcelles et leur numéro ;
 Les limites du boisement, les vides et enclaves ;
 Le réseau routier ;
 Les limites des communes rurales ;
 Les limites des secteurs forestiers ;
 Les postes forestiers.

5.2 Carte de la végétation


 Les limites du domaine forestier avec les numéros des bornes périmètrales et des enclaves par
canton ;
 Les groupements végétaux ;
 Les limites des parcelles et leur numéro.
5.3 Carte de la biodiversité
 Les limites du domaine forestier avec les numéros des bornes périmètrales et des enclaves par
canton ;
 Les limites des parcelles et leur numéro ;
 Les limites des forêts de haute valeur de conservation et des habitats à protéger ;
 Les limites de l’aire protégée (PNTz) ;
 Limites des réserves permanentes de chasse et éventuellement les lots à amodier.
5.4. Carte des terroirs et des parcs pastoraux, indiquera :
 Les limites des terroirs ;
 Les limites des parcs pastoraux ;
 Les limites des parcelles et leurs numéros ;
 Les axes de transhumance ;
 Les points d’eau, abris, centre d’affourragement ;
 La concentration du cheptel et l’intensité de la charge pastorale ;
 Localisation des douars usagers de la forêt pour chaque terroir.

5.5. Carte d’aménagement, indiquera :


 Les séries et les groupes ;
 Les limites du domaine forestier avec les numéros des bornes ;
 Les limites du boisement, les vides et enclaves.
 Les limites des parcelles et leur numéro.
 Le réseau routier existant et à ouvrir.
 Les postes forestiers.
 L’Infrastructure anti-incendie (existante et à créer).
 Toutes autres infrastructures (existante et à créer)
 Les limites des communes rurales
 Les limites des secteurs forestiers.

6. Matérialisation du parcellaire :

Les parcelles doivent être matérialisées sur le terrain de manière à rendre aisée leur

24
reconnaissance. Les pieds corniers et les parois de la parcelle à chaque changement de direction seront
matérialisés à la peinture rouge. Cette matérialisation fera l’objet d’une réception par une commission
désignée à cet effet.

ARTICLE 42 : PRESENTATION ET REMISE DES DOCUMENTS


Tous les documents demandés, en plus du rapport méthodologique, doivent être élaborés et reliés
par une reliure de meilleure qualité validé par le maitre d’ouvrage, titrés et présentés de façon à
permettre leur exploitation durable et de la manière la plus aisée possible. Ces documents doivent être
remis à la DREFLCD du Nord-Est en vingt (20) exemplaires chacun en format papier et sur
support numérique (CD).
Les fiches, notes, rapports doivent être présentés sur papier de format 21x29, 7 cm (A4) type 80
grammes. Toutefois, les tableaux qui nécessitent, de part leur contenu, un format supérieur seront
présentés sur papier de format A3.
Les documents à fournir doivent être élaborés sous version minute à fournir à l’Administration
pour examen et ce n'est qu'après leur approbation qu'ils seront élaborés en version définitive.
Pour les cartes, un nombre égale au nombre de secteurs gérant la forêt est à plastifier pour permettre
leur durabilité.
Le plan de gestion doit être remis sous la forme indiquée ci-dessus en incorporant à la fin du
document des chemises plastifiés permettant l’archivage et la conservation des documents utiles à la
gestion (cartes, fiches biographiques,…)
Les rapports et documents à produire, par le titulaire du marché, en vingt (20) exemplaires se
présentent, comme suit :
 Le rapport méthodologique définitif ;
 La description parcellaire ;
 L’inventaire et potentialités de la forêt ;
 L’étude de la végétation ;
 L’étude de la biodiversité ;
 L’étude socio-économique et l’étude des filières ;
 L’étude pastorale ;
 Le PV d’aménagement ;
 Le plan de gestion ;
 L’étude d’impact (social, environnemental et économique) ;
 Le système de suivi-évaluation ;
 Le résumé du plan de gestion.
 Le dossier cartographique.
ARTICLE 43 : PROPRIETE DES DOCUMENTS
Tous les documents établis ou acquis par le titulaire du marché pour l’exécution de l’étude
(photographies aériennes, cartes, plans, calques, contre calques, photos, fiche de description de
peuplements, fiches d’enquête socio-économique, fiches d’inventaire, résultats des enquêtes, négatifs,
fichiers des données, programmes informatiques et documents divers) doivent être remis à
l’Administration qui en devient le propriétaire exclusif.
ARTICLE 44 : ASSISTANCE DE L’ADMINISTRATION
L’administration mettra à la disposition du titulaire du marché les archives relatives à la forêt. Il
s’agit essentiellement des cartes, plans, procès verbaux de délimitation, cahier affiche, carnets de
reboisement, et autres documents disponibles intéressants l’étude.

25
CARTE DE SITUATION DE LA FORET DE BAB AZHAR

LIMITE PERIMETRALE

26
BORDEREAU DES PRIX-DETAIL ESTIMATIF
Appel d'Offres ouvert sur offres de prix n°11/2014/DREFLCD-NE du 09/07/2014
Révision de l’étude d’aménagement de la forêt de Bab Azhar sur une superficie totale de
39 855 ha, relevant de la DPEFLCD de Taza, Communes Rurales de Smiâa, Matmata,
Zerarda, Sebt Ait Seghrouchene, Bab Bou Idir, Ghiata El Gharbia, Bouchfaa, Tazarine,
Maghraoua et Bouhlou, , Province de Taza, lot 1

Prix unitaire Prix total


N° de Unité de en Dh
Désignation des prestations Qté (en chiffres)
prix mesure (hors TVA)
en chiffres
Rapport n° 1- Carte minute des types
1 de peuplements forestiers et Forfait 1
parcellaires
Rapport n° 1-Rapport méthodologique
2 (Renseignement généraux et note Forfait 1
méthodologique)
Sous total rapport n° 1……….
3 Rapport n°2 - Description parcellaire Forfait 1
Rapport n°2 - Inventaire et
4 Forfait 1
potentialités de la forêt
5 Rapport n°2 - Etude de la végétation Forfait 1
Rapport n°2 - Etude de la
6 Forfait 1
biodiversité
Sous total rapport n° 2………..
Rapport n°3- Etude socio-
7 Forfait 1
économique et étude des filières
8 Rapport n°3- Etude pastorale Forfait 1
9 Rapport n°3- Aménagement proposé Forfait 1
Sous total rapport n° 3…………
Rapport n°4- Plan de gestion et
10 Forfait 1
fascicule
11 Rapport n°4- Etude d’impact Forfait 1
Rapport n°4- Système de suivi-
12 Forfait 1
évaluation
13 Rapport n°4- Dossier cartographique Forfait 1
Rapport n°4- Edition des documents
14 Forfait 1
définitifs
Rapport n°4- Matérialisation du
15 Forfait 1
parcellaire sur le terrain
Sous total rapport n° 4…………
Montant total hors T.V.A……….
Montant TVA (20%) en dirhams…
Montant Total TTC en dirhams….

Fait à……………………,le ………………………

27
Marché n°………./2014/DREFLCD-NE, concernant : la révision de l’étude d’aménagement de
la forêt de Bab Azhar sur une superficie totale de 39 855 ha, relevant de la DPEFLCD de
Taza, Communes Rurales de Smiâa, Matmata, Zerarda, Sebt Ait Seghrouchene, Bab Bou Idir,
Ghiata El Gharbia, Bouchfaa, Tazarine, Maghraoua et Bouhlou, , Province de Taza, lot 1.
Passé par appel d’offres ouvert sur offres des prix, en séance publique, conformément aux
prescriptions de l’alinéa 2, paragraphe 1 de l’article 16 et paragraphe 1 de l’article 17 et l’alinéa 3,
paragraphe 3 de l’article 17 du décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux
marchés publics.
Montant du marché : …………………………………………...…………….……………………
………………………………….……………………………………………………………………/

Dressé par Vu et Vérifié par

Al-Hoceima , le…………………………….. Al-Hoceima , le…………………………..


Lu et accepté sans réserve Vu et présenté par le sous ordonnateur

A…………………… , le…………………........ A TAZA , le……………………………

Visé par : Approuvé par

A TAZA , le…………………………… A…………………….., le

28

Vous aimerez peut-être aussi