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Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques

thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

DTU règles Th - K 77
janvier 1997
règles Th - K 77
règles de calcul des caractéristiques thermiques utiles des parois de
construction
© CSTB 1997
membres de la commission d'étude des règles Th - K 77
Les représentants :
- de l'Agence pour les économies d'énergie (AEE),
- de l'Association des ingénieurs de chauffage et ventilation de France (AICVF),
- du Bureau Véritas,
- du Centre expérimental de recherches et d'études du bâtiment et des travaux publics
(CEBTP),
- du Centre d'assistance technique et de documentation (CATED),
- du Centre d'études de prévention (CEP),
- du Centre d'études et de recherches de l'industrie du béton manufacturé (CERIB),
- du Centre d'études et de recherches des fabricants d'isolants minéraux (CERFIM),
- du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB),
- du Centre technique des tuiles et briques (CTTB),
- du Centre technique du bois (CTB),
- du Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM),
- du Comité français de l'isolation (CFI),
- du Comité scientifique et technique de l'industrie du chauffage, de la ventilation et du
conditionnement d'air (COSTIC),
- de la chambre des ingénieurs-conseils de France, équipements techniques (CICF),
- de la Direction de la construction du ministère de l'équipement,
- de la Direction des équipements du ministère de l'éducation,
- de la Direction des hôpitaux du ministère de la santé,
- d'Electricité de France (EDF),
- de la Fédération française de l'industrie du béton (FIB),
- de la Fédération des fabricants de tuiles et de briques de France (FFTB),
- de la Fédération nationale de l'équipement électrique (FNEE),
- de Gaz de France (GDF),
- du Laboratoire national d'essais (LNE),
- de l'Office technique des matériaux verriers (TECMAVER),
- de la Société auxiliaire de gestion immobilière (SAGI),
- de la Société centrale immobilière de la caisse des dépôts et consignations (SCIC),
- de la Société de contrôle technique et d'expertise de la construction (SOCOTEC),
- du Syndicat national de la construction des fenêtres, façades et activités associées (SNFA),
- du Syndicat national d'exploitation d'équipements thermiques et de génie climatique (SNEC),

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- du Syndicat national des fabricants de menuiseries industrielles (SNFMI),


- de l'Union nationale interprofessionnelle de carrière et matériaux de construction (UNI),
- de l'Union technique interfédérale du bâtiment et des travaux publics (UTI).

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Sommaire

chapitre I généralités, définitions et conventions


1.1 objet du document
1.2 grandeurs utilisées
1.3 définition des valeurs utiles
1.3.1 convention de température
1.3.2 convention d'humidité des matériaux
1.3.3 convention d'échanges superficiels
1.3.4 valeurs utiles
1.4 méthodes et conventions de mesure
1.5 caractéristiques thermiques pouvant figurer dans d'autres documents
chapitre II méthodes de calcul des coefficients de transmission surfaciques (K) et linéiques (k)
introduction
remarque sur la définition de la surface intérieure
coefficient de transmission surfacique global
2.1 coefficient de transmission surfacique en partie courante
2.1.1 parties courantes d'épaisseur constante composées de couches homogènes (lames d'air
exclues)
2.1.2 parties courantes d'épaisseur constante pouvant être ramenées à des couches homogènes
(lames d'air ventilées exclues)
2.1.3 parties courantes d'épaisseur variable, la couche d'épaisseur variable étant en matériau
plein
2.1.4 parties courantes comprenant une lame d'air ventilée
2.1.5 parties courantes des toitures avec isolation inversée
2.2 coefficient de transmission surfacique moyen des parois ou éléments de parois hétérogènes
2.2.1 panneaux ou parois ne comportant que des hétérogénéités simples
2.2.2 panneaux légers à parements et ossature conducteurs avec ou sans coupure isolante
2.2.3 parois sandwichs béton isolant léger
2.3 coefficient de transmission linéique des liaisons
2.3.1 liaison de deux parois extérieures par une ossature métallique (fig. 10)
2.3.2 liaison entre un mur et une menuiserie
2.3.3 angle de deux parois extérieures
2.3.4 liaison entre une paroi extérieure et une paroi intérieure
2.4 coefficients de transmission des parois en contact avec le sol
2.4.1 planchers bas sur terre-plein ou enterrés
2.4.2 murs enterrés
2.4.3 planchers hauts enterrés (fig. 36)
2.5 déperditions vers les locaux non chauffés, les combles et les vides sanitaires
2.6 méthode générale de calcul du coefficient K des parois vitrées
2.6.1 le vitrage
2.6.2 la menuiserie
2.6.3 la paroi vitrée (vitrage + menuiserie)
2.6.4 les doubles fenêtres
2.6.5 paroi vitrée avec voilage
2.6.6 paroi vitrée avec voilage et rideau
2.6.7 paroi vitrée avec voilage, rideau et fermeture

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2.6.8 coefficient K moyen jour-nuit


2.6.9 fenêtres à vantaux dédoublés permettant un fonctionnement en échangeur avec l'air entrant
(système pariéto-dynamique)
exemples de calcul des coefficients de transmission thermique utiles (K)
exemple 1 calcul du coefficient K d'un mur extérieur en béton d'argile expansée avec sable léger
et au plus 10 % de sable de rivière, de masse volumique 1 300 kg/m³, enduit deux faces
exemple 2 calcul du coefficient K d'une toiture-terrasse en béton d'agrégats lourds, de masse
volumique 2 300 kg/m³, isolé par 8 cm de polystyrène expansé, moulé de classe V
exemple 3 calcul du coefficient K d'un mur extérieur en blocs creux de terre cuite à rupture de
joint, à 7 rangées d'alvéoles, enduit 2 faces
exemple 4 calcul du coefficient K d'un mur extérieur composé d'un doublage en briques plâtrières,
d'une lame d'air non ventilée et d'une paroi en briques creuses de 22,5 cm d'épaisseur à 9 rangées
d'alvéoles et quinconçage 3-2, enduit deux faces
exemple 5 calcul du coefficient K du plancher sur cave représenté ci-dessous
exemple 6 calcul du coefficient K du mur extérieur à lame d'air ventilée représenté ci-dessous . La
ventilation est réalisée par deux séries d'ouvertures de 0,03 m² par mètre
exemple 7 calcul du coefficient K moyen d'un mur extérieur en briques creuses à rupture de joint
et 7 rangées d'alvéoles, avec ossature en béton armé de masse volumique 2 400 kg/m³, corrigée par
une brique plâtrière
exemple 8 calcul du coefficient K de la toiture sur comble aménageable représentée ci-dessous
exemple 9 calcul du coefficient K de l'élément de remplissage représenté ci-dessous . L'âme est
en plaques de mousse de polyuréthanne expansé en continu, de 35 kg/m³.
exemple 10 calcul du coefficient K global de la paroi sandwich béton-polystyrène représentée par
les figures ci-dessous
chapitre III conductivité thermique ([lambda]) des matériaux
3.1 pierres
3.1.1 roches plutoniques et métamorphiques
3.1.2 roches volcaniques
3.1.3 pierres calcaires
3.1.4 grès
3.1.5 silex et meulières
3.2 bétons
3.2.1 bétons de granulats lourds siliceux, silico-calcaires et calcaires (granulats conformes aux
spécifications de la norme NF P 18-541)
3.2.2 bétons de granulats lourds de laitier de hauts fourneaux (granulats conformes aux
spécifications de la norme NF P 18-302)
3.2.3 bétons de granulats légers
3.2.4 bétons de granulats très légers
3.2.5 bétons cellulaires traités à l'autoclave
3.2.6 bétons de bois
3.3 plâtres 3
3.3.1 plâtres sans granulats
3.3.2 plâtres avec granulats légers ou fibres minérales
3.4 végétaux
3.4.1 bois naturels définis 4 conformément à la norme NF B 51-002
3.4.2 bois naturels spéciaux 4
3.4.3 panneaux de fibres de bois définis conformément au projet de norme B 51-122
3.4.4 panneaux de particules ligno-cellulosiques agglomérées, définis conformément à la norme
NF B 54-100

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3.4.5 panneaux contreplaqués et lattés définis conformément aux normes NF B 50-004 et NF B


54-150
3.4.6 panneaux fibragglo (panneaux de fibres de bois agglomérés avec un liant hydraulique)
définis conformément à la norme NF B 56-010
3.4.7 liège défini conformément à la norme NF B 57-000
3.4.8 paille comprimée
3.5 matériaux isolants manufacturés
3.5.1 balsa
3.5.2 laines minérales
3.5.3 Liège (voir le § 3.4.6 pour les produits de masse volumique supérieure à 250 kg/m³)
3.5.4 matières plastiques alvéolaires
3.5.5 panneaux de fibre de bois définis conformément à la norme NF B 51-100 (voir le § 3.4 pour
les produits de masse volumique supérieure à 300 kg/m³)
3.5.6 plaques à base de perlite expansée et de cellulose agglomérées avec un liant bitumeux,
avec ou sans ajout de fibres minérales
3.5.7 plaques homogènes de verre cellulaire
3.6 matières synthétiques compactes, mastics et produits d'étanchéité
3.6.1 matières synthétiques compactes d'usage courant dans le bâtiment
3.6.2 mastics pour joints et garnitures d'étanchéité (silicones, polyuréthannes, polysulfures,
acryliques)
3.6.3 produits d'étanchéité 6
3.7 métaux
3.8 autres matériaux
3.8.1 terre et terre cuite
3.8.2 mortiers d'enduits et de joints
3.8.3 amiante-ciment et amiante-ciment cellulose
3.8.4 plaques à base de vermiculite agglomérées aux silicates
3.8.5 verre
3.8.6 matériaux en vrac
chapitre IV résistance thermique (R) des éléments de construction et des lames d'air non ventilées
4.1 maçonneries
4.1.1 pierres de taille et moellons (voir § 3.1)
4.1.2 briques et blocs de terre cuite
4.1.3 blocs de béton
4.2 planchers
4.2.1 planchers avec entrevous en terre cuite ou en béton sans isolation spécifique
4.2.2 planchers avec blocs ou entrevous pleins en polystyrène expansé
4.3 dalles et plaques en béton léger
4.3.1 dalles armées en béton cellulaire traitées à l'autoclave
4.3.2 dalles et plaques en béton de copeaux de bois
4.3.3 panneaux fibragglo (panneaux de fibres de bois agglomérées avec un liant hydraulique)
définis conformément à la norme NF B 56-010
4.4 éléments à base de plâtre pour cloisons et contre-murs
4.4.1 carreaux pleins à enduire
4.4.2 plaques de plâtre à parements de carton, quelque soit leur degré coupe-feu
4.4.3 carreaux pleins à parements lisses (voir § 3.3.1)
4.4.4 carreaux et grands éléments alvéolés

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4.5 panneaux rigides hétérogènes


4.5.1 panneaux de particules de bois extrudé
4.5.2 panneaux de roseaux
4.5.3 panneaux alvéolés à base d'amiante chrysotile
4.5.4 panneaux alvéolés en papier bakélisé
4.6 produits isolants manufacturés
4.6.1 panneaux, feutres 2 et matelas 2 disposés en surface continue
4.6.2 panneaux, feutres 2 et matelas 2 entre ossatures en bois
4.6.3 panneaux, feutres 2 et matelas 2 disposés entre ossatures en bois, avec panneau rapporté
sur ou sous ossatures, ou avec complément d'isolation rapporté entre contre-chevronnage
4.7 remplissage d'une lame d'air avec un matériau en vrac
4.8 étalement sur un plancher haut d'un matériau en vrac
4.8.1 déversement manuel sur plancher plat
4.8.2 soufflage à la machine sur plancher plat
4.8.3 déversement manuel sur plancher à solives
4.8.4 soufflage à la machine sur plancher à solives
4.9 matériaux projetés
4.9.1 laines minérales avec liant synthétique ou hydraulique appliquées suivant les spécifications
du DTU 27.1 (NF P 15-201-1)
4.9.2 billes de polystyrène expansé, avec ou sans vermiculite exfoliée, avec liant synthétique ou
hydraulique
4.9.3 mousse de polyuréthanne projetée
4.10 lames d'air non ventilées
4.10.1 lames d'air continues
4.10.2 lames d'air discontinues
chapitre V coefficient de transmission surfacique (K) des parois les plus courantes
5.1 murs de maçonnerie et de béton banché
5.1.1 maçonneries lourdes
5.1.2 maçonneries légères
5.1.3 bétons banchés
5.2 coefficients K des parois vitrées courantes
5.2.1 définitions des parois vitrées courantes
5.2.2 valeurs des coefficients K des parois vitrées courantes
5.2.3 définition des parois vitrées à performance renforcée
5.2.4 valeurs des coefficients K des parois vitrées à performance renforcée
5.3 coefficient K des portes courantes
5.4 toitures en dalles isolantes pleines
5.4.1 dalles armées en béton cellulaire traité à l'autoclave (voir § 4.3.1)
5.4.2 dalles armées en béton de copeaux de bois (voir § 4.3.2)
chapitre VI coefficient de transmission linéique (k) des liaisons les plus courantes
introduction
6.1 liaison d'un mur extérieur avec une menuiserie (valeur de k)
6.1.1 liaison d'un mur à isolation répartie (maçonnerie, béton banché...) avec une menuiserie
6.1.2 liaison d'une façade légère ou d'un mur à isolation intérieure ou extérieure avec une
menuiserie dans le plan d'isolation
6.2 liaison d'une paroi extérieure avec un refend ou un plancher intérieur
6.2.1 liaison d'un mur à isolation répartie (maçonnerie, béton banché...) avec un refend ou un

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plancher intérieur
6.2.2 liaison d'un mur à isolation extérieure avec un refend ou un plancher intérieur
6.2.3 liaison d'une façade légère avec un refend ou un plancher intérieur (en béton lourd)
6.2.4 liaison d'un mur en béton lourd à isolation intérieure avec un refend ou un plancher intérieur
en béton lourd
6.2.5 liaison d'un mur de maçonnerie à isolation intérieure avec un refend ou un plancher intérieur
6.2.6 liaison d'un plancher haut à isolation extérieure avec un refend
6.2.7 liaison d'un plancher bas à isolation extérieure avec un refend
6.2.8 liaison d'une menuiserie avec un refend ou un plancher intérieur
6.3 liaison de deux parois extérieures
6.3.1 liaison de deux murs
6.3.2 liaison d'un plancher haut à isolation extérieure avec un mur
6.3.3 liaison d'un plancher bas à isolation extérieure avec un mur
chapitre VII facteur solaire des parois vitrées courantes
annexe calcul du facteur solaire des parois vitrées
1 définition et conventions
1.1 définition
1.2 conventions
2 calcul du facteur solaire
2.1 facteur solaire du vitrage
2.2 facteur solaire de la paroi vitrée nue
2.3 facteur solaire de la paroi vitrée en place
3 valeurs courantes du facteur solaire

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chapitre I généralités, définitions et conventions


1.1 objet du document
Ce document a pour objet la détermination des caractéristiques thermiques « utiles » des parois de
construction, c'est-à-dire des caractéristiques correspondant aux conditions moyennes de
température, d'humidité et d'échanges superficiels rencontrées dans le bâtiment.
1.2 grandeurs utilisées
Le système de base utilisé est le système international, SI ; on rappelle que :
1 W = 0,860 kcal/h
d'où, en particulier :
1 W/m².K = 0,860 kcal/h.m².K
1 m².K/W = 1,163 h.m².K/kcal
Le tableau ci-contre donne la définition de chaque grandeur utilisée dans ce document, ainsi que le
symbole et l'unité correspondants.

tableau sans légende dans: 1.2 grandeurs utilisées

Dans certains cas, la normalisation européenne utilise d'autres symboles que ceux donnés ici, en
particulier :
- l'épaisseur est représentée par la lettre d au lieu de E, e ou ε,
- le coefficient de transmission surfacique est représenté par la lettre U au lieu de K, cette
dernière lettre étant réservée à l'abréviation du Kelvin.
On se reportera utilement à la norme P 50-740 : » Isolation Thermique Grandeurs physiques et
définitions ».

1.3 définition des valeurs utiles


1.3.1 convention de température
Les conductivités thermiques des matériaux et les résistances thermiques des éléments de
constructions sont définies pour une température moyenne de 10 °C.

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1.3.2 convention d'humidité des matériaux


On admet conventionnellement, pour chaque matériau, un seul taux d'humidité dit « taux d'humidité
utile ».
a) Pour les maçonneries et bétons banchés, le taux d'humidité utile de chaque matériau est le
taux moyen d'humidité de ce matériau utilisé en France.
En voici quelques valeurs :
- Terre cuite : briques pleines 0,5 %
- Terre cuite : briques creuses et blocs perforés 1 %
- Béton : suivant la nature des granulats, le dosage en ciment et la masse volumique 2
à5%
- Joints de mortier bâtard 4%
- Enduits de mortier bâtard 3%
Ce taux d'humidité est déterminé par séchage jusqu'à masse constante en étuve régulée à
70°C et ventilée avec de l'air pris dans une ambiance régulée à 20 °C et 65 % d'humidité
relative.
b) Pour les isolants légers dont l'utilisation les met à l'abri de la pluie et de la condensation, le
taux d'humidité utile de chaque matériau est, sauf contre-indication, le taux d'humidité
d'équilibre de ce matériau placé dans une ambiance à 20 °C et 65 % d'humidité relative.
1.3.3 convention d'échanges superficiels
On admet conventionnellement que les résistances thermiques d'échanges superficiels intérieurs (1/hi
) et extérieurs (1/he ) ont les valeurs données dans le tableau ci-dessous , tableau où figure
également la somme de ces résistances :

tableau sans légende dans: 1.3.3 convention d'échanges superficiels

Un local est dit « ouvert » si le rapport de la surface totale de ses ouvertures permanentes sur
l'extérieur, à son volume, est égal ou supérieur à 0,005 m²/m³. Ce peut être le cas, par exemple, d'une
circulation à l'air libre, pour des raisons de sécurité contre l'incendie.
1.3.4 valeurs utiles
Les valeurs des conductivités thermiques, des résistances thermiques, des coefficients de
transmission surfacique et linéique données respectivement aux chapitres III, IV, V et VI sont dites
« utiles ».
Elles sont définies pour les conditions conventionnelles de température, d'humidité des matériaux et
d'échanges superficiels fixées respectivement aux paragraphes 1.3.1, 1.3.2 et 1.3.3 , les matériaux
étant mis en oeuvre dans des parois réalisées conformément aux règles de l'art (cahier des charges
DTU, ...).
Les valeurs utiles de la conductivité thermique et de la résistance thermique tiennent compte des
dispersions à l'intérieur d'une même fabrication et d'une fabrication à l'autre à l'intérieur d'une même
famille.
Il découle des conventions précédentes que les valeurs utiles de la conductivité thermique (λ) (et de la

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résistance thermique (R)) :


- des matériaux non hygroscopiques et ne contenant ou ne conservant pas d'eau de
fabrication sont les valeurs de leur conductivité à l'état sec (1)1, à 10 °C ;
- des matériaux hygroscopiques ou conservant de l'eau de fabrication résultent de l'application
aux valeurs de leur conductivité à l'état sec 1(1) , à 10 °C, d'un coefficient correcteur fixé
pour chaque produit ;
- des matériaux contenant des gaz occlus autres que l'air sont les valeurs de leur conductivité
à l'état sec 1(1) , à 10 °C, après un vieillissement fixé pour chaque produit.

NOTE
(1)Sauf spécification particulière, l'état sec est défini conventionnellement comme l'état du matériau
séché à 70 ± 5 °C avec de l'air pris dans une ambiance à 20 ± 2 °C et 65 ± 5 % d'humidité relative.

1.4 méthodes et conventions de mesure


Les méthodes de mesure admises pour la détermination des caractéristiques thermiques utiles sont :
- la méthode de la plaque chaude gardée suivant la norme NF X 10-021 ;
- la méthode de la boîte chaude gardée suivant la norme NF X 10-022.
Le gradient de température dans le matériau pendant la mesure doit être compris entre 1 et 4 °C/cm,
l'écart de température entre les faces d'un échantillon étant au plus égal à 30 °C.
Des méthodes en régime variable peuvent être utilisées pour rechercher l'incidence sur la conductivité
thermique de l'humidité ou du vieillissement des matériaux.
1.5 caractéristiques thermiques pouvant figurer dans d'autres documents
D'une façon générale les caractéristiques thermiques (conductivité thermique, résistance thermique,
coefficients K et k) à utiliser sont exclusivement celles données dans le présent document.
Toutefois, priment sur celles du présent document :
a) les résistances thermiques des produits manufacturés isolants thermiques de bâtiment
faisant l'objet d'un Certificat de Qualification valide ;
b) les caractéristiques thermiques :
- λ et R des matériaux autres que certifiables,
- R, K et k des éléments de constructions et parois,
figurant dans les Avis Techniques valides, lorsque ceux-ci ne font pas référence à un
Certificat de Qualification ou au présent document, sous réserve que la paroi soit réalisée
conformément aux dessins et aux descriptions contenus dans le Dossier de Travail de l'Avis
Technique compte tenu des prescriptions de fabrication ou de mise en oeuvre figurant dans
l'Avis Technique.

Par contre, les valeurs données par le présent document priment toujours sur celles figurant dans des
procès-verbaux de mesure ou dans des normes.
Les raisons, pour ce qui concerne les procès-verbaux de mesure, en sont les suivantes :
- les résultats de plusieurs mesures faites sur un même matériau présentent une dispersion
quasi inévitable ;
- il existe souvent une dispersion dans les caractéristiques physiques d'un matériau, d'où la
nécessité d'effectuer plusieurs mesures sur des échantillons choisis de façon aléatoire ;
- il peut être difficile, et même parfois impossible, de déterminer les caractéristiques d'un
matériau ou d'une paroi dans les conditions d'humidité utile ; le résultat de la mesure doit
alors être corrigé ;
- les caractéristiques thermiques de certains matériaux peuvent varier dans le temps, du fait
par exemple de la diffusion d'un gaz occlus dans les cellules ; il est alors nécessaire

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d'effectuer des essais autres que de simples mesures de transfert de chaleur.


C'est pour ces diverses raisons d'ailleurs que les valeurs données dans le présent document sont
fixées en s'appuyant sur de nombreuses mesures et en examinant avec soin comment celles-ci ont
été faites et sur quels échantillons ; ce travail est effectué par un groupe de laboratoires (qui réunit le
Laboratoire National d'Essais, le Centre Expérimental de Recherches et d'Etudes du Bâtiment et des
Travaux Publics et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), lequel analyse les résultats qui
lui sont présentés et demande les mesures complémentaires qui lui semblent nécessaires.
Des différences entre les valeurs données par le présent document et celles figurant dans certaines
normes peuvent s'expliquer du fait que ces dernières ne visent pas exclusivement l'emploi des
matériaux dans des parois de bâtiment ; les conditions, notamment de température et d'humidité,
auxquelles correspondent les caractéristiques thermiques figurant dans les normes, peuvent alors être
différentes de celles auxquelles correspondent les valeurs données dans le présent document.
chapitre II méthodes de calcul des coefficients de transmission surfaciques (K) et linéiques (k)
introduction
Les déperditions par transmission à travers une paroi, pour une différence de température de 1 °C
entre les ambiances que sépare cette paroi, sont données par la formule :
d = Σ (K A) + Σ(k L) (W/K) (1)
Dans cette formule :
- K et A sont respectivement le coefficient de transmission surfacique et la surface intérieure
de chaque élément de paroi ; si la paroi est composée d'un seul élément, Σ (K A) s'écrit K A ;
K est exprimé en W/m².K et A en m² ;
- k et L sont respectivement le coefficient de transmission linéique et la longueur intérieure de
chaque liaison ; k est exprimée en W/m.K et L en m.
Si la paroi ou l'élément de paroi est homogène sur toute sa surface (ou est considéré comme tel au
sens du paragraphe 2.1 ), le coefficient K à porter dans la formule (1), est le coefficient K en partie
courante, calculé suivant les règles données au paragraphe 2.1 .
Si la paroi ou l'élément de paroi est hétérogène (élément comprenant des ossatures incorporées par
exemple) le coefficient K à porter dans la formule (1) est le coefficient K moyen de la paroi, calculé
suivant les règles données au paragraphe 2.2 .
remarque sur la définition de la surface intérieure
La définition de la surface intérieure A peut poser des problèmes lorsqu'il existe des décrochements
ou des angles rentrants. Les exemples donnés ci-dessous (fig. 1 et 2) montrent comment doit être
alors calculé A.

figure 1

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figure 2

figure 2

On peut dire, pour être plus général, qu'il ne faut prendre en compte que les parties de parois ayant
deux faces, l'une intérieure et l'autre extérieure, en regard l'une de l'autre.
coefficient de transmission surfacique global
Le coefficient de transmission surfacique global d'une paroi est égal aux déperditions par transmission
à travers la paroi (d) données par la formule 1, divisées par la surface intérieure de la paroi (Σ A).
Son expression est donc : (W/m².K) (2)

2.1 coefficient de transmission surfacique en partie courante


2.1.1 parties courantes d'épaisseur constante composées de couches homogènes (lames d'air
exclues)
Parois composées d'un ou plusieurs matériaux disposés en couches d'épaisseur constante. Le
coefficient K de la paroi est donné par la formule :
(m².K/W) (3)

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où représente la somme des rapports e/λ des différentes couches, e étant l'épaisseur du matériau
de conductivité thermique utile λ. Les conductivités thermiques utiles des matériaux de construction
sont données au chapitre III .

2.1.2 parties courantes d'épaisseur constante pouvant être ramenées à des couches
homogènes (lames d'air ventilées exclues)
2.1.2.1 hétérogénéités faibles et régulières
Si les hétérogénéités dans les divers plans sont faibles et régulières (hétérogénéité due aux joints
dans une maçonnerie pleine par exemple), on peut, pour simplifier, utiliser encore la notion de λ.
Les valeurs données pour les pierres au paragraphe 3.1 illustrent ce cas.
2.1.2.2 hétérogénéités importantes mais régulières
Si les hétérogénéités sont importantes mais régulières (alvéoles dans les briques ou les agglomérés
de béton par exemple), on introduit directement la résistance thermique utile par unité de surface (R)
de l'ensemble hétérogène (y compris les joints).
Le coefficient K est alors donné par la formule :
(m².K/W) (4)

Les résistances thermiques utiles par unité de surface des éléments de construction sont données au
chapitre IV .

2.1.3 parties courantes d'épaisseur variable, la couche d'épaisseur variable étant en matériau
plein
Le coefficient K moyen est obtenu par les formules (3) ou (4) , en y introduisant l'épaisseur moyenne
de la couche d'épaisseur variable.
2.1.4 parties courantes comprenant une lame d'air ventilée (2)
Ce paragraphe concerne les parois à lame d'air dont les orifices de ventilation débouchent
exclusivement et en permanence sur l'extérieur, à l'exclusion donc des fenêtres équipées de
fermetures extérieures, traitées au paragraphe 2.6.7 ci-après, et des parois à lame d'air traversée
par l'air servant à la ventilation du logement, traitées dans les Règles Th-G.
La ventilation de la lame d'air est caractérisée :
- dans le cas des parois verticales, par le rapport de la section totale des orifices haut et bas
de ventilation (s), exprimée en m², à la longueur de la paroi (L), exprimée en m ;
- dans le cas des parois horizontales, par le rapport de la section totale des orifices de
ventilation (s), exprimée en m², à la surface de la paroi (A), exprimée en m².

NOTE
(2)mise à jour en juillet 1988

2.1.4.1 parois très faiblement ventilées

- s/L < 0,002 m²/m pour les parois verticales,


- s/A < 0,0003 m²/m² pour les parois horizontales.
Le calcul est effectué en supposant la lame d'air non ventilée, c'est-à-dire en utilisant la formule (4')
qui s'écrit ici : (m².K/W) (4')

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ou Ri est la résistance thermique de la partie intérieure de la paroi,


Rl la résistance thermique de la lame d'air,
Re la résistance thermique de la partie extérieure de la paroi.
2.1.4.2 parois faiblement ventilées (2)
parois horizontales ou faisant avec le plan horizontal un angle égal ou inférieur à 60°
Elles sont définies par : 0,0003 ≤ s/A < 0,003 m²/m².
Le coefficient K de ces parois est donné par la formule :
[W/(m².K)] (5)

Dans cette formule :


- Ko est le coefficient K de la paroi supposée non ventilée, c'est-à-dire calculé par la
formule (4') du paragraphe 2.1.4.1 ;
- I est un coefficient fonction de la somme (Ki + Ke ) ;
- Ke est le coefficient K de la partie extérieure de la paroi ;
- Ki est le coefficient K de la partie intérieure de la paroi.
Ki et Ke sont à déterminer par les expressions suivantes ;

Les valeurs de I, exprimées en W/(m².K), sont données dans le tableau ci-dessous (extrait de
l'abaque du § 5.1 des Règles Th-B pour q/A = 10) :

tableau sans légende dans: parois horizontales ou faisant avec le plan horizontal un angle égal o ...

tableau sans légende dans: 4.1.2.3 briques pleines

parois verticales ou faisant avec le plan horizontal un angle supérieur à 60 °


Elles sont définies par :
0,002 ≤ s/L < 0,05 m²/m
Le coefficient K de ces parois est donné par la formule :
[W/(m².K)] (6)

Dans cette formule, J est un coefficient fonction des rapports s/L et Ko /Ke et de la somme (Ki + Ke ) ;
Ki , Ke et Ko ont la même signification que ci-dessus.
La valeur de J, exprimée en W/(m².°C), est obtenue :
- pour 0,002 ≤ s/L < 0,02 m²/m, par lecture de l'abaque ci-contre (fig. 2, § 2.6.7.1 des
Règles Th-K actuelles) ;

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figure sans légende dans: parois verticales ou faisant avec le plan horizontal un angle supérieu ...

- pour 0,02 ≤ s/L < 0,05 m²/m, en multipliant par 1,35 la valeur lue sur l'abaque.
2.1.4.3 parois fortement ventilées

- s/L ≥ 0,05 m²/m pour les parois verticales,


- s/A ≥ 0,003 m²/m² pour les parois horizontales.
On effectue le calcul en considérant que la partie extérieure de la paroi est supprimée, mais que
l'ambiance extérieure est en air calme. La formule donnant le coefficient K est donc la suivante :
(m².K/W) (6)

La somme des résistances superficielles a les valeurs suivantes :


- Parois verticales :

- Parois horizontales :
Flux de chaleur ascendant (toitures) :

Flux de chaleur descendant (planchers bas) :

2.1.4.4 écrans
Si la partie extérieure de la paroi est un écran placé à une certaine distance, l'espace d'air étant
totalement ouvert sur au moins deux côtés, cas des pare-soleil par exemple, l'ambiance extérieure
n'est plus considérée en air calme et on applique la formule :
(m².K/W) (7)

La somme des résistances superficielles a donc ici les valeurs suivantes :


- Parois verticales :

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- Parois horizontales :
Flux de chaleur ascendant (toitures) :

Flux de chaleur descendant (planchers bas) :

2.1.5 parties courantes des toitures avec isolation inversée (2)


Ces toitures font l'objet de la procédure d'Avis Technique. La méthode de calcul de leur coefficient K
en partie courante est donnée dans un document du Comité Thermique de l'Avis Technique.
2.2 coefficient de transmission surfacique moyen des parois ou éléments de parois
hétérogènes
2.2.1 panneaux ou parois ne comportant que des hétérogénéités simples
Une paroi est dite à hétérogénéité simple si :
° La partie hétérogène est parfaitement définie et délimitée par deux plans perpendiculaires
aux faces de la paroi.
° La constitution d'ensemble de la paroi est telle qu'il n'existe pas de flux latéraux importants
entre la partie hétérogène et le reste de la paroi. Ce cas est schématisé sur la figure 3 . Un
exemple de cas contraire est schématisé sur la figure 4 .

figure 3

figure 4

La méthode de calcul consiste à décomposer la paroi en éléments homogènes dont on sait calculer
le coefficient K.
Le coefficient de transmission thermique utile moyen de la paroi est alors donné par la formule :
(W/m².K) (8)

A étant la surface de paroi dont le coefficient de transmission est égal à K.


Voir exemples 7 et 8, pages 65 à 67 .
2.2.2 panneaux légers à parements et ossature conducteurs avec ou sans coupure isolante
Le coefficient K de ces panneaux est donné par la formule :
(W/m².K) (9)

dans laquelle :
- K0 est le coefficient de transmission surfacique en partie courante,

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- k est le coefficient de transmission linéique de l'ossature,


- L est le linéaire d'ossature, exprimé en m,
- A est la surface du panneau, exprimée en m².
Certains panneaux n'ont pas une ossature identique sur tout leur pourtour. C'est le cas, par exemple,
lorsque la lisse basse est différente du reste de l'encadrement. La formule 9 devient alors :

Σ(k L) étant la somme des produits du coefficient k de chaque ossature par sa longueur L.
Du fait de la grande variété des formes et constitutions des ossatures, en particulier lorsqu'il
existe des coupures isolantes, le calcul du coefficient k est complexe. Mais ce calcul ne devrait
normalement pas être nécessaire, les valeurs des coefficients K0 et k devant être fournies par
le fabricant ou, mieux, par le document d'Avis Technique. La méthode de calcul présentée ci-
dessous est donc essentiellement destinée aux fabricants pour l'étude de conception des
panneaux.
Le coefficient k est donné par la formule générale suivante :
(m².K/W) (10)

Dans cette formule :


° l est la largeur de l'ossature (exprimée en m) telle que représentée sur les figures 5, 6 et 7 ;

figure 6

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figure 7

figure 5

° r est la résistance thermique de l'ossature et de sa coupure isolante éventuelle. Il n'y a pas


d'expression simple de r. Pour les formes courantes, telles que celles des figures 5, 6 et 7 , r
est donné par la formule :

dans laquelle :
- εc et λc sont l'épaisseur (exprimée en m) et la conductivité thermique de la coupure
thermique lorsqu'elle existe. S'il y a plusieurs coupures thermiques, on ajoute les
rapports εc /λc l ; par exemple pour le panneau de la figure 7 , on écrit 2 εc /λc l ;
- l0 ε0 et λ0 sont la largeur, l'épaisseur (exprimées en m) et la conductivité thermique de
l'ossature. l0 est comptée à partir et jusqu'à l'axe de l'ossature comme le montrent les
figures 5, 6 et 7 .
° ∆ li et ∆ le sont les augmentations fictives de la largeur d'ossature, dues à la conductivité des

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parements, respectivement intérieur et extérieur. Leurs valeurs sont données dans le tableau
ci-contre en fonction de la nature et de l'épaisseur du parement, de r et de K0 .

valeurs de ∆ li et ∆ le (en m)

Pour les matériaux ne figurant pas dans ce tableau , on peut calculer ∆ l par la formule :

dans laquelle ε et λ sont l'épaisseur et la conductivité du parement et ϕ un coefficient dont la


valeur est donnée ci-contre en fonction du produit ε λ, de r et de K0 .

valeurs de ϕ

Remarque. - La méthode de calcul ci-dessus n'est à appliquer que si r est inférieur à 0,20 m².K/W.
Pour des valeurs supérieures les flux latéraux sont suffisamment faibles pour que l'on puisse utiliser la
formule donnée au paragraphe 2.2.1 .

(3)
NOTE
(3)Ces valeurs correspondent à des panneaux verticaux ou faisant avec le plan horizontal un angle
supérieur à 60°. Dans les autres cas, elles doivent être réduites de 10 %.

2.2.3 parois sandwichs béton isolant léger


Ces parois sont constituées de deux voiles de béton séparés par une âme en isolant léger.
Les voiles de béton peuvent être reliés :
- par des nervures continues en béton (fig. 8)

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figure 8

- par des plots en béton


- par des liaisons métalliques.
Plusieurs types de liaisons peuvent être utilisés dans une même paroi.
Le coefficient K moyen de ces parois est donné par la formule :
(W/m².K) (11)

Le premier terme du numérateur correspond aux parties isolées de la paroi, le second correspond
aux nervures continues en béton, le troisième aux liaisons ponctuelles en béton ou en acier.
Dans cette formule :
- A est la surface intérieure de la paroi
- Ko est le coefficient K des parties isolées, calculé suivant les indications du paragraphe 2.1
- Ao est la surface de ces parties
- k est le coefficient de transmission linéique des nervures continues en béton
- L est la longueur de ces liaisons
- ζ est le coefficient de transmission ponctuelle des plots en béton ou des liaisons métalliques
- n est le nombre de ces plots ou de ces liaisons ;

a) Le coefficient de transmission linéique des nervures continues en béton (k) est donné par la
formule :
k = Kn l + (Kn - Ko ) x (W/m.K) (12)
- Kn est le coefficient K au droit des nervures continues en béton calculé suivant les
indications du paragraphe 2.1
- l est la largeur de ces nervures
- K0 est le coefficient de transmission surfacique au droit de l'isolant ; si l'épaisseur
d'isolant n'est pas la même de chaque côté de la nervure, K0 est égal à la moyenne
arithmétique de ces deux valeurs
- x est donné par l'abaque de la figure 9 en fonction de l'épaisseur totale des deux voiles
de béton (ei + ee ) et du rapport ei /(ei + ee ).

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figure 9

Toutefois pour les nervures de rive : x est égal à la moitié de la valeur donnée par cet
abaque.
Voir exemple 10, page 70 .
b) Les valeurs du coefficient de transmission ponctuelle des plots en béton et des liaisons
métalliques (ζ) sont données dans le tableau ci-dessous :

tableau sans légende dans: 2.2.3 parois sandwichs béton isolant léger

2.3 coefficient de transmission linéique des liaisons


Les valeurs du coefficient k des liaisons les plus courantes sont données au chapitre VI . Pour
les liaisons ne figurant pas au chapitre VI , on se reportera éventuellement à l'Avis Technique
concernant le procédé de construction considéré.
Faute de trouver les valeurs du coefficient k au chapitre VI ou dans un Avis Technique, on
fera le calcul comme indiqué ci-dessous.
Dans ce qui suit, exception faite du paragraphe 2.3.1 , on distingue quatre types de parois :
- les parois à isolation répartie,
- les parois à isolation extérieure,
- les parois à isolation intérieure,
- les parois sandwichs béton-isolant léger.
On entend par paroi à isolation intérieure ou extérieure une paroi répondant aux trois conditions
suivantes :
- l'isolation est assurée presque exclusivement par un matériau de faible conductivité
thermique (inférieure à 0,12 W/m.K),
- l'épaisseur de ce matériau est telle que sa résistance thermique est supérieure à 0,5 m².K/W,
- ce matériau est placé sur l'une ou l'autre des deux faces de la paroi, intérieure ou extérieure.

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Les parois ne comportant pas un tel matériau isolant (par exemple les maçonneries) ou les parois
comportant un tel matériau mais non placé sur l'une de leurs faces (par exemple les panneaux de
façade) sont classées dans les parois à isolation répartie.
Les parois sandwichs béton-isolant léger, définies au paragraphe 2.2.3 , sont traitées à part.
2.3.1 liaison de deux parois extérieures par une ossature métallique (fig. 10)

figure 10.1

figure 10.2

Le coefficient k est donné par la formule :


(m.K/W) (13)

Dans cette formule :


- li et le sont respectivement les longueurs développées, intérieure et extérieure, de l'ossature
(ces longueurs sont précisées sur les figures 10.1 et 10.2 ),
- η est soit égal à l'épaisseur ε de l'âme de l'ossature s'il s'agit d'un profilé simple, fers I, U, T
(fig. 10.1) soit à 2 ε s'il s'agit d'un tube (fig. 10.2) ,

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- λm est la conductivité thermique du métal exprimée en W/m.K,


- et L une longueur égale à e + (li + le )/8, e étant l'épaisseur de la paroi.
Toutes ces dimensions sont exprimées en m.
Cette formule ne s'applique pas aux ossatures comportant des coupures isolantes, partiellement
isolées ou reliant des panneaux à parements conducteurs.
2.3.2 liaison entre un mur et une menuiserie
Ce paragraphe donne le coefficient k correspondant aux déperditions par °C et par mètre de pourtour
des encadrements de fenêtres, portes-fenêtres ou portes extérieures.
2.3.2.1 mur à isolation répartie (fig. 11)

figure 11.1 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation répartie/menuiserie au nu intérieur

figure 11.2 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation répartie/menuiserie en ébrasement

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figure 11.3 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation répartie/menuiserie au nu extérieur

figure 11.4 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation répartie/exemples d'encadrements en
béton

figure 11.5 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation répartie/exemples d'encadrements en
béton

a d'une façon générale


D'une façon générale, le coefficient k est donné par les formules suivantes :
- menuiserie au nu intérieur ou en ébrasement (fig. 11.1 et 11.2)

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(W/m.K) (14)

- menuiserie au nu extérieur (fig. 11.3)


(W/m.K) (15)

Dans ces formules :


- e est l'épaisseur du mur, exprimée en m,
- Rm est la résistance thermique du mur au droit de l'encadrement, résistances superficielles
non comprises, exprimée en m².K/W.
Le coefficient k n'a pas nécessairement la même valeur sur les quatre côtés d'une fenêtre. Ce peut
être le cas, par exemple, lorsque l'appui ou le linteau sont constitués par des éléments en béton
(fig. 11.4 et 11.5) ; la résistance thermique à utiliser dans les formules (14) et (15) est alors celle de
l'élément en béton ; ceci n'exclut pas la prise en compte des déperditions surfaciques à travers cet
élément (produit KA).
b en cas de double-fenêtre
En cas de double-fenêtre, si l'épaisseur totale de la menuiserie est faible devant l'épaisseur du mur,
on calcule comme s'il s'agissait d'une simple fenêtre. Par contre si l'épaisseur totale de la menuiserie
est voisine de celle du mur ou si l'une des fenêtres est au nu intérieur du mur et l'autre au nu
extérieur, k est pris égal à zéro.
c avec une façade légère
Avec une façade légère, l'épaisseur de la menuiserie est voisine de celle du mur et la valeur de k est
nulle. Ceci n'exclut pas la prise en compte des déperditions à travers l'ossature éventuelle constituant
la liaison entre la partie opaque de la façade et la fenêtre.
2.3.2.2 mur à isolation extérieure (fig. 12)

figure 12.1 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation extérieure/menuiserie au nu intérieur

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figure 12.2 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation extérieure/menuiserie au nu intérieur

figure 12.3 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation extérieure/menuiserie au nu extérieur
ou à peu près au nu extérieur

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figure 12.4 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation extérieure/menuiserie au nu extérieur
ou à peu près au nu extérieur

a si la menuiserie est disposée au nu intérieur


Si la menuiserie est disposée au nu intérieur, l'expression du coefficient k est différente suivant que
l'isolation est arrêtée au droit du tableau (fig. 12.1) ou recouvre le tableau (fig. 12.2) .
- isolation arrêtée au droit du tableau :
(W/m.K) (16)

-isolation recouvrant le tableau :


k = 0,6 Ke (W/m.K) (17)
Dans ces formules :
- e et Rm sont respectivement l'épaisseur exprimée en m et la résistance thermique exprimée
en m².K/W de la partie intérieure à l'isolation ;
- K est le coefficient K du mur exprimé en W/m².K.
b dans les autres cas
Dans les autres cas, c'est-à-dire pratiquement si la menuiserie est disposée au nu extérieur, k est égal
à zéro (fig. 12.3 et 12.4) .
2.3.2.3 mur à isolation intérieure (fig. 13)

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figure 13.1 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation intérieure/menuiserie au nu extérieur

figure 13.2 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation intérieure/menuiserie au nu extérieur

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figure 13.3 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation intérieure/menuiserie au nu intérieur ou
à peu près au nu intérieur

figure 13.4 liaisons entre une menuiserie et un mur à isolation intérieure/menuiserie au nu intérieur ou
à peu près au nu intérieur

a si la menuiserie est disposée au nu extérieur


Si la menuiserie est disposée au nu extérieur, l'expression du coefficient k est différente suivant que
l'isolation est arrêtée au droit du tableau (fig. 13.1) ou recouvre le tableau (fig. 13.2) .
Le coefficient k est calculé par la formule (16) dans le premier cas et la formule (17) dans le second
cas. Dans ces formules : e est Rm sont respectivement l'épaisseur et la résistance thermique de la
partie du mur extérieure à l'isolation, comme indiqué sur les figures 13.1 et 13.2 ; K est le
coefficient K du mur.
b dans les autres cas
Dans les autres cas, c'est-à-dire pratiquement si la menuiserie est disposée au nu intérieur, k est égal
à zéro (fig. 13.3 et 13.4) .
2.3.2.4 mur sandwich béton-isolant léger

a) Si l'encadrement de baie est constitué par une nervure en béton reliant les deux voiles, le

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coefficient k est calculé selon les indications du paragraphe 2.3.2.1 , Rm étant la résistance
thermique de la paroi au droit de la nervure.
b) Si la menuiserie est dans le plan de l'isolation et la prolonge, le coefficient k est nul.
c) Si l'isolation recouvre une partie du tableau, le coefficient k est calculé par la formule (17) ; e
est alors l'épaisseur du voile intérieur.
2.3.2.5 cas particulier ou l'encadrement de baie est métallique (fig. 14)

figure 14.1 encadrements de baies métalliques/encadrement extérieur avec menuiserie bois

figure 14.2 encadrements de baies métalliques/encadrement extérieur avec menuiserie bois

figure 14.3 encadrements de baies métalliques/encadrement recouvrant toute l'épaisseur du mur

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figure 14.4 encadrements de baies métalliques/encadrement recouvrant toute l'épaisseur du mur

Ce paragraphe ne concerne que les menuiseries en bois ; en effet il n'existe pas de formules
générales pour les menuiseries métalliques.
a) Si l'encadrement métallique ne recouvre que l'extérieur du mur (fig. 14.1 et 14.2) , le
coefficient k de l'encadrement de baie est celui déterminé dans les paragraphes qui
précèdent (§ 2.3.2.1 à 2.3.2.4) .
b) Si l'encadrement métallique recouvre toute l'épaisseur du mur (fig. 14.3 et 14.4) , le
coefficient k est donné par la formule :
k = ke + km (W/m.K) (18)
Dans cette formule :
- ke est le coefficient k de la liaison sans encadrement métallique dont le mode de calcul est
donné aux paragraphes 2.3.2.1 à 2.3.2.4 ;
- km est donné par la formule :
(m.K/W) (19)

où :
- li et le sont les longueurs définies sur les figures 14.3 et 14.4 et exprimées en m ;
- L est une longueur égale à :
em + (li + le )/4
em étant l'épaisseur de la menuiserie exprimée en m ;
- ε et λm sont respectivement l'épaisseur et la conductivité thermique de l'encadrement
métallique, exprimées en m et W/m.K.
2.3.3 angle de deux parois extérieures
Ce paragraphe donne le coefficient k correspondant aux déperditions, par K et par mètre de liaison,
relatives à chaque paroi constituant l'angle, qu'il s'agisse d'un angle saillant ou d'un angle rentrant.
2.3.3.1 les deux parois sont à isolation répartie

a) Si les deux parois sont identiques (fig. 15.1 et 15.4) le coefficient k est donné par la
formule :

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figure 15.1 angles saillants de deux parois à isolation répartie

figure 15.4 angles rentrants de deux parois à isolation répartie

k = 0,2 Ke (W/m.C) (20)


où K et e sont respectivement le coefficient K et l'épaisseur communs aux deux parois.
b) Si les deux parois sont différentes et s'imbriquent l'une dans l'autre (cas des maçonneries par
exemple) le coefficient k est encore donné par la formule (20), K et e étant les valeurs
moyennes respectivement des coefficients K et des épaisseurs de ces parois.
c) Si les deux parois sont différentes, l'une d'entre elles constituant l'angle (fig. 15.2, 15.5 et
15.6) le coefficient k est donné par la formule :

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figure 15.2 angles saillants de deux parois à isolation répartie

figure 15.5 angles rentrants de deux parois à isolation répartie

figure 15.6 angles rentrants de deux parois à isolation répartie

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(W/m.K) (21)

Dans cette formule :


- R2 est la résistance thermique de la paroi constituant l'angle, repérée 2 sur les figures ;
- e1 et e2 sont les épaisseurs des deux parois, 1 et 2, et e la moyenne arithmétique de
ces épaisseurs.
d) Si l'angle est constitué par un poteau en béton (fig. 15.3) le coefficient k est donné par la
formule :

figure 15.3 angles saillants de deux parois à isolation répartie

k = 0,45 e (W/m.K) (22)

- e étant la moyenne arithmétique des épaisseurs des deux parois.


2.3.3.2 les deux parois sont à isolation extérieure s'il s'agit d'un angle saillant ou à isolation
intérieure s'il s'agit d'un angle rentrant
Si les deux parois sont identiques (fig. 16.1 et 16.3) , le coefficient k est donné par la formule :

figure 16.1 angles saillants de deux parois à isolation extérieure

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figure 16.3 angles rentrants de deux parois à isolation intérieure

k = 0,6 K e (W/m.K) (23)


Si les deux parois sont différentes (fig. 16.2 et 16.4) , le coefficient k est donné par la formule :

figure 16.2 angles saillants de deux parois à isolation extérieure

figure 16.4 angles rentrants de deux parois à isolation intérieure

k = 0,6 K2 e (W/m.K) (23 bis)


Dans cette formule :
- K2 est le coefficient K de la paroi constituant l'angle repérée 2 sur les figures 16.2 et 16.4 .
- e est la moyenne arithmétique des épaisseurs des parties intérieures à l'isolation s'il s'agit
d'un angle saillant et extérieure s'il s'agit d'un angle rentrant.
Si les deux parois s'imbriquent l'une dans l'autre, la formule (23) s'applique encore mais en
remplaçant K par la moyenne des coefficients K des deux parois.

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2.3.3.3 les deux parois sont à isolation intérieure s'il s'agit d'un angle saillant (fig. 17.1) ou à
isolation extérieure s'il s'agit d'un angle rentrant (fig. 17.2)

figure 17.1 angle saillant de deux parois à isolation intérieure

figure 17.2 angle rentrant de deux parois à isolation extérieure

Le coefficient k est nul.


2.3.3.4 l'une des parois est à isolation extérieure s'il s'agit d'un angle saillant ou à isolation
intérieure s'il s'agit d'un angle rentrant, l'autre étant à isolation répartie
Dans ce paragraphe on désigne par :
- paroi 1 la paroi à isolation extérieure ou intérieure ;
- paroi 2 la paroi à isolation répartie ;
- e1 l'épaisseur de la partie de la paroi 1 intérieure à l'isolation s'il s'agit d'un angle saillant et
extérieure s'il s'agit d'un angle rentrant ;
- e2 l'épaisseur de la paroi 2 ;
- e la moyenne arithmétique de e1 et de e2 ;
- K1 et K2 les coefficients K des parois 1 et 2 ;
- R1 la résistance thermique de la partie d'épaisseur e1 de la paroi 1 ;
- R2 la résistance thermique de la paroi 2 ;
- R'2 la résistance thermique comprise entre les nus intérieur et extérieur de la paroi 2 au droit
de la paroi 1.
Trois cas sont à considérer, le coefficient k étant donné par les formules qui suivent :
a) L'angle est constitué comme indiqué sur les figures 18.1 et 18.4 :

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figure 18.1 angles saillants, une paroi étant à isolation extérieure

figure 18.4 angles rentrants, une paroi étant à isolation intérieure

(W/m.K) (24)

b) L'angle est constitué comme sur les figures 18.2 et 18.5 :

figure 18.2 angles saillants, une paroi étant à isolation extérieure

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figure 18.5 angles rentrants, une paroi étant à isolation intérieure

(W/m.K) (25)

c) L'angle est constitué comme sur les figures 18.3 et 18.6 :

figure 18.3 angles saillants, une paroi étant à isolation extérieure

figure 18.6 angles rentrants, une paroi étant à isolation intérieure

k = 0,6 K1 e (W/m.K) (26)


Si la paroi 2 et la partie d'épaisseur e1 de la paroi 1 s'imbriquent l'une dans l'autre, cette formule

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s'applique sans changement.


2.3.3.5 l'une des parois est à isolation intérieure s'il s'agit d'un angle saillant ou à isolation
extérieure s'il s'agit d'un angle rentrant, l'autre paroi étant à isolation répartie
Dans ce paragraphe on utilise les mêmes notations qu'au paragraphe 2.3.3.4 , à la place de l'isolation
près.
Deux cas sont à considérer, le coefficient k étant donné par les formules qui suivent :
a) L'angle est constitué comme indiqué sur les figures 19.1 et 19.3 .

figure 19.1 angles saillants, une paroi étant à isolation intérieure

figure 19.3 angles rentrants, une paroi étant à isolation extérieure

(W/m.K) (27)

b) L'angle est constitué comme indiqué sur les figures 19.2 et 19.4 :

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figure 19.2 angles saillants, une paroi étant à isolation intérieure

figure 19.4 angles rentrants, une paroi étant à isolation extérieure

k = 0,2 K2 e (W/m.K) (28)


2.3.3.6 l'une des parois est à isolation extérieure, l'autre à isolation intérieure
Dans ce paragraphe on désigne par :
- paroi 1, la paroi à isolation extérieure si l'angle est saillant et celle à isolation intérieure si
l'angle est rentrant ;
- paroi 2, l'autre paroi ;
- e1 et R1 respectivement l'épaisseur et la résistance thermique de la partie non isolée de la
paroi 1 ;
- r1 et K2 respectivement la résistance thermique de l'isolation et le coefficient K de la paroi 2 ;
- R'2 la résistance thermique comprise entre les nus intérieur et extérieur de la paroi 2 au droit
de la paroi 1.
Deux cas sont à considérer le coefficient k étant donné par les formules qui suivent :
a) L'isolation extérieure est continue jusqu'au nu extérieur de la paroi à isolation intérieure
(fig. 20.1 et 20.3) :

figure 20.1 angles saillants entre une paroi à isolation extérieure et une paroi à isolation intérieure

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figure 20.3 angles rentrants entre une paroi à isolation extérieure et une paroi à isolation
intérieure

(W/m.K) (29)

b) L'isolation extérieure est arrêtée au droit du nu intérieur de la paroi à isolation intérieure


(fig. 20.2 et 20.4) :

figure 20.2 angles saillants entre une paroi à isolation extérieure et une paroi à isolation intérieure

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figure 20.4 angles rentrants entre une paroi à isolation extérieure et une paroi à isolation
intérieure

(W/m.K) (30)

Les valeurs de α sont données au tableau III (paragraphe 2.3.4) en fonction de K2 (Ke dans le
tableau) et de ri .
2.3.3.7 mur sandwich béton-isolant léger
Le coefficient k peut ici avoir une valeur différente pour chaque paroi. Deux cas sont à considérer :
a) La surface intérieure n'est pas limitée dans l'angle par une nervure (c'est le cas de la paroi
repérée 1 sur la figure 21 ).

figure 21 angle de deux murs sandwichs béton-isolant léger

Le coefficient k est donné par la formule :


k1 = 0,6 K e (W/m.K) (31)
Dans cette formule :
- K est le coefficient K de la paroi au droit de l'isolant d'épaisseur ε
- e est l'épaisseur du voile intérieur.
b) La surface intérieure est limitée dans l'angle par une nervure (c'est le cas de la paroi
repérée 2 sur la figure 21 ).
Le coefficient k est donné par la formule :

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k2 = 0,85 [0,7 K e + (Kn - K) x/2] (W/m.K) (32)


Dans cette formule :
- Kn est le coefficient K au droit des nervures,
- K et e ont la même signification qu'au paragraphe a),
- x est donné par l'abaque de la figure 9 .
2.3.4 liaison entre une paroi extérieure et une paroi intérieure
Les formules qui suivent sont valables pour les refends et les planchers, que ceux-ci fassent
saillie ou non à l'extérieur (elles sont donc valables dans le cas où existe un balcon ou une
loggia). Pour les cloisons, c'est-à-dire pour les parois de moins de 9 cm d'épaisseur, la valeur
du coefficient k est prise égale à zéro, sauf s'il y a coupure de l'isolation comme dans
l'exemple ci-dessous ; on traite alors la cloison comme un refend.

figure sans légende dans: 2.3.4 liaison entre une paroi extérieure et une paroi intérieure

Chaque coefficient k, visé dans ce qui suit, traduit les déperditions (par °C et par mètre linéaire de
liaison) d'un seul local.
2.3.4.1 cas général
Sauf pour les murs sandwichs béton-isolant léger qui seront traités au paragraphe 2.3.4.2 , le
coefficient k est donné par la formule :
k = 0,4 Ki ei (1 + α) (W/m.K) (33)
Dans cette formule :
- Ki est le coefficient K de la paroi fictive située au droit de la paroi intérieure et limitée aux nus
intérieur et extérieur de la paroi extérieure ; les figures 22.2 et 22.4 en donnent une
illustration ; son mode de calcul est donné ci-après :

figure 22.1 exemples de liaisons entre une paroi extérieure et une paroi intérieure/liaison mur-
plancher

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figure 22.2 exemples de liaisons entre une paroi extérieure et une paroi intérieure/liaison mur-
plancher

figure 22.3 exemples de liaisons entre une paroi extérieure et une paroi intérieure/liaison-mur-
refend

figure 22.4 exemples de liaisons entre une paroi extérieure et une paroi intérieure/liaison-mur-
refend

- ei est l'épaisseur de la paroi intérieure, exprimée en m,


- α est un coefficient dont les valeurs sont données dans les paragraphes qui suivent en

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fonction du type et des caractéristiques de la paroi extérieure.


Le coefficient Ki est donné par la formule :
(m².K/W) (34)

où :
- R est la résistance thermique de la paroi fictive définie ci-dessus, exprimée en m².K/W ;
remarquons que R est indépendant de la saillie éventuelle de la paroi intérieure vers
l'extérieur ;
- rs est une résistance additionnelle exprimée en m².K/W, dont les valeurs sont données dans
les paragraphes qui suivent.
2.3.4.1.1 valeurs de α et de rs lorsque la paroi extérieure est à isolation répartie (fig. 23)

figure 23.1 liaisons entre une paroi extérieure à isolation répartie et une paroi intérieure

figure 23.2 liaisons entre une paroi extérieure à isolation répartie et une paroi intérieure

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figure 23.3 liaisons entre une paroi extérieure à isolation répartie et une paroi intérieure

figure 23.4 liaisons entre une paroi extérieure à isolation répartie et une paroi intérieure

figure 23.5 liaisons entre une paroi extérieure à isolation répartie et une paroi intérieure

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figure 23.6 liaisons entre une paroi extérieure à isolation répartie et une paroi intérieure

a valeur de α
α est nul.
b valeur de rs
D'une façon générale, rs est égal à 0,15 m².K/W. Toutefois si la paroi intérieure a sur chacune de ses
faces un revêtement de résistance thermique supérieure à 0,30 m².K/W, rs est égal à 0,25 m².K/W.
En outre, lorsque la paroi extérieure est une façade légère, on distingue les deux autres cas suivants :
- La saillie extérieure de la paroi intérieure est revêtue sur ses trois faces d'un isolant de
résistance thermique au moins égale à 0,5 m².K/W (fig. 23.5) . rs est fonction de la
résistance thermique (r'e ) de cet isolant et de la longueur de la saillie (D) ; sa valeur est
donnée au tableau I .

tableau 1

- La paroi intérieure est partiellement revêtue sur ses deux faces (à l'extérieur ou à l'intérieur)
d'un isolant de résistance thermique au moins égale à 0,5 m².K/W (fig. 23.6) . rs est fonction
de la résistance thermique (r'e ou r'i ) de cet isolant et de sa longueur (l) ; sa valeur est
donnée au tableau II .

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tableau II

Si, dans ces deux derniers cas, la paroi intérieure est à la fois isolée sur sa saillie extérieure et
totalement revêtue sur sa partie intérieure d'un isolant de résistance thermique au moins égale à
0,30 m².K/W, la valeur de rs est obtenue en ajoutant 0,10 m².K/W à la valeur lue dans les tableaux I
ou II .
2.3.4.1.2 valeurs de α et de rs lorsque la paroi extérieure est à isolation extérieure (fig. 24)

figure 24.1 liaisons entre une paroi extérieure à isolation extérieure et une paroi intérieure

figure 24.2 liaisons entre une paroi extérieure à isolation extérieure et une paroi intérieure

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figure 24.3 liaisons entre une paroi extérieure à isolation extérieure et une paroi intérieure

figure 24.4 liaisons entre une paroi extérieure à isolation extérieure et une paroi intérieure

figure 24.5 liaisons entre une paroi extérieure à isolation extérieure et une paroi intérieure

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figure 24.6 liaisons entre une paroi extérieure à isolation extérieure et une paroi intérieure

a valeurs de α
α est fonction de la résistance thermique de l'isolation extérieure (re ) et du coefficient K de la paroi
extérieure (Ke ) ; sa valeur est nulle si l'isolation est continue au droit de la paroi intérieure (fig. 24.3) ;
elle est donnée au tableau III dans les autres cas.

tableau III valeurs de α

b valeurs de rs
On distingue trois cas :
- L'extrémité de la paroi intérieure n'est pas isolée (fig. 24.1 et 24.2) ou l'isolation de la paroi
extérieure est continue au droit de la paroi intérieure (fig. 24.3) : rs est égal à 0,15 m².K/W.
- La saillie extérieure de la paroi intérieure est revêtue sur ses trois faces d'un isolant de
résistance thermique au moins égale à 0,5 m².K/W (fig. 24.4) ; rs est fonction de la
résistance thermique (r'e ) de cet isolant et de la longueur de la saillie D ; sa valeur est
donnée au tableau I .
- La saillie extérieure de la paroi intérieure est partiellement revêtue sur deux faces d'un isolant
de résistance thermique au moins égale à 0,5 m².K/W (fig. 24.5) ; rs est fonction de la
résistance thermique (r's ) de cet isolant et de sa longueur (l). Sa valeur est donnée au
tableau II .
Un revêtement isolant placé sur la paroi intérieure dans les locaux (fig. 24.6) ne modifie pas ces
valeurs.

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2.3.4.1.3 valeurs de α et de rs lorsque la paroi extérieure est à isolation intérieure (fig. 25)

figure 25.1 liaisons entre une paroi extérieure à isolation intérieure et une paroi intérieure

figure 25.2 liaisons entre une paroi extérieure à isolation intérieure et une paroi intérieure

figure 25.3 liaisons entre une paroi extérieure à isolation intérieure et une paroi intérieure

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figure 25.4 liaisons entre une paroi extérieure à isolation intérieure et une paroi intérieure

figure 25.5 liaisons entre une paroi extérieure à isolation intérieure et une paroi intérieure

figure 25.6 liaisons entre une paroi extérieure à isolation intérieure et une paroi intérieure

a valeurs de α
α est fonction de la résistance thermique de l'isolation intérieure (ri ) et du coefficient K de la paroi
extérieure (Ke ) ; sa valeur est donnée au tableau III .
(Le cas où une isolation est disposée au droit de la paroi intérieure entre le nu extérieur et la face
sous l'isolant de la paroi extérieure, n'est pas traité ici).
b valeurs de rs

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Que la saillie extérieure de la paroi intérieure soit isolée ou non, la valeur de rs ne dépend que de
l'isolation de la partie intérieure de cette paroi.
- Si cette partie n'est pas isolée (fig. 25.1 à 25.5) , ou n'est isolée que sur une face, ou si elle
est revêtue sur ses deux faces d'une isolation de résistance thermique inférieure à
0,3 m².K/W, rs est égal à 0,15 m².K/W.
- Si cette partie est totalement revêtue sur ses deux faces d'une isolation de résistance
thermique au moins égale à 0,30 m².K/W, rs est égal à 0,25 m².K/W.
- Si cette partie est totalement ou partiellement revêtue sur ses deux faces d'un isolant de
résistance thermique au moins égale à 0,5 m².K/W (fig. 25.6) , rs est fonction de la
résistance thermique (r'i ) de cet isolant et de sa longueur l ; sa valeur est donnée au
tableau II .
2.3.4.2 cas particulier du mur sandwich béton-isolant léger
Quatre cas sont à considérer suivant qu'il existe ou non une nervure sur le bord du panneau et que
l'extrémité de la paroi intérieure est isolée ou non.
a) Le panneau a une nervure de rive et l'extrémité de la paroi intérieure n'est pas isolée
(fig. 26.1) ;

figure 26.1 liaisons entre un mur sandwich et une paroi intérieure

k = 0,4 Kn ei (W/m.K) (35)


b) Le panneau a une nervure de rive et l'extrémité de la paroi intérieure est isolée (fig. 26.2) :

figure 26.2 liaisons entre un mur sandwich et une paroi intérieure

k = 0,4 [K02 ei + (Kn - K02 ) x] (W/m.K) (36)


c) Le panneau n'a pas de nervure de rive et l'extrémité de la paroi intérieure n'est pas isolée

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(fig. 26.3) :

figure 26.3 liaisons entre un mur sandwich et une paroi intérieure

k = 0,4 [Kn ei + (Kn - K01 ) x] (W/m.K) (37)


d) Le panneau n'a pas de nervure de rive et l'isolation au droit de la paroi intérieure est dans le
plan de l'isolation de la paroi extérieure et la prolonge (fig. 26.4) :

figure 26.4 liaisons entre un mur sandwich et une paroi intérieure

k = 0,4 K02 ei (W/m.K) (38)


Si les deux isolations sont dans des plans différents, on se reportera aux documents d'Avis
Techniques.
Dans ces formules :
- Kn est le coefficient K au droit de la nervure ; ou dans le cas c, le coefficient K calculé au
droit de la paroi intérieure selon la méthode décrite au paragraphe 2.3.4.1 , rs étant pris égal
à 0,17 m².K/W ;
- K01 est le coefficient K au droit de l'isolant en partie courante ;
- K02 est le coefficient K calculé au droit de la paroi intérieure selon la méthode décrite au
paragraphe 2.3.4.1 , rs étant pris égal à 0,17 m².K/W ;
- x est la largeur définie au paragraphe 2.2.3 .
2.4 coefficients de transmission des parois en contact avec le sol

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On distingue les planchers bas, les murs et les planchers hauts enterrés (fig. 27) .

figure 27

Pour les planchers bas et les murs, les déperditions pour 1K d'écart de température entre l'intérieur et
l'extérieur (d) sont données par la formule :
d = k L W/K (39)
Dans cette formule :
- k est le coefficient de transmission linéique du plancher bas ou du mur dont on donne
respectivement les valeurs aux paragraphes 2.4.1 et 2.4.2 ; il s'exprime en W/m.K ;
- L est le pourtour extérieur du plancher ou du mur ; il s'exprime en mètres.
Cette méthode de calcul intègre les déperditions aux liaisons mur-plancher bas, mur-plancher
intermédiaire et mur-refend.
Pour les planchers hauts, les déperditions pour 1 K d'écart de température entre l'intérieur et
l'extérieur sont calculées comme s'il s'agissait d'un plancher haut en contact avec l'extérieur. Ces
déperditions sont donc égales au produit de la surface intérieure du plancher par son coefficient K,
celui-ci étant calculé suivant la méthode donnée au paragraphe 2.4.3 .
2.4.1 planchers bas sur terre-plein ou enterrés
2.4.1.1 plancher sans isolation spécifique
Le coefficient k est fonction de la différence de niveau (z) entre la face supérieure du plancher et le
sol ; z est compté négativement lorsque le plancher est plus bas que le sol (fig. 28.1 , plancher
enterré) et positivement dans le cas contraire (fig. 28.2) .

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figure 28.1

figure 28.2

tableau IV

2.4.1.2 plancher avec isolation verticale ou horizontale au pourtour, ou horizontale sur toute la

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surface du plancher
Que l'isolation soit disposée sur toute la surface du plancher ou seulement au pourtour, on distingue
trois cas suivant que cette isolation est interrompue, réduite ou continue au droit du plancher.
2.4.1.2.1 l'isolation est interrompue au droit du plancher
Les valeurs du coefficient k correspondant à l'isolation disposée au pourtour (fig. 29) sont données
dans le tableau V ci-contre en fonction de la différence de niveau z, définie au paragraphe
précédent, de la largeur l de l'isolation et de la résistance thermique r de cette isolation. (4)

figure 29

figure 29

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figure 29

tableau V

Les valeurs du coefficient k correspondant à l'isolation disposée sur toute la surface du plancher
(fig. 30) sont données dans la deuxième partie du tableau V ci-contre en fonction de la différence
de niveau z et de la résistance r de l'isolation. (4)

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figure 30

figure 30

NOTE
(4)Pour un mur à isolation extérieure, si l'isolation du mur est arrêtée au nu supérieur du plancher, les
valeurs du coefficient k sont celles données dans le tableau ci-dessus augmentées d'une quantité
égale à :
0 si z est inférieur ou égal à - 0,45 m,
0,10 si z est compris entre - 0,40 et - 0,25 m,
0,20 si z est égal ou supérieur à - 0,20 m.

2.4.1.2.2 l'isolation est réduite au droit du plancher tout en prolongeant celle du mur extérieur
(fig. 31)

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figure 31

figure 31

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figure 31

Si l'isolation au droit du plancher a une résistance thermique inférieure à r, sans être toutefois
inférieure à 0,20 m².K/W, les valeurs du coefficient k sont celles données au tableau V , diminuée
d'une quantité égale à :
0 si z est inférieur ou égal à - 0,45 m
0,05 si z est compris entre - 0,40 et - 0,25 m
0,10 si z est égal ou supérieur à - 0,20 m.
Si l'isolation au droit du plancher a une résistance thermique inférieure à 0,20 m².K/W, les valeurs
données au tableau V sont conservées sans changement.
2.4.1.2.3 l'isolation est continue au droit du plancher (fig. 32)

figure 32

Si l'isolation au droit du plancher a une résistance thermique égale ou supérieure à r, les valeurs du
coefficient k sont celles données au tableau V , diminuées d'une quantité dont les valeurs en fonction
de z et de r sont les suivantes :

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tableau VI

2.4.2 murs enterrés


2.4.2.1 murs semi-enterrés
2.4.2.1.1 mur homogène sur toute la partie enterrée (fig. 33)

figure 33

Le coefficient k est donné dans le tableau VII ci-dessous en fonction de la profondeur d'enterrement
z définie précédemment et du coefficient K du mur, calculé comme s'il s'agissait d'un mur extérieur.

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tableau VII

2.4.2.1.2 mur comprenant deux parties d'isolation différente (fig. 34)

figure 34

Le coefficient k est égal à la somme kA + kB des coefficients k correspondant à chaque partie du


mur :
- la valeur de kA est lue dans le tableau VII pour z égal à z1 et K égal KA
- la valeur de kB est égale à la différence k2 - k1 des valeurs de k lues comme précédemment
dans le tableau VII pour z égal respectivement à z2 et z1 et K égal à KB .

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2.4.2.2 murs d'un local complètement enterré (fig. 35)

figure 35.1

figure 35.2

Le coefficient k est égal à la différence k2 - k1 des valeurs de k lues dans le tableau VII pour z
respectivement égal à z2 et z1 et K égal à KB .
Remarque : le coefficient k du mur du local A (fig. 35.2) a la valeur lue dans le tableau VII pour z
égal à z1 et K égal à KA .
2.4.3 planchers hauts enterrés (fig. 36)

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figure 36

Le coefficient de transmission thermique (K) des planchers hauts des locaux enterrés est donné par
la formule :
(m².° C/W) (40)

Dans cette formule :


- Rp est la résistance du plancher, exprimée en m².K/W,
- e est l'épaisseur de la couverture, définie sur la figure 36 et exprimée en m.
2.5 déperditions vers les locaux non chauffés, les combles et les vides sanitaires
Le calcul des déperditions à travers une paroi en contact avec un local non chauffé, un comble ou un
vide sanitaire se fait comme pour une paroi extérieure, mais :
- en donnant aux résistances d'échanges superficiels les valeurs (1/hi + 1/h'i ) données dans la
dernière colonne du tableau du paragraphe 1.3 ;
- en multipliant par un « coefficient de réduction de température » τ inférieur ou égal à 1 ; on
trouvera la définition, le mode de calcul et des valeurs de ce coefficient dans les
« Règles Th-G 77 » .
2.6 méthode générale de calcul du coefficient K des parois vitrées
Le calcul détaillé des déperditions par les parois vitrées ne doit normalement pas être nécessaire, les
valeurs des coefficients K des fenêtres, portes-fenêtres et portes étant :
- soit données aux paragraphes 5.2 et 5.3 pour les parois courantes,
- soit fournies par le document d'Avis Technique dans les autres cas.

La méthode de calcul présentée ci-dessous est donc essentiellement destinée aux fabricants pour
leur faciliter l'étude de conception de nouvelles parois vitrées.
Le calcul s'effectue en distinguant le vitrage de la menuiserie. Les surfaces correspondantes, Ac
(surface de clair) et Am (surface de menuiserie) sont celles indiquées ci-dessous :

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figure sans légende dans: 2.6 méthode générale de calcul du coefficient K des parois vitrées

La surface Ac ne comprend donc pas la partie du volume verrier en feuillure. De même, la surface Am
ne comprend pas la partie de la menuiserie prise dans la maçonnerie.
La somme Ac + Am est égale à la surface en tableau, A, à laquelle est rapporté le coefficient K de la
paroi vitrée.
Ceci étant, on procède par étapes :
- dans une première étape (§ 2.6.1) , on détermine le coefficient K du vitrage ;
- dans une deuxième étape (§ 2.6.2) , on détermine le coefficient K de la menuiserie ;
- dans une troisième étape (§ 2.6.3) , on considère les deux coefficients précédents pour
obtenir le coefficient K de l'ensemble de la paroi vitrée ;
- une étape supplémentaire est nécessaire pour les doubles-fenêtres (§ 2.6.4) ;
- les étapes suivantes (§ 2.6.5, 2.6.6 et 2.6.7) ont pour but de déterminer le coefficient K de la
paroi avec voilage, rideau et fermeture ;
- la dernière étape (§ 2.6.8) a pour but de déterminer le coefficient K moyen jour-nuit.
Enfin, le paragraphe 2.6.9 traite des fenêtres à vantaux dédoublés permettant un fonctionnement en
échangeur avec l'air entrant (système pariéto-dynamique).
2.6.1 le vitrage
Pour les vitrages multiples, le coefficient K du vitrage est défini comme le flux par K d'écart de
température entre l'intérieur et l'extérieur, traversant la surface Ac et rapporté à cette dernière, la
partie en feuillure n'étant pas exposée aux échanges superficiels. Même si la surface de vitrage en
feuillure n'est pas prise en compte dans Ac , une déperdition supplémentaire, traduite par un
coefficient de transmission linéique, traverse le joint périphérique du vitrage par l'intermédiaire de la
conductance latérale des feuilles de verre intérieure et extérieure. Le coefficient K des vitrages
multiples est alors donné par la formule :
(W/m².K) (1)

Dans cette formule :


- Kc est le coefficient de transmission surfacique en partie courante du vitrage, exprimé en
W/(m².K), défini au paragraphe 2.6.1.1 ;
- kc est le coefficient de transmission linéique du joint périphérique, défini au
paragraphe 2.6.1.2 ;
- P est le périmètre du vitrage, en bord de feuillure exprimé en m,

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- Ac est la surface du vitrage, hors feuillure exprimée en m²


2.6.1.1 coefficient de transmission surfacique (Kc )
Le coefficient Kc est donné par l'expression :
(m².K/W) (2)

La signification et les valeurs des différents termes de cette expression sont les suivantes :
- hi et he sont les coefficients d'échange superficiels intérieur et extérieur
Pour les feuilles de verre courantes (émissivité corrigée comprise entre 0,8 et 1), les valeurs
de 1/hi et 1/he sont celles données au tableau du paragraphe 1,3.
- émissivité
L'émissivité est généralement déterminée sous incidence normale et notée εn . Dans les
calculs intervient l'émissivité corrigée ε, qui est obtenue en multipliant l'émissivité déterminée
à incidence normale εn par le facteur donné dans le tableau ci-dessous .

tableau sans légende dans: 2.6.1.1 coefficient de transmission surfacique (Kc )

Des valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire.L'émissivité corrigée ε du
verre clair non traité est égale à 0,837. Elle correspond à une émissivité normale de 0,89.
Si une émissivité corrigée inférieure à 0,8 est obtenue par un film autocollant, la valeur à introduire
dans le calcul est celle mesurée sur le film appliqué sur le verre. (On rappelle que l'utilisation de ces
produits relève de la procédure d'Avis Technique).

- Σ[e/λ]v représente la somme des rapports e/λ des différentes feuilles de verre constituant le
vitrage, e étant leur épaisseur et λ leur conductivité thermique ;
- la conductivité thermique du verre est prise égale à 1,1 W/(m.K) ;
- la conductivité thermique des feuilles de PVB est prise égale à 0,4 W/(m.K)
- ΣR est la somme des résistances thermiques des lames d'air ou de gaz lorsqu'il y en a
(vitrage multiple). La méthode de calcul des résistances thermiques des lames de gaz est
celle donnée par la norme NF P 50-740
Pour l'air, R a les valeurs suivantes :
- lame d'air limitée par deux faces d'émissivité corrigée au moins égale à 0,8 (c'est le cas des
lames d'air constituées avec des feuilles de verre courantes). Pour les lames d'air
d'épaisseur au plus égale à 10 mm, R est indépendant de l'inclinaison du vitrage ; sa valeur
est donnée dans le tableau ci-dessous en m².K/W en fonction de l'inclinaison du vitrage :

tableau sans légende dans: 2.6.1.1 coefficient de transmission surfacique (Kc )

Ces valeurs de R, de même que les valeurs de hc données dans l'alinéa ci-après, sont
encore valables si la lame d'air est en communication avec l'ambiance extérieure par un
orifice de section au plus égale à 0,0020 m²/m ;
- lame d'air limitée par une ou deux faces d'émissivité inférieure à 0,8 :
On a :
1/R = hc + hr (W/m².K) (3)

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hc est le coefficient d'échange par conduction-convection d'une face à l'autre de la lame d'air.
Pour les lames d'air d'épaisseur au plus égale à 10 mm, hc est indépendant de l'inclinaison
du vitrage ; sa valeur est donnée dans le tableau ci-dessous :

tableau sans légende dans: 2.6.1.1 coefficient de transmission surfacique (Kc )

hr est le coefficient d'échange par rayonnement entre les faces limitant la lame d'air ; il a pour
valeur :
hr = 5,14 a (W/m².K)
avec :

où ε1 et ε2 sont les émissivités hémisphériques des faces en vis-à-vis.


Le calcul de R suivant la méthode qui vient d'être exposée peut être remplacé en absence de valeurs
d'émissivité par une mesure de résistance thermique effectuée conformément à la norme X 10-021.
Pour les gaz autres que l'air quelle que soit l'émissivité des faces, la résistance thermique du vitrage
pourra être calculée suivant la norme ISO 10202 ou à défaut mesurée suivant la norme X 10-021.
2.6.1.2 coefficient de transmission linéique kc
Les valeurs du coefficient kc en W/m.K sont données dans le tableau ci-dessous en fonction du
système d'assemblage des verres et de la résistance thermique de la lame d'air. Elles sont
indépendantes de l'inclinaison du vitrage.

valeurs de kc (W/m.K)

Les valeurs du coefficient kc en présence d'un sertisseur métallique au pourtour du vitrage sont
indépendantes de la nature de l'espaceur. Elles sont égales à celles correspondant aux espaceurs
métalliques.
2.6.1.3 coefficient K des vitrages
2.6.1.3.1 vitrages courants
Le coefficient K des vitrages simples et doubles constitués de feuilles de verre clair non traitéde 4 mm
est donné dans le tableau ci-dessous .

tableau sans légende dans: 2.6.1.3.1 vitrages courants

Elles correspondent, pour les vitrages doubles, aux caractéristiques courantes suivantes :
- liaison comportant un espaceur métallique (cf 2.612)
- rapport P/Ac des vitrages compris entre 3,5 et 5,5 m-1 .
On précise également dans ce tableau , pour les vitrages doubles, le coefficient Kc (partie courante).

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Kc , P, Ac et K sont définis en tête du paragraphe 2.6.1 .


2.6.1.3.2 vitrages à isolation thermique renforcée
Sont considérés comme tels les doubles vitrages dont l'un des verres au moins comporte une couche
ou un traitement sur la surface en contact avec la lame d'air et dont l'émissivité normale (εn ) est au
moins égale à 0,5.
On donne ci-après, le gain apporté par rapport aux doubles vitrages non traités, d'un double vitrage
constitué :
- d'un verre sans propriété de surface de 4 mm d'épaisseur,
- d'une lame d'air,
- d'un verre traité (émissivité normale εn ≤ 0,5) de 4 mm d'épaisseur.
Le coefficient Kc de ces vitrages est obtenu en minorant les valeurs des coefficient Kc des vitrages
courants d'une quantité ∆Kc exprimée en W/(m².K).Sont données au tableau ci-dessous les valeurs
de ∆Kc en fonction de l'émissivité normale εn . Les valeurs de l'émissivité corrigée e sont données
entre parenthèses.

tableau sans légende dans: 2.6.1.3.2 vitrages à isolation thermique renforcée

Note : Des valeurs intermédiaires peuvent être obtenues avec suffisamment d'exactitude par
interpolation linéaire.
Sont donnés dans le tableau ci-dessous , pour les vitrages doubles constitués d'un verre de 4 mm
ayant une face traitée d'émissivité normale inférieure ou égale à 0,5 associé à un verre non traité de 4
mm :

tableau sans légende dans: 2.6.1.3.2 vitrages à isolation thermique renforcée

- le coefficient Kc en partie courante,


- le coefficient K compte-tenu d'un joint périphérique métallique et d'un rapport P/Ac de vitrage
compris entre 3,5 et 5,5 m-1 .
2.6.2 la menuiserie
Il s'agit des éléments (cadre, bâti) encadrant le vitrage.
Ce paragraphe concerne les fenêtres verticales (ou d'inclinaison égale ou supérieure à 60°) et les
portes-fenêtres à menuiserie en bois ou en métal.
Les caractéristiques thermiques des menuiseries de toiture, des menuiseries plastiques et des

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menuiseries mixtes sont déterminées au coup par coup et données dans les documents d'Avis
Techniques.
Les coefficients K donnés dans les paragraphes ci-dessous sont rapportés à la surface en plan, Am ,
des menuiseries.
2.6.2.1 coefficient K des menuiseries bois
Le coefficient K des menuiseries bois est fonction de la forme et de l'épaisseur. Il dépend également
de l'essence utilisée. Suivant cette dernière, la plage de conductivité thermique utile des bois est
comprise entre 0,12 et 0,23 W/(m.K).
Le coefficient K des menuiseries des fenêtres et portes fenêtres est donné dans le tableau ci-dessous
:

tableau sans légende dans: 2.6.2.1 coefficient K des menuiseries bois

- en fonction de leur épaisseur,


- pour trois valeurs de la conductivité thermique utile du bois :
- 0,12 W/(m.K) correspondant aux essences très légères de masse volumique sèche (1)
comprise entre 300 et 450 kg/m³,
- 0,15 W/(m.K) correspondant aux essences légères de masse volumique sèche (1)
comprise entre 450 et 550 kg/m³,
- 0,18 W/(m.K) correspondant aux essences mi-lourdes et lourdes de masse volumique
sèche comprise entre 550 et 650 kg/m³,
- 0,23 W/(m.K) correspondant aux essences très lourdes de masse volumique sèche (1)
supérieure à 650 kg/m³.
Le coefficient K exprimé en W/(m².K) est le même que la menuiserie soit battante ou coulissante.
Ces valeurs s'appliquent également aux menuiseries comportant un habillage extérieur métallique.
2.6.2.2 coefficient K des menuiseries métalliques sans coupure thermique
Le coefficient K des menuiseries en aluminium ou en acier des fenêtres et portes-fenêtres battantes
ou coulissantes est donné dans le tableau ci-dessous :

tableau sans légende dans: 2.6.2.2 coefficient K des menuiseries métalliques sans coupure thermiq ...

2.6.2.3 coefficient K des menuiseries métalliques à rupture de pont thermique


Les déperditions par les profilés de menuiserie à rupture thermique dépendent de nombreux facteurs
tels que :
- leur géométrie,
- le nombre de coupures et leurs dimensions,
- la forme des coupures,
- le matériau utilisé pour réaliser les coupures,

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- etc...
De plus les différents éléments associés (traverses, montants, ouvrants, dormants) ne sont pas
toujours identiques, on ne peut plus raisonner avec un coefficient surfacique global pour la
menuiserie. Le calcul est effectué par élément d'ouvrant et de dormant et l'on détermine pour chacun
un coefficient de transmission linéique (km). On donne ci-après la méthode de calcul de ces
coefficients.
Les valeurs des différents coefficients km sont normalement données dans les documents d'Avis
technique.
Méthode de calcul du coefficient km . (m.K/W) (4)

Dans cette expression :


- 1/h'i et 1/h'e sont les résistances superficielles intérieure et extérieure prises égales
respectivement à 0,12 et 0,06 m².K/W ; la résistance superficielle intérieure est légèrement
supérieure à la valeur conventionnelle admise pour les autres parois, certaines parties des
profilés n'ayant pas ou peu d'échanges par rayonnement avec l'ambiance intérieure ;
- li et le sont les largeurs développées intérieure et extérieure de l'élément, exprimées en
mètres telles qu'elles sont définies sur la figure 1, page 52 ;

figure 1a

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figure 1b

- Σc est la somme des conductances, exprimées en W/m.K, entre les faces intérieure et
extérieure de l'élément. Il n'y a pas d'expression générale de Σc. Pour les schémas typifiés
représentés sur la figure 1 , Σc comprend par exemple pour l'ouvrant :
- les conductances cc des liaisons isolantes ;
- la conductance c1 de l'alvéole située entre ces liaisons ;
- la demi-conductance c2 de l'alvéole située entre l'ouvrant et le dormant.
Les conductances cc sont égales et ont pour valeur λc lc /εc . La conductance c1 a pour valeur la /Ra .
La conductance c2 est de la même forme. Toutefois, dans le cas de la figure 1b , la méthode ne
s'applique que si la cote x est au plus égale à 2 mm.
L'alvéole a se limite en général au jeu de pose du vitrage ; sa conductance peut alors être négligée.
Dans ces expressions :
- εc , lc et λc sont respectivement la longueur et la largeur exprimée en mètre et la conductivité
exprimée en W/m.K de la liaison isolante ;
- la et Ra sont la largeur exprimée en mètre et la résistance thermique exprimée en m².K/W de
l'alvéole ; Ra est pris égal à 0,18 m².K/W.
Les orifices d'évacuation d'eau que comportent ces menuiseries n'ont pas d'incidence sur les
coefficients km ainsi calculés dans la mesure où leur section est inférieure à 2 cm².
La plage de variation du coefficient moyen surfacique Km des menuiseries à rupture de pont
thermique, établie à partir d'une synthèse des calculs effectués dans le cadre de l'Avis Technique est
comprise entre 3 et 5 W/(m².K).
On donne au chapitre 5,2 "Coefficient K des parois vitrées courantes", le coefficient K des fenêtres
battantes, pour trois valeurs du coefficient Km : 3, 4 et 5 W/(m².K).
2.6.2.4 coefficient K des menuiseries en PVC
Les déperditions par les profilés de menuiserie PVC, dépendent de nombreux facteurs tels que :
- la géométrie,
- le nombre d'alvéoles et leurs dimensions,
- la nécessité ou non de renforcer certaines alvéoles par des profilés métalliques.
De plus les différents éléments associés (montants, traverses, ouvrants, dormants) ne sont pas
toujours identiques, on ne peut plus raisonner avec un coefficient surfacique global pour la
menuiserie. Le calcul est effectué élément par élément d'ouvrant et de dormant et l'on détermine pour
chacun un coefficient de transmission linéique (km ). Les valeurs des différents coefficients km sont

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normalement données dans les documents d'Avis Technique.


La plage de variation du coefficient moyen surfacique km des menuiseries PVC, établie à partir d'une
synthèse des calculs effectués dans le cadre de l'Avis Technique est comprise entre 1,5 et 2,5
W/(m².K).
On donne au chapitre 5,2 "Coefficient K des parois vitrées courantes", le coefficient K des fenêtres
battantes, pour trois valeurs du coefficient km : 1,5, 1,8 et 2,5 W/(m².K).
2.6.3 la paroi vitrée (vitrage + menuiserie)
D'une façon générale, le coefficient K d'une paroi vitrée nue est donné par l'expression :
Kn = Kσ + Km (1 - σ) (W/m².K) (5)
- K et Km sont respectivement les coefficients K du vitrage et de la menuiserie tels que définis
dans les paragraphes précédents ;
- σ est le rapport (Ac /A) de la surface de clair à la surface en tableau.
Si la fenêtre comporte des petits bois collés, son coefficient K est calculé comme si la fenêtre n'en
comportait pas.
Dans le cas particulier des fenêtres battantes à menuiserie métallique à coupure thermique
(cf. § 2.6.2.3) , la formule (5) devient :
(W/m².K)

Σ(km Lm ) est la somme des produits, calculés pour chaque élément de la menuiserie, de son
coefficient linéique km par sa longueur Lm . Cette expression peut s'écrire :
(W/m².K) (6)

- v et h sont respectivement les longueurs des éléments verticaux et horizontaux rapportées à


la surface A de la paroi vitrée ; pour les fenêtres et portes-fenêtres courantes, on adoptera
les valeurs données dans le tableau ci-dessous :

tableau sans légende dans: 2.6.3 la paroi vitrée (vitrage + menuiserie)

-Σkmv et Σkmh sont respectivement les sommes des coefficients de transmission linéiques des
différents éléments verticaux et horizontaux constituant la menuiserie, déterminés suivant le
mode de calcul décrit au paragraphe 2.6.2.3 .
2.6.4 les doubles fenêtres
La méthode de calcul développée ci-dessous s'applique :
- aux doubles fenêtres montées sur deux cadres séparés ;
- aux doubles fenêtres montées sur un cadre unique, à condition que la résistance thermique
εc /λc du cadre (ou de la (ou des) liaison(s) s'il en comporte), soit au moins égale à
0,1 m².K/W et sa largeur (ou la somme des largeurs lc si plusieurs liaisons isolantes sont
disposées en parallèle) au plus égale à 10 mm. λc est la conductivité thermique du cadre ou
de la coupure thermique exprimée en W/m.K, εc est la longueur de la liaison isolante
exprimée en mètre. Les cotes εc et lc se définissent comme sur la figure 1 .
Les caractéristiques thermiques des doubles-fenêtres ne répondant pas aux conditions précédentes
sont déterminées au coup par coup et données dans les documents d'Avis Techniques.
En absence de résultats de mesure suivant la norme NF X 10-022, le coefficient K des doubles-
fenêtres définies ci-dessus est calculé par l'expression :
(m².K/W) (7)

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dans laquelle :
- Kni et Kne sont respectivement les coefficients K des fenêtres nues intérieure et extérieure ;
- hei est le coefficient d'échange superficiel moyen extérieur de la fenêtre intérieure ;
- hie est le coefficient d'échange superficiel moyen intérieur de la fenêtre extérieure ;
- Rl est la résistance thermique moyenne de la lame d'air.
Compte tenu des proportions de vitrage σi et σe des fenêtres intérieure et extérieure, on adoptera
pour hei , hie et Rl les expressions suivantes :
hei = heiv σi + 16,7 (1 - σi )
hie = hiev σe + 9,1 (1 - σe )
1/Rl = (1,9 + hr )v σm + 6,25 (1 - σm )
Dans ces expressions :
- heiv est le coefficient d'échange superficiel extérieur du vitrage de la fenêtre intérieure ;
- hiev est le coefficient d'échange superficiel intérieur du vitrage de la fenêtre extérieure ;
- hr est le coefficient d'échange par rayonnement entre les faces en vis-à-vis des vitrages ;
- σm = (σi + σe )/2
Si les faces des deux vitrages limitant la lame d'air ont une émissivité au moins égale à 0,8, les
résistances thermiques 1/hei , 1/hie et Rl sont respectivement égales à 0,06, 0,11 et 0,16 et
l'expression (7) devient :
(m².K/W) (8)

Si l'une au moins des faces des vitrages limitant la lame d'air a une émissivité inférieure à 0,8 la
valeur de hr est à déterminer selon les indications du paragraphe 2.6.1.1 .
2.6.5 paroi vitrée avec voilage
Dans les pièces du volume habitable des logements, la présence de voilage correspond en moyenne
à une résistance thermique supplémentaire de l'ordre de 0,025 m².K/W.
Le coefficient K des parois vitrées équipées de voilages est donc donné par l'expression :
(m².K/W) (9)

Kn a la même signification qu'au paragraphe précédent .


2.6.6 paroi vitrée avec voilage et rideau
Dans les pièces du volume habitable des logements, la présence de voilages et rideaux correspond
en moyenne à une résistance thermique supplémentaire de l'ordre de 0,055 m².K/W.
Le coefficient K des parois vitrées équipées de voilages et de rideaux est donc donné par
l'expression :
(m².K/W) (10)

Kn a la même signification qu'au paragraphe précédent .


2.6.7 paroi vitrée avec voilage, rideau et fermeture
2.6.7.1 définition
Ce paragraphe donne la méthode de calcul du coefficient K des fenêtres équipées de fermetures
extérieures. Cette méthode reprend les principes établis par le projet de norme PR P 50-737 «
Fenêtres, portes et fermetures - Coefficient de transmission thermique ». Le coefficient K des
fenêtres équipées d'un store entre deux vitres est déterminé au coup par coup et donné dans les
documents d'Avis Techniques.
Les fermetures extérieures sont réparties du point de vue de leur perméabilité à l'air en cinq classes.
Le critère d'évaluation de la perméabilité peut être exprimé par la somme des largeurs des interstices

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de montage de la fermeture par rapport au gros oeuvre. Cette largeur totale est exprimée par etot en
mm et est donnée par l'expression :
etot =e1 +e2 +e3 (mm)
e1 , e2 , e3 sont les largeurs moyennes des interstices haut, bas et latéral. Ces valeurs sont définies
sur les figures 38.
De ce point de vue les cinq classes de fermetures extérieures sont définies comme suit :
- classe 1 : Les fermetures de très forte perméabilité - etot ≥ 35 mm. De plus ces fermetures
peuvent comporter en partie courante des ajours complémentaires.
- classe 2 : Les fermetures de forte perméabilité - 15 mm ≤ etot < 35 mm.
- classe 3 : Les fermetures de perméabilité moyenne - 8 ≤ etot < 15 mm.
- classe 4 : Les fermetures de faible perméabilité - etot ≤ 8 mm.
- classe 5 : Les fermetures de très faible perméabilité - etot ≤ 3 mm et e1 + e3 = 0 ou e2 + e3
=0
Ces fermetures ne permettent pas d'assurer l'entrée de l'air de ventilation des logements par des
orifices disposés dans la menuiserie.
Nota : Les fermetures de classe 2 et plus ne doivent pas comporter d'ajour en partie courante.
Le coefficient K des fenêtres équipées d'une fermeture extérieure est donné par formule :
Kvrf =(1/(1/Ko +∆R)) (W/(m².K)) (11)
Dans cette formule Ko est le coefficient K de l'ensemble fenêtre-voilage donné par la formule (9).
∆R est la résistance thermique complémentaire, exprimée en m².K/W, apportée par l'ensemble
fermeture-lame d'air ventilée.
Les valeurs de ∆R sont données ci-après pour les cinq classes de fermetures retenues.
- Classe 1 - Fermetures de très forte perméabilité :
∆R = 0,08 (m².K/W)
- Classe 2 - Fermetures de forte perméabilité :
∆R = 0,25 Rf + 0,09 (m².K/W) (12)
- Classe 3 - Fermetures de perméabilité moyenne :
∆R = 0,55 Rf + 0,11 (m².K/W) (13)
- Classe 4 - Fermetures de faible perméabilité :
∆R = 0,80 Rf + 0,14 (m².K/W) (14)
- Classe 5 - Fermetures de très faible perméabilité :
∆R = 0,95 Rf + 0,17 (m².K/W) (15)
Nota : Dans ces formules Rf est la résistance thermique de la fermeture exprimée en m².K/W.
Ces formules ne sont valables que pour Rf ≤ 0,3 m².K/W. Les valeurs de Rf sont déterminées par
mesure ou calcul. A défaut des valeurs caractéristiques typiques sont données dans le projet de
norme Pr EN 30077-1.
2.6.7.2 fermetures extérieures un fonctionnement en échangeur entre air entrant et ensemble
fenêtre-fermeture (système pariéto-dynamique)
Pour permettre ce fonctionnement, la fermeture doit comporter, à proximité de sa rive inférieure, un
orifice faisant communiquer l'ambiance extérieure et la lame d'air comprise entre la fenêtre et la
fermeture ; la perméabilité à l'air de cet orifice doit être de l'ordre de 40 m3/(h.m) sous une différence
de pression de 1 pascal, soit une section de 80 cm²/m, celle-ci étant répartie sur les 3/4 de la largeur
de la fermeture. Cet orifice étant obturé, la fermeture, y compris le coffre de volet éventuel, doit avoir
une perméabilité «très faible».
Les déperditions sont à calculer suivant la méthode décrite au paragraphe 2.7.3 des Règles Th-G 77
.
Rappelons que cette méthode consiste :
- à calculer les déperditions par transmission comme s'il n'y avait pas de ventilation, c'est-à-

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dire par la formule :


(m².K/W) (16)

- à minorer les déperditions par renouvellement d'air compte tenu de l'efficacité de l'échangeur
constitué par la paroi. Le mode de calcul de cette minoration est donné au paragraphe 2.7.3
des Règles Th-G . Dans ce calcul, le débit traversant la paroi sera pris égal au débit
spécifique de ventilation de la pièce tel qu'il est défini au paragraphe 2.5.5 des Règles Th-G
. La part des degrés-heures avec la fermeture en place représentant la moitié des degrés-
heures totaux (cf. paragraphe 2.2.2 des Règles Th-G) , la minoration ainsi obtenue sera
réduite de moitié. Les coefficients Ko , Ki et Ke entrant dans le calcul de l'efficacité sont ceux
explicités au paragraphe 2.6.7.1 ci-dessus .

remarque générale à l'ensemble du paragraphe 2.6.7


Certaines parois vitrées sont équipées de fermetures sans être équipées de voilage, ni de rideau. Le
calcul reste le même que ci-dessus, mais en remplaçant Kvr par Kn .
Les locaux pour lesquels il en est ainsi seront définis au chapitre III des Règles Th-G (coefficient G1
des bâtiments autres que d'habitation).
2.6.8 coefficient K moyen jour-nuit
Dans les pièces du volume habitable, on admet que les parois vitrées sont équipées, à parts égales
de degrés-heures, d'une part de voilages, et d'autre part, de l'ensemble voilages, rideaux et
fermetures si ces dernières sont prévues au projet. Cette proportion résulte du constat que les rideaux
et fermetures sont fermés sur 20 % des parois vitrées durant le jour et 75 % la nuit. Les degrés-
heures de jour représentant environ 45 % du total des degrés-heures et celles de nuit 55 %, la part
des déperditions avec rideaux et fermetures a pour valeur :
0,20 × 0,45 + 0,75 × 0,55 ~ 0,50
Ceci conduit à la définition d'un « coefficient K moyen jour-nuit » dont l'expression est :

2.6.9 fenêtres à vantaux dédoublés permettant un fonctionnement en échangeur avec l'air


entrant (système pariéto-dynamique)
Ce type de fenêtres relève de la procédure d'Avis Technique.
Les déperditions sont à calculer suivant la méthode décrite au paragraphe 2.7.3 des Règles Th-G .
Celle-ci consiste :
- à calculer les déperditions par transmission comme s'il n'y avait pas de ventilation, avec le
coefficient K moyen jour-nuit défini au paragraphe 2.6.8 ; les composantes Kv et Kvr ou Kvrf
de ce coefficient étant déterminées respectivement suivant les indications des
paragraphes 2.6.5 et 2.6.6 ou 2.6.7 ci-dessus ;
- à minorer les déperditions par renouvellement d'air, compte tenu de l'efficacité de
l'échangeur constitué par la paroi (cf. § 2.7.3 des Règles Th-G) .
Dans ce calcul, le débit traversant la paroi sera pris égal au débit spécifique de ventilation de la pièce,
tel qu'il est défini au paragraphe 2.5.5 des Règles Th-G . Le calcul est à effectuer la fenêtre étant
équipée :
- dans un premier cas, de voilages ;
- dans un second, de voilages, de rideaux et éventuellement de fermetures.
Si la fenêtre est équipée d'une fermeture, celle-ci ne peut être que de perméabilité moyenne ou forte,
les fermetures de perméabilité très faible ne permettant pas d'assurer l'entrée de l'air de ventilation.
Les coefficients Ko , Ki et Ke entrant dans le calcul de l'efficacité ont les expressions suivantes :
a) la fenêtre est équipée uniquement de voilages :

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b) la fenêtre est équipée de voilages, de rideaux et éventuellement de fermetures :

Dans ces formules, Kc est donné par la formule (2) du paragraphe 2.6.1.1 ci-dessus , 1/hi , (e/λ)v , Ri
et 1/he ayant la signification qui leur est donnée dans ce dernier paragraphe . ∆Rf est l'augmentation
de résistance thermique apportée à la fenêtre par la fermeture si celle-ci existe ; cette augmentation a
pour valeur :

En absence de fermetures, ∆Rf est nul.


La minoration des déperditions par renouvellement d'air sera calculée avec la moyenne arithmétique
des efficacités calculées dans les deux cas précédents.
exemples de calcul des coefficients de transmission thermique utiles (K)
exemple 1 calcul du coefficient K d'un mur extérieur en béton d'argile expansée avec sable
léger et au plus 10 % de sable de rivière, de masse volumique 1 300 kg/m³, enduit deux faces

figure sans légende dans: exemple 1 calcul du coefficient K d'un mur extérieur en béton d'argile ...

En se reportant aux paragraphes indiqués entre parenthèses on obtient :


- Enduit plâtre ρ = 1 000 kg/m³ (§ 3.3.1) : λ1 = 0,35
- Béton d'argile expansée avec sable léger et au plus 10 % de sable de rivière ρ = 1 300 kg/m²
(§ 3.2.3.4) : λ2 = 0,70
- Enduit mortier bâtard ρ = 1 800 kg/m³ (§ 3.8.2) : λ3 = 1,15
On a donc :
- Enduit plâtre : e1 /λ1 = 0,01/0,35 = 0,03
- Béton : e2 /λ2 = 0,30/0,70 =0,43
- Enduit mortier : e3 /λ3 = 0,015/1,15 = 0,013

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- Résistances d'échanges superficiels : 1/hi + 1/he = 0,17


1/K = 0,643
K = 1,555 arrondi à 1,55 W/m². °C.
exemple 2 calcul du coefficient K d'une toiture-terrasse en béton d'agrégats lourds, de masse
volumique 2 300 kg/m³, isolé par 8 cm de polystyrène expansé, moulé de classe V

figure sans légende dans: exemple 2 calcul du coefficient K d'une toiture-terrasse en béton d'ag ...

- Enduit plâtre (§ 3.3.1) :


e1 /λ1 = 0,01/0,35 = 0,03
- Béton lourd (§ 3.2.1.1) :
e2 + e3 /λ2 = 0,20/1,75 = 0,11
- Polystyrène (§ 3.5.4.1) :
e4 /λ4 = 0,08/0,037 = 2,16
- Feutres bituminés (§ 3.6.3.2) :
e5 /λ5 = 0,01/0,23 = 0,04
- Résistances d'échanges superficiels :
1/hi + 1/he = 0,14
1/K = 2,48
K = 0,403, arrondi à 0,40 W/m². °C
exemple 3 calcul du coefficient K d'un mur extérieur en blocs creux de terre cuite à rupture de
joint, à 7 rangées d'alvéoles, enduit 2 faces

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figure sans légende dans: exemple 3 calcul du coefficient K d'un mur extérieur en blocs creux de ...

- Enduit plâtre (§ 3.3.1) :


e1 /λ1 = 0,01/0,35 = 0,03
- Briques creuses à 7 rangées d'alvéoles (§ 4.1.2.6.1) :
e2 = 30 cm, R2 = 0,64
- Enduit mortier (§ 3.8.2) :
e3 /λ3 = 0,015/1,15 = 0,013
- Résistances d'échanges superficiels :
1/hi + 1/he = 0,17
1/K = 0,853
K = 1,172, arrondi à 1,15 W/m². °C
exemple 4 calcul du coefficient K d'un mur extérieur composé d'un doublage en briques
plâtrières, d'une lame d'air non ventilée et d'une paroi en briques creuses de 22,5 cm
d'épaisseur à 9 rangées d'alvéoles et quinconçage 3-2, enduit deux faces

figure sans légende dans: exemple 4 calcul du coefficient K d'un mur extérieur composé d'un doub ...

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- Enduit plâtre (§ 3.3.1) : e1 /λ1 = 0,01/0,35 = 0,03


- Brique plâtrière e2 = 5 cm (§ 4.1.2.6.1) : R2 = 0,10
- Lame d'air e3 = 5 cm (§ 4.(10)1.1) : R3 = 0,16
- Briques creuses à 9 rangées d'alvéoles, quinconçage 3-2 e4 = 22,5 cm (§ 4.1.2.6.2) :
R4 = 0,70
- Enduit mortier (§ 3.8.2) : e5 /λ5 = 0,015/1,15 = 0,013
- Résistances d'échanges superficiels : 1/hi + 1/he = 0,17
1/K = 1,173
K = 0,853, arrondi à 0,85 W/m². °C
exemple 5 calcul du coefficient K du plancher sur cave représenté ci-dessous

figure sans légende dans: exemple 5 calcul du coefficient K du plancher sur cave représenté ci-d ...

- Parquet sapin (§ 3.4.1) : e1 /λ1 = 0,01/0,12 = 0,083


- Plancher à entrevous en béton de 16 cm (y compris la chape en béton de 4 cm) E = 60 cm
(§ 4.2.1.2.1) R2 = 0,13
- Fibragglos de 7,5 cm (§ 4.3.3) : R3 = 0,75
- Résistances d'échanges superficiels (paroi horizontale en contact avec un local non chauffé
flux descendant) : 1/hi + 1/h'i = 0,34
1/K = 1,303
K = 0,767, arrondi à 0,75 W/m². °C.
exemple 6 calcul du coefficient K du mur extérieur à lame d'air ventilée représenté ci-dessous
. La ventilation est réalisée par deux séries d'ouvertures de 0,03 m² par mètre

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figure sans légende dans: exemple 6 calcul du coefficient K du mur extérieur à lame d'air ventil ...

1 calcul de K1

- Plâtre cartonné e1 = 1,3 cm (§ 4.4.2) : R1 = 0,04


- Matelas de laine minérale e2 = 4 cm (§ 3.5.2.2) : e2 /λ2 = 0,04/0,041 = 0,98
- Lame d'air (§ 4.(10)1.1) : R3 = 0,16
- Panneau de particules de bois ρ = 700 kg/m³ (§ 3.4.4.1) : e4 /λ4 = 0,022/0,17 = 0,13
- Amiante ciment (§ 3.8.3.1) : e5 /λ5 = 0,005/0,95 = 0,005
- Résistances d'échanges superficiels : 1/hi + 1/he = 0,17
1/K1 = 1,505
K1 = 0,66
2 calcul de K2

- Plâtre cartonné e1 = 1,3 cm (§ 4.4.2) : R1 = 0,04


- Matelas de laine minérale e2 = 4 cm (§ 3.5.2.2) : e2 /λ2 = 0,04/0,041 = 0,98
- Résistances d'échanges superficiels : 1/hi + 1/he = 0,17
1/K2 = 1,19
K2 = 0,84
3 calcul de K
Dans le tableau du paragraphe 2.1.4.2 , pour une section des orifices de ventilation de 0,03 m² par
mètre et pour un rapport Re /Ri = 0,135/1,04 = 0,129, on trouve : α = 0,45
D'où :
K = K1 + α(K2 - K1 ) = 0,66 + 0,45 (0,84 - 0,66)
K = 0,741, arrondi à 0,75 W/m². °C
exemple 7 calcul du coefficient K moyen d'un mur extérieur en briques creuses à rupture de
joint et 7 rangées d'alvéoles, avec ossature en béton armé de masse volumique 2 400 kg/m³,
corrigée par une brique plâtrière

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figure sans légende dans: exemple 7 calcul du coefficient K moyen d'un mur extérieur en briques ...

1 coefficient K en partie courante (K1 )

- sa valeur est donnée au paragraphe 5.1.2.4


K1 = 1,15 W/m². °C
2 coefficient K au droit de l'ossature (K2 )

- Enduit plâtre (§ 3.3.1) : e1 /λ1 = 0,01/0,35 = 0,03


- Béton armé (§ 3.2.1.1) : e2 /λ2 = 0,25/1,75 = 0,143
- Brique plâtrière (§ 4.1.2.6.1) R5 = 0,10
- Mortier bâtard (§ 3.8.2) : e3 /λ3 = 0,015/1,15 = 0,013
- Résistances d'échanges superficiels : 1/hi + 1/he = 0,17
1/K2 = 0,456
K2 = 2,19 W/m².K
3 coefficient K moyen

K = ((1,15 × 1,85) + (2,19 × 0,15))/2,00


K = 1,228, arrondi à 1,25 W/m². °C
exemple 8 calcul du coefficient K de la toiture sur comble aménageable représentée ci-dessous

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figure sans légende dans: exemple 8 calcul du coefficient K de la toiture sur comble aménageable ...

1 calcul du coefficient K en partie courante (KA )


Il s'agit d'une paroi à lame d'air faiblement ventilée. On applique le § 2.1.4.2 .
- Calcul de K1 :
- parquet (§ 3.4.1) : R1 = 0,023/0,15 = 0,15
- panneaux de fibres minérales (§ 3.5.2.2) : R2 = 0,12/0,041 = 2,93
- lame d'air (§ 4.(10)1.1) : R3 = 0,14
- panneaux de particules CTB-H (§ 3.4.4.1) : R4 = 0,03/0,17 = 0,18
1/hi + 1/he = 0,14
1/K1 = 3,54
K1 = 0,28
- Calcul de K2 :
- parquet (§ 3.4.1) : R1 = 0,023/0,15 = 0,15
- panneaux de fibres minérales (§ 3.5.2.2) : R2 = 0,12/0,041 = 2,93
1/hi + 1/he = 0,14
1/K2 = 3,22
K2 = 0,31
On a ici α = 0,4 (paroi horizontale), d'où en appliquant la formule 5 du § 2.1.4.2 :
KA = 0,28 + 0,4 (0,31 - 0,28)
KA = 0,29 W/m². °C
2 coefficient K au droit d'une panne (KB )

- parquet (§ 3.4.1) : R1 = 0,023/0,15 = 0,15


- panne (§ 3.4.1) : R2 = 0,18/0,15 = 1,20
- panneaux de particules CTBH (§ 3.4.4.1) : R3 = 0,03/0,17 = 0,18
1/hi + 1/he = 0,14
1/KB = 1,67
KB = 0,60

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3 coefficient K moyen de la toiture

K = (0,60 × 0,065 + 0,29 × 1,235)/1,3


K = 0,306 arrondi à 0,30 W/m². °C
exemple 9 calcul du coefficient K de l'élément de remplissage représenté ci-dessous . L'âme
est en plaques de mousse de polyuréthanne expansé en continu, de 35 kg/m³.

figure sans légende dans: exemple 9 calcul du coefficient K de l'élément de remplissage représen ...

coefficient K en partie courante (Kc )


1/Ko = 0,17 + 0,006/1,15 + 0,04/0,029 = 1,56 m². °C/W
Ko = 0,64 W/m².K
résistance thermique de l'ossature r

r/l = 0,005/(0,12 × 0,015) + 0,05/(230 × 0,0015) = 2,93 ° C.m/W


r = 0,044 m². °C/W
valeurs de ∆li et ∆le
On lit dans le tableau de la page 15 pour un parement en verre de 6 mm, r compris entre 0,01 et
0,2 m².K/W, et K compris entre 0,55 et 0,84 W/m².K :
∆le = 0,015 m
De même, on lit pour le parement aluminium de 15/10
∆li = 0,095 m
coefficient de transmission linéique k
L'application de la formule (10) donne :
1/k = 0,11/(0,015 + 0,095) + 0,044/0,015 + 0,06/(0,015 + 0,015) = 5,93 m. °C/W
k = 0,17 W/m.K
coefficient K de l'élément de remplissage
A = 2,5 m² et P = 7 m.
L'application de la formule (11) donne :
K = 0,64 + 0,17 7/2,5
K = 1,116 arrondi à 1,10 W/m². °C
exemple 10 calcul du coefficient K global de la paroi sandwich béton-polystyrène représentée

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par les figures ci-dessous

figure sans légende dans: exemple 10 calcul du coefficient K global de la paroi sandwich béton-p ...

coupe verticale sur la partie pleine

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coupe horizontale au droit d'un refend

coupe verticale au droit de la baie

Le polystyrène expansé utilisé est obtenu par moulage : sa masse volumique est supérieure à
16 kg/m³ (Classe III de la norme NF T 56-201)
1 calcul des coefficients K en partie courante et des surfaces correspondantes
Coefficient K au droit du polystyrène de 6 cm (K01 )
Béton (§ 3.2.1.1) : e1 /λ1 = 0,19/1,75 = 0,11
Polystyrène expansé (§ 3.5.4.1) : e2 /λ2 = 0,06/0,039 = 1,54
Résistances superficielles : 1/hi + 1/he = 0,17
Total : 1/K01 = 1,82
K01 = 0,55 W/m².K
Surface A1 : 2,16 (1,38 + 0,68) + 0,68 × 1,30 = 5,33 m²
Coefficient K au droit du polystyrène de 3 cm (K02 )
Béton : e3 /λ3 = 0,22/1,75 = 0,13

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Polystyrène expansé : e4 /λ4 = 0,03/0,039 = 0,77


Résistances superficielles : 1/hi + 1/he = 0,17
Total : 1/K02 = 1,07
K02 = 0,93 W/m². °C
Surface A2 : (0,20 × 3,36) - (0,05 × 1,30) = 0,61 m²
2 calcul du coefficient K au droit des nervures et calcul de x
Coefficient K au droit des nervures (Kn )
Béton : e5 /λ5 = 0,25/1,75 = 0,14
Résistances superficielles : 1/hi + 1/he = 0,17
Total : 1/Kn = 0,31
Kn = 3,20 W/m². °C
Calcul de x :
Nervures séparant des plaques de 6 cm :
ei + ee = 0,12 + 0,07 = 0,19 m
ei / (ei + ee ) = 0,12/0,19 = 0,63
x = 0,13 m
Nervures séparant des plaques de 3 cm :
ei + ee = 0,15 + 0,07 = 0,22 m
ei / (ei + ee ) = 0,15/0,22 = 0,68
x = 0,13 m
x est donc le même pour toutes les nervures.
3 calcul des coefficients k et des longueurs des nervures
Coefficient k des nervures au droit des tableaux et de l'appui de baie :
k = (Kn I + (Kn - Ko ) x/2 = 3,20 × 0,05 + (3,20 - 0,55) 0,13/2
k = 0,33 W/m. °C
Longueur de nervure : 4,25 m
Coefficient k de la nervure à la partie supérieure de la baie :
k = 3,20 × 0,05 + (3,20 - 0,93) 0,13/2
k = 0,31 W/m. °C
Longueur de nervure : 1,40 m
Coefficient k des nervures entre plaques de 3 et 6 cm de polystyrène :
k = Kn I + (Kn - (K01 + K02 )/2) x = 3,20 × 0,07 + (3,20 - (0,55 + 0,93)/2) 0,13
k = 0,54 W/m. °C
Longueur de nervure : 2,05 m.
Coefficient k des nervures de rive au droit du polystyrène de 6 cm :
k = Kn I + (Kn - Ko ) x/2 = 3,20 × 0,07 + (3,20 - 0,55) 0,13/2
k = 0,40 W/m. °C
Longueur de nervure : 7,70 m
Coefficient k des nervures de rive au droit du polystyrène de 3 cm :
k = 3,20 × 0,07 + (3,20 - 0,93) 0,13/2
k = 0,37 W/m. °C
Longueur de nervure : 0,40 m
4 coefficient K moyen de la paroi
Surface de la paroi :

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Ai = (2,50 × 3,50) - (1,50 × 1,20) = 6,95 m²


K
moyen = (1/6,95) (0,55 × 5,33 + 0,93 × 0,61 + 0,33 × 4,25 + 0,31 × 1,40 + 0,54 × 2,05 + 0,40
× 7,70 + 0,37 × 0,40)
K moyen = 1,40 W/m². °C
5 coefficient k de la liaison mur-menuiserie (au nu intérieur)
La formule (14) donne :
(0,9 × 0,25)/(1,25 + 0,25/1,75) = 0,16 W/m. °C
Longueur de l'encadrement de baie : 5,40 m
6 coefficient k de la liaison mur-plancher côté plafond
On applique la formule (38)
k = 0,4.K02 .ei
k = 0,4 × 0,93 × 0,15 = 0,06 W/m. °C
Longueur de liaison : 3,50 m
7 coefficient k des liaisons mur-refend et de la liaison mur-plancher côté sol
On applique la formule (36)
k = 0,4 [K02 ei + (Kn - K02 ) x]
k = 0,06 + 0,4 (3,20 - 0,93) 0,13 = 0,18 W/m. °C
Longueur de liaison : 8,50 m
8 coefficient K global

Kg = (1,40 × 6,95 + 0,16 × 5,40 + 0,06 × 3,50 + 0,18 × 8,50)/6,95


Kg = 1,77 W/m².K
chapitre III conductivité thermique (λ) des matériaux
Pour certaines familles de matériaux, plusieurs valeurs de λ sont données, fonction de la masse
volumique du matériau. Faute de connaître cette dernière, on adoptera la plus élevée des valeurs de
λ indiquées pour la famille considérée.
3.1 pierres
(5)(6)

NOTE
(5)Les conductivités thermiques données dans ce paragraphe sont en fait des conductivités
équivalentes tenant compte des joints.

NOTE
(6)ρ est la masse volumique sèche en kg/m³
λ est la conductivité thermique utile en W/m °C

3.1.1 roches plutoniques et métamorphiques

- Granites, gneiss, porphyres


2 300 ≤ ρ ≤ 2 900
- Schistes, ardoises
2 000 ≤ ρ ≤ 2 800

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λ = 2,2 (7)2

NOTE
(7)Il s'agit de la conductivité correspondant à l'utilisation de ces matériaux en murs, c'est-à-dire pour
un flux de chaleur parallèle aux strates.

3.1.2 roches volcaniques

- Basaltes
2 700 ≤ ρ ≤ 3 000
λ = 1,6
- Laves, trachytes, andésites
2 000 ≤ ρ ≤ 2 700
λ = 1,1
3.1.3 pierres calcaires

- Pierres froides (marbre)


ρ ≥ à 2 590
λ = 2,9
- Pierres dures
2 350 ≤ ρ ≤ 2 580
λ = 2,4
- Pierres fermes et demi-fermes
1 840 ≤ ρ ≤ 2 340
λ = 1,4
- Pierres tendres nos 2 et 3
1 480 ≤ ρ ≤ 1 830
λ = 1,0
- Pierres très tendres
ρ ≤ 1 470
λ = 0,85
3.1.4 grès

- Grès quartzeux
2 200 ≤ ρ ≤ 2 800
λ = 2,6
- Grès calcarifères
2 000 ≤ ρ ≤ 2 700
λ = 1,9
3.1.5 silex et meulières

- Silex 2 600 ≤ ρ ≤ 2 800


λ = 2,6
- Meulières
1 900 ≤ ρ ≤ 2 500

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λ = 1,8
1 300 ≤ ρ < 1 900
λ = 0,9
3.2 bétons (6)
3.2.1 bétons de granulats lourds siliceux, silico-calcaires et calcaires (granulats conformes aux
spécifications de la norme NF P 18-541)
3.2.1.1 béton plein
2 200 ≤ ρ ≤ 2 400
λ = 1,75
3.2.1.2 béton caverneux
1 700 ≤ ρ ≤ 2 100
λ = 1,4
Toutefois sur justification d'une composition calcaire d'au moins 50 % et d'une masse volumique
inférieure à 1 900 kg/m³, on adoptera la valeur
1 650 ≤ ρ ≤ 1 900
λ = 1,15
3.2.2 bétons de granulats lourds de laitier de hauts fourneaux (granulats conformes aux
spécifications de la norme NF P 18-302)
Les conductivités thermiques données ci-dessous ne sont applicables qu'aux laitiers du Nord de la
Lorraine (indice de basicité compris entre 1,2 et 1,4).
3.2.2.1 béton plein

- avec sable de rivière ou de carrière


2 200 à 2 400
λ = 1,4
- avec laitier granulé (granulats conformes aux spécifications de la norme NF P 18-306)
2 100 à 2 300
λ = 0,8
3.2.2.2 béton caverneux
Bétons comportant moins de 10 % de sable de rivière
1 600 à 2 000
λ = 0,7
3.2.3 bétons de granulats légers
3.2.3.1 béton de pouzzolane ou de laitier expansé à structure caverneuse
Granulats conformes aux spécifications des normes NF P 18-307 et 18-308 .
Masse volumique apparente des granulats en vrac 750 kg/m³ environ :
- avec éléments fins ou sable
1 400 à 1 600
λ = 0,52
- avec éléments fins ou sable
1 200 à 1 400
λ = 0,44
- sans éléments fins, ni sable
1 000 à 1 200
λ = 0,35
3.2.3.2 béton de cendres volantes frittées

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Masse volumique apparente des granulats en vrac 650 kg/m³ environ.


1 000 à 1 200
λ = 0,35
3.2.3.3 béton de ponce naturelle
Masse volumique apparente des granulats en vrac 600 kg/m³ environ.
950 à 1 150
λ = 0,46
3.2.3.4 béton d'argile expansée ou de schiste expansé
(Granulats conformes aux spécifications de la norme NF P 18-308 )
- Bétons de structure.
Dosage en ciment égal ou supérieur à 300 kg/m³ et masse volumique apparente des
granulats en vrac comprise entre 350 et 550 kg/m³, ou supérieure à 550 kg/m³ :
- avec sable de rivière, sans sable léger
1 600 à 1 800
λ = 1,05
- avec sable de rivière et sable léger
1 400 à 1 600
λ = 0,85
- Bétons « isolants et porteurs »
Dosage en ciment égal ou supérieur à 300 kg/m³ et masse volumique apparente des
granulats en vrac comprise entre 350 et 550 kg/m³ :
- avec sable léger et au plus 10 % de sable de rivière
1 200 à 1 400
λ = 0,70
- avec sable léger, sans sable de rivière
1 000 à 1 200
λ = 0,46
- Bétons caverneux et semi-caverneux.
Dosage en ciment inférieur ou égal à 250 kg/m³ et masse volumique apparente des granulats
en vrac inférieure à 350 kg/m³, ou comprise entre 350 et 550 kg/m³ pour les bétons de
masse volumique comprise entre 600 et 1 000 kg/m³ :
- avec sable léger, sans sable de rivière
800 à 1 000
λ = 0,33
- sans sable (léger ou de rivière) et ne nécessitant qu'un faible dosage en ciment
600 à 800
λ = 0,25
inférieur à 600
λ = 0,20

Remarque. Les compositions de béton indiquées ci-dessus sont données à titre indicatif ; en cas de
non correspondance entre la composition et la masse volumique sèche, on ne tiendra compte, pour
fixer la conductivité thermique utile du béton, que de la masse volumique sèche.
3.2.4 bétons de granulats très légers
3.2.4.1 béton de perlite ou de vermiculite grade 3 (de 3 à 6 mm) coulé en place :
dosage : 3/1
600 à 800

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λ = 0,31
dosage : 6/1
400 à 600
λ = 0,24
3.2.4.2 plaques de béton de vermiculite fabriquées en usine
400 à 450
λ = 0,19
3.2.5 bétons cellulaires traités à l'autoclave
Masse volumique nominale : 800
775 à 825
λ = 0,33
Masse volumique nominale : 750
725 à 775
λ = 0,29
Masse volumique nominale : 700
675 à 725
λ = 0,27
Masse volumique nominale : 650
625 à 675
λ = 0,24
Masse volumique nominale : 600
575 à 625
λ = 0,22
Masse volumique nominale : 550
525 à 575
λ = 0,20
Masse volumique nominale : 500
475 à 525
λ = 0,18
Masse volumique nominale : 450
425 à 475
λ = 0,17
Masse volumique nominale : 400
375 à 425
λ = 0,16
3.2.6 bétons de bois
3.2.6.1 béton de copeaux de bois (conforme aux documents d'Agrément ou d'Avis Technique)
450 à 650
λ = 0,16
3.2.6.2 panneaux fibragglo (voir § 3.4.6 et 4.3.3)
3.3 plâtres (8)3 (6)

NOTE
(8)Conventionnellement, la masse volumique sèche des plâtres est obtenue après séchage en étuve
ventilée à 55 °C au lieu de 70 °C (voir NF B 12-001) .

. Page : 92 / 216 le 06/11/2005


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3.3.1 plâtres sans granulats

- Plâtre « gâché serré » ou « très serré » (plâtre de très haute dureté (THD) et plâtre projeté)
1 100 à 1 300
λ = 0,50
- Plâtre courant d'enduit intérieur [plâtre fin de construction (PFC) ou plâtre gros de
construction (PGC)] ou plaques de plâtres à parement de carton « standard » et « haute
dureté » ou éléments préfabriqués en plâtre à parements lisses
750 à 1 000
λ = 0,35
3.3.2 plâtres avec granulats légers ou fibres minérales

- Plaques de plâtre à parement de carton « spéciales feu » et plaques de plâtre armées de


fibres minérales.
800 à 1 000
λ = 0,35
- Plâtre d'enduit avec perlite tout venant ou vermiculite grade 2 (de 1 à 2 mm) :
- 1 volume pour 1 de plâtre
700 à 900
λ = 0,30
- 2 volumes pour 1 de plâtre
500 à 700
λ = 0,25
3.4 végétaux (6)
On caractérise généralement les végétaux par leur densité « normale » ou « nominale », qui est la
masse volumique du matériau sec à l'air, correspondant pour les bois naturels à une humidité de 15 %
en masse (définition et détermination obtenues suivant les spécifications des normes NF B 51-002 et
NF B 51-004 ).
Cette densité est donc plus élevée que la masse volumique sèche indiquée dans la 2e colonne.
3.4.1 bois naturels définis (9)4 conformément à la norme NF B 51-002

- Feuillus mi-lourds (chêne, hêtre dur, frêne, fruitiers). Masse volumique « normale »
650 à 800 kg/m³
600 à 750
λ = 0,23
- Résineux très lourds (pitchpin). Masse volumique normale supérieure à 700 kg/m³
600 à 750
λ = 0,23
- Feuillus légers (tilleul, bouleau, érable, frêne, chêne, hêtre tendre). Masse volumique
« normale » 500 à 650 kg/m³
450 à 600
λ = 0,15
- Résineux mi-lourds (pin sylvestre, pin maritime). Masse volumique « normale »
500 à 600 kg/m³
450 à 550
λ = 0,15

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- Résineux légers (sapin, épicéa) ou très légers (cèdre rouge de l'ouest). Masse volumique
« normale » 350 à 500 kg/m³
300 à 450
λ = 0,12
- Feuillus très légers (peuplier, okoumé). Masse volumique « normale » 350 à 500 kg/m³
300 à 450
λ = 0,12

NOTE
(9)Les essences non mentionnées sont à classer dans la catégorie correspondant à leur masse
volumique.

3.4.2 bois naturels spéciaux 4(9)

- Balsa : se reporter au paragraphe 3.5.1 .


- Bois lourds
800 à 1 000
λ = 0,29
3.4.3 panneaux de fibres de bois définis conformément au projet de norme B 51-122

- Panneaux « durs » et « extra-durs »


850 à 1 000
λ = 0,20
- Panneaux « tendres » dits aussi « isolants » : se reporter au paragraphe 3.5.5
- Panneaux « tendres spéciaux » asphaltés dans la masse, dits aussi « isolants spéciaux » :
se reporter au paragraphe 3.5.5
3.4.4 panneaux de particules ligno-cellulosiques agglomérées, définis conformément à la
norme NF B 54-100
3.4.4.1 panneaux de particules de bois pressés à plat
Masse volumique nominale 700 à 800
650 à 750
λ = 0,17
Masse volumique nominale 600 à 690
550 à 640
λ = 0,14
Masse volumique nominale 500 à 590
450 à 540
λ = 0,12
Masse volumique nominale 400 à 490
360 à 404
λ = 0,10
3.4.4.2 panneaux de particules de bois extrudés
Masse volumique nominale 600 à 700
550 à 650
λ = 0,16
3.4.4.3 panneaux de particules de lin

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Masse volumique nominale 600


500 à 600
λ = 0,12Masse volumique nominale 500
410 à 500
λ = 0,10Masse volumique nominale 400
320 à 410
λ = 0,085
Masse volumique nominale 300
230 à 320
λ = 0,073
3.4.5 panneaux contreplaqués et lattés définis conformément aux normes NF B 50-004 et
NF B 54-150
On adoptera comme caractéristiques de ces panneaux celles des bois de même masse volumique.
Ceci conduit pour les fabrications courantes aux valeurs suivantes :
- panneaux en pin maritime ou pin d'Orégon
450 à 550
λ = 0,15
- panneaux en okoumé ou peuplier
350 à 450
λ = 0,12
3.4.6 panneaux fibragglo (panneaux de fibres de bois agglomérés avec un liant hydraulique)
définis conformément à la norme NF B 56-010
Voir paragraphe 4.3.3
450 à 550
λ = 0,15
350 à 450
λ = 0,12
250 à 350
λ = 0,10
3.4.7 liège défini conformément à la norme NF B 57-000

- Comprimé
500
λ = 0,10
- Expansé pur : Se reporter au paragraphe 3.5.3
- Expansé aggloméré au brai ou aux résines synthétiques : Se reporter au paragraphe 3.5.3
3.4.8 paille comprimée
300 à 400
λ = 0,12
3.5 matériaux isolants manufacturés (6)
Sont visés ici les matériaux dont la conductivité thermique est au plus égale à 0,065 Wm °C
(cf. norme NF P 75-101) , fabriqués en usine et commercialisés sous la forme de plaques, panneaux
ou rouleaux. Ces plaques, panneaux ou rouleaux peuvent faire l'objet d'une Certification de
Qualification portant, en particulier, sur leur résistance thermique. On se reportera alors au
paragraphe 4.6 .
La conductivité thermique utile à introduire dans les calculs en l'absence de Certification est indiquée
dans les paragraphes ci-dessous qui regroupent les matériaux par famille. Une famille est définie par

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une norme, un procédé de fabrication et, si nécessaire, des caractéristiques physiques spécifiques à
cette famille. Les fabricants qui se réfèrent à une famille dans leurs documentations doivent pouvoir
justifier que leurs produits satisfont aux critères d'identification indiqués. En l'absence de cette
justification, sont applicables les valeurs données aux paragraphes ou alinéas « autres fabrications ».
3.5.1 balsa
60 ≤ ρ ≤ 120
λ = 0,054
3.5.2 laines minérales
Laines minérales définies conformément aux normes NF B 20-001 et NF B 20-109 . Les masses
volumiques indiquées dans ce paragraphe sont des masses volumiques apparentes nominales telles
qu'elles sont définies dans la norme NF B 20-105 (masse surfacique divisée par l'épaisseur nominale
indiquée par le fabricant). Elles s'entendent revêtements éventuels exclus. On se reportera au § 4.6
pour déterminer la résistance thermique de ces produits.
3.5.2.1 laines de roche
Classe RA : RA1
18 ≤ ρ < 25
λ = 0,047
Classe RA : RA2
25 ≤ ρ < 35
λ = 0,041
Classe RA : RA3
35 ≤ ρ ≤ 80
λ = 0,038
Classe RB : RB3
60 ≤ ρ < 100
λ = 0,039
Classe RB : RB4
100 ≤ ρ ≤ 180
λ = 0,041
3.5.2.2 laines de verre
Classe VA : VA1
7 ≤ ρ < 9,5
λ = 0,047
Classe VA : VA2
9,5 ≤ ρ < 12,5
λ = 0,042
Classe VA : VA3
12,5 ≤ ρ < 18
λ 0,039
Classe VA : VA4
18 ≤ ρ < 25
λ = 0,037
Classe VA : VA5
25 ≤ ρ ≤ 65
λ = 0,034

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Classe VB : VB1
7 ≤ ρ < 9,5
λ = 0,051
Classe VB : VB2
9,5 ≤ ρ < 12,5
λ = 0,045
Classe VB : VB3
12,5 ≤ ρ < 18
λ = 0,041
Classe VB : VB4
18 ≤ ρ < 25
λ = 0,038
Classe VB : VB5
25 ≤ ρ ≤ 65
λ = 0,035
Classe VC : VC1
7 ≤ ρ < 9,5
λ = 0,056
Classe VC : VC2
9,5 ≤ ρ < 12,5
λ = 0,049
Classe VC : VC3
12,5 ≤ ρ < 18
λ = 0,044
Classe VC : VC4
18 ≤ ρ < 25
λ = 0,040
Classe VC : VC5
25 ≤ ρ ≤ 130
λ = 0,036
Classe VD : VD2
9,5 ≤ ρ < 12,5
λ = 0,054
Classe VD : VD3
12,5 ≤ ρ < 18
λ = 0,048
Classe VD : VD4
18 ≤ ρ ≤ 25
λ = 0,043
Classe VE : VE3
55 ≤ ρ < 80
λ = 0,037
Classe VE : VE4

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80 ≤ ρ ≤ 130
λ = 0,039
3.5.2.3 autres fabrications de laines minérales
λ = 0,065
3.5.3 Liège (voir le § 3.4.6 pour les produits de masse volumique supérieure à 250 kg/m³)

- Expansé pur
100 ≤ ρ ≤ 150
λ = 0,049
- Expansé aggloméré au brai ou aux résines synthétiques
100 ≤ ρ < 150
λ = 0,049
150 ≤ ρ ≤ 250
λ = 0,055
3.5.4 matières plastiques alvéolaires (2)
3.5.4.1 polystyrène expansé
Dans le cas où les produits ci-dessous sont utilisés en toiture à isolation inversée, on se reportera,
pour la détermination de leur conductivité thermique, aux Avis Techniques concernant ces procédés.
3.5.4.1.1 plaques conformes à la norme NF T 56-201, découpées dans les blocs moulés en
discontinu

référence AM
ρ≥7
λ = 0,058
référence BM
ρ ≥ 10
λ = 0,047
référence CM
ρ ≥ 13
λ = 0,043
référence DM
ρ ≥ 15
λ = 0,041
référence EM
ρ ≥ 19
λ = 0,039
référence FM
ρ ≥ 24
λ = 0,037
référence GM
ρ ≥ 29
λ = 0,036
3.5.4.1.2 plaques conformes à la norme NF T 56-201, moulées en continu, sans peau de
surface :

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référence BC
ρ ≥ 10
λ = 0,047
référence CC
ρ ≥ 13
λ = 0,043
référence DC
ρ ≥ 15
λ = 0,041
référence EC
ρ ≥ 20
λ = 0,039
référence FC
ρ ≥ 25
λ = 0,037
référence GC
ρ ≥ 30
λ = 0,036
L'ancien paragraphe 3.5.4.1.3 est supprimé.3.5.4.1.3 extrudé
3.5.4.1.3.1 plaques sans gaz occlus autre que l'air
28 ≤ ρ ≤ 40
λ = 0,037
3.5.4.1.3.2 plaques expansées avec des hydrochlorofluorocarbures HCFC (142 b et (ou) R22)
25 ≤ ρ ≤ 40
λ = 0,035
3.5.4.1.3.3 plaques expansées au chlorofluorocarbures CFC (10)

- sans peau de surface


25 ≤ ρ ≤ 40
λ = 0,033
- avec peau de surface
25 ≤ ρ ≤ 40
λ = 0,031

NOTE
(10)Ces produits sont visés par le réglement CEE, portant sur les substances qui appauvrissent la
couche d'ozone. En conséquence, les valeurs qui leur correspondent ne devraient plus être utilisées
après 1995 pour les calculs concernant les travaux neufs.

3.5.4.1.4 plaques expansées, fabriquées à partir de polystyrène, mais n'entrant pas dans les
familles définies ci-dessus
25 ≤ ρ ≤ 60
λ = 0,050
3.5.4.2 mousse rigide de polychlorure de vinyle, définie conformément à la norme NF T 56-202

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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

Q2
25 ≤ ρ < 35
λ = 0,031
Q3
35 ≤ ρ ≤ 48
λ = 0,034
3.5.4.3 mousse rigide de polyuréthanne ou de polyisocyanurate
On ne donne ici que les caractéristiques thermiques des matériaux fabriqués en usine. Pour les
produits projetés, on se reportera aux paragraphe 4.9.3
3.5.4.3.1 plaques moulées en continu entre revêtements souples et expansées avec des
hydrochlorofluocarbures HCFC (141b) et (ou) aux pentanes
27 ≤ ρ ≤ 40
λ = 0,033
3.5.4.3.2 plaques découpées dans des blocs moulés en continu et expansés avec des
hydrochlorofluocarbures HCFC (141b) et (ou) aux pentanes
37 ≤ ρ ≤ 65
λ = 0,041
3.5.4.3.3 plaques moulées en continu injectées entre deux parements rigides (métal, verre, ...)

- expansées avec des hydrofluorocarbures ou du pentane


37 ≤ ρ ≤ 60
λ = 0,033
- expansées sans gaz occlus autre que l'air
37 ≤ ρ ≤ 60
λ = 0,037
3.5.4.3.4 plaques moulées en continu projetées sur un parement rigide (plâtre, dérivés du
bois,...) expansées avec des hydrofluorocarbures ou aux pentanes
37 ≤ ρ ≤ 50
λ = 0,035
3.5.4.3.5 plaques moulées en continu ou découpées dans des blocs moulés expansés sans gaz
occlus autre que l'air
15 ≤ ρ ≤ 30
λ = 0,040
3.5.4.3.6 plaques conformes à la norme NF T 56-203, découpées dans des blocs moulés en
discontinu (10)

référence AD
30 ≤ ρ < 35
λ = 0,030
référence BD
35 ≤ ρ < 40
λ = 0,030
référence CD
40 ≤ ρ < 50
λ = 0,035
référence DD

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50 ≤ ρ < 60
λ = 0,035
référence ED
60 ≤ ρ < 70
λ = 0,040
référence FD
70 ≤ ρ < 100
λ = 0,045
3.5.4.3.7 plaques conformes à la norme NF T 56-203, découpées dans des blocs moulés en
continu(10)

référence AC
29 ≤ ρ < 31
λ = 0,030
référence BC
31 ≤ ρ < 33
λ = 0,030
référence CC
33 ≤ ρ < 37
λ = 0,030
référence DC
37 ≤ ρ < 46
λ = 0,035
référence EC
46 ≤ ρ < 56
λ = 0,035
référence FC
56 ≤ ρ < 66
λ = 0,035
référence GC
66 ≤ ρ < 75
λ = 0,040
référence HC
75 ≤ ρ < 100
λ = 0,045
3.5.4.3.8 plaques moulées en continu(10)
27 ≤ ρ ≤ 35
λ = 0,030
3.5.4.3.9 plaques expansées, fabriquées à partir de polyuréthanne mais n'entrant pas dans les
familles définies ci-dessus
27 ≤ ρ ≤ 35
λ = 0,030
3.5.4.4 autres matières plastiques alvéolaires, fabriquées en usine

. Page : 101 / 216 le 06/11/2005


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- Isolants plastiques fabriqués à partir d'autres matières plastiques alvéolaires


7 ≤ ρ ≤ 100
λ = 0,065
3.5.5 panneaux de fibre de bois définis conformément à la norme NF B 51-100 (voir le § 3.4
pour les produits de masse volumique supérieure à 300 kg/m³)

- panneaux tendres dits aussi « isolants »


200 ≤ ρ ≤ 250
λ = 0,060
- panneaux tendres asphaltés dans la masse dits aussi « isolants spéciaux » (11)5
250 ≤ ρ ≤ 300
λ = 0,067

NOTE
(11)Matériau classé traditionnellement parmi les isolants.

3.5.6 plaques à base de perlite expansée et de cellulose agglomérées avec un liant bitumeux,
avec ou sans ajout de fibres minérales
140 ≤ ρ ≤ 200
λ = 0,060
3.5.7 plaques homogènes de verre cellulaire
Fabrications postérieures à 1978
110 ≤ ρ ≤ 140
λ = 0,050
3.6 matières synthétiques compactes, mastics et produits d'étanchéité (6)
3.6.1 matières synthétiques compactes d'usage courant dans le bâtiment
Caoutchoucs synthétiques
1 300 à 1 500
λ = 0,4
Formo-phénoliques
1 000 à 1 500
λ = 0,4
Polyamides (nylon, rilsan...)
1 000 à 1 150
λ = 0,4
Polyesters
1 400 à 1 700
λ = 0,4
Polyéthylènes
900 à 1 000
λ = 0,4
Polyméthacrylates de méthyle (altuglass, plexiglass...)
1 200 à 1 300
λ = 0,2
Polychlorures de vinyle

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1 300 à 1 400
λ = 0,2
3.6.2 mastics pour joints et garnitures d'étanchéité (silicones, polyuréthannes, polysulfures,
acryliques)
1 000 à 1 650
λ = 0,4
3.6.3 produits d'étanchéité (12)6

NOTE
(12)Les matériaux de protection, placés au-dessus de l'étanchéité ne sont pas pris en compte dans le
calcul du coefficient K, sauf spécification contraire donnée dans un Avis technique.

3.6.3.1 asphalte pur


2 100
λ = 0,70
asphalte sablé
λ = 1,15
3.6.3.2 bitume
Cartons feutres et chapes souples imprégnées
1 000 à 1 100
λ = 0,23
3.7 métaux (6)
Fer pur
7 870
λ = 72
Acier
7 780
λ = 52
Fonte
7 500
λ = 56
Aluminium
2 700
λ = 230
Duralumin
2 800
λ = 160
Cuivre
8 930
λ = 380
Laiton
8 400
λ = 110
Plomb
11 340

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λ = 35
Zinc
7 130
λ = 112
3.8 autres matériaux (6)
3.8.1 terre et terre cuite
3.8.1.1 pisé, bauge, béton de terre stabilisée, blocs de terre comprimée
3.8.1.2 terre cuite
1700 ≤ ρ ≤ 2000
λ = 1,1
La masse volumique variant de 1 700 à 2 100 k/m³ la conductivité thermique peut varier de
1,0 à 1,35 W/m. °C les valeurs moyennes sont
1 800 à 2 000
λ = 1,15
Pour les terres cuites allégées de masse volumique inférieure à 1 700 kg/m³, on se reportera aux
documents d'agrément ou d'Avis Technique.
3.8.2 mortiers d'enduits et de joints
1 800 à 2 100
λ = 1,15
3.8.3 amiante-ciment et amiante-ciment cellulose
1 400 à 1 800
λ = 0,95
3.8.3.1 amiante-ciment
1 000 à 1 400
λ = 0,65
1 800 à 2 200
λ = 0,46
3.8.3.2 amiante-ciment-cellulose
1 400 à 1 800
λ = 0,35
3.8.4 plaques à base de vermiculite agglomérées aux silicates
400 à 500
λ = 0,19
300 à 400
λ = 0,14
200 à 300
λ = 0,10
3.8.5 verre
2700
λ = 1,1
3.8.6 matériaux en vrac
Les caractéristiques de ces matériaux sont fonction de leur mise en oeuvre ; elles sont données au
chapitre IV .
chapitre IV résistance thermique (R) des éléments de construction et des lames d'air non
ventilées
L'ensemble des tableaux classés dans ce chapitre indique la résistance thermique utile par unité de

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surface des éléments de construction à hétérogénéité régulière. Ces valeurs tiennent compte des
joints et ossatures intégrées.
Pour rendre plus aisée l'utilisation du document, certains éléments homogènes sont mentionnés dans
ce chapitre. Il est alors indiqué, entre parenthèses, le paragraphe du chapitre III où est donnée la
valeur de la conductivité thermique utile λ. A partir de celle-ci, peut être calculée la résistance
thermique utile R = e/λ.
Pour certaines familles de matériaux et une même épaisseur d'éléments, plusieurs valeurs de R sont
données, fonction de la masse volumique du matériau, du nombre de rangées d'alvéoles, du type de
joint, du quinconçage, etc. Faute de connaître l'un de ces paramètres, on adoptera la valeur de R
correspondant à la valeur la plus défavorable de ce paramètre.
4.1 maçonneries
Pour toutes les maçonneries mentionnées dans ce paragraphe (sauf pour celles correspondant aux
blocs de béton cellulaire collés) l'épaisseur des joints est supposée comprise entre 1 et 2 cm. Les
résistances thermiques ci-dessous sont valables pour des éléments dont l'épaisseur diffère au
maximum de 1 cm de celle indiquée, en plus ou en moins.
4.1.1 pierres de taille et moellons (voir § 3.1)
Les conductivités thermiques données au paragraphe 3.1 sont en fait des conductivités équivalentes
tenant compte des joints. Ces valeurs sont donc directement applicables aux parois en pierres de
taille.
A masse volumique égale, on adoptera pour les murs en moellons les mêmes conductivités
équivalentes que pour les murs en pierre de taille.
4.1.2 briques et blocs de terre cuite
4.1.2.1 plaquettes de parement
Masse volumique : 1 900 à 2 100 kg/m³ .

tableau sans légende dans: 4.1.2.1 plaquettes de parement

4.1.2.2 briques de parement


Masse volumique du tesson : 1900 à 2100 kg/m³ .

tableau sans légende dans: 4.1.2.2 briques de parement

4.1.2.3 briques pleines


Format courant : 5,5 × 10,5 × 21,5 cm
Masse volumique : 1 700 à 2 000 kg/m³ .

tableau sans légende dans: 4.1.2.3 briques pleines

4.1.2.4 briques perforées


Briques conformes à la norme NF P 13-305.
Masse volumique du tesson : 1 650 à 1 950 kg/m³.
Pourcentage de vides : 25 à 40 %.

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Dimensions en cm, communes aux deux types A et B :


- longueur (l) : 22 à 30
- épaisseur (e) : 10 à 12
- hauteur : 5 à 20 .

figure sans légende dans: 4.1.2.4 briques perforées

figure sans légende dans: 4.1.2.4 briques perforées

tableau sans légende dans: 4.1.2.4 briques perforées

4.1.2.5 blocs perforés de terre cuite (à alvéoles verticaux)


Blocs conformes à la norme NF P 13-305.
Masse volumique du tesson : 1 650 à 1 950 kg/m³.
4.1.2.5.1 blocs perforés de petit format
Pourcentage de vides : 30 à 50 %.
Dimensions en parement :
- hauteur : 10 à 20 cm,
- longueur : 20 à 30 cm .

tableau sans légende dans: 4.1.2.5.1 blocs perforés de petit format

. Page : 106 / 216 le 06/11/2005


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4.1.2.5.2 blocs perforés de format moyen


Les résistances thermiques données ci-dessous correspondent à des blocs perforés ayant les
caractéristiques suivantes :
- leur dessin est celui des formes types représentées dans le tableau ;
- ils comportent successivement 4 et 5 alvéoles parallèlement aux faces du mur ;
- l'épaisseur de leurs cloisons est égale aux valeurs suivantes :
cloisons intérieures : 7,5 ± 0,5 mm,
cloisons extérieures : 10 ± 0,5 mm ;
- leurs dimensions en parement sont les suivantes :
hauteur : 15 à 25 cm,
longueur : 25 à 30 cm ;
- les joints horizontaux sont discontinus, c'est-à-dire maçonnés en deux bandes .

tableau sans légende dans: 4.1.2.5.2 blocs perforés de format moyen

4.1.2.5.3 blocs perforés de grand format à cloisons minces


Les résistances thermiques données ci-dessous correspondent à des blocs perforés ayant les
caractéristiques suivantes :
- leur dessin est celui de la forme type représentée dans le tableau ;
- ils comportent successivement 4 et 3 alvéoles parallèlement aux faces du mur ;
- l'épaisseur de leurs cloisons est égale aux valeurs suivantes :
cloisons intérieures : 6 ± 0,5 mm,
cloisons extérieures en parement : 9 ± 0,5 mm,
autres cloisons extérieures : 8 ± 0,5 mm ;
- leur dimensions en parement sont les suivantes :
hauteur : 20 à 25 cm
longueur : 25 cm.
Pour chaque bloc deux valeurs de R sont données ; la première correspond au cas où les joints
horizontaux sont continus, c'est-à-dire maçonnés en une bande, la seconde, au cas où ces joints sont
discontinus, c'est-à-dire maçonnés en deux bandes. Dans les deux cas les joints verticaux sont coulés
en deux trous .

tableau sans légende dans: 4.1.2.5.3 blocs perforés de grand format à cloisons minces

. Page : 107 / 216 le 06/11/2005


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4.1.2.6 briques creuses (à alvéoles horizontaux)


Briques conformes à la Norme NF P 13-301 .
Masse volumique du tesson : 1 750 à 2 050 kg/m³.
4.1.2.6.1 briques creuses de type classique
Pourcentage de vides : 55 à 65 % .

tableau sans légende dans: 4.1.2.6.1 briques creuses de type classique

4.1.2.6.2 briques creuses d'au moins sept rangées d'alvéoles et à cloisons minces
Les résistances thermiques données ci-dessous correspondent à des briques creuses ayant les
caractéristiques suivantes :
- leur dessin est celui des formes types représentées dans les tableaux ; toutefois les
résistances thermiques données dans ces tableaux restent valables s'il existe un trou central
recouvrant une ou deux rangées d'alvéoles et de hauteur au plus égale à 60 mm ; il en est de
même s'il existe une encoche sur chaque plan de pose (ou une seule sur un plan de pose),
recouvrant une ou deux rangées d'alvéoles et de profondeur au plus égale à 30 mm : font
exception les blocs à quinconçage 4-3 et à 10 rangées d'alvéoles pour lesquels ces
encoches et la rupture des joints qui en est la conséquence, conduit à une augmentation de
la résistance thermique ;
- l'épaisseur de leurs cloisons est égale aux valeurs suivantes :
- cloisons intérieures horizontales : 6 ± 0,5 mm
- cloisons intérieures verticales : 7 ± 0,5 mm
- cloisons extérieures : 8 ± 0,5 mm
- leurs dimensions en parement sont celles indiquées dans les tableaux ;
- les joints horizontaux et verticaux sont maçonnés.
a briques à quinconçage 4-3, c'est-à-dire comportant successivement 4 et 3 alvéoles dans le
sens de la hauteur

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tableau sans légende dans: a briques à quinconçage 4-3, c'est-à-dire comportant successivement 4
...

b briques à quinconçage 3-2, c'est-à-dire comportant successivement 3 et 2 rangées alvéoles


dans le sens de la hauteur

tableau sans légende dans: b briques à quinconçage 3-2, c'est-à-dire comportant successivement 3
...

4.1.3 blocs de béton


4.1.3.1 blocs creux en béton de sable et gravillon à parois épaisses conformes à la
norme NF P 14-301 et répondant aux spécifications suivantes
Masse volumique apparente du béton constitutif : 1 950 à 2 150 kg/m³.
Vides : 35 à 45 %.
Epaisseur des parois : 22 à 28 mm.
Dimensions de coordination en parement : 20 × 40 cm .

tableau sans légende dans: 4.1.3.1 blocs creux en béton de sable et gravillon à parois épaisses c ...

4.1.3.2 blocs creux en béton de sable et gravillon à parois minces conformes à la


norme NF P 14-301 et répondant aux spécifications suivantes

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Masse volumique apparente du béton constitutif : 2 050 à 2 250 kg/m³.


Vides : 45 à 55 %.
Epaisseur des parois : 10 à 20 m.
Dimensions de coordination en parement : 20 × 40 ou 50 cm .

tableau sans légende dans: 4.1.3.2 blocs creux en béton de sable et gravillon à parois minces con ...

4.1.3.3 blocs creux en béton de laitier concassé et sable à parois épaisses conformes à la
norme NF P 14-301 et répondant aux spécifications suivantes
Granulats conformes aux spécifications de la norme NF P 18-302 ; toutefois, les résistances
thermiques données au tableau ci-dessous ne sont applicables qu'aux laitiers du Nord de la Lorraine
(indice de basicité compris entre 1,2 et 1,4).
Masse volumique apparente du béton constitutif : 1950 à 2 150 kg/m³.
Vides : 35 à 45 %.
Epaisseurs des parois : 22 à 28 mm.
Dimensions de coordination en parement : 20 × 40 cm environ .

tableau sans légende dans: 4.1.3.3 blocs creux en béton de laitier concassé et sable à parois épa ...

4.1.3.4 blocs pleins, pleins perforés et creux en béton de granulats légers


Ces blocs sont conformes à la norme NF P 14-304 et répondent aux spécifications qui suivent :
Les bétons utilisés pour la confection des blocs sont dosés entre 140 et 190 kg de ciment par m³ de
béton.
Suivant les granulats et les sables utilisés, on distingue les bétons suivants :
- Bétons d'argile expansée (granulats conformes à la norme NF P 18-309 ) :
- béton de 1 200 à 1 400 kg/m³, comportant au plus 30 % de sable de rivière en volume
- béton de 1 000 à 1 200 kg/m³, comportant au plus 15 % de sable de rivière en volume
- béton de 700 à 1 000 kg/m³, comportant au plus 7 % de sable de rivière ou 25 % de
fines d'argile expansée en volume ;
- Bétons de schiste expansé :
- béton de 1 200 à 1 400 kg/m³, comportant au plus 20 % de sable de rivière en volume
- béton de 1 000 à 1 200 kg/m³, comportant au plus 10 % de sable de rivière en volume ;
- Béton de laitier expansé en fosse de 1 500 à 1 700 kg/m³ (granulats conformes à la

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norme NF P 18-307) ;
- Béton de laitier expansé bouleté de 1 200 à 1 400 kg/m³, comportant au plus 10 % de sable
de rivière en volume (granulats fabriqués à partir du laitier des aciéries de Fos-sur-Mer).
4.1.3.4.1 blocs pleins et pleins perforés
Les résistances thermiques données ci-dessous correspondent à des blocs ayant les caractéristiques
suivantes :
- leurs dimensions de coordination en parement sont :
- soit 20 × 40 ou 50 cm
- soit 30 × 40 cm
- les bétons les constituant sont définis en tête du paragraphe 4.1.3.4 ;
- la cote c des alvéoles des blocs pleins perforés est au plus égale à :
- 8 cm pour les bétons d'argile expansée ou de schiste expansé de 1 000 à 1 400 kg/m³ et
de laitier expansé en fosse de 1 500 à 1 700 kg/m³,
- 5 cm pour les bétons d'argile expansée de 700 à 1 000 kg/m³ et de laitier expansé
bouleté de 1 200 à 1 400 kg/m³ ;
- les joints verticaux sont continus pour les deux types de blocs ; les joints horizontaux sont
continus pour les blocs pleins et discontinus, c'est-à-dire maçonnés en deux bandes, pour les
blocs pleins perforés .

tableau sans légende dans: 4.1.3.4.1 blocs pleins et pleins perforés

4.1.3.4.2 blocs creux à parois épaisses


Les résistances thermiques données ci-dessous correspondent à des blocs ayant les caractéristiques
suivantes :
- leur dessin est celui des formes-types représentées dans le tableau ;
- l'épaisseur de leurs parois est comprise entre 25 et 40 mm ;
- leurs dimensions de coordination en parement sont :
- bétons de 700 à 1 200 kg/m³ : 20 ou 30 × 40 ou 50 cm
- bétons de 1 200 à 1 400 kg/m³ : 20 × 40 ou 50 cm et 30 × 40 cm
- bétons de 1 500 à 1 700 kg/m³ : 20 × 40 ou 50 cm ;
- les bétons les constituant sont définis en tête du paragraphe 4.1.3.4 ;
- les joints horizontaux et verticaux sont continus .

. Page : 111 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 4.1.3.4.2 blocs creux à parois épaisses

4.1.3.4.3 blocs creux à parois minces


Les résistances thermiques données ci-dessous correspondent uniquement à des blocs faisant l'objet
d'une certification NF et ayant les caractéristiques suivantes :
- leur dessin est celui des formes-types représentées dans le tableau ;
- l'épaisseur de leurs parois intérieures est comprise entre 15 et 25 mm ;
- l'épaisseur de leurs parois extérieures est au moins égale à 25 mm conformément à la
norme NF P 14-304 ; toutefois des dérogations ont été accordées à certaines fabrications
en ce qui concerne cette épaisseur, celle-ci pouvant être ramenée à 17,5 mm pour les blocs
à 7 rangées d'alvéoles et 20 mm pour les blocs à 5 rangées d'alvéoles ;
- leurs dimensions de coordination en parement sont : 20 × 50 cm ;
- le béton les constituant est le béton de laitier expansé bouleté de masse volumique comprise
entre 1 200 et 1 400 kg/m³, dont la composition est définie en tête du paragraphe 4.1.3.4 ;
- les joints horizontaux et verticaux sont discontinus, c'est-à-dire maçonnés en deux bandes .

tableau sans légende dans: 4.1.3.4.3 blocs creux à parois minces

4.1.3.5 blocs en béton cellulaire autoclavé pour murs, conformes à la norme NF P 14-306

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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

tableau sans légende dans: 4.1.3.5 blocs en béton cellulaire autoclavé pour murs, conformes à la ...

4.1.3.6 blocs manufacturés en béton de copeaux de bois, conformes aux règles d'Agrément
concernant les « Blocs manufacturés en béton de copeaux de bois pour mur porteur en béton
coulé », Cahier du CSTB 280, livraison 34
Masse volumique : 500 à 600 kg/m³.
Dimensions nominales en parement : 25 × 50 cm.
Les résistances thermiques utiles et les masses équivalentes par unité de surface données ci-
dessous correspondent aux blocs remplis de béton .

tableau sans légende dans: 4.1.3.6 blocs manufacturés en béton de copeaux de bois, conformes aux
...

4.1.3.7 plaques maçonnées en béton de vermiculite, fabriquées en usine


Masse volumique du béton : 400 à 450 kg/m³.
Dimensions en parement : 25 à 50 cm .

tableau sans légende dans: 4.1.3.7 plaques maçonnées en béton de vermiculite, fabriquées en usine

4.2 planchers
On donne ici la résistance thermique :
- des planchers à entrevous en terre cuite ou en béton sans isolation spécifique (§ 4.2.1) ,
- et des planchers avec blocs ou entrevous en polystyrène expansé (§ 4.2.2) .
Les planchers avec dalle indépendante posée sur une isolation continue (figures ci-dessous) ne sont
pas visés ici. On appliquera, dans ce cas, la méthode de calcul décrite au paragraphe 2.1.2.2 , aussi
bien pour les dalles pleines que pour les planchers à entrevous, la résistance thermique de la partie
du plancher située sous l'isolation étant celle donnée dans les paragraphes qui suivent.

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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: 4.2 planchers

figure sans légende dans: 4.2 planchers

4.2.1 planchers avec entrevous en terre cuite ou en béton sans isolation spécifique
Les résistances thermiques données dans ce paragraphe correspondent à des montages réalisés
avec des poutrelles dont la largeur du talon est comprise entre 10 et 15 cm et avec des entrevous
dont la hauteur diffère au maximum de celle indiquée de 2 cm en moins et de 1,5 cm en plus pour les
hauteurs de 8, 12 et 16 cm, et de ± 2 cm pour les hauteurs de 20, 25 et 30 cm.
4.2.1.1 planchers avec entrevous en terre cuite
Les caractéristiques des entrevous en terre cuite visés ici, sont les suivantes :
- épaisseur des cloisons : 8 à 10 mm.
- masse volumique sèche du tesson : 1 700 à 2 100 kg/m³.
4.2.1.1.1 planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compression en béton de
granulats lourds

. Page : 114 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

tableau sans légende dans: 4.2.1.1.1 planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compres
...

4.2.1.1.2 planchers avec dalle de compression en béton d'argile expansée ou de schiste


expansé
La dalle de compression est en béton d'argile expansée ou de schiste expansé de masse volumique
comprise entre 1 400 et 1 800 kg/m³ ; son épaisseur est au moins égale à 4 cm .

. Page : 115 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

tableau sans légende dans: 4.2.1.1.2 planchers avec dalle de compression en béton d'argile expans
...

4.2.1.2 planchers avec entrevous en béton de granulats lourds


Les caractéristiques des entrevous en béton de granulats lourds, visés ici, sont les suivantes :
- épaisseur des cloisons : 15 à 30 mm,
- masse volumique sèche du béton : 1950 à 2 250 kg/m³.
4.2.1.2.1 planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compression en béton de
granulats lourds

. Page : 116 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

tableau sans légende dans: 4.2.1.2.1 planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compres
...

4.2.1.2.2 planchers avec dalle de compression en béton d'argile expansée ou de schiste


expansé
La dalle de compression est en béton d'argile expansée ou de schiste expansé de masse volumique
comprise entre 1 400 et 1 800 kg/m³ ; son épaisseur est au moins égale à 4 cm

tableau sans légende dans: 4.2.1.2.2 planchers avec dalle de compression en béton d'argile expans
...

4.2.1.3 planchers avec entrevous en béton d'argile expansée ou de schiste expansé

. Page : 117 / 216 le 06/11/2005


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Les caractéristiques des entrevous en béton d'argile expansée ou de schiste expansé, visés ici, sont
les suivantes :
- épaisseur des parois : 15 à 30 mm,
- masse volumique sèche du béton : 1 200 à 1 400 kg/m³.
4.2.1.3.1 planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compression en béton de
granulats lourds

tableau sans légende dans: 4.2.1.3.1 planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compres
...

4.2.1.3.2 planchers avec dalle de compression en béton d'argile expansée ou de schiste


expansé
La dalle de compression est en béton d'argile expansée ou schiste expansé de masse volumique
comprise entre 1 400 et 1 800 kg/m³ ; son épaisseur est au moins égale à 4 cm .

tableau sans légende dans: 4.2.1.3.2 planchers avec dalle de compression en béton d'argile expans
...

4.2.2 planchers avec blocs ou entrevous pleins en polystyrène expansé


On se reportera d'abord aux Avis Techniques propres à chaque plancher. Faute d'Avis Technique
concernant le plancher considéré ou si les caractéristiques thermiques ne figurent pas dans celui-ci,
on effectuera le calcul comme indiqué ci-dessous.
La résistance thermique des divers types de montages avec blocs ou entrevous en polystyrène
expansé est donnée systématiquement en fonction :
- de la hauteur, réelle ou fictive, des blocs ou des entrevous (e),
- de l'entraxe des poutrelles (E),
- et de la largeur, réelle ou fictive, de béton entre les blocs ou les entrevous (Lp ).
Les résistances thermiques données dans ce qui suit s'appliquent également aux montages réalisés
avec des blocs ou des entrevous en matière plastique alvéolaire, autre que le polystyrène expansé
moulé, si la conductivité thermique de celle-ci est comprise entre 0,036 et 0,044 W/m. °C.
4.2.2.1 planchers avec blocs en polystyrène expansé
4.2.2.1.1 blocs posés sur prédalles
La résistance thermique de ces montages est donnée au tableau des pages 116 et 117 , les valeurs
de Lp étant ainsi définies :

. Page : 118 / 216 le 06/11/2005


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résistance thermique des planchers avec blocs en polystyrène expansé

résistance thermique des planchers avec blocs en polystyrène expansé

résistance thermique des planchers avec blocs en polystyrène expansé

- Blocs rectangulaires Lp = b1

. Page : 119 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: 4.2.2.1.1 blocs posés sur prédalles

- Blocs trapézoïdaux :

figure sans légende dans: 4.2.2.1.1 blocs posés sur prédalles

tableau sans légende dans: 4.2.2.1.1 blocs posés sur prédalles

4.2.2.1.2 blocs posés sur entrevous pleins en béton de granulats lourds

. Page : 120 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: 4.2.2.1.2 blocs posés sur entrevous pleins en béton de granulats lourd ...

La résistance thermique de ces montages est également donnée pages 116 et 117 . Pour tous les
montages, le décrochement éventuel (d) de la face supérieure de l'entrevous ne doit pas dépasser
2 cm.
- Blocs rectangulaires Lp = b1 .
- Blocs rectangulaires chanfreinés à 45° (le chanfrein étant au plus égal à 4 × 4 cm) :
Lp = b1 + 1

figure sans légende dans: 4.2.2.1.2 blocs posés sur entrevous pleins en béton de granulats lourd
...

- Blocs rectangulaires chanfreinés à 18° (ou moins)

. Page : 121 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: 4.2.2.1.2 blocs posés sur entrevous pleins en béton de granulats lourd
...

tableau sans légende dans: 4.2.2.1.2 blocs posés sur entrevous pleins en béton de granulats
lourd ...

- Blocs trapézoïdaux :

figure sans légende dans: 4.2.2.1.2 blocs posés sur entrevous pleins en béton de granulats lourd
...

. Page : 122 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 4.2.2.1.2 blocs posés sur entrevous pleins en béton de granulats
lourd ...

- Blocs « à pans abattus » .

figure sans légende dans: 4.2.2.1.2 blocs posés sur entrevous pleins en béton de granulats lourd
...

Pour ce montage on adopte une hauteur fictive (e) du bloc, déterminée en fonction de sa
hauteur minimale (e1 ) et de sa hauteur maximale (e2 ) comme indiqué ci-dessous :

tableau sans légende dans: 4.2.2.1.2 blocs posés sur entrevous pleins en béton de granulats
lourd ...

4.2.2.1.3 blocs posés sur entrevous alvéolés en terre cuite ou en béton de granulats lourds
La résistance thermique de ces montages est égale à celle donnée dans le tableau des pages 116 et
117 majorée d'une quantité lue dans le tableau ci-contre. Les valeurs de ce dernier tableau
s'appliquent aux entrevous dont la hauteur diffère de celle indiquée au maximum de 2 cm en moins et
de 1,5 cm en plus pour les hauteurs de 8, 12 et 16 cm et de ± 2 cm pour les hauteurs de 20 et 25 cm.
a entrevous bas (hauteur au plus égale à 13,5 cm)
Les valeurs de Lp sont celles données au paragraphe 4.2.2.1.2 pour les montages analogues avec
entrevous pleins et reproduites ci-dessous. Pour tous les montages le décrochement éventuel (d) de
la face supérieure de l'entrevous ne doit pas dépasser 2 cm.
- Blocs rectangulaires :
Lp = b1

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figure sans légende dans: a entrevous bas (hauteur au plus égale à 13,5 cm)

- Blocs rectangulaires chanfreinés à 45° (le chanfrein étant au plus égal à 4 × 4 cm).
Lp = b1 + 1

figure sans légende dans: a entrevous bas (hauteur au plus égale à 13,5 cm)

- Blocs rectangulaires chanfreinés à 18° (ou moins) :

. Page : 124 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: a entrevous bas (hauteur au plus égale à 13,5 cm)

- Blocs trapézoïdaux

figure sans légende dans: a entrevous bas (hauteur au plus égale à 13,5 cm)

- Blocs « à pans abattus »

. Page : 125 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: a entrevous bas (hauteur au plus égale à 13,5 cm)

Pour ce montage on adopte une hauteur fictive (e) du bloc, déterminée en fonction de sa
hauteur minimale (e1 ) et de sa hauteur maximale (e2 ) comme indiqué ci-dessous :
b entrevous hauts (hauteur au moins égale à 14 cm) avec blocs de polystyrène expansé
rectangulaires
Lp = bo

figure sans légende dans: b entrevous hauts (hauteur au moins égale à 14 cm) avec blocs de polys ...

. Page : 126 / 216 le 06/11/2005


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entrevous en terre cuite

entrevous en béton de granulats lourds

4.2.2.2 planchers avec entrevous pleins en polystyrène expansé


Pour tous les montages de ce paragraphe on a b2 ≤ b1 + 4, les cotes b1 et b2 étant précisées sur la
coupe de chaque montage.
4.2.2.2.1 entrevous sans isolation au droit des poutrelles
La résistance thermique de ces montages est donnée dans le tableau ci-dessous , les valeurs de Lp
étant ainsi définies :

tableau sans légende dans: 4.2.2.2.1 entrevous sans isolation au droit des poutrelles

- Entrevous rectangulaires :
Lp = b1 + 3

. Page : 127 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: 4.2.2.2.1 entrevous sans isolation au droit des poutrelles

- Entrevous rectangulaires comportant des décrochements au droit du talon des poutrelles :


Lp = b1 + 2

figure sans légende dans: 4.2.2.2.1 entrevous sans isolation au droit des poutrelles

- Entrevous rectangulaires chanfreinés à 45° (le chanfrein étant au plus égal à 4 × 4 cm).
Lp = b1 + 2

. Page : 128 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: 4.2.2.2.1 entrevous sans isolation au droit des poutrelles

- Entrevous rectangulaires chanfreinés à 18° (au moins)

figure sans légende dans: 4.2.2.2.1 entrevous sans isolation au droit des poutrelles

tableau sans légende dans: 4.2.2.2.1 entrevous sans isolation au droit des poutrelles

- Entrevous « à pans abattus » :

. Page : 129 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: 4.2.2.2.1 entrevous sans isolation au droit des poutrelles

Lp = b1 + 4
Pour ce montage on adopte une hauteur fictive d'entrevous (e) déterminée en fonction de sa
hauteur maximale (e2 ) comme indiqué ci-dessous :

tableau sans légende dans: 4.2.2.2.1 entrevous sans isolation au droit des poutrelles

4.2.2.2.2 entrevous avec languette d'isolation


Seules sont visées ici les languettes de 3 et 4 cm d'épaisseur. La résistance thermique de ces
montages est donnée au tableau ci-contre , la valeur de Lp étant égale pour tous les montages à b2 .

tableau sans légende dans: 4.2.2.2.2 entrevous avec languette d'isolation

- Entrevous rectangulaires .

. Page : 130 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: 4.2.2.2.2 entrevous avec languette d'isolation

- Entrevous rectangulaires chanfreinés à 45° (le chanfrein étant au plus égal à 4 × 4 cm) .

figure sans légende dans: 4.2.2.2.2 entrevous avec languette d'isolation

- Entrevous rectangulaires chanfreinés à 18° (ou moins) .

. Page : 131 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: 4.2.2.2.2 entrevous avec languette d'isolation

- Entrevous « à pans abattus ».


Pour ce montage on adopte une hauteur fictive d'entrevous (e) déterminée en fonction de sa
hauteur maximale (e2 ), de l'épaisseur de la languette (e') et de l'entraxe des poutrelles (E)
comme indiqué ci-dessous .

tableau sans légende dans: 4.2.2.2.2 entrevous avec languette d'isolation

figure sans légende dans: 4.2.2.2.2 entrevous avec languette d'isolation

4.2.2.2.3 entrevous comportant un revêtement en sous-face


Il s'agit des planchers décrits aux paragraphes 4.2.2.2.1 et 4.2.2.2.2 à la sous-face desquels est mis

. Page : 132 / 216 le 06/11/2005


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en place un revêtement plus ou moins isolant.


Si ce revêtement a une résistance thermique inférieure ou égale à 0,06 m². °C/W, comme c'est le cas
par exemple d'un enduit en plâtre, le calcul est effectué en ajoutant cette résistance thermique à celle
du plancher, calculée comme indiqué aux paragraphes précédents.
Si ce revêtement a une résistance thermique supérieure à 0,06 m². °C/W :
° S'il s'agit d'un plancher décrit au paragraphe 4.2.2.2.2 c'est-à-dire avec languette d'isolation
sous les poutrelles, le calcul est encore effectué en ajoutant les résistances thermiques ;
° S'il s'agit d'un plancher décrit au paragraphe 4.2.2.2.1 c'est-à-dire sans isolation sous les
poutrelles, on calcule directement le coefficient K du plancher en appliquant la formule :

figure sans légende dans: 4.2.2.2.3 entrevous comportant un revêtement en sous-face

Dans cette formule :


- Kc est le coefficient K au droit des entrevous,
- k est le coefficient de transmission linéique au droit des poutrelles, donné par l'expression :

où r est la résistance thermique du revêtement, et ∆le une quantité exprimée en mètre ayant les
valeurs suivantes en fonction de la conductivité thermique du revêtement :

tableau sans légende dans: 4.2.2.2.3 entrevous comportant un revêtement en sous-face

4.2.2.2.4 voutains avec ou sans fourrure d'isolation du talon des poutrelles

. Page : 133 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 4.2.2.2.4 voutains avec ou sans fourrure d'isolation du talon des pout ...

4.3 dalles et plaques en béton léger


4.3.1 dalles armées en béton cellulaire traitées à l'autoclave
La résistance thermique est égale au quotient de l'épaisseur par la conductivité du béton donnée au
paragraphe 3.2.5 , la présence des armatures n'ayant pas d'influence déterminante.

figure sans légende dans: 4.3.1 dalles armées en béton cellulaire traitées à l'autoclave

4.3.2 dalles et plaques en béton de copeaux de bois


4.3.2.1 dalles à armatures enrobées et surfaçage de béton
Conformes aux règles d'Agrément des « Dalles armées pour sous-toiture en béton de copeaux de
bois ».
Masse volumique : 600 à 700 kg/m³. Largeur 50 cm.
Les résistances thermiques données au tableau ci-dessous tiennent compte des armatures
enrobées, disposées dans les dalles, et du surfaçage en béton .

tableau sans légende dans: 4.3.2.1 dalles à armatures enrobées et surfaçage de béton

figure sans légende dans: 4.3.2.1 dalles à armatures enrobées et surfaçage de béton

4.3.2.2 plaques non armées et non surfacées (voir § 3.2.6.1)


4.3.3 panneaux fibragglo (panneaux de fibres de bois agglomérées avec un liant hydraulique)
définis conformément à la norme NF B 56-010
Les résistances thermiques données ci-dessous correspondent aux fabrications courantes, dont la
masse volumique varie avec l'épaisseur des plaques. En cas de non correspondance entre la masse
volumique et l'épaisseur, on calculera la résistance thermique à partir de la conductivité thermique
utile donnée au paragraphe 3.4.6 , pour la masse volumique considérée .

tableau sans légende dans: 4.3.3 panneaux fibragglo (panneaux de fibres de bois agglomérées avec
...

4.4 éléments à base de plâtre pour cloisons et contre-murs


4.4.1 carreaux pleins à enduire

tableau sans légende dans: 4.4.1 carreaux pleins à enduire

. Page : 134 / 216 le 06/11/2005


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4.4.2 plaques de plâtre à parements de carton, quelque soit leur degré coupe-feu
Masse volumique : 800 à 900 kg/m³ .

tableau sans légende dans: 4.4.2 plaques de plâtre à parements de carton, quelque soit leur degré ...

4.4.3 carreaux pleins à parements lisses (voir § 3.3.1)


Masse volumique : 900 à 1 000 kg/m³ .

tableau sans légende dans: 4.4.3 carreaux pleins à parements lisses (voir § 3.3.1)

4.4.4 carreaux et grands éléments alvéolés


Masse volumique : 900 à 1 000 kg/m³.
Pourcentage de vides : 20 à 35 % en une rangée d'alvéoles

tableau sans légende dans: 4.4.4 carreaux et grands éléments alvéolés

4.5 panneaux rigides hétérogènes


4.5.1 panneaux de particules de bois extrudé
Les alvéoles sont parallèles aux faces du panneau .

tableau sans légende dans: 4.5.1 panneaux de particules de bois extrudé

4.5.2 panneaux de roseaux


Masse volumique : 200 à 250 kg/m³

tableau sans légende dans: 4.5.2 panneaux de roseaux

4.5.3 panneaux alvéolés à base d'amiante chrysotile

tableau sans légende dans: 4.5.3 panneaux alvéolés à base d'amiante chrysotile

4.5.4 panneaux alvéolés en papier bakélisé


Alvéoles perpendiculaires aux faces du panneau.
La résistance thermique utile par unité de surface varie avec l'épaisseur du panneau et le périmètre
des alvéoles. Dans le cas le plus courant, on a :
Epaisseur du panneau : 3 cm.

. Page : 135 / 216 le 06/11/2005


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Périmètre des alvéoles : 10 cm.


R = 0,22 m². °C/W. Cette valeur ne tient pas compte des parements.
4.6 produits isolants manufacturés
Sont visés ici les produits fabriqués en usine sous forme de plaques, de panneaux ou de rouleaux et
dont la conductivité thermique est au plus égale à 0,065 W/m°C.
Ces produits peuvent faire l'objet d'une Certification portant en particulier sur leur résistance
thermique, si celle-ci est au moins égale à 0,5 m².K/W. Les produits certifiés sont reconnaissables au
logo (13)1 figurant sur leur emballage :

figure sans légende dans: 4.6 produits isolants manufacturés

NOTE
(13)Une liste, tenue à jour, des produits certifiés peut être obtenue au Secrétariat de l'Association pour
la Certification des Produits Manufacturés Isolants de Bâtiments (ACERMI), 4, avenue du Recteur-
Poincaré, Paris 16e . Cette liste est périodiquement publiée.

4.6.1 panneaux, feutres (14)2 et matelas 2(14) disposés en surface continue


Si le produit est certifié, la résistance thermique (R) est donnée dans le Certificat ; elle est également
portée sur les emballages ainsi que l'épaisseur du produit.
Si le produit n'est pas certifié, sa résistance thermique (R) est donnée par la formule :
R = e/λ
dans laquelle :
e est l'épaisseur en mètre. Pour les produits comprimés dans l'emballage, cette épaisseur est égale à
l'épaisseur nominale. Toutefois, si l'épaisseur mesurée selon la norme NF B 75-202 est inférieure à
l'épaisseur nominale, e est égale à l'épaisseur mesurée.
λ est la conductivité thermique définie au paragraphe 3.5 .

NOTE
(14)Suivant la définition de la norme NF B 20-001 .

4.6.2 panneaux, feutres 2(14) et matelas 2(14) entre ossatures en bois


Ceci est notamment le cas des isolations disposées en plancher haut entre solives, ou en rampant
entre chevrons :

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plancher haut

rampant(16)

La résistance thermique (Rp ) de l'ensemble isolant-ossature, revêtements (plaque de plâtre, panneau


de particule, etc.) exclus, est donnée par la formule :
Rp = cR
Dans cette formule :
R est la résistance thermique de l'isolant, telle qu'elle est définie au paragraphe 4.6.1 ;
c est un coefficient correspondant à la prise en compte des ossatures.
Dans les cas courants où les ossatures sont constituées soit par des solivettes d'épaisseur 3 à 4 cm
et d'entraxe de l'ordre de 30 cm, soit par des solives ou des chevrons d'épaisseur 6 à 8 cm, et
d'entraxe de l'ordre de 60 cm, le coefficient c peut être pris égal aux valeurs données dans le tableau
ci-dessous ; dans les autres cas, on appliquera la méthode générale du paragraphe 2.2.1 .

tableau sans légende dans: 4.6.2 panneaux, feutres 2 et matelas 2 entre ossatures en bois

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4.6.3 panneaux, feutres 2(14) et matelas 2(14) disposés entre ossatures en bois, avec
panneau rapporté sur ou sous ossatures, ou avec complément d'isolation rapporté entre
contre-chevronnage
Ceci est notamment le cas des isolations disposées en plancher haut ou sous rampant : (15) (16)

plancher haut

rampant

La résistance thermique (Rp ) de l'ensemble est la somme des résistances thermiques de chaque
couche. Rp est donc donné par la formule :
Rp = c1 R1 + c2 R2
Dans cette formule :
- R1 et R2 sont les résistances thermiques des isolants telles qu'elles sont définies au
paragraphe 4.6.1 correspondant à l'une et l'autre couche ;
- c1 et c2 sont les coefficients c correspondant à la présence éventuelle d'ossature
respectivement dans l'une et l'autre couche.

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Pour les ossatures définies au paragraphe 4.6.2 , les valeurs des coefficients c1 et c2 sont données
au tableau ci-après . Lorsque les deux couches comportent des ossatures, celles-ci peuvent être
superposées ou croisées ; ces deux cas conduisent à des couples de coefficients c1 et c2 différents,
et sont différenciés dans le tableau. Lorsqu'une seule couche comporte des ossatures, le coefficient c
de cette couche correspond au cas des ossatures croisées, celui de l'autre couche étant égal à 1.

tableau sans légende dans: 4.6.3 panneaux, feutres 2 et matelas 2 disposés entre ossatures en b ...

Pour les ossatures autres que celles définies au paragraphe 4.6.2 , on appliquera la méthode
générale du paragraphe 2.2.1 .

NOTE
(15)La cote (d) doit être inférieure à 2 cm afin d'éviter le passage de l'air entre couches d'isolation.

NOTE
(16)La réservation de 2 cm est indispensable pour assurer la ventilation de la couverture (cf. DTU nos
40.11 à 40.45) .

4.7 remplissage d'une lame d'air avec un matériau en vrac


Sont visés ici les remplissages de lames d'air continues verticales. Les matériaux sont mis en place
dans la lame d'air par déversement manuel ou par injection à la machine. Dans ce dernier cas, le
procédé relève de la procédure de l'Avis Technique.
On reproduit ici les caractéristiques thermiques données dans les Avis afin d'être complet et d'éviter,
par exemple, l'utilisation en remplissage de lames d'air de matériaux destinés uniquement à l'isolation
des planchers hauts sous combles perdus. On se reportera à ces Avis en ce qui concerne la mise en
oeuvre et les limites d'emploi.
Les résistances thermiques des remplissages données ci-après , s'appliquent aux deux procédés de
mise en oeuvre, déversement manuel ou injection à la machine.

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tableau sans légende dans: 4.7 remplissage d'une lame d'air avec un matériau en vrac

4.8 étalement sur un plancher haut d'un matériau en vrac


Sont visées ici les utilisations des matériaux en vrac sur les planchers hauts sous combles perdus.
Lorsque les matériaux relèvent pour cette utilisation de la procédure de l'Avis Technique, on se
reportera à ces Avis et aux « Règles générales de mise en oeuvre des procédés et produits d'isolation
thermique rapportée sur planchers de greniers et combles perdus faisant l'objet d'un Avis Technique »
en ce qui concerne la mise en oeuvre et les limites d'emploi.
Les matériaux sont déposés sur les planchers par déversement manuel ou par soufflage à la
machine. On donne pour chacune de ces mises en oeuvre :
- pour les planchers plats, la résistance thermique (R) de la couche déposée,
- pour les planchers à solives industrialisées, la résistance thermique (R) de l'ensemble
couche déposée-ossature (à l'exclusion de la sous-face).
Pour les matériaux déversés manuellement, la résistance thermique est exprimée en fonction de
l'épaisseur de la couche déposée ; on donne également, à titre indicatif en absence de spécification
précise concernant la masse volumique du matériau, la masse (m) déposée par m² de plancher.
Pour les matériaux déposés par soufflage à la machine, la résistance thermique est exprimée en
fonction du poids déposé par m² de plancher, surface des solives incluses lorsque le plancher en
comporte ; on donne à titre indicatif l'épaisseur (e) en cm de la couche déposée, celle-ci ne pouvant
pas en règle générale être contrôlée, ce procédé étant le plus souvent utilisé en combles
inaccessibles et l'épaisseur n'étant obtenue qu'après stabilisation, la plupart de ces produits se
tassant dans le temps.
La masse volumique en oeuvre peut avoir une valeur différente suivant que le matériau est déversé
manuellement ou soufflé à la machine ; c'est le cas des fibres de cellulose.
4.8.1 déversement manuel sur plancher plat

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tableau sans légende dans: 4.8.1 déversement manuel sur plancher plat

4.8.2 soufflage à la machine sur plancher plat

tableau sans légende dans: 4.8.2 soufflage à la machine sur plancher plat

4.8.3 déversement manuel sur plancher à solives

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coupe indicative du plancher

tableau sans légende dans: 4.8.3 déversement manuel sur plancher à solives

4.8.4 soufflage à la machine sur plancher à solives

coupe indicative du plancher

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tableau sans légende dans: 4.8.4 soufflage à la machine sur plancher à solives

4.9 matériaux projetés


4.9.1 laines minérales avec liant synthétique ou hydraulique appliquées suivant les
spécifications du DTU 27.1 (NF P 15-201-1)
Ces matériaux sont projetés avec un liant synthétique ou hydraulique.
Sont visées ici les projections en sous-face de plancher bas sur passage ouvert ou sur locaux ventilés
et celles sous bardage rapporté
Ces projections présentent en surface un aspect irrégulier. Les résistances thermiques exprimées en
m².K/W et indiquées dans le tableau qui suit, sont données en fonction de I'épaisseur moyenne
mesurée (em ) avec une pige munie d'un disque de 100 cm² (diamètre 11,3 cm) appliqué sans
pression. Cette méthode permet de déterminer I'épaisseur correspondant aux aspérités les plus
fortes. Les différences de niveau entre les points rapprochés les plus hauts et les plus bas étant de
l'ordre de 1 cm, l'épaisseur moyenne réelle (er ) est inférieure de 5 mm à celle mesurée par la
méthode du disque.

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tableau sans légende dans: 4.9.1 laines minérales avec liant synthétique ou hydraulique appliquée ...

4.9.2 billes de polystyrène expansé, avec ou sans vermiculite exfoliée, avec liant synthétique
ou hydraulique
Sont visées ici les projections en sous-face de plancher bas sur passage ouvert ou sur locaux ventilés
et celles en façade à l'extérieur. Ces applications relèvent toutes de la procédure de l'Avis Technique.
Les matériaux avec liant hydraulique sont dénommés « Enduits à base de mortier léger de liants
hydrauliques ». Leurs caractéristiques thermiques sont étroitement liées à leur masse volumique en
oeuvre ; aussi on se référera chaque fois qu'il existe, à l'Avis Technique sur le procédé. En absence
d'Avis Technique, on adoptera les valeurs du tableau ci-après :

tableau sans légende dans: 4.9.2 billes de polystyrène expansé, avec ou sans vermiculite exfoliée ...

4.9.3 mousse de polyuréthanne projetée


Sont visées ici les projections en sous-face de parois à l'intérieur des bâtiments. Les applications à
l'extérieur du bâtiment relèvent de la procédure d'Avis technique qui précise les conditions de calcul
de la résistance thermique.
Ces projections sont obtenues à partir de deux composants et expansées avec des
hydrofluorocarbures. Elles peuvent présenter un aspect irrégulier.
Les résistances thermiques, exprimées en m².K/W et indiquées dans le tableau qui suit, sont
données en fonction de I'épaisseur moyenne mesurée (em ) avec une pige munie d'un disque de 100
cm² (diamètre 11,3 cm) appliqué sans pression. Cette méthode permet de déterminer I'épaisseur
correspondant aux aspérités les plus fortes. Les différences de niveau entre les points rapprochés les
plus hauts et les plus bas étant de l'ordre de 1 cm, I'épaisseur moyenne réelle (er ) est inférieure de 5
mm à celle mesurée par la méthode du disque.

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tableau sans légende dans: 4.9.3 mousse de polyuréthanne projetée

4.10 lames d'air non ventilées


4.10.1 lames d'air continues
Sauf justification particulière, la résistance thermique d'une lame d'air ne sera prise en considération
dans le calcul du coefficient K que si son épaisseur est au moins égal à :
- 5 mm s'il s'agit d'un élément fabriqué en usine, comme c'est le cas par exemple d'un double-
vitrage,
- 15 mm s'il s'agit d'une lame d'air réalisée sur chantier, comme c'est le cas par exemple d'une
maçonnerie avec doublage.
4.10.1.1 cas général
c'est-à-dire lame d'air dont les faces ont un fort pouvoir absorbant (ce qui est le cas des matériaux
courants du bâtiment : pierre, béton, maçonnerie, plâtre, végétaux, verre, peinture non chargée de
poudre métallique, vernis...).
La résistance thermique d'une telle lame d'air est fonction de son épaisseur, de sa position, verticale
ou horizontale et, dans ce dernier cas, du sens du flux. Voici ses valeurs :

tableau sans légende dans: 4.10.1.1 cas général

Ces valeurs supposent qu'il n'existe pas de flux latéral au pourtour de la lame d'air, ou que celui-ci est
négligeable.
4.10.1.2 cas particulier
La résistance thermique d'une lame d'air peut être augmentée lorsque l'une de ses faces ou ses deux
faces ont un faible pouvoir absorbant ou lorsque l'air est totalement ou partiellement remplacé par un
gaz moins conducteur. Pour connaître cette résistance, on se référera alors aux documents d'Avis
Technique ou, à défaut, à des procès-verbaux de mesure.
On donne ci-dessous, à titre d'information, la résistance thermique d'une lame d'air dont l'une des
faces, ou les deux faces, ont un pouvoir absorbant de l'ordre de 0,2, ce qui est le cas des feuilles
d'aluminium dans la mesure où l'on peut garantir la conservation, dans le temps, du faible pouvoir
absorbant. Ceci suppose en particulier que l'aluminium est à l'abri de la salissure et de la
condensation.
La résistance thermique de la lame d'air a alors les valeurs suivantes :

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tableau sans légende dans: 4.10.1.2 cas particulier

Ces valeurs supposent qu'il n'existe pas de flux latéral au pourtour de la lame d'air, ou que celui-ci est
négligeable.
4.10.2 lames d'air discontinues
En cas d'hétérogénéité simple on se reportera au chapitre II, paragraphe 2.1.3 .
En cas d'hétérogénéité complexe, on pourra se reporter aux documents d'Avis Technique.
chapitre V coefficient de transmission surfacique (K) des parois les plus courantes
Les caractéristiques des matériaux ou éléments constitutifs des parois ne sont pas indiqués dans ce
chapitre. On se reportera aux paragraphes des chapitres III ou IV mentionnés entre parenthèses.
Pour certaines familles de matériaux et une même épaisseur de paroi, plusieurs valeurs des K sont
données, fonction de la masse volumique du matériau, du nombre de rangées d'alvéoles, du type de
joints, du quinconçage, etc. Faute de connaître l'un de ces paramètres, on adoptera la valeur de K
correspondant à la valeur la plus défavorable de ce paramètre.
5.1 murs de maçonnerie et de béton banché
Les coefficients de transmission thermique donnés dans les tableaux suivants sont calculés pour des
parois comportant les enduits suivants :
- Pour les pierres de taille et moellons, pour les briques pleines et pour les briques perforées :
un enduit intérieur en plâtre de 1 à 1,5 cm d'épaisseur.
Ceci conduit à calculer le coefficient de transmission thermique par la formule :

où R désigne la résistance thermique utile par unité de surface de l'élément de construction


principal ;
- Pour les autres maçonneries et pour les bétons banchés : un enduit intérieur en plâtre de 1 à
1,5 cm d'épaisseur et un enduit extérieur en mortier bâtard de 1 à 1,5 cm d'épaisseur. Ceci
conduit à calculer le coefficient de transmission thermique par la formule :

5.1.1 maçonneries lourdes


5.1.1.1 pierres de taille et moellons (voir § 3.1)

. Page : 146 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 5.1.1.1 pierres de taille et moellons (voir § 3.1)

5.1.1.2 briques pleines (voir § 4.1.2.3)

tableau sans légende dans: 5.1.1.2 briques pleines (voir § 4.1.2.3)

5.1.2 maçonneries légères


5.1.2.1 briques perforées (voir § 4.1.2.4)

tableau sans légende dans: 5.1.2.1 briques perforées (voir § 4.1.2.4)

5.1.2.2 blocs perforés en terre cuite à alvéoles verticaux de format moyen (voir § 4.1.2.5.2)

tableau sans légende dans: 5.1.2.2 blocs perforés en terre cuite à alvéoles verticaux de format m ...

5.1.2.3 blocs perforés en terre cuite à alvéoles verticaux de grand format à cloisons minces
(voir § 4.1.2.5.3)

tableau sans légende dans: 5.1.2.3 blocs perforés en terre cuite à alvéoles verticaux de grand fo ...

. Page : 147 / 216 le 06/11/2005


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5.1.2.4 briques creuses de type classique (voir § 4.1.2.6.1)

tableau sans légende dans: 5.1.2.4 briques creuses de type classique (voir § 4.1.2.6.1)

5.1.2.5 briques creuses à cloisons minces et d'au moins sept rangées d'alvéoles
a briques à quinconçage 4-3, c'est-à-dire comportant successivement 4 et 3 alvéoles dans le
sens de la hauteur (voir § 4.1.2.6.2 a)

tableau sans légende dans: a briques à quinconçage 4-3, c'est-à-dire comportant successivement 4
...

b briques à quinconçage 3-2, c'est-à-dire comportant successivement 3 et 2 alvéoles dans le


sens de la hauteur (voir § 4.1.2.6.2 b)

tableau sans légende dans: b briques à quinconçage 3-2, c'est-à-dire comportant successivement 3
...

5.1.2.6 blocs creux en béton de sable et gravillon à parois épaisses (voir § 4.1.3.1)

. Page : 148 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 5.1.2.6 blocs creux en béton de sable et gravillon à parois épaisses ( ...

5.1.2.7 blocs creux en béton de sable et gravillon à parois minces (voir § 4.1.3.2)

tableau sans légende dans: 5.1.2.7 blocs creux en béton de sable et gravillon à parois minces (vo ...

5.1.2.8 blocs creux en béton de laitier concassé et sable à parois épaisses (voir § 4.1.3.3)

tableau sans légende dans: 5.1.2.8 blocs creux en béton de laitier concassé et sable à parois épa ...

5.1.2.9 blocs pleins, pleins perforés et creux en béton de granulats légers (voir § 4.1.3.4)
5.1.2.9.1 blocs pleins et pleins perforés (voir § 4.1.3.4.1)

tableau sans légende dans: 5.1.2.9.1 blocs pleins et pleins perforés (voir § 4.1.3.4.1)

. Page : 149 / 216 le 06/11/2005


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5.1.2.9.2 blocs creux à parois épaisses (voir § 4.1.3.4.2)

tableau sans légende dans: 5.1.2.9.2 blocs creux à parois épaisses (voir § 4.1.3.4.2)

5.1.2.9.3 blocs creux à parois minces (voir § 4.1.3.4.3)

tableau sans légende dans: 5.1.2.9.3 blocs creux à parois minces (voir § 4.1.3.4.3)

5.1.2.10 blocs en béton cellulaire autoclavé pour murs, conformes à la norme NF P 14-306

. Page : 150 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 5.1.2.10 blocs en béton cellulaire autoclavé pour murs, conformes à la ...

5.1.2.11 blocs en béton de copeaux de bois (voir § 4.1.3.6)

tableau sans légende dans: 5.1.2.11 blocs en béton de copeaux de bois (voir § 4.1.3.6)

5.1.3 bétons banchés

. Page : 151 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 5.1.3 bétons banchés

5.2 coefficients K des parois vitrées courantes


5.2.1 définitions des parois vitrées courantes
Les parois vitrées dont on donne ici le coefficient K ont les caractéristiques suivantes :
- vitrages : ils sont constitués de verres clairs sans traitement spécifique, d'épaisseur 4 mm
- menuiseries bois : trois essences sont envisagées correspondant à trois conductivités
thermiques utiles (0,12 - 0,18 et 0,23 W/(m².K))
- menuiseries métalliques : pour les menuiseries métalliques à rupture de pont thermique, trois
valeurs du coefficient Km de menuiserie sont envisagées : (3,0 - 4,0 et 5,0 W/(m².K))
- menuiseries PVC : trois valeurs du coefficient Km de menuiserie sont envisagées (1,5 -
1,8 et 2,5 W/(m².K))
- rapport de la surface de clair à la surface en tableau, σ :

. Page : 152 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 5.2.1 définitions des parois vitrées courantes

-fermetures extérieures
La définition est celle donnée au chapitre 2,671, notamment en ce qui concerne les
interstices.
La résistance thermique des fermetures est comprise entre 0 et 0,25 m².K/W.
- La moyenne soit 0,10 m².K/W, a été retenue pour le calcul dans le cas des fermetures
de perméabilité moyenne.
- La valeur de 0,20 m².K/W a été retenue pour le calcul dans le cas des fermetures de
perméabilité faible.
Les fermetures de perméabilité très forte sont des fermetures comportant des ajours, leur
résistance thermique est sans incidence notable sur le coefficient K de la paroi vitrée.
Pour les parois vitrées constituées avec des menuiseries métalliques comportant des
coupures thermiques, des menuiseries en matière plastique et, d'une façon générale, pour
toutes les menuiseries particulières, on pourra se reporter aux Avis Techniques les
concernant. Il en est de même pour les doubles vitrages comportant une ou deux faces à
faible émissivité ou contenant un gaz autre que l'air.
Pour les parois vitrées équipées d'une fermeture ayant une résistance thermique supérieure
à 0,25 m².K/W, le coefficient K moyen jour-nuit est déterminé suivant la méthode exposée au
paragraphe 2,67.
5.2.2 valeurs des coefficients K des parois vitrées courantes
Ces valeurs sont données dans les tableaux des pages suivantes. Elles s'appliquent à la surface en
tableau et ne prennent pas en compte le coefficient de transmission linéique de l'encadrement de
baie. Ces tableaux appellent les remarques suivantes :
° épaisseur de la lame d'air en double vitrage : l'épaisseur indiquée dans les tableaux est
l'épaisseur nominale ; il lui correspond l'épaisseur réelle suivante (en mm) :

tableau sans légende dans: 5.2.2 valeurs des coefficients K des parois vitrées courantes

° Kn et Kjn :
on donne dans tous les cas les valeurs du coefficient K de la paroi vitrée nue, Kn .
Pour les fenêtres et les portes-fenêtres, on donne également la valeur du coefficient K moyen jour-
nuit, Kjn . Cette valeur ne doit être utilisée que pour les fenêtres et portes-fenêtres situées dans le
volume habitable des logements ou dans les chambres des bâtiments hospitaliers.
5.2.2.1 fenêtres et portes-fenêtres à menuiserie bois
5.2.2.1.1 conductivité thermique utile du bois : 0,15 W/m.K)

. Page : 153 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 5.2.2.1.1 conductivité thermique utile du bois : 0,15 W/m.K)

5.2.2.1.2 conductivité thermique utile du bois : 0,18 W/m.K)

. Page : 154 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 5.2.2.1.2 conductivité thermique utile du bois : 0,18 W/m.K)

5.2.2.1.3 conductivité thermique utile du bois : 0,23 W/m.K)

. Page : 155 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 5.2.2.1.3 conductivité thermique utile du bois : 0,23 W/m.K)

5.2.2.2 fenêtres et portes-fenêtres en métal

. Page : 156 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 5.2.2.2 fenêtres et portes-fenêtres en métal

5.2.2.3 Fenêtres et portes-fenêtres battantes à menuiserie métallique à rupture de pont


thermique
5.2.2.3.1 Coefficient Km de menuiserie : 3 W/(m².K)

. Page : 157 / 216 le 06/11/2005


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coefficient Km de menuiserie : 3 W/(m².K)

5.2.2.3.2 Coefficient Km de menuiserie : 4 W/(m².K)

coefficient Km de menuiserie : 4 W/(m².K)

5.2.2.3.3 Coefficient Km de menuiserie : 5 W/(m².K)

. Page : 158 / 216 le 06/11/2005


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coefficient Km de menuiserie : 5 W/(m².K)

Les valeurs de calculs à retenir pour ce type de fenêtre ou porte-fenêtre sont normalement données
dans les Avis techniques, notamment pour les aspects réglementaires.
En l'absence d'Avis Technique, on retiendra les valeurs du tableau ci-dessus.
5.2.2.4 Fenêtres et portes-fenêtres battantes à menuiserie PVC
5.2.2.4.1 Coefficient Km de menuiserie : 1,5 W/(m².K)

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coefficient Km de menuiserie : 1,5 W/(m².K)

5.2.2.4.2 Coefficient Km de menuiserie : 1,8 W/(m².K)

coefficient Km de menuiserie : 1,8 W/(m².K)

5.2.2.4.3 Coefficient Km de menuiserie : 2,5 W/(m².K)

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coefficient Km de menuiserie : 2,5 W/(m².K)

Les valeurs de calculs à retenir pour ce type de fenêtre ou porte-fenêtre sont normalement données
dans les Avis techniques, notamment pour les aspects réglementaires.
En l'absence d'Avis Technique, on retiendra les valeurs du tableau ci-dessus.
5.2.2.5 véranda

tableau sans légende dans: 5.2.2.5 véranda

5.2.2.6 fenêtre et châssis fixes de bâtiments industriels

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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

tableau sans légende dans: 5.2.2.6 fenêtre et châssis fixes de bâtiments industriels

5.2.3 définition des parois vitrées à performance renforcée


On donne dans ce paragraphe les coefficients K des parois vitrées équipées de doubles vitrages
réalisés par :
- un verre clair non traité de 4 mm,
- une lame d'air,
- un verre à couche d'émissivité corrigée comprise entre 0,05 et 0,5 et d'épaisseur 4 mm.
Les autres caractéristiques et définitions de ces parois restent identiques à celles données en 5,21
.5.2.4 valeurs des coefficients K des parois vitrées à performance renforcée
5.2.4.1 coefficient K de la paroi vitrée nue (Kn)
Compte tenu des hypothèses choisies le coefficient K des fenêtres nues équipées de vitrages à
couche peu émissive est donné par la formule :
Kn = Kno - s [Ko - K] (W/(m².K))
dans laquelle :
- Kno est le coefficient K de la fenêtre nue correspondante pour les fenêtres équipées de
verres clairs donné aux tableaux des paragraphes 5,221 à 5,224.
- σ est le rapport donné en 5,21.
- Ko et K sont respectivement les coefficients K des vitrages courants et à performances
renforcées tels que déterminés au paragraphe 2,6132 (*) .
Note : les valeurs de Kn sont arrondies à 0,05 W/(m².K)
5.2.4.2 coefficient K moyen jour-nuit (Kjn)
Le coefficient K moyen jour-nuit (Kjn) des parois vitrées peut s'exprimer par la formule :
Kjn = a Kn + b (W/(m².K))
dans laquelle :
Kn est le coefficient K de la fenêtre nue a et b des coefficients fonctions du type de fermeture.
Nota : l'application de la formule simplifiée ci-dessus n'est possible que pour des coefficients K de
fenêtre nue compris entre 1,50 et 5,00 W/(m².K).
Compte tenu des hypothèses choisies, le coefficient K moyen jour-nuit des fenêtres équipées de
vitrages à couche peu émissive est donné par la formule :
Kjn = Kjno - σ.a[Ko - K] (W/(m².K))
dans laquelle :
- Kjno est le coefficient K moyen jour-nuit de la configuration équivalente donné aux tableaux
des paragraphes 5,221 à 5,224 pour les fenêtres équipées de verres clairs.
- σ est le rapport donné en 5,21.
- Ko et K sont respectivement les coefficients K des vitrages courants et à performances
renforcées tels que déterminés au paragraphe 2,6132 (*) .
- a et b sont donnés dans le tableau ci-après pour les trois solutions retenues
Définition de la fermeture - Valeur de a - Valeur de b
- Sans fermeture extérieure 0,82 0,20
- Fermeture extérieure de très forte perméabilité 0,77 0,25
- Fermeture extérieure de perméabilité moyenne 0,67 0,30
Note : Les valeurs de Kjn sont arrondies à 0,05 W/(m².K)

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5.2.4.3 véranda équipée de vitrages à performance renforcée


Par analogie avec le paragraphe 5,241, le coefficient K des vérandas équipées de double vitrages à
couche peu émissive est donné par la formule :
K = Ko - σ [Ko - K] (W/(m².K))
dans laquelle :
- Ko est le coefficient K de la paroi vitrée donné au tableau du paragraphe 5,225 , pour les
vérandas équipées de verres clairs.
- σ est le rapport donné en 5,21.
- Ko et K sont respectivement les coefficients K des vitrages courants et à performances
améliorées tels que déterminés au paragraphe 2,6132 (*) .
Note : Les valeurs de K sont arrondies à 0,05 W/(m².K)
5.3 coefficient K des portes courantes
Ne sont visées ici que les portes courantes. Pour les portes comportant une isolation spécifique et,
d'une façon générale, pour toutes les portes particulières, on pourra se reporter aux Avis Techniques
les concernant

tableau sans légende dans: 5.3 coefficient K des portes courantes

5.4 toitures en dalles isolantes pleines


Les coefficients de transmission thermique utiles donnés dans les tableaux ci-après sont calculés pour
des parois comportant une étanchéité en bitume du type multicouche. La résistance thermique de
celle-ci étant de l'ordre de 0,04 m². °C/W, le coefficient de transmission thermique utile est donné par
la formule :

où R est la résistance thermique utile des dalles, donnée au chapitre IV .


5.4.1 dalles armées en béton cellulaire traité à l'autoclave (voir § 4.3.1)

. Page : 163 / 216 le 06/11/2005


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tableau sans légende dans: 5.4.1 dalles armées en béton cellulaire traité à l'autoclave (voir § 4 ...

5.4.2 dalles armées en béton de copeaux de bois (voir § 4.3.2)

tableau sans légende dans: 5.4.2 dalles armées en béton de copeaux de bois (voir § 4.3.2)

chapitre VI coefficient de transmission linéique (k) des liaisons les plus courantes
introduction
Les valeurs du coefficient de transmission linéique k données dans les tableaux figurant dans ce
chapitre correspondent aux données suivantes :
° Le terme « paroi extérieure » s'étend aux parois sous comble, aux parois contre, sur ou sous
local non chauffé et aux parois sur vide sanitaire.
° Les « murs à isolation répartie » correspondent aux maçonneries (pierres de taille, briques,
blocs creux de terre cuite ou de béton, blocs de béton cellulaire,...) et aux bétons banchés
sans doublage.
° Les « murs à isolation intérieure » comportent :
a) Un mur extérieur qui peut être :
- une « maçonnerie », c'est-à-dire un mur en briques creuses à 3 ou 4 rangées
d'alvéoles ou un mur en blocs creux de béton à 2 ou 3 rangées d'alvéoles ;
- un « béton lourd », c'est-à-dire un mur en béton banché ordinaire ou en blocs pleins
de béton ordinaire.
b) Un doublage intérieur qui peut être :
- « un complexe isolant », c'est-à-dire un complexe plâtre cartonné et isolant, collé
contre le mur, ou une cloison sèche (par exemple : un sandwich plâtre cartonné-
isolant-plâtre cartonné) posé à quelques centimètres du mur (2 à 4 cm) ;
- « un isolant et une contre-cloison », celle-ci étant en briques plâtrières ou en
carreaux de plâtre, alvéolés ou non.
° Par « isolant » on entend un matériau de conductivité thermique au plus égale
0,065 W/m. °C et d'épaisseur telle que sa résistance thermique soit au moins égale à
0,50 m². °C/W.
° Le terme « refend » correspond d'une façon générale aux parois intérieures verticales d'au
moins 9 cm d'épaisseur. Le coefficient k d'une liaison entre une paroi extérieure et une paroi
intérieure de moins de 9 cm d'épaisseur est pris égal à zéro, sauf cas exceptionnels
expressément visés dans les tableaux. La paroi intérieure est alors appelée « cloison ».
° Les coefficients k donnés pour les liaisons entre un mur et un refend (ou un plancher)
pénétrant entièrement dans ce mur restent valables lorsque ce refend (ou ce plancher)
sortent à l'extérieur, ce qui est le cas par exemple pour une loggia. Les deux liaisons
représentées ci-dessous ont en effet le même coefficient k :

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figure sans légende dans: introduction

figure sans légende dans: introduction

° Les coefficients k donnés pour les liaisons corrigées par des briques creuses restent valables
lorsque la correction est réalisée avec un matériau ayant à peu près la même épaisseur et la
même résistance thermique.
° Les coefficients k donnés pour les liaisons entre un plancher haut à isolation extérieure
continue et un mur restent valables lorsqu'un acrotère est rapporté au-dessus de l'isolant.
Les deux schémas ci-dessous sont équivalents :

figure sans légende dans: introduction

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figure sans légende dans: introduction

° Les coefficients k donnés pour les liaisons entre un plancher bas à isolation extérieure et un
mur sont valables aussi bien pour les planchers bas sur vide sanitaire ou sur local non
chauffé que pour ceux sur passage ouvert.
° Les cotes sont exprimées en centimètres, les coefficients k en W/m. °C et les coefficients K
en W/m². °C.
Lorsque les cotes sont données de 2,5 en 2,5 cm, elles sont valables à plus ou moins 1 cm
près ; 10 cm est valable pour 9 à 11 cm, 12,5 cm pour 11,5 à 13,5 cm, 15 cm pour 14 à
16 cm, etc.
° Les valeurs de k données pour les liaisons avec les refends et les planchers et pour les
angles correspondent à une paroi ; elles doivent être comptées deux fois comme le montrent
les schémas ci-dessous :

figure sans légende dans: introduction

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figure sans légende dans: introduction

6.1 liaison d'un mur extérieur avec une menuiserie (valeur de k)


6.1.1 liaison d'un mur à isolation répartie (maçonnerie, béton banché...) avec une menuiserie
6.1.1.1 la menuiserie est au nu intérieur
a jambage, appui de baie ou linteau identiques au mur

figure sans légende dans: a jambage, appui de baie ou linteau identiques au mur

Position de la menuiserie : menuiserie au nu intérieur


Correction thermique éventuelle : sans correction
k:

tableau sans légende dans: a jambage, appui de baie ou linteau identiques au mur

b jambage, appui de baie ou linteau en béton, avec ou sans correction

. Page : 167 / 216 le 06/11/2005


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Position de la menuiserie : menuiserie au nu intérieur


Correction thermique éventuelle :
- sans correction (fig. I) voir colonne I

figure sans légende dans: b jambage, appui de baie ou linteau en béton, avec ou sans correction

k : Tab. I

tableau sans légende dans: b jambage, appui de baie ou linteau en béton, avec ou sans
correction

- avec brique plâtrière (fig. II) voir colonne II

figure sans légende dans: b jambage, appui de baie ou linteau en béton, avec ou sans correction

k : Tab. II
- avec bloc spécial (fig. III) voir colonne III

. Page : 168 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: b jambage, appui de baie ou linteau en béton, avec ou sans correction

(17)
k : Tab. III

NOTE
(17)A ces deux dessins correspondent les mêmes valeurs du coefficient linéique k, mais deux valeurs
différentes du coefficient surfacique K.

6.1.1.2 la menuiserie est au nu extérieur


a jambage, appui de baie ou linteau identiques au mur

figure sans légende dans: a jambage, appui de baie ou linteau identiques au mur

Position de la menuiserie : menuiserie au nu extérieur


Correction thermique éventuelle : sans correction
k:

tableau sans légende dans: a jambage, appui de baie ou linteau identiques au mur

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b jambage, appui de baie ou linteau en béton, avec et sans correction


Position de la menuiserie : menuiserie au nu extérieur
Correction thermique éventuelle :
- sans correction (fig. I) voir colonne I

figure sans légende dans: b jambage, appui de baie ou linteau en béton, avec et sans correction

k : Tab. I

tableau sans légende dans: b jambage, appui de baie ou linteau en béton, avec et sans
correction

- avec brique plâtrière (fig. II) voir colonne II

figure sans légende dans: b jambage, appui de baie ou linteau en béton, avec et sans correction

k : Tab. II
- avec bloc spécial (fig. III) voir colonne III

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figure sans légende dans: b jambage, appui de baie ou linteau en béton, avec et sans correction

(17)
k : Tab. III
6.1.2 liaison d'une façade légère ou d'un mur à isolation intérieure ou extérieure avec une
menuiserie dans le plan d'isolation

- Position de l'isolation : façade légère

figure sans légende dans: 6.1.2 liaison d'une façade légère ou d'un mur à isolation intérieure o ...

0
- Position de l'isolation : isolation intérieure

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figure sans légende dans: 6.1.2 liaison d'une façade légère ou d'un mur à isolation intérieure o ...

figure sans légende dans: 6.1.2 liaison d'une façade légère ou d'un mur à isolation intérieure o ...

Position de la menuiserie : menuiserie intérieure


0
- Position de l'isolation : isolation extérieure

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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: 6.1.2 liaison d'une façade légère ou d'un mur à isolation intérieure o ...

figure sans légende dans: 6.1.2 liaison d'une façade légère ou d'un mur à isolation intérieure o ...

Position de la menuiserie : menuiserie extérieure


0
6.2 liaison d'une paroi extérieure avec un refend ou un plancher intérieur
6.2.1 liaison d'un mur à isolation répartie (maçonnerie, béton banché...) avec un refend ou un
plancher intérieur
a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

. Page : 173 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : sans correction


k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

. Page : 174 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : brique à une ou deux rangées d'alvéoles


k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : brique à trois ou quatre rangées d'alvéoles et d'au moins
7,5 cm d'épaisseur
k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

. Page : 175 / 216 le 06/11/2005


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b le mur passe devant le refend


Nature du refend ou du plancher : refend (en béton ou en maçonnerie) de ei cm

figure sans légende dans: b le mur passe devant le refend

figure sans légende dans: b le mur passe devant le refend

Correction thermique éventuelle : Mur continu


k:

tableau sans légende dans: b le mur passe devant le refend

6.2.2 liaison d'un mur à isolation extérieure avec un refend ou un plancher intérieur

. Page : 176 / 216 le 06/11/2005


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Nature du refend ou du plancher : refend (en béton ou en maçonnerie) ou plancher de ei cm

figure sans légende dans: 6.2.2 liaison d'un mur à isolation extérieure avec un refend ou un pla ...

figure sans légende dans: 6.2.2 liaison d'un mur à isolation extérieure avec un refend ou un pla ...

. Page : 177 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: 6.2.2 liaison d'un mur à isolation extérieure avec un refend ou un pla ...

figure sans légende dans: 6.2.2 liaison d'un mur à isolation extérieure avec un refend ou un pla ...

Correction thermique éventuelle : mur continu


k : idem ci-dessus
6.2.3 liaison d'une façade légère avec un refend ou un plancher intérieur (en béton lourd)

- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

figure sans légende dans: 6.2.3 liaison d'une façade légère avec un refend ou un plancher intéri
...

Correction thermique éventuelle : sans correction


k:

tableau sans légende dans: 6.2.3 liaison d'une façade légère avec un refend ou un plancher intéri
...

. Page : 178 / 216 le 06/11/2005


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- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm et sortant de D cm

figure sans légende dans: 6.2.3 liaison d'une façade légère avec un refend ou un plancher intéri
...

Correction thermique éventuelle : isolation continue de ee cm


k:

tableau sans légende dans: 6.2.3 liaison d'une façade légère avec un refend ou un plancher intéri
...

6.2.4 liaison d'un mur en béton lourd à isolation intérieure avec un refend ou un plancher
intérieur en béton lourd
6.2.4.1 le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)
Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

. Page : 179 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: 6.2.4.1 le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

Correction thermique éventuelle : sans correction


k:

tableau sans légende dans: 6.2.4.1 le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

6.2.4.2 le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

figure sans légende dans: 6.2.4.2 le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

Correction thermique éventuelle : sans correction


k:

tableau sans légende dans: 6.2.4.2 le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

- Nature du refend ou du plancher : refend en béton de ei cm

. Page : 180 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: 6.2.4.2 le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

Correction thermique éventuelle : isolant de 2 cm


k:

tableau sans légende dans: 6.2.4.2 le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

6.2.5 liaison d'un mur de maçonnerie à isolation intérieure avec un refend ou un plancher
intérieur
6.2.5.1 le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)
a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : sans correction


k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend en maçonnerie ou plancher à entrevous de ei cm

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figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : sans correction


k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : brique à une ou deux rangées d'alvéoles


k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend en maçonnerie ou plancher à entrevous de ei cm

. Page : 182 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : brique à une ou deux rangées d'alvéoles


k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

b le mur passe devant le refend et est en briques creuses

- Nature du refend ou du plancher : refend en béton de ei cm

figure sans légende dans: b le mur passe devant le refend et est en briques creuses

Correction thermique éventuelle : briques continues


k:

tableau sans légende dans: b le mur passe devant le refend et est en briques creuses

- Nature du refend ou du plancher : refend en maçonnerie de ei cm

. Page : 183 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: b le mur passe devant le refend et est en briques creuses

Correction thermique éventuelle : briques continues


k:

tableau sans légende dans: b le mur passe devant le refend et est en briques creuses

c le mur passe devant le refend et est en blocs creux de béton

- Nature du refend ou du plancher : refend en béton de ei cm

figure sans légende dans: c le mur passe devant le refend et est en blocs creux de béton

Correction thermique éventuelle : blocs continus


k:

tableau sans légende dans: c le mur passe devant le refend et est en blocs creux de béton

- Nature du refend ou du plancher : refend en maçonnerie de ei cm

. Page : 184 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: c le mur passe devant le refend et est en blocs creux de béton

Correction thermique éventuelle : blocs continus


k:

tableau sans légende dans: c le mur passe devant le refend et est en blocs creux de béton

6.2.5.2 le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison


a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : sans correction


k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend en maçonnerie ou plancher à entrevous de ei cm

. Page : 185 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : sans correction


k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : brique à une ou deux rangées d'alvéoles


k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

- Nature du refend ou du plancher : refend en maçonnerie ou plancher à entrevous de ei cm

. Page : 186 / 216 le 06/11/2005


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figure sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

Correction thermique éventuelle : brique à une ou deux rangées d'alvéoles


k:

tableau sans légende dans: a le refend ou le plancher pénètre dans le mur

b le mur passe devant le refend et est en briques creuses

- Nature du refend ou du plancher : refend en béton de ei cm

figure sans légende dans: b le mur passe devant le refend et est en briques creuses

Correction thermique éventuelle : briques continues


k:

tableau sans légende dans: b le mur passe devant le refend et est en briques creuses

- Nature du refend ou du plancher : refend en maçonnerie de ei cm

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figure sans légende dans: b le mur passe devant le refend et est en briques creuses

Correction thermique éventuelle : briques continues


k:

tableau sans légende dans: b le mur passe devant le refend et est en briques creuses

c le mur passe devant le refend et est en blocs creux de béton

- Nature du refend ou du plancher : refend en béton de ei cm

figure sans légende dans: c le mur passe devant le refend et est en blocs creux de béton

Correction thermique éventuelle : blocs continus


k:

tableau sans légende dans: c le mur passe devant le refend et est en blocs creux de béton

- Nature du refend ou du plancher : refend en maçonnerie de ei cm

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Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: c le mur passe devant le refend et est en blocs creux de béton

Correction thermique éventuelle : blocs continus


k:

tableau sans légende dans: c le mur passe devant le refend et est en blocs creux de béton

d le refend est isolé du mur


Nature du refend ou du plancher : refend en béton ou en maçonnerie, de ei cm

figure sans légende dans: d le refend est isolé du mur

. Page : 189 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: d le refend est isolé du mur

Correction thermique éventuelle : isolant 2 cm


k:

tableau sans légende dans: d le refend est isolé du mur

6.2.6 liaison d'un plancher haut à isolation extérieure avec un refend


Nature du refend ou du plancher : refend en béton ou en maçonnerie, de ei cm

figure sans légende dans: 6.2.6 liaison d'un plancher haut à isolation extérieure avec un refend

. Page : 190 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: 6.2.6 liaison d'un plancher haut à isolation extérieure avec un refend

Correction thermique éventuelle : isolation continue


k:

tableau sans légende dans: 6.2.6 liaison d'un plancher haut à isolation extérieure avec un refend

6.2.7 liaison d'un plancher bas à isolation extérieure avec un refend


6.2.7.1 le plancher est en béton plein
Nature du refend ou du plancher : refend en béton ou en maçonnerie, de ei cm

figure sans légende dans: 6.2.7.1 le plancher est en béton plein

. Page : 191 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: 6.2.7.1 le plancher est en béton plein

Correction thermique éventuelle : isolation interrompue


k:

tableau sans légende dans: 6.2.7.1 le plancher est en béton plein

6.2.7.2 le plancher est à entrevous


Nature du refend ou du plancher : refend en béton ou en maçonnerie, de ei cm

figure sans légende dans: 6.2.7.2 le plancher est à entrevous

figure sans légende dans: 6.2.7.2 le plancher est à entrevous

. Page : 192 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

Correction thermique éventuelle : isolation interrompue


k:

tableau sans légende dans: 6.2.7.2 le plancher est à entrevous

6.2.8 liaison d'une menuiserie avec un refend ou un plancher intérieur

- Nature du refend ou du plancher : refend ou plancher en béton de ei cm

figure sans légende dans: 6.2.8 liaison d'une menuiserie avec un refend ou un plancher intérieur

figure sans légende dans: 6.2.8 liaison d'une menuiserie avec un refend ou un plancher intérieur

Correction thermique éventuelle : sans correction


k:

tableau sans légende dans: 6.2.8 liaison d'une menuiserie avec un refend ou un plancher
intérieur

. Page : 193 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

- Nature du refend ou du plancher : refend en maçonnerie de ei cm

figure sans légende dans: 6.2.8 liaison d'une menuiserie avec un refend ou un plancher intérieur

Correction thermique éventuelle : sans correction


k:

tableau sans légende dans: 6.2.8 liaison d'une menuiserie avec un refend ou un plancher
intérieur

6.3 liaison de deux parois extérieures


6.3.1 liaison de deux murs
6.3.1.1 liaison de deux murs identiques (18)* à isolation répartie (béton banché, maçonnerie...)

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : angle sans chaînage ni poteau


(maçonneries imbriquées)

figure sans légende dans: 6.3.1.1 liaison de deux murs identiques * à isolation répartie (béton ...

. Page : 194 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

k:

tableau sans légende dans: 6.3.1.1 liaison de deux murs identiques * à isolation répartie (béton
...

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage avec bloc d'angle


spécial ; conductivité réelle (λ) ou équivalente (e/R) de la maçonnerie en partie courante :

figure sans légende dans: 6.3.1.1 liaison de deux murs identiques * à isolation répartie (béton ...

- égale ou supérieure à 0,4


k = 0,11
- inférieure à 0,4
k = 0,08
- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : poteau d'angle en béton armé
sans correction (19)**

figure sans légende dans: 6.3.1.1 liaison de deux murs identiques * à isolation répartie (béton ...

. Page : 195 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

k:

tableau sans légende dans: 6.3.1.1 liaison de deux murs identiques * à isolation répartie (béton
...

NOTE
(18)Si les deux murs ne sont pas identiques, le coefficient K et l'épaisseur e lus dans les tableaux sont
les moyennes respectives des coefficients K et des épaisseurs des deux murs.

NOTE
(19)Ce montage ne satisfait pas aux prescriptions du DTU 20.11 .

6.3.1.2 liaison de deux murs à isolation intérieure

figure sans légende dans: 6.3.1.2 liaison de deux murs à isolation intérieure

(19)

. Page : 196 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : isolation continue


k=0
6.3.1.3 liaison de deux murs à isolation extérieure

figure sans légende dans: 6.3.1.3 liaison de deux murs à isolation extérieure

(19)

Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : isolation continue


k:

tableau sans légende dans: 6.3.1.3 liaison de deux murs à isolation extérieure

Si les deux murs ne sont pas identiques, K et e sont les moyennes arithmétiques respectivement des
coefficients K et des épaisseurs des deux murs
6.3.2 liaison d'un plancher haut à isolation extérieure avec un mur
6.3.2.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolation extérieure avec un mur
à isolation répartie

. Page : 197 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction,


isolation interrompue

figure sans légende dans: 6.3.2.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat ...

k:

tableau sans légende dans: 6.3.2.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat
...

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction,


isolation continue

figure sans légende dans: 6.3.2.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat ...

k:

. Page : 198 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

tableau sans légende dans: 6.3.2.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat
...

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage avec brique à une ou


deux rangées d'alvéoles, isolation continue

figure sans légende dans: 6.3.2.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat ...

k:

tableau sans légende dans: 6.3.2.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat
...

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage avec brique à trois ou


quatre rangées d'alvéoles et d'au moins 7,5 cm d'épaisseur, isolation continue

figure sans légende dans: 6.3.2.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat ...

. Page : 199 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

k:

tableau sans légende dans: 6.3.2.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat
...

6.3.2.2 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous à isolation extérieure avec un mur
en béton lourd à isolation intérieure
a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction,


isolation interrompue

figure sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

k:

tableau sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction,


isolation continue

. Page : 200 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

k:

tableau sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction,


isolation interrompue

figure sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

k:

tableau sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction,


isolation continue

. Page : 201 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

k:

tableau sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

6.3.2.3 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolation extérieure avec un mur
en maçonnerie à isolation intérieure
a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction,


isolation interrompue

figure sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

k:

tableau sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction,


isolation continue

. Page : 202 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

k:

tableau sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage avec brique à une ou


deux rangées d'alvéoles, isolation continue

figure sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

k:

tableau sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction,


isolation interrompue

. Page : 203 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

k:

tableau sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction,


isolation continue

figure sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

k:

tableau sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage avec brique à une ou


deux rangées d'alvéoles, isolation continue

. Page : 204 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

k:

tableau sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

6.3.3 liaison d'un plancher bas à isolation extérieure avec un mur


6.3.3.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolation extérieure avec un mur
à isolation répartie

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction

figure sans légende dans: 6.3.3.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat ...

. Page : 205 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: 6.3.3.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat ...

k:

tableau sans légende dans: 6.3.3.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat
...

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage avec brique à une ou


deux rangées d'alvéoles

figure sans légende dans: 6.3.3.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat ...

k:

. Page : 206 / 216 le 06/11/2005


Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

tableau sans légende dans: 6.3.3.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat
...

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage avec brique à trois ou


quatre rangées d'alvéoles et d'au moins 7,5 cm d'épaisseur

figure sans légende dans: 6.3.3.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat ...

k:

tableau sans légende dans: 6.3.3.1 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolat
...

6.3.3.2 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolation extérieure avec un mur
en béton lourd à isolation intérieure
a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)
Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction

figure sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

. Page : 207 / 216 le 06/11/2005


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k:

tableau sans légende dans: a le doublage est un complexe isolant (avec ou sans lame d'air)

b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison


Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction

figure sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

k:

tableau sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

6.3.3.3 liaison d'un plancher (en béton plein ou à entrevous) à isolation extérieure avec un mur
en maçonnerie à isolation intérieure
a le doublage est un complexe (isolant avec ou sans lame d'air)

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction

. Page : 208 / 216 le 06/11/2005


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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: a le doublage est un complexe (isolant avec ou sans lame d'air)

figure sans légende dans: a le doublage est un complexe (isolant avec ou sans lame d'air)

k:

tableau sans légende dans: a le doublage est un complexe (isolant avec ou sans lame d'air)

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage avec brique à une ou


deux rangées d'alvéoles

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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: a le doublage est un complexe (isolant avec ou sans lame d'air)

k:

tableau sans légende dans: a le doublage est un complexe (isolant avec ou sans lame d'air)

b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage sans correction

figure sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

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thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

figure sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

k:

tableau sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

- Constitution de l'angle et correction thermique éventuelle : chaînage avec brique à une ou


deux rangées d'alvéoles

figure sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

k:

tableau sans légende dans: b le doublage est composé d'un isolant et d'une contre-cloison

chapitre VII facteur solaire des parois vitrées courantes (2)


Une méthode générale de calcul du facteur solaire S est donnée en annexe . Voici les valeurs

. Page : 211 / 216 le 06/11/2005


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obtenues pour les parois vitrées courantes (au sens du paragraphe 5.2.1 ) .

tableau sans légende dans: chapitre VII facteur solaire des parois vitrées courantes

Remarque 1 : : La surface vitrée est comptée en tableau. Les valeurs de S tiennent donc compte de
la menuiserie.

Remarque 2 : : Ces valeurs correspondent au verre clair.

Remarque 3 : : Ces valeurs tiennent compte de l'ombre éventuelle du linteau et des tableaux
verticaux. Ceci explique que le facteur solaire d'une paroi placée au nu extérieur de la façade est
supérieur à celui d'une paroi placée au nu intérieur. La paroi vitrée d'une façade mince est considérée
comme placée au nu extérieur.

Remarque 4 : : Ces valeurs tiennent compte de la présence de voilages dans les locaux à occupation
continue.

Remarque 5 : : Le fait de ventiler la lame d'air d'un double vitrage ou d'une double fenêtre, par
exemple suivant le schéma ci-dessous , ne modifie pas les valeurs de S.

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figure sans légende dans: chapitre VII facteur solaire des parois vitrées courantes

annexe calcul du facteur solaire des parois vitrées (2)


1 définition et conventions
1.1 définition
Le facteur solaire d'une paroi vitrée est égal au rapport de l'énergie entrant dans le local par cette
paroi, du fait de l'ensoleillement pendant l'ensemble de la période de chauffage, à l'énergie solaire
incidente pendant cette même période.
1.2 conventions
On adopte les conventions suivantes :
a) aucune énergie ne sort du local sous forme de rayonnement solaire, ce qui signifie que toute
l'énergie pénétrant sous forme de rayonnement solaire est absorbée par les parois, le
mobilier, ... ;
b) le facteur solaire est rapporté à la surface en tableau de la paroi vitrée ;
c) il est tenu compte de l'ombre éventuelle due au linteau et aux montants de la baie ;
d) il est tenu compte de la présence de voilages dans les locaux à occupation continue (pièces
du volume habitable pour les logements).
2 calcul du facteur solaire
Le calcul consiste à déterminer successivement :
- le facteur solaire du vitrage ;
- le facteur solaire de la paroi vitrée nue ;
- le facteur solaire de la paroi vitrée en place.
2.1 facteur solaire du vitrage
La mesure aboutit au facteur solaire « normal » du vitrage, Snv, qui correspond à une incidence
normale du rayonnement solaire.
A partir de celui-ci, on détermine le facteur solaire « moyen » du vitrage, Sv, correspondant non plus à
une incidence normale du rayonnement solaire, mais à l'ensemble des incidences pendant la période
de chauffage.
Faute d'avoir établi une méthode de calcul précise, on admet que :
en vitrage simple : Sv = 0,90 Snv
en vitrage double : Sv = 0,85 Snv
2.2 facteur solaire de la paroi vitrée nue
Il s'agit du facteur solaire « moyen », au sens défini plus haut, de la paroi vitrée avec sa menuiserie,

. Page : 213 / 216 le 06/11/2005


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mais sans voilage, ni encadrement. Voici son expression :


Sn = Sv . RCL + Sm (1 - σ)
dans laquelle :
- Sv est le facteur solaire moyen du vitrage,
- Sm est le facteur solaire moyen de la menuiserie,
- RCL est le rapport de la surface de clair à la surface en tableau, représenté aussi par
la lettre σ.
Le facteur solaire moyen de la menuiserie est pris égal aux valeurs suivantes :
- menuiserie en bois : 0,08 ;
- menuiserie métallique sans coupure thermique : 0,20 ;
- menuiserie métallique à coupure thermique ou menuiserie en plastique : 0,03 Km , Km étant le
coefficient K de la menuiserie. Pour les menuiseries à coupure thermique, Km est calculé
suivant la méthode développée au paragraphe 2.6.2.3 ; pour les menuiseries plastiques, Km
est donné dans les Avis Techniques.
2.3 facteur solaire de la paroi vitrée en place
Ce facteur solaire, S, est égal au facteur solaire de la paroi vitrée nue, Sn, éventuellement corrigé
pour tenir compte des voilages et de l'encadrement.
2.3.1 incidence des voilages
Cette incidence n'est prise en compte que dans les locaux à occupation continue et se traduit par une
réduction de 5 %.
2.3.2 incidence de l'encadrement
On admet que cette incidence se traduit par une réduction :
- égale à 10 % pour les parois vitrées placées au nu intérieur,
- nulle pour celles placées au nu extérieur.
Les parois vitrées placées en position intermédiaires et les doubles fenêtres à cadres séparés sont
considérées comme étant au nu intérieur. Celles de façades minces sont considérées comme étant
au nu extérieur.
2.3.3 expression de S
Compte tenu de ce qui vient d'être dit, voici les diverses expressions de S :

tableau sans légende dans: 2.3.3 expression de S

3 valeurs courantes du facteur solaire


Les valeurs de S figurant au chapitre VII correspondent aux parois vitrées courantes, telles que
définies au paragraphe 5.2.1 , en particulier en ce qui concerne les valeurs du rapport de la surface
de clair à la surface en tableau, RCL (ou σ), les valeurs de Snv étant égales à :
- vitrage simple : 0,90
- vitrage double : 0,81.

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Liste des documents référencés


Règles Th-BV (DTU P 50-707) (juillet 1988, juillet 1989) : Règles de calcul du coefficient
de besoins de chauffage des logements
Règles Th-G (DTU P 50-704) (avril 1991) : Règles de calcul du coefficient GV des
bâtiments d'habitation et du coefficient G1 des bâtiments autres que d'habitation
NF P 18-306 (septembre 1965) : Bétons - Laitier granulé
NF P 18-307 (septembre 1965) : Bétons - Laitier expansé
NF P 18-308 (septembre 1965) : Bétons - Pouzzolane
NF B 12-301(décembre 1987): Gypse et plâtre - Plâtres pour enduits intérieurs à
application manuelle ou mécanique de dureté normale ou de très haute dureté -
Classification, désignation, spécifications
NF B 51-002(février 1942): Caractéristiques physiques et mécaniques des bois
NF B 54-100 (octobre 1985): Panneaux de particules - Définitions - Classification -
Désignation
NF B 54-150(décembre 1988): Contreplaqué - Classification - Désignation
NF P 75-101 (octobre 1983) : Isolants thermiques destinés au bâtiment - Définition
NF B 20-001(août 1988): Produits isolants à base de fibres minérales - Vocabulaire
NF B 20-109 (décembre 1985): Produits isolants à base de fibres minérales - Feutres,
matelas et panneaux en laine minérale - Classification
NF P 13-301 (décembre 1974) : Céramique - Briques creuses de terre cuite
NF P 14-301(septembre 1983) : Agglomérés - Blocs en béton de granulats courants pour
murs et cloisons
NF P 14-304 (septembre 1983): Agglomérés - Blocs en béton de granulats légers pour
murs et cloisons
NF P 18-309 (décembre 1982): Granulats d'argile ou de schiste expansés fabriqués en
four rotatif destinés à la confection de bétons
NF P 14-306 (février 1986) : Agglomérés - Blocs en béton cellulaire autoclavé pour murs et
cloisons
NF P 32-201-1 (DTU 40.11): Couverture en ardoises - Cahier des charges
NF P 39-201-1 (DTU 40.14) : Couverture en bardeaux bitumés - Cahier des clauses
techniques
NF P 31-202-1 (DTU 40.21) : Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à
glissement à relief - Cahier des clauses techniques
NF P 31-204-1 (DTU 40.23) : Couverture en tuiles plates de terre cuite - Partie 1 : Cahier
des clauses techniques
NF P 31-207-1 (DTU 40.24) (mai 1993, février 1999) : Couverture en tuiles en béton à
glissement et à emboîtement longitudinal - Cahier des clauses techniques
DTU 40.25 : Couverture en tuiles plates en béton - Cahier des clauses techniques
DTU 40.32 : Couverture en plaques ondulées métalliques - Cahier des charges
NF P 34-205-1 (DTU 40.35) : Couverture en plaques nervurées issues de tôles d'acier
revêtues - Cahier des clauses techniques
NF P 34-206-1 (DTU 40.36) : Couverture en plaques nervurées d'aluminium prélaqué ou
non - Cahier des clauses techniques
DTU 40.41 : Couverture par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en zinc -
Cahier des clauses techniques
DTU 40.42 : Couverture par grands éléments métalliques en feuilles et bandes en
aluminium - Cahier des charges
DTU 40.43 : Couverture par grands éléments métalliques en feuilles et bandes en acier
galvanisé - Cahier des charges
NF P 34-214-1 (DTU 40.44) : Couverture par grands éléments en feuilles et bandes en

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Document Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques
thermiques utiles des parois de construction (06/1999)

acier inoxydable - Cahier des clauses techniques


NF P 34-215-1 (DTU 40.45) : Couverture par grands éléments métalliques en feuilles et
longues feuilles en cuivre - Cahier des clauses techniques
P 10-202-1 (DTU 20.1) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs -
Partie 1 : Cahier des clauses techniques

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