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Suzanne ne veut pas ressembler à sa mère qui a abandonné ses passions pour satisfaire le
grand-mère : « Te revient le souvenir des champs de pissenlits cette rage -là qui t’avait servi à
en déterrer des milliers Tu t’y abreuves, tu te rappelles ton père honteux, abdiquant, les épaules
basses et lourdes, tu te rappelles le Hole et l’enfant sale qui y est peut-être encore, arrondi et
croute, tu te rappelles ta mère de vitre et ses mains crevées d’avoir trop bercé[..] »(p.195). La
répétition du groupe de mots “tu te rappelles” semble crée un effet d’insistance sur le fait que
Suzanne panique, car elle commence à avoir le même type de vie que ses parents. Lorsqu’elle
se souvient de sa mère qui a travaillé fort, cela la rend en colère. Elle ne veut pas avoir la
même vie que sa mère, qui a sacrifié plusieurs choses. Sa mère servait son mari et a dû
abandonner ses passions pour ses enfants. Ensuite, dans le Refus global, Paul-Émile Borduas
encourage la société à rejeter les valeurs de l’époque. Il évoque cela lorsqu’il écrit : « Rejetons
pays à nos jours restées françaises et catholiques par résistance au vainqueur, par attachement
arbitraire au passé, par plaisir et orgueil sentimental et autres nécessités. » (p.30). Cette
énumération de groupes de mots illustre le fait que la population canadienne-française n’est pas
réellement libre, car elle est contrôlée par l’Église. L’auteur refuse l’idée de se rattacher à
l’identité québécoise, donc il refuse la norme. Il désire avoir sa propre image, ainsi que sa
propre identité. En, bref, dans les deux œuvres, les auteurs ne veulent pas adhérer aux normes
En second lieu, dans les deux ouvrages, les auteurs encouragent les gens à avoir leur propre
liberté d’expression. Tout d’abord, Suzanne exploite sa liberté d’expression pour ainsi atténuer
la situation dans l’autobus. Cela se produit dans l’autobus : « Une rumeur de panique autour de
toi. Tu te lèves, te diriges vers la porte, fais signe au chauffeur de t’ouvrir. -I will talk with them. »
(p.296) Cette situation souligne le parcours de Suzanne à travers la citation où elle met en
lumière qu’elle a pris un risque. Elle a été courageuse et n’a pas eu peur de défendre les Noirs,
même si cela ne la concerne pas directement. Elle a choisi de suivre son instinct et de prendre
la parole. Ensuite, dans le Refus global, il est possible de constater que les gens commencent à
s’intéresser aux livres interdits qui sont de plus en plus accessibles pour ainsi agrandir leur
cercle de connaissance: « l’inviable s’infiltre partout. Les lectures défendues se répandent. Elles
apportent un peu de baume et d’espoir. » (p.30). Cette citation souligne le fait que ce qui était
mal vue au sein de la société n’était pas nécessairement fondamentalement mauvais. Cela
permettait aux gens de s’enrichir intellectuellement. Lorsque les gens voyagent, ils ont accès
aux livres interdits des autres pays. Les personnes découvrent des livres qu’ils ne retrouvent
pas dans leur société. Ils découvrent une façon de penser qui n’est pas pareille. Ils remarquent
que le Québec n’a pas évoluée avec la pensée du monde. En voyageant et en lisant des livres
interdits, les gens réalisent que l’Église n’a pas raison et qu’elle est contrôlante. Il est possible
de constater que les gens veulent avoir leur propre opinion au lieu de se fier aux standards de
la société. En résumé, dans La femme qui fuit et dans le Refus global, l’idée de la liberté
En troisième lieu, la liberté de choix est présente dans ces deux œuvres. Tout d’abord, dans La
femme qui fuit, Suzanne exploite sa liberté de choix pour ainsi satisfaire ses désirs sexuels
sans avoir peur des répercussions. Dans cette citation, Marcel est en train de travailler seul
dans un champ et Suzanne vient le rejoindre : « Vous faites l’amour dans les bois parce que la
maison accueille plusieurs corps. Tu aimes le retrouver fatigué, tu te plais à le vider de la vie
qu’il lui reste, et il aime te la donner. » (p.194). Cette citation souligne le fait que Suzanne veut
faire l’Amour avec lui pour se convaincre qu’elle l’aime encore comme avant. Suzanne profite
de lui et fait l’amour avec lui pour garder la flamme de l’amour d’artiste qu’ils avaient. Elle veut
se convaincre que la flamme existe encore. Dans le Refus global, il est abordé le fait que les
gens ont la possibilité de faire leurs propres choix. Cela est évoqué lorsque Paul-Émile Borduas
écrit : « citation » (p.29). Cela souligne le fait que si les gens veulent se joindre à Paul-Émile
Borduas, ils sont la bienvenue. S’ils sont d’accord avec lui et que faire leur propre choix leur
plait, ils peuvent se joindre à lui. En bref, il est possible de voir dans ces deux ouvrages que les
individus veulent exercer leur liberté et sont prêts à risquer de se faire apercevoir, ainsi que de
En conclusion,
Après la Seconde Guerre mondiale, les gens vivaient dans une époque où la mentalité ne
prônait pas de droits aux individus. Il était difficile d’obtenir une véritable liberté durant ce
temps-là. Malgré tout cela, les gens voulaient quand même se développer et changer leurs
travailler fort afin d’obtenir leur forme de liberté qu’ils désirent pour enfin accéder à une
meilleure qualité de vie. Cela étant dit, peut-on dire que, dans le roman La femme qui fuit,
Suzanne a une vision de la liberté qui ressemble à celle du Refus global? Nous allons voir cela