Développement de elle etait dechaussée,elle etait

décoiffée

Nous allons etudier le poeme de Victor Hugo elle etait déchaussée, Elle etait
décoiffée dans les contemplations.
Tout d'abord nous remarquons le cadre bucolique de ce poeme puisque le décor
est champêtre au bord d'un ruisseau avec "jonc" au vers 2 "rive" au vers 9 "eau"
au vers 13 et au milieu de ce décor bucolique la femme apparait comme une
apparition "j'ai cru voir une fille".
Ce décor romantique est propice à la rencontre des amants "les champs" over 4.
"les arbres profonds" qui vont pouvoir cacher les amoureux au vers 8 et aussi
"au fond des bois" au vers 12 donc c'est une nature protectrice mais aussi une
nature un peu complice du poète romantique puisque lui il a des intentions de
câ liner cette femme en cachette bien sur donc protégé par les arbres cache par
les arbres
Les oiseaux qui chantent rappellent le thème de la rencontre amoureuse et le fait
que la nature chante l'amour aussi.
Plusieurs plans se superposent puisque on a "les champs" ," les arbres" ," la
rivière" ,"les bois" donc ça donne l'impression de l'immensité de la nature dans
laquelle le poète et la femme courtisée vont pouvoir se fonder et se confondre
Ce poeme est construit sur un jeu croisé de regard et en particulier l'oeil du jeune
homme qui aperçoit la belle inconnue (j'ai cru voir)
L'inconnue soutient le regard en reponse "elle me regarda" au vers 5 le champ
lexical du regard exprime la fascination immédiate et réciproque entre les jeunes
gens pourtant parfaitement étrangers l'un à l'autre il y'a un coup de foudre ici
regard suprême Evoque le regard amoureux direct et franc et non voile de la
femme qui n'est pas timide du tout.
Le jeune homme va essayer de séduire la femme a travers plusieurs formules
d'invitations :
1ere invitation : "veut t'en aller" over 4 l'utilisation du tutoiement alors qu'ils ne
se connaissent pas mais c'est comme s'ils se connaissaient tellement ils sont déjà
en fusion et une intimité naturelle
2eme invitation: reprend la 1ere : "veut tu nous en aller dans les arbres
profonds" donc la avec une métaphore quand meme sexuelle le tu s'est
transformé en nous , l'expression nous aller ensemble sous les arbres profonds a
une connotation érotique , il s'agit de deux propositions amoureuses comme
l'indique la proposition "c'est le mois ou l'en aime" la nature est en fait la nature
est en amour donc on doit nous aussi au tant que romantiques etre en accord
avec la nature et etre en amour aussi .
Donc la nature es une alliée, une complice de l'amour, c'est une rencontre
ponctuelle mais qui a une grande intensité.
Donc ce qui est étonnant c'est la familiarité que le poète emploie par rapport a la
femme.
Le lyrisme est en rupture avec la tradition et en meme temps en continuité, il
utilise des procédés de la chanson Populaire avec une espèce de chanson crée
par les anaphores comme celle avec "elle" en tete des trois premières strophes
et au 2eme vers du troisième quatrain.
C'est un poeme qui est tres musical et au meme temps assez simple, la
célébration de la beauté naturelle de la jeune fille est en rupture avec la tradition
mais c'est un thème romantique donc "elle etait déchaussée , elle etait décoiffée",
donc normalement elle n'est pas présentable et pourtant avec ses pieds nus et
c'est comme ça qu'elle séduit le poète .
Sa beauté est naturelle, elle est gaie, elle est spontanée, elle a l'air libre et
farouche c'est ça qui va attirer le poète, c'est une femme qui est beaucoup plus
fantasmée que réelle puisqu'elle parait libre et affranchie des conventions
sociales ce qui est en 19eme siècle est quasiment impossible, c'est une époque
qui est tres puritelle .
De plus elle accepte sans détour l'invitation sensuelle du poète et ça sa parait
complètement invraisemblable, on peut se demander vraiment si c'est vrai a
priori une projection de son fantasme.
Donc il y'a un véritable Plaisir du souvenir c'est un poète qui est maintenant â gé,
il se souvient de sa jeunesse, de la femme qui est belle comme une fée et de la
jeune fille qui est folâ tre, on est Presque dans du merveilleux c'est un souvenir
qui est certainement recompose, l'utilisation de l'imparfait au vers 12 et 13
avec "chantait" montre qu'il y'avait eu une attente et que le temps est comme
suspendu maintenant.
On comprend que la jeune fille repond positivement à l'invitation, le vers 13 est
tres sensuel "comme l'eau caressait doucement le visage" évidemment c'est le
poète qui a envie de caresser la jeune fille et donc ces allusions érotiques
montrent la passion du poète qui a l'époque etait jeune et aujourd'hui il revit en
fait cette passion et ce Plaisir à travers le souvenir.
Donc c'est une façon tres originale d'évoquer le souvenir de jeunesse et peut
importe de savoir si c'est vrai ou c'est complétement inventé.