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SAADI 1

SYSTEME D’INFORMATION
METHODE MERISE

FSJES Année 2012/2013


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Notion de Système

Apparue dans les année 1970, l’analyse systémique considère


l’entreprise non plus comme une addition de services mais
comme un système

Un système est un ensembles d’éléments (des moyens Humains


, Financiers et techniques) en interrelations.
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Notion de Système d’Information SI

Le système d’Information de gestion est un ensembles


de moyens et procédures utilisés en vue de restituer
aux utilisateurs une information directement utilisable
en bon moment.
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SI d'une organisation

•Éléments : employés, machines, règles


•But : Stocker et traiter des informations relatives au système
opérationnel pour les mettre à disposition du système
de pilotage.
Variables Objectifs
Essentielles
Fixe

Système Pilotage

Entrées Système opérationnel Sorties


Système D’information
5

A- Sous-Système OPÉRANT
 Assure le fonctionnement du système en réalisant la production physique de
l’entreprise.
B- Sous-Système De Décision (de Pilotage)
 Permet d’assigner des objectifs à l’entreprise(système) et est relié aux autres sous-
systèmes par des flux d’information .
 Analyser l’environnement et le fonctionnement interne de l’entreprise pour produire
des décision .
 Contrôler l’exécution des taches du sous-système opérant et assure la régulation du
système en concevant des solutions aux problèmes .

C- Sous-Système D’Information
Alimente l’entreprise en informations (d’origine interne ou à partir de l’environnement),
 Mémorise les informations, les traité et les communiqué aux autres sous-système
auxquels il est relié .
6

Entreprise

Système Décision
Information
décision à Information
mémoriser Mémoriser

Système Information

Information Information
Mémoriser représentation à
mémoriser

Système Opérant
Entrées Sorties

Positionnement du Système d’information


7

Aspects du SI

Statiques : Mémoire de l'organisation


•Enregistrement des faits : base d'information
•Enregistrement des structures de données, règles, ...
Modèle des données

Dynamiques
•M à J des données
•Changement de règles, structures et contraintes de l'U. ext.
•Processeur d'informations
8

Qualités du SI

Rapidité : l’utilisateur doit obtenir l’information rapide pour réagir au


plus vite.

Fiabilité : exemple Pour commander un article il faut connaître l’état


du stock : Mise à jour Automatique du Stock.

Pertinence : l’information doit être filtrée en fonction de l’utilisateur.


9

Fonctions du SI

1- Collecte de l’information

2- Saisie de l’information sur un support (papier ou informatique)

3- Calcul et tri (exemple tri de commande par date – calcul des


factures d’un client )

4- Mémorisation en vue d’une utilisation ultérieur

5- Diffusion de l’information aux différents utilisateurs en tenant


compte de la confidentialité.
10
10

Objectif d'une méthode ?

• Exprimer clairement le cahier des charges dans un langage qui permette une
bonne spécification des besoins en étant compréhensible par l'utilisateur

•Décrire clairement le nouveau système et ses implications pour un bonne


réalisation

Méthode MERISE
11

Méthode MERISE 11

Contexte d'apparition de MERISE


1972-1975 : Création de la méthode par les chercheurs
français MOULIN, TARDIEU et TEBOUL

1976 : Il a été rendu célèbre dans le monde entier par l'américain


Peter CHEN, à la suite d'une publication intitulée "The
Entity-Relationshionship Model" (ACM, Transaction on
Database Systems)

A ce jour tous les spécialistes du domaine de l'analyse orientée


base de données se servent de ce modèle comme outil de communication
des applications SGBDR (ACCESS, PARADOX, ORACLE, SQL Server…)
12

Démarche de la méthode 12

Système d’information manuel

Expression des besoins


- Cahier de Charge
- Dictionnaire de données

Modèle conceptuel des données

Modèle logique

Modèle physique

Système d’Information automatisé


13
Le Modèle Conceptuel de données ( MCD )
Formalisme = Modèle Entité-Association
développé par CHEN aux U.S.A ( 1976 )
puis TARDIEU en France ( 1979 )
Exemple :
1,N
COMMANDE
Commander
Qté commandée N° Commande
0,N Date Commande
1,1
PRODUIT Passer
commande
Ref-Produit
Désignation
Prix-unitaire 1,N
CLIENT
Code-Client
Nom-Client
Notion d’ENTITE 14

Entité = Représentation d’un objet concret ou abstrait


du S.I caractérisé par :
Nom Entité
* des propriétés ( attributs ) : P1, P2, P3, …..Pn P1
* un identifiant = Propriété ( P1 ) dont les valeurs P2
sont discriminantes Pn
* des occurrences ( instances ) multiples
( au moins 2 )

Exemple Etudiant
Etudiant
Etudiant Etudiant 125
235

N° Inscription 918 SEBASTIEN


ALAMI
Nom DAOUDI ALBERT
DRISS
Prénom MOUNIR FRANCAISE
MAROCAINE
Nationalité
d ’entité = 1 jeu de valeurs prises par les
MAROCAINE
Une occurrence
propriétés de l’entité
15
Notion d’ASSOCIATION
Une Association traduit les liens sémantiques existant entre 2 ou
plusieurs entités du S.I et de son environnement
Elle est caractérisée par :
* des occurrences ( au moins une )
* des propriétés portées ( nombre M ) M = 0, 1, 2, 3, …
* une dimension N ( N = nombre d ’entités rattachées )
* un identifiant obtenu par concaténation des identifiants
des entités rattachées

Exemple Véhicule Client


Loué par N° Client
N° Immatr.
Date mise en service Nom
Association binaire non Adresse
Kilométrage
porteuse d’identifiant
(N°Immatr.+N° Client )
Service
Salarié N° Service
Matricule Affecté à
Désignation
Nom
Date affect.

Association binaire porteuse d ’1 propriété ( Date Affect ) et d’identifiant ( Matricule.+ N° Service )


Occurrences d’association 16

SALARIE
SERVICE
A01
IDRISSI 125
18/05/92 Comptabilité
SALARIE
SERVICE
A12 11/10/91
ALAMI 124
Commercial
SALARIE 04/03/93
SERVICE
A05
RAMI 106
Magasin
SALARIE
A09 * A01-125 , A12-125 et A05-106 sont des instances
DAOUDI de l ’association « Affecté à »

* Les instances A09 ( entité Salarié ) et 124 ( entité Service )


ne participent pas à l’association « Affecté à »
Cardinalités d ’une ASSOCIATION 17

Cardinalités = Couple de valeurs représentant la fréquence (mini et maxi )


de participation d’une occurrence d ’entité à une association )

Entité 1 i1 , j1
Entité 2
Association
i2 , j2
i1 , i2 = cardinalités mini
j1 , j2 = cardinalités maxi
Exemple
Service
Salarié 1,N 1,8 N° Service
Matricule Affecté à
Date affect. Désignation
Nom

Règles de gestion : RG1 - Un salarié est affecté à un et ou pls services le long de sa carrière
RG2 - A un service , on peut affecter un à plusieurs salariés (maximum 8)
Cardinalités d ’une Association ( Interprétations ) 18

E1 E2 E1 E1 E2
Assoc E2 Assoc
Assoc

0,1 1,1 1,1 1,1 1,1


E1 E2 0,N
Assoc
Cardinalités mini :
0 : Certaines occurrences de l’entité peuvent ne pas participer à l’assoc
1 : Toute occurrence de l’entité participe obligatoirement à l’association
Cardinalités maxi :
1 : Toute occurrence de l’entité participe au plus une fois à l’association
N : Toute occurrence de l’entité peut participer plusieurs fois à l’assoc
0,N 1,N
Conclusion
* La cardinalité mini traduit la capacité d ’une occurrence à exister indépendamment
ou non des occurrences de l’association
* La cardinalité maxi traduit la capacité associative de l’association pour l’entité
considérée
19
Identifiant d’une Association
Il est obtenu par concaténation des identifiants des entités reliées par l’association
Exemple : Employé Médecin
N° Employé 0,N 0,N N° Médecin
Visiter
Nom Employé Nom Médecin
Nom Employé Date Visite Spécialité
Adresse Client Téléphone

Identifiant = ( N° Employé , N° Médecin )


Occurrences de « Visiter »
N° Employé N° Médecin Date Visite
La dernière occurrence de l’association « Visiter » n’est
23 1 26/06/01 pas permise en raison de la discriminance de l’identifiant .
12 3 05/07/01
39 2 10/08/01
La duplication de l’occurrence ( 42 , 4 ) n’est pas possible !
42 1 15/08/01
42 4 22/08/01
42 4 05/09/01 !!!!

Question : Un employé peut-il effectuer plusieurs visites chez le même médecin à des dates différentes ?

Réponse : Ce modèle ne le permet pas même si la propriété « Date Visite » est portée par l’association « Visiter »
20
Identifiant d’une Association ( Suite )

Solution du Problème : Association ternaire


Employé Médecin
N° Employé 0,N 0,N N° Médecin
Visiter
Nom Employé Nom Médecin
Identifiant de l’association
Nom Employé Spécialité
« Visiter » : Adresse Client 0,N Téléphone

Calendrier
( N° Employé , N° Médecin , Date )
Date

Les triplets ( 42 , 4 , 22/08/01 ) et ( 42 , 4 , 05/09/01 ) sont maintenant des occurrences possibles de


l’association « Visiter » car elles représentent des valeurs distinctes de son identifiant .

Ce modèle permet , à l’inverse du précédent , de représenter le fait qu’un employé peut visiter le même
médecin plusieurs fois à des dates différentes .

Généralisation : Une association N-aire ( de dimension N ) possède un identifiant sous forme de


N-uplet dont les valeurs sont distinctes .
Comment interpréter les cardinalités d’une association ternaire ? 21
Exemple : Association ternaire ( i2 , j2 )
Médecin
( i1 , j1 ) Visiter
Employé

( i3 , j3 ) Calendrier
• Identification de ( i1 , j1 )
Pour un employé fixé ( occurrence E ) , le couple de N° Employé ( N° Médecin , Date Visite )
cardinalités ( i1 , j1 ) traduit le nombre minimal 1 ( 12 , 08/05/01 )
et maximal d’occurrences du couple d’entités 1 ( 10 , 15/06/01 ) Occurrences
( Médecin , Calendrier ) qui sont associées à 1 ( 6 , 09/06/01 ) de « Visiter »
l’occurrence E . 3 ( 10 , 02/06/01 )
Ici : ( i1 , j1 ) = ( 0 , 3 ) 4 ( 12 , 14/06/01 )
4 ( 10 , 14/06/01 )
5 ( 10 , 02/06/01 )
• Identification de ( i2 , j2 )
Pour un médecin fixé ( occurrence M ) , le couple de
N° Médecin ( N° Employé , Date Visite )
cardinalités ( i2 , j2 ) traduit le nombre minimal
et maximal d’occurrences du couple d’entités 12 ( 1 , 08/05/01 )
10 ( 1 , 15/06/01 )
( Employé , Calendrier ) qui sont associées à
6 ( 1 , 09/06/01 )
l’occurrence M . 10 ( 3 , 02/06/01 )
Ici : ( i2 , j2 ) = ( 0 , 4 ) 12 ( 4 , 14/06/01 )
10 ( 4 , 14/06/01 )
• Identification de ( i3 , j3 ) 10 ( 5 , 02/06/01 )

En raisonnant de même pour ( i3 , j3 ) on trouve : ( i3 , j3 ) = ( 0 , 2 )


22
Rôles dans une Association
Rôle = Notion précisant le rôle particulier joué par un ensemble d’occurrences
relatives à une entité dans une association. Les rôles sont portés sur le
schéma Entité-Association.
Exemple 1 Livrer Dépôt expéditeur
Nbre colis livrés DEPOT
0,N 0,N

Dépôt destinataire
Code dépôt
CLIENT Recevoir Adresse dépôt
Code Client Nbre colis reçus 0,N
Nom client 0,N
Adresse client
Dépôt Client Nbre colis livrés Nbre colis reçus
D1 C6 1 - Occurrences de l’association
Dépôt
D3 C2 2 - « Livrer »
expéditeur
D1 C9 - 2
Occurrences de l’association
Dépôt D2 C2 - 5 « Recevoir »
destinataire D4 C6 - 4
23
23

Règles de gestions

Contraintes d'intégrité du modèle (lois de l'univers réel modélisé dans le SI)


Contraintes statiques
Portent sur : - une propriété (liste de valeurs possibles ...)
- plusieurs pptés d'une même relation ou entité
cde(no,date-cde,date-livr) avec date-cde < dte-livr
- les cardinalité
- les dépendances fonctionnelles

Contraintes dynamiques : règles d'évolution


ex: un salaire ne doit pas baisser
24
24

Exemple
RG1 : Tout enseignant enseigne en principe au moins une matière, mais certains d’entre
eux peuvent être dispensés d’enseignement en raison de leur travaux de recherche

RG2 : Toute matière est enseignée dans au moins une classe

RG3 : Toute classe a au moins trois enseignements

1,n MATIERE
0,n
ENSEIGNANT ENSEIGNE
3,n
CLASSE
25
25
Notion de Dépendance Fonctionnelle
Définition : 2 propriétés A et B sont en DF si la connaissance d’une
valeur de A détermine une et une seule valeur de B. On dit que A
détermine fonctionnellement B .

Formalisme : A B : 1 source , 1 but


( A, B, …) X : plusieurs sources , 1 but
A ( X, Y, …) : 1 source , plusieurs buts

Exemples : N° Client Nom Client

Nom Client N° Client ( pas de DF )

Prénom Client N° Client ( pas de DF )


( Réf-prod , N° Commande ) Qté prod. commandée

Réf-prod ( Libellé prod. , Prix unit. Prod. )


26
DEPENDANCES FONCTIONNELLES
1 - Cas d’une Entité

Code Client Nom


CLIENT
Prénom
Code Client Adresse
Nom
Téléphone
Prénom
Adresse Code Client ( Nom , Prénom , Adresse , Téléphone )
Téléphone

Toutes les Propriétés d’une Entité sont en dépendance fonctionnelle directe


avec la propriété identifiante de cette Entité
27
DEPENDANCES FONCTIONNELLES
2 - Cas d’une Association hiérarchique ( monovaluée )
COMMANDE CLIENT
1,1 PASSER 0,N Code Client
N° Commande
Nom
Date Commande
Montant Adresse

DF représentant l’assoc.
N° Commande Code Client Nom
Adresse
Date Commande Montant Téléphone
Occurrences de « PASSER » Une Association Hiérarchique est une association binaire (dimension =
N° Commande Code Client 2) dont l’une des pattes possède une Cardinalité Maxi égale à 1 .
1 4 Ce type d’association est toujours orienté suivant le sens de la
2 9 dépendance fonctionnelle qui relie les identifiants de ses Entités .
3 4
4 6 Remarque : La dépendance fonctionnelle Code Client --->
5 2 N°Commande
n’existe pas car un Client peut passer plusieurs commandes
6 4
( exemple du Client N° 4 )
28
28
Graphe de Dépendances Fonctionnelles
GDF = Représentation graphique de l’ensemble des DF unissant les
propriétés dans un domaine d’activité du système d’information . Ces
propriétés sont obtenues à partir du dictionnaire de données du domaine .

Exemple : GDF du domaine « Gestion commerciale » dans une entreprise


Date
N° Client N° Produit Libellé
produit
N° Catégorie
Nom Adresse Tél.
Libellé
Client Client Client Qté prod.commandée, catégorie
Mont. ligne commande
N° fournisseur

Nom Adresse Prix achat


fournisseur fournisseur produit
29
Le Modèle Logique de Données Relationnel ( MLDR ) 29

Ce modèle permet de constituer une base de données au sens logique au moyen de


tables désignées aussi sous le terme de relations .

Les Concepts du MLDR


1 ) L’attribut : C’est le plus petit élément d’information enregistré dans une base de données .
Il possède un nom et prend des valeurs dans un domaine de valeurs bien déterminé .
Exemples :
Attribut Domaine de valeurs
N° Client Entier naturel
Adresse Client Alphanumérique
Mode de paiement Liste alphabétique (Espèces,Chèque ,Traite)

2 ) La Relation : Une relation ( appelée aussi table ) est un ensemble d’attributs significativement
associés ( dont l’association a un sens au niveau du S.I ) .

Représentation d’une relation : R ( A1, A2 , A3, …….., An ) Représentation en intention


ou Schéma de la relation
R A1 A2 A3 ….. An Représentation en extension
tuple 1 ……… …….. …….. ….. ……… ( montrant les tuples de la relation )
tuple 2 valeur valeur valeur ….. Valeur
……. …….. …….. …….. ….. …….. R : Nom de la relation
tuple n …….. ……… …….. ….. …….. A1, A2 , …., An : Attributs de la relation
30
30
Le Modèle Logique de Données Relationnel ( suite 1)

3 ) Les Contraintes d’Intégrité :

Elles représentent un ensemble de règles fondamentales dont l’application permet de garantir


la cohérence du schéma relationnel d’une base de données .

Ces règles contrôlent la cohérence des valeurs prises par :

* les attributs par rapport à leur domaine de valeurs (contrainte d’intégrité de domaine)
Exemple : Si l’attribut ‘ N° Client ’ est défini sur un domaine de valeurs numériques , il ne
peut pas contenir de lettres .

* les clés primaires des relations ( contraintes d’intégrité de relations )


L’intégrité de relation concerne les valeurs d ’une clé primaire qui doivent être uniques
( pas de doublons ) et non nulles ( toujours spécifiées ) .

* les clés étrangères des relations ( contraintes d’intégrité référentielles )


L’intégrité référentielle stipule qu’une clé étrangère ne peut prendre que les valeurs définies dans
le domaine primaire de la clé primaire à laquelle elle est associée .
31
Règles de passage du MCD au modèle relationnel

Le MLDR est construit à partir du MCD en appliquant des règles de transformation simples
aux entités et aux associations .

1 ) Règle 1: entité est représentée par relation ou table


Relation ou table A
ENTITE A Ao A1 A2 A3
Clé
Identifiant Ao
Propriété A1
Propriété A2
Propriété A3

Une entité A du MCD devient la relation ( ou table ) : A ( Ao# , A1 , A2 , A3 )


32
Règle de passage du MCD au modèle relationnel 32

2) Règle 2 : Association multivaluée plusieurs [ 0, N ou 1, N ] à plusieurs [ 0, N ou 1, N ]

ENTITE A ENTITE B

*,N *,N Identifiant Bo


Identifiant Ao Association Propriété B1
Propriété A1 Propriété B2
Propriété A2
Propriété A3

Représentation graphique du MLDR


Relations obtenues : A , B et C A C Ao
A ( Ao# , A1 , A2 , A3 ) B
Ao # #
B ( Bo# , B1 , B2 ) Bo #
A1 Bo #
C ( Ao# , Bo# )
A2 B1
A3 B2
33
Règle de passage du MCD au modèle relationnel 33

3) Régle 3 : Association hiérarchique Un [ 0, 1 ou 1, 1 ] à Plusieurs [ 0, N ou 1, N ]

ENTITE A ENTITE B

*,1 *,N Identifiant Bo


Identifiant Ao Association
Propriété A1 Propriété B1
Propriété C Propriété B2
Propriété A2

La clé primaire Bo # migre dans la relation A comme attribut clé étrangère ou externe .

Représentation graphique du MLDR


Relations obtenues : A,B A B
Ao # Bo #
A ( Ao# , A1 , A2, Bo#,C ... ) A1 B1
B ( Bo# , B1 , B2 , ...) A2 B2
Bo #
C
34
Règle de passage du MCD au modèle relationnel 34

4) Règle 4 : Association hiérarchique Un [ 0, 1 ou 1, 1 ] à Un [ 0, 1 ou 1, 1 ]

ENTITE A ENTITE B
Identifiant Ao *,1 1,1 Identifiant Bo
Propriété A1
Association
Propriété B1
Propriété A2 Propriété B2
Relations obtenues : A,B Représentation graphique du MLDR
A ( Ao# , A1 , A2, Bo# ... )
A B
B ( Bo# , B1 , B2 , ...)
Ao # Bo #
A1 B1
A2 B2
Bo #
Relations obtenues : A,B
B A
A ( Ao# , A1 , A2,... ) Bo # Ao #
B ( Bo# , B1 , B2 ,Ao # ...) B1 A1
B2 A2
Ao #
35
Cas Pratique : cas de gestion de commande 35

Les Règles de Gestion :

• Pour les commandes :


RG1 : Un Client Passe une ou plusieurs commandes
RG2 : Une Commande ne correspond qu’à un seul Client.
•Pour les produits :
RG3 : Une Commande est composée d’un ou plusieurs Produits
RG4 : Un produit peut appartenir à plusieurs Commande.

Dictionnaire de données

1- Code Client 7- Date de la commande


2- Raison Sociale 8 – Référence de produit
3 - Adresse du Client 9 - Nom du Produit
4- Ville du Client 10-Prix Unitaire
5- Téléphone du Client 11- Quantité en Stock
6- Numéro de Commande 12- Quantité Commandée
36
Cas Pratique : cas de gestion de commande 36

4 ) Application : Schéma relationnel d’un service de gestion de Commande


Client Commande
1, N
Code Client Raison 1, 1
Sociale Adresse du Passe Numéro de
Client Ville du Commande
Client Téléphone du Date de la
Client commande

1, N
Produit
0, N Détails Commande MLDR
Référence du Produit
Nom du Produit Quantité
Prix Unitaire commandée
Quantité en Stock CLIENT ( 1 # , 2, 3,4,5 )

COMMANDE ( 6 #,7, 1# )

PRODUIT (8#, 9 , 10, 11 )

DETAILS COMMANDE ( 6 #,8#, 12 )


37
Construction du Modèle Physique de Données MPD
Application : Schéma relationnel d’un service clientèle dans un café

Client Commande
Code Client
Raison Sociale Numéro de Commande
Adresse du Client Code Client= Code Client Date de la commande
Ville du Client Code Client
Téléphone du Client

Numéro de Commande = Numéro de Commande

Détails Commande
Produit
Référence du Produit Numéro de Commande
Nom du Produit Référence du Produit = Référence du Produit
Prix Unitaire Référence du Produit Quantité Commandée
Quantité en Stock
38
38

MODULE 2

CREATION D’UNE BASE DE DONNEES


39
39

Qu’est-ce qu’une base de données ? ( BD )

Une base de données ( BD ) est un ensemble structuré de données enregistrées avec le minimum
de redondance sur un support de stockage informatique et accessibles à plusieurs utilisateurs de
manière sélective et simultanée au moyen d’un système de gestion de base de données ( SGBD ) .

Un SGBD permet de répondre simultanément aux interrogations ( requêtes ) de plusieurs


utilisateurs exprimées sur une même base de données déployée sur un réseau informatique .

Exemple : Base de données d’une compagnie aérienne


Les requêtes sont très variées , par exemple :

- Une réservation : « Liste des passagers qui ont réservé un vol déterminé ? »

- Un équipage : « Quel est le pilote du vol Royal Air Maroc Casablanca – Londres du 15 Octobre
Départ 15 H 30 ? »

- Un appareil : « Quelle est la date de la dernière révision de l’avion N ° 97 ? »


40
40
Un Système de Gestion de Bases de Données

offre la possibilité à l’utilisateur de manipuler les représentations abstraites des données


( métadonnées ) indépendamment de leur organisation et de leur implantation sur les
supports physiques .

Fonctions principales d’un SGBD

- Décrire et organiser les données sur les mémoires secondaires


( disques, bandes magnétiques , etc… )
- Rechercher, sélectionner et modifier les données

Fonctions complémentaires d’un SGBD

- Sécurité : vérifier les droits d’accès des utilisateurs sur les données

- Intégrité : définir des règles qui maintiennent une cohérence entre les données compte tenu
de leur structure ( contraintes d’intégrité )

- Concurrence d’accès : détecter et traiter les cas où il y a conflit d’accès entre plusieurs
utilisateurs et les traiter correctement .
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