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Rapport National
sur le suivi du Sommet Mondial
pour les Enfants
Décembre 2000
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Préambule :
L’attention dont jouit l’enfant au Maroc, puise ses fondements dans l’héritage
culturel arabo-musulman qui, de tout temps, a accordé à l’enfant un intérêt particulier,
et ce, depuis plus de 14 siècles auparavant.
Cet intérêt trouve son écho dans les politiques gouvernementales, et notamment celles
du Gouvernement de l’Alternance institué depuis 1998 qui place au centre de ses
priorités les questions relatives au développement social et aux Droits Humains, et
qui s’est engagé dans sa Déclaration de politique générale, devant le parlement à
«veiller à élaborer un Code de l’enfance et à renforcer un ensemble de
Programmes destinés à protéger les enfants, les adolescents et les femmes contre
les violences et autres abus dont ils sont victimes ».
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La participation davantage croissante des enfants pour une promotion des
Droits de l’Enfant par l’enfant enregistre le déploiement de nombreux efforts, en vue
de son renforcement.
Le Royaume du Maroc inscrit son action dans le concert des nations pour
évaluer les progrès accomplis en faveur de la survie, de la protection et du
développement de l’enfant depuis le Sommet mondial pour les enfants tenu à New
York, en 1990. Le présent rapport a pour objectif l’évaluation des progrès réalisés, des
obstacles rencontrés et des enseignements tirés, et ce, conformément au Canevas
arrêté par l’UNICEF, en vue de faciliter et de contribuer à la rédaction du rapport du
Secrétaire Général qui sera présenté lors de la Session extraordinaire de l’Assemblée
Générale des Nations Unies, prévue en septembre 2001. D’autres documents relatifs à
la situation des enfants au Maroc seront préparés par la Commission Nationale
Préparatoire du Sommet, créée suite aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi
Mohamed VI et présidée par Son Altesse Royal le Prince Moulay Rachid. De même,
le Maroc participe activement au processus préparatoire de la session extraordinaire,
par l’organisation et la participation aux grandes conférences aussi bien nationales,
que régionales et internationales se rapportant aux principaux objectifs et
préoccupations relatives à l’enfant.
Qui a dirigé votre délégation au Sommet Mondial pour les enfants en 1990
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Déclaration et le Plan d’Action ainsi que des principales ONG œuvrant dans le
domaine de l’enfance. (Voir annexe)
Les travaux de ce comité, entrepris le 23 octobre 1991 ont abouti le 9
juin 1992 à l’adoption du Plan d’Action National pour la mise en œuvre de la
Déclaration Mondiale en faveur de la Survie, de la Protection et du Développement
de l’enfant dans les années 90. Ce Plan d’Action comprend une stratégie globale
d’amélioration des conditions de l’enfant, intégrée dans le cadre des politiques de
développement national et de la coopération internationale.
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6- Développement et renforcement d’un système de collecte systématique et complet
d’indicateurs appropriés et de mécanismes de surveillance des différents aspects visés
par la Convention,
7- Affectation du maximum de ressources possibles à la garantie des droits
économiques, sociaux et culturels, et ce, conformément aux principes généraux de la
Convention, relatifs à la non-discrimination et à l’intérêt supérieur de l’enfant ;
8- Harmonisation de la législation Nationale avec les dispositions de la Convention
relative aux Droits de l’Enfant ;
9- Sensibilisation en faveur de la promotion et de la protection des Droits de la petite
fille ;
10- Promotion des Droits de l’enfant dans le monde rural ;
11- Prise de toutes les mesures pour lutter contre les mauvais traitements à l’égard de
l’enfant ;
12- Réforme en profondeur du Système de la Justice pour mineurs, conformément à
l’esprit de la Convention et d’autres normes des Nations Unies en ce domaine ;
13- Réalisation d’une large diffusion du rapport initial, des comptes rendus
analytiques et des observations finales adoptées par le Comité des Droits de l’enfant.
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surveillance et du suivi de la mise en œuvre de la Convention des Droits de l’enfant ,
en réponse à la recommandation n°6.
- L’harmonisation de la législation nationale avec les dispositions de la convention
des Droits de l’enfant, l’Observatoire National des Droits de l’enfant a présenté
un projet, qui est à l’étude au niveau gouvernemental. Dans le même sens, à la
faveur de l’intervention de son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem
Présidente de l’Observatoire National des Droits de l’Enfant , le Président de la
Chambre des députés a mis en place un Comité Parlementaire chargé du dossier
des Droits de l’enfant , en réponse à la recommandation n°8 ;
- La promotion des Droits de la petite fille, notamment en matière de scolarisation,
a connu le déploiement de nombreux efforts, qu’il faut davantage intensifier afin de
répondre à l’ensemble des besoins en ce domaine, en réponse à la recommandation
n°9 ;
- la promotion du milieu rural et partant des Droits de l’enfant appartenant à ce
milieu, figure parmi les priorités gouvernementales, traduites par les multiples
programmes initiés en vue de lutter pour son désenclavement, et assurer l’accès de la
population rurale aux secteurs sociaux de base. Les objectifs du Plan quinquennal de
développement économique et social 2000-2004 s’inscrivent dans ce cadre, en
réponse à la recommandation n° 10 ;
- La lutte contre la maltraitance à l’égard des enfants requière un grand intérêt.
En effet, le projet d’harmonisation de la législation nationale a décidé des
dispositions, permettant une meilleure protection de l’enfant contre toutes les formes
de la maltraitance à l’égard des enfants.
De même, à l’appel de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem, l’année
1999 a été décrétée année de lutte contre la maltraitance. Dans ce cadre,
l’Observatoire National des Droits de l’Enfant a créé depuis novembre 1999 un
Centre d’écoute et de Protection des enfants victimes de maltraitance, doté d’un
téléphone vert. D’autres initiatives ont été prises en ce sens et qui seront développées
ci-dessous en réponse à la question G (réponse à la recommandation n°11) ;
- La réforme de la justice des mineurs conformément aux dispositions de la
Convention des Droits de l’Enfant et des principes des Nations Unies en ce domaine,
figure parmi le projet d’harmonisation de la législation nationale, présenté par
l’Observatoire National des Droits de l’enfant et dans le projet de réforme des
Codes Pénal et de procédure pénale et présenté par le Ministère de la Justice
(réponse à la recommandation n°12) ;
- Le Rapport initial du Maroc et les observations finales du Comité ont été
publiés et largement diffusés par le Ministère des Droits de l’Homme. Le Conseil
Consultatif des Droits de l’Homme a assuré de son côté une large diffusion, à
l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de la Déclaration Universelle des
Droits de l’Homme, en réponse à la recommandation 13.
Dans le cadre de l’examen de fin de Décennie, plusieurs activités ont été entreprises.
On cite parmi les principales :
- La réalisation d’une analyse conjointe par le Gouvernement du Maroc et
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l’ UNICEF de la liste des 27 objectifs et des indicateurs du Sommet mondial,
pour pouvoir disposer des données actualisées nécessaires à l’élaboration et
l’évaluation des indicateurs statistiques arrêtés par le Sommet Mondial.
Les Directions Chargées des systèmes d’information statistique au sein des Ministères
concernés par les indicateurs susmentionnés ont été impliquées dans ce processus
préparatoire, à partir de septembre 1999.
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Quels rôles ont joué les organisations de la société civile et d’autres acteurs,
y compris les enfants ?
Les principales ONG actives dans le domaine de l’enfant ont été étroitement associées
à l’examen de fin de décennie. De même, les associations et les organisations de la
société civile organisent de multiples activités à l’occasion de différentes
manifestations ayant trait à la célébration des journées nationales, arabo-africaines,
ou internationales de l’enfant. Ces activités sont souvent l’occasion d’évaluer les
progrès réalisés en matière de promotion et de garantie des Droits de l’enfant, et de
débattre de certains thèmes propres à l’enfant, tels le travail des enfants, la
délinquance juvénile et la justice des mineurs, la maltraitance, l’immigration
clandestine des mineurs etc.
A cet égard, il faut signaler que la commémoration du dixième anniversaire de la
Convention des Droits de l’Enfant a été marquée par l’organisation de multiples
activités, dont l’objectif principal est d’évaluer les réalisations en faveur de l’enfant,
les obstacles et les perspectives d’avenir.
Une session extraordinaire du parlement de l’enfant, créé en 1999 a été tenue en
préparation de la participation d’enfants marocains au forum des jeunes qui
s’est tenu à Amman du 29 octobre au 2 novembre 2000 et qui a connu la
participation de 4 enfants parlementaires élus à l’issue de cette session. Cette occasion
a permis aux enfants de participer au processus d’évaluation de fin de décennie.
Décrire les principales études, enquêtes, les principaux débats sur les
politiques ou débats publics qui ont servi à l’examen ?
L’examen de fin de Décennie a été rendu possible par la capitalisation des résultats de
différentes études, enquêtes et rapports ayant porté sur différents domaines et de
différents travaux des recherches-actions, ainsi que par le système d’information
statistique qui a déployé de grands efforts pour satisfaire les besoins en matière
d’information. En effet, La Décennie 90 a été marquée par la multiplication
d’enquêtes démographiques et sociales, permettant de mener des études plus ciblées
sur la situation des moins de 18 ans au Maroc. (Voir annexe)
Au niveau National:
Les objectifs du Sommet Mondial s’inscrivaient dans les orientations et les politiques
de développement économique et social. Les dépenses publiques affectées au
développement social ont enregistré une hausse annuelle de l’ordre de 9% depuis
le début de la décennie pour se situer à 25.8 Milliards de Dirhams en 1997-98.
Elles représentent, en 1997, près de 42% du budget général de l’Etat contre
38.6% en 1995. Ces dépenses représentent un peu plus de 7% du PIB. En 1997,
les dépenses dans les services sociaux de base ont été estimées à 12.2 milliards de
dirhams. Leur part dans la dépense de l’Etat est de 17.2% en moyenne.
La répartition de ces dépenses fait ressortir la part prédominante reservée à
l’Education de base 85%; suivie de la Santé de base avec 10%. Les secteurs de
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l’Eau et de l’Assainissement représentent respectivement 3.9% et 0.7%. la part
réservée à l’alphabétisation des adultes est très modeste avec 0.08% des dépenses.
Au niveau international:
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D. Mesures spécifiques prises en vue d’assurer la survie, la protection
et le développement de l’enfant
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La création par le Secrétariat d’Etat chargé de la Protection Sociale, la Famille et
l’Enfance, d’une expérience pilote du Conseil Communal des Enfants de la Ville
de Rabat dans la perspective de la généraliser à l’ensemble du Royaume, est un
moyen de sensibilisation des élus à la question de l’enfance et de la jeunesse, et
partant, de contribution à l’élaboration de programmes et de projets tendant à
améliorer le cadre de vie et le bien être de l’enfant.
- Lutte contre les maladies infantiles par les médicaments à prix réduits et
développement des soins de santé primaire.
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De même l’introduction en 1999 de la vaccination contre l’hépatite de type B
permettra de réduire à long terme l’incidence de cette grave maladie. Grâce à
l’initiative d’indépendance vaccinale, le Maroc a pu garantir la pérennité de la
disponibilité en vaccins et en matériel d’injection et de stérilisation. Dans le même
temps, la décentralisation de la gestion des vaccins a permis à la population,
notamment celle des zones rurales démunies, un accès plus facile aux différents
antigènes.
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soit 1 ESSB pour 10129 habitants à 1560 en 1999, soit 1 ESSB pour 8229 habitants.
Toutefois cette évolution est plus lente que celle de l’accroissement de la population.
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hydrique restent un problème majeur de santé dans notre pays pour une
proportion importante de la population rurale. Néanmoins des actions ont été
déployées pour fournir un accès à l’eau salubre, assurer le contrôle sanitaire des eaux
distribuées, promouvoir l’Information, l’Education et la Communication (IEC) et
développer un partenariat intersectoriel en vue de réduire l’impact sur la santé de la
population.
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aux mères. Il est à signaler que les formes graves de malnutrition, tels le marasme et
le Kwashiorkor ont beaucoup diminué ces dernières années, mais le retard de
croissance d’origine nutritionnel demeure élevé. A cet égard, l’analphabétisme des
femmes et le faible pouvoir d’achat des familles constituent des contraintes
importantes. Le retard de croissance nutritionnel est un problème multi-sectoriel
nécessitant l’intervention de plusieurs départements.
C’est ainsi, qu’on note la contribution du Ministère de l’Education Nationale à
l’élimination de la malnutrition, et ce, par l’hébergement des élèves résidants loin
des écoles dans les internats scolaires, la mise en place de cantines scolaires dans les
écoles rurales et semi-urbaines avec l’appui du PAM (1 million de repas par jour),
la distribution de denrées sèches (Farine et Huile) aux parents pour promouvoir la
scolarisation de la petite fille en milieu rural (120 000 filles bénéficiaires). De même,
des coopératives scolaires à activités variées (production de légumes, miel, etc.) ont
été mises en place dans certains établissements scolaires.
La lutte contre les carences en Fer et en Vitamine A a requis la mise en place par
le Ministère de la Santé de stratégies basées sur l’éducation nutritionnelle et la
supplémentation médicamenteuse des populations les plus vulnérables ( femmes
enceintes et allaitantes, jeunes enfants). Aussi, la proportion de femmes enceintes
avec hémoglobine inférieure à 11 g /100 ml a enregistré une amélioration en passant
de 45.5% en 1995 à 35.3% en 2000. De même, 32.2% d’enfants de moins de cinq
ans ont reçu en 2000 des suppléments en Vitamine A.
La fortification des aliments de large consommation ( farine, huile, margarine) est en
cours de réalisation.
En dépit de l’efficacité de ces stratégies, elles connaissent des contraintes
principalement liées à l’approvisionnement en suppléments médicamenteux (Fer,
Vitamine A) qui est en partie assuré par les Organisations Internationales (UNICEF,
HKI) et dont l’acquisition sur le budget de l’Etat pose parfois des problèmes. De
même la fortification des aliments nécessite la participation de plusieurs
départements, et celle des média pour leur promotion.
Les troubles dus à la carence en iode touchent toutes les régions du Maroc avec
une sévérité inquiétante dans certaines régions montagneuses. Les cinq dernières
années ont connu la supplémentation des populations les plus touchées. En outre,
l’utilisation du sel iodé alimentaire a été adoptée comme une stratégie à long
terme, grâce à l’existence de la réglementation obligeant l’iodation du sel alimentaire.
Toutefois, cette utilisation par la population reste en dèça du niveau souhaité par le
programme et ne dépasse pas 26.2% du total des ménages en 2000.
- La Sécurité alimentaire :
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Mais l’autosuffisance en produits de base n’est pas atteinte et le recours à
l’importation demeure important. Aussi, la stratégie de l’Etat en matière de politique
alimentaire s’inscrit-t-elle dans le cadre de la mise à niveau et de la modernisation de
l’agriculture, et ce, par : l’aménagement foncier ; l’extension des surfaces irriguées ;
le développement de la recherche appliquée et l’accroissement des ressources
destinées au financement .
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Programme des Priorités Sociales.
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marocaine, puisant ses fondements des valeurs de l’Islam qui fait du partage et de
l’assistance à autrui, le devoir de tout un chacun. La solidarité, en tant que
composante du développement social, bénéficie de l’attention particulière et de la
sollicitude de Sa Majesté le Roi Mohamed VI qui préside personnellement les
campagnes nationales de solidarité pour lutter contre la pauvreté, instituées
depuis 1998.
La condition des femmes et des filles a enregistré une amélioration au cours de cette
décennie. En effet, la réduction du taux de la mortalité infantile chez les filles est
passé de 57.4 pour mille en 1987-92 à 34 pour mille en 1995-1997. Il en est de
même pour le taux de mortalité infanto-juvénile des filles qui est passé de 79.6 pour
mille en 1987-92 à 44.5 pour mille en 1992-97. Cette réduction a également concerné
le milieu rural.
La couverture vaccinale bénéficie dans les mêmes conditions aussi bien aux filles
qu’aux garçons et il en est de même des efforts déployés par le gouvernement pour
lutter contre les maladies de carence.
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de 73.3% et de la proportion des naissances médicalement assistées de 28.4% en
1992 à 45.6% en 1997. Ces résultats sont dus aux efforts consentis en matière de
formation et de recyclage des professionnels de santé, l’aménagement et la
construction des maternités et des maisons d’accouchement, l’équipement de ces
structures en matériel médico-technique, le renforcement de l’IEC dans la
surveillance des grossesses notamment en milieu rural.
L’accès au crédit est ouvert dans les mêmes conditions aussi bien aux hommes
qu’aux femmes. Toutefois, pour améliorer l’accès au crédit pour les personnes qui ne
remplissent pas les conditions requises par le système bancaire, le gouvernement a
élaboré un projet de loi sur le Micro-crédit, adopté le 5 février 1999. Ce
programme bénéficie de l’activité des associations spécialisées en ce domaine et de la
coopération avec le PNUD par le biais du programme micro-start.
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E/ Garantir un soutien aux parents et aux autres dispensateurs de soins aux
enfants, prévenir la séparation d’avec leurs familles et quand cette séparation a
lieu , assurer aux enfants des soins appropriés dans un milieu familial de
remplacement ou les placer dans une institution.
La séparation de l’enfant avec ses parents est très rare et n’intervient que dans les cas
extrêmes où l’intérêt de l’enfant l’exige.
Les enfants abandonnés bénéficient du système de recueil légal ou la « Kafala » du
droit musulman organisé par le Dahir du 10 septembre 1993 relatif à la protection
des enfants abandonnés.
L’apport du mouvement associatif en ce domaine est très important, tels la création à
l’initiative de la Ligue Marocaine pour la Protection de l’Enfance de 5 maisons pour
enfants privés de famille, 48 crèches et garderies qui assurent l’éducation préscolaire
à 10 000 enfants et soutiennent de ce fait les mères qui travaillent, 3 centres « enfance
premiers secours » sis dans les quartiers défavorisés et un Centre d’écoute et
d’hébergement des mères en situation précaire.
Le développement de l’enfant devient une priorité, en témoigne à cet égard les efforts
entrepris par le Ministère de l’Education Nationale, par le biais de l’amélioration de
l’accès à l’éducation préscolaire. Le renforcement d’une réflexion en ce sens est
entrain d’aboutir à des résultats conséquents. Différents départements et de
nombreuses associations concourent au développement et à l’épanouissement de
l’enfant. Ces objectifs ont constitué l’une des priorités du Ministère de la Jeunesse et
des Sports au cours des années 90, dont les efforts ont principalement porté sur :
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l’élargissement du réseau des établissements de la Jeunesse et de l’enfance en
collaboration avec les collectivités locales (clubs d’enfants, garderies, maisons de
jeunes, centres de vacances, installations sportives, foyers féminins), amélioration des
conditions d’accueil dans les établissements socio-éducatifs, l’introduction de
nouvelles techniques d’animation dans les programmes destinés aux enfants,
l’amélioration des méthodes de formation et d’éducation et le renforcement des
capacités professionnelles du personnel chargé de l’encadrement des enfants par
l’organisation de sessions de formation et l’introduction de l’approche-droit, qui
bénéficient annuellement à plus de 4000 personnes ; l’augmentation des effectifs
des bénéficiaires des activités organisées en faveur de l’enfance et l’appui aux
associations de jeunesse.
L’activité des associations de la jeunesse et de l’enfance s’est largement développée
au cours des années 90, générant ainsi une revalorisation de l’action socio-éducative
et culturelle. S’inscrivant dans le droit fil de la politique du Ministère de la Jeunesse et
des Sports, l’action de ces associations vise la protection de l’enfant et son
épanouissement par l’organisation des activités éducatives, culturelles, sportives et
récréatives favorisant chez l’enfant l’esprit d’initiative, la responsabilité, l’expérience
collective et l’expression de ses idées.
L’action des associations de jeunesse et de l’enfance embrasse plusieurs domaines :
les colonies de vacances, le scoutisme, les activités théâtrales, la musique, etc.
Le scoutisme, en tant que moyen de développement de l’enfant, connaît l’adhésion
d’un nombre important de jeunes et a été entourée d’une grande sollicitude des plus
Hautes Instances du pays, la désignation de Son Altesse Royal le Prince Moulay
Rachid à la tête de la Fédération Nationale du scoutisme en 1997 atteste de l’intérêt
accordé par la famille Royale à cette activité.
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de l’Enfance, d’un projet pilote de parrainage des écoles en milieu rural , la création
d’une coopérative de fabrication des jeux éducatifs et la mise en œuvre d’un Centre de
formation professionnelle pour handicapés mentaux.
L’alphabétisation est une priorité nationale qui a requis une grande attention depuis
l’indépendance. La Décennie 90 a connu de multiples initiatives ciblées sur le
milieu rural, sur les femmes et les filles. Ces initiatives se sont traduites au niveau
institutionnel par le lancement de projets, tels que le projet de scolarisation des
filles, mis en place depuis 1992 ; par la création en 1993 de la Commission
Nationale de lutte contre l’analphabétisme. De grandes campagnes de
sensibilisation aux bénéfices de la scolarisation des enfants et notamment des
filles, ont été menées en collaboration avec les ONG et des efforts ont été
consentis en vue d’alléger les dépenses des familles en matière d’éducation.
Depuis deux ans, les programmes d’alphabétisation ont connu une nette amélioration
aussi bien quantitative que qualitative. Les ONG et les associations locales sont
impliquées de façon plus opérationnelle à la réalisation de l’objectif national fixé à
500 000 bénéficiaires par an, et ce, grâce à l’appui reçu dans le cadre du sous
programme intitulé « les cent mains » mis en place par le Ministère de l’Emploi, de
la Formation Professionnelle, du Développement Social et de la Solidarité. Les
jeunes filles et les femmes rurales constituent les deux tiers des bénéficiaires de
ces cours d’alphabétisation, de la formation professionnelle et parfois des micro-
crédits pour le financement d’activités génératrices de revenus. Depuis le
démarrage du programme « des cent mains » en décembre 1998, 84 conventions de
partenariat avec les ONG ont été conclues jusqu’à fin septembre 2000. Le
Gouvernement a également mis en place un système de partenariat conventionnel
pour la réalisation de programmes d’alphabétisation fonctionnelle sur les lieux de
travail. Une convention avec l’Association Marocaine des Industries de Textile et de
l’Habillement a été conclue en janvier 2000 qui vise l’alphabétisation de 50000
salariés des entreprises du textile et de l’habillement à l’horizon 2003.
Toutefois, l’extrême modicité du budget consacré à l’alphabétisation des adultes ne
facilite pas l’atteinte des objectifs ambitieux retenus par le Gouvernement en ce
domaine.
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programmes de formation de niveau ouvrier spécialisé et ouvrier qualifié. Cet effectif
sera porté à 50 000 à l’horizon 2004-2005.
Différentes initiatives ont été entreprises en matière de formation professionnelle : la
formation qualifiante ; le développement des formations à accès régulé BAC+2 à
finalité professionnelle ; la formation en cours d’emploi ; la formation alternée, la
promotion du secteur privé de la formation professionnelle ; la création de centres
sectoriels gérés conjointement avec les professionnels et la restructuration de la
formation selon l’approche compétence.
G/ Prêter une attention spéciale aux enfants vivant dans des conditions difficiles,
notamment en mettant fin à leur exploitation par le travail, en luttant contre
l’abus de drogues, du tabac et de l’alcool chez les jeunes enfants.
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Différentes mesures ont été prises en faveur des enfants en situation difficile qui ont
bénéficié d’un important appui de la société civile.
-Enfants de la rue :
- la réalisation d’une enquête portant sur les enfants de la rue par le Secrétariat
d’Etat chargé de la Protection Sociale, la Famille et l’Enfance, à la lumière de laquelle
un projet de Plan d’Action National pour la réinsertion des enfants de la rue a
été élaboré. Ce département a crée des Centres pilotes pour l’intégration des
enfants de la rue en collaboration avec les ONG et les collectivités locales ;
- la grande sensibilisation à l’égard de cette catégorie gagne du terrain, grâce à
l’implication des média ;
- les actions pionnières de certaines ONG qui ont créé des Centres d’accueil et
organisent des programmes de formation et d’éducation non formelle en partenariat
avec le Ministère de l’Education Nationale pour briser le cercle vicieux de la rue et de
l’exploitation.
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- l’amélioration des conditions d’accueil des mineurs placés par décision judiciaire
dans les centres de protection de l’enfance, par l’augmentation de la bourse
d’alimentation, le renforcement des équipements, le réaménagement des locaux ;
- le renforcement des capacités professionnelles des cadres travaillant dans les
centres de protection de l’enfance ;
- le renforcement des programmes de formation professionnelle des pensionnaires
en vue de leur réinsertion socio-économique.
Les efforts de ce département s’orientent également vers un travail de prévention en
milieu naturel au profit des pré-délinquants. Le nombre des bénéficiaires de ces
actions a atteint 57600 au cours de cette décennie.
Enfin, l’amélioration de la condition des enfants en conflit avec la loi est partie
intégrante de la réforme de la justice des mineurs dans le cadre du projet
d’harmonisation des lois présenté par l’Observatoire National des droits de l’Enfant et
dans celui de la réforme du Code de Procédure Pénale et du Code Pénal entreprise
par le Ministère de la Justice. Le Projet du Code de Procédure Pénale a adopté des
dispositions visant une meilleure protection des enfants en conflit avec la loi en
relevant l’âge de la majorité pénale à 18 ans ; en rendant obligatoire
l’instruction des délits commis par les mineurs, en autorisant le Ministère Public
à engager des poursuites dans les affaires concernant les mineurs et en
instaurant l’obligation de signaler les délits commis à l’encontre des enfants.
- Enfants Handicapés :
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- la sensibilisation des décideurs politiques et des intervenants à l’importance
d’aménagement des accessibilités dans le processus d’intégration des handicapés ;
- la création de classes intégrées ;
- la préparation des critères techniques des accessibilités notamment dans les
écoles ;
- l’intégration socio-professionnelle des handicapés, et ce, par l’élaboration de la
première partie du guide du langage des signes ; la création de bibliothèques sonores
pour les enfants malvoyants ; l’octroi d’assistance pour soutenir les frais de scolarité
des enfants handicapés démunis.
Différentes conventions et accords de coopération ont été conclus avec des partenaires
gouvernementaux et non gouvernementaux, aussi bien nationaux qu’étrangers, en vue
de diversifier les actions entreprises en faveur des personnes handicapées.
La Ligue Marocaine de Protection de l’Enfance a lancé un projet pilote pour la
construction d’un Centre pour enfants handicapés abandonnés.
A l’initiative de Son Altesse Royale la Pincesse Lalla Meryem, l’année 1999 a été
consacrée année de lutte contre la maltraitance. Ce phénomène requière l’attention
du gouvernement et de la société civile.
Ainsi l’Observatoire National des Droits de l’Enfant a crée en novembre 1999 un
Centre d’écoute et de protection des enfants victimes de maltraitance, doté d’un
téléphone vert.
Le Message adressé par Sa Majesté le Roi Mohamed VI à la 7ème édition du
Congrès National des Droits de l’Enfant a identifié la question des enfants
victimes de maltraitance comme un chantier prioritaire pour l’action en faveur de
l’enfance marocaine.
L’initiative Royale qui aspire à l’instauration d’un véritable « mouvement contre
l’exploitation de l’innocence » s’inscrit comme une réponse des acteurs nationaux
face à la détresse des enfants victimes de maltraitance et d’exploitation. Elle vise à
installer une dynamique d’action, autour d’une dimension particulièrement occultée
de la maltraitance des enfants, l’exploitation économique et les abus sexuels… En
réponse à l’Appel Royal, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem préside
un comité d’experts chargé de mettre au point un programme national de lutte
contre la maltraitance et l’exploitation. Ainsi, une Circulaire du Premier Ministre a
été adressée, en décembre 2000, à l’ensemble des départements ministériels les
invitant à faire de la défense de l’enfant contre la maltraitance, une priorité de leurs
stratégies. Dans ce sillage, le Ministère des Droits de l’Homme a élaboré un projet
de création d’un réseau de Centre d’Assistance Juridique et Psychologique aux
enfants en situation difficile, en partenariat avec les principaux départements
chargés de la question de l’enfant et d’ONG actives en ce domaine. Une convention
de partenariat avec l’Association des Barreaux du Royaume a été conclue le 30
décembre 1999.
Sur le plan législatif, on signale la réforme de l’article 446 du Code Pénal
permettant aux personnes tenues par le secret professionnel, notamment les
médecins, de signaler les actes de violences perpétrées à l’égard des enfant et de
témoigner.
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Des efforts ont été déployés pour le lancement de campagnes de sensibilisation des
élèves et des enfants des institutions socio-éducatives et des ONG aux effets du
tabagisme, de la drogue et du Sida.
La ligue marocaine de protection de l’enfance a participé par l’intermédiaire du
Comité Junior du Bureau Local à Marrakech à une enquête sur la drogue avec le
soutien de l’UNICEF, ainsi qu’à l’élaboration d’un manuel de prévention contre
l’utilisation de la drogue en collaboration avec l’organisation Mentor et le Conseil
Arabe de l’Enfance et du Développement. Une enquête a également été menée à
Tanger en 1994 avec la participation des étudiants de l’Institut National de l’Action
Sociale à Tanger, relevant du Ministère de l’Emploi, de la Formation Professionnelle,
du Développement Social et de la Solidarité.
Ces différentes actions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale de lutte
contre la drogue.
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Depuis 1992, le Maroc s’est doté d’un département de l’environnement. Conscient
des liens étroits qui existent entre la protection de l’environnement et le
développement humain durable, une stratégie Nationale a été adoptée en 1995. La
mise en place du Programme « Action 30 » pour les 30 millions d’habitants que
comptera le Maroc au début du 21ème Siècle traduit les objectifs de cette stratégie, en
visant la consolidation de l’approche participative et le renforcement des capacités
nationales en matière de gestion et de protection de l’environnement. Cette stratégie
tend à coordonner les programmes sectoriels en adoptant une approche intégrée. A ce
titre, le Conseil National de l’Environnement et ses représentations régionales et
locales ont favorisé la concertation et la coordination entre les différents programmes
et plans sectoriels.
Le partenariat avec les industriels et les mesures d’incitations économiques et
financières constituent également un axe de la stratégie environnementale. A ce titre,
la signature d’une convention de coopération entre le département de l’environnement
et l’Association des Cimentiers, l’Office Chérifien des Phosphates, l’Office National
d’Electricité et une dizaine d’entreprises concrétise la mise en œuvre des plans de
dépollution.
Différentes initiatives ont été entreprises en matière d’Information, d’Education et de
Communication (IEC) avec la participation des ONG, et ce, par l’organisation de
grandes campagnes de sensibilisation pour lutter contre le gaspillage de l’eau ;
l’organisation de l’opération villes et plages propres sous la Présidence effective
de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnâa.
Dans le même sens, le Projet Education V mené par le Ministère de l’Education
Nationale en collaboration avec le département de l’environnement pour insérer
l’éducation environnementale dans le cursus scolaire constitue un élément
important du volet éducationnel, qu’il s’agit de renforcer.
27
Sur le plan institutionnel, en plus de l’Entraide Nationale, établissement public
d’assistance aux plus démunis, d’autres institutions ont été créées récemment ; la
Fondation Mohamed V, créée et présidée par SM le Roi Mohamed VI, l’Agence
de Développement social et le Fonds Hassan II pour le Développement
économique et social. Ces institutions concourent à la lutte contre la pauvreté et pour
l’intégration sociale des couches de population les plus déshéritées.
E/ Enseignements tirés :
- Facteurs qui ont favorisé le progrès dans le domaine de l’enfance, dont les
principaux consistent en :
- l’engagement des plus Hautes Instances en faveur de la question de l’enfant ;
- l’engagement constitutionnel du Maroc d’adhérer aux Droits de l’Homme tels qu’ils
sont universellement reconnus ;
28
- l’augmentation significative de la part des dépenses allouées aux secteurs sociaux
dans le budget général de l’Etat ;
- l’intérêt grandissant accordé par le Premier Ministre aux Droits de l’Enfant et au
partenariat du Gouvernement avec l’UNICEF ;
- la participation active de la société civile aux actions entreprises en faveur des
enfants ;
- la volonté conjointe de l’Etat et de la société civile de rendre effectif les principes et
dispositions de la Convention des Droits de l’Enfant.
- Facteurs qui ont entravé le progrès dans le domaine de l’enfance, dont les plus
importants concernent :
- Un contexte économique caractérisé par le ralentissement de la croissance. La
progression du PIB a été de 2.1% par an sur la période 1990-1999. Les sécheresses
successives et particulièrement celles de 1995 et de 1999 ont marqué les
performances économiques et financières en occasionnant un recul du PIB en 1995 à
–7%. Après le redressement de 1996 et la hausse de 12.2%, le PIB a subi un
fléchissement en 1997 (-2.2%) et un redressement en 1998 (6.8%) est revenu à une
croissance négative (-0.7%) en 1999 ;
- les effets du Plan d’Ajustement Structurel ;
- les effets des facteurs exogènes, liés entre autres à la chute de l’Aide Publique au
Développement et les fluctuations des prix du pétrole ;
- la faiblesse de certains budgets alloués aux secteurs sociaux de base, tels la Santé,
l’alphabétisation des adultes et l’éducation non formelle ;
- l’insuffisance du personnel spécialisé et de structures appropriées notamment dans
les secteurs en charge des enfants ayant des besoins particuliers : enfants handicapés ;
enfants en conflit avec la loi ; enfants maltraités, etc ;
- l’Insuffisance des infrastructures de base dans le milieu rural (eau , assainissement,
écoles, ESSB…) ;
- l’insuffisance de coordination entre les différents intervenants dans le domaine de
l’enfance.
En matière de Santé :
29
œuvre du projet de financement des services de santé avec ses deux volets :
Assurance-Maladie obligatoire et le régime d’assistance médicale aux démunis et
enfants nécessiteux ; d’améliorer la situation nutritionnelle des enfants ; de généraliser
l’utilisation du Sel iodé et de renforcer la prévention du SIDA.
En matière d’Education :
Le Maroc multipliera ses efforts pour assurer l’accès à l’école primaire pour les
enfants de 6-11 ans en 2002 et la généralisation de la scolarisation dans les collèges à
l’horizon 2008 ; maintenir les campagnes de sensibilisation pour la scolarisation des
enfants en milieu rural ; lutter contre l’analphabétisme des adultes ; lutter contre les
déperditions scolaires et développer l’éducation préscolaire.
L’ensemble de ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la Charte Nationale de
l’Education et de la Formation qui constitue le cadre de référence de la politique
nationale en matière d’Education et de Formation qui a déclaré la décennie 2000-
2009, celle de la Formation et de l’Education au Maroc . La Charte prévoit la
généralisation de la scolarisation des enfants de 6 ans en 2002, la généralisation de
l’inscription en première année du préscolaire en 2004, la lutte contre l’échec scolaire,
l’augmentation du taux de rétention scolaire et celui de l’atteinte de la fin de l’école
primaire à 90% en 2005.
En matière de développement :
Le développement de l’enfant et l’épanouissement des adolescents constituent des
priorités dans l’action future du Maroc en faveur de l’enfance, et ce, par la
multiplication des maisons de jeunes, de clubs d’enfants, le développement de
structures sportives légères et de maisons de culture en prévention de l’oisiveté, de
l’exclusion et de la délinquance, la multiplication de structures permettant de
renforcer la participation et l’expression de l’enfant et par l’intérêt particulier accordé
à la petite enfance et au développement des adolescents leur permettant de réaliser
toutes leurs potentialités..
En matière de protection :
Les efforts qui seront déployés par le Maroc en ce domaine tendront à renforcer la
sensibilisation et le plaidoyer en faveur des droits de l’enfant ; interdire le travail des
enfants et notamment celui des petites bonnes ; améliorer la justice des mineurs ;
créer des structures d’information, d’écoute, d’orientation pour prévenir, assister et
accompagner les enfants en situation difficile ; renforcer et développer les stratégies
nationales de lutte contre la maltraitance et toute forme d’exploitation ainsi que de
réinsertion des enfants de la rue ; mettre en place des structures légères au niveau des
communes tel, le système de l’assistante social qui jouera le rôle du médiateur local ;
encourager la participation de l’enfant ; créer des comités de soutien aux enfants
marocains d’origine sahraouie séquestrés à Lahmada dans la région de Tindouf;
appuyer l’action associative dans le domaine de la protection de l’enfance par le biais
de dispositions juridiques et administratives appropriées assurant à la fois la
protection des associations et le respect des droits de l’enfant.
En matière statistique :
30
Les efforts déployés au niveau de la statistique seront renforcés pour disposer de
données désagrégées, dans la meseure où la statistique constitue un moyen de
plaidoyer et de prise de décision.
Parmi les principales mesures pouvant être entreprise au niveau international pour
promouvoir les droits de l’enfant, l’accent sera mis sur la nécessité de Coordonner les
interventions des différentes Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies ; de
plaider pour la paix et pour la protection des enfants victimes des conflits armés et de
contribuer activement à l’effectivité du Protocole Facultatif à la Convention des
Droits de l’Enfant au niveau international ; d’inciter la Communauté internationale à
ratifier la Convention sur la Protection des Travailleurs migrants et des membres de
leurs familles, de mobiliser les ressources en faveur des enfants ; d’appuyer
l’annulation des dettes des pays pauvres et la reconversion des dettes des PVD en
faveur de l’enfance (child debt sawap) ; de mettre en place l’initiative 20/20 ;
d’élaborer de nouveaux mécanismes pour le financement du Développement
Humain ; d’intensifier le volontariat surtout que l’année 2001 est proclamée année
internationale du volontariat.
Conclusion
Le Maroc fait siennes les objectifs prioritaires pour répondre aux nouveaux défis du
21ème siècle, en œuvrant pour la promotion de la petite enfance, la garantie de la
généralisation d’une éducation de qualité pour tous les enfants et l’épanouissement
des adolescents.
L’engagement du Maroc en faveur de l’enfant est pérenne et son combat contre la
pauvreté, la maladie, l’analphabétisme, se poursuivra pour que chaque enfant puisse
jouir de son droit à la survie, à la protection et au développement.
31
Composition du Comité qui a élaboré le Plan
d’Action pour la mise en œuvre de la Déclaration en
faveur de la Survie, la Protection et le Développent
de l’Enfant dans les années 90
32
Liste indicative de travaux et d’enquêtes ayant servi à
l’examen de fin de décennie :
• Travaux d’une journée d’étude et de réflexion sur l’enfant devant la justice, les 18
et 19 octobre 1994 ;
• Enquête sur les petites filles « bonnes », réalisée à l’initiative de la Ligue
Marocaine pour la Protection de l’Enfance, et dont les résultats ont été présentés
lors d’une journée d’étude et de réflexion, le 19 Janvier 1996 ;
• Travaux d’une journée d’étude sur l’enfant privé de famille. Organisée par la
Ligue Marocaine pour la Protection de l’Enfance, les 14 et 15 novembre 1991 ;
• Travaux du Colloque maghrébin sur l’enfant privé de famille, du 22 au 25 octobre
1992 ;
• Etude sur le travail des enfants en 1996.
• Enquête sur le travail des enfants au Maroc : Diagnostic et propositions de Plan
d’Action National et Plans sectoriels d’Action, réalisée en 1999 par le Ministère
de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, du Développement Social et de la
Solidarité, en coopération avec le Programme International pour l’abolition du
travail
• Ensemble des rapports annuels de l’Observatoire National des Droits de l’enfant
réalisés à l’issue des Congrès annuels sur les Droits de l’Enfant, tenus le 25 mai,
et ce depuis 1994 et présentant l’état de mise en œuvre de la Convention des
Droits de l’enfant au Maroc ;
• Revue à mi-parcours du programme de coopération Gouvernement du Maroc-
UNICEF ( 1997-2001 ) réalisée en juin 1999 ;
• Etude sur les enfants de la rue en 1999, réalisée à l’initiative du Secrétariat d’Etat
chargé de la Protection Sociale, la Famille et l’Enfance ;
• Rapport annuel sur la situation de l’enfance au Maroc , en 1999, réalisé par le
Secrétariat d’Etat chargé de la Protection Sociale, de la Famille et de l’Enfance;
• Deuxième rapport périodique du Maroc pour la mise en œuvre de la Convention
relative aux Droits de l’Enfant, août 2000.
• Deuxième rapport périodique du Maroc pour la mise en œuvre de la Convention
relative à l’Elimination de toutes les Formes de Discrimination à l’égard des
Femmes, Juillet 1999.
• Rapport National sur la suite donnée par le Maroc à la Déclaration et au Plan
d’Action du Sommet Mondial pour le Developpement Social, Juin 2000.
33
Ministère de la prévision Economique et du plan ( Direction de la Statistique,
Centre d’Etudes et de Recherches Démographiques):
Ministère de la santé :
34
ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE LA PREVISION
ECONOMIQUE ET DU PLAN
MINISTERE DE LA SANTE
MINISTERE DE L'EDUCATION
NATIONALE
ANNEXE STATISTIQUE
35
INDICATEURS POUR LE SUIVI DES PROGRES
A LA FIN DE LA DECENNIE
SYNTHESE
Indicateur D
ates et
valeurs
Objectif 1 du SME. Entre 1990 et l’an 2000, réduction du tiers des taux de mortalité infantile
et de mortalité des enfants de moins de cinq ans
- Quotient (en ‰) de mortalité infantile (enfants de moins (1987/92) (1992/97)
d'un an)
National 57,4 36,6
Urbain 51,9 23,8
Rural 69,3 46,1
Filles 57,4 34,0
Garçons 68,6 39,1
Objectif 2 du SME. Entre 1990 et l’an 2000, réduction de moitié du taux de moralité
maternelle
-Rapport de mortalité maternelle (décès maternels pour (1985/91) (1992/97)
100 000 naissances vivantes)
National 332 228
Urbain 284 125
Rural 362 307
Objectif 3 du SME. Entre 1990 et l'an 2000, réduction de moitié de la malnutrition sévère et
modérée chez les enfants de moins de cinq ans
- Prévalence de l'insuffisance pondérale : poids pour âge (1992) (1997)
( % d'enfants de moins de 5 ans présentant une insuffisance
pondérale)
National 9,0 8,9
Urbain 3,3 4,6
Rural 12,0 11,7
Filles 8,4 8,6
Garçons 9,6 9,1
36
Filles 22,4 22,6
Garçons 22,9 25,6
Indicateur D
ates et
valeurs
- Prévalence de l'émaciation : poids pour taille (% d'enfants (1992) (1997)
de moins de 5 ans souffrant de sous-nutrition aiguë ou
d'une insuffisance pondérale sévère)
National 2,3 3,9
Urbain 1,9 3,4
Rural 2,4 4,2
Filles 2,0 3,5
Garçons 2,6 4,3
37
1
Toute source d'eau potable salubre distante d'au plus de 500 mètres du lieu d'habitation en milieu
urbain et de 1000 mètres en milieu rural.
Indicateur D
ates et
valeurs
- Taux (en %) net d'entrée à l'école primaire (6 ans) (1991) (2000)
National 20,6 64,8
Urbain 30,4 74,9
Rural 13,5 55,8
Filles 17,9 62,5
(dont filles rurales) (9,3) (52,2)
Garçons 23,1 67,0
Objectif 7 du SME. Réduction du taux d'analphabétisme adulte (le groupe d'âge approprié
doit être déterminé dans chaque pays) au moins de moitié par rapport à celui du niveau de
1990, en mettant l'accent sur l'alphabétisation féminine
- Taux (en %) d'alphabétisation des personnes âgées de 15 (1990) (1994) (2000)
ans et plus
National 38 42 52
Urbain 56 59 68
Rural 19 21 30
Femmes 25 29 39
(dont femmes rurales) (6) (8) (12)
Hommes 51 55 68
Objectif 8 du SME. Fournir une meilleure protection des enfants, en particulier ceux vivant
dans des conditions difficiles, et s'attaquer aux sources qui ont causé de telles situations
- Taux d'incapacité chez l'enfant (non disponible)
38
Indicateur D
ates et
valeurs
Objectif 9 du SME. Accorder une attention particulière à la santé et la nutrition des filles et
des femmes qui sont enceintes et qui allaitent
- Quotient (en ‰) de mortalité des enfants de moins de cinq (1987/92) (1992/97)
ans par sexe :
National 76,1 45,8
Filles 79,6 44,6
Garçons 88,0 47,2
- Anémie ferriprive
- % des femmes non enceintes âgées de 15-49 ans à (1995) (2000)
insuffisance hémoglobine (taux d'HB <12 g/100 ml)
National 30,8 31,8
Urbain 29,5 32,9
Rural 32,3 30,5
39
Rural 31,6 51,7
40
Indicateur D
ates et
valeurs
- Taux (en ‰) de fécondité des jeunes adolescentes de 15-19 (1992) (1997)
ans
National 40 35
Urbain 27 24
Rural 92 47
Objectif 11 du SME. Accès de toutes les femmes enceintes aux soins prénatals, aux soins du
personnel de santé formé pendant l'accouchement et aux établissements auxquels sont
envoyés les cas de grossesses difficiles et d'urgences obstétriques
- Soins prénatals (% naissances vivantes) (1992) (1997)
National 32,3 56,0
Urbain 60,6 87,6
Rural 17,6 40,2
41
Indicateur D
ates et
valeurs
Objectif 14 du SME. Elimination quasi totale de la carence en iode
- Consommation du sel iodé (% des ménages) (1990) (2000)
National 26,2
Urbain (non disponible) 37,5
Rural 11,8
- Goitre chez les enfants d'âge scolaire (% d'enfants âgés de (non disponible)
6-11 ans qui ont un goitre de degré quelconque, à la fois
palpable et visible)
42
Indicateur Dat
es et
valeurs
- Taux (en %) d'allaitement maternel continu (1992) (1997)
43
- Cas de rougeole chez les enfants de moins de cinq ans (1990) (1998)
(nombre annuel de cas) 1 577 10 853
Indicateur Date
s et valeurs
Objectif 22 du SME. Maintien d'un niveau élevé de couverture de vaccination (au moins 90 %
d'enfants de moins d'un an dès l'année 2000) contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la rougeole,
la poliomyélite, la tuberculose et conte le tétanos des femmes en âge de reproduction
Objectif 24 du SME, Réduction du tiers des décès dus aux infections respiratoires aiguës chez les
enfants de moins de cinq ans
44
- Décès des enfants de moins de cinq ans dus aux infections (1990) (1998)
respiratoires aiguës (IRA)
Nombre annuel de cas 5 209 5 534
- Traitement des IRA (% d'enfants de moins de 5 ans) (1992) (1997)
National 18,1 28,3
Urbain 26,6 41,7
Rural 14,9 16,7
Filles 16,2 20,7
Garçons 19,8 35,4
Indicateur Dat
es et
valeurs
Objectif 25 du SME. Elimination du ver de Guinée (dracunculose) dès l'année 2000
- Non applicable pour le Royaume du Maroc. La dracunculose n'est pas un problème de santé au
Maroc
Objectif 26 du SME, Expansion des activités de développement du jeune enfant, y compris les
interventions appropriées à faible coût axées sur la collectivité et sur la famille
- Développement préscolaire : Taux (1990) (2000)
Objectif 27 du SME. Acquisition grandissante par les individus et les familles des
connaissances, des compétences et des valeurs requises pour de meilleures conditions de vie,
qui sont devenues possibles grâce aux différents moyens d'éducation, y compris les médias,
d'autres formes de communication modernes et traditionnelles et d'action sociale, avec une
efficacité mesurée en ce qui concerne les changements de comportement
Pas d'indicateurs
INDICATEURS SUPLEMENTAIRES POUR LE SUIVI DES DROITS DE L'ENFANT
Indicateur Dates
et valeurs
- Enregistrement des naissances (% d'enfants de moins (1990) (2000)
de 5 ans enregistrés à l'Etat civil)
National 93,6
Urbain 95,7
Rural (non disponible) 91,8
Filles 93,4
Garçons 93,8
45
- Arrangement concernant la résidence des enfants (1990) (2000)
(% d'enfants âgés de moins de 15 ans vivant dans des
ménages sans un parent biologique) (enfants adoptés)
National 0,5
Urbain 0,5
Rural (non disponible) 0,4
Filles 0,5
Garçons 0,4
Indicateur Dates
et valeurs
- Travail des enfants (% d'enfants âgés de 5-14 ans dans (1987)1 (2000)
des ménages et qui exercent des activités
professionnelles)
National 15,9 7,7
Urbain 3,5 2,0
Rural 26,8 13,4
Filles 18,0 6,8
Garçons 13,9 8,6
- % d'enfants âgés de 5-14 ans dans les ménages et qui (1990) (2000)
aident leurs parents dans les travaux ménagers (quatre
heures et plus par jour)
National 3,5
Urbain 1,8
Rural (non disponible) 5,0
Filles 5,9
Garçons 1,1
1
: 7-14 ans
Indicateur Dates
et valeurs
- Traitement des maladies à domicile (non disponible)
46
- Connaissance des soins à chercher (non disponible)
47
INDICATEURS SUPPLEMENTAIRES POUR LE SUIVI DU VIH/SIDA
Indicateur Dates
et valeurs
48
49
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Royaume du Maroc
Ministère de la Santé
INDICATEURS
DU SOMMET MONDIAL
À LA FIN DE LA D É C E N N IE 9 0
50
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 1 du SME. Entre 1990 et l'an 2000, réduction du tiers des taux de mortalité infantile et de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans les deux
cas ou réduction respectivement à 50 et 70 pour mille.
Quotient de mortalité infantile 57,4 1987 – 92 ENPS -92 Les quotients de mortalité des enfants proviennent des données de
36,6 1992 – 97 ENSME-97 l'Enquête Nationale sur la Population et la Santé 1992 (ENPS-92) et
(pour 1000 naissances
l'Enquête sur la Santé de la Mère et de l'Enfant (ENSME-97)
vivantes)
La mortalité des enfants au niveau national a connu une baisse rapide entre
les deux périodes de référence (1989 et 1994 , milieux des deux périodes).
Cette baisse est de 36,2 et 39,8 pour cent respectivement pour la mortalité
infantile et infanto-juvénile. Les objectifs fixés, pour le sommet mondial
pour les enfants, sont déjà atteints aussi bien pour les moins d'un an que
pour les moins de cinq ans. S'agissant des différentiels par sexe, on
constate que même si la mortalité infantile du sexe masculin a baissé de
plus de 29 points, la surmortalité masculine persiste toujours avec des
écarts entre les deux quotients qui se réduisent avec le temps. (11,2 points
Urbain 51,9 1982-92 ENPS -92
lors de l'ENPS-92 et 5 points lors de l'ENSME-97).La surmortalité
23,8 1987 – 97 ENSME-97 masculine se maintienne chez les moins de cinq mais toujours avec des
Rural 69,3 1982-92 ENPS -92 écarts qui tendent à s'atténuer (8 points contre 2,6 points respectivement
46,1 1987 – 97 ENSME-97 lors de l'ENPS-92 et l'ENSME-97). D'un autre côté, Si les enfants ruraux
Masculin 68,6 1982-92 ENPS -92 semblent bénéficier dans une large mesure de la baisse de la mortalité, il
39,1 1987 – 97 ENSME-97 est à signaler que l'écart constaté entre les quotients de mortalité infantile
Féminin 57,4 1982-92 ENPS -92 correspondant aux deux milieux de résidence lors de l'ENPS-92 se creuse
34 1992 – 97 ENSME-97 davantage alors que le différentiel à moins de cinq ans semble avoir perdu
Quotient de mortalité des 76,1 1987 – 92 ENPS -92 6 points.
enfants de moins de 5 ans (pour
1000 naissances vivantes)
51
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
52
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 2 du SME. Entre 1990 et l'an 2000, réduction de moitié du taux de mortalité maternelle
Taux de mortalité maternelle National 332 1985 – 91 ENPS -92 Le taux de mortalité maternelle calculé selon la méthode des sœurs lors de
l'ENPS-92 est de 332 décès pour 100000 naissances vivantes. Comparé au
(pour 100 000 naissances 228 1992 – 97 ENSME-97
même taux obtenu selon une approche directe lors de l'ENSME-97 (décès
vivantes)
Urbain 284 1985 – 91 ENPS -92 liés à la maternité selon la définition de l'OMS, survenus dans les ménages
enquêtés au cours des cinq dernières années ayant précédé l'enquête), on
125 1992 – 97 ENSME-97 constate un progrès très important étant donné qu'en l'espace de cinq ans,
la mortalité maternelle a baissé de plus de 31 pour cent , baisse, qui tout en
Rural 362 1985 – 91 ENPS -92
étant importante, bénéficie plus aux femmes du milieu urbain dont la
307 1992 – 97 ENSME-97 mortalité a baissé de 159 points alors qu'elle n'a perdu que 55 points en
milieu rural, pour creuser davantage les écarts entre les deux milieux qui
sont passés de 1,27 à 2,45, durant la même période de référence.
Toutefois, On peut affirmer que si le taux de baisse annuel moyen observé
au niveau national entre 1989 et 1994, se maintienne , L'objectif fixé a été
atteint en 1999, mais il est loin de l'être en milieu rural .
53
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 2 du SME. Entre 1990 et l'an 2000, réduction de moitié de la malnutrition sévère et modérée chez les enfants âgés de moins de cinq ans
9,0 (1,8) 1992 ENPS -92 Les chiffres entre parenthèses représentent les cas de malnutrition sévère
(-3 écart type) alors que les autres englobent aussi bien les cas de
8,9 (1,8) 1997 ENSME-97
réva malnutrition sévère que modérée ( - 2 écart type). La validité de ces
lenc indicateurs repose sur les mesures de poids, de la taille et les données sur
l'âge de l'enfant. En effet, toute erreur , même de quelques mois, sur l'âge
e de peut classer l'enfant comme souffrant de la malnutrition alors qu'il ne l'est
l’ins pas en réalité. Ces deux sources d'erreurs ont été évitées dans la mesure du
possible en faisant appel à des infirmières qualifiées pour la prise des
uffis
mensurations en appliquant des tests de reproductibilité. Aussi, on a
ance recommandé lors de leur formation de relever l'âge sur un document
pon officiel. La prévalence de l'insuffisance pondérale sévère et modérée
1992 ENPS -92 semble être plus grande en milieu rural qu'en milieu urbain et chez les
déra 3,3 (0,6)
garçons que chez les filles. L'analyse des tendances au cours des cinq
4,6 (0,5) 1997 ENSME-97
le: dernières années montre que la situation est restée presque stationnaire au
niveau national avec une faible diminution des cas d'insuffisance
poid
pondérale en milieu rural et chez les enfants de sexe masculin alors qu'on a
s- noté une légère aggravation de l’état nutritionnel des enfants en milieu
pou urbain.
r-
âge 12 (2,4) 1992 ENPS -92
(% enfants âgés de moins de 5
ans)
54
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
55
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 2 du SME. Entre 1990 et l'an 2000, réduction de moitié de la malnutrition sévère et modérée chez les moins de cinq ans
22,6 (8,0) 1992 ENPS-92 Le milieu rural est deux fois plus touché par le problème du retard de
croissance mesuré par le rapport entre la taille et l'âge que le milieu urbain.
24,1 (9,6) 1997 ENSME-97
réva Le sexe de l'enfant ne semble pas être un déterminant immédiat de l'état
lenc nutritionnel des enfants de moins de cinq ans selon l'indicateur taille pour âge,
étant donné que les deux sexes connaissent presque dans les mêmes
e du proportions un retard de croissance selon l'ENPS-92 et des proportions qui
reta diffèrent de trois points au détriment du sexe masculin selon l'ENSME -97.
L'analyse des tendances au cours des cinq dernières années montre que le
rd
retard de croissance touche plus d'enfants de moins de cinq ans avec une
de fréquence plus élevée des cas sévères, sauf pour le sexe féminin dont la
croi prévalence du retard de croissance est restée presque contante (22,4 pour cent
1992 ENPS-92 contre 22,6 pour cent) .
ssan 13,1 (3,1)
56
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
57
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 2 du SME. Entre 1990 et l'an 2000, réduction de moitié de la malnutrition sévère et modérée chez les moins de cinq ans
2,3 (0,4) 1992 ENPS -92 S'agissant de la prévalence de l'émaciation, on constate qu'elle touche plus le
milieu rural et le sexe masculin. En effet le rapport des taux de prévalence
3,9 (0,8) 1997 ENSME-97
réva observés en milieux rural et urbain était de 1,26 en 1992 et de 1,23 en 1997,
lenc témoignant une légère tendance vers l'atténuation des écarts entre les deux
milieux. La même constatation reste valable selon le sexe.
e de En conclusion, quel que soit l'indicateur anthropométrique utilisé, l'état
l’ém nutritionnel des enfants de moins de cinq ans semble se détériorer légèrement
dans les deux milieux et pour les deux sexes au cours des cinq dernières
acia
années avec une fréquence plus élevée des cas de malnutrition sévère.
tion:
poid
1,9 (0,4) 1992 ENPS -92
s-
3,4 (0,7) 1997 ENSME-97
pou
r-
taill
e
(% enfants âgés de moins de 5
ans)
2,4 (0,5) 1992 ENPS -92
58
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
59
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 9 du SME. Accorder une attention particulière à la santé et à la nutrition des filles et aux femmes enceintes ou allaitantes
Prévalence de l'anémie 45,5 1995 ENCFI-95 Les enquêtes nationales sur les carences en fer et l'utilisation du sel iodé
chez les femmes enceintes 35,3 2000 ENCFI-2000 (ENCFI) réalisées en 1995 et 2000 montrent que les femmes quelles soient
(% des femmes enceintes) enceintes ou non et les enfants de moins de cinq ans sont plus touchés par le
problème d'anémie que les hommes dont la prévalence de l'anémie ne
dépasse guère 20 pour cent. L'analyse des tendances entre 1995 et 2000
montre une amélioration chez les femmes enceintes et les enfants de moins
de cinq ans alors que la situation des femmes âgées de 15-49 ans semble être
détériorée entre les deux enquêtes. Ceci peut être dû à l'existence d'un
programme spécial de fortification en faveur des femmes enceintes. Les taux
restent importants dans les deux milieux .
60
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
61
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 10 du SME. Accès de tous les couples aux informations et services pour prévenir les grossesses qui sont trop tôt, trop peu espacées, trop tard ou trop nombreuse
62
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Prévalence contraceptive 41,5 1992 ENPS-92 Le calcul de cet indicateur tient compte de toute femme mariée âgée de 15 à
(% femmes mariées 50,3 1995 PANEL-95 49 ans (dénominateur) et utilisant une méthode contraceptive, au moment
âgées de 15-49 ans) 58,4 1997 ENSME-97 de l'enquête, quelle soit moderne ou traditionnelle. La prévalence
contraceptive a gagné presque 9 points durant la période 1992 - 1995 et 8
points entre 1995 et 1997, soit des taux d'augmentation annuel moyen de
6,5 et 8,5 pour cent respectivement pour la première et la deuxième
période. Le gain global enregistré entre 1992 et 1997 est de 42,6 pour cent.
Si les deux milieux ont connu cette amélioration entre 1992 et 1995, c'était
en milieu rural que le progrès a été plus important. entre 1995 et 1997 dans
la mesure où le taux de prévalence contraceptive est passé de 39,2 pour cent
à 51,7 pour cent enregistrant un gain de 12,5 points. Cette augmentation a
54,5 1992 ENPS-92 induit une réduction des écarts entre les deux milieux (le ratio urbain/ rural
64,2 1995 PANEL-95 est passé de 1,7 en 1992 à 1,3 en 1997).
65,8 1997 ENSME-97
63
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 11 du SME. Accès de toutes les femmes enceintes aux soins prénatals, aux soins du personnel de santé formé pendant l'accouchement et aux
établissements auxquels sont envoyés les cas de grossesses difficiles et d'urgences obstétriques.
Soins prénatals 32,3 1992 ENPS –92 Le recours aux soins prénatals est calculé sur la base des naissances des cinq
(% naissances vivantes) 44,7 1995 PANEL-95 dernières années ayant précédé l'ENPS-92 et Panel 1995 et les naissances
56,0 1997 ENSME-97 des trois dernières années pour l'enquête sur la santé de la mère et de l'enfant
1997, dont les mères ont bénéficié d'au moins d'une consultation auprès d'un
personnel de santé (médecin, infirmier ou sage femme) au cours de la
grossesse. Le recours aux soins prénatals a augmenté de 38 pour cent entre
1992 et 1995 et de 25 pour cent entre 1995 et 1997 soit une augmentation
globale de 73,3 pour cent entre 1992 et 1997, ce qui est très important. Le
milieu rural a bénéficié de cet accroissement étant donné que la proportion
des femmes enceintes ayant eu recours aux soins prénatals a plus que doublé
dans l'espace de cinq ans. Les femmes urbaines ont tiré part de cette
60,6 1992 ENPS-92 amélioration en gagnant 27 points en terme de proportion. Les écarts entre
78,9 1995 PANEL-95 les deux milieux tout en restant flagrants ont connu une certaine réduction
87,6 1997 ENSME-97 en passant du triple au double.
64
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
65
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 11 du SME. Accès de toutes les femmes enceintes aux soins prénatals, aux soins du personnel de santé formé pendant l'accouchement et aux
établissements auxquels sont envoyés les cas de grossesses difficiles et d'urgences obstétriques.
Assistance à 28,4 1992 ENPS –92 L'assistance à l'accouchement est calculé de la même façon que les soins
l’accouchement (% prénatals, sauf qu'on a tenu compte aussi bien des naissances vivantes que
naissances vivantes) des mort-nés en milieu surveillé. L'amélioration de cet indicateur est
certaine, mais à un rythme moins accéléré que celui du recours aux soins
prénatals. En effet, la proportion des naissances assistées par un personnel
qualifié est passée de 31 pour cent à 45,6 pour cent, soit une augmentation
globale de 47 pour cent. Cette augmentation, qui semble être constante dans
le temps, étant donné qu'on gagné presque 9 points entre 1992 et 1995 et 6
points entre 1995 et 1997, a bénéficié aussi bien aux femmes du milieu
urbain (gain de 16,6 points en cinq ans) que celles du milieu rural (gain de
14 points).
Toutefois, malgré cette nette amélioration, les taux de couverture des
femmes enceintes par des soins prénatals et par une assistance qualifiée au
moment de l'accouchement sont loin de répondre aux espérances et aux
objectifs fixés pour le sommet mondial pour l'enfant. Un simple calcul
montre que le décalage entre les milieux rural et urbain est de 7 années.
66
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
37 1995 PANEL-95
45,6 1997 ENSME-97
58,7 1992 ENPS –92
73,8 1995 PANEL-95
75,3 1997 ENSME-97
67
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
68
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
26,2 2000 ENCFI-2000 La proportion des ménages utilisant un sel iodé est de 26,2 pour cent.
Prés de 37,5 % des ménages citadins utilisent un sel iodé alors que
onso cette proportion n'est que de 11,8 pour cent en milieu rural.
mm
atio
n du
sel
iodé
(%
de 37,5 2000 ENCFI-2000
mén
age)
69
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Enfants recevant des suppléments 32,2 2000 ENCFI-2000 Cet indicateur concerne les enfants de plus de neuf mois et de moins
en vitamine A ( % des enfants de de cinq ans ayant reçu un supplément en vitamine A. Un enfant sur
moins de cinq ans) trois reçoit un supplément en vitamine A. Cette proportion passe à un
enfant sur quatre en milieu rural alors qu'elle est de 38,8 pour cent en
milieu urbain
70
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Cécité Non
disponible
crépusculaire
chez les
femmes
enceintes
71
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
72
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
73
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
73 1990 Santé en Même si l’objectif n’a pas été atteint, on note une réduction de plus
Nombre
chiffres de 61 pour cent des cas annuels de tétanos néonatal
annuel de cas 28 1999 Santé en
de tétanos chiffres
néonatal
Objectif 21 : Réduction de 95 % des décès dus à la rougeole et réduction de 90 % des cas de rougeole par rapport aux niveaux de pré-immunisation dès 1995, comme une
étape importante à l’éradication de la rougeole à l’échelle mondiale à long terme.
Prévalence National 7,2 1997 ENSME97 La prévalence de la rougeole chez les enfants de moins de cinq ans
est de 7,2 pour cent avec une prévalence plus élevée en milieu urbain
Urbain 8
et chez les masculins.
Rural 6,6
Masculin 7,4
Féminin 7
Nombre annuel de décès 606 1990 ECCD 87-88 Réduction de 72 pour cent du nombre de décès dus à la rougeole en
167 1998 ECCD 98 l’espace de 9 ans. Cette baisse même si elle est considérable reste
loin de répondre à l’objectif fixé à 95 pour cent.
74
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Nombre annuel de cas de rougeole 1 577 1990 Santé en Nombre de cas annuels de la rougeole a été multiplié par sept entre
chiffres 1990 et 1998.
10 853 1998 Santé en
chiffres
Objectif 22 du SME. Maintien d'un niveau élevé de couverture de vaccination (au moins 90 % d'enfants de moins d'un an dés l'année 2000) contre la
diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la rougeole, la poliomyélite, la tuberculose et contre le tétanos des femmes en âge de reproduction.
Couverture du BCG (% enfants de 12 92,3 1992 ENPS-92 Toutes les données concernant la vaccination se rapportent enfants 12-23
- 23 mois ) mois qui ont reçu le vaccin avant l'âge de 12 mois, que l'information est
94,9 1997 ENSME-97 obtenue du carnet de vaccination ou de la déclaration de la mère.
Couverture du DTCoq (% enfants de 73,8 1992 ENPS –92 L'analyse de ces données par antigène montre que la proportion des
12 -23 mois) 88 1997 ENSME-97 enfants ayant reçu le BCG a augmenté de 2,6 points entre 1992 et 1997.
Couverture du VPO (% enfants de 12 - 73,8 1992 ENPS-92 La couverture atteinte par le BCG dépasse de loin l'objectif fixé à 90 pour
23 mois) 88 1997 ENSME-97 cent. De son côté, l'administration du DTCoq/polio a augmenté de 14,2
Couverture de la rougeole (% 66,9 1992 ENPS-92 points alors que la couverture des enfants par le vaccin anti-rougeole a
enfants de 12 - 23 mois) 83,7 1997 ENSME-97 augmenté de 16,8 points. L’analyse des différentiels par sexe montre que
63,4 1992 ENPS-92 les deux sexes bénéficient presque dans les mêmes proportions des vaccins
Enfants complètement vaccinés (%
alors qu'on note une différence entre le milieu urbain et rural, Différentiel
enfants de 12 - 23 mois) 80,6 1997 ENSME-97
qui tend à s'atténuer avec le temps.
Enfants protégés contre l’anatoxine 53,8 1987-92 ENPS-92 Cet indicateur indique la proportion des naissances des cinq dernières
tétanique (TT) (% naissances vivantes) années et des trois dernières années ayant précédé respectivement les
enquêtes ENPS-92 et ENSME-97 dont les mères ont reçu au moins une
injection antitétanique pendant la grossesse. L'analyse des tendances
montre que cet indicateur a enregistré une baisse de plus de 12 points
durant la période 92-97. Cette baisse est due en partie à la réduction des
taux d'administration du vaccin antitétanique pendant la grossesse en
milieu rural (de 52,2 à 37,6). Une explication qu'on peut donner à cette
75
baisse est que grâce aux programmes de vaccination adoptés par le
Ministère de la Santé, nombreuses sont les femmes en âge fécond qui sont
déjà immunisées à vie (5 vaccins antitétaniques) avant d'être enceintes.
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
76
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 23 du SME. Réduction de 50 % des décès dus à la diarrhée chez les enfants âgés de moins de cinq ans et réduction de 25 % du taux d'incidence
de la diarrhée
16,5 1992 ENPS-92 C’est la proportion des enfants de moins de cinq ans ayant eu la diarrhée
au cours des deux dernières semaines ayant précédé chacune des enquêtes
29,7 1997 ENSME-97
t et qui ont reçu des solutions de réhydratation orale ou une solution
i appropriée préparée à domicile.
L'utilisation des solutions de réhydratation orale pour le traitement de la
l diarrhée a augmenté de 80 pour cent entre 1992 et 1997.
i Cette utilisation dépend faiblement du sexe de l'enfant et du milieu de
résidence. L'analyse des tendances au cours des cinq dernières années
s
montre que d’importants progrès ont été réalisés, étant donné que les
a proportions ont presque doublé aussi bien au niveau national que par sexe
t et par milieu de résidence.
18,2 1992 ENPS-92
i
33 1997 ENSME-97
o
n
d
e
l 15,7 1992 ENPS-92
a
T
R 77
O
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
78
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 23 du SME. Réduction de 50 % des décès dus à la diarrhée chez les enfants âgés de moins de cinq ans et réduction de 25 % du taux d'incidence
de la diarrhée
Traitement de la diarrhée à National 47,3 1992 ENPS-92 C’est la proportion des enfants de moins de cinq ans ayant eu la diarrhée
domicile (% enfants de au cours des deux dernières semaines ayant précédé chacune des enquêtes
26,9 1997 ENSME-97
moins de 5 ans) et qui ont reçu davantage de liquides. Cette proportion a diminué de 43
45,5 1992 ENPS-92 pour cent entre 1992 et 1997 au niveau national. Cette baisse a touché les
34,4 deux milieux et les deux sexes.
1997 ENSME-97
Il n’existe pas de différences significatives entre garçons et filles, mais par
contre, les enfants citadins reçoivent plus de liquides que les enfants
ruraux.
79
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Décès des enfants de moins de cinq ans dus 21 927 1990 ECCD 89 Le décès des enfants de moins de cinq ans suite à la diarrhée a diminué de
à la diarrhée 8 106 63 pour cent entre 1990 et 1998. L’objectif fixé pour le sommet mondial
1998 ECCD 98
pour les enfants est donc déjà atteint.
Nombre de cas de diarrhée 615 995 1990 Santé en Le nombre absolu des cas de diarrhée a diminué de 20 pour cent entre
chiffres 1990 et 1999.
491 907 1998 Santé en
chiffres
80
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
81
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
82
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
INDICATEURS GLOBAUX
IMCI-3 Utilisation de ND
moustiquaires traitées
ND : Non disponible
83
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
I NDICATEURS G L O B A U X
VIH-3 Connaissance de la Pourcentage des femmes âgées de 15 à 49 ans qui ont une conception erronée du
transmission du VIH de la VIH / SIDA
84,4 1997
mère à son enfant
84
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
ND : Non disponible
85
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
ROYAUME DU MAROC
I NDICATEURS G LOBAUX
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Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
I NDICATEURS G L O B A U X
CONTEXTE DU SYSTEME D’ENSEIGNEMENT
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Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Introduction
L’élaboration du rapport de la décennie sur l’enfance s’inscrit dans le cadre du suivi des objectifs du Sommet Mondial de l’Enfance de
1990. Il est prévu qu’il sera présenté à la session extraordinaire de l'assemblée générale des Nations Unies au mois de septembre
2001 à New York.
Un comité restreint est chargé d'élaborer le volet statistique du rapport. Il est composé des représentants des Ministères de la Santé,
de l'Education Nationale, de la Prévision Economique et du Plan, des Affaires Etrangères et de la Coopération et des Droits de
l’Homme. La coordination est assurée par le Ministère de la Prévision Economique et du Plan (Direction de la Statistique).
Le Ministère de l'Education Nationale juge utile de présenter un bref aperçu sur le contexte du système d'enseignement.
Orientations
Le Gouvernement du Royaume du Maroc n’a cessé de déployer des efforts importants pour garantir une éducation équitable et
efficace pour tous. La part du budget de l’Etat réservé à l’enseignement fondamental et secondaire s’est située aux environs de 20%
durant la décennie précédente. En termes de PIB, le budget de l’Education Nationale s’établit aujourd’hui à environ 4,5%.
Le Gouvernement, convaincu du rôle éminemment important de l’éducation et de la formation, accorde à ce secteur un intérêt
particulier dans le cadre de sa politique globale de développement. Ce ferme engagement répond aux Orientations Royales et aux
attentes de la nation, rappelées solennellement lors du discours du trône du 3 mars 1998, lorsque Feu Sa Majesté le Roi Hassan II a
affirmé que :
«Tout l’effort fourni - par ailleurs - restera insuffisant s’il n’est pas soutenu par une
préparation de qualité des jeunes pour leur permettre de se prendre eux même en
charge. D’où notre préoccupation majeure de réforme du système d’enseignement qui
n’est plus en phase avec les exigences de l’époque».
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I NDICATEURS G L O B A U X
CONTEXTE DU SYSTEME D’ENSEIGNEMENT
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Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Dans le discours de la Fête de la Jeunesse du 9 juillet 1998, Feu Sa Majesté rappelait que :
«Le citoyen marocain doit bénéficier d’une formation ininterrompue, depuis l’enfance jusqu'à la fin de sa carrière. Il s’agit de lui
assurer l’enseignement fondamental et de lui prodiguer une formation saine, une éducation qui exclut toute privation, toute
jalousie, animosité ou exclusion. Il s’agit donc de former l’enfant qui sera le jeune de demain, un jeune imbu de l’esprit
patriotique prêt à consentir tous les sacrifices au service du concitoyen et de sa patrie».
Dans le discours du trône du 30 Juillet 1999, Sa Majesté Mohamed VI a mis l’accent sur la priorité accordée au secteur de
l’enseignement en affirmant :
«La question de l’enseignement figure en tête de nos préoccupations actuelles et futures, en raison de son extrême
importance, de son impact sur la formation des générations et de leur préparation à accéder à la vie active, pour
contribuer à l’édification de la Nation, avec compétence, savoir- faire, abnégation et loyauté, en aspirant à accéder au
vingt et unième siècle, par la mise en valeur des potentialités scientifiques, des innovations technologiques de l’époque,
ainsi que les larges perspectives qu’elles ouvrent pour l’intégration dans le processus de mondialisation .».
La déclaration de politique générale du gouvernement, présentée devant le parlement par Monsieur le Premier Ministre, a
ainsi souligné avec force que :
«L’action du gouvernement retiendra comme priorité essentielle la mise en œuvre de la réforme globale du système
d’éducation et de formation afin d’offrir les mêmes chances à tous les citoyens pour accéder au savoir, à la modernité, à la
culture et à l’emploi. Cette réforme, qui sera basée sur les valeurs morales et spirituelles qui fondent notre identité, valorisera le
capital humain, mobilisera les ressources humaines disponibles dans le système éducatif, et reposera sur la solidarité
nationale et les principes de services publics».
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I NDICATEURS G L O B A U X
CONTEXTE DU SYSTEME D’ENSEIGNEMENT
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Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectifs
La Charte Nationale de l’Education Formation constitue le cadre de référence de la politique du gouvernement en matière
d’éducation et de formation. La décennie 2000-2009 est déclarée décennie nationale de l’éducation et de la formation. La
politique du Ministère de l’Education s’articule autour de trois axes
• la généralisation de la scolarisation des enfants ;
• L’amélioration de la qualité et l’efficacité de l’enseignement ;
• L’amélioration de la gestion des ressources humaines et matérielles.
Indicateurs
Les indicateurs suivants ont été retenus pour l'élaboration du volet statistique du rapport de la décennie :
• Enfants ayant atteint la classe de la cinquième année primaire ;
• Taux net de fréquentation de l'enseignement primaire ;
• Proportion d'enfants qui entrent à l'école primaire ;
• Développement de l'enseignement préscolaire.
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I NDICATEURS G L O B A U X
CONTEXTE DU SYSTEME D’ENSEIGNEMENT
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Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
6 2-Taux net de National 1999/2000 -Recensement C'est la proportion d'enfants d'âge scolaire de l'enseignement primaire qui
fréquentation de 79,0%; scolaire : fréquentent une école primaire. Cet indicateur est exprim é par le rapport des
l'enseignement Urbain enfants scolarisés à l’école primaire sur l’effectif des scolarisables à l’école.
primaire (en %) ; 89,7%;
Rural 69,4%; -CERED : En 1990, le taux net de scolarisation du groupe d’âge de 6-11 ans était de 52,4%.
Garçons Données de la Un enfant sur deux en âge de scolarisation primaire se trouvait à l’extérieur de
83,7%; Population. l’école primaire. A la fin de la décennie, huit enfants de cette tranche d’âge sur dix
Filles 74,1%; fréquentent l’école, signe évident d’un progrès substantiel. Au début de la
décennie, 2 filles seulement sur 10 du milieu rural étaient à l’école primaire.
Actuellement, plus de 6 filles sur 10 sont à l’école ce qui atteste une amélioration
notoire. Des efforts seront développés à cet égard afin de réduire les disparités
de scolarisation selon le sexe.
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Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
I NDICATEURS G L O B A U X
CONTEXTE DU SYSTEME D’ENSEIGNEMENT
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Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
6 3- Proportion National 64,8% 1999/2000 - Recensement C'est la proportion d’enfants en âge d’entrer à l’école primaire qui s’inscrivent en
d'enfants qui entrent Urbain 74,9% scolaire : première classe à cet âge.
à l'école primaire Rural 55,8%
(en %) - CERED : L’examen durant la décennie du taux d’inscription en première année
Garçons 67% Données de la fondamentale nécessite une prudence particulière. Au début de la décennie, l’âge
Filles 62,5% Population. légal d’inscription était de 7 ans. Actuellement, il est de 6 ans. Comme stipulé
dans la Charte Nationale de l’Education Formation, le Ministère de l’Education
Nationale escompte la généralisation de l’inscription des enfants de 6 ans à
l’horizon 2002. L’analyse de l’indicateur nécessite la prise en compte de
l’inscription à 6 et 7 ans en début et fin de la décennie.
Bien que l’âge légal d’inscription en début de décennie soit de 7 ans, une partie
des élèves s’inscrivait à 6 ans. De même, à la fin de la décennie, une tranche
d’élèves s’inscrit à 7 ans bien que l’âge d’inscription soit de 6 ans. Il en résulte
que l’évolution de l’inscription ne peut être appréhendée que par l’analyse
combinée de l’inscription des enfants âgés de 6 ans et de 7 ans en début et en fin
de la décennie.
L’examen du taux net d’inscription à 6 ans révèle un accroissement de 44,2
points pourcentage globalement et de 44,5 et 42,3 points pourcentage
respectivement en milieux urbain et rural. Selon le sexe, le taux s’est accru de
43,9 et 44,6 points pourcentage respectivement pour les garçons et les filles.
Le taux diffère légèrement selon le milieu. En revanche, du fait de l’inscription en
première année fondamentale à 6 ans depuis quelques années, le taux net
d’inscription à 7 ans est passé de 45,4% à 37,6% entre 1990-1991 et 1999-2000.
En terme d’effectifs, la population des nouveaux inscrits de 6 ans et de 7 ans est
passée de 430.831 en 1990-1991 à 637.092 entre 1990-1991 et 1999-2000
enregistrant un accroissement durant la période de 47,8%, soit un accroissement
annuel moyen de 4,4% alors que l’effectif de la population scolarisable a
légèrement baissé.
96
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
I NDICATEURS G L O B A U X
CONTEXTE DU SYSTEME D’ENSEIGNEMENT
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Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE LA PREVISION
ECONOMIQUE ET DU PLAN
INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES
DU SOMMET MONDIAL POUR
LES ENFANTS A LA FIN
DE DECENNIE 90
98
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Indicateur Comme
ate ntaire
s et
val
eur
s
Objectif 4 du SME. Accès universel à l'eau à boire salubre
1
- Accès de l'eau potable salubre (% des ménages) (1998/99) Enquête nationale L'accès est presque total en milieu
National 76,6 sur les niveaux de urbain. En milieu rural, plus de la
Urbain 93,0 vie des ménages moitié des ménages ont accès à l'eau
Rural 54,6 1998/99 potable salubre
Objectif 5 du SME. Accès universel aux moyens d'assainissement du traitement des excréments
- Utilisation des moyens d'assainissement du traitement des (1990/91) (1998/99) Enquête nationale L’évolution de l’utilisation des moyens
excréments (% des ménages) sur les niveaux de sanitaires pour le traitement des
National 65,2 65,9 vie des ménages excréments reste marquée par le niveau
Urbain 94,0 94,7 1990/91et 1998/99 modéré observé en milieu rural, en dépit
Rural 35,0 27,4 des efforts consentis par les pouvoirs
publics dans le domaine de l’Eau et de
l’Assainissement. L’étendue du monde
rural et la difficulté d’accès à certaines
zones rurales sont les principaux
facteurs explicatifs de l’écart qui reste
encore important entre la ville et la
campagne
99
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 6 du SME. Accès universel à l'éducation de base, et achèvement du cycle d'enseignement primaire par au moins 80 % des enfants d'âge
scolaire, au terme d'un enseignement formel et non-formel de standard qui obéisse à des normes comparables, l'accent étant mis sur la réduction de
l'écart qui existe entre garçons et filles
-Assimilation des connaissances : Taux (en %) d'alphabétisation (1990/91) (1998/99) Enquête nationale L'assimilation des connaissances est en
d'enfants âgés de 10-12 ans sur les niveaux de amélioration constante, en témoigne les
National 67,0 75,8 vie des ménages taux d'alphabétisation des enfants de 10
Urbain 90,8 92,3 1990/91et 1998/99 à 12 ans qui connaissent une hausse
Rural 49,9 60,1 notable depuis 1990
Filles 53,9 66,0
(dont filles rurales) 31,3 (46,0)
Garçons 78,9 84,3
1
Toute source d'eau potable salubre distante d'au plus 500 mètres du lieu d'habitation en milieu urbain et de 1 000 mètres en milieu rural.
100
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Objectif 7 du SME. Réduction du taux d'analphabétisme adulte (le groupe d'âge approprié doit être déterminé dans chaque pays) au moins de moitié
par rapport à celui du niveau de 1990, en mettant l'accent sur l'alphabétisation féminine
- Taux (en %) d'alphabétisation des personnes âgées de 15 (1990) (1994) (2000)
Recensemen Grâce aux mesures
ans et plus
National 38 42 52 t général de prises pour lutter contre
Urbain 56 59 68
la population l'illetrisme, le taux
Rural 19 21 30
Femmes 25 29 39 et de d'analphabétisme s'est
(dont femmes rurales) (6) (8) (12)
l'habitat réduit de 62% (en
Hommes 51 55 68
1994 et 1991) à 48 %
enquête actuellement, soit une
nationale sur baisse de 23 %
les niveaux
de vie des
ménages
1990/91 et
1998/99
101
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
- Enregistrement des naissances (% d'enfants de moins de (1990) (2000) Enquête L'enregistrement des naissances pour
5 ans enregistrés à l'Etat civil) nationale sur les enfants de moins de 5 ans est
National 93,6 l'emploi (volet presque universel. On constate que
Urbain 95,7 enfants, 2000) même en milieu rural, environ 92 %
Rural (non disponible) 91,8 des naissances sont enregistrée à l'Etat
Filles 93,4 civil.
Garçons 93,8 Il n'y a pas de différence significative
entre garçons et filles concernant
l'enregistrement des naissances
- Arrangement concernant la résidence des enfants (% (1990) (2000) Enquête Le nombre d'enfants vivant dans des
d'enfants âgés de moins de 15 ans vivant dans des ménages nationale sur ménages sans un parent biologique est
sans un parent biologique) (enfants adoptés) l'emploi (volet très faible, quel que soit le milieu de
National 0,5 enfants, 2000) résidence
Urbain 0,5
Rural (non disponible) 0,4
Filles 0,5
Garçons 0,4
102
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
Indicateur D Commen
ates taire
et
valeu
rs
- Orphelins dans les ménages (% d'enfants de moins de (1990) (2000) Enquête Les orphelins à l'échelle nationale
15 ans vivant dans des ménages et qui sont des orphelins) nationale sur représentent 3,0 % de l'ensemble des
National 3,0 l'emploi (volet enfants du Royaume. Il existe un peu plus
Urbain 3,4 enfants, 2000) d'enfants orphelins en milieu urbain
Rural (non disponible) 2,7 (3,4 %) qu'en milieu rural (2,7 %).
Filles 3,1
Garçons 2,9
- Travail des enfants (1987)* (2000) Enquête Les statistiques sur le travail des enfants
(% d'enfants âgés de 5-14 ans dans des ménages et qui nationale sur montrent une baisse significative,
exercent des activités professionnelles) l'emploi (volet concernant les travaux professionnels.
National 15,9 7,7 enfants, 2000)
Urbain 3,5 2,0 En se basant sur les concepts du BIT
Rural 26,8 13,4 concernant l’activité professionnelle,
Filles 18,0 6,8 moins de 8 % des enfants de 5 à 14 ans
Garçons 13,9 8,6 ont des activités professionnelles en
2000, contre 15,9 % en 1987, alors que ce
- % d'enfants âgés de 5-14 ans dans les ménages et qui (1990) (2000) taux ne concernait que les 7-14 ans. Pour
aident leurs parents dans les travaux ménagers (quatre les activités domestiques, seuls 3,5 %
heures et plus par jour)* des enfants de 5-14 ans aident leurs
parents dans les travaux ménagers pour
une durée d'au moins 4 heures par jour
103
Indicateurs du Sommet Mondial pour les Enfants à la Fin de la Décennie
National 3,5
Urbain 1,8
Rural (non disponible) 5,0
Filles 5,9
Garçons 1,1
* 7-14 ans
104