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Université Cheikh Anta Diop

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE L'EDUCATION ET


DE LA

FORMATION

(FASTEF)

DEPARTEMENT HISTOIRE - GEOGRAPHIE


SECTION F1C1

Module I : GEOGRAPHIE ET DEVELOPPEMENT

THEME :

AGRICULTURE ET DEVELOPPEMENT AU
SENEGAL

PROFESSEUR: Mme KANE


Présenté par  :

ALIOU MBAYE

MACTAR MBAYE

CHEIKH TIDIANE MBENGUE

Année Académique:
L’Agriculture 2008 - au
et développement 2009

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PLAN

INTRODUCTION

I – LES CARACTERES GENERAUX DE L’AGRICULTURE

II – LES DIFFERENTES TYPES DE CULTURES AU SENEGAL

A – LES CULTURES VIVRIERES

B – LES CULTURES COMMERCIALES (DE RENTES)

III – LES DIFFICULTEES LIEES A L’AGRICULTURE

IV – LES PERSPECTIVES, INNOVATIONS ET LES STRATEGIES EN COURS

A – LES PERSPECTIVES

B – LES INNOVATIONS

C – LES STRATEGIES EN COURS

CONCLUSION

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INTRODUCTION

Le Sénégal se situe sur la pointe de l’Afrique Occidentale entre le 12° et 17° Nord et les
longitudes 11° et 18° Ouest. Une superficie de 196722 km², il est limité au Nord par la
Mauritanie, à l’Est par le Mali, au Sud-Est par la Guinée Konakri et au Sud-Ouest par la
Guinée Bissau, à l’Ouest par l’Océan atlantique sur une façade maritime de 750km, le
long entre Saint-Louis et Cap Roxo.
La Gambie, ancien territoire britannique, constitue une enclave de 300km de long et
20km de large sur une superficie de 11295km² à l’intérieur du Sénégal. Le Sénégal
mesure environ de 600km d’est en ouest de Kidira à Dakar et 500km du Nord au Sud de
Podor à Kolda. Il appartient à une zone climatique caractérisée par des précipitations
rares et irrégulières et par de longue période de sécheresse cyclique (1982-1984), d’une
part, ainsi que par la prédominance des terres arides et fragiles conduisant à l’érosion des
ressources naturelles d’autre part.
L’agriculture sénégalaise est essentiellement pluviale et saisonnière. Elle repose à la fois
sur des cultures de rente (arachide, coton) et sur des cultures vivrières de subsistance
(mil, sorgho, mais, …). C’est dans ce contexte que nous allons montrer la part de
l’agriculture dans le développement du Sénégal.
Pour mieux appréhender l’étude de ce thème, il serait important d’étudier d’abord les
caractéristiques générales, ensuite les différentes cultures, enfin les différentes cultures
confrontées par l’agriculture. Pour résoudre des difficultés, des innovations voire des
stratégies ont été mises en cours pour pallier à ces difficultés.

I – LES CARACTERES GENERAUX DE L’AGRICULTURE

Au Sénégal, le secteur primaire représente ces dernières années, environ 20% de la


production économique. La part de l’agriculture étant d’environ 10%. Ce secteur assure
la subsistance des 2/3 environ de ces 9.7 millions d’habitants (dont 75% sont sous-
alimentés) et leur fournit des revenus monétaires des produits agricoles représentent
environ 20% des exportations totales des marchandises du Sénégal, alors que les
importations alimentaires absorbent 29% des recettes totales en devises étrangères.
Les exportations agricoles sont dominées (à hauteur de plus de 50%) par les produits
dérivés de l’arachide, suivis par le coton, les fruits et légumes et les cuirs et peaux. Le
Sénégal dépend actuellement, pour ses approvisionnements en vivres, du marché
mondial, notamment pour le riz qui représente environ 75% de toutes les importations
totales de céréales. Les produits agricoles dont la durée de répartition et de qualité sont
déterminés par des rendements interannuels. Au Sénégal, les terres agricoles représentent
19% seulement de la superficie du pays soit 3 millions d’habitants.
Ces terres sont inégalement réparties dans les zones éco graphiques (57% dans le bassin
arachidier, 20% dans les zones cyloopastorales, 1% dans les Niayes). Actuellement les
mises en valeur agricoles ne portent que sur 65% arables, soit 2.5 millions d’habitants

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environ. En outre l’essentiel de ces terres sont cultivées sous pluies et 2% seulement sont
mises en valeur grâce à l’irrigation.

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II – LES DIFFERENTES TYPES DE CULTURES

Au Sénégal, il existe deux types de cultures : les cultures vivrières et les cultures
commerciales.

A – LES CULTURES VIVRIERES

Dans l’alimentation comme dans les systèmes de cultures, les céréales occupent une
place prédominante : agriculture vivrière et céréaliculture sont, au Sénégal, largement
synonymes. Cependant, les variations de la pluviométrie, l’adaptation aux sols ou à
certains sites particuliers, les choix humains enfin, entraînent une différenciation
régionale dans la répartition des céréales cultives comme dans les techniques utilisées
pour les produire. Les terres sablonneuses et sablo- argileuses, qui s’étendent sur la plus
grande partie du pays et recouvrent notamment tout espace compris entre le delta du
Sénégal et la frontière de la Gambie, est par excellence le domaine des petits mils. Ces
céréales comportent deux variétés essentielles : le souna, adapté aux sols les plus légers et
dont le cycle végétatif est plus court (90 à 100 jours), et le sanio qui mûrit en 120 jours et
préfère les sols les plus riches en matière organique. Ces deux types de mils sont tout
particulièrement les cultures vivrières du bassin de l’arachide, dont la vocation première
reste, et à été tout au long de l’histoire, fondamentalement cervelière. Chaque
exploitation y cultive à la fois des parcelles de souna sur des champs les plus proches des
habitation (« tol-keur » wolof ou « pombod » sereer)et des parcelles de sanio sur les
champs de brousse. Mais la disparution des jachères forestières et les déficits
pluviométriques des deux dernières décennies se sont traduits par l’expansion une souna
et le recul général du sanio. Avant la construction des barrages, la vallée du Sénégal était
le domaine exclusif du sorgho. En effet, la brièveté de la saison des pluies rend ici les
cultures sous pluie particulièrement aléatoire : le centre de gravité des villages toucouleur
échelonnés tout le long de la moyenne vallée est constitué par la plaine d’inondation du
fleuve. à partir de novembre, le repli de la crue libérait des terre gorgées d’eau qui
devenaient le terroir du sorgho, dont le cycle se déroulait en saison sèche grâce aux
réserves hydriques du sol. Depuis la régularisation du débit du fleuve par le barrage de
manantali au mali, cette agriculture de décrûe s’efface au profit de cultures irriguées et
particulièrement de la riziculture.
La troisième céréale produite par l’agriculture Sénégalaise est le riz dont le domaine
traditionnel est la casamance. en haute et moyenne Casamance, la riziculture occupe les
basses fonds et les petite vallée temporairement inondées par les pluies ou les femmes
installent leurs rizières au prix d’aménagements mineurs, alors que les hommes se
consacrent au culture de plateau et, par conséquent, au mil. En Basse Casamance, au
contraire, la riziculture a suscite des aménagements originaux comportant l’établissement
de réseau permanents de digue et de diguettes, et elle fournit la base de la nourriture
quotidienne, alors que le mil hier encore ignoré, ne s’est introduit sur les terroirs de
plateau que dans le cortège de l’arachide. Cette riziculture de Casamance est
extrêmement ancienne ; elle comporte des techniques autochtones de labour et de

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délassement des sols, de repiquages et d’aménagement des casiers, élaborées bien avant
l’arrivée des européens sur les cotes d’Afrique. Fondée naguère sur des variétés
africaines, elle a aujourd Hui adopte des variétés asiatiques plus productives. Longtemps
limitée à la Casamance où elle servait d’aliment de soudure, une quatrième céréale, le
mais, a vu son domaine s’étendre, en particulier dans le sud du saloum. Sa production
reste limitée.
D’autres productions, anciennes ou récentes, diversifient l’éventail des cultures vivrières.
La plus importante est représentée par le niébé, souvent cultivé en association avec le
mil .le manioc s’est spontanément répandu depuis la dernière guerre mondiale en
particulier dans les régions les plus spécialisées dans la culture de l’arachide ou sa
production contribue pallier le recul des céréales. Plus récemment, enfin, se sont
répandus les cultures maraîchères de saison sèche, notamment dans les dépressions inters
dunaires des niayes de la grande cote, dans les banlieues des villes et dans la vallée du
fleuve Sénégal.

B – LES CULTURES COMMERCIALES

La culture commerciale fondamentale et longtemps unique du Sénégal est l’arachide,


dont la production peut atteindre en moyenne, avec une pluviométrie normale, 1.000.000
de tonnes. Cette production est malheureusement très vulnérable aux accidents
climatiques et la sécheresse peut l’amputer d’un pourcentage approchant 50%. La
spécialisation des campagne Sénégalaise dans la production de l’arachide s’est opérée
depuis la fin du 19eme siècle elle a d’abord touchée la partie septentrionale du « bassin
de l’arachide », c'est-à-dire le cayor et le baol, avant de gagner le sine te le Saloum, puis
de s’étendre à l’ (ensemble du territoire ( y compris la Casamance), a l’exception des

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régions trop sèche ( notamment la vallée )ou gravement sous peuplées. initialement
voulue par l’administration coloniale, cette expansion de l’arachide a été épaulée par
l’équipement des voies de transport et la mise en place d’un réseau commercial très
hiérarchisé, par un effort de recherche permettant l’ adaptation de la graine aux
différentes nuances du climat et des sols et l’amélioration de sa qualité. elle est à la base
de la première étape de l’industrialisation. l’arachide a été, des l’indépendance le poumon
de l’économie Sénégalaise, assurant 80% des exportations et l’essentiel du revenu des
ménages ruraux. depuis 1990, la filière arachidier est en crise profonde : la production est
passée de 800.000 tonnes dans les années 1960 à environ 500.000 tonnes actuellement.
cette situation compromet gravement l’approvisionnement des huileries dont la capacités
de trituration dépasse 700.000 tonnes. De ce fait le pays importe des huiles végétales
brutes pour l’industrie, et des huiles raffinées pour la consommation des ménages.
L’arachide joue un rôle de moins en moins important dans les systèmes de production. La
chute des prix, l’accès difficile au crédit agricole réduise considérablement les surfaces
cultivées : moins de 800.000 hectares contre plus d’un million dans les années 1960.
Le succès initial de l’arachide s’explique largement par son heureuse insertion dans les
systèmes de production traditionnelle et par la prise en charge de la production par la
masse paysanne. L’arachide est, en effet, une légumineuse dont le cycle, de 100 à 130
jours selon les variétés, coïncide avec la durée de la saisons des pluies, qui s’adapte aux
mêmes sols que les petits mils et qui s’intègre par conséquent, avec profit, dans la même
succession culturale. Son principale inconvénient est quel entre en concurrence avec les
céréales, d’une part dans le calendrier agricole, d’autres dans l’espace lorsque son intérêt
économique conduit les producteurs à négliger le mil pour consacrer à la graine les
surfaces cultivées les plus étendues possibles. C est pourquoi sur la croissance de la
production à longtemps été le résultat des défrichements, elle est recherchée aujourd Hui
dans l’applications des techniques plus intensives et l’amélioration des rendements.
Dans le souci de combattre le véritable monopole acquis par l’arachide et les risques
économiques qu’il implique, le gouvernement du Sénégal a multiplié depuis
l’indépendance les efforts en vue de diversifier les productions commerciales de
l’agriculture. Le premier résultat de ces efforts est la réussite, à partir de 1965, de la
culture du coton, qui occupait 52.000 hectares en 1997(71.000 producteurs) et dont le
rendement moyen dépasse 1 tonne de coton- graine à l’hectare. les exigences
pluviométriques du coton étant supérieures à celles de l’arachide, son domaine est limité
à l’hisoyete 900mm et s’étend surtout dans les régions recevant entre 1 met 1,20m de
pluie ; c'est-à-dire qu’il apparaît dans les régions méridionales du Saloum, au sud de l’axe
Kaolack- koungheul, qu’il se développe au sud-est du Sénégal dans la région de
Tambacounda et que son champ de prédilection couvre la haute –Casamance, avec
quelques enclave en moyenne casamance. Cette réussite de la culture cotonnière,
spatialement limitée mais rapide, a entraîné la création d’usine d’égrenage à kahone,
Tambacounda et Vélingara, au cœur des zones productrices. Elle semble cependant
ralentie par les exigences de la plante en techniques, en soins et en main- d’œuvre,
exigences qui rendent fréquemment la culture du coton moins rémunératrice pour le
paysan que celle de l’arachide.

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Enfin, dans le cadre d’une production industrielle et non plus paysanne, le Sénégal s’est
doté, richard toll, d’un périmètre de culture irriguée de la canne à sucre qui s’étend sur
plus de 12.000 hectares et dont la production dépasse désormais les besoins du marché
national. La compagnie sucrière Sénégalaise (css) représente aujourd’hui la plus grande
entreprise agro-industrielle et est le premier employeur privé du pays ( 8.000 salariés )
avec une production du sucre de 100.000 t / an.
Il convient, en dernier lieu, de souligner que les efforts de diversification tendent aussi à
développer le marché national des cultures vivrières traditionnelles et, par conséquent, a
promouvoir leur production dans le but de couvrir les besoins des populations citadines et
d’assure l’indépendance alimentaire du pays.

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III – LES DIFFICULTES LIEES A L’AGRICULTURE

Les problèmes liés aux activités du secteur agricole sont complexes. Ainsi il faut
distinguer:
La gestion insuffisante de l’eau ; l’eau étant apportée soit par la pluie, soit par un
système d’irrigation qui est parfois continu; l’agriculture n’est donc aussi possible
qu’en Sénégal que dans la courte saison pluvieuse qui s’échelonne de Juin à
Octobre. Ainsi la moindre irrégularité dans le ride ordinaire des pluies compromit
les récoltes seules sont favorisées, les abords des fleuves où les paysans pratiquent
des cultures de décrues.
La pression démographique entraîne une augmentation de la demande foncière
ainsi que des ressources des terres agricoles et les parcours pastoraux disponibles.
Les projections de tendances indiquent l’impossibilité d’inverser le processus de
croissance démographique dans les perspectives à courts termes.
Le recours au défrichement agricole dont les plus fortes manifestations révèle dans
la progression des fronts pionniers. Et le raccourcissement des temps de jachère.
La dégradation des sols liée à la culture systématique de l’arachide, mais
également à la salinisation et à l’érosion des sols.
L’exode rural entraîne le dépeuplement des campagnes, c’est ce qui explique un
manque de main- d’œuvre considérable dans le territoire. Elle est causée par
l’insécurité qui sévit plus où moins dans la vallée et au Sud dans la Casamance et
qui entraîne parfois des conflits meurtriers.
Les contraintes liées aux maladies endémiques des paysans (onchocercoses, la
trypanosomiase dans la vallée où dans les eaux courantes des rivières).
La concurrence des produits agricoles importée qui continue d’entraver le
développement du secteur agricole car pour se nourrir le Sénégal reste tributaire
des importations principalement le riz avec un investissement financier annuel de
l’ordre de 100 milliards de francs CFA.
L’absence de propriété foncière privée qui entraîne la sous-production et la
concurrence continue de l’Etat.

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IV - LES PERSPECTIVES, INNOVATIONS ET LES STRATEGIES EN COURS

A - LES PERSPECTIVES

Depuis 1998, des politiques de diversifications des cultures commerciales ont été mis en
place. Ainsi dans le cadre du renforcement de, la politique de désengagement de l’Etat
dans les activités productives, le gouvernement a élaboré une politique de développement
dont les objectifs majeurs sont les suivantes : la croissance agricole soutenue,
l’amélioration de la sécurité alimentaire, une meilleurs gestion des ressources naturelles,
la sécurité foncière, la génération d’emploi, l’accroissement des revenus en milieu rural,
la promotion de l’investissement privé,libéralisation totale de la filière rizicole et
élimination de la péréquation sur le prix du Sucre.

B - LES INNOVATIONS

Pour une mise en cohérence de la politique agricole du Sénégal, le Président de la


République a procédé à la création du Ministère de l’Elevage et de l’Hypothèque.
De plus, la vision du NEPAD dans laquelle le chef de l’Etat y a inscrit le développement
du secteur agricole qui permettra l’amélioration de la qualité et la durabilité des
infrastructures rurales, ainsi que la gestion durable des ressources naturelles et de
l’environnement, sans éluder l’amélioration des conditions de développement du secteur
privé. Sous ce rapport, la loi d’orientation agro-sylvo pastorale initiée par le
gouvernement et votée par l’Assemblée Nationale le 25 mai 2004,  a défini une politique
de développement agricole et rurale sur les 20 prochaines années. Cette nouvelle vision a
pour objectif spécifique :
La reconnaissance formelle des métiers agro-sylvo pastoraux et des organisations
professionnelles, la protection, sociale et la définition d’un des éléments juridiques
pour les exploitations ainsi que la sécurité du patrimoine foncier et la maîtrise de
l’eau ;
La diversification des productions, l’intégration des filières, la régulation des
marchés, le développement des infrastructures et des services publics en milieu
rural ;
La promotion de l’équité sociale en milieu rural et protection contre les calamités
naturelles et les risques liés aux activités agro-sylvo pastorales ;
Le développement de l’information agricole, de l’éducation et de la formation, le
renforcement des capacités des organisations ;
Le développement et le financement durable des services agricoles (recherche et
conseil agro-sylvo pastoral).
Pour se faire, le gouvernement du Sénégal a décidé de formuler de manière participative
un Programme National de Développement agricole (PNDA) et un Programme National
de Développement de l’Elevage (PNDE) ont été élaborés.
Il est certain que la mise en œuvre de ses grandes orientations dépendra de
l’environnement institutionnel, législatif et réglementaire dans lequel le PNDA et le

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PNDE seront coordonnés avec les problèmes économiques, commerciales et sectoriels du
pays. Ainsi leur succès seront-ils tributaires de la politique fiscale relatives aux intrants et
matériels agricoles du système de financement du monde rural et de la politique
commerciale, notamment des instruments et mécanismes de protections et des filière, de
la politique de décentralisation qui conditionne la mise en œuvre des infrastructures agro
économiques.

C - LES STRATEGIES EN COURS

C’est ainsi encore pour une mise en cohérence de la politique agricole que le Président
de la République ABDOULAYE WADE a lancé une initiative le 18Avril 2008 qui vise à
mettre fin à la dépendance alimentaire du Sénégal. La Grande Offensive Agricole pour la
Nourriture et l’Abondance (GOANA) prévoit en l’espace de 6 mois et à partir du mois
d’Octobre, une production de deux (2) millions de tonnes de mais, trois (3) millions de
tonnes de manioc, cinq (500) milles tonnes de riz et de deux (2) millions de tonnes pour
les autres Céréales (mil, sorgho, fonio).
Son coût est estimé à 344 milliards de francs CFA.

Culture Objectifs 2008-2009 Réalisation 2007-2008


Riz 500 000 195 000
Mais 2 000 000 160 000
Mil 1 000 000 320 000
Sorgho 500 000 100 000
Blé 25 000 0
Fonio 25 000 1 000
Manioc 3 000 000 310 000
Arachide huilerie 1 000 000 330 000
Coton 60 000 45 000
Cultures horticoles 720 000 570 000

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CONCLUSION

Le Sénégal es un petit pays dont la superficie totale est d’environ 196.722 km2. il
appartient à une zone climatique caractérisée par des précipitation rares et irrégulières et
par de longues sécheresses cycliques( 1982 et 1984) d’une part, ainsi que la
prédominance des terres arides et fragiles conduisant a l’érosion des ressources naturelles
de l’autre.
L’agriculture sénégalaise est essentiellement pluviale et saisonnière. Elle repose à la fois
sur des cultures de rentes (arachide, coton) et des cultures vivrières de subsistances (mil,
sorgho, mais).
Le riz, culture traditionnelle en Casamance, se développe fortement dans la vallée du
fleuve Sénégal
Etend confrontée a des difficultés majeures pour son développement, des perspectives,
des innovations et des stratégies en cours ont été prises en vu de pallier a ces problèmes.

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BIBLIOGRAPHIE

ATLAS DU SENEGAL LES EDITIONS J.A.57 BIS, RUE D’AUEUIL - 75016


PARIS France PP 32 à 35

ENCARTA 2008

MINISTERE DE L’AGRICULTURE

WEBOGRAPHIE : WIKIPEDIA

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