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/2014/ DREFLCD-NE
PASSE PAR APPEL D’OFFRE OUVERT
SUR OFFRE DE PRIX N° 11 /2014/DREFLCD-NE du 09/07/2014
LOT N° 1
Imputation budgétaire
Monsieur :
Agissant au nom et pour le compte de :
Faisant élection de domicile à :
Inscrit au registre de commerce sous n° : …………/……………..
Affilié à la CNSS sous le n° :
Identification Fiscal n° :
Patente n° :
Compte bancaire (RIB) :
Banque :
D’AUTRE PART
Il a été décidé et convenu ce qui suit :
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CHAPITRE I : CLAUSES ADMINISTRATIVES
Le titulaire du marché est soumis sauf dérogations stipulées au présent document aux prescriptions
des textes généraux suivants :
Le Décret n° 2-12-349 du 8 Joumada Ier 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics
Le Décret Royal n° 330-66 du 10 Moharrem 1387 (21 Avril 1967) portant règlement général de la
comptabilité publique tel qu’il a été modifié et complété ;
Le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux marchés de services portant sur les
prestations d'études et de maîtrise d'œuvre ( CCAG-EMO) passés pour le compte de l’Etat, approuvé
par le décret n°2332-01-2 du 22 rabii II 1423 (4 Juin 2002;
Le Décret n° 2-98-984 du 4 Hijja 1419 (22 Mars 1999) instituant, pour la passation de certains
marchés de services pour le compte de l’Etat, un système d’agrément des personnes physiques ou
morales exécutant des prestations d’études et de maîtrise d’œuvre ;
Le Décret n° 2-07-1235 du 5 Kaada 1429 (4/11/2008) relatif au contrôle des dépenses de l’Etat ;
Les textes officiels réglementant l’emploi de la main d’œuvre, le salaire et la sécurité du personnel ;
Le bordereau des salaires minima de la province ou se déroulent les prestations en vigueur à la date de
remise des offres ;
Le Dahir du 23 Choual 1367 (28 Août 1948) relatif au nantissement des marchés publics tel qu'il a été
modifié et complété ;
Le Dahir n° 1-85-347 du 07 Rabia II 1406 (20/12/85) portant promulgation de la loi n° 30-85 relative
à la taxe sur la valeur ajoutée tel qu’il a été modifié et complété ;
L’arrêté du premier ministre n°3-14-08 du 03 Rabii I 1429 (10 Mars 2008) fixant les règles et les
conditions de révision des prix des marchés de travaux ou de services portant sur les prestations
d’études passées pour le compte de l’Etat ;
La décision du premier ministre n° 3-72-07 du 05 Ramadan 1428 (18/09/2007), prise pour
l’application de l’article 86 du décret n°2-06-388 du 16 Moharrem 1428 (5 Février 2007).
Chaque phase fera l’objet d’un ordre de service, à établir par le maître d’ouvrage, prescrivant le
commencement de son exécution. Le titulaire du marché, qui en sera saisi, devra s’y conformer.
Article 7 : CAUTIONNEMENTS:
Chaque soumissionnaire devra constituer dans les conditions fixées par les textes en vigueur un
cautionnement provisoire de trente Mille Dirhams (30.000,00 DH) pour pouvoir participer à
l'appel d'offres.
Le titulaire du marché‚ devra constituer dans les trente jours (30) qui suivent la notification de
l'approbation du marché‚ un cautionnement définitif contracté auprès d’une institution bancaire agrée
par le ministère chargée des finances au Maroc, fixé à trois pour cent (3%) du montant initial du
marché.
ARTICLE 9 : SOUS-TRAITANCE :
Le Titulaire devra en tout cas, respecter les dispositions relatives à la sous-traitance prescrites de
l'article 158 du décret n°2-06-388 du 8 Joumada Ier 1434 (20 mars 2013).
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Un ingénieur forestier permanent qui peut être l’un des spécialistes ci-dessous énumérés si son
diplôme ou attestation équivalente le prouve ;
Un spécialiste en aménagement de forêt ;
Un spécialiste en pastoralisme, qui doit avoir une expérience dans le domaine du pastoralisme et du
sylvo-pastoralisme ;
Un spécialiste en socio-économie et ou en développement rural qui doit avoir une expérience solide
en matière d’organisation des populations pour l’exploitation et la gestion des ressources naturelles et
une connaissance pratique des projets à caractère participatif;
Un spécialiste en valorisation des produits forestiers ligneux et non ligneux.
Un expert dans les études d’impacts (sociaux, économiques et environnementaux) avec une
expérience dans le domaine d’évaluation et d’analyse des impacts et aussi dans le suivi
évaluation des projets de développement intégrés.
Un expert dans la cartographie, photo-interprétation et SIG.
La conduite effective des prestations doit être menée obligatoirement par les experts engagés. Sauf
dans le cas où le maître d’ouvrage en aura décidé autrement, le titulaire du marché ne peut apporter
aucun changement au personnel proposé dans son offre. Toute substitution ou remplacement doit
être soumis au préalable à l'avis du maître d’ouvrage.
Toute modification dans la composition de l’équipe d’experts chargée de l’étude, sans le consentement
préalable de l’autorité contractante, est considérée comme un défaut d’exécution du marché.
Le prestataire est responsable de la qualité des experts et ouvriers qu’il met à la disposition de l’autorité
contractante. Si le maître d’ouvrage découvre un manque de compétence, de performance ou de
sérieux, de l’un des membres du personnel, le titulaire devra, sur demande du maître d’ouvrage, fournir
immédiatement un remplaçant dont les qualifications et l’expérience doivent au moins être égales à
celles de la personne à remplacer. Le titulaire ne peut prétendre à aucune indemnité du fait de ces
changements.
Le titulaire est tenu de soumettre à l’agrément du maître d’ouvrage tout changement dans le planning
d’interventions de son personnel affecté à l’exécution des prestations objet du présent marché.
Outre les experts mentionnés ci-dessus, l’attributaire devra assurer la mobilisation d’équipes
d’enquêteurs, de techniciens, d’ouvriers et de toute ressource humaine nécessaire à l’exécution de
l’étude.
Le titulaire opérera avec le matériel nécessaire et adéquat pour l’exécution des prestations du présent
marché.
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Passé le délai de 40 jours, et en cas où le maitre d’ouvrage ne présente aucun commentaire sur les
documents de la première version du rapport déposé, le prestataire doit demander par écrit les suites
réservées aux rapports remis. Les documents dudit rapport sont réputés être approuvés par le maître
d’ouvrage, s’il ne communique pas expressément de remarques ou commentaires au bureau d’étude
dans les 10 jours qui suivent la réception de la demande écrite, précitée.
Par ailleurs, après l’examen de la première version du rapport concerné, déposé par le titulaire, les
remarques et observations émises, par le maître d’ouvrage, lui seront notifiées par un ordre de reprise
de l’étude. Le titulaire doit rectifier et amender le rapport en question, conformément aux remarques
soulevées, dans le délai fixé par l’ordre de service de reprise précité, à compter du lendemain du jour
de sa notification. Si le Titulaire jugerait que les remarques émises méritent d’être discutées davantage
avec le maître d’ouvrage, il peut demander, par écrit, une réunion avec l’autorité contractante, pour
débattre des remarques émises. Cette réunion devra être sanctionnée par un Procès-Verbal, précisant
les décisions prises. Le titulaire devra se conformer strictement à ces décisions et remettre la version
amendée dans les délais prescrits dans l’ordre de service.
Cependant, pour le rapport méthodologique et le procès verbal d’aménagement qui seront examinés et
validés au niveau du comité consultatif des aménagements (CCA) auprès du Haut Commissariat aux
Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification-Rabat, un ordre d’arrêt des travaux lui sera
notifié à partir de la date de remise des documents jusqu’à la notification du procès verbal du CCA au
titulaire du marché.
Quant au rapport de la 3ème phase, un ordre de service d’arrêt des prestations sera adressé au titulaire
du marché, après le dépôt de la 1ère version de l’étude socio-économique et l’étude pastorale, pour la
vérification desdits documents, avant de l’autoriser à entamer les « propositions d’aménagement ».
Les délais consacrés à l'examen et à l'approbation des rapports par le maître d’ouvrage, ne sont pas
inclus dans les délais du contrat.
Les rapports provisoires doivent être remis sur papier, en cinq (05) exemplaires, et sous format
numérique.
ARTICLE 19 : ASSURANCES :
Avant tout commencement des prestations, le titulaire du marché doit adresser au maître d’ouvrage,
les copies des polices d’assurances qu’il doit souscrire et qui doivent couvrir les risques inhérents à
l’exécution du présent marché.
Le maître d’ouvrage ne peut être tenu pour responsable des dommages ou indemnités légales, à payer,
en cas d'accidents, survenus aux ouvriers ou employés du titulaire du marché ou de ses sous-traitants.
Dans tous les cas, les prescriptions et dispositions de l’article 20 du C.C.A.G.EMO. Tel qu’il a été
modifié et complété, sont applicables.
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ARTICLE 22 : RECEPTIONS :
b- Réception définitive :
La réception définitive interviendra dès l’achèvement des études et au vu de la réception provisoire.
La réception définitive sera prononcée suite à un contrôle au cours duquel, le maître d’ouvrage aura
constaté que les prestations ne montrent aucun défaut et sont conformes aux clauses techniques du
présent C.P.S.
a) Les offres des prix dans le bordereau des prix et détail estimatif du présent marché doivent être
obligatoirement structurés de la manière suivante :
- Les prix relatifs à la première phase (Rapport n° 1), ne doivent en aucun cas
dépasser 10% du montant total de l’offre (hors TVA).
- Les prix relatifs à la deuxième phase (Rapport n° 2), ne doivent en aucun cas
dépasser 25% du montant total de l’offre (hors TVA).
- Les prix relatifs à la troisième phase (Rapport n° 3), ne doivent en aucun cas
dépasser 25% du montant total de l’offre (hors TVA).
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ARTICLE 26 : REVISION DES PRIX :
En application des dispositions de l’article 12 du décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars
2013) relatif aux marchés publics, les prix du présent marché sont révisables selon la formule suivante :
ARTICLE 27 : LITIGE :
Tous les litiges ou contestations pouvant s'élever entre le titulaire et le Maître d’ouvrage à l'occasion de
l'exécution du présent marché seront de la compétence des tribunaux marocains compétents.
ARTICLE 28 : RESILIATION :
Le marché pourra être résilié de plein droit par l’autorité compétente, dans tous les cas prévus par le
CCAG-EMO et le décret n°2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013).
Toutefois, des ordres d’arrêt sont obligatoires à la fin de chaque phase et après remise des
rapports qui leur sont afférents pour leur étude et leur éventuelle approbation par le maître d’ouvrage.
Conformément à l’article 154 du décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013), l’arrêt de
cette étude peut intervenir lorsque les dépenses atteignent le montant global du marché.
ARTICLE 31 : NANTISSEMENT :
Dans l'éventualité d'une affectation en nantissement du présent marché, il est précisé que :
1°) La liquidation des sommes dues par Le Haut Commissariat aux et Forêts et à la Lutte
Contre la Désertification, en exécution du présent marché sera opérée par les soins du Directeur
Régional des Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la Désertification du Nord-Est à Taza, sous
ordonnateur ou son délégué.
2°) Le Directeur Régional des Eaux et Forêts et la Lutte Contre la Désertification du Nord-Est à
Taza, ou son délégué est chargé de fournir au titulaire du marché‚ ainsi qu'aux bénéficiaires des
nantissements et subrogations les renseignements et états prévus à l’article 7 du Dahir du 28 Août
1948.
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3°) Les paiements prévus au marché‚ seront effectués par le trésorier Provincial de Taza seul
qualifié pour recevoir les significations des créanciers du titulaire du présent marché.
Dans le cadre du présent marché, il n’est fixé aucun délai de garantie. Toutefois, une retenue de
garantie de 10% sera prélevée sur le montant de chaque acompte délivré au titulaire du marché. Elle
cessera de croître lorsqu’elle atteint 7% du montant initial du marché augmenté le cas échéant par les
avenants intervenus.
La retenue de garantie peut, si le titulaire du marché le demande, être remplacée par une caution
bancaire dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
Cette retenue sera restituée au titulaire du marché après réception définitive de l’étude.
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CHAPITRE II : CLAUSES TECHNIQUES
1 - Renseignements généraux:
Ce volet regroupera toutes les données synthétiques nécessaires à la connaissance de la forêt sur le
plan écologique et de point de vue situations (géographique, administrative, forestière et juridique),
conformément au plan général suivant :
1.1 Données générales :
Pour pouvoir insérer la forêt étudiée dans son contexte régional et local, le rapport à fournir doit
renfermer toutes les données liées :
- Aux situations administratives et forestières en précisant la contenance de la forêt par unités
administratives (Commune, Cercle, Province, Wilaya et Région) et par unités de gestion forestière
(Secteur, CCDRF, DPEFLCD, DREFLCD). A ces données administratives sera jointe la carte de
situation administrative et forestière en format A3.
- A la situation géographique de la forêt. Une carte qui précisera clairement la situation de la forêt par
rapport aux centres urbains avoisinants sera jointe à ce chapitre ;
- A la nature juridique de la forêt en faisant référence aux textes de délimitation, d’homologation et
d’immatriculation des cantons en donnant la contenance par statut. Egalement, l’état de bornage
(nombre de borne, enclaves,…) doit être pris en considération ;
1.2 Facteurs Ecologiques :
1.2.1 Facteurs climatiques
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L’étude climatique permettra de définir l’ambiance bioclimatique. Elle doit comporter en particulier,
après exploitation des bases de données disponibles sur une longue période, les enregistrements
relatifs aux précipitations et aux températures, relevés dans les principales stations situées à l’intérieur
ou à proximité de la forêt, leurs interactions et les synthèses climatiques. D'autres éléments du climat
seront pris en considération notamment les précipitations occultes, les vents dominants, la neige…
La différenciation des types de peuplements sera basée sur les critères retenus par l’administration à
savoir:
La composition : essence, peuplement pur ou en mélange.
La densité : Dense, moyennement dense, claire et éparse.
Le régime : taillis ou futaie.
L’état de développement : jeune, adulte et vieux
La précision et le détail de la stratification devront être modulés en fonction des besoins de
l'aménagement. Le seuil de stratification sera de 4 ha. Toutefois, les essences existantes à l'état
disséminé ou formant des peuplements de faibles superficies mais dont la présence a une signification
écologique seront également signalées. Aussi, la cartographie doit concerner même les enclaves à
l’intérieur de la forêt.
La carte des types de peuplements, sera élaborée au 1/25.000 sur la base de la photo interprétation de
la couverture aérienne la plus récente ou tout autre outil ou technologie appropriée (image
satellitaire,…etc) qui sera acquise à la charge du titulaire du marché.
La codification des différentes strates mises en évidence et la légende doivent être conformes aux
normes adoptées par l’administration. Cette codification sera finalisée et complétée par des tournées
sur le terrain et aussi lors de la réalisation de la description parcellaire et de l’inventaire.
Les résultats de l’étude technique, en cours de réalisation, en vue de l’immatriculation de ladite forêt
doivent être pris en compte une fois disponibles et validés.
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La carte des types de peuplements doit être mises à jours et complétées lors des différentes études
thématiques et par des investigations et des contrôles sur le terrain.
Parcellaire :
Le parcellaire existant doit être actualisé en prenant en compte le nouveau découpage administratif, le
nouveau découpage forestier, les contraintes topographiques et écologiques et, éventuellement, les
résultats de l’étude technique cadastrale.
La parcelle devra constituer une unité sensiblement homogène sur le plan écologique. La superficie
sera en fonction de sa composition floristique. Les limites s'appuieront sur les lignes topographiques
évidentes (crêtes, ravins, pistes et autres repères fixes visibles sur le terrain, limites administratives et
forestières).
Ce parcellaire doit être soumis à l’approbation du maître d’ouvrage.
3- Note méthodologique :
Ce volet doit traiter la méthodologie détaillée de tous les aspects qui seront abordés par l’étude.
2.1.2. Méthodologie :
L’inventaire sera de type stratifié systématique pour tous les peuplements de la forêt. Le taux
d’échantillonnage à retenir est de 1% pour le chêne liège, le chêne zeen, le cèdre, le chêne vert, le thuya
et les pins. La taille de la placette est de 20 ares pour le cèdre et de 10 ares pour le reste des essences.
Les paramètres dendrométriques de toutes les essences présentes au niveau de chaque placette
doivent être consignés sur les fiches d’inventaire et prises en compte lors du traitement des données
d’inventaire.
Les paramètres dendrométriques à déterminer au niveau de chaque unité d’aménagement (parcelles,
groupe, série et forêt) seront :
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Le nombre de tiges à l’hectare, par catégorie de circonférence de 10 cm en 10cm, dont la
circonférence est supérieure à 20 cm, en distinguant les tiges vivantes et mortes. La fiche
d’inventaire doit comporter en plus des classes, une colonne ou seront reportées les
circonférences exactes des arbres inventoriés ;
Le nombre de brins/ha pour les tiges dont la circonférence est inférieure à 20 cm
La surface terrière moyenne à l’hectare ;
Le volume moyen à l’ha du bois vif et sec ;
L’accroissement courant par hectare et par an ;
L’état de régénération naturelle ;
L’état sanitaire des peuplements (Attaques parasitaires, ébranchages, dépérissement…)
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3-Etude de la végétation et étude phytoécologique:
L’étude phytoécologique doit porter sur la description synthétique des étages de végétation dans
lesquelles la forêt est localisée suivant la zonation altitudinale de la végétation climacique
communément admise au Maroc. Il faudrait préciser également les essences principales et leur
répartition en distinguant les essences naturelles et les espèces introduites et les faciès de dégradation.
Sur la base d’un nombre de relevés floristiques représentatifs qui tient compte de la carte des types de
peuplements, l’altitude, de l’exposition et de la nature du substrat géologique, il faudrait identifier et
décrire les associations et les groupements végétaux rencontrés dans la forêt et les liens apparents
entre facteurs du milieu et la répartition des groupements végétaux et des séries de végétation.
Il y a lieu de préciser les espèces indicatrices des différentes conditions phytoécologiques qui
renseignent au mieux sur les ambiances des milieux et des fonctionnements des écosystèmes naturels.
L’étude de la végétation devrait aboutir à une carte des groupements végétaux qui mettra en relief
l’aire potentielle de chaque type de formation arborée avec les différents faciès de dégradation. Sur la
base de cette étude, faire une description sur la dynamique de différentes formations végétales en
mettant l’accent sur les faciès les plus menacés.
Les fiches originales des relevés floristiques et les traitements des données, doivent être
communiquées au SEAP en document annexe au rapport état actuel, l’emplacement de ces relevés
floristique dont les coordonnées sont connues à l’avance, devrait être repéré par un GPS d’une
précision métrique.
4-Etude de la biodiversité :
L’objectif de l’étude est de faire l’évaluation de la situation actuelle de la biodiversité dans la forêt
de Bab Azhar en général et dans le Parc national de Tazekka en particulier qui est concerné par la zone
d’étude et qui revêt d’une importance primordiale en matière de biodiversité. Cette étude de
biodiversité permettera de formuler des recommandations qui visent à la fois la conservation, la
restauration, la réhabilitation, la gestion durable et la valorisation de ces ressources naturelles.
L’étude fournira tous les éléments concernant le potentiel en biodiversité dans les domaines de la
flore et de la faune. Ces éléments doivent fournir des informations sur l’état actuel de ce potentiel ainsi
que les menaces pesant sur sa dynamique. Une évaluation et une analyse des valeurs écologiques,
naturelles, socioculturelles et paysagères de la forêt est, également, requise au niveau de cette étude.
La diversité végétale sera entamée selon une approche écosystémique, en mettant en évidence les
diversités spécifique, phytosociologique et phytodynamique. Une attention particulière doit être
réservée aux structures et architectures de la végétation en place.
La diversité floristique et faunistique sera abordée sous forme d’un inventaire des espèces tout en
mentionnant leur statut (disparues, rares, menacées, et/ou endémiques,…)
Au niveau du Parc National de Tazekka, une analyse plus approfondie de la biodiversité doit se
focaliser autour des points saillants du site identifiés dans le cadre du Plan Directeur des Aires
Protégées. Sur la base des connaissances recueillies, l’étude apportera également tous les éléments
scientifiques jugés nécessaires dans son domaine pour définir les orientations pour un éventuel
classement de cette aire protégée conformément aux catégories prévues par la loi n°07-22 relative aux
aires protégées.
L’identification des menaces pesant sur les divers éléments de la biodiversité sont un aspect
fondamental du diagnostic. Des actions permettant de réduire les menaces identifiées seront
proposées.
En plus, l’étude doit mettre en exergue les potentialités cynégétiques et piscicoles, les opportunités
économiques et les contraintes de ces activités et proposer, éventuellement, des lots de chasse
susceptibles d’être amodiées à des associations cynégétiques associatives et/ou touristiques
conformément aux orientations nationales à ce sujet.
ARTICLE 40 : TROISIEME PHASE :
1- Etude socio-économique et étude des filières :
1.1. Etude socio-économique
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L’élaboration du plan d’aménagement de la forêt nécessite une analyse approfondie des enjeux sociaux
et économiques en relation avec l’utilisation des ressources forestières ligneuses et non ligneuses, à
travers la réalisation d’un diagnostic participatif approfondi du contexte socio-économique usager de
ladite forêt. La réalisation de ce diagnostic sera conduite en adoptant l’approche participative avec les
acteurs locaux afin d’aboutir à un aménagement concerté.
L’étude socio-économique sera réalisée sur la base de quatre axes principaux, il s’agit de :
L’exploitation des données existantes dans la bibliographie, les statistiques officielles…etc.
L’organisation des ateliers participatifs de diagnostic par terroir usager en adoptant une
démarche d’échange d’information et de concertation avec la population et tous les acteurs
locaux (forestiers, élus, associations socioprofessionnelles, ONG…). L’organisation de ces
ateliers se fera en concertation avec les services de la Direction Régionale des Eaux et Forêts et
de la Lutte Contre la Désertification du Nord-Est. Ils doivent être animés, impérativement par
l’expert socio-économiste et dont les comptes rendus (Le compte rendu de chaque atelier à
part), doivent être annexés à l’étude socioéconomique. Ces ateliers peuvent être complétés par
des interviews avec des personnes ressources ayant une connaissance de l’environnement
socio-économique de la zone. L’objectif de ces ateliers est de dégager les contraintes sociales,
recueillir les données nécessaires, compléter les informations manquantes, informer les acteurs
locaux et décortiquer les principales filières existantes dans la zone.
L’analyse de l’expérience du HCEFLCD et/ou de la DREFLCD, en matière de la gestion
concertée de cet espace forestier : création et suivi des associations pastorales, coopératives
forestières, … ; effet des projets en cours d’exécution par la DREFLCD dans la même
zone…etc, et d’en tirer des leçons utiles pour orienter le futur aménagement.
L’organisation des ateliers de validation des propositions d’aménagement après leur
approbation par le CCA, afin que le plan de gestion soit en mesure d’assurer une gestion
conservatrice, participative et durable des ressources.
Les analyses socio-économiques devront quantifier les problèmes posés et être en mesure de proposer
des solutions appropriées dans le cadre du plan d’aménagement de la forêt et de formuler des
recommandations dans le cas où il serait nécessaire de prévoir d’autres mesures d’accompagnement
qui sortent du cadre de l’aménagement forestier.
L’étude socio-économique doit répondre aux éléments suivants :
1.1.4 Analyse des prélèvements en bois et en produits non ligneux par la population :
Evaluation quantitative des prélèvements des produits ligneux ;
Evaluation quantitative des prélèvements en produits non ligneux ;
Possibilités d’usage des techniques améliorées ou d’autres sources d’énergie et évaluation du
coût et leur impact sur la consommation en bois de feu.
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1.1.5 Analyse de l’apport de la forêt :
Estimation de la participation de la forêt dans la formation des revenus des populations
usagères (parcours, journée de travail, ramassage des produits non ligneux, des activités
cynégétiques, et éventuellement des activités piscicoles et éco-touristiques) ;
Estimation de la participation des autres secteurs dans la formation des revenus des ménages
(Agriculture, commerce etc. …) ;
Importance des recettes forestières annuelles par nature de produit et par commune rurale.
2- Etude pastorale
L’étude des potentialités pastorales, qui doit être réalisée par parc pastoral, de la forêt de Bab Azhar
sera articulée autour des volets ci-après :
2.1. Inventaire, délimitation et cartographie des terres de parcours au niveau de la forêt de
Bab Azhar
- Clarification et précision de la nature des parcours existants (parcours collectifs, zones tampon
péri forestières et parcours forestiers).
- Inventaire des espèces pastorales locales en distinguant la strate herbacée, arbustive et arborée
(autochtones).
- Identification et cartographie des infrastructures pastorales (points d’eau et leur maillage spatial,
Abreuvoirs, bains parasiticides, abris, centre d’affourragement, locaux des coopératives ou
groupement d’éleveurs existants)
2.3 Propositions
- Proposition du schéma d’organisation des éleveurs et d’un règlement pastoral ;
- Elaboration des scénarios de gestion rationnelle de l’espace pastoral ;
- Définition des mécanismes et des moyens d’incitation (compensation et indemnisation) pour la
mise en défens et analyse critique du bilan de la situation actuelle ;
- Identification et proposition des actions visant l’amélioration et l’aménagement des parcours.
3- Aménagement proposé :
Cette partie présentera pour chaque unité (série et groupe) le nouvel aménagement qui sera conçu à
partir de la synthèse des éléments analysés dans les parties précédentes tout en tenant en compte de
l’utilisation forestière et pastorale de chaque milieu. A cet effet, une fiche synthétique sous forme de
matrice doit être insérée au niveau de ce chapitre résumant et récapitulant les différents atouts et
contraintes de la zone d’étude.
L’aménagement proposé doit être adapté à la stratégie de gestion participative qui offre des possibilités
de valorisation et d’exploitation des ressources naturelles et de la satisfaction des besoins des
populations et des opérateurs privés tout en assurant la préservation et la reconstitution des
écosystèmes et de la biodiversité.
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L’amélioration des conditions de vie de la population locale par son organisation et par la
promotion des AGR ;
La lutte contre l’érosion dans les versants et les ravins sensibles ;
L’amélioration et la préservation de la biodiversité et la promotion de l’écotourisme.
La définition et la délimitation des zones de haute valeur de conservation tenant compte des
attributs des FHVC selon le système de certification FSC, adaptés au contexte de la forêt après
validation par le maitre d’ouvrage.
Le Parc National de Tazekka, qui couvre une superficie importante de la forêt de Bab Azhar et
qui recèle une importance écologique et biologique à conserver. Les différentes études
thématiques et notamment celles relatives à la végétation et à la biodiversité doivent être prise
en compte dans cette étude et adopté aux normes de la nouvelle loi des aires protégées.
Présentation du PV d’aménagement
Le rapport doit être articulé, après l’avant propos, le sommaire et la liste des abréviations, des
tableaux, des figures et des cartes, autour des chapitres ci-dessous :
1. Plan de gestion:
Le plan de gestion est un document qui rappellera brièvement, dans une première partie, les objectifs
de l’aménagement proposé, les indicateurs socio-économiques par terroir, les règles sylvicoles ainsi que
d’autres renseignements pratiques et nécessaires au gestionnaire.
Dans une seconde partie, il donnera la répartition dans le temps et dans l’espace des différentes
interventions, par série et pour toute la forêt dans l’ordre chronologique, à effectuer pendant la durée
d’application de l’aménagement en matière de :
Opérations sylvicoles ;
Travaux de régénération et reconstitution des écosystèmes ;
Reboisement ;
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Travaux d’équipement ;
Lutte contre l’érosion ;
Règlement pastoral ;
Valorisation des PFNL ;
Mesures de conservation et réhabilitation de la biodiversité (faune et flore) ;
Schéma de développement de la zone ;
Mesures d’accompagnement.
Ces différentes interventions devront maintenir la diversité biologique et les valeurs qui y sont
associées, les ressources hydriques, les sols, ainsi que les paysages et les écosystèmes fragiles et
uniques, de manière à assurer la conservation des fonctions écologiques et l’intégrité de la forêt.
Elles doivent en plus être en conformité avec les normes du système de certification FSC en matière
de :
Plantations : la sélection des espèces à planter devrait être fondée sur leur adaptabilité au site et
leur convenance vis à vis des objectifs de gestion. Pour renforcer la conservation de la
diversité biologique, l’utilisation des espèces autochtones est préférée à celle des espèces
exotiques dans l’établissement des plantations et la restauration des écosystèmes dégradés. Les
espèces exotiques, ne devant être utilisées que dans le seul cas où leur performance est jugée
supérieure à celle des espèces autochtones ; elles devront être soigneusement suivies pour
détecter la mortalité, des maladies, ou des éruptions d’insectes ou des impacts écologiques
négatifs insolites.
Pistes : les normes suivantes pour la conception des nouvelles voies de communication
doivent être respectées : i) le tracé doit être reporté sur des cartes topographiques qui mettent
en évidence les cours d’eau, ii) elles doivent être adaptées à la topographie, de façon à
n’engendrer que des altérations mineures au milieu naturel, iii) tant que possible les pistes
seront localisés sur les bords, arêtes, faîtes naturelles et surfaces planes, iv) minimiser la
planification de voies en pente raide, dans les vallées étroites, ou autres zones instables, les
canaux de drainage et les bords de cours d’eau et v) éviter le passage par les zones sensibles du
point de vue environnemental.
Pour des besoins de communication et d’information, le titulaire du marché est tenu de préparer un
résumé de l’étude d’aménagement et des éléments de base du plan de gestion, tout en respectant la
confidentialité des informations, en version arabe et française dans un style simple et compréhensible.
Cette synthèse servira d’outils d’information et de communication auprès des services techniques,
collectivités locales, société civiles, usagers, entrepreneurs forestiers et du grand public. Ce document
et sa page de garde sont à soumettre à l’approbation du maitre d’ouvrage avant son édition définitive.
Le résultat opérationnel de l’EISEE sera une série de mesures concrètes, pratiques, visant à protéger
l’environnement et le bien être des populations, tout en assurant la viabilité et la durabilité des
ressources naturelles existantes.
La deuxième partie sera appréhendée sous forme d’évaluation des impacts sociaux, économiques et
environnementaux de chaque ensemble homogène et similaire des interventions proposées au niveau
du plan de gestion. En effet, chaque type d’intervention fera l’objet d’une fiche détaillée relatant, entre
autre, le contexte et la justification de l’action proposée, les différents impacts potentiels sur les plans
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sociaux, économiques et environnementaux ainsi que les mesures nécessaires pour optimiser les
impacts positifs et éviter, atténuer ou compenser les impacts négatifs potentiels.
3. Suivi –évaluation
Le BET doit concevoir un système de suivi –évaluation qui peut être conduit à une échelle
appropriée et en fonction de l’intensité des opérations forestières pour évaluer l’état et l’évolution de
la forêt, les rendements des produits forestiers, la chaine de traçabilité, les activités de gestion et leurs
impacts économiques, sociaux et environnementaux.
Les fréquences des opérations doivent être déterminées en fonction de l’échelle et de l’intensité des
opérations forestières ainsi que la fragilité et la complexité relative à l’environnement. Les procédures
de suivi doivent êtres cohérentes et replicables dans le temps afin de permettre la comparaison des
résultats et une évaluation des changements.
Le système élaboré doit prendre en compte toutes les composantes de la gestion forestière, à
savoir :
Reconstitution des écosystèmes forestiers (régénération, reboisement, ASP,
sylviculture, …) ;
Conservation de la biodiversité (Aire protégée, FHVC, faune, flore, habitats, paysages,…) ;
Conservation des eaux et sols et la lutte contre l’érosion ;
Valorisation des produits forestiers ligneux et non ligneux ;
Equipements et infrastructures ;
Organisation et encadrement de la population locale (Association, coopératives,…etc) ;
Développement local et mobilisation des partenaires (AGR, Convention, contrat,…etc).
Le système de suivi évaluation sera décliné, pour chaque intervention de toutes les composantes
susvisées, selon les points suivants :
Elaboration d’un cadre logique du plan d’aménagement (objectifs spécifiques, résultats
attendus, activités, indicateurs de suivi,…)
Définition des indicateurs pertinents d’impact et de performance ;
Définition des sources de données, les méthodes et la périodicité de la collecte, les structures
responsables de la collecte et des analyses des données et les coûts indicatifs ;
Le BET soumettra, à l’Administration une plate forme (format numérique) de saisie, de traitement et
de génération d’information du système de suivi évaluation dont la consistance, le contenu et la forme
seront validés en commun accord avec l’Administration. Elle doit être dynamique et interactive, avec
des interfaces de saisie et de sorties édifiées de manière à permettre son exploitation future et sa mise à
jour et l’intégration des actions réalisées lors de la période d’aménagement.
4. Fascicule de gestion:
Le titulaire du marché soumettra, à l’Administration un fascicule de gestion dont la consistance, le
contenu et la forme seront validés en commun accord avec l’Administration. Ce document doit être
rendu sous forme de base de données sous Access ou un autre logiciel plus performant (format
numérique) dynamique et interactive, avec des interfaces de saisie et de sorties édifiées de manière à
permettre son exploitation future et sa mise à jour et l’intégration des actions réalisées lors de la
période d’aménagement.
5. Dossier cartographique :
Le dossier cartographique sera établi, en format A0, à l’échelle du 1/25.000ème à partir de fonds
topographiques portant tous renseignements planimétriques, altimétriques et toponymiques
nécessaires, avec une meilleure lisibilité et qualité.
Les limites de la forêt (périmètrales et enclaves) et des divisions successives, les noms et numéros de
chaque unité devront apparaître en noir sur les cartes définitives. Les numéros de bornes devront être
également reportés sur cartes.
Pour chaque type de carte demandée, la légende et son mode de représentation devront recevoir
l’agrément préalable de la DREFLCD-NE.
Toutes les couches d’information qui vont servir à l’élaboration de ces cartes doivent être
élaborées de manière à ce que chaque thème, qui sera représenté selon une forme géométrique bien
précise (point, ligne ou polygone), soit reporté sur un fichier indépendant. Chaque couche doit être
liée à une table attributaire récapitulant toutes les données numériques relatives à chaque élément
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géographique reporté sur cette couche. Cette table attributaire doit être remplie de toutes les données
relatives, qui sont élaborées ou collectées lors de cette étude (n° parcelle, strates, Superficie,
caractéristiques dendrométriques…etc). Ces couches doivent être rendues sur support informatique en
format vectoriel sous forme Arc View, Géo-data base dont le système de projection doit être similaire
à celui utilisé par le maître d’ouvrage.
Les cartes à fournir sont les suivantes :
5.1- Carte des types de peuplement, indiquera :
Les limites du domaine forestier avec les numéros des bornes périmètrales et des enclaves par
canton ;
Les limites et codes des strates ;
Les limites des parcelles et leur numéro ;
Les limites du boisement, les vides et enclaves ;
Le réseau routier ;
Les limites des communes rurales ;
Les limites des secteurs forestiers ;
Les postes forestiers.
6. Matérialisation du parcellaire :
Les parcelles doivent être matérialisées sur le terrain de manière à rendre aisée leur
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reconnaissance. Les pieds corniers et les parois de la parcelle à chaque changement de direction seront
matérialisés à la peinture rouge. Cette matérialisation fera l’objet d’une réception par une commission
désignée à cet effet.
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CARTE DE SITUATION DE LA FORET DE BAB AZHAR
LIMITE PERIMETRALE
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BORDEREAU DES PRIX-DETAIL ESTIMATIF
Appel d'Offres ouvert sur offres de prix n°11/2014/DREFLCD-NE du 09/07/2014
Révision de l’étude d’aménagement de la forêt de Bab Azhar sur une superficie totale de
39 855 ha, relevant de la DPEFLCD de Taza, Communes Rurales de Smiâa, Matmata,
Zerarda, Sebt Ait Seghrouchene, Bab Bou Idir, Ghiata El Gharbia, Bouchfaa, Tazarine,
Maghraoua et Bouhlou, , Province de Taza, lot 1
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Marché n°………./2014/DREFLCD-NE, concernant : la révision de l’étude d’aménagement de
la forêt de Bab Azhar sur une superficie totale de 39 855 ha, relevant de la DPEFLCD de
Taza, Communes Rurales de Smiâa, Matmata, Zerarda, Sebt Ait Seghrouchene, Bab Bou Idir,
Ghiata El Gharbia, Bouchfaa, Tazarine, Maghraoua et Bouhlou, , Province de Taza, lot 1.
Passé par appel d’offres ouvert sur offres des prix, en séance publique, conformément aux
prescriptions de l’alinéa 2, paragraphe 1 de l’article 16 et paragraphe 1 de l’article 17 et l’alinéa 3,
paragraphe 3 de l’article 17 du décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux
marchés publics.
Montant du marché : …………………………………………...…………….……………………
………………………………….……………………………………………………………………/
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