Problématique : en quoi ce film est une fable politique ?
Introduction: Louis-Julien Petit est un réalisateur engagé
du 21e siècle qui est surtout connu pour son film Discount. Mais il est également connu pour les films: -Les figures 2019 -Carole Mathieu 2016 -Les invisibles 2018 Discount reçoit une critique favorable ou du moins pour la plupart. En effet, Louis-Julien Petit s’est exposé au critique des grandes distributions qui n’a pas apprécié son film puisque ce dernier dénonce les conditions de travail de millions de personnes dans le monde. Dans ce film, nous pouvons en avoir un aperçu, leurs conditions de travail sont plutôt mauvaises puisqu'ils sont considérés comme jetables, cela ne favorise en aucun cas la solidarité, mais au contraire, il favorise l'individualisme. De plus ,toujours dans cette idée d'individualisme, on peut voir que le film traite également la robotisation du travail avec les caisses automatiques qui remplace certains employés. À partir de là, la compétition se fait de plus en plus sentir entre les employés qui sont chronométrés et qu’ils le savent. N’oublions pas qu'humainement, il est intolérable de travailler comme ça et surtout, comme il est souvent répété dans le film, “avec la banane”. En outre, ce film dénonce le gaspillage alimentaire alors que le magasin pourrait revendre leurs produits “périmés” à des prix plus abordables, ils se contentent de mettre de la javel par-dessus et de le jeter. Sur ce point le film est très réaliste, car jusqu’en 2015, le gaspillage alimentaire représentait 7.1 million de tonnes dont 11%s de ces gaspillages étaient causées par le commerce et la distribution. C'est dans l’optique de réduire le gaspillage alimentaire que le décret n° 2016-1962 du 28 décembre 2016 et la loi sur la transition énergétique ont été adopté, les grands magasins non plus le droit de mettre de la javel sur leurs produits et sont obligés d’en faire don à des associations, les élèves sont plus sensibilisés au gaspillage alimentaire. Néanmoins, bien que ce film fasse très réaliste puisqu'il part d’une histoire vraie (la caissière poursuivie pour vol de bons de réduction). Certains points sont tout de même invraisemblables comme le chronométrage des employés ou encore chiffre d’affaires du hard-discount qui s'élève à 4 944,45 euros, ils disent en voyant le montant récolté “Sa fait presque mille euros par personne, notre salaire du mois en une seule journée” en cherchant le Smic en 2015 (1 457,52 €) l’on voit qu’il y a une assez grande différence entre le film et la réalité. De plus gagné ce montant en une journée reste quand même énorme pour un magasin qui se dit hard discount donc soit leur produit été très chère ce qui ne va pas avec l’idée de hard discount ou bien, ils ont énormément volé et donc énormément vendu, mais cela amène à un autre problème comment avec toutes ses caméras et surveillant il leur a fallu autant de temps pour repérer une fuite dans le magasin. D’un point de vue humain ce film est excellent, il suscite chez le spectateur un sentiment de compassion et de compréhension, il mérite amplement son Valois du public, car on s’attache facilement aux personnages et à leur situation précaire. Néanmoins, je trouve que le budget est faible, car le scénario est légèrement bâclé. De plus, je déteste cette fin ouverte, car j’aurais aimé voir les conséquences de leur acte après s'être fait prendre car bien qu’il ai fait ça pour la “bonne” raison ce film fait l’apologie du vol. Ce film est une fable politique puisque non seulement, il a réussi à faire passer un message politique, mais en plus ce message a été entendu puisque les politiciens, ont adopté certains décrets et lois afin qu’une telle situation ne soit plus possible d’un point de vue juridique