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Cléo LELIEVRE 1ère9

OE1 SEQ3 LC LECTURE CURSIVE

Nouveau Roman

1) Présentation du Nouveau Roman

Dans les années 50, certains auteurs vont rejeter les traditions de l’écriture romanesque
depuis ses origines : l’intrigue, le personnage et le réalisme vont voir limitée leur importance
dans les nouvelles productions littéraires de cette époque. On va parler « d’antiroman », «
d’école de Minuit », mais surtout de « Nouveau roman ».

Le nouveau roman est un mouvement littéraire des années 1953-1970, qui renouvelle le
genre romanesque qui date de la plus profonde antiquité. C’est également un terme littéraire
des années 1942-1970, regroupant des écrivains décidés à marquer la rupture avec les «
vieux romanciers » et renouveler le genre romanesque appartenant notamment aux Editions
de Minuit. Ce terme fut utilisé pour la première fois par le critique Émile Henriot, dans un
article du journal : Le Monde du 22 mai 1957, pour critiquer le roman « la Jalousie », d'Alain
Robbe-Grillet qui, lui, réunit les essais sur la nature et le futur du roman. A la même
époque, l'Oulipo, tente, avec un même succès, de renouveler l'acte de l'écriture. « Les
Choses » (1965) de Georges Perec, qui peut se lire comme une mise en œuvre du Nouveau
roman.
 
Ce mouvement se caractérise avant tout par le refus de la littérature héritée. Il a été l’objet
de nombreuses critiques, on lui reprochait d’être ennuyeux et d’ignorer la grandeur humaine.
En effet, les thèmes du Nouveau Roman paraissent souvent banals, centrés sur la vie
quotidienne, sur des objets sans importance, ou sur la vie intérieure d’un individu. Le
sentiment qui guide avant tout les nouveaux romanciers est donc le renouveau. L'intrigue et
le personnage, qui étaient vus auparavant comme la base de toute fiction, passent au
second plan, avec des orientations différentes pour chaque auteur, voire pour chaque
livre. Effectivement, les personnages deviennent inutiles, se trouvent réduit parfois à leur
plus simple expression comme l’absence d’identité, pas de statut social, s'ils sont présents
ils sont nommés par des initiales (par exemple Franz Kafka, avec « Le Procès ») et l’action
est souvent limitée à des événements sans importance. Le Nouveau Roman privilégie
notamment le point de vue externe, avec l’apparence des choses et des êtres, ou le point de
vue interne.

Avec la fin de la Seconde Guerre Mondiale (1939-45), la France rentre dans une nouvelle
phase de civilisation. Cette Guerre pousse les écrivains à s’engager, que ce soit pour
s’opposer à l’occupation allemande, ou dénoncer la barbarie de l’extermination des juifs. Ces
événements marquent de façon durable ceux qui les ont vécus, il est donc courant de les
retrouver dans certaines œuvres des écrivains du Nouveau Roman, comme « La Route des
Flandres » de Claude Simon (1960), qui raconte la fuite de l’armée française. A partir de
1953, de jeunes écrivains, défendent l’écriture romanesque, en refusant la tradition
romanesque héritée de Balzac, dès leurs débuts, ces auteurs se retrouvent au sein d’une
maison d’édition : les Éditions de Minuit. Après 1970, beaucoup de ses auteurs reviennent à
une narration plus traditionnelle. L’après-guerre est aussi marqué par un profond
bouleversement. Les médias influencent le mouvement, ce sont les journalistes qui
fabriquent le groupe du Nouveau Roman.
2) Deux auteurs du Nouveau Roman

-Alain Robbe-Grillet est né en 1922 à Brest et mort le 18 février 2008 à Caen. Fils
d'ingénieur, Alain Robbe-Grillet suit ses études à Paris au lycée Buffon, puis au lycée Saint-
Louis. Il entre à l'Institut national agronomique à Paris. Un an après son retour en 1945, il obtient
le diplôme d'ingénieur agronome. Il est ensuite chargé de mission à l'Institut national de la
statistique à Paris, puis ingénieur à partir de 1949 à l'Institut des fruits et agrumes coloniaux, au
Maroc, en Guinée française, à la Martinique et à la Guadeloupe. Après avoir travaillé un temps
comme ingénieur agronome, avant de se consacrer à la littérature à partir des années 1950,
il est aujourd'hui considéré comme le principal théoricien du Nouveau Roman. Il séjourne un
certain temps dans les colonies françaises avant de se tourner vers la littérature.
Il a publié une dizaine de romans aux éditions de Minuit, dont « Les Gommes » en 1953,
« Le Voyeur » en 1955, « La Jalousie » et « Le Labyrinthe » en 1959. Il est considéré, avec
Nathalie Sarraute, comme le chef de file du Nouveau Roman. Conseiller littéraire des
éditions de Minuit de 1955 à 1985, Alain Robbe-Grillet a été aussi pendant plusieurs années
visiting professor aux Etats-Unis, principalement à New York University et dans plusieurs
autres universités nord-américaines. Il a dirigé le Centre de Sociologie de la Littérature à
Bruxelles.
Son premier roman « un régicide », refusé par Gallimard, ne sera publié qu’en 1979. « Les
Gommes », publié en 1953, le fait connaitre, et plus encore on roman « Le Voyeur »,
récompensé par le prix des critiques en 1955. Incompris de la critique classique, ce texte est
défendu par des critiques modernes, tels que Maurice Blanchot et Roland Barthes, qui y
voient le prototype d’une nouvelle conception du roman.
Alain Robbe-Grillet, dans son essai Pour un nouveau roman, publié en 1963, se fait le porte-
parole des romanciers qui remettent en question le roman traditionnel et la conception
traditionnelle du personnage. D’autres auteurs, au même moment, comme Nathalie Sarraute
dans L’Ère du soupçon en 1956, mais aussi Michel Butor ou Claude Simon amènent aussi
une réflexion théorique sur le futur roman et la nécessité des personnages. Pour tous ces
écrivains, il est devenu impossible, au milieu du XXe siècle de continuer à parler d'un
personnage de roman comme s'il s'agissait d'une personne vivante, réelle, dotée d'une
biographie, définie par un caractère précis. 
Robbe-Grillet construit également en parallèle une œuvre cinématographique, tout d’abord
avec le scénario du film d’Alain Resnais, « L’année dernière à Marienbad » (1961), puis avec
ses propres réalisations, telles que « L’immortelle » (1962), « La Belle Captive » (1983) …

-Nathalie Sarraute, écrivain français, est née sous le nom Natalia Tcherniak en Russie en
1900 dans une famille d’origine juive aisée et cultivée. Du fait du divorce de ses
parents à ses deux ans, la jeune Nathalie est partagée entre la France et la Russie,
elle part vivre avec sa mère dans plusieurs grandes villes d'Europe. Elle termine ses
études de droit à Paris et devient avocate. Fascinée par la littérature du XXe siècle, en
particulier par Marcel Proust, Nathalie Sarraute publie en 1939 « Tropismes ». À partir de
1940, les lois anti-juives l'empêchant d'exercer comme avocate, elle se consacre donc à la
littérature, cachant son identité.
Son succès se doit grâce avec la publication de « Martereau » chez Gallimard en 1953, mais c'est
en 1964 que Nathalie Sarraute elle est reconnue par ses pairs en publiant « Les Fruits d'or », un
roman qui obtient le Prix international de littérature. Dans « Enfance » publié en 1983, elle raconte
l'histoire de sa jeunesse, passée entre la Russie et la France, et de sa relation difficile avec sa
mère. Nathalie Sarraute créée également dès les années 1960, des pièces de théâtre : « Le
Silence », « Le Mensonge, Isma », « Pour un oui ou pour un non ? ». Dans l'ensemble de son
œuvre, celle-ci accorde une grande importance au « non-dit », aux choses semblant anodines et à
leur sens caché.
Nathalie Sarraute reçoit le Grand Prix national des Lettres par le ministère de la Culture en 1982.
Elle décède à Paris le 19 octobre 1999, sans avoir le temps d'achever sa septième pièce de
théâtre.
C'est à partir de 1932 que Nathalie Sarraute commence à écrire ses premiers textes réunis en
1939 dans un recueil intitulé « Tropismes ». Retirée à la campagne durant l'Occupation, Nathalie
Sarraute abandonne sa carrière juridique et rédige cette fois ses premiers romans : « Portrait d'un
inconnu » (1948) puis « Martereau » (1953). En 1956, la publication de « L'Ère du
soupçon » l'inscrit définitivement dans le mouvant du Nouveau Roman. Ce recueil d'essais critique
les conventions traditionnelles du roman romanesque. En 1959, la romancière publie « Le
Planétarium » (1959), son premier grand succès suivi en 1963 des « Fruits d'or » pour lequel elle
obtient le Prix international de littérature.
Dans son livre « Enfance » (1983), Nathalie Sarraute rassemble des souvenirs de ses onze
premières années. La narration s’arrête au moment où la petite fille entre en sixième. L’une
des originalités de ce récit c’est que deux « voix » dialoguent, elles représentent l’une et
l’autre l'auteur mais qui incarnent des postures différentes.
Nathalie Sarraute décède le 19 octobre 1999.

Bonjour tristesse

1) Françoise Sagan

Françoise Quoirez, plus connue sous le pseudonyme de Françoise Sagan, est une femme
de lettres française, née le 21 juin 1935 à Cajarc dans le Lot dans une famille d'industriels
aisés et morte le 24 septembre 2004 à Équemauville. Son pseudonyme a été choisie pour
éviter la notoriété, elle choisie Sagan en référence à l’héroïne du Proust, la princesse de
Sagan.
Elle est connue pour la « petite musique » de ses récits romantiques mettant en scène une
bourgeoisie riche. Elle écrit également des biographies, des pièces de théâtre, des
chansons, et collabore à l'écriture de scénarios et de dialogues de films.
Élève indisciplinée, elle lit cependant beaucoup et passe son bac en 1951 à la session de
rattrapage. De retour à Paris, Françoise Sagan entre au cours Hattemer. Elle s'y lie d'amitié
avec Florence Malraux, fille d'André et de Clara Malraux. L’écrivaine s'inscrit à la Sorbonne.
Jacques, son frère, l'entraîne dans les boîtes de nuit et les clubs de jazz. Elle y côtoie la
jeunesse parisienne bourgeoise. Durant l'été 1953, elle écrit son premier roman "Bonjour
tristesse" et choisie se titre en référence à un poème d’Eluard. Le roman est publié en 1954 à
ses 19 ans. Une polémique survient à la sortie du roman, car on reproche à l’auteur d’avoir donné
trop de liberté à l’héroïne si jeune. Il reçoit le prix des Critiques et se vend à plusieurs milliers
d'exemplaires en France comme à l'étranger. Françoise Sagan devient célèbre à seulement 19
ans.
En 1956, elle publie son deuxième roman, "Un certain sourire", dédié à son amie Florence
Malraux. C'est également un succès et Françoise Sagan gagne beaucoup d'argent. Elle le
dépense dans les jeux, les belles voitures, les fêtes... En 1957, elle est victime d'un très grave
accident de voiture. Contre la douleur, on lui administre un médicament dérivé de la morphine. Elle
entre en cure de désintoxication, mais reste dépendante aux drogues toute sa vie. Elle continue
d'écrire et publie au cours de sa vie une vingtaine de romans, dont « Aimez-vous Brahms » (1959)
ou « Des bleus à l'âme » (1972), mais aussi de nombreux articles et pièces de théâtre. Elle
s'engage aussi pour ses idées. En 1961, elle signe le « Manifeste des 121 » pour dénoncer
la guerre d'Algérie et prend position pour le droit à l'avortement en 1971. Elle met au monde en
1962 son fils, nommé Denis, avec l'officier Robert Westhoff. Elle finit sa vie malade et ruinée, et
décède à l’âge de 69 ans, le 24 septembre 2004. Après sa disparition, le chanteur Alain
Souchon, en 2005, lui a rendu hommage via une chanson intitulée « Bonjour tristesse ».

2) Résumé

Dans ce roman, Cécile, la narratrice, vient de rater son baccalauréat, mais compte tout de
même profiter de son été dans une villa du Sud de la France avec son père Raymond, veuf,
qu’elle aime plus que tout. Elsa, la maîtresse actuelle de son père, les accompagne dans
ces vacances. Tout se passe pour le mieux et Cécile rencontre Cyril, un bel étudiant de 26
ans.

Mais un jour Raymond annonce l’arrivée de Anne, une amie de sa femme chez qui Cécile a
vécu pendant deux ans. Anne est une femme stricte qui apprécie la culture, les bonnes
manières et l’intelligence. Cela engendre des problèmes entre les trois femmes, Elsa veut
garder Raymond, mais Anne le convoite et Cécile, malgré le fait qu’elle la considère comme
la femme la plus importante dans sa vie, craint que l’intérêt de son père pour Anne affecte
leur complicité. Lors d’une soirée au casino, Raymond affiche son flirt avec Anne, Elsa
décide alors de quitter la villa.

Anne prend en main la vie de Cécile très vite et la contraint à réviser pour l'examen de
rattrapage de son baccalauréat. Surprise avec Cyril, la narratrice subit également
l’interdiction de fréquenter son amant. Le conflit de pensées atteint un point de non-retour
dans son esprit lorsqu’elle se retrouve enfermée dans sa chambre par Anne, dans le but de
la forcer à travailler. Cécile est alors décidée à tout faire pour éloigner Anne. Lorsque le
couple lui annonce leur volonté de se marier, elle le prend mal mais elle parvient à se
raisonner en se disant que Anne serait un bon moyen de mettre sa vie sous une grande
responsabilité.

Cécile a du mal à accepter ce dénouement, la fin de sa complicité avec son père, ainsi que
la fin de beaucoup d’amusements. Quand Elsa passe finalement reprendre ses valises,
Cécile, exploitant sa naïveté, lui fait part de son stratagème. Elle persuade son ami Cyril de
simuler une aventure avec Elsa pour rendre Raymond jaloux. Le stratagème fonctionne. Voir
son ancienne maîtresse se tourner vers un homme plus jeune affect Raymond, il décide
donc de la reconquiert. Comme Cécile l'a planifié, Anne les surprend. Désespérée, elle quitte
la villa et se tue dans un accident de voiture sans témoin, c’est probablement un suicide.

Après une brève période de deuil et de culpabilité, le couple père-fille retrouve sa nature,
même si Cécile vit désormais avec un nouveau sentiment qui l’affecte beaucoup : la
tristesse.

Analyse : Le titre du roman indique déjà qu’il s’agit d’un sentiment nouveau pour la narratrice
avec le mot « bonjour ». Le style du livre est très désinvolte. Ce roman traite également de
l’adolescence, on peut même y constater une similitude entre Cécile et l’auteur, Françoise
Sagan. En effet, toutes les deux ont grandi dans un milieu bourgeois, elles aiment le luxe et
le plaisir. L’amour est omniprésent dans le roman, Raymond est un grand séducteur, Cécile,
elle, découvre l’amour cet été et Anne tombe amoureuse de Raymond pour ensuite mourir à
cause de lui.

Ce livre mel les ressentis et les réflexions de Françoise de Sagan. L’auteure décrit une
jeunesse qui est occupée par les loisirs sans jamais vraiment rien construire.

3) Personnages principaux

Raymond, Elsa, Anne et Cécile sont les personnages principaux du roman « Bonjour
tristesse ». Les quatre personnages font tout leur possible dans le monde dans lequel ils
sont tombés, entre la raison, la joie et la tristesse.
Cécile : Cécile, orpheline de mère, est une lycéenne de 17 ans. Comme son père c’est une
enfant gâtée, elle est belle, intelligente et riche. Après avoir perdu, toute petite, sa mère, elle
a grandi seule, loin du monde et de la vie. Mais aujourd’hui elle vit avec son père, un mode
de vie dont elle partage le plus grand des plaisirs. Elle bénéficie d’une très grande liberté de
la part de son père, seulement cette liberté elle s’y perd dedans. La complicité et l’amour
qu’elle vit avec Raymond sont sans tabou, sans gêne, sans secret en toute harmonie, on
découvre au fur et à mesure un amour fort pour un père qu'elle craint de perdre. Mais la
venue d’Anne bouleverse tout. Elle prend conscience d’elle-même.
Raymond : Raymond est un très bel homme, qui accumule de nombreuses maitresses. Il
est un grand enfant malgré son âge. Comme sa fille, il est gâté, il a également tout pour
plaire, il est beau, intelligent et riche. Rien ne semble vraiment sérieux avec lui, tout paraît
facile y compris avec les femmes. Tout en lui semble inné. Malgré son personnage, le fait
qu’il soit enfantin et qu’il prenne la vie à la légère on sait qu’il a dû surmonter la mort de son
épouse.
Elsa : Elsa est l’actuelle amante de Raymond. Elle a une bonne vingtaine d’années. Elle
aussi est une enfant gâtée. Elsa est une gentille et jolie fille, simplement amoureuse. On
peut la qualifier de fainéante, un peu vulgaire, et surtout un peu bête. Elsa est un
personnage superficiel, vide, elle aspire à la beauté, à l’amour, à l’argent, au bonheur. Elle
est rêveuse, et romantique. Mais Raymond, lui, l’aime bien et s’en moque.
Anne : Anne est une ancienne très bonne amie de l’épouse de Raymond. Elle aussi à la
quarantaine, est aussi belle, intelligente et riche que lui, mais contrairement à lui, elle est
sérieuse, travailleuse et orgueilleuse. Elle est incapable de faire les choses à moitié, de
prendre les choses à la légère. Elle est guidée par la raison et l’intelligence. Mais voilà
qu’Anne tombe amoureuse de Raymond, et veulent tous les deux se marier. Anne et
Raymond forment un couple idéal, ils se complètent l’un à l’autre malgré leur caractère
opposé.

4) Mon avis sur le roman

J’ai beaucoup aimé ce livre, notamment le fait qu’il est été écrit à seulement l’âge 19 ans par
Françoise Sagan, on le ressent dans l’écriture et la façon de raconter l’histoire.
J’ai adoré l’ambiance générale, le décor, le cadre, ce côté chaleur infernale, le bruit des
cigales, le bruit des vagues, l’odeur des pins… Françoise Sagan à une manière de décrire
les atmosphères, elle nous plonge littéralement à l’intérieur du roman. Malheureusement je
trouve que certains passages vont trop vite et certains évènements sont raconté sans trop
de détails, alors qu’ils sont assez marquants voir assez violent. J’ai aussi apprécié la
description de la relation sexuelle d’un point de vue féminin. Etant adolescents on comprend
beaucoup plus le message que l’auteure a voulu faire passer quand elle l’a écrit.
J’affectionne plus particulièrement le personnage de Cécile dans laquelle je me suis un peu
reconnue, surtout dans sa façon de prendre la vie comme elle vient.

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