Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CHARTE D’AUDIT
FINALITE
La charte d’audit fixe les conditions d’exercice des missions d’audit de la capacité de gestion des
ordonnateurs (CGO) en termes de droits et devoirs des auditeurs. Elle a pour objet :
OBJECTIFS DE L’AUDIT
L’audit de la capacité de gestion des services ordonnateurs, prévu dans le cadre du contrôle
modulé de la dépense (CMD), a pour objectif de faire bénéficier les services ordonnateurs
remplissant certains critères du contrôle allégé ou du contrôle allégé supplémentaire, et ce
conformément aux dispositions de l’article 27 du décret n° 2-07-1235 du 4 novembre 2008 relatif au
contrôle des dépenses de l'Etat.
L’audit de la CGO vise à obtenir une assurance raisonnable sur le degré de maîtrise des
opérations et de l’organisation des services audités et à formuler des recommandations
d’amélioration.
ORGANISATION
Comité d’audit
Afin de garantir la cohérence nécessaire dans la mise en œuvre de la mission d’audit de la
CGO, prévue par l'article 27 du décret susvisé, il est institué un Comité d'Audit de la CGO présidé
conjointement par l’Inspecteur Général des Finances et le Trésorier Général du Royaume. Ce
comité a pour missions :
• l’élaboration des décisions du ministre chargé des finances ayant pour objet l’accréditation
d'autres organes de contrôle ou organismes de contrôle ou d’audit qui pourraient être chargés
de l’évaluation de la capacité de gestion des services ordonnateurs ;
• la centralisation et l’exploitation des rapports d’audit en vue de l’établissement des arrêtés de
classement et de déclassement des services ordonnateurs ;
• le respect des critères énnoncés par le référentiel de l’audit de la CGO par les différentes
missions d’audit.
Domaine d’intervention
L’audit de la CGO est confié à l’Inspection Générale des Finances (IGF), à la Trésorerie
Générale du Royaume (TGR) et à tout autre organe d’inspection ou de contrôle ou tout organisme
de contrôle ou d’audit accrédité par arrêté du ministre chargé des finances.
Le domaine d’intervention de la mission d’audit de la CGO est défini par les dispositions du
décret n°2-07-1235 du 4/11/2008 relatif au contrôle des dépenses de l'Etat et de l’arrêté n°2292-08
du 19/12/2008 fixant le référentiel d’audit de la CGO.
METHODOLOGIE DE L’AUDIT
Ces missions sont menées suivant une méthodologie se référant aux normes et pratiques
professionnelles reconnues. Les travaux des auditeurs s’appuieront essentiellement sur le référentiel
d’audit de la CGO, objet de l’arrêté du ministre de l’Economie et des Finances n°2292-08 du
19/12/2008.
Les missions sont programmées annuellement par le comité d’audit. Toutefois, des missions
hors programme peuvent être réalisées à l’initiative du ministre chargé des finances ou sur
proposition du ministre intéressé.
Charte d’audit de la CGO 4
Conditions d’intervention
La mission d’audit de la CGO est enclenchée par une prise de contact avec les responsables
de l’entité concernée lesquels sont informés de la mission avant son démarrage effectif.
Les travaux d’audit sont réalisés sur place et sur pièces dans un climat de confiance entre les
auditeurs et les audités. A cet effet, les auditeurs procèdent à :
• la tenue d’une réunion d’ouverture avec les responsables de l’entité à auditer pour notamment
rappeler l’objet de la mission et communiquer le programme prévisionnel de travail ;
• la remise de la charte d’audit.
Les auditeurs mettent en oeuvre des outils, méthodes et pratiques qui leur permettent d’identifier
les risques et d’en évaluer l’impact sur la gestion. Il s’agit en l’occurrence de :
Le rapport définitif de la mission d’audit est établi en temps utile et doit exposer l’objet de la
mission et l’étendue des travaux effectués, énumérer les constats relevés et les recommandations
émises. Il doit, en outre, prendre en considération les réponses formulées par les audités lors de la
réunion de clôture.
Ce rapport, est transmis aux responsables concernés pour qu’ils examinent les recommandations
et élaborent, éventuellement, des plans d’action de mise en œuvre y afférents.
REGLES DE CONDUITE
• les auditeurs ont accès à toute donnée nécessaire à la réalisation de leur mission dès
lors qu’ils sont soumis au secret professionnel;
• les auditeurs exercent une fonction d’évaluation indépendante, qui se conclut par des
recommandations ;
• les auditeurs sont tenus de signaler, sans délai, toute fraude ou irrégularité grave à leur
supérieur hiérarchique ;
• les auditeurs doivent éviter, dans l’exercice de leur mission, de porter des préjugés, de
se mettre en position de conflit d’intérêt réel, potentiel ou apparent, qui serait de
nature à compromettre ou risquerait de compromettre leur indépendance,
l’objectivité de leur jugement ainsi que leur impartialité. Ils doivent veiller au bien
fondé et pertinence des constats, conclusions et recommandations ;
• les auditeurs doivent en permanence agir et se comporter avec intégrité et probité.
• les auditeurs doivent procéder, à la fin de leurs travaux, à la restitution orale des
conclusions de leur mission aux responsables de l’entité auditée ;
• les entités auditées ne doivent pas porter de limitations aux interventions des
auditeurs, ni s’ingérer dans l’exercice de leurs travaux ;
• La responsabilité de la gestion, de la mise en œuvre des dispositifs de contrôle interne
et de la maîtrise des risques incombe aux services gestionnaires.