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Modé

Modélisation et Conception des


systè
systèmes d’
d’Information
MERISE
École Supérieure de la Statistique et de l’Analyse de
l’Information (ESSAI)

Fatma CHAKER KHARRAT


1 F.CHAKER KHARRAT

Qu’est ce qu’un système ?


Un système est un tout constitué d’éléments unis par des relations, leurs propriétés
et les valeurs que peuvent prendre ces dernières, ainsi que son activité et
l’organisation qui en découle.

Les fonctions du système d’information


1- Recueil de l’information (saisie )
2- Mémorisation de l’information (stockage dans des fichiers ou bases
de données)
3- Exploitation de l’information (traitement)
4- Diffusion de l’information (édition)

2 F.CHAKER KHARRAT

Systè
Système
Système de pilotage
(ou de décision)
Décisions Informations
traitées
Informations Informations
externes Système d ’informations vers l’extérieur
Ordres, Informations
consignes collectées

Flux entrants Flux sortants


Système opérant

3 F.CHAKER KHARRAT
Le systè
système d’
d’information dans
l’entreprise

Système de pilotage

Information – représentation :
information qui donne
une représentation du réel
Information – décision
Système d’information
Information –interaction :
information nécessaire
au système opérant pour qu’il fonctionne

Système opérant

4 F.CHAKER KHARRAT

Démarche de modé
modélisation d’
d’un SI

 Analyse de la situation existante et des besoins


• Définition des limites du système à modéliser,
• Identification des éléments importants et les types d’interaction
entre ces éléments,
• Détermination des liaisons qui les intègrent en un tout organisé.

 Cré
Création d'une sé
série de modè
modèles qui permettent de repré
représenter
tous les aspects importants

5 F.CHAKER KHARRAT

Démarche de modé
modélisation d’
d’un SI

 A partir des modè


modèles, implé
implémentation d'une base de donné
données
Exprimer dans un langage de programmation
approprié les équations décrivant les interactions
entre les différents sous systèmes

 Simulation
Avec des données fictives ou des jeux d’essaies, on étudie le
comportement dans le temps du système conçu

6 F.CHAKER KHARRAT
MERISE (Méthode d'Étude et de
Réalisation Informatique des Systèmes
d'Entreprise)
Qu'est-
Qu'est-ce que Merise ?

Démarche de construction de système d'information

A quoi sert Merise ?


 En ce qui concerne les données : A identifier le nombre et la
nature des tables, les articulations et la ventilation des informations entre
ces tables, afin que l'ensemble soit le plus efficace et évolutif possible,
 Pour les traitements : A identifier les fonctionnalités selon
une approche "top / down" (du général au particulier), leur découpages
et leurs enchaînements.
7 F.CHAKER KHARRAT

MERISE (Méthode d'Étude et de


Réalisation Informatique des Systèmes
d'Entreprise)
Démarche
Merise se caractérise par une double démarche : par niveau d’abstraction
et par étape de construction.

8 F.CHAKER KHARRAT

Démarche par niveau d’


d’abstraction

9 F.CHAKER KHARRAT
Démarche par niveau d’
d’abstraction

10 F.CHAKER KHARRAT

Démarche par étape de construction


1- Approche globale du SI Sché
Schéma directeur

2- Étude des différentes solutions possible puis choix Étude pré


préalable

3- Complément des spécifications du domaine Étude dé


détaillé
taillée
• Dossier de spécifications fonctionnelles ou cahier des charges utilisateurs

4- Spécifications techniques complètes Étude technique


• Dossier de spécifications techniques ou cahier des charges de réalisation

5- Écriture des programmes Production

6- Tests, essais, formation utilisateur Mise en oeuvre

7- Corrections et adaptations du logiciel Maintenance

8- Contrôle de la conformité des résultats par rapport


aux demandes11 F.CHAKER KHARRAT Contrôle de
qualité
qualité

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données
MCD

12 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données
(MCD)

Basé sur le Modèle Entité-Association

 Ensemble de concepts pour modéliser les données


d'une application (d'une entreprise)
 Ensemble de symboles graphiques associés

 Formalisé en 1976 par P. Chen

 Etendu vers E/R généralisé puis vers l'objet

13 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base

 Entité
Entité
Une entité permet de modéliser un ensemble d'objets concrets ou
abstraits de même nature.

L’occurrence d’une entité est un élément individualisé appartenant à cette


entité.

14 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base
Occurrences
Entité
Entité client
Client_3
Client_3
003
003
Hammami
Hammami Client_2
Ali Client_2
Ali
27,av hédi nouira
27,av hédi nouira
002
2037 002
2037 Saada
Tunis Saada Client_1
Tunis nesima Client_1
nesima
41,av mohamed
41,av mohamed
001
3000 001
3000 Sallemi
Sfax Sallemi
Sfax Mohamed
Mohamed
34,av hédi nouira
34,av hédi nouira
2030
2030
Tunis
Tunis

15 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base

 Proprié
Propriété (ou Attribut)
Une propriété est une donnée élémentaire d'une entité.

 A l'intérieur des occurrences, les propriétés


prennent des valeurs.
Propriété désignant le code
postal d’un client
 A l’intérieur de chaque occurrence,
chaque propriété ne prend qu’une seule
valeur au maximum

16 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base

 Identifiant (ou Clé


Clé)
 Un identifiant aussi appelé clé est un attribut qui permet de retrouver une
occurrence d'entité unique à tout instant parmi celles de l’entité.
 Exemple: NVeh dans Voitures, NSS dans Personnes
 Un identifiant peut être constitué de plusieurs attributs (clé composée)
 Exemple:
• [N° , Rue, Ville] pour Maisons
• [Nom, Prénom] pour Personnes

17 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base

 Identifiant (ou Clé


Clé)
Le numéro du client joue le rôle
de clé de l’entité « Client »

18 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base

19 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base

 Association (ou Relation)


Une relation décrit un lien entre deux ou plusieurs entités.
Chaque relation possède un nom, généralement un verbe à l'infinitif.

 En général une association relie deux entités ; elle peut toutefois relier une entité
avec elle même (relation réflexive) ou relier trois voire n entités (relation ternaire / n-aire)
 Une relation peut avoir des attributs : on parle d’association porteuse de données

20 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base

 Association : Exemples

Ce MCD renseigne sur le fait quels sont les


livres écrits par les auteurs

Ce MCD renseigne sur le fait quelle matière est


enseignée dans quelle classe par quel
professeur pour une année scolaire donnée.

21 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base
 Cardinalité
Cardinalité
Les cardinalités précisent la participation de l'entité concernée à la relation.
Le premier nombre indique la cardinalité minimale, le deuxième la cardinalité maximale.

 Cardinalité maximale : le nombre maximum de fois q’une occurrence d'une


entité participe à une relation. Cette cardinalité vaut souvent 1 ou n, avec n
indiquant une valeur >1
 Cardinalité minimale : le nombre maximum de fois q’une occurrence
d'une entité participe à une relation. Cette cardinalité vaut souvent 0 ou 1.

22 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base
 Cardinalité
Cardinalité (Exemples)
Exemple 1:

Une commande ne concerne


Un client peut passer une ou qu’un et un seul client
plusieurs commandes

23 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base
 Cardinalité
Cardinalité (Exemples)
Exemple 2 :

Un client ne peut avoir qu’une seule Une carte membre appartient à un


carte membre (card. 1) comme il peut et un seul client
ne pas en avoir (card. 0).

24 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base

Remarques :
 Une relation ne peut pas être liée uniquement à des entités dépendantes ayant en plus une
cardinalité maximale de 1 ! ! !

Faux

Il faut réunir les propriétés des deux entités dans une seule.

25 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données :
Concepts de base

Remarques :
 Une relation à cardinalité (1,1) n'est jamais porteuse de propriétés. Dans ce cas, les
propriétés migrent dans l'entité portant cette cardinalité (1,1).

26 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données
Cas particuliers du MCD

 Cas de relation ternaires

Chaque occurrence de la relation enseigner associe un professeur à une matière et une classe
pour une année donnée. Ou encore, ce modèle nous permet de montrer pour chaque
année scolaire quelle matière est enseignée dans quelle classe par quel professeur.

27 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données
Cas particuliers du MCD
Généralement, si une ou plusieurs des entités liées à une relation ternaire
possèdent une cardinalité maximale de 1, la modélisation n’est pas optimisée

Il faudrait mieux décomposer la relation ternaire, c.à.d. la représenter par


2 relations binaires.

28 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données

Les associations transitives


CONTRAT
CONTRAT APPARTEMENT
APPARTEMENT PROPRIETAIRE
PROPRIETAIRE
NumContrat
NumContrat NumAppartement
NumAppartement NumPropriétaire
NumPropriétaire
……
…… Concerner ……
…… Appartenir …..
…..
1,1 0,n 1,1 1,n

1,1 1,n

Etablir

29 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Donné
Données
Cas particuliers du MCD

 Cas de relation ré
réflexive
Une relation réflexive, est une relation, dont les deux pattes sont liées à une même entité.
En général, la signification des pattes d'une relation réflexive devrait être clarifiée par
l'indication d'un rôle.
Exemples :

30 F.CHAKER KHARRAT
Les extensions du formalisme E-
E-A
MERISE 2

 Concept de Gé
Généralisation/Spé
ralisation/Spécialisation
Employé
Entité générique
Num_E
Nom_E
Adr_E

Mensuel Vacataire
date_E Entités
Cout_H Spécialisées
salaire
Nb_H

31 F.CHAKER KHARRAT

Les extensions du formalisme E-


E-A
MERISE 2

 Identification Relative
Toute entité doit être dotée d’un identifiant. Certaines entités ont par ailleurs une
existence totalement dépendante d’autres entités. On peut alors avoir recours à un
identifiant relatif.

L’identifiant d’une facture est


composé du numéro de
chantier et du n° de facture.

Chantier (1,1) Facture


1,n
Figurer Num_F
Num_C
Adr_C Date_F

32 F.CHAKER KHARRAT

Les extensions du formalisme E-


E-A
MERISE 2

Contraintes d’
d’extension sur les relations ou sur les
entité
entités
 Contraintes s’
s’appliquant aux sous-
sous-types d’
d’entité
entités
Partition

Toutes occurrences du type d’entités appartiennent à une seule occurrence du sous-type d’entités

Totalité
Toutes occurrences du type d’entités appartiennent à au moins une occurrence du sous-types d’entités.

Exclusion
Toute occurrence du types d’entités appartient à au plus une occurrence du sous-types d’entités.
33 F.CHAKER KHARRAT
34 F.CHAKER KHARRAT

Les extensions du formalisme E-


E-A
MERISE 2

35 F.CHAKER KHARRAT

Les extensions du formalisme E-


E-A
MERISE 2
 Contraintes s’
s’appliquant aux associations
Ent
Ent 22
La contrainte d’ Exclusion Lien

Ent
Ent 11
La contrainte d'exclusion sur relation exprime le fait
que deux occurrences d'entités ne peuvent pas X
participer simultanément à une même relation. Ent
Ent 33

Lien

Inscrire
Exemple :
ETUDIANT
ETUDIANT MODULE
MODULE
0,n 0,n
Nom
Nom Code
Code
Prénom
Prénom Intitulé
Intitulé
X
0,n 0,n

Admis
36 F.CHAKER KHARRAT
Les extensions du formalisme E-
E-A
MERISE 2
La contrainte de Totalité
Participer

PERSONNE
PERSONNE Club
Club
0,n 0,n
Nom
Nom Code
Code
Prénom
Prénom Thème
Thème
T
0,n 1,n

Animer

La contrainte d’égalité
Ent
Ent 22
La contrainte d'égalité entre associations Lien
exprime le fait qu'une occurrence d’une Ent
Ent 11
entité participant à une association,
participe obligatoirement à l'autre
=
Ent
Ent 33
association, et réciproquement.
Lien

37 F.CHAKER KHARRAT

Les extensions du formalisme E-


E-A
MERISE 2
La contrainte d’inclusion
La contrainte d’inclusion entre association exprime le fait que toute occurrence d’une association est
implicitement occurrence d’une autre.
L’inclusion n’étant pas symétrique, le formalisme associé à cette contrainte met en valeur, parmi les deux
ensembles, celui qui doit être inclus dans l’autre.

Intervenir

PROF
PROF COURS
COURS
1,1 1,n
Nom
Nom NumCours
NumCours
Prénom
Prénom
I NomCours
NomCours

0,n 2,2

Responsable

La contrainte d’inclusion assure que tout professeur responsable d’une classe intervient dans la classe.

38 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Communications
MCC

39 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Conceptuel des Communications
MCC

Définition de l’
l’organisation
Délimiter le système : Identifier les Acteurs

Un acteur est une personne morale ou physique capable d‘émettre ou


de recevoir des informations.

Les acteurs internes appartiennent au Les acteurs externes n‘appartiennent pas


système d‘information étudié. au système d‘information mais sont
l‘origine ou la destination de flux
d‘informations reçus ou émanant du
système d‘information.

40 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Communications
MCC

Organisation

Acteurs Internes

Acteurs Externes
Organisation

41 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Communications
MCC
Diagramme Conceptuel des flux
MSG 1
Acteur 1
Acteur 4 MSG
4
MSG 2
Acteur 2 Acteur 5

Acteur 6 5
MSG 3 MSG

Acteur 3

42 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Conceptuel des Communications
MCC

43 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Traitements
MCT

44 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Traitements
Concepts de base

 Acteur
Dans le Modèle Conceptuel de Traitements, seuls les acteurs externes sont modélisés ; d‘une part parce
qu‘on ne cherche qu‘à formaliser les traitements découlant d‘interactions avec l‘environnement

 Événement
Un événement est un flux de nature quelconque ou un fait concourant au lancement d’une opération. Un
événement est généralement désigné par un verbe au participe passé ou par un substantif dérivé.

45 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Conceptuel des Traitements
Concepts de base

 Opé
Opération
Une opération est une production de flux d’information. Une opération est définie
"immatériellement", sans contrainte organisationnelle. Elle décrit aussi bien la gestion manuelle,
que la gestion automatisée. Une opération se décompose en actions.

 Action
Une action est une fonction élémentaire. Entre les actions d’une opération, il n’y a pas d’état
d’attente, et leur déroulement est séquentiel.

46 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Traitements
Concepts de base

 Règle de gestion
Une règle de gestion est une loi qui, à l’échelle de l’entreprise, va s’appliquer systématiquement dans
les divers cas qu’elle est censée régir.
Les règles de gestion servent à définir l’ensemble des règles à respecter pour les actions.
Une même règle de gestion peut être appliquée à plusieurs actions.

 Synchronisation
Une condition de synchronisation est représentée par une condition booléenne liant les événements
déclencheurs grâce aux opérateurs logiques " Et ", " Ou " et " Non ". L’opération n’est pas déclenchée si
la condition n’est pas réalisée.

47 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Conceptuel des Traitements
Concepts de base
 Règle d’é
d’émission
mission
Une règle d’émission définit la condition sous laquelle des événement résultats seront produits par une opération.
Une opération peut avoir une ou plusieurs règles d’émission, une règle gérant l’émission de un ou plusieurs
événements résultats.
Une opération peut ne pas avoir de règle d’émission. Dans ce cas, l’émission des événements est inconditionnelle.

48 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Conceptuel des Traitements
Formalisme

49 F.CHAKER KHARRAT

Demande Exemple MCT


client
Événement déclencheur

Traiter demande

Quantité disponible Quantité indisponible

Règle d’émission

Paiement Commande
Edition produit
Facture client

synchronisation
Et
Encaisser
opération

Événement résultat
Edition Livraison
50
reçu produit F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Organisationnel des Traitements
MOT

51 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Organisationnel des Traitements

MOT = MCT + lieu + moment + nature

Qui exécute ? Quand exécute-t-on • Manuelle


Acteurs (MCC) l’opération ? • Automatique
Agencement temporel • Interactive

52 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Organisationnel des Traitements
Formalisme

53 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Logique des Donné
Données
MLD

54 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Logique des Donné
Données
Niveau Conceptuel
=
Modèle Entité - Association

Niveau Logique
Modèle Hiérarchique Modèle Réseau Modèle Relationnel
1980

55 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Logique des Donné
Données
Règles de passage du MCD au MLD
 Transformation des entité
entités
Toute entité est transformée en une relation. Les propriétés de l'entité deviennent les
attributs de la relation. L'identifiant de l'entité devient la clé primaire de la relation.

Entreprise (No_Entreprise, Nom, Adresse, Code_postal, Localité)

56 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Logique des Donné
Données
Règles de passage du MCD au MLD
 Transformation des relations binaires du type (x,n)-
(x,n)-(x,1)
E1 x,n x,1 E2
A
Id_E1 Id_E2
… …

E1 (Id_E1, …)
E2 (Id_E2,…,Id_E1*)

Clé
étrangère

57 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Logique des Donné
Données
Règles de passage du MCD au MLD
 Transformation des relations binaires du type (x,1)-
(x,1)-(x,1)
Cas d’une relation binaire (0,1)-(1,1)

E1 0,1 1,1 E2 E1 (Id_E1, …)


A E2(Id_E2,…, Id_E1*)
Id_E1 Id_E2
… …

Cas d’une relation binaire (0,1)-(0,1)


E1 (Id_E1, …)
E2(Id_E2,…, Id_E1*, attA)
E1 0,1 0,1 E2
Ou encore
A
Id_E1 Id_E2 E1 (Id_E1, …, Id_E2*,attA)
… attA …
E2(Id_E2,…)
58 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Logique des Donné
Données
Règles de passage du MCD au MLD
 Transformation des relations binaires du type (x,n)-
(x,n)-(x,n)

E1 x,n x,n E2 E1 (Id_E1, …)


A E2(Id_E2,…)
Id_E1 Id_E2
… attA … A(Id_E1*,Id_E2*, attA)

 Transformation des relations ternaires


E1 x,n x,n E2
A
E1 (Id_E1, …)
Id_E1 Id_E2 E2(Id_E2,…)
… attA …
E3(Id_E3,...)
x,n A(Id_E1*,Id_E2*,Id_E3*, attA)

E3

59 Id_E3 F.CHAKER KHARRAT


Le Modè
Modèle Logique des Donné
Données
Règles de passage du MCD au MLD
 Transformation de plusieurs relations entre deux entité
entités
Les règles générales s'appliquent. On traite chacune des associations indépendamment des autres,
ce qui peut donner lieu à l’ajout de plusieurs références.
Possède
Personne
Personne Maison
Maison
NoPersonne
NoPersonne Adresse
Adresse
Nom
Nom 0,n 1,n CodePostale
CodePostale
Prénom
Prénom Ville
Ville
1,1 0,n
Habite

Personne (NoPersonne, Nom, Prénom, Adresse*)


Maison(Adresse,CodePostale, Ville)
Possède (NoPersonne*, Adresse*)
60 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Logique des Donné
Données
Règles de passage du MCD au MLD
 Transformation des relations ré
réflexives
Cas d’une relation réflexive (x,n)-(x,n)
Société
Société
NoSociete
NoSociete
Nom 0,n
Nom mère Détenir
Capital
Capital PourcentageCapital

0,n
filière

Société(NoSociete, Nom, Capital)


Détenir(NoSociete, NoSociete_mère, PourcentageCapital)

61 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Logique des Donné
Données
Règles de passage du MCD au MLD
 Transformation des relations ré
réflexives
Cas d’une relation réflexive (0,1)-(0,1)
Personne
Personne
NoRef
NoRef
Nom 0,1
Nom époux Etre marié
Prénom
Prénom

0,1
épouse

Personne (NoRef,Nom,Prénom,NoRef_Epouse*)
Ou
Personne (NoRef,Nom,Prénom,NoRef_Epoux*)
62 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Logique des Donné
Données
Règles de passage du MCD au MLD
 Transformation de l’
l’identifiant relatif
E1 x,n (1,1) E2
A
Id_E1 Id_E2
… …

E1 (Id_E1, …)
E2(Id_E2,Id_E1*,....)

63 F.CHAKER KHARRAT
 Les concepts étendus
E
E11
P
P11
P
P22

ES
ES11 ES
ES22
P’
P’11 P
P22’’

Table sur-type et disparition des sous-types


E1 (P1, P2, P1’, P2’)
Table sous-types et disparition du sur-type
ES1 (P1, P2, P1’)
ES2 (P1, P2, P2’)
Table sur-type et sous-types
E1 (P1, P2)
ES1 (P1#, P1’)
ES2 (P1#, P2’)
64 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Physique des Donné
Données
MPD

65 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Physique des Donné
Données
Règles de passage du MLD au MPD

Le passage MLD  MPD se fait par les étapes suivantes:

 Implémentation physique de chaque table du MLD dans le SGBD utilisé.

 Pour chaque table, indiquer au SGBD quel(s) champ(s) constitue(nt) la clé


primaire.

 Pour chaque table, indiquer au SGBD la (les) clé(s) étrangère(s), et la (les) clé(s)
primaire(s) correspondante(s).

66 F.CHAKER KHARRAT
Le Modè
Modèle Physique des Donné
Données
Pour générer le MPD, la plupart des SGBD actuellement sur le marché
nous offrent 2 possibilités.

 Utilisation d'une ou de plusieurs interfaces graphiques, qui nous aident dans la création
Des tables physiques, dans la définition des clés primaires et dans la définition des relations.

67 F.CHAKER KHARRAT

Le Modè
Modèle Physique des Donné
Données

 Utilisation de commandes spéciales, faisant partie d'un langage de définition de


données (Ex: SQL-DDL)

CREATE
CREATE TABLE
TABLE Entreprises
Entreprises
((
idEntreprise
idEntreprise INTEGER NOT
INTEGER NOT NULL
NULL ,,
fldNom
fldNom CHAR
CHAR (20)
(20) NOT
NOT NULL
NULL ,,
fldAdresse
fldAdresse CHAR
CHAR (25)
(25) NOT
NOT NULL
NULL ,,
fldCodePostal
fldCodePostal CHAR
CHAR (7)(7) NOT
NOT NULL
NULL ,,
fldLocalité
fldLocalité CHAR (20) NOT NULL ,,
CHAR (20) NOT NULL
PRIMARY KEY (idEntreprise)
PRIMARY KEY (idEntreprise)
CONSTRAINT
CONSTRAINT PK_ENTREPRISE
PK_ENTREPRISE
););
…………
…………
68 F.CHAKER KHARRAT

Bibliographie

• Joseph Gabay, 4ème Edition. MERISE et UML pour la modélisation des Systèmes
d’Informations.
• Nacer Boudjlida. Bases de Données et Systèmes d’Informations.
• D. Nanci ; B. Espinasse. Ingénierie des systèmes d’information MERISE.
• G. Panet & R. Letouche. Merise /2 Modèles et techniques Merise avancés.
• JP Matheron . Comprendre Merise.
• H.Tardieu A.Rochfeld R.Colletti. La méthode Merise - Principes et outils.
• D.Dionisi Editions. L’essentiel sur Merise.

69 F.CHAKER KHARRAT

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