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Prescriptions Techniques Viaducs PDF
Prescriptions Techniques Viaducs PDF
1.4.8. Déplacement, réinstallation et/ou mise en place de réseaux d’utilité publique ....10
1.7.2. Fossés...........................................................................................................................12
1.10.2. Signalisation................................................................................................................14
1.12.5. Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité des lieux habités,
fréquentés ou protégés ...............................................................................................16
5.4. Matériaux....................................................................................................................39
Acronymes
A: Coefficient d’aplatissement ou de forme
CBR : Californian Bearing Ratio
CCTG : Cahier des Clauses Techniques Générales correspond au volume des
Spécifications Standards pour la Construction des Routes et Ponts (Première Edition - Mai 1982)
des MTPTC
CCTG-Sétra : Cahier des Clauses Techniques Générales complémentaires correspond au Cahier
des Clauses Techniques Générales et ses fascicules des normes Françaises de la SÉTRA
CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières correspond à la section VII –
Spécification technique et conditions de bonne exécution du présent document
ES : Équivalent de Sable
ESV : Équivalent de Sable Visuel
HS : Hauteur au sable
IC : Indice de Concassage: «il s’agit du pourcentage d’éléments supérieurs au D du granulat
élaboré, contenu dans le matériau d’origine soumis au concassage»
LA : Los Angeles
MTPTEC Ministère de Travaux Publics, Transports, Energie et Communications
N/A : Non applicable
Opus incertum : Empilage de moellons bruts sur du mortier
P: Pénétrabilité (uniquement pour les liants hydrocarbonés)
PAR : Plan d’Action de Réinstallation
PGES : Plan de Gestion Environnementale et Sociale
PS : Équivalent de sable à 10% de fines
RC : Rapport de Concassage: « C’est le rapport entre la plus petite dimension du matériau
soumis au concassage et le D du granulat obtenu »
TBA : Température Bille - Anneau
TL : Teneur en Liant
VBS : Valeur au bleu sol
W % : Teneur en eau
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 7
IMPORTANT :
Le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) applicables au présent Marché correspond
au volume des Spécifications Standards pour la Construction des Routes et Ponts (Première
Edition - Mai 1982) édité par le Service Autonome des Transports (SAT) du Ministère des
Travaux Publics Transports, de l’Énergie et des Communications (MTPTC) du gouvernement
Haïtien. En complément à ce document, le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) et
ses fascicules des normes Françaises du SÉTRA ont été utilisés afin de compléter et actualiser le
document des MTPTC.
L’Entrepreneur est tenu de se procurer le CCTG des MTPTC et les CCTG-Sétra des normes
Française du SÉTRA.
Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) applicables au présent Marché complète
ou modifie le volume des Spécifications Standards pour la Construction des Routes et Ponts
(Première Edition - Mai 1982) édité par le Service Autonome des Transports (SAT) du Ministère
des Travaux Publics Transports et des Communications (MTPTC). Elles définissent les droits et
les devoirs de l’Entrepreneur pour le présent Marché. Le Cahier des Clauses Techniques
Particulières (CCTP) aura préséance sur les Spécifications Standards en cas de divergences et/ou
conflits.
Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) applicables au présent Marché fait
référence dans certains cas au Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) et ses
fascicules des normes Françaises de la SÉTRA.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 8
1. CHAPITRE 1 - GÉNÉRALITÉS
Nombre de voies
2x1
Bande d’arrêt d’urgence
2,00
Largeur des voies (m) 4,00
Largeur trottoirs (m) 1.20
Largeur du terre-plein central (m)
2,00
Vitesse de base (km/h)
40
Les coupes transversales types des chaussées ainsi que les zones d’application aux différents
profils sont indiquées aux plans.
1.6.2. Terrassements
Les terrassements comprennent l’ensemble des travaux de déblai et de remblai exécutés pour
donner à la route et à ses abords la forme déterminée par les plans et profils en long et en travers.
Les travaux de déblai sont peu importants le niveau de la chaussée projetée correspond
approximativement à celui existant.
Les travaux de remblai sont très importants. Ces travaux seront nécessaires surtout pour les
entrées et sorties au pont d’étagement, de la structure de chaussée et au niveau de la rectification
du tracé existant.
1.6.3. Structures de la chaussée
La structure des chaussées est généralement composée d’une couche de forme, d’une couche de
fondation et d’une couche de base. La chaussée sera recouverte d’un revêtement en béton
bitumineux.
La nature des matériaux et l’épaisseur des différents éléments de la structure proposée
apparaissent dans le tableau ci-après.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 12
Tronçons I
Couche de fondation Grave concassé 0/31.5 40 cm
Couche de base Grave bitume 0/20 12 cm
7 cm après
Revêtement Béton bitumineux 0/12.5
compactage
chaussée, d’un terre plein central de 2m de large et enfin d’un trottoir de 1,20 (voir dessin et
plan).
Un trottoir attenant à la dalle sur le versant Nord du pont, surmonté de garde-fou et de glissière
de sécurité, constitue une passerelle facilitant la traversée de piétons.
1.9. Travaux d’éclairage
1.9.1. Équipements et alimentation du réseau d’éclairage
L’éclairage de la route aménagée sera assuré par des lampadaires constitués de fûts de douze
(12) mètres de haut et de potences de trois (3) ou (4) mètres de long selon le cas. La source
d’éclairage sera au sodium à haute pression. Une cellule photovoltaïque sera installée à
l’extrémité du poteau d’alimentation et contrôlera des contacteurs requis pour les dérivations
d’éclairage. Les lampes seront de 250 Watts ou 400 Watts
L’alimentation de chaque lampadaire sera assurée à partir de panneaux d’alimentation munis
d’un contacteur-disjoncteur principal et de contacteurs-disjoncteurs secondaires. Ces panneaux
d’alimentation et ces contacteurs-disjoncteurs seront placés dans des armoires en acier
inoxydable avec porte et dispositif de verrouillage (cadenas ou clé). Un transformateur de tension
est prévu pour chaque panneau d’alimentation afin d’abaisser la tension de la ligne de
distribution.
1.9.2. Traitement des secteurs
L'éclairage est prévu sur le terre-plein central et sera assuré au moyen de lampadaires à double
potence de 3 mètres chacune. Ces lampadaires seront espacés d’une distance de 60 à 65 mètres.
Au niveau des intersections avec les bretelles, des lampadaires à simple potence de 3 mètres
seront installés.
1.10. Travaux de marquage et signalisation
1.10.1. Marquage
Le marquage comprend tous les travaux de marquage requis pendant et après les travaux, de
pointage rapproché pour toutes les rues transversales situées de part et d’autre des tronçons de
route principaux faisant l’objet du contrat et de marquage de chaussée sur tous ces tronçons, tel
que prévu dans les plans. Les marques sur la chaussée sont de couleur blanche ou jaune.
Les détails de marquage final à mettre en place sont donnés aux plans.
1.10.2. Signalisation
Les travaux de maintien de la circulation et signalisation consistent à mettre en place tous les
éléments de sécurité, repères visuels et signalisation nécessaires pour assurer le confort et la
sécurité des usagers de la route durant toute la durée des travaux. L'Entrepreneur devra maintenir
la circulation sur deux (2) voies, soit une (1) voie dans chaque direction pendant toute la durée
des travaux. De plus, les accès aux différents commerces devront être maintenus en tout temps
par l’aménagement d’accès temporaires si requis. L'Entrepreneur doit installer et maintenir en
état la signalisation adéquate et sécuritaire pour indiquer les détours, contournements et dangers
que ses travaux occasionneront.
Cette signalisation doit être mise en place et entretenue pendant toute la durée du chantier
conformément aux codes de sécurité en vigueur et à la satisfaction des autorités policières et des
représentants du MTPTC. Si pour une raison ou pour une autre, la signalisation était insuffisante
ou mal entretenue de l'avis du Service de Police, les frais encourus par le Maître de l’Ouvrage
pour rétablir cette signalisation seront directement déduits des sommes dues à l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur doit prendre à ses frais les mesures nécessaires pour aviser les résidents, le
transport en commun, les services d'utilité publique tels la police, les pompiers, les services
d'ambulance, etc., lors de l'exécution de travaux qui pourraient entraver la circulation.
L'Entrepreneur verra à communiquer avec les responsables de ces derniers organismes ainsi
qu'avec les différents médias d'information tels la radio, la télévision, les journaux, etc., pour
aviser la population des présents travaux.
De plus, les essais en laboratoire et en place seront conduits conformément aux modes
opératoires de l’AFNOR (France), du LCPC (France) ou à défaut de l’ASTM (États-Unis) ou du
BSI (Royaume-Uni), en vigueur le premier jour du mois qui précède la date limite de la remise
des offres.
Les matériaux, produits et composants de construction devront être conformes aux stipulations
du marché et aux prescriptions des normes AFNOR homologuées, les normes applicables étant
celles en vigueur le premier jour du mois qui précède la date limite de remise des offres. En ce
qui concerne le vocabulaire des essais de laboratoire et les documents émis par les laboratoires
d’essais, les termes fondamentaux et leur définitions seront conformes à la norme AFNOR NF X
10-001 et NF P 08-500 (conditions générales minimales d’un procès-verbal d’essai de matériaux.
L’ensemble des fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales applicable aux marchés
publics de travaux de Génie Civil en France peut être acheté auprès de :
Les normes mentionnées dans le présent CCTP sont pour certaines en cours de remplacement par
des normes Européennes NF-EN.
L’Entrepreneur est tenu de respecter les normes mentionnées dans le marché. Toutefois, si une
norme européenne s’est substituée à une norme citée, l’Entrepreneur pourra solliciter auprès de
l’Ingénieur l’application de cette norme européenne pour autant :
• que les caractéristiques prescrites soient supérieures ou égales à celle de la norme citée,
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 18
• que l’application de cette norme n’engendre aucun surcoût par rapport à la norme citée ou
que l’Entrepreneur ait renoncé par écrit à toute demande de rémunération
complémentaire à ce titre.
L’Entrepreneur devra solliciter un accord écrit mentionnant sur quelles normes porte sa demande
et obtenir l’accord écrit du Représentant du Maître d’œuvre avant d’entreprendre les tâches
concernées par cette norme. Le Représentant du Maître d’œuvre fournira sa réponse sous 15
jours, l’absence de réponse valant acceptation de la norme européenne substituée à la norme
citée.
Toutes les tâches de même nature du marché devront être exécutées par référence à la même
norme. Une fois le remplacement de la norme citée par la norme européenne accordé,
l’Entrepreneur ne pourra plus demander à revenir à l’application de la norme ainsi remplacée.
Les jours auquel il sera fait référence dans le présent document seront des jours calendaires
Les paragraphes suivants complètent et/ou modifient le chapitre 1 des clauses techniques des
Spécifications Standards pour la Construction des Routes et Ponts (Première Edition - Mai
1982) édité par le Service Autonome des Transports (SAT) du Ministère des Travaux Publics
Transports et des Communications (MTPTC).
2.1. Origine et qualité
L’Article 7.01, ORIGINE ET QUALITÉ, est complété par les textes suivants :
L’Entrepreneur remettra trente (30) jours avant la date prévue de livraison de matériaux sur
chantier, une demande d’agrément pour chaque type de matériaux. L’Ingénieur aura dix (10)
jours de délai pour donner sa réponse. Cette demande devra faire l’objet d’un dossier technique
comprenant entre autres:
L'Entrepreneur est responsable de la bonne exécution des travaux et il est tenu d’effectuer un
contrôle technique de ces opérations à tous les stades du projet. Il est également tenu de faire
approuver par l’Ingénieur chaque gisement où il compte exploiter les matériaux. L’Ingénieur
pourra retirer son agrément s’il estime, au vu des essais de contrôle, que le gisement ne fournit
plus de matériaux répondant aux spécifications. Il est bien entendu que dans tous les cas,
l'Entrepreneur gardera l’entière responsabilité, après extraction, transport, traitement éventuel,
mise en place, compactage, de la conformité des matériaux provenant d’un gisement autorisé par
l’Ingénieur, aux spécifications requises.
Si pour une raison quelconque, au cours des travaux, l’Entrepreneur est amené à modifier la
provenance ou la qualité des matériaux, cette modification s’accompagnera d’une nouvelle
demande d’agrément.
• les matériaux soient convenablement stockés afin de garantir dans les stocks la régularité
du produit et éviter par exemple la ségrégation;
• les matériaux ne soient pas pollués;
• la pluie ou le vent ne détériore ou ne modifie pas les caractéristiques des matériaux
comme, par exemple, la perte ou la migration d’éléments fins pour les granulats et sables.
2.4. Matériaux défectueux
L’Article 7.05, MATÉRIAUX DÉFECTUEUX, est modifié par le texte suivant :
La phrase "issus dans le cadre des clauses de ce paragraphe 7.05" est annulée.
2.5. Essais
L’Article 7.03, MATÉRIAUX DÉFECTUEUX, est complété par le texte suivant :
Prestations comprises
Les prestations à la charge de l’Entrepreneur seront les suivantes (Inclus au forfait d’installation
générale de chantier et des services généraux de l’entrepreneur) :
• mise à disposition du local de laboratoire de chantier à l’emplacement indiqué par
l’Ingénieur, contenant les branchements en eau et électricité ;
• transport des échantillons ou éprouvettes en respectant le conditionnement indiqué par
l’Ingénieur depuis le lieu de prélèvement jusqu’au Laboratoire;
• dépenses relatives aux essais et études nécessaires à réaliser au cours du chantier, dans un
laboratoire extérieur autre que celui du chantier agréé par l’Ingénieur (jusqu’à prouver la
conformité des échantillons testés).
Dans le cas où toutes les spécifications ne seraient pas respectées et suivant l’importance et la
multiplicité, l’Ingénieur pourra exiger soit un abattement sur la rémunération, soit ordonner la
démolition et la reprise des parties ou des opérations incriminées.
Les qualités professionnelles des agents de l'Entrepreneur chargés de toute la partie « bitumage »
seront vérifiées par l’Ingénieur dès leur mise en place sur le chantier. A la suite de cette
vérification, l'Entrepreneur se verra signifier l’agrément ou le refus de ces agents. Cet agrément
pourra être retiré à tout moment en cas de carence manifeste.
(*) : Les normes citées sont les normes françaises en vigueur à la date d’émission du dossier
d’appel d’offres.
(o) : Les essais qui ne sont caractérisés que par des initiales trouveront leur définition dans le
Glossaire joint à la fin du présent cahier des charges.
5) Couche de Roulement en
Béton Bitumineux :
Selon ces résultats préliminaires, il est prévu que l’ouvrage soit construit sur des fondations
profondes. Des études géotechniques complémentaires à la charge de l’Entrepreneur sont
nécessaires sur toute la longueur des rampes d’accès et des bretelles à construire.
3.1.1. Contrôle
Le Maître de l’ouvrage se réserve le droit de mandater un Bureau Conseil pour la vérification des
études (cahiers de charges, calculs structuraux, plans détaillés, devis quantitatif et estimatif etc.)
3.1.2. Mode de paiement
Les paiements à l’Entrepreneur pour les études tels que décrits dans le présent devis sont
effectués selon les prix forfaitaires, unitaires ou un ensemble des deux, indiqués au bordereau des
prix.
• l’Entrepreneur devra enlever les murs et/ou clôtures grillagées des complexes industriels
à l’intérieur des emprises de rues incluant leur fondation. L’Entrepreneur devra
reconstruire ces murs tel que dans les plus brefs délais afin d’assurer la protection des
propriétés. L’Entrepreneur doit prévoir un service de gardiennage suffisant jusqu’à ce que
les murs soient entièrement reconstruits ;
• l’Entrepreneur devra donc enlever les réseaux des services publics existants de la
DINEPA, des sociétés de télécommunication et de l’EDH sous la supervision de ces
organismes. Il devra maintenir en permanence ces services pendant les travaux. Les
installations temporaires requises sont à sa charge ;
• l’Entrepreneur devra également prévoir l’enlèvement, la récupération et le transport à un
site d’entreposage des éléments non requis pour les travaux et pouvant être récupérés
(lampadaires, signalisation, vannes, panneaux publicitaires, barrières, grilles en fer forgé,
etc.) ;
• les rebuts devront être disposés conformément aux exigences des clauses administratives
particulières ;
• l’Entrepreneur devra visiter les lieux afin de prendre connaissance de tous les éléments à
démanteler. Tous les éléments ne sont pas nécessairement indiqués aux plans ;
• l’Entrepreneur doit prendre toutes les précautions afin de ne pas endommager les
ouvrages ou bâtiments existants. Toute réclamation qui résulterait de tout dommage est
sous l’entière responsabilité de l’Entrepreneur ;
• l’Entrepreneur devra porter une attention particulière aux conduites d’aqueduc devant
demeurer en place. À certains endroits, ces conduites devront être abaissées ou déviées
verticalement lorsque celles-ci sont en interférence avec les conduites d’égouts.
4.3. Localisation des ouvrages existants
Les ouvrages existants peuvent à l’occasion être montrés sur les plans, qu'il s'agisse de poteaux
électriques ou téléphoniques, de conduites, de conduits souterrains, de câbles électriques ou
téléphoniques, ou autres ouvrages en place, aériens ou souterrains, leur emplacement n'est
qu'approximatif et doit être précisé par l'Entrepreneur pour répondre aux exigences de ses
travaux. Les ouvrages existants ne sont pas tous nécessairement montrés sur les plans.
L'Entrepreneur doit tenir compte dans la préparation de sa soumission des frais qu'il est appelé à
encourir à cause de la présence de tels ouvrages, qu'ils soient ou non montrés sur les plans ou
qu'ils soient ou non apparents, et de la nécessité de maintenir la continuité du service assuré par
ces ouvrages tout au long de ses travaux.
Avant le début des travaux, l'Entrepreneur doit s'informer auprès des autorités des villes de
Carrefour et de Port-au-Prince, de l’EDH, de la DINEPA, des sociétés de télécommunication et
des autres autorités concernées de l'emplacement exact des conduites, câbles électriques,
téléphoniques et de télécommunications ou autres services publics situés à proximité ou sur le
site et les protéger selon les directives des autorités ci-haut mentionnées.
L’Entrepreneur devra notamment vérifier la localisation des conduites d’aqueduc demeurant en
place avant l’installation de toute nouvelle conduite d’aqueduc, conduite de drainage et massif de
télécommunication. Les élévations de ces ouvrages pourraient être modifiées suite à
l’établissement des niveaux réels de conduites existantes.
4.4. Soutien des poteaux et canalisations
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 33
L’Entrepreneur devra soutenir les poteaux et canalisations pendant les travaux conformément
aux clauses techniques particulières.
4.5. Mode de paiement
Les paiements à l’Entrepreneur pour tous les travaux de préparation décrits dans le présent devis
sont effectués selon les prix forfaitaires, unitaires ou un ensemble des deux, indiqués au
bordereau des prix.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 34
5. CHAPITRE 5 - TERRASSEMENTS
5.1. Étendue des travaux
Les paragraphes suivants complètent et/ou modifient le chapitre II des clauses techniques des
Spécifications Standards pour la Construction des Routes et Ponts (Première Edition - Mai
1982) édité par le Service Autonome des Transports (SAT) du Ministère des Travaux Publics
Transports et des Communications (MTPTC).
5.2. Étendu des travaux
Le présent chapitre régit tous les travaux de terrassements requis pour l’exécution des ouvrages
montrés sur les plans et décrits au devis, incluant les travaux suivants :
• les déblais ;
• la mise en dépôt des matériaux de déblais ;
• les emprunts ;
• les remblais ;
• le compactage ;
• les fouilles des fossés de drainage ;
• les fouilles diverses pour ouvrages de drainage, d’aqueduc, de télécommunication,
d’éclairage et de feux de circulation ;
• les fouilles pour ouvrages d’art.
Les emplacements des routes ou chaussées à scarifier s’ils ne sont pas indiqués sur les plans et
dans le cahier des charges, seront désignés sur le terrain par l’Ingénieur.
L’acceptation de ces nouveaux gîtes de matériaux par l’Ingénieur n’entraînera pas une révision
des prix du bordereau, les gîtes proposés étant réputés d’extraction semblable à ceux indiqués
dans le dossier géotechnique.
Article à ajouter
Article 12.03.a – Purges dans la chaussée
Sur toute partie de la chaussée ayant une consistance insuffisante, qu’elle soit décelée par
l’Ingénieur ou par l'Entrepreneur, ou sur les nid-de-poule dans la chaussée ne devant recevoir
qu’un enduit d’entretien, il sera effectué une purge de la chaussée, sur instruction ou après
accord de l’Ingénieur.
Les purges dont la surface est supérieure à dix (10) mètres carrés seront considérées pour
l’excavation comme des déblais mis en dépôt et pour le remplissage comme une couche de base.
Elles seront délimitées par un marquage à la peinture dont deux des côtés seront parallèles à
l’axe de la chaussée et les deux autres perpendiculaires à ce même axe.
Les parois des purges devront être taillées dans la partie saine de la chaussée et la profondeur de
chaque purge sera arrêtée par l’Ingénieur, compte tenu de la nature des matériaux de chaussée et
du sol rencontrés.
Les matériaux provenant des purges seront évacués au dépôt définitif.
Les purges seront exécutées par demi-chaussée. La purge sur une demi-chaussée, son
comblement et le compactage des matériaux correspondants devront être exécutés dans la même
journée.
Le fond des purges de chaussée sera réglé de façon à présenter une surface parallèle à la surface
à reconstituer.
Ce trou sera ensuite compacté à 98% de l’Optimum Proctor Modifié du matériau en place et
rempli jusqu’au niveau supérieur de la couche de base avec un matériau similaire et compacté à
une densité égale au matériau utilisé pour la couche de base de chaussée.
La partie arasée devra être scarifiée assez profondément et l’ensemble devra ensuite être
compacté uniformément avant de monter le remblai.
2. Mise en place et compactage des remblais
Les remblais doivent être mis en œuvre en couches horizontales. L’épaisseur maximale d’une
couche sera déterminée en fonction des moyens de compactage dont disposera l'Entrepreneur et
après essais au début du chantier. Cette épaisseur maximale sera déterminée pour chaque type de
sol mis en remblai. En tout état de cause l’épaisseur maximale admise pour une couche ne pourra
être supérieure à trente centimètres (30 cm) pour les remblais meubles.
L'Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords de remblais. Pour cela, il
pourra donner aux bords des remblais une légère inclinaison vers l’intérieur, au moment du
compactage de façon à ce que les compacteurs puissent effectivement de circuler sur ces bords
sans risquer d’être déséquilibrés. Le compactage des crêtes de talus pourra être effectué à l’aide
d’un rouleau vibrant dont le centre de gravité sera déporté vers l’intérieur du remblai.
3. Compacité des remblais
Avant tout début des travaux, l'Entrepreneur devra soumettre à l’agrément de l’Ingénieur les
moyens de compactage qu’il compte utiliser pour l’exécution des travaux. Ces moyens de
compactage devront être adaptés aux différentes natures de terrains rencontrés lors des
terrassements. Les travaux ne pourront commencer que lorsque l'Entrepreneur aura amené sur le
chantier les engins et matériels de nature et en nombre agréés.
Avant de mettre en œuvre les matériaux, le sol sous-jacent devra être compacté à 90% de l’OPM
sur une profondeur de vingt centimètres (20 cm).
Les remblais devront être étalés par couches successives de vingt centimètres (20 cm)
d’épaisseur maximum; toutefois, si l'Entrepreneur possédait l’équipement de compactage
approprié, l’épaisseur des couches pourrait être augmentée, sous réserve de l’accord préalable de
l’Ingénieur, sans pour autant excéder trente centimètres (30 cm).
Les matériaux seront portés à la teneur en eau optimale de l’essai Proctor modifié par arrosage
sous pression, puis compactés avec soin. Le compactage devra atteindre 95% de l’OPM sur toute
l’épaisseur de chaque couche mise en œuvre et 90% de l’OPM pour les couches sous-jacentes.
Une tolérance de 2% sur les pourcentages indiqués ci-dessus sera admise mais pour les seules
mesures isolées de la densité, alors qu’en moyenne ce sont les pourcentages ci-dessus qui
devront être obtenus.
Une couche ne pourra être mise en place et compactée avant que la couche précédente n’ait été
réceptionnée après vérification de son compactage.
L'Entrepreneur ne pourra demander la réception d’une couche que si toutes les compacités
correspondantes sont supérieures au minimum exigé.
Pour exécuter le compactage aux conditions optimales, l'Entrepreneur sera tenu :
• soit d’arroser les terres trop sèches,
• soit, le cas échéant et pendant la saison des pluies, d’attendre leur séchage en facilitant au
besoin celui-ci par scarification.
4. Stabilité des remblais
L'Entrepreneur sera considéré comme responsable de la stabilité des remblais qui ont subi des
désordres ou des mouvements du fait de négligence ou de manque de soins de sa part, ou bien du
fait de phénomènes naturels comme les orages, etc. Lorsque les matériaux jugés inutilisables par
l’Ingénieur auront été placés dans les remblais par l'Entrepreneur, il devra procéder à leur
évacuation et à leur remplacement par des matériaux de qualité convenable à ses frais.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 39
10,00 mm 100
5,00 mm 75 - 100
160 µm 4 - 25
80 µm 0 - 10
Sable
Tamis Pourcentage passant (en poids)
10,00 mm 100
5,00 mm 55 - 100
2,50 mm 43 - 100
315 µm 17 - 45
80 µm 0 - 10
315 µm 4 - 18
80 µm 2 - 7
A moins que les instructions de l’Ingénieur soient différentes, la démolition des fondations des
ouvrages concernés sera poursuivie jusqu’au niveau du lit de la rivière ou jusqu’à 0,30 mètre en-
dessous du terrain naturel.
Si les fondations des ouvrages concernés sont situées dans l’emprise d’un ouvrage de
remplacement, elles devront être enlevées de manière à permettre la construction du nouvel
ouvrage.
Les ouvrages métalliques éventuellement concernés seront soigneusement démontés et mis en
dépôt de manière ordonnée. Les éléments métalliques seront marqués et répertoriés, à moins que
l’Ingénieur ne supprime cette sujétion.
Tous les matériaux de récupération seront placés au-dessus du niveau des plus hautes eaux sur
des aires approuvées par l’Ingénieur. Ils resteront propriété du Maître de l’Ouvrage et ne
pourront être éventuellement réemployés qu’avec son autorisation.
L’Ingénieur pourra prescrire à l'Entrepreneur de transporter les matériaux ainsi récupérés jusqu’à
la subdivision des Travaux Publics le plus proche.
L’usage d’explosifs et les opérations de démolition risquant d’endommager l’ouvrage de
remplacement devront être achevés avant la construction du nouvel ouvrage.
Les tranchées et puits nécessitées par la démolition seront remblayés à l’aide de matériaux
utilisables pour remblais.
Article 17.02.b
Les buses seront en béton centrifuge armé et conformes aux plans d’exécution.
L’Entrepreneur aura la charge de vérifier la conformité du produit aux conditions d’utilisation et
devra fournir une note de calcul établie suivant les spécifications du fascicule 70 du C.C.T.G. en
fonction de la nature du remblai, de sa densité et des conditions de mise en œuvre ainsi que des
charges mobiles du trafic.
Tout tuyau doit porter la date de fabrication et doit être réceptionné par l'Ingénieur. Tout tuyau
refusé sera détruit ou évacué du chantier.
Sous les chaussées principales, elles seront obligatoirement de la série 135 A. En dehors de la
plate-forme, elles pourront être de série 90 A après accord de l’Ingénieur.
Le bon écoulement des eaux sera vérifié en versant de l’eau dans un regard, à intervalles
successifs, et en vérifiant le passage dans les regards ou canaux vers l’aval.
Un relevé topographique servira de base pour l'implantation des ouvrages et du dévers
longitudinal. Une contre-flèche de 0 à 5 cm sera ajoutée à la ligne d’eau des tuyaux pour
compenser les affaissements éventuels sous la charge du remblai.
ARTICLE 19 - DRAINS
• conformité de la galvanisation.
La couverture en zinc devra notamment résister à 6 torsions autour d’un mandrin de diamètre
égal à 4 fois le diamètre du fil.
La fermeture sera complétée par une couture des trois arêtes supérieures. On se dispensera de
coudre les arêtes libres destinées à être ligaturées avec des gabions à juxtaposer.
L'Entrepreneur doit respecter les procédés prévus pour prévenir l’infiltration du matériau de
remblaiement à travers le gabion (Mise en place d'une membrane en géotextile). Le compactage
doit se faire sans modifier la position des gabions indiqués aux plans ; à cet effet, le compactage
à l’intérieur d’une bande de 1 m de largeur, adjacente à la face intérieure du mur de gabion, doit
être effectuée à l’aide d’équipements légers.
ARTICLE 26 - ENROCHEMENTS
Désignation Destination
Béton ou Résistance Consistance Granulats Dosage
mortier caractéristique
(Mpa)
M35 35 Ferme 400 kg/m3 Scellements,
Mortier CPA 45 calages,
maçonneries
B20 20 Plastique 0/20 300 kg/m3 Béton cyclopéen
Béton CPJ 45 Béton d’assise
Désignation Destination
revêtus, bordures,
etc.
• expansion à chaud et à froid : l’expansion à chaud et à froid doit être inférieure à 10 mm,
• retrait : le retrait à 28 jours d’âge doit être inférieur à 600 micromètres par mètre,
• classe de résistance : les résistances à 7 jours et 28 jours d’âge doivent respectivement
êtres supérieures à 17,5 MPa et 35 MPa,
• essais chimiques (NFP 15461) : les teneurs en anhydride sulfurique (S03), en magnésie
(MgO) et en chlore doivent être respectivement inférieures à 4%, 5% et 0,05%.
Pour le reste les prescriptions de la NF P15-301 sont d’application.
b.2. Livraison et stockage
Les ciments seront livrés en vrac ou en sacs de 50 kilogrammes ou de 42.50 kilogrammes.
L’Entrepreneur signifiera par écrit à son fournisseur que chaque livraison de ciment est
susceptible, à la discrétion de l’Ingénieur, de prélèvements conservatoires tels que définis par la
norme NFP 15 300 à raison de 5 kg par livraison au maximum.
En cas d’anomalie constatée sur les bétons, les essais de vérification de la conformité aux normes
des ciments livrés seront effectués, aux frais de l’Entrepreneur, conformément aux dispositions
des § 2.3.2 et 2.2.5 de la norme NFP 15 300, sur le prélèvement conservatoire correspondant. Si
les essais mettent en évidence la non-conformité des ciments aux normes, il sera procédé à des
contre-épreuves, aux frais de l’Entrepreneur. Lorsque les épreuves et les contre épreuves sont
défavorables, l’Ingénieur se réserve le droit d’appliquer une réfaction de prix.
Lorsque le ciment est livré en sac, l’Entrepreneur s’engage à tenir à la disposition de l’Ingénieur
sur le chantier une bascule permettant de peser des sacs de ciment approvisionnés avec une
précision d’un demi-kilogramme (0,5 kg). Les locaux destinés à l’emmagasiner sur le chantier
présenteront toute garantie de protection contre l’humidité et l’intrusion de personnes autres que
les représentants désignés de l’Entrepreneur et de l’Ingénieur. Les sacs seront entreposés sur des
plates-formes en bois; ils seront arrimés sans laisser d’espace entre eux et ne devront pas être
placés contre des murs extérieurs.
Les sacs de ciment altérés par l'humidité seront refusés et immédiatement enlevés du chantier.
Lorsque le ciment est livré en vrac, l’Entrepreneur assurera le nettoyage préalable des containers,
et en particulier l’élimination de tous résidus contenant du sucre ou des nitrates. Les silos
utilisés par l’Entrepreneur pour la conservation des liants doivent être secs, clos et couverts.
(Fascicule 3 du C.C.T.G.).
Les ciments devront être livrés sur chantier à une température inférieure à soixante dix degrés
centigrades (70°). Un essai d’identification rapide sera effectué par l’Entrepreneur pour chaque
livraison.
Le stockage en magasin des ciments n’excédera en aucun cas six (6) mois au-delà de la date de
fabrication. La récupération des poussières est interdite. Les silos éventuels devront être équipés
de thermomètres.
b.3. Contrôle
Les essais de contrôle des ciments seront effectués aux frais de l'Entrepreneur dans un laboratoire
préalablement agréé par l’Ingénieur. Il sera procédé sur chantier au prélèvement conservatoire et
contradictoire systématique d’un échantillon par lot de livraison de 10 tonnes de ciment stocké
selon NFP 15300.
Chaque échantillon sera soumis aux essais de conformité selon NFP 15301 et au gré de
l’Ingénieur. Sur demande de l’Ingénieur, l'Entrepreneur devra présenter les factures, les
certificats d’origine et les résultats d’essai correspondant des usines productrices.
Tout ciment présentant des signes de fausse prise ou d’éventement sera systématiquement refusé
pour non conformité et évacué hors du chantier.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 53
c) Propreté
La proportion de passant au tamis de 0,5 mm (NF P 18 - 591) ne devra pas être supérieure à 1,5%.
d) Granulométrie
Les granulats pour les bétons seront criblés de façon à obtenir les deux classes 5/12,5 et 12,5/25
exprimées en dimensions des mailles carrées des tamis, au sens de la norme NFP 18304, soit :
• refus sur le plus grand diamètre D inférieur a 10%
• passant sur le plus petit diamètre d inférieur à 5%
• le passant à (d + D)/2 doit être compris entre 1/3 et 2/3.
Les analyses granulométriques par tamisage seront réalisées suivant la norme NFP 18560.
Le coefficient d’aplatissement déterminé suivant la norme NFP 18561 sera inférieur ou égal à
30%.
e) Homogénéité
Selon la norme NFP 18571, le coefficient d’homogénéité doit être supérieur à 90% pour α = 0,4.
La formule de composition du béton pour béton armé sera proposée par l'Entrepreneur après son
étude granulométrique de composition des bétons selon la méthode Dreux Gorisse (in : Georges
DREUX - Nouveau Guide du Béton - Collection UTI - ITBTP - Editions Eyrolles - 1986) ou
équivalent et agréé par l’Ingénieur.
f) Production et contrôles
Préalablement à l’étude des bétons, et pour chaque carrière utilisée, l'Entrepreneur devra produire
un volume d’échantillons suffisant pour effectuer au moins les essais suivants :
• 2 essais d’analyse granulométrique par tamisage,
• 1 essai de propreté superficielle,
• 1 essai de coefficient d’aplatissement.
Après réception des résultats de ces essais, l’Ingénieur aura un délai de huit (8) jours pour donner
son agrément ou formuler ses observations. En cas de granularité, de propreté ou de forme non
conformes, les études de bétons et donc les bétonnages ne pourront pas démarrer avant que
l'Entrepreneur ait fait la preuve qu’il peut produire des granulats conformes.
Durant la production ultérieure, sur aire de stockage, les essais suivants seront effectués chaque
jour de production sur chaque classe de matériaux :
• 2 essais d’analyse granulométrique par tamisage,
• 1 essai de propreté superficielle,
• 1 essai de coefficient d’aplatissement.
Tout résultat non satisfaisant donnera lieu, suivant sa nature, au lavage, au recriblage ou au rejet
du lot incriminé.
Les matériaux seront mélangés pendant une durée de temps minimum d’une minute et demie, le
malaxeur tournant dans les limites de vitesse comprises entre quatorze (14) et vingt (20) tours à
la minute.
En cas d’utilisation d’une centrale de chantier, le matériel de fabrication sera du niveau 2, prescrit par
l’article 3.2 de l’annexe A.2 du Fascicule 65.A.
La centrale devra avoir fait l’objet de l’agrément de l’Ingénieur. Les appareils de fabrication
mécanique des bétons seront soit du type à axe vertical, soit du type à coquille, soit du type à axe
horizontal et à palettes.
En principe, ils doivent être à dosage pondéral pour tous les constituants y compris l’eau
(éventuellement compteur d’eau, à l’exclusion de tout autre dispositif). Tous les instruments
devront être vérifiés en présence de l’Ingénieur.
Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de trois (3) mètres de hauteur
par rapport au fond des engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais
avec vidange totale instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l’appareil de fabrication mécanique dans l’ordre
suivant : granulats moyens et gros, ciment, sable puis eau. L'Entrepreneur ne pourra procéder
différemment que s’il est démontré qu’il en résulte une meilleure homogénéité des composants
du béton. Dans tous les cas, la fabrication de gâchées sèches en vue d’une addition ultérieure
d’eau est interdite.
L’Entrepreneur précisera :
• Le délai d’emploi du béton et la conduite à tenir en cas de dépassement de ce délai;
• Les moyens de secours prévus en cas de défaillance des appareils de manutention.
Dans le cas de fabrication du béton en centrale de BPE, chaque camion de livraison devra être
relié par radio à la centrale.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 57
l'Entrepreneur d’effectuer des épreuves de contrôle des bétons dans le cadre de son contrôle
interne.
Les ouvrages seront décomposés en "lots d’emploi". On comprendra par lot d’emploi la quantité
de béton d’un même type, provenant d’une même unité de fabrication et mise en œuvre en une
journée.
Chaque contrôle comportera un prélèvement de 3, 6 ou 9 épreuves selon le cas. En outre, il sera
effectué au minimum un contrôle par volume de 50 m3 au titre du contrôle extérieur. Les
dispositions arrêtées ci avant pourront être modifiées en cours d’exécution, notamment en
fonction du programme de bétonnage qui sera arrêté.
Pour l’interprétation de l’essai relatif à fcj, il sera fait référence au paragraphe B de l’article
77.2.3 du Fascicule 65.A. Pour l’interprétation de l’essai relatif à ft28, on pourra admettre en
application du commentaire de l’article 24.1.3.2 du F 65, que le lot est réputé conforme si la
valeur inférieur de la résistance à la traction est au moins égale à 0,8 ft28 si fc28 < 30 Mpa.
La finition des dalles sera effectuée par vibration superficielle. Le nombre de vibrateurs utilisé
pour une phase de bétonnage sera soumis à l’agrément de l’Ingénieur, y compris les vibrateurs de
rechange.
Le décoffrage ne pourra être exécuté qu'après accord de l'Ingénieur qui pourra toujours exiger
que cela se fasse en sa présence.
Après son décoffrage le béton devra présenter des arêtes vives, des profils bien nets, les
parements vus devront être parfaitement réguliers et ne laisser apparaître aucune pierraille ou
armature qui ne soient enrobée de mortier.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 61
Les coffrages mis en œuvre devront permettre l’obtention des qualités de parements définies ci-
dessus.
Les stipulations et prescriptions sont complétées comme suit :
l'Entrepreneur devra mettre en place, à ses frais, en des lieux agréés par l’Ingénieur, des bornes
de mise en station fondées solidement dans le sol, extérieure aux emprises.
Ces bornes seront implantées avec une tolérance de un (1) millimètre suivant les 3 axes à partir
de la polygonale de précision existant dans le secteur et dont les caractéristiques seront données à
l'Entrepreneur durant la période de préparation.
Après leur mise en place, l'Entrepreneur remettra à l’Ingénieur un plan indiquant la position de
ces bornes repérées en coordonnées (x. y, z). Il devra assurer leur conservation durant toute la
durée des travaux. Elles seront utilisées pour réaliser le piquetage général et tous les piquetages
complémentaires nécessaires à la réalisation des ouvrages.
Le piquetage général consiste à reporter sur le terrain, les points apparaissant sur le plan général
d’implantation des ouvrages. Toutes les implantations devront être faites avec le degré de
précision suivant :
• deux (2) centimètres en plan,
• un (1) centimètre en altitude.
Les tolérances par rapport aux bases d’implantation des différents éléments de l’ouvrage sont les
suivantes :
• sur le béton de propreté : 30 mm
• à la tête des appuis : 20 mm
• sur l’axe d’ouvrage terminé : 15 mm.
La tolérance sur les niveaux du dessus des appareils d’appui est de plus ou moins trois
millimètres (3 mm) par rapport à leurs niveaux théoriques. Les largeurs ou épaisseurs entre
coffrages des différentes parties d’ouvrage ne devront présenter en aucun point d’insuffisance
supérieure à cinq millimètres (5 mm).
L’Ingénieur pourra demander des essais de traction sur échantillons pris sur le chantier; ces
essais seront à la charge de l’Entrepreneur.
Les barres sont fournies droites à l’atelier de formage en longueur d’au moins douze mètres (12
m) et leur pliage pour le transport est strictement interdit. Toute barre livrée pliée à l’atelier de
formage sera soit évacuée, soit recoupée en présence de l’Ingénieur, de façon à éliminer la partie
pliée qui ne peut pas être utilisée.
Méthode d’essai
Lorsqu’un essai de chargement est requis, il doit être effectué selon les exigences de la norme
ASTM D1143 / D1143M « Standard Test Methods for Deep Foundations Under Static Axial
Compressive Load », sur un ou des pieux indiqués par le surveillant.
La méthode d’essai « Quick Test » doit être utilisée.
Matériel
L’Entrepreneur doit fournir à l’Ingénieur un plan provisoire décrivant le montage qu’il entend
mettre en place et lui transmettre un certificat d’étalonnage, datant de moins de six mois, des
manomètres, des vérins et des appareils qu’il doit utiliser. Le plan doit être signé et scellé par un
ingénieur.
L’Entrepreneur doit fournir à l’Ingénieur un avis écrit signé indiquant que les résultats de l’essai
sont conformes aux exigences, dans un délai de 7 jours après la réalisation de l’essai.
L’Entrepreneur doit fournir à l’ingénieur un rapport final d’analyse de battage des pieux préparé
par la firme spécialisée en géotechnique. Le rapport doit contenir tous les résultats des analyses
et essais dynamiques faits sur les pieux et, s’il y a lieu, les résultats des analyses CAPWAP ainsi
que les commentaires pertinents sur l’intégrité des pieux et les problèmes éprouvés.
a) Gisement et Carrières
On remplacera la dernière phrase par :
L’exploitation des gisements et carrières ne pourra commencer, et aucun matériau destiné à la
couche d’amélioration ne pourra être utilisé avant que l’Ingénieur n’ait entériné la réalisation
satisfaisante de la découverte sur la zone à exploiter.
b) Mise en œuvre
Les matériaux seront mis en place au bulldozer et à la niveleuse ou niveleuse seule et répandus
sur toute la largeur de la plate-forme sans ségrégation des particules fines et grosses par couche
de vingt (20) centimètres d'épaisseur après compactage. Là où la couche d'amélioration doit être
d'une épaisseur compactée supérieure à vingt (20) centimètres, elle sera construite par couches
successives ne dépassant pas l'épaisseur compactée de vingt (20) centimètres.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 69
La teneur en eau sera contrôlée de telle sorte que le matériau soit mis en œuvre à tout moment,
dans une fourchette de plus ou moins 1% de la teneur en eau de l’optimum. L’humidification
sera réalisée avec des engins appropriés et agréés par l’Ingénieur.
c) Compactage
On remplacera ce paragraphe par le suivant :
La couche de forme sera compactée jusqu’à obtention de 95% de la densité OPM. Sur les graves
et les graves sableuses, le module EV2 mesuré à la plaque sera au moins égal à 50 Mpa et le
rapport EV2 / EV1 <= 2. Pour l’essai de déflexion, la déflexion maximale est fixée à 130/100
mm sous le passage d’un essieu de 13 tonnes, après compactage.
d) Tolérances
On supprime et remplace le 1er paragraphe par :
L’Entrepreneur mettra en place des piquets à l’axe et à l’extérieur de la couche à mettre en
œuvre, afin de respecter la géométrie de la couche sur les plans et réaliser son autocontrôle.
De plus, cette couche sera vérifiée contradictoirement en altimétrie selon les principes établis à
l’Article 7.A - Travaux topographiques, ainsi qu’en largeur.
La tolérance altimétrique sera de plus ou moins 2 cm, les contrôles en largeur ne devront pas
donner des résultats inférieurs aux dimensions des plans.
e) Contrôle
Des contrôles de conformité du produit livré, de mise en œuvre seront réalisés conformément
aux Articles 7.06.b. et 7.06.c.
f) Non-conformité
Produit livré sur chantier : conformément à l’Article 7, tout produit livré n’ayant pas les
critères de conformité définis, se verra refusé. L’Entrepreneur prenant à sa charge l’enlèvement
de ces matériaux;
Caractéristiques géométriques : toute non-conformité vis-à-vis des tolérances définies à
l’Article 33.03.d donnera lieu à une reprise par l’Entrepreneur à ses frais, et un recompactage des
zones écrêtées sera réalisé;
• Obtention des compacités : s’il s’avère que des zones présentent des compacités faibles,
l’Entrepreneur reprendra à ses frais suivant le cas de figure rencontré :
- Le compactage de la couche;
- Vérifiera la conformité du produit mis en œuvre (w % par exemple);
- Le substituera s’il n’est pas conforme.
Origine du matériau :
L’origine du matériau pour la couche de fondation sera soit une grave alluvionnaire semi-
concassée ou un tout venant naturel (emprunt calcaire de carrière) éventuellement criblés.
Pour tous les matériaux utilisés en fondation, l’indice CBR à 95% de l’optimum Proctor modifié
sera au moins égal à 30 après 4 jours d’immersion.
40 100
31.50 95 100
20 64 90
10 40 70
6,30 30 60
2 20 42
0.50 10 26
0.08 2 10
Demande d’agrément :
La demande d’agrément à présenter sera conforme à l’énoncé de l’Article 7. On précisera
cependant que pour les couches de fondation et de sous-fondation :
• La granulométrie dans le dossier technique, sera la moyenne d’au moins dix
prélèvements effectués sur le lieu d’extraction, représentatifs du volume de matériau à
exploiter dans le gisement;
• Une étude Proctor/CBR sera réalisée sur cet échantillon moyen représentatif. Il devra être
conforme à la prescription CBR ≥ 30 pour la fondation au 95% de l’OPM après 4 jours
d’imbibition.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 71
b) Mise en œuvre
On remplacera dans le premier paragraphe 15 cm par 20 cm maximum.
Additif au 3ième paragraphe :
L’atelier de compactage sera soumis à l’accord préalable de l’Ingénieur.
Nouveau paragraphe :
Une (ou plusieurs sur demande de l’Ingénieur) planche(s) d’essai sera(ont) réalisée(s) sur une
longueur maximum de 250 m sur chantier, ou en dehors mais dans des conditions de support
identiques à celles rencontrées sur l’arase terrassement. Elle permettra de définir les conditions
de mise en œuvre et le nombre de passes minimum des compacteurs constituant l’atelier de
compactage pour aboutir à la compacité définie dans la partie 34.03.c, selon la géométrie de la
couche conforme aux plans du marché.
On quantifiera l’évolution de la compacité par des séries de mesures de densité. Une fois la
compacité exigée requise, l’Ingénieur pourra demander des essais de plaque avec la mesure de
EV1 et EV2. La valeur à obtenir pour EV2 sera supérieure ou égale à 60 Mpa et le rapport
EV2/EV1 < 2.
On contrôlera la granulométrie en place, et la teneur en eau du matériau.
c) Compactage
Le 1er paragraphe est remplacé par :
Pour l’ensemble des fondations, quelle que soit leur épaisseur, la compacité atteinte après
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 72
compactage devra être au moins égale à 95% de la densité sèche du Proctor Modifié. Après
achèvement des opérations de compactage, l’Ingénieur exécutera une série de mesures de
compacité en place dont la fréquence est indiquée à l’Article 7.06.
Suppression du 2ième paragraphe.
d) Tolérances
On supprime et remplace le 1er paragraphe par :
L’Entrepreneur mettra en place des piquets à l’axe et à l’extérieur de la couche à mettre en
œuvre, afin de respecter la géométrie de la couche sur les plans et réaliser son autocontrôle.
De plus, cette couche sera vérifiée contradictoirement en altimétrie selon les principes établis à
l’Article 7.A - Travaux topographiques, ainsi qu’en largeur.
La tolérance altimétrique sera de plus ou moins 2 cm, les contrôles en largeur ne devront pas
donner des résultats inférieurs aux dimensions des plans.
Un contrôle à la règle de 3 m permettra de contrôler le surfaçage de la couche de fondation et
l’amplitude des irrégularités.
On contrôlera la largeur, l’altimétrie et le dévers de la couche. S’il s’avérait que les résultats
soient non conformes et ne puissent être améliorés. L’Entrepreneur enlèvera à ses frais le
matériau et présentera à l’Ingénieur une nouvelle procédure de planche d’essai susceptible de lui
permettre d’atteindre les spécifications du marché.
e) Contrôle
Les contrôles d’élaboration et de mise en œuvre seront réalisés conformément aux
Articles 7.06.b et c.
De plus, les contrôles topographiques des couches de chaussées, tels que définis à l’Article 7.A
permettront, par différence entre les levés sur la couche de fondation et l’arase terrassement, de
définir les épaisseurs de mise en œuvre. Celles-ci ne devront en aucun cas être inférieures à
l’épaisseur théorique prévue.
f) Non-conformité
Produit livré sur chantier : conformément à l’Article 7, tout produit livré n’ayant pas les
critères de conformité définis se verra refusé. L’Entrepreneur prenant à sa charge l’enlèvement
de ces matériaux.
Caractéristiques géométriques de la couche : toute couche non conforme vis-à-vis des
tolérances définies à l’Article 33.03.d donnera lieu à une reprise par l’Entrepreneur de celle-ci à
ses frais avec un recompactage des zones écrêtées.
Obtention des compacités : s’il s’avère que des zones présentent des compacités faibles,
l’Entrepreneur reprendra à ses frais suivant le cas de figure rencontré :
• le compactage de la couche;
• la vérification de la conformité du produit mis en œuvre;
• la substitution du matériau s’il n’est pas conforme.
communiquées à l'Entrepreneur avec un délai de quinze (15) jours entre chaque gisement.
L’Ingénieur pourra autoriser ou refuser l’exploitation d’un gisement en fonction des résultats de
la reconnaissance. En cas d’autorisation, il précisera à l'Entrepreneur les limites d’exploitation
autorisées y compris l’épaisseur exploitable.
Cependant l’attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait qu’à l’intérieur même des limites
précisées par l’Ingénieur, il pourra rencontrer certaines zones de matériaux dont l’utilisation sera
impropre. L'Entrepreneur ne pourra pas se prévaloir de l’autorisation de l’Ingénieur pour
exploiter ces zones impropres.
De plus, en tout état de cause, l'Entrepreneur gardera l’entière responsabilité, après extraction,
transport, mise en place et compactage, de la conformité des matériaux provenant d’un gisement
autorisé par l’Ingénieur aux spécifications requises. L'Entrepreneur ne pourra en aucun cas se
prévaloir de l’autorisation de l’Ingénieur d’exploiter un gisement si les essais de contrôle
effectués in situ ne satisfont pas aux spécifications requises.
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l’insuffisance qualitative ou quantitative des matériaux
qu’il aura proposés à l’Ingénieur pour présenter des réclamations de prix ou de délais.
Les matériaux après fabrication par l’installation de concassage, seront stockés sur une aire de
stockage telle qu’elle réponde aux exigences de l’article 7.04. Les matériaux devront présenter
une teneur en eau minimale à définir conjointement avec l’Ingénieur après élaboration des
premières tonnes de façon à ce qu’au stockage n’apparaisse pas de ségrégation."
Fuseau granulométrique
40 100 100
31,5 90 100
20 64 90
10 40 70
6,3 30 60
2 20 42
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 75
0,5 10 26
0,08 2 10
c. Demande d’agrément
La demande d’agrément à présenter sera conforme à l’énoncé de l’article 7. On précisera
cependant que pour la couche de base :
a. Matériel
Les méthodes employées dans l'exécution des travaux, et dans la manutention des matériaux ou
dans l'exécution de toutes autres parties des travaux, seront soumises à l'approbation de
l'Ingénieur avant le début des travaux. Tout le matériel à utiliser sera en parfait état de
fonctionnement et sera maintenu dans ce même état tout au long de son utilisation. Toute
machine ou méthode ne donnant pas satisfaction à l'Ingénieur sera changée ou améliorée selon
les instructions de l'Ingénieur.
b. Mise en œuvre
Les matériaux de la couche de base seront livrés et répartis sans ségrégation des particules fines
et grosses sur une couche de fondation ou une plate-forme préalablement préparée.
On ne mettra jamais en œuvre le matériau par couche d’épaisseur supérieure à 20 cm. Si
l’épaisseur totale de la couche dépasse 20 cm, on mettra en place le matériau par couches
successives d’épaisseurs relativement homogènes.
On prendra toutes les précautions nécessaires à la mise en œuvre pour éviter la ségrégation et
pour compacter le matériau à la teneur en eau optimale.
Pour se faire, l'Entrepreneur proposera dans son protocole de planche d’essai sa méthodologie de
mise en œuvre garantissant ces deux aspects. Plusieurs solutions pourront d’ailleurs être testées
sur la planche d’essai.
c. Compactage
Planches d’essais
L'Entrepreneur procédera, en début de chantier, à une ou plusieurs planches d’essais sur une
longueur de 250 m, avec un contrôle systématique des densités obtenues par l’utilisation
progressive des engins de l’atelier de compactage destinés à fixer les modalités pratiques
d’utilisation de l’atelier de compactage proposé par l'Entrepreneur, en particulier le nombre
d’engins, le lestage, le nombre de passes, l’ordre de passage, la vitesse de marche des engins et la
pression de gonflage des pneumatiques. Le nombre de passes et le meilleur système qui auront
produit la compacité maximum seront adoptés et exigés sur le chantier. Cette étude de
compactage sera à la charge de l'Entrepreneur et soumise à l’agrément de l’ingénieur.
L’emploi de cylindre à jantes lisses est interdit. L’atelier comprendra des rouleaux vibrants
lourds (d’un poids supérieur à 70 kN) et des compacteurs à pneus lourds. La pression de
gonflage sera supérieure à 0,5 MPa et le poids par roue d’au moins 30 kN.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 76
Une fois ces conditions d’emploi arrêtées, le contrôle quotidien sur le chantier se fera par la
vérification de conformité de l’utilisation par l'Entrepreneur de son atelier de compactage par
rapport aux modalités arrêtées lors de la réalisation de la planche d’essai afin de permettre
l’exécution de l’imprégnation et du revêtement le plus rapidement possible après l’exécution de
la couche de base.
Exécution
Chaque engin vibrant ou compacteur sera muni d’un compteur relevé chaque jour en fin de
chantier, de façon à contrôler le nombre de passes effectuées journellement.
Quel que soit le matériau mis en œuvre, le compactage doit être aussi poussé que possible et le
compactage des bords de couche sera particulièrement soigné. Le compactage sera réalisé dans
les conditions ci-après : les matériaux pour accotements seront mis en œuvre simultanément avec
ceux du corps de chaussée en vue de faciliter le compactage des bords des couches du corps de
chaussée.
Immédiatement après l’épandage et le profilage, chaque couche formant la base sera compactée
sur toute sa largeur avec des rouleaux à jantes lisses ou des compacteurs à pneumatiques d'au
moins trois tonnes par roue jusqu'à ce qu'on obtienne une densité d'au moins 98% de l’OPM
modifié en laboratoire déterminée en laboratoire d'après les procédures spécifiées par
l'A.A.S.H.O., T 180, Méthode D. Les compacteurs devront être prévus en nombre suffisant et
chaque atelier de compactage devra recevoir l'agrément de l'Ingénieur. Le compactage sera
poussé autant que possible en évitant toutefois une trop grande évolution de la granulométrie. On
veillera bien à compacter les bords de la couche. Durant les opérations de compactage,
l'Entrepreneur prendra soin de désigner des personnes qualifiées et expérimentées qui seront
chargées d'inspecter constamment la surface par l'usage de cerces et par nivellement, à partir des
piquets précédemment placés, pour détecter les inégalités et faire les corrections requises.
L’Ingénieur aura la possibilité de faire effectuer les contrôles de compacité en place après la fin
du compactage d’une section de couche de base.
Les résultats de ces contrôles devront être communiqués à l'Entrepreneur dans un délai
maximum de 24 heures ouvrables après la demande de réception présentée par l'Entrepreneur,
ceci afin d’éviter de retarder la mise en œuvre du revêtement.
Le contrôle de la portance de la couche de base sera effectué, suivant la décision de l’Ingénieur,
par des mesures de déflexions à la poutre Benkelman.
Les mesures de déflexions à la poutre Benkelman seront réalisées vingt-quatre (24) heures après
la mise en œuvre de la couche de base. La valeur de la déflexion caractéristique (m + 1,3s)
mesurée doit être inférieure à 50-60/100 mm (selon les épaisseurs de la couche) à l’essieu de 13
tonnes.
S’il s’avérait que les résultats soient non conformes et ne puissent être améliorés, l'Entrepreneur
enlèvera à ses frais le matériau et présentera à l’Ingénieur un nouveau protocole de planche
d’essai susceptible de lui permettre d’atteindre les spécifications du marché.
d. Tolérances
L'Entrepreneur mettra en place des piquets à l’axe et à l’extérieur de la couche à mettre en
œuvre, afin de respecter la géométrie de la couche sur les plans.
La couche de base sera vérifiée contradictoirement en altimétrie selon les principes établis à
l’Article 7.A – Topographie, ainsi qu’en largeur.
La tolérance altimétrique sera de plus ou moins 2 cm, les contrôles largeur ne devront pas donner
de résultats inférieurs aux dimensions des plans.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 77
En ce qui concerne l’épaisseur, les tolérances seront de zéro virgule cinq centimètres (0,5 cm) en
moins et de deux centimètres (2 cm) en plus.
Le contrôle des épaisseurs sera effectué par sondage, en raison de trois (3) sondages sur un
même profil en travers, soit un dans l’axe de la chaussée et un à trois mètres (3 m) de part et
d’autre de cet axe.
Les profils faisant l’objet de contrôle seront espacés de vingt cinq mètres (25 m) les uns des
autres, sauf indications contraires de l’Ingénieur.
Lorsque, dans une zone, l’épaisseur de la couche de base en place ne répondra pas aux
spécifications pour plus de quatre-vingt-quinze pour cent (95%) des points contrôlés,
l'Entrepreneur sera tenu soit d’enlever les matériaux excédentaires par grattage en cas d’excès et
sous réserve de recompacter les parties correspondantes, soit de recharger la partir
correspondante de la couche compactée en scarifiant la couche déjà compactée sur une épaisseur
de 0,10 mètre au moins avant rechargement, en cas de manque.
Au cas où les tolérances fixées seraient dépassées, la couche de base serait refusée et l'Ingénieur
pourrait décider soit son enlèvement et son remplacement soit l'apport d'une couche
supplémentaire, les deux solutions étant aux frais de l'Entrepreneur. Si malgré les précautions
prises au cours de la mise en œuvre certaines zones présentent une granulométrie défectueuse par
suite de ségrégation ou d'un mauvais réglage, elles seront décapées, reprises en cordon et mises
en place à nouveau jusqu'à l'obtention d'une couche parfaitement homogène.
Dans le cas d’apport de matériau sur le matériau déjà mis en place pour défauts de compacité ou
d’épaisseur, on veillera à ne jamais rapporter une couche de matériaux inférieure à 15 cm, à
moins de procéder à une scarification de la couche déjà en place.
Toute inégalité ou flaches pouvant se manifester lors du cylindrage initial et du suivant en tant
que conséquence de tout trafic normal inhérent aux travaux ou pour toute autre cause imputable à
l'Entrepreneur, sera corrigée par ameublissement de la surface, addition ou enlèvement de
matériau, arrosage dans la mesure où cela sera nécessaire et par un nouveau compactage jusqu'à
ce que la surface ait une apparence lisse et régulière.
e. Contrôles
Les contrôles d’élaboration du produite et de mise en œuvre seront réalisés conformément aux
Articles 7.06.b et c.
De plus, les contrôles topographiques de la couche de base, tels que définis à l’Article 7.A,
permettront, en plus du nivellement, par différences entre les levés sur la base et la fondation, de
définir les épaisseurs de la couche. Celles-ci ne devront en aucun cas être inférieures à
l’épaisseur théorique prévue.
f. Non-conformité
Produit livré sur chantier : Conformément à l’article 7, tout produit livré n’ayant pas les
critères de conformité définis se verra refusé.
Caractéristiques géométriques: Toute couche non conforme vis-à-vis des tolérances définies à
l’article 35.03.d donnera lieu à une reprise par l'Entrepreneur. La substitution, le recompactage
de matériaux et le remplacement de l’imprégnation resteront à la charge de l’Entrepreneur.
Obtention des compacités : S’il s’avère que des zones présentent des compacités faibles,
l'Entrepreneur reprendra à ses frais suivant le cas de figure rencontré :
• le compactage de la couche,
• la vérification de la conformité du produit mis en œuvre,
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 78
Grave : 5 / 20
• Propreté : < 2% sur passant au tamis de 1 mm
• Los Angeles : ≤ 35
• Coefficient d’aplatissement (CA) : < 20%
• Rapport de concassage (RC) : >4
Sable : 0 / 5
• ESP : > 50
• Ip : (Nul) sur fraction de mortier du grave concassée
Mélange granulaire
• Granularité : 0 / 20
• Fuseau des spécifications
Caractéristiques du mélange
• Teneur en liant : 4% ± 0.3
Caractéristiques Qualité
Coefficient Los Angeles (LA) <= 35
Coefficient d’aplatissement (A) <= 25
% d’éléments inférieurs à 0,5 mm (P1) <= 2%
% de fines < 0,08 mm <= 0,1%
Indice de concassage 100 %
Les tolérances sur dimensions sont les suivantes :
• proportion en poids retenue sur la passoire D < 15%
• pourcentage en poids passant à la passoire d < 15%
• total des 2 proportions précédentes < 20%
• proportion passant à la passoire d/2 < 3%
• proportion à (D+d)/2 < 1/3 et < 2/3.
L’essai d’adhésivité à la plaque Vialit (EN-12-272-3) devra conduire à une note minimale de 95,
moyenne de 3 essais. Au-dessous de cette limite, il devra être utilisé un dope d’adhésivité soumis
à l’approbation de l’Ingénieur.
Les dosages théoriques à mettre en œuvre pour chaque couche sont :
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 83
Monocouche Bicouche
A partir de ces formulations moyennes, l’Ingénieur peut procéder à des ajustements des dosages
en fonction de l’état et de la nature du support, de la forme, de la nature des granulats et des
conditions climatiques rencontrées lors de l’épandage.
Les agrégats seront exempts de nodules d'argile, de pellicules d'argile ou de poussière provenant
du concassage, et seront rigoureusement lavés et séchés par des moyens mécaniques. Enfin, ils
seront d'une nature telle qu'après enrobage complet avec le liant prévu, aucun désenrobage tel
que défini à l'essai A.A.S.H.O. T 182, ne se produise au contact de l'eau.
homogène soit atteint, les débits des jets iront sur une bande de papier kraft recouvrant
l’extrémité précédemment enduite.
Pour assurer l’uniformité du dosage en liant, deux bandes jointives doivent se recouvrir d’une
valeur à déterminer sur chaque matériel, en fonction du type de la rampe et des jets.
Avant d’exécuter la deuxième bande, les granulats de rejet au bord de la bande précédente
doivent être retroussés par balayage.
Toutes les mesures seront prises pour limiter le rejet de gravillons. En particulier une vitesse
limite de circulation (cinquante - 50 km/h) sera imposée pendant les deux (2) premiers jours
suivant l’ouverture de la route à la circulation.
Le rejet sera mesuré systématiquement après ces deux (2) jours pendant une durée de quinze (15)
jours après gravillonnage. Les granulats non fixés et roulants seront balayés et évacués.
La surface de la couche de roulement, une fois terminée, ne devra présenter ni flache, ni bosse, ni
ondulation, et être parfaitement unie et conforme aux plans de projet. Dans le cas contraire, des
travaux confortatifs seront exigés de l'Entrepreneur à sa charge exclusive.
Les joints longitudinaux des couches d’enduit superficiel seront décalés de 15 à 20 centimètres.
Pour la mise en place des gravillons il ne sera fait recours qu'à des opérateurs et des conducteurs
expérimentés pour ce type de travail. Le réglage des camions gravillonneurs sera vérifié chaque
fois que l'Ingénieur le demandera. Les camions ou autres véhicules de tout genre ne seront pas
autorisés à circuler sur liant bitumineux non recouvert.
c. Balayage et compactage
Le balayage mécanique de la chaussée comprend : balayage de chaussée avant et après
imprégnation. Si cette imprégnation a été livrée à la circulation : balayage avant et après
épandage de la couche d’enduit monocouche et balayage avant épandage de chacun des couches
et après épandage de la deuxième ou troisième couche d’enduit.
Si l’enduit réalisé est un bicouche, la première couche ne recevra qu’un faible compactage
(1 passage), l’ensemble étant ensuite normalement compacté. Le premier passage du compacteur
suivra d’aussi près que possible l’épandage des granulats.
e. Notes générales
Pour faciliter l’adhésion des liants aux granulats, l’usage de dope de type Polyram L 200 ou
équivalent sera imposé, si nécessaire.
Le liant ne doit pas remonter à la surface. Les surfaces présentant un ressuage devront être
traitées immédiatement par un sablage 2/4.
Ces deux opérations sont à la charge de l'Entrepreneur.
• Concernant les dosages en liant utilisés pour les couches d’imprégnation et les enduits
superficiels, l’écart autorisé ne devra pas excéder 100 g/m² par rapport aux dosages
préalablement approuvés par l’Ingénieur. En cas de sous-dosage en liant, il conviendra de
refaire une nouvelle couche avec le dosage prescrit après sablage de la couche sous-
dosée. En cas de surdosage, les quantités de gravillons répandues devront être modifiées
conformément aux directives de l’Ingénieur.
• La tolérance sur le dosage en granulats est égale à +/- 10%.
Le présent article définit les spécifications des matériaux et produits, les conditions de
fabrication, de transport et de mise en œuvre de matériaux enrobés à chaud pour la couche de
roulement en béton bitumineux de 7 cm d'épaisseur après compactage.
Chaque couche sera composée d'un mélange de granulats, d'un filler minéral et de liant
bitumineux et sera convenablement mise en œuvre sur une couche de base préparée et
imprégnée, conformément aux présentes Spécifications et selon les épaisseurs prévues aux
profils en travers-types et suivant les alignements et niveaux indiqués sur les Plans.
Les natures des matériaux susceptibles d’être mis en œuvre sont les suivantes :
Les quantités, les destinations et les délais d’exécution seront précisés par l’Ingénieur.
Le profil en long est donné dans le dossier technique et peut-être modifié par l’Ingénieur.
Les profils en travers types sont donnés dans le dossier technique et peuvent être modifiés par
l’Ingénieur.
Lorsque l’enrobé bitumineux sera fabriqué à partir de plusieurs granulats, l’installation devra
permettre un mélange selon les proportions fixées. A cet effet, la centrale comportera plusieurs
trémies doseuses, divisées en compartiments séparant les classes et catégories de granulats. Le
cloisonnement sera réalisé de façon qu’aucun mélange de granulats ne soit possible au
chargement des trémies. En particulier la largeur de tête des trémies devra être supérieure d’au
moins 50 centimètres à celle du godet de l’engin de chargement.
Les différentes catégories de granulats seront entraînées par un tapis roulant ou par un
distributeur mécanique. Le débit de chaque granulat sera réglé par une trappe à position fixe dans
le cas d’un prédoseur à dosage volumétrique et par une trappe à position variable définie
automatiquement à partir d’un appareil de pesage continu dans le cas d’un prédoseur à dosage
pondéral.
4) Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant en
permanence lors de la préparation du granulat.
Lorsque l’Ingénieur le prescrit, les poussières récupérées doivent pouvoir être réincorporées dans
le mélange de façon uniforme, sinon elles sont évacuées par les soins de l’Entrepreneur.
• soit par dosage volumétrique au moyen d’un tapis alimenté par une trappe fixe dont
l’ouverture graduée permet le réglage des granulats et doit pouvoir être verrouillée en
toute position. La vitesse du tapis doit être asservie à la vitesse de rotation de la pompe à
liant; le calibrage de l’ouverture de la trappe d’effectue par pesée d’échantillons de
granulats sortis de la trémie tampon intermédiaire durant un temps donné,
• soit par dosage pondéral au moyen d’un tapis et d’une trappe mobile dont la position sera
automatiquement définie par un appareil de pesage continu.
b) Prélèvement après compactage (sur la chaussée)(1 essai tous les 100 mètres en
quinconce)
• Compacité : 95 % de la compacité LCPC de référence
a. Nature et provenance
Les granulats proviennent du concassage des roches. Pour chaque classe granulaire, la même et
unique provenance doit être conservée pour l’exécution de la totalité d’une même utilisation.
Toutefois, des granulats de plusieurs provenances peuvent être acceptés par l’Ingénieur si des
études et essais préalables ont été effectués sur les granulats de chaque provenance et que
l’Entrepreneur les a soumis dans son offre à l’accord de l’Ingénieur.
Les granulats d’une même classe granulaire mais de provenance différente sont alors stockés
séparément.
Les granulats seront des gravillons et sables de concassage répartis en trois fractions granulaires
0/4, 4/15 on pourra admettre, à titre de correction, 10% de sable alluvionnaire.
Les fillers seront de fibres naturelles (non plastiques) ou du ciment ou de la chaux.
b. Caractéristiques
Les granulats devront répondre aux caractéristiques suivantes :
La fraction sable sera constituée de sable naturel, de sable de concassage ou d'un mélange des
deux. Les sables seront composés de grains propres, solides, anguleux, aux surfaces dures. Ils
seront exempts de nodules argileux ou sablo-argileux, et autres matières impropres. Les sables de
concassages seront produits à partir de pierres conformes aux Spécifications s'appliquant aux
gravillons et auront un coefficient Los Angeles inférieur à 40.
• Les sables doivent appartenir à la catégorie « a » définie par la norme NFP 18 101,
• la teneur en fines du sable est obligatoirement comprise entre 12 et18%,
• la teneur en fines des sables fillérisés est obligatoirement comprise entre 18 et 25%.
L’Entrepreneur prélèvera 2 litres par 25 tonnes de produits livrés et devra conserver les
échantillons correspondants jusqu’à la réception définitive et remettre ceux-ci au Maître
d’Ouvrage sur simple demande de sa part.
L’Entrepreneur assure le contrôle de la fourniture des liants. Il exécute un essai de pénétrabilité
au minimum tous les porteurs du liant et au moins un essai par jour d’approvisionnement, ainsi
qu’une mesure bille anneau tous les deux porteurs.
Lors de chaque dépotage, il doit effectuer deux prélèvements de un litre placés dans les
récipients étanches bien identifiés dont l’un est remis à l’Ingénieur.
Uniformité
La nature et le fonctionnement des installations seront tels qu’ils produiront un “mélange de
travail” qui soit dans les limites des tolérances spécifiées.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 91
Système de pesage
Les balances de toute benne ou trémie peuvent être soit du type à fléau, soit du type à cadran
sans ressort. Elles seront d’une fabrication et d’une conception normalisées et seront sensibles à
un demi pour cent de la charge maxima requise.
Sécheur
Un sécheur rotatif satisfaisant du point de vue séchage et chauffage des granulats sera prévu. Il
devra être capable d’assurer un séchage et un chauffage des granulats de façon à obtenir une
teneur en eau limite de 0.5 %.
La température des granulats à la sortie du sécheur sera comprise entre les limites suivantes :
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 92
Deux contrôles de ces valeurs doivent être effectués par jour de production.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas
dépassées, de façon à éviter tout risque de brûlage du bitume.
À cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé de telle sorte qu’il indique
la température du granulat avant l’entrée dans le malaxeur.
Cribles
Lorsque l’enrobé dense sera fabriqué à partir de plusieurs granulats des installations de criblage,
capables de cribler tous les granulats aux dimensions et dans les proportions spécifiées et ayant
des capacités de production légèrement supérieures à la capacité maxima du mélangeur devront
être prévues.
Silos
La centrale comprendra des silos de stockage de capacité suffisamment grande pour pouvoir
fournir le malaxeur quand il marche à sa puissance maximum. Les silos seront divisés en
compartiments séparant les classes et catégories de granulats; le cloisonnement sera réalisé de
façon qu’au chargement des silos aucun mélange de granulats ne soit possible. En particulier, la
largeur en tête des silos devra être supérieure d’au moins 50 centimètres à celle du godet de
l’engin de chargement.
Dispositif thermométrique
Un thermomètre de (25° C à 205° C) sera fixé au tuyau d’alimentation de bitume, à un endroit
adéquat, à côté de la valve de décharge dans le malaxeur. De plus, la centrale sera équipée d’une
balance à cadran approuvée, d’un thermomètre à mercure, d’un pyromètre électrique ou tout
autre instrument thermométrique approuvé, qui sera placé à la sortie du sécheur de manière à
enregistrer automatiquement, ou à indiquer la température des granulats chauds.
Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant en
permanence lors de la préparation du granulat.
Lorsque l’Ingénieur le prescrit, les poussières récupérées doivent pouvoir être réincorporées dans
le mélange de façon uniforme : sinon elles sont évacuées par les soins de l’Entrepreneur.
doit pouvoir être verrouillée en toute position et contrôlée avec précision. L’orifice sera
rectangulaire, de dimension 20 cm par 25 cm avec un côté de dimension réglable mécaniquement
et muni d’un verrou. Des indicateurs des dimensions de l’ouverture en centimètres ou en pouces
seront disposés sur chaque orifice.
La vitesse du tapis doit être asservie à la vitesse de rotation de la pompe à liant; le calibrage de
l’ouverture de la trappe s’effectue par pesée d’échantillons de granulats sortis de la trémie
tampon intermédiaire durant un temps donné.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un
enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler le temps
de malaxage et de la maintenir constant.
La détermination de la durée de malaxage se fera par méthode pondérale à l’aide de la formule
suivante. Les poids seront déterminés pour ce travail à partir d’essais faits par l’Ingénieur.
é
é
=
é
/
compacter les couches inférieures en bandes allant en s’élargissant, on aura recours à un rouleau
à bandages métalliques exerçant une charge par pouce de génératrice d’au moins 200 livres (35
kg/cm).
On fera exception de ce qui précède pour les couches de finition et les couches de surface qui
seront compactées à l’aide d’un compacteur à pneus avec au moins 9 roues lisses et à basse
pression, capable de porter une charge brute d’au moins 7 tonnes. Ce compacteur sera lesté selon
les instructions de l’Ingénieur.
Coffrage
L’utilisation de coffrages ne sera pas obligatoire pour la couche de surface.
Les granulats seront malaxés à sec pendant un minimum de quinze (15) secondes; on y ajoutera
ensuite le liant bitumineux en une couche également étalée sur toute la largeur du malaxeur. Le
malaxage sera alors poursuivi pendant trente (30) secondes au moins. La "durée totale de
malaxage" sera l'intervalle de temps entre le moment de l'ouverture de la vanne du doseur et
celui de l'ouverture de la trappe du malaxeur. L'Ingénieur pourra modifier la durée des malaxages
sans bitume et avec bitume mais en aucun cas la durée totale du malaxage ne sera inférieure à
quarante-cinq (45) secondes.
o. Répandage et finissage
Le finisseur sera capable de répandre et mettre en œuvre le mélange exactement selon
l'alignement, le niveau et le profil prescrits.
En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse du finisseur doit être adaptée à la
cadence de fabrication et d'arrivée de l'enrobé dense, et être aussi régulière que possible.
L'Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie du finisseur entre l’épandage de
deux chargements successifs; il doit éviter également l'accumulation d'enrobés refroidis dans le
finisseur et éliminer, le cas échéant, les enrobés refroidis avant la reprise de l’épandage.
Les joints longitudinaux et transversaux seront vigoureusement exécutés, sans discontinuité et
sans vides. Si c’est nécessaire, ils seront recouverts avec du liant bitumineux chaud. Ils seront
réalisés à une hauteur légèrement supérieure à celle de la surface adjacente afin de recevoir le
compactage maximum.
Le réglage et le contrôle de l’épaisseur moyenne seront effectués sur des longueurs de bande
d’épandage correspondant à des groupes de trois camions successifs dont le poids d’enrobé
dense transporté aura été déterminé par pesée; le contrôle portera en outre sur les quantités
répandues par kilomètre de bande ou par demi-journée de travail, compte tenu de la production
de la centrale d’enrobage.
Les faces des Ouvrages existants, tels que les éléments en béton, les bordures, etc., contre
lesquelles le mélange doit être mis en place, seront enduites avec du bitume. Ce dernier sera le
même que celui utilisé pour le revêtement.
Aussitôt après le lissage d'une couche quelconque, et avant de commencer le compactage, la
surface sera vérifiée, toute inégalité de niveau sera reprise, tous les dépôts tels que les grumeaux
sableux tombant de la règle seront éliminés et convenablement remplacés. De même, les
irrégularités dans l'alignement et le niveau le long du bord extérieur seront corrigées par addition
ou enlèvement de mélange et le bord sera coupé verticalement suivant une ligne parallèle à l'axe
de la chaussée.
L'Entrepreneur doit disposer d'ouvriers qualifiés pour corriger immédiatement après l’épandage
et avant le commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes, telles que trous,
rainures, etc. au moyen d'apport d'enrobé dense frais, soigneusement déposé à la pelle. Toute
autre intervention manuelle est interdite derrière le finisseur. On fera spécialement attention à la
rectitude du bord immédiatement après la première passe de compactage de chaque couche.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 100
Au cas où lors de la construction, de grandes irrégularités sont constatées après le passage d'un
finisseur sans qu'elles poussent être corrigées par le réglage de celui-ci, le fournisseur sera arrêté
et l'Entrepreneur devra en fournir un autre.
L'enrobé dense sera mis en œuvre manuellement, après accord de l'Ingénieur, au moyen de petit
outillage sur les parties où il ne peut être répandu au moyen du finisseur automoteur (sur
largeurs. intersections, embranchements, etc.). Toutes les précautions doivent être prises dans ce
cas pour que la mise en place soit effectuée avant refroidissement des enrobés en utilisant ceux-
ci à une température proche du maximum indiqué ci-avant et en limitant la ségrégation au
minimum.
Le finisseur doit être muni d’un dispositif d’arrosage, de vibration et de damage et d’un dispositif
de chauffage pour maintenir le béton bitumineux à la température de répandage convenable.
Les arrêts du finisseur doivent être évités; en effet, ces arrêts sont nuisibles à l’uni et favorisent la
ségrégation, défaut très préjudiciable.
En cas d’arrêt du finisseur, il est interdit de relever les joues latérales pour éviter la chute de
matériaux froids, donc incompactables, dans la trémie; tous les matériaux restant dans la trémie
et dont la température serait inférieure à 120°C devront être évacués.
L’approche de camions contre l’épandeuse doit être opérée sans heurt, de façon qu’il n’en résulte
aucune irrégularité dans le profil en long du tapis.
L’épaisseur du tapis est réglée un fois pour toutes pour chaque section de répandage et
l’Entrepreneur doit s’abstenir ensuite d’agir sur la commande de réglage de l’épaisseur, sauf en
cas de nécessité d’ajustement du joint longitudinal.
Le réglage et le contrôle de l’épaisseur moyenne seront effectuées sur des longueurs de bande de
répandage correspondant à des groupes de trois camions successifs dont le poids de béton
bitumineux transporté aura été déterminé par pesée. Le contrôle portera en outre sur les quantités
répandues par kilomètre de bande, et par demi-journée de travail, compte tenu de la production
de la centrale d’enrobage.
Le finisseur doit être muni d’un dispositif d’arrosage, de vibration et de damage et d’un dispositif
outillage sur les parties où il ne peut être répandu au moyen de l’épandeuse automotrice
(surlargeurs, intersections, embranchements etc...). Toutes précautions doivent être prises dans ce
cas pour que la mise en place soit effectuée avant refroidissement des enrobés en utilisant ceux-
ci à une température proche du minimum indiqué ci-avant.
La mise en œuvre du béton bitumineux sera interrompue pendant les orages, les fortes pluies et
les pluies modérées mais continues. Elle pourra être autorisée par l’Ingénieur en cas de pluie fine
ou de vent fort. Le répandage sur chaussée mouillée est soumis à l’accord de l’Ingénieur.
p. Compactage
Généralités
L’atelier de compactage doit être de dimension suffisante pour correspondre au mode
d’épandage et à la vitesse prévue. Cet atelier et la méthode de compactage envisagée sont soumis
à l’approbation préalable de l’Ingénieur. Des planches d’essais doivent être exécutées, hors de la
route et dans des conditions se rapprochant le plus possible des conditions de chantier, pour
affiner ces choix.
L’Entrepreneur est tenu de reprendre, à ses frais, toute dégradation du revêtement constatée au
cours de la mise en œuvre.
Matériel nécessaire
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 101
Le compactage sera poursuivi jusqu’à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale
lors de son passage. Le compactage du béton bitumineux mis en œuvre à la main pourra être fait
à l’aide d’un rouleau vibrant ou d’une dame vibrante d’un poids minimum de 15 kg pour une
surface maximum de 300 cm².
Le long des bordures, caniveaux et ouvrages similaires, ainsi qu’à tous les endroits où les
rouleaux ne peuvent accéder, le compactage doit être effectué au moyen de dames vibrantes, en
veillant tout particulièrement à l’étanchéité des joints se trouvant entre ces ouvrages et les
enrobés.
Aucun trafic ne doit être admis sur le revêtement fini avant un refroidissement suffisant, le degré
de refroidissement étant laissé à l’appréciation de l’Ingénieur.
q. Joints
Joints transversaux
Ils seront réalisés par coupe franche de la couche de matériau et non en biseau. Ils seront enduits
d’une couche de cut back 0/1 à raison de 0,3 kg/m² de bitume résiduel.
Les joints transversaux de différentes couches seront décalés d’au moins un mètre.
Le précédent réglage de l’épaisseur sera respecté grâce à un calage approprié du finisseur à la fin
de chaque période de travail.
Joints longitudinaux
A la fin de chaque journée de travail, les bandes de répandage doivent être arrêtées sur un même
profil en travers. En cas de force majeure, si une dénivellation subsistait, l’Entrepreneur est tenu
de mettre en place la signalisation réglementaire pour avertir du danger. Dans le cas de points
singuliers ou routes importantes, désignées comme telles par l’Ingénieur, l’Entrepreneur doit
mettre en place des feux triflash.
Quand l’épandage se fait par bandes, l’Entrepreneur veille à ce que le joint longitudinal soit
décalé de 20 cm environ, par rapport au joint longitudinal de la couche de base. Un soin
particulier doit être apporté à la réalisation des joints longitudinaux, lesquels ne doivent pas
présenter de ségrégation des matériaux. En particulier, les bandes mises en œuvre doivent être
arrêtées au même niveau, avec un décalage obligatoire entre deux bandes de 1,00 – 5,00 m.
Autres joints
Pour l'établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou d'autres revêtement
adjacents, les vides subsistant après le passage du finisseur seront comblés à la pelle à l'aide
d'enrobé dense, de façon à ce qu'il ne subsiste aucune dénivellation après compactage.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 103
Profil en long
Aucun point de l'axe de la chaussée finie ne devra s'écarter de plus d'un centimètre (1 cm) en
plus ou moins par rapport au profil en long du projet approuvé.
Par ailleurs, une règle bien dressée de six mètres (6 m) de longueur appliquée sur la chaussée
parallèlement à son axe dans les parties en alignement et en pente unique ne devra pas mettre en
évidence de point de la chaussée situé à plus d'un centimètre (1 cm) sous le bord inférieur de la
règle.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 104
Profils en travers
Dans les sections ne comportant pas de dévers, une cerce au profil théorique de la chaussée
appliquée dans un plan perpendiculaire à l'axe ne devra pas mettre en évidence des points situés à
plus de deux centimètres (2 cm) sous le bord de la cerce. Il est précisé que ce contrôle sera
effectué en une seule fois sur toute la largeur de la chaussée au moyen d'une cerce complète et
non au moyen d'une demi-cerce appliquée successivement sur la partie droite et sur la partie
gauche de la chaussée.
Dans les sections en dévers, la cerce sera remplacée par une règle à bords parallèles, dressée de
six mètres (6 m) appliquée sur la chaussée perpendiculairement à l'axe. L'inclinaison de cette
règle sur l'horizontale sera vérifiée et ne devra pas différer de plus de 0,5% de la pente théorique
prévue. En outre, aucun point de la chaussée ne devra se trouver à plus deux centimètres (2 cm)
au-dessous du bord inférieur de la règle.
Epaisseur
Ce contrôle sera effectué par sondages dans les différentes couches. Les sondages seront
effectués à raison de trois (3) sur un même profil en travers : un sondage dans l'axe de la
chaussée et un sondage à trois mètres (3 m) de part et d'autre de cet axe. Les profils seront
équidistants de trois cents mètres (300 m) les uns des autres, sauf prescription contraire de
l'Ingénieur.
• dimensions ;
• spécifications ;
• accessoires de fixations ;
• condition d’implantation.
ainsi que les contrôles et tolérances de réalisation seront conformes aux normes NF.P.98.409 à
P.98.413 et NF.P.98.44 à P.98.442.
ENTREPRENEURS SPECIALISES
L’Entrepreneur engagera des Entrepreneurs spécialisés pour effectuer les travaux d’excavation, de
découpage, d’encavements, de bétonnage, d’asphalte et de pelouse, etc...
• les travaux de réparation des trottoirs en béton, des chaînes de trottoirs, des bordures de
rue, de l’asphalte, de la pelouse;
• l’essai des unités d’éclairage, les ajustements ainsi que l’essai des contrôles de
l’éclairage;
• le nettoyage de tout l’équipement installé.
CODES ET NORMES
Sauf indications contraires, exécuter l’installation au complet, conformément aux règles de l’Art ainsi
qu’aux codes et règlements pertinents émis par les autorités compétentes. Dans chaque cas particulier,
l’ordonnance, la loi, la norme, le code ou le règlement le plus sévère l’emporte sur les autres.
INSPECTION
Faire exécuter l’inspection électrique par l’Électricité d’Haïti (EDH).
LIVRAISON ET ENTREPOSAGE
1. Les matériaux doivent être livrés et entreposés suivant les instructions du fabricant et faire en sorte
que leurs sceaux et étiquettes soient intacts.
2. Entreposer le matériel électrique à l’intérieur, sauf indications contraires aux présentes.
TENSIONS NOMINALES
1. Les tensions de fonctionnement doivent être conformes aux exigences de l’EDH.
2. Tout l’appareillage électrique et dispositifs de commande et de distribution doivent fonctionner de
façon satisfaisante à une fréquence de 60 Hz et à l’intérieur des limites normales établies à la norme
recommandée pour les exigences de l’EDH. Le matériel doit pouvoir fonctionner dans les
conditions extrêmes dans cette norme sans subir des dommages.
MATERIAUX ET EQUIPEMENTS
1. Sauf indications contraires, utiliser des matériaux et de l’équipement neufs.
2. Fournir et poser des matériaux et de l’équipement de conception et de qualité prescrites, ayant une
performance conforme aux normes établies et pour lesquelles on peut se procurer facilement des
pièces de rechange.
3. Sauf prescriptions contraires, utiliser les produits d’un seul fabricant dans le cas de matériaux et
d’équipement d’un même type ou d’une même classe.
4. Sauf indications contraires, se conformer aux plus récentes instructions écrites du fabricant
concernant les matériaux et l’équipement à utiliser et les méthodes d’installation.
5. Aviser l’Ingénieur par écrit de toute divergence entre le présent devis et les instructions du
fabricant; l’Ingénieur déterminera alors quel document il faut utiliser.
6. Vérifier les joints effectués en usine et les resserrer au besoin pour assurer la continuité de
l’installation.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 113
FINITION
1. Nettoyer et retoucher la surface de l’équipement en atelier qui aurait été égratignée ou
endommagée durant l’expédition et l’installation; utiliser une couche d’apprêt antirouille et deux
(2) couches de peinture de couleur assortie à la couleur originale.
2. Nettoyer, apprêter et peinturer les dispositifs de fixation apparents tels les étriers, les supports, les
attaches pour les protéger contre la rouille.
3. La galvanisation exigée devra être en tout point conforme à la méthode de galvanisation à chaud.
4. Tous les accessoires utilisés en acier devront être galvanisés ou inoxydable.
DESIGNATION DU MATERIEL
1. Identifier tout l’équipement de cette division comme décrit plus loin et conformément à la
codification sur les plans.
2. Garder les plaques indicatrices bien lisibles.
3. Les appareils tel les coffrets de branchement, les coffrets de distribution, les contacteurs, les
panneaux de distribution, les lampadaires et tout autre équipement fourni par cette division, devront
tous porter une plaque d’identification en aluminium gravé, vissée sur les couvercles ou sur les
lampadaires. Cette identification correspondra à celle apparaissant sur les plans.
DESIGNATION DE LA FILERIE
Dans les panneaux de distribution, dans toutes les boîtes de jonction, dans les lampadaires, chaque
conducteur sera identifié par le numéro de circuit et le nom du panneau ou sa jonction à l’aide
d’identification Electrovert du type "Z" convenant à la grosseur du fil employé.
TERMINAISON DE FILERIE
Les ergots, bornes et vis servant à la connexion des fils doivent convenir à des conducteurs en cuivre.
PROTECTION
1. Au cours des travaux de construction, protéger le matériel exposé et sous tension, pour assurer la
sécurité du personnel.
2. Enfermer et marquer toutes les pièces sous tensions par l’inscription "circuit sous tension
appropriée" en français.
ESSAIS
1. Faire les essais et en acquitter les frais d’exécution, relatifs aux articles suivants:
• l’installation complète des réseaux de distribution comprenant l’équilibrage des
phases, de la tension et de la mise à la terre ;
• les lampadaires c/a luminaires, les contacteurs, le matériel connexe de commande,
y compris le fonctionnement du système.
2. Obtenir auprès des fabricants un certificat ou une lettre confirmant que chaque réseau de
l’ensemble de l’installation a été mis en place à leur satisfaction.
3. Tous les essais doivent être faits en présence de l’Ingénieur et à sa satisfaction.
4. Fournir les appareils, le matériel et le personnel requis pour l’exécution des essais au cours du
projet et à son achèvement.
5. Faire parvenir, par écrit, les résultats des essais à l’Ingénieur.
NETTOYAGE
1. Garder le chantier propre et les propriétés publiques exemptes de débris et de déchets.
2. Enlever du chantier tous les débris et les déchets et matériel en surplus.
3. Au moment du nettoyage final, nettoyer les réflecteurs, diffuseurs et autres articles d’éclairage.
COMPETENCES
1. Confier à un personnel qualifié la charge de diriger et de surveiller constamment les travaux
électriques.
2. Dresser une liste des noms et compétences du personnel de surveillance.
3. Assister à toutes les rencontres tenues au chantier.
INSPECTION
1. À l’achèvement des travaux, obtenir un certificat d’acceptation auprès de l’EDH.
2. L’Ingénieur fera l’inspection des travaux durant leur exécution ainsi qu’à leur achèvement et il
dressera une liste des défectuosités que l’Entrepreneur doit corriger.
DEFINITIONS
Certains termes et expressions utilisés dans le devis sont définis comme suit:
"Selon les indications" signifie selon les identifications des dessins ou des documents contractuels.
"Du type approuvé" signifie que chaque pièce produite par le fabricant n’est pas soumise à un essai
complet : une pièce originale de même caractéristique ayant été soumise à un essai complet dont les
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 115
ABREVIATIONS
1. ansi signifie American National Standard Institute et remplace ASA qui signifie American Stantard
Association.
2. ASTM signifie American Society for Testing and Materials.
3. BS signifie British Standard.
4. CBM signifie Certified Ballast Manufacturer.
5. CMC signifie Commission des Matériaux de Construction (CMB).
6. IEEE signifie Institute of Electrical and Electronic Engineers.
7. IES signifie Illuminating Engineering Society.
8. IPCEA signifie Insulated Power Cable Engineers Association.
ÉCHEANCIER
Cette division participe avec le Maître de l’Ouvrage à la préparation du tableau de l’acheminement
critique en lui fournissant tous les renseignements nécessaires pour cette fin.
DESSINS D’ATELIER
1. Soumettre cinq (5) copies des dessins d’ateliers pour examen de l’Ingénieur.
2. Tous les dessins seront certifiés pour construction par le Manufacturier et clairement indiqués:
vérifiés et certifiés pour construction selon les exigences des documents contractuels.
3. Les dessins pour des articles ou matériaux non catalogués devront être faits spécialement pour ce
projet.
4. Les dessins d’atelier doivent porter les détails de la construction, les dimensions, les capacités, les
poids, les rendements et caractéristiques électriques de l’équipement ou des matériaux, etc.
5. Les dessins seront retournés après examen avec l’une des mentions suivantes: "Aucune correction
signalée", "Faire corrections indiquées", "Soumettre à nouveau", "Rejeté".
SUBSTITUTIONS
1. Les soumissions sont basées en utilisant le matériel ou les produits spécifiés ou identifiés au moyen
du nom du fabricant d’une appellation commerciale, d’une marque de commerce ou d’un numéro
de catalogue.
2. Les noms de fabricants, de références du catalogue et les marques de commerce qui peuvent
apparaître à ces documents sont utilisés pour démontrer de façon précise la sorte et la qualité du
matériel et des matériaux exigés.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 117
Lorsque plus d’une marque de commerce est spécifique aux documents d’appel d’offres pour les
matériaux ou produits, l’Entrepreneur demeure libre de choisir l’un quelconque des matériaux ou
produits spécifiques.
3. Des substitutions de matériel pourront être proposées par cette section dans les conditions
suivantes :
• Le prix de la soumission est basé sur les matériaux spécifiés.
• Toute substitution de matériaux peut être formulée en indiquant en annexe de la
soumission une liste montrant le nom du Manufacturier, le numéro de catalogue et
la différence dans le montant de la soumission, si cette suggestion était acceptée.
L’acceptation de l’une ou des substitutions dépend de la décision de l’Ingénieur
après l’ouverture des soumissions.
• La substitution devra rencontrer toutes les exigences des spécifications.
• Le coût de tout travail additionnel et des ajustements résultant de l’acceptation de
substitution sera la responsabilité de l’Entrepreneur qui l’a suggéré.
• Le coût de tout article, produit ou matériel spécifié devra être employé dans la
soumission à moins que la fabrication en soit discontinuée.
RACCORDEMENTS
Consulter la compagnie de pouvoir pour connaître la localisation des câbles aériens et le point de
livraison avant de débuter les travaux.
ALIMENTATION TEMPORAIRE
Les services temporaires de chantier, pour fins de construction, font partie de cette présente section.
9.1.2. CANALISATIONS
9.1.2.1. Généralités
Contrôle de la qualité
Les travaux d’électricité seront exécutés conformément aux règlements, ordonnances, décrets et code
de toute autorité compétente.
9.1.2.2. Remarques
Tous les conduits, les boîtes de tirage, de dérivation, ne sont pas montrés aux plans. Seuls les numéros
de circuit sont indiqués. Il faut cependant les considérer dans l’exécution du travail et les indiquer sur
les plans "tel que construit". Se référer à la légende pour la quantité de conducteurs permis dans un
conduit.
9.1.2.3. Dessins d’atelier
Soumettre les dessins d’atelier.
9.1.2.4. Produits
Matériel
Les matériaux suivants peuvent être utilisés :
1. Conduit rigide C.P.V- 75 degrés (cédule 40).
2. Conduit rigide en acier galvanisé fileté. Les conduits seront électro-galvanisés au zinc. Un enduit
polyester-époxydique d’une épaisseur minimale de 0,76 mm devra être appliqué à l’extérieur par
procédé électrostatique. Un enduit époxydique acrylique d’une épaisseur minimale de 0,25 mm
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 118
devra être appliqué à l’intérieur. Les supports en fonte malléable, les joints de dilatation et les
accessoires devront être traités de la même façon que l’extérieur des conduits. Lorsque les conduits
doivent être coupés et filetés sur le chantier, les nouveaux filets devront être protégés au moyen
d’un composé à retouche vendu par le manufacturier qui traite les conduits.
3. Conduit rigide en aluminium fileté.
Attaches
Fixer les conduits selon les prescriptions suivantes:
Utiliser des brides de fixation un (1) trou pour assujettir les conduits apparents dont le diamètre est
égal ou inférieur à 50 mm. Utiliser des brides deux (2) trous pour fixer les conduits dont le diamètre
est supérieur à 50 mm. Ces brides seront en acier recouvertes de C.P.V.
Raccords
1. Fournir et installer des raccords spécialement conçus pour les conduits prescrits.
2. Utiliser des raccords en "L" préfabriqués aux endroits nécessaires et apparents.
3. Utiliser des boîtes de tirage comportant des dispositifs d’ancrage pour les câbles dans les courses de
conduits horizontales et verticales.
4. Utiliser des raccords expansibles manufacturés à l’usine aux endroits indiqués aux plans et à
chaque fois que l’on traverse des joints d’expansion.
9.1.2.5. Exécution
Généralités
1. Lorsque les conduits sont indiqués aux plans, ils sont représentés sous forme schématique
seulement. Poser les conduits apparents de façon à ne pas diminuer les hauteurs libres.
2. Dissimuler tous les conduits dans :
• le béton
• le sol
Utilisation des matériaux
1. Utiliser des conduits C.P.V scepter 75 degrés C (cédule 40) pour les ouvrages souterrains.
2. Utiliser des conduits rigides galvanisés et filetés pour les ouvrages hors terre et apparents.
3. Utiliser des conduits rigides en aluminium pour les branchements électriques (montés dans les
poteaux).
Détails d’installation
1. Cintrer à l’aide d’outillage approprié tous les conduits de sorte que l’écrasement ne cause une
diminution supérieure à 1/10 du diamètre original du conduit. Considérer comme défectueux et
remplacer tous les conduits dont les cintres sont tordus ou présentent un écrasement supérieur à
1/10.
2. Cintrer mécaniquement tous les tubes en acier ayant plus de 19 mm de diamètre.
3. Les filets des conduits rigides exécutés sur le chantier doivent avoir une longueur suffisante pour
permettre de bien serrer les conduits.
4. Fournir et installer une corde de tirage polypropylène de 6 mm dans tous les conduits pour faciliter
le tirage des fils.
5. Bien assécher les conduits avant de poser les fils.
6. Placer des raccords d’étanchéité sur les conduits posés dans des endroits dangereux. Les remplir de
mastic d’étanchéité, aux deux extrémités de chacune des courses.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 119
7. Protéger mécaniquement tous les conduits qui sont sujets à l’endommagement mécanique.
Conduits noyés dans le béton
Les poser de façon à ce qu’ils s’adaptent bien à l’acier d’armature.
Grouper les conduits au centre des bases de béton de façon à ce qu’ils soient localisés à l’intérieur du
cercle inférieur des fûts.
Protéger les conduits qui sortent à l’extérieur du béton et boucher hermétiquement les extrémités de
tous les conduits avant la mise en place du béton.
Bien tasser le béton autour des conduits.
Installer des protecteurs aux bases de béton afin de protéger les conduits et la filerie contre le
vandalisme et les intempéries.
Conduits souterrains
Donner une pente aux conduits pour assurer l’évacuation des eaux.
Bien hydrofuger tous les joints en appliquant une épaisse couche de peinture bitumineuse.
Installer des supports préfabriqués pour l’installation des conduits souterrains.
Installer une bande en polyéthylène avec inscription "danger ligne électrique souterraine haute
tension" à mi-chemin entre les conduits et le niveau du sol.
9.1.3. CÂBLES ET FILS
9.1.3.1. Matériaux
Matériaux
Conducteurs: en cuivre, calibre selon les indications, sous isolant en polyéthylène thermodurcissable,
réticulés chimiquement, conçus pour une tension de 1000 V, ayant un indice diélectrique nominal de
RWU90.
Couleurs des conducteurs
1. Dans les circuits de dérivation des systèmes, les couleurs des phases seront noire, rouge, bleu et les
neutres seront de couleur blanche.
2. Les conducteurs de mise à la terre installés dans des conduits de type C.P.V. et ceux qui servent à
faire la mise à la terre des lampadaires, etc... seront nus.
3. Les conducteurs de mise à la terre seront installés directement dans le sol.
Calibre des conducteurs
1. Le calibre minimal des conducteurs sera no. 12 AWG.
2. Les conducteurs no. 10 et plus petits seront du type solide.
3. Les conducteurs no. 8 et plus gros seront toronnés.
4. La grosseur des conducteurs, dont les dimensions sont indiquées aux plans, est minimale. Lorsque
les conducteurs ne sont pas indiqués aux plans, fournir et installer des conducteurs du type et de
grosseur répondant aux exigences.
Support des conducteurs
Les conducteurs à l’intérieur des panneaux, boîtes de tirage, boîtes de raccordement, etc... seront
proprement formés et liés ensemble à l’aide d’attaches de type "Ty-Rap" de T. & B.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 120
9.1.3.2. Exécution
Installation
1. La filerie de type RWU90 sera employée dans des canalisations extérieures et souterraines.
2. Les conducteurs seront continus à partir du panneau de distribution jusqu’aux connexions finales.
Ils pourront être épissés seulement aux endroits nécessaires et approuvés, c’est-à-dire dans les
lampadaires et dans les boîtes de raccordement accessibles s’il y a lieu.
3. Sauf indications contraires, toute la filerie devra être installée dans des conduits.
9.1.4. BOÎTES ET RACCORDS
9.1.4.1. Produits
Matériel
1. Boîtes de répartition, boîtes de jonction, de tirage, de dérivation et raccords.
2. Boîtes C.P.V. à l’extérieur.
Boîtes de jonction et de tirage en C.P.V.
1. Boîtes de jonction en C.P.V., moulées, munies de couvercles plats, vis anti-vandales et garnitures
étanches.
2. Seules les boîtes principales de jonction et de tirage apparaissent aux dessins. Fournir suffisamment
de boîtes de tirage pour que les conduits placés entre chaque boîte n’aient pas plus de deux (2)
coudes de 90 degrés.
Raccords pour conduits en C.P.V.
1. Souder les raccords et les adaptateurs au moyen d’un solvant.
2. Coudes préfabriqués.
Raccords d'expansion
Raccords expansibles : manufacturés à l'usine à chaque fois que l'on traverse des joints d'expansion et
aux endroits indiqués aux plans.
9.1.4.2. Exécution
Installation
1. Poser les boîtes aux endroits indiqués et les monter d'aplomb.
2. Poser les boîtes de tirage dans les endroits dissimulés mais facile d'accès.
3. Assujettir les boîtes de façon qu'elles soient supportées indépendamment des conduits qui y sont
raccordés.
4. Remplir les boîtes de papier ou de mousse afin d'empêcher les matériaux de construction d'y
pénétrer.
5. Prévoir dans les boîtes des ouvertures de dimensions convenables pour le raccordement de
conduits; il est interdit de se servir dé rondelles de réduction.
6. Sceller les ouvertures dans les conduits de chacune des boîtes à l'aide d'un scellant "compound".
Identification
Prévoir des plaques en aluminium gravées sur les couvercles, pour l'identification des boîtes de
jonction et/ou de tirage.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 121
9.1.5. ÉPISSURES
9.1.5.1. Produits
Matériels
Les épissures seront composées de:
Connecteurs à compression, pour câbles, à éléments porteurs de courant en cuivre, de calibre approprié
aux conducteurs en cuivre.
Caoutchouc adhésif de grandeur appropriée (adhésive Insulating Covers T.B.).
Trois (3) rangs minimum de ruban adhésif Scotch 88.
Capuchons protecteurs en polyéthylène.
9.1.5.2. Exécution
Installation
Installer les connecteurs suivant les recommandations du fabricant.
9.1.6. ATTACHES ET SUPPORTS
9.1.6.1. Produits
Attaches et supports d'équipement
Ancrages s'adaptant aux matériaux pour fixer les canalisations, les boîtes et les équipements.
Protection contre l'endommagement mécanique de tous les appareillages, canalisations, etc...
susceptibles d'être brisés.
Attaches et supports pour conduits et câbles
1. Brides à un (1) trou en acier recouvert de C.P.V. pour fixer en surface les conduits et câbles de 50
mm de diamètre ou moins.
2. Brides à deux (2) trous en acier recouvert de C.P.V. pour fixer les conduits et câbles de plus de 50
mm de diamètre.
3. Ne pas utiliser de fil de ligature ni de feuillard perforé pour supporter ou fixer les canalisations ou
les câbles.
4. Assurer un support convenable pour les canalisations et les câbles posés verticalement jusqu'à
l'équipement lorsqu'il n'y a aucun soutien mural.
9.1.6.2. Exécution
Installation
1. Installer les attaches et supports selon les besoins de chaque type d’équipement, de conduit et de
câble et suivant les recommandations du fabricant.
2. Installer les attaches à 300 mm de chaque côté des boîtes de jonction et/ou de tirage.
3. Ne pas espacer les attaches à plus de 1500 mm.
9.1.7. MISE À LA TERRE
9.1.7.1. Produits
Matériel
1. Appareillage de mise à la terre.
2. Conducteurs en cuivre, de mise à la terre.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 122
Appareillage
1. Tiges de mise à la terre, en cuivre, de calibre selon les besoins, pour raccorder le conducteur de
mise à la terre.
2. Conducteurs en cuivre nu, toronné, recuit doux, de calibre selon les indications.
9.1.7.2. Exécution
Installation - généralités
1. Installer des systèmes complets, permanents et continus, pour effectuer la mise à la terre des
réseaux et circuits d'appareillage électrique, à l'aide des tiges de mise à la terre, conducteurs,
connecteurs et pièces, accessoires appropriés, de façon à satisfaire aux exigences de l'Ingénieur, des
normes et codes.
2. Protéger contre tout dommage matériel, les conducteurs de mise à la terre posés à découvert.
3. Faire tous les raccordements ainsi que les connexions aux tiges de mise à la terre, etc...
4. Utiliser des connecteurs mécaniques pour faire les raccordements de mise à la terre des appareils
munis de cosses.
5. Poser un conducteur de mise à la terre distinct, pour la mise à la terre des lampadaires.
6. Faire les connexions de mise à 1a terre pour aboutir en un seul et même point de mise à la terre.
7. S'assurer de l'uniformité des méthodes de mise à la terre utilisées pour toute l'installation.
Essais
1. Exécuter les essais de continuité de mise à la terre ainsi que les essais de résistivité, selon des
méthodes appropriées aux conditions prévalant sur les lieux afin de rencontrer les exigences des
codes et normes.
2. Faire les essais en présence de l'Ingénieur.
3. Faire les épreuves requises et apporter les corrections immédiatement si cela est nécessaire.
4. Faire les essais avant de mettre l'installation électrique sous tension.
9.2. DICTRIBUTION ÉLECTRIQUE
9.2.1. Éclairage
9.2.1.1. Généra1ités
Contrôle de la qualité
1. Les matériaux décrits dans la présente section devront être conformes aux exigences des normes de
ANSI, de "Electrica1 Testing Laboratories" et de "Certified Ballast Manufacturers Association" et
installés suivant les exigences de l’EDH.
2. Les matériaux spécifiés dans cette section devront être identifiés par gravure ou au pochoir quant à
la nature du produit et à la norme de fabrication.
3. Les appareils d’éclairage seront tropicalisés.
Dessins d'atelier
1. Soumettre à l'Ingénieur les dessins d'atelier conformément aux conditions générales.
2. Soumettre à l'Ingénieur, les données photométriques, les courbes en candela produites par un
laboratoire indépendant pour chacun des types des appareils d'éclairage. De plus, soumettre à
l'Ingénieur une étude point par point pour le projet concerné.
3. Soumettre à l'Ingénieur les caractéristiques physiques du support des appareils d'éclairage.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 123
4. Soumettre à l'Ingénieur des dessins détaillés des appareils d'éclairage montrant, entre autres, leur
système optique, leurs caractéristiques physiques, leurs ballasts, les socles, les diffuseurs, les
dispositifs de fixation et de suspension, leur fini ainsi que leurs caractéristiques électriques.
5. Soumettre à l'Ingénieur la liste des ballasts utilisés ainsi que des confirmations écrites de
manufacturiers reconnus attestant clairement que les ballasts à haute pression sodium pourront
supporter une lampe brûlée pour une période minimale de deux (2) mois, sans qu'aucun dommage
ne soit causé au démarreur de ce ballast.
9.2.1.2. Produits
Luminaires profilés de rues
1. Document de référence
• ANSI D 12.1 - 1972 (modifié sept. 95)
• NT-81-040
• ANSI C 78-1350 - 1976
C 78-1351 - 1981
C 78-1375 - 1981
C 82.4 - 1978
C 82.5 - 1977
C 82.6 - 1980
C 82.9 - 1981
C 92.1 - 1971
C 136.2 - 1979
C 78.386 - 1971
C 78.387 - 1980
C 78.1355 - 1981
C 78.388 - 1980
• Les luminaires devront respecter la norme suivante:
Caractéristiques des luminaires de rue profilés, ST-91-010 révisées le 1992-05-01.
2. Généralités
• Apparence
Le boîtier du luminaire doit être en aluminium coulé, peinturé ou non.
• Description
Le luminaire sera constitué de deux (2) ou trois (3) pièces principales, l'une fixe, comprenant toutes les
pièces essentielles au fonctionnement, l'autre ou les deux autres pièces, mobiles donnant accès facile et
efficace à l'intérieur du luminaire pour effectuer l'entretien et la mise en marche.
Le luminaire acceptera toutes les sortes de lampes utilisées (150, 250 et 400 watts des deux types:
halogène et sodium haute pression).
• Interprétation des spécifications
Dans le cas de toute ambiguïté ou redondance entre les normes citées et la spécification qui suit, la
spécification aura prépondérance.
• Pièces amovibles
"Toutes les pièces amovibles et/ou mobiles seront fixées solidement au bâti au moyen des fer-angles,
des crochets, sangles protégées contre la rouille, l'oxydation et chimiquement compatibles pour éviter
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 124
Exemple:
400 N V A A X
• Schéma électrique
A 1'endroit le plus visible du ballast et près des connexions de l'alimentation, un diagramme montrera
le schéma électrique de connexions pour le niveau de tension approprié avec une identification datée
du schéma et en correspondance avec les spécifications du manufacturier.
• Emballage
Toute unité sera livrée dans un emballage de carton. Sur les deux bouts de la boîte, i1 devra y avoir
une étiquette indiquant clairement les points suivants :
1. le type de luminaire;
2. le type de distribution;
3. le type de lampe à employer;
4. la puissance de la lampe à employer;
5. la tension d'alimentation;
6. la date de fabrication du luminaire;
7. le numéro de 1a commande ouverte;
8. une feuille d'installation, d'instruction, d'entretien du luminaire et les spécifications pour
modifier, le type de distribution devra être inclus dans l'emballage.
• Garantie
Les luminaires seront garantis contre tout défaut de fabrication et les régulateurs seront garantis à
100% pendant un an d'opération.
• Prototype
Après l'adjudication du contrat, l'Entrepreneur doit fournir dans un délai de quatre (4) semaines un
prototype de chaque modèle de luminaire.
• Documents à fournir
En plus des dessins d'atelier demandés, fournir 1es documents suivants:
1. quatre (4) copies de chaque répartition photométrique;
2. quatre (4) copies de la fiche technique de chaque type de ballast;
3. quatre (4) copies des tests de vibration pour chaque modèle de luminaire;
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 128
4. quatre (4) copies des tests de résistance à la chaleur dans chaque modèle luminaire;
5. quatre (4) copies du plan montrant toutes les composantes, conducteurs, borniers, etc... avec
leurs caractéristiques mécanique et électrique pour chaque type de luminaire;
6. une (1) copie de la matrice des candelas de chaque répartition photométrique en format IES sur
disquettes de 3 1/2".
Lampes
Les lampes hautes pression sodium auront les caractéristiques suivantes:
1. capacité : 250 ou 400 watts selon le cas
2. type : clair
3. vie : 24 000 heures
4. ANSI : S 50 VA-250
Fûts et potences
1. Fûts et potence en acier galvanisé
• Les fûts et potence en acier galvanisé seront conformes pour l’éclairage routier.
• Les boulons d'ancrage sont fabriqués selon la façon indiquée au plan type du projet mentionné
en rubrique.
• Les boulons d'ancrage sont en acier et la partie filetée est galvanisée à chaud. La limite élastique
minimale est de 350 MPa.
• Le manufacturier du boulon doit être, au préalable, approuvé. Un échantillon doit être remis
pour analyse et un certificat de moulin doit attester des qualités précitées.
2. Type de potence
En général les potences seront du type en treillis.
9.2.1.3. Exécution
Installation
Localiser les appareils d'éclairage selon les indications.
Raccorder les appareils d'éclairage aux circuits d'éclairage selon les indications.
Installer les appareils d'éclairage lorsque tous les travaux susceptibles de les endommager ou de les
salir seront terminés.
Toujours vérifier l'emplacement exact des appareils d'éclairage auprès de l'Ingénieur. Ne pas relever de
mesures exactes sur les plans.
Essais
Vérifier les luminaires et remplacer les lampes, ballasts et autres accessoires défectueux.
Tous les appareils d'éclairage seront fabriqués de façon à ce que les ajustements finals qui auront été
choisis soient facilement repérables, de manière à faciliter la maintenance.
L'Entrepreneur de la présente section, avec l'aide du manufacturier des appareils d'éclairage, fera la
vérification, la mise en marche des systèmes et 1'ajustement final des appareils d'éclairage sur place, le
soir, à 1a satisfaction des Ingénieurs et des autorités concernés.
L'Entrepreneur inclura dans sa soumission tous les frais nécessaires pour les essais, ajustements,
vérifications, etc..
.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 129
9.3. AQUEDUC
9.3.1. PORTÉE DES TRAVAUX
Le présent devis particulier fait partie intégrante du contrat et a pour objet de décrire les travaux requis
pour l'exécution complète des travaux de réhabilitation des ouvrages d’aqueduc existants.
Les travaux requis pour la réhabilitation des ouvrages d’eau potable comprennent :
La fourniture et la pose de canalisations en fonte ductile et en P.V.C de diamètre nominal 450, 300,
150 et 100 mm, et tous les accessoires incluant les butées et raccordements requis ;
• la fourniture et la pose de vannes et accessoires;
• la fourniture et la pose de poteaux d’incendie et accessoires ;
• la fourniture et la pose de ventouses (purgeurs d’air) et accessoires ;
• la dépose de "vermicelles" (conduites de diamètre allant de 30 à 38 mm alimentant des
branchements privés);
• la construction de chambres de vannes étanches en béton armé, si requis;
• la réparation des fuites des ouvrages de génie civil et les équipements qui s’y trouvent ainsi que
celles occasionnées au moment de l’exécution des travaux;
Les travaux incluent aussi :
• les études détaillées d’exécution des ouvrages avec mémoire justificatif et notes de calculs
nécessaires ;
• les études concernant l’organisation du chantier et la conduite des travaux suivant le planning
agréé par le Maître d’Ouvrage
• la fourniture et toutes les opérations de transport, manutention et prise en charge des tuyaux,
raccords et accessoires, les contrôles de réception;
• le stockage provisoire éventuel par l’Entrepreneur, la livraison de ces fournitures sur les sites
prévus pour 1a mise en oeuvre;
• les terrassements en tout terrain, nécessaires à la construction des ouvrages, les remblais divers,
la mise à décharge des terres excédentaires;
• les travaux provisoires nécessaires à la bonne marche du chantier (alimentation en eau
temporaire);
• la protection des ouvrages déjà construits et l’entretien des ouvrages jusqu’à réception;
• tous les assemblages quel qu’en soit les moyens (soudure, boulonnage);
• l’amenée à pied d’oeuvre, la mise en place, le repliement et la remise en état en fin de chantier
des installations et du matériel nécessaire à la réalisation des travaux;
• la pose des canalisations et équipements, les raccordements sur conduites existantes, les
épreuves hydrauliques, le lavage et la désinfection des ouvrages et des conduites, le
remblaiement des tranchées;
• la réalisation du génie civil des ouvrages et des ouvrages spéciaux éventuels nécessaires suivant
les indications données sur les plans;
• les essais de réception de tous 1es ouvrages et les réglages éventuels;
• la fourniture des documents et plans de récolement des ouvrages exécutés avec notice
d’entretien et d’exploitation.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 130
L’Entrepreneur doit soumettre à l’Ingénieur, pour approbation, une description des méthodes de travail
qu’il utilisera et des étapes de réalisation qu’il compte suivre pour rencontrer les exigences relatives
aux tests d’étanchéité et au maintien des services existants d’aqueduc.
Cette procédure de construction doit être soumise à l’Ingénieur deux (2) semaines avant le début des
travaux.
9.3.4. RÉSEAU D’AQUEDUC À ABANDONNER
Les conduites d’aqueduc existantes localisées au-dessus du niveau d’infrastructure de chaussée
doivent être enlevées ou abaissées. Les conduites localisées sous le niveau d’infrastructure de chaussée
doivent être bloquées selon les informations suivantes.
CHAMBRE DE VANNES
Les chambres de vannes ou autres ouvrages de même nature abandonnés et laissés en terre, sont
démolis jusqu'à au moins un mètre sous le niveau de l’infrastructure de chaussée et le reste est rempli
de béton maigre (10 MPa à 28 jours) après avoir récupéré les matériaux utilisables.
9.3.5. TUYAU D’AQUEDUC ET ACCESSOIRES
ÉTENDUE DES TRAVAUX
Tous les tuyaux d'aqueduc, incluant les branchements et les poteaux d'incendie ainsi que les
accessoires tel que vannes, boîtes de vanne, ventouses et blocs de butée sont couverts par le présent
article.
CONDITIONS DE POSE
Les conduites seront posées en général sous les trottoirs le long des voies de circulation. La section
type des tranchées de pose est présentée dans le dossier des plans standards. Pour les conditions de sol,
l’Entrepreneur peut consulter l’étude géotechnique en annexe.
MATERIAUX
Admission des matériaux à l'emploi pour eau potable
Les matériaux, équipements et fournitures ne doivent en aucun cas altérer les caractéristiques
chimiques, bactériologiques et organoleptiques de l’eau qu’ils véhiculent. Tous les matériaux en
contact avec l’eau brute ou traitée devront être garantis comme étant du type alimentaire.
Tuyauterie en fonte ductile
1. Tuyau
A moins d'indication contraire, les tuyaux d'aqueduc en fonte ductile sont conformes à la norme
AWWA C110 avec revêtement intérieur en mortier de ciment. La classe et l'épaisseur sont
déterminées conformément à la norme AWWA C150. Les joints sont du type à emboîtement ou du
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 132
type mécanique et sont munis de garnitures de caoutchouc. Les conduits et joints sont prévus pour une
pression de service de 10 kgf/cm2 ou 140 psi.
2. Raccords
Les raccords et pièces spéciales peuvent être de fonte grise ou de fonte ductile. Les pièces doivent être
conformes à la norme ASTM A 536 ou autres normes équivalentes, en particulier la norme AWWA
C153 pour les raccords compacts dans le cas de pièces en fonte ductile. Les raccords sont munis d'un
revêtement intérieur lisse en mortier de ciment et d’un revêtement extérieur bitumineux. Les joints des
raccords sont du type à emboîtement ou du type mécanique et sont munis de garnitures de caoutchouc.
Ils sont prévus pour une pression de service de 10 kgf/cm2 ou 140 psi.
Tuyauterie en thermoplastique
1. Tuyau
Sauf indication contraire, les tuyaux d'aqueduc en thermoplastique sont en chlorure de polyvinyle
(C.P.V.) et conformes aux exigences de la norme ASTM D-1784 et F 480.
Ils doivent exempts de défauts nuisibles à leur qualité (rayures, grains, criques et souillures).
Le tuyau doit avoir une emboîture munie d'une bague en élastomère assemblée à l'usine. Celle-ci doit
être fixée dans une rainure pour éviter tout déplacement. Les garnitures en élastomère doivent être
composées de matériaux compatibles avec le thermoplastique.
Le tuyau est prévu pour une pression de service minimale de 150 psis.
2. Raccords
Les raccords et accessoires doivent être conformes aux exigences susmentionnées pour les raccords en
thermoplastique.
Vannes et accessoires
1. Vanne d'arrêt
A moins d'indication contraire, les vannes de 75 à 300 mm inclusivement sont des vannes d'arrêt à
passage direct en fonte à joints mécaniques ou à emboîtement et siège en caoutchouc, conformes à la
norme AWWA C-500 ou C-509, avec tige non montante et chapeau d'ordonnance standard. Ces
vannes à opercule double ou monobloc sont conçues pour une pression relative maximale d'utilisation
de 1375 kPa et doivent être étanches. Les joints doivent avoir le même diamètre que celui du tuyau
correspondant.
La vanne s'ouvre en tournant vers la gauche. Si des brides sont spécifiées, les dimensions des vannes et
le patron de perçage des brides doivent être conformes à la norme ANSI B16.1 pour des raccords et
brides en fonte de classe 125.
2. Vanne papillon
A moins d'indication contraire, les vannes installées sur les conduites de 350 mm et plus sont des
vannes papillon à joints à bride du type court, conformes à la norme AWWA C-504, classe 150B avec
opérateur manuel, volant de commande et écrou de manoeuvre.
Ces vannes s'ouvrent vers la gauche, et l'appareil de commande doit comprendre un indicateur
d'ouverture ainsi qu'un mécanisme de blocage.
Les vannes papillon sont toujours installées dans une chambre.
3. Boîte de vanne
A moins d'indication contraire, les vannes de trois cents (300) mm de diamètre et moins ne sont pas
installées dans une chambre et doivent être coiffées d'un boîtier de manoeuvre.
Le boîtier est en fonte grise de classe 25 et de style télescopique tel que montré sur les dessins et
plans ; la base du boîtier doit s’adapter parfaitement à la vanne. La boîte doit être maintenue au centre
de la vanne grâce à un disque de centrage en fonte. Ces boîtes de vanne doivent être en deux (2)
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 133
sections, coulissant l’une dans l’autre. La longueur de la partie supérieure doit être fixe et celle de la
partie inférieure peut varier selon l’enfouissement du robinet-vanne à cet endroit.
Les boîtes de vanne pour les vannes de 150 à 300 mm doivent être fournies avec une plaque de
guidage.
Du côté de l’embranchement perpendiculaire au té, les robinets-vannes doivent être installés
directement sur les tas d’ancrage.
Poteaux d'incendie
Sauf autrement indiqué, les poteaux d'incendie sont du type "compression" à puits sec, conformes à la
norme AWWA C502. Ils sont conçus pour se raccorder à une conduite de 150 mm de diamètre par un
joint mécanique.
L'Entrepreneur doit faire toutes les vérifications nécessaires et fournir à ses frais toutes les pièces
nécessaires pour que la bride du corps du poteau d’incendie soit à au moins 50 mm plus haut que le
niveau projeté du terrain final. La bride de raccordement est du type permettant la rupture.
Les poteaux d'incendie sont munis de trois (3) bouches d'eau dont deux (2) sont de 64 mm de diamètre
et l’autre de 100 mm de diamètre, dont les filets de vis et le genre d’attache sont conformes aux
exigences de la CAMEP ; ils s'ouvrent à gauche et sont munis d'un drain de purge.
Les poteaux d'incendie doivent être peints en rouge jusqu'à au moins 200 mm sous la bride de raccord.
Ventouse
Les ventouses sont du type "Custom Combination Air Valves (CCAV) with two (2) bodies", de
marque apco ou équivalente et avec un orifice de diamètre 50 mm (2 pouces).
Branchement
Les conduites des branchements d’aqueduc sont en polyéthylène (PE) haute densité. Chaque
branchement doit être muni d’un collier de prise taraudé, d’un raccord, de la canalisation du
branchement, du coude 90 et d’une autre canalisation de branchement qui aboutira à la limite de
propriété.
l'Ingénieur.
Bout de ligne
Les bouts de ligne d'aqueduc doivent être fermés hermétiquement avec un bouchon approprié de la
même nature que le matériau du tuyau et pouvant reprendre une pression d'au moins mille cinq cent
(1,500) kPa.
Ces bouchons peuvent être boulonnés ou à joints mâle femelle et, dans tous les cas, l'Entrepreneur doit
fournir et installer un bloc de butée.
Raccordement à une conduite existante
L'Entrepreneur doit fournir et poser tous les raccords nécessaires pour faire les raccordements aux
conduites existantes. Il doit fournir tous les raccords spéciaux et joints flexibles nécessaires pour faire
ces raccordements, et faire lui-même toutes les prévisions nécessaires à cet effet, que ces détails soient
indiqués ou non aux plans et devis. Ces raccordements doivent être faits avec soin et à la satisfaction
de l'Ingénieur.
Poteau d'incendie
L'Entrepreneur doit fournir et poser tout poteau d'incendie indiqué aux plans selon les dessins et
exigences du présent devis spécial, et conformément à la norme AWWA C-600.
Chaque poteau d'incendie est raccordé à la conduite principale avec un tuyau de cent cinquante (150)
mm ou plus, si spécifié, qui doit être muni d'une vanne d'arrêt. Les vannes d'arrêt doivent être
raccordées à la conduite principale à l'aide de joints retenus pour permettre la fermeture de la vanne
pour l'enlèvement du poteau d’incendie.
Le poteau d'incendie est appuyé sur une base en béton et des blocs de butée ou un système de retenu
est requis sur la borne et au raccordement à la conduite principale.
L'installation des poteaux d'incendie doit être telle que montrée au croquis et aux plans.
Avant l'acceptation provisoire des travaux, l'Entrepreneur doit repeindre chaque poteau d'incendie avec
une peinture rouge acceptée par l'Ingénieur.
1. Drainage des poteaux d'incendie
Lorsque le niveau de la nappe phréatique risque d'être à un niveau supérieur au drain d'un poteau
d’incendie, le drain en question doit être bouché hermétiquement pour empêcher toute infiltration
d'eau.
Lorsque le niveau de la nappe phréatique est en tout temps à un niveau inférieur au drain d'un poteau-
fontaine, un puits de un (1) mètre cube est creusé sous le poteau d'incendie et rempli avec de la pierre
concassée nette de 19 mm. Ce puits de pierre concassée doit être situé à au moins trois (3) mètres de
toute conduite d'égout sanitaire ou pluvial. La pierre nette doit être enveloppée dans un géotextile de
type F.
En aucun cas, les drains des poteaux d'incendie ne doivent être raccordés à un égout.
EXIGENCES ET TOLERANCES
Pente
Aucune pente nulle n'est tolérée et les points hauts ou bas, aux inversions de pente, doivent être
munis, suivant le cas, d'une purge ou d'une vidange. La pente minimum doit être de deux (2) mm par
mètre de conduite si la pente de la canalisation est montante dans le sens de l’écoulement de l’eau dans
la conduite.
Niveau de pose
Les niveaux ne doivent pas varier de plus de vingt cinq (25) millimètres par rapport au niveau projeté,
sauf pour des conditions spéciales acceptées par l'Ingénieur. La couverture minimale de remblai (la
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 136
MATERIAUX
Pièces en fonte
Les pièces en fonte utilisées dans les chambres de vannes ou autres structures d'aqueduc du même
genre, sont en fonte grise ou ductile selon ce qui est spécifié aux plans et devis :
a) les pièces en fonte grise sont conformes à la norme ASTM A 48 de la classe 25.
b) les pièces en fonte ductile sont conformes à la norme ASTM A 536 de grade 65-45-12.
Toutes les pièces en fonte doivent être enduites d'une couche de vernis de goudron mélangée à de
l'huile, et porter le nom et la marque du manufacturier.
• Cadres et couvercles
Sauf autrement indiqué, les cadres et couvercles de chambres de vanne sont en fonte grise tels que
montrés sur les dessins du présent devis spécial.
Le mot "CAMEP" est coulé à même le couvercle.
Pièces en acier
Les pièces en acier utilisées dans les chambres de vanne ou autres structures d'aqueduc sont en acier
conforme à la norme acnor g40 21 m et les soudures effectuées selon la norme acnor w 59 M.
De plus toutes les pièces en acier doivent être galvanisées à chaud conformément à la norme
acnor G 164 M.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 137
• Echelons
Sauf autrement indiqué, les échelons utilisés dans les chambres de vanne et autres structures de même
nature, sont des barres d'acier galvanisé, conformes à la norme acnor g 30.12 M et telles que montrées
sur les dessins du présent devis.
Produits de scellement
• Mastic bitumineux
Le mastic bitumineux utilisé pour sceller les joints entre les sections de chambres de vannes est
conforme aux normes ongc 56-gp-4 et ongc56-gp-9.
• Planche d'asphalte
Les planches d'asphalte utilisées sont conformes à la norme ASTM D-994.
CURAGE PRELIMINAIRE
Toutes les conduites de plus de cinquante (50) mm de diamètre doivent d'abord être curées au moins
une fois à l'aide de torpilles conçues à cet effet. Le plan de nettoyage doit être préparé par
l'Entrepreneur et soumis à l'Ingénieur pour approbation.
RINÇAGE
Toute conduite doit ensuite être rincée à l'eau, pendant une durée d'au moins cinq (5) minutes, avec un
débit suffisant pour obtenir une vitesse supérieure à un (1) mètre par seconde.
DESINFECTION
Une solution chlorée est introduite dans le réseau de façon à obtenir une concentration minimale de
cinquante (50) p.p.m. de chlore résiduel. Tout l'air doit être évacué du réseau. La solution chlorée doit
demeurer dans le réseau pendant au moins vingt quatre (24) heures et à la fin de cette période l'eau
traitée doit contenir un résiduel de chlore d'au moins vingt cinq (25) p.p.m, sinon, on doit vider la
conduite et recommencer à l'étape du rinçage.
ESSAIS BACTERIOLOGIQUES
Après la période de désinfection de vingt quatre (24) heures, l'eau chlorée est évacuée et la conduite
est remplie d'eau potable jusqu'à ce que la concentration de chlore résiduel soit d'environ un (1) p.p.m.
On doit alors prendre au moins deux (2) échantillons d'eau par cinq cents (500) mètres de conduite et
ceux-ci ne doivent contenir aucun coliforme. Si le test montre la présence de coliforme, on doit
reprendre à l'étape du curage préliminaire jusqu'à ce que le test soit négatif.
Le curage, le rinçage, la désinfection et les essais bactériologiques sont l'entière responsabilité de
l'Entrepreneur et celui-ci doit fournir et installer toutes les pièces et appareils nécessaires requis pour
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 139
chaque arrosage, l’Entrepreneur devra préalablement avoir refaçonné la cuvette d’arrosage afin de
favoriser la rétention d’eau au-dessus des racines et procéder au désherbage.
L’Entrepreneur est obligatoirement tenu d’informer l’architecte paysagiste, la veille de chaque tournée
d’arrosage, à défaut de quoi, l’arrosage ne sera pas considéré comme ayant été effectué.
Au moment des arrosages, l’Entrepreneur devra vérifier la présence et l’état des sellettes. Toutes les
sellettes absentes ou brisées devront être remplacées immédiatement.
9.4.7. Contrôle des eaux
L'Entrepreneur est responsable du drainage de surface et est tenu de faire évacuer les eaux de pluie, les
eaux souterraines et les eaux de toute autre provenance sur le chantier. L'Entrepreneur remédie, à ses
frais, à tous les dommages et inconvénients causés par toute eau de quelque nature que ce soit.
9.4.8. Travaux non décrit
L'Entrepreneur doit faire tous les menus ouvrages qui, même s'ils ne sont pas spécifiés aux documents,
sont usuels et nécessaires au parachèvement des divers travaux du présent contrat. Le coût de ces
menus travaux est compris dans les prix unitaires de la soumission.
9.4.9. Approbation des matériaux et méthodes de travail
L'Entrepreneur doit faire approuver les matériaux, les sources d’approvisionnement et la méthode de
travail par l’Ingénieur.
9.4.10. Terre végétale
CONTRÔLE DE LA QUALITÉ À LA SOURCE
La présente section porte sur la fourniture et la mise en place de la terre végétale pour
l’ensemencement du gazon et les fosses de plantation d’arbres.
Indiquer à l'architecte paysagiste la source d'approvisionnement proposée pour la terre végétale et lui
en assurer l'accès. L'acceptation de la terre végétale dépendra des résultats des essais d'analyse du sol
et de l'inspection. Ne pas commencer les travaux avant que la terre végétale soit acceptée par
l'architecte paysagiste.
L'analyse et les essais de la terre végétale doivent être effectués par un laboratoire. L'Entrepreneur
assumera les frais des essais et devra soumettre les analyses au moins trois (3) semaines avant la date
de livraison projetée. Ainsi, si d’autres analyses ou amendements sont requis, l’échéancier de livraison
de la terre sera respecté.
Analyser la terre végétale selon les paramètres suivants :
- Fournir une analyse granulométrique pour en établir la teneur en argile, sable, limon, etc.
- Fournir une analyse chimique pour en établir la teneur en azote, phosphore, potassium (NPK),
magnésium (Mg), sels solubles, inhibiteurs de croissance, stérilisants de sol ainsi que les éléments
suivants :
1. pH
2. % de matière organique par poids
3. le taux d'absorption d'eau en pouce par heure
4. espace d'aération entre les particules, en calculant la différence entre le poids du sol saturé
d'eau et le poids du sol sec une fois compacté légèrement
5. quantité d'azote, phosphore, potassium, calcium, magnésium
- Établir la quantité de chaux à ajouter pour que le pH se situe aux niveaux demandés.
- Soumettre à l’Ingénieur, des exemplaires du rapport d'analyse du sol, ainsi que les amendements
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 142
recommandés.
- Si les tests des sols proposés par l'Entrepreneur ne sont pas conformes aux exigences du présent
devis, l'Entrepreneur devra faire les amendements et fournir de nouveaux tests de laboratoire de cette
terre amendée afin de se conformer aux exigences du présent devis.
- L'Entrepreneur devra préparer des échantillons et des tests de sol pour chacun des types de mélanges
de terre. Les tests de sol devront être renouvelés à toutes les 300 m3.
- L'architecte paysagiste se réserve le droit de demander des échantillons et tests supplémentaires.
TRANSPORT ET ENTREPOSAGE
Transporter et entreposer l'engrais, la chaux, le soufre dans des sacs étanches portant une étiquette sur
laquelle doivent être indiqués le poids, la composition ainsi que le nom du fabricant.
Tout chargement livré sur le site des travaux doit être accompagné d’un bordereau de livraison
indiquant la provenance, le type de mélange, la quantité, la date et le lieu de livraison. Remettre au
représentant de l’Ingénieur une copie de chaque bordereau de livraison.
L'entreposage des mélanges de terre doit être fait en tas d'une capacité maximum de 400 m3.
PRODUITS
Matériaux
• Terre franche
Terre arable (terre cultivable) ni trop riche en argile, ni trop pauvre en sable dont la teneur en matières
organiques se situe entre 4% et 5% pour les terres franches sablonneuses et entre 2% et 3% pour les
terres argileuses. La terre doit être exempte de terre de sous-sol, racines, mottes de gazon, mauvaises
herbes, matières toxiques, cailloux et autres corps étrangers.
• Terre noire
Terre constituée de produits en décomposition, assez souple et homogène, exempte de résidus
colloïdaux, de bois, de soufre et de fer et ayant une teneur maximale en eau de 15%. La grosseur des
particules déchiquetées doit être inférieure à 6 mm.
• Sable grossier
Sable naturel seulement et dont la granulométrie doit se situer entre les limites spécifiées au tableau
suivant. Pas plus de 45% des particules ne doivent être retenues entre deux (2) tamis consécutifs de ce
tableau.
Dimension du tamis Masse totale passant le tamis en %
10 mm 100
5 mm 95 à 100
2,5 mm 80 à 100
1,25 mm 50 à 90
630 µm 25 à 65
315 µm 10 à 35
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 143
160 µm 2 à 10
• Mousse de tourbe
- Constituée de tiges et de feuilles cellulaires partiellement composée en majorité de la mousse de
sphaigne. La valeur minimale du pH doit être de 4,5 et la valeur maximale de 6,0.
- De consistance élastique et homogène de couleur brune.
- Exempte de bois et de matières nuisibles susceptibles d'empêcher la croissance.
- Composée de particules déchiquetées mesurant au moins 5 mm.
• Engrais
- Engrais commercial synthétique complet contenant au moins 65% d'azote insoluble.
- Composition à déterminer en fonction des analyses, généralement pour le gazonnement (engrais
10-6-4) et pour les arbres et arbustes (10-52-16).
- Poudre d’os moulue fin et contenant au moins 20% d'acide phosphorique et 3% d'azote.
• Chaux
- Chaux agricole moulue contenant au moins 85% de carbonates.
- Poids passant le tamis à mailles de 0.125 mm.
- Constituants organiques (fumier et/ou compost):
Les constituants organiques doivent être issus d’un processus biologique assurant la décomposition
des sous-produits d’origine végétale et/ou d’origine animale, (excluant le fumier de volaille) en un
produit organique stable, riche en composés humiques. Le matériau sera homogène, aura l’apparence
d’un terreau et ne dégagera aucune odeur fétide.
Mélange de terre
• Type no. 1 / gazonnement et ensemencement
Le comblement des fosses sera fait avec un mélange de terre composée de maximum 50% de la terre
végétale et 50% de compost de type «Haïti Mixte» de tel que produit par la pépinière Double Harvest.
Caractéristiques des mélanges :
- matière organique entre 4% et 7%
- pH entre 6 et 7
- capacité d’échange cationique (C.E.C.) entre 10 et 20 MEQ/100g
- capacité de rétention d’eau : maximum 20%
• Type no. 2 / les lits de plantation d’arbres, d'arbustes et vivaces
Utiliser un mélange constitué de trois (3) partie de terre noire, une (1) partie de sable grossier, deux (2)
parties de terre franche et une (1) partie de fumier et/ou compost entièrement décomposés.
Caractéristiques des mélanges :
- matière organique entre 10% et 15%
- pH entre 6 et 7
- capacité d’échange cationique (C.E.C.) entre 10 et 20 MEQ/100g
- capacité de rétention d’eau : maximum 20%
• Exigences granulométriques
Les deux types de mélanges de terre de culture doivent respecter le fuseau granulométrique indiqué au
tableau suivant :
Dimension du tamis Masse totale passant le tamis en %
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 144
10 mm 100
5 mm 98 à 100
1,25 mm 90 à 97
630 µm 80 à 95
315 µm 50 à 85
160 µm 35 à 65
80 µm 15 À 35
• Éléments chimiques
Les différentes composantes chimiques des mélanges de terre de culture doivent se situer dans les
proportions favorisant la croissance normale des végétaux.
EXECUTION
Préparation de la surface existante
- Niveler le sol, en combler les points bas, et lui donner une pente favorisant le bon écoulement des
eaux. Enlever la terre qui a été contaminée par des matières toxiques. Évacuer les déblais selon les
directives du mandataire.
- Ameublir sur une profondeur de 100 mm toute la superficie de la couche de fondation destinée à
recevoir la terre végétale. Répéter l'opération aux endroits où le matériel de transport et d'épandage de
la terre a compacté ladite couche de fondation.
- Débarrasser la surface des débris, des racines, des branches de végétation et des pierres de plus de 50
mm de diamètre.
Épandage de la terre végétale
- Faire inspecter et approuver l'état de la couche de fondation par l’Ingénieur avant de commencer à
épandre la terre végétale.
- Aux endroits où l'on doit procéder à des travaux de gazonnement et de plantation, étendre la terre
végétale sur la couche de fondation approuvée, par couches uniformes et contenant suffisamment
d'eau.
- Épandre la terre végétale, selon les indications formulées, sur une épaisseur d'au moins 150 mm pour
les aires à gazonner ou à ensemencer.
- Épandre manuellement la terre végétale ou le terreau autour des arbres, des arbustes et là où il est
impossible d'utiliser l'équipement motorisé.
- Épandre la terre végétale sur une épaisseur de 300 mm pour les plates-bandes et 450 mm pour les
arbustes.
- Tenir compte d'un tassement d'environ 25% en volume lors de la mise en place de la terre afin de
respecter les niveaux projetés.
Matériaux d'amendement
- Incorporer les matériaux d'amendement selon les quantités prescrites et déterminées à partir des
résultats d'analyse des échantillons du sol.
- Faire pénétrer les matériaux d'amendement sur toute l'épaisseur de la couche de terre végétale
avant d'y incorporer l'engrais.
Épandage de l'engrais
- Épandre l'engrais au moins une semaine après l'application de la chaux.
- Étendre l'engrais uniformément sur toute la surface de la terre végétale en respectant les quantités
déterminées à partir des résultats de l'analyse des échantillons.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 145
- Bien faire pénétrer l'engrais dans toute la couche de terre végétale jusqu'à une profondeur de 50 mm.
Terrassement de finition
- Niveler et remuer la terre de façon à éliminer les aspérités et les points bas et à assurer le bon
écoulement des eaux de surface. Réaliser une couche de terre franche et bien ameublie en l'émottant
d'abord et en la ratissant ensuite.
- Utiliser un rouleau pour raffermir la couche de terre végétale des surfaces destinées au gazonnement
et pour rendre celles-ci lisses, uniformes et bien fermes, et de texture fine et meuble, à la satisfaction
de l’Ingénieur.
Remise en état des aires de stockage
- Remettre en état les aires de stockage utilisées pour les travaux, à la satisfaction de l’Ingénieur.
Matériaux de surplus
- Évacuer le surplus de matériau à l'endroit désigné par l’Ingénieur.
9.4.11. ENSEMENCEMENT MÉCANIQUE
ÉTENDUE DES TRAVAUX
La présente section régit les travaux d’ensemencement mécanique. L’Entrepreneur doit fournir les
matériaux, la main d’oeuvre et l’équipement nécessaires à l’ensemencement des surfaces tels que
spécifiés.
LIVRAISON ET ENTREPOSAGE
Livrer et entreposer la semence dans les contenants d'origine sur lesquels doivent être inscrits :
- la composition du mélange de semence;
- le pourcentage de semence pure;
- l'année de production;
- la masse nette;
- le lieu et la date d'empaquetage;
- le pourcentage de germination;
- le nom et l'adresse du fournisseur.
GARANTIE
Garantir les pelouses ensemencées pour une période d’un an à compter de la date d’acceptation
provisoire des travaux. Les reprises des travaux défectueux seront garanties pour une période
additionnelle équivalente à la garantie initiale.
PRODUITS
Matériaux
Semence pour le gazon: homologuée, catégorie Canada no 1, conforme aux règlements relatifs aux
semences du Gouvernement du Canada, ayant un taux de germination minimal de 75% et un taux de
pureté minimal de 97% et traité avec un produit anticryptogamique.
Eau propre et exempte d'impuretés qui pourraient empêcher la germination.
Engrais commercial organique pour gazon.
Mélange de semence pour l'ensemencement
Mélange composé de :
- 40% Pâturin du Kentucky
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 146
EXECUTION
Ensemencement
Ensemencer les aires à la saison des pluies, soit avril à mai ou août à octobre de façon à favoriser la
germination du gazon.
Semer lorsque les vents ont une vitesse inférieure à 10 km/h, sur un sol libre d'eau ou de boue. Utiliser
du matériel approprié aux surfaces à ensemencer et approuvé par l’Ingénieur.
Établir les quantités de matériaux en unités de masse, mesurée directement ou à l'aide d'un dispositif
de mesure volumétrique étalonné en unités de masse, le tout à la satisfaction de l’Ingénieur.
Pour chaque hectare de terrain à ensemencer, doser le mélange dans les proportions suivantes :
1. Semence, mélange prescrit 20 kg
2. Eau au moins 10,000 l
3. Engrais au taux de 200 kg/ha
Incorporer le mélange aux aires gazonnées adjacentes de façon à former une surface uniforme.
Protéger les aires ensemencées contre les dommages causés par les piétons ou véhicules. Enlever les
dispositifs de protection une fois que l’Ingénieur a accepté les pelouses.
Si la semence n'a pas germé, attendre 2 semaines, puis semer de nouveau.
Entretien
Assurer l'entretien des surfaces semées jusqu'à la fin de la période de garantie.
Garder la terre humide pendant la période de germination et arroser suffisamment les aires
ensemencées jusqu'à ce qu'elles soient acceptées par l’Ingénieur.
Arroser suffisamment la terre pour que l'humidité pénètre jusqu'à une profondeur de 75 à 100 mm.
Régler le jet d'eau de façon que la semence ne soit pas emportée.
Tondre le gazon, une première fois à une hauteur de 50 mm, lorsqu’il a atteint une hauteur de 75 mm.
Enlever les résidus de la tourbe susceptible d’étouffer le gazon.
Maintenir les aires ensemencées exemptes d'infestations et de maladies.
Appliquer un herbicide au moment où il est certain qu'il ne causera aucun dommage au nouveau gazon
ou aux autres plantes.
1. Dans la mesure du possible, ne pas utiliser du Dicamba ou du Picloram près des arbres et des
arbustes.
2. N'utiliser que du Mecoprop sur les pelouses contenant de l'agrostide.
3. N’utiliser que les produits qui sont conformes à la réglementation applicable.
Acceptation
L’Ingénieur n'approuvera les aires que si elles sont conformes à ce qui suit :
- Les aires ensemencées sont en bonne voie de croissance.
- La pelouse est exempte de mauvaises herbes, de surfaces érodées, dénudées ou de surfaces où
l'herbe ne pousse pas.
- Il est impossible de discerner la terre quand l’herbe aura été coupée à 40 mm.
- La pelouse a été tondue au moins deux (2) fois.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 147
GARANTIE
L'Entrepreneur doit fournir une garantie écrite, certifiant que les plants tels que décrits sur la liste sont
garantis contre tous défauts pour une période d'un (1) an, à compter de la date du Certificat
d'acceptation provisoire des travaux.
EXECUTION
L’Entrepreneur doit indiquer, à l'aide de piquets, l'emplacement des arbres et des planches de semis
selon les indications des dessins. Faire approuver l'emplacement des plants avant d'entreprendre les
travaux de creusage.
L’Entrepreneur doit coordonner les travaux et garder le chantier propre et les fosses bien sèches. Il doit
enlever immédiatement la terre et les débris accumulés sur les surfaces revêtues en dur.
9.4.13. PIERRES DÉCORATIVES
Aux endroits indiqués, l’Entrepreneur doit fournir et mettre en place 75 mm de pierres décoratives sur
membrane géotextile.
La pierre devra être blanche et dure de 20 mm de diamètre nominal.
Section VII. Spécifications techniques et conditions de bonne exécution 148
9.5. TÉLÉCOMMUNICATIONS
9.5.1. PORTÉE DES TRAVAUX.
Le présent devis particulier fait partie intégrante du contrat et a pour objet de décrire les travaux requis
pour la réhabilitation des ouvrages de télécommunications existants.
Les travaux requis pour la reprise des ouvrages des société de télécommunication comprennent :
• la pose en tranchée de conduites multitubulaires;
• la réfection de chaussée et de trottoir.
Les travaux incluent aussi la préparation de l’infrastrucure, la fourniture et la mise en oeuvre de tous
les matériaux et matériels nécessaires à l’exécution complète des ouvrages.
9.5.2. QUALITÉ ET PRÉPARATION DES MATÉRIAUX DE
CONSTRUCTION
La qualité et la préparation des matériaux de construction sont conformes aux clauses techniques
définies au chapitre des Ouvrages d’art des Spécifications techniques particulières du présent Marché,
à moins qu’elles soient définies autrement dans le présent devis.
règles de l’art.
Le débranchement et le rebranchement des bâtiments raccordés au réseau seront réalisés par l’ED’H.
9.6.2. Cahier des clauses et conditions générales
Le cahier des clauses et conditions générales de l’ED’H concernant les travaux doit être considéré
conjointement avec la section 6 du dossier d’appel d’offres.
9.6.3. Contact avec les compagnies d’utilités publiques
Avant de débuter les travaux, l’Entrepreneur doit aviser, outre le Maître d’Oeuvre ou l’Ingénieur, les
représentants des compagnies d’utilités publiques, soit :
• Électricité d’Haïti (ED’H)
• NATCOM
L’Entrepreneur doit aviser ces organismes au moins deux (2) semaines avant le début des travaux afin
de coordonner les travaux à réaliser.
9.6.4. Localisation des ouvrages existants
La localisation et les élévations des ouvrages existants doivent être vérifiées sur place avant le début
des travaux.
L’Entrepreneur doit tenir compte dans la préparation de sa soumission des frais qu’il est appelé à
encourir à cause de la présence d’ouvrages apparents ou non, et de la nécessité de maintenir la
continuité du service assuré par ces ouvrages tout au long des travaux.