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Cours TAP, TVA, IRG, IBS:

COURS
1 COURS TAP
2 COURS TVA
3 COURS IRG
4 COURS IBS
SOMMAIRE

Introduction

Taxe Sur L'Activité


Professionnelle
Exonérations

Régime Des Réfactions T.A.P


Personnes Imposables - Lieu
d'Imposition

Calcul De La Taxe

Obligations Des
Contribuables

Sanctions

Dispositions spéciales en cas


de cession ou de cessation
Introduction

Accueil
Champ d'application

article 217 du CID

Selon l'article 217 du CID, la taxe est due à raison :

Des recettes réalisées par les contribuables qui, ayant en Algérie une installation
professionnelle permanente, exercent une activité dont les profits relèvent de l'impôt
sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices non commerciaux;

Du chiffre d'affaires réalisé en Algérie par les contribuables qui exercent une activité
dont les profits relèvent de l'impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux ou de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (article 21 loi de
finances pour 1996).

Les domaines d'application de la T.A.P d'une part, et de l'I.B.S et I.R.G


(catégorie des bénéfices commerciaux et non commerciaux) d'autres part, sont à
première vue identiques.

Cependant, le rapport entre ces différents impôts n'est pas absolu en raison
notamment des régimes respectifs d'exonération qui bien qu'étant convergents
sur certains points, divergent par contre sur d'autres.

Accueil
Base d'imposition

Principe Général

Application

Dérogation Au principe

Accueil
Exonérations

Les exonérations de la T.A.P sont énoncées par les articles 218, 220, 13 et 138 du code des
impôts directs.

Ces exemptions sont quelques fois spécifiques à la T.A.P. Elles peuvent être communes à
cette taxe et à l'I.B.S, d'une part, ou à l'I.R.G/catégorie des BIC, d'autre part. Enfin, cette
exonération peut être conjointe à ces trois impôts.

Il y a lieu de préciser que les exemptions en matière de T.A.P pour les contribuables
relevant de l'I.R.G-catégorie des revenus non commerciaux, sont très limitées. La seule qui
soit citée par le code des impôts directs (article 357-1) concerne les contribuables dont les
recettes professionnelles de l'exercice précédent éventuellement ramenées à l'année, n'excède
pas 15000 DA, qui sont dispensées de s'acquitter de cette taxe.

Les personnes relevant de ce régime peuvent néanmoins, bénéficier de l'exemption de


cette taxe s'ils sont éligibles au "Fonds National De Soutien A l'Emploi Des Jeunes".

Exonérations spécifiques à la T.A.P

Exonérations communes à la T.A.P, l'I.B.S et l'I.R.G

Exonérations communes à la T.A.P et à l'I.B.S

Exonération communes à la T.A.P et à l'I.R.G/BIC


3.1 Exonération spécifiques à la T.A.P

article 220 du CID

Sont exemptées de la taxe les opérations suivantes :

a. le chiffre d'affaires n'excédant pas les limites ci-après:

80000 DA s'il s'agit de contribuables dont l'activité principale est de


vendre des marchandises, objets, fournitures et denrées à emporter ou à
consommer sur place .

50000 DA lorsqu'il s'agit de prestataires de services.

pour bénéficier de cet avantage, les personnes physiques doivent travailler


seules et n'utiliser le concours d'aucune personne.

b. Le montant des opérations de vente, portant sur les produits de large consommation
soutenus par le budget de l'état ou bénéficiant de la compensation.

(actuellement seuls les blés durs et tendres produits localement bénéficient d'une garantie
des prix à la production).

c. Le montant des opérations de vente de transport ou de courtage qui portent sur des objets
ou marchandises destinés directement à l'exportation.

Cette exemption a également été étendue aux opérations de processing, ainsi que les
opérations de traitement pour la fabrication de produits pétroliers destinés directement à
l'exportation (article 13 LF 2000). Le processing représente un système spécifique de
traitement de matériels destinés directement à l'exportation.

Par objets et marchandises exportés, il y a lieu d'entendre les marchandises, matière,


objets achetés ou produits sur le marché local et exportés sur les marchés extérieurs.

Les opérations de courtage portant sur les biens consommables, visent les opérations
d'entremise d'une personne (ou bureau) entre vendeurs et acheteurs en vue de la cession de
marchandises par une coordination des offres, des demandes et des acceptations.

Pour bénéficier de cette exonération, ces opérations doivent être effectivement réalisées
et appuyées de pièces et documents justificatifs.

d. Le montant des opérations de vente au détail portant sur les biens stratégiques tels que
visés par le décret exécutif n°96-31 du 15 janvier 1996 portant modalités de fixation des prix
de certains services stratégiques lorsque la marge détail n'excède pas 10%.

En l'état actuel de la réglementation, bénéficient notamment de cette exonération, les ventes


au détail :
le pain et les farines panifiables;

le lait pasteurisé (liquide) en sachet, bouteille ou pure-back;

Et les produits pharmaceutiques vitaux (ces produits sont fixés par voie
réglementaire conformément au décret n° 96-41 du 15/01/1996 modifié
et complété par décret n° 96-237 du 02/07/1996).

Il y a lieu de préciser que cette exemption ne concerne que les ventes au détail
de ces produits. Par conséquent leurs ventes "dans des conditions de gros" en
sont exclues.

Enfin, les activités de prospection, de recherche, d'exploitation et de


transport par canalisation des hydrocarbures prévues par la loi n° 86-14 du
19/08/1986, sont également exonérées de la T.A.P

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3.2 Exonération communes à la T.A.P, l'I.B.S et l'I.R.G

a. Exonérations prévues par les articles 218-13 et 138-1 du CID

Les activités exercées par les jeunes promoteurs d'investissement éligibles à l'aide du
"Fonds National De Soutien A l'Emploi Des Jeunes" bénéficient d'une exonération de la T.A.P
de 03 ans à compter de la date de mise en exploitation.

Lorsque ces activités sont implantées dans une zone à promouvoir dont la liste est fixée
par voie réglementaire, la période de l'exonération est portée à 06 ans.

Ne sont concernées par cet avantage que les activités de production de biens et
services. Celles portant sur les activités d'achats - reventes en l'état en sont exclues.

Ces exemptions sont par ailleurs, subordonnées aux conditions suivantes :

avoir été éligible au Fonds National De Soutien à l'Emploi Des Jeunes


(FNSEJ);

avoir bénéficié d'une participation financière réelle du FNSEJ;

avoir précisé le détail des investissements sur l'étude socio-économique


du projet et sur une liste délivrée par l'ANSEJ de tous les équipements
exigés par l'activité dont l'acquisition est projetée.

avoir réalisé effectivement l'investissement projeté. Cette opération sera


constatée par l'antenne locale de l'ANSEJ qui remettra une copie du
constat aux services fiscaux.

Le mode d'autofinancement intégral (100%) des investissements fait


perdre le bénéfice de ce régime privilégié.

Les avantages fiscaux liés à l'exploitation prennent effet à compter du


début de l'activité. La durée est décomptée par exercice.

Cas des professions libérales : ce sont des activités agréées dont l'élément
intellectuel est prépondérant, exemples les cabinets médicaux, d'avocats, de
comptabilité, d'offices notariales, etc... Bien que les codes fiscaux ne prévoient
pas d'exonérations fiscales dans ce domaine, ils peuvent néanmoins ouvrir droit
à ces avantages à la condition que les titulaires de ces professions ne soient pas
encore installés. Les personnes qui ont obtenu leur éligibilité postérieurement à
leur installation ne peuvent y prétendre.
b. Investissements réalisés dans le cadre du décret législatif n° 93-12 du 05/10/1993 relatif à
la promotion des investissements

Les opérateurs économiques, personnes physiques et morales, qui ont bénéficié d'une
décision d'octroi des avantages délivrée par l'APSI, bénéficient des exonérations suivantes :

Exonération totale et permanente de la T.A.P si leur activité est implantée


dans une zone franche. Ces zones franches sont placées sous surveillance
douanière et leurs activités tournées vers l'exportation.

Exonération d'une durée comprise entre 05 et 10 ans de la T.A.P si leurs


projets sont implantés dans des zones spécifiques, et ce, à compter de la
date de mise en exploitation.

Exonération pendant une durée comprise entre 02 et 05 ans dans le cas


du régime général.

c. Les bénéfices réalisés par les associations de personnes handicapées agrées ainsi que les
structures qui en dépendent;

d. Les montants des recettes réalisées par les troupes théâtrales.

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3.3 Exonérations communes à la T.A.P et à l'I.B.S

article 218 et 138 du CID

En application des dispositions combinées des articles 218 et 138 du Code des Impôts
Directs, les personnes et opérations ci-après bénéficient d'une exonération de la T.A.P.

a. Exemptions permanentes

Les coopératives de consommation des entreprises et organismes publics.

Les caisses de mutualité agricole au titre des opérations de banque et


d'assurances réalisées exclusivement avec leurs sociétaires.

les organismes de placement collectifs en valeurs mobilières (OPCVM)


constitues et agrées dans les formes et conditions prévues par la
législation et réglementation en vigueur (article 11 LF 96) art 136 CID (les
OPCVM sont en fait exclus du champ d'application de l'IBS).

Les coopératives agricoles d'approvisionnement et d'achat, ainsi que leurs


unions bénéficiant d'un agrément délivré par les services habilités du
Ministère de l'Agriculture et fonctionnant conformément aux dispositions
légales et réglementaires qui les régissent, sauf pour les opérations
réalisées avec des usagers non sociétaires;

Les sociétés coopératives de production, transformation, conservation et


vente de produits agricoles et leurs unions agrées dans les mêmes
conditions que celles visées ci-dessus et fonctionnant conformément aux
dispositions légales ou réglementaires qui les régissent, sauf pour les
opérations désignées ci-après :

ventes effectuées dans un magasin de détail distinct de leur


établissement principal;

opérations de transformation portant sur les produits ou sous-


produits autres que ceux destinés à l'alimentation de l'homme et
des animaux ou pouvant être utilisés à titre de matières premières
dans l'agriculture ou l'industrie;

opérations effectuées avec des usagers non sociétaires que les


coopératives ont autorisées ou astreintes à accepter.
Cette exonération est applicable aux opérations effectuées par les
coopératives de céréales et leurs unions avec l'office algérien interprofessionnel
des céréales (OAIC) relativement à l'achat, la vente, la transformation ou le
transport de céréales; il en est de mêmes pour les opérations effectuées par les
coopératives de céréales avec d'autres coopératives de céréales dans le cadre de
programmes élaborés par l'office ou avec son autorisation. (article 12 LF 1997)

Par note n° 1126 MF/DGI/DOF/SDOF/B1 du 05/12/1998, l'administration


fiscale assimile les ventes faites par les CCLS aux ERIAD de produits sur la base
des prix réglementés, à des opérations réalisées par les CCLS avec leurs
adhérents, et par conséquent bénéficiant de l'exonération de l'I.B.S et partant de
la T.A.P.

b. Exemptions temporaires

Bénéficient d'une exonération de 10 ans :

Les entreprises touristiques crées par les promoteurs nationaux et étrangers, à


l'exception des agences de voyage ainsi que les sociétés d'économie mixte exerçant dans le
secteur du tourisme.

Exonérations sur les opérations destinées à l'exportation (article 12 LF 1996)

Bénéficient d'une exonération de 5 ans à compter de l 'exercice 97/96 les opérations de


vente et les services destinées à l'exportation, à l'exception du transport terrestre, maritime
et aérien, les réassurances et les banques.

Ce privilège n'est accordé qu'aux entreprises qui s'engagent à réinvestir les bénéfices
réalisés au titre de ces opérations, et ce dans les mêmes conditions et délais que ceux prévus
par l'article 142 du CID.

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3.4 Exonérations communes à la T.A.P et à l'I.R.G/BIC

L'article 12 de la Loi de Finances 2000 a exonéré de la T.A.P les artisans traditionnels


ainsi que ceux exerçant une activité d'artisanat traditionnel.

Il est à préciser que ces mêmes redevables bénéficient d'une exonération temporaire (10
ans) de l'I.R.G.

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Régime Des Réfactions

(articles 219 et 219 bis du CID)

En application de l'article 219 de CID, certaines affaires imposables ne sont retenues


dans la base de calcul de la taxe que pour une partie de leur montant: on dit qu'elles
bénéficient d'une réfaction.

Cette réfaction est fixée à 30%, 50% et 75%.

Opérations Bénéficiant d'une Réfaction de 30%

Opérations Bénéficiant d'une Réfaction de 50%

Opérations Bénéficiant d'une Réfaction de 75%

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4.1 Opérations bénéficiant de la réfaction de 30%

a) Les ventes en gros

Définition : selon les dispositions de l'article 219 du CID, "Sont considérées comme ventes en
gros, les ventes faites par les producteurs ou les commerçants grossistes soit à des
commerçants en vue de la revente, soit dans les mêmes conditions de prix et de quantité à
des entreprises publiques et privées, exploitations ou collectivités territoriales ou
administrations publiques".

De ce qui précède, on peut déduire que les ventes en gros sont représentées par :

Les ventes faîtes par les producteurs et les grossistes à d'autres commerçants en vue
de la revente : les ventes faîtes à des commerçants revendeurs pour leur propre
consommation ne sont pas concernées par la réfaction;

les ventes aux mêmes conditions de prix et de quantité aux entreprises, et aux
institutions publiques. Dans ce dernier cas, la destination de la marchandise (revente
ou besoin de fonctionnement) n'est pas prise en considération.

Une vente est réputée en gros dès qu'elle est faîte dans les conditions de "gros", c'est à
dire d'une part,

A un prix facturé sur la base du prix de détail diminué d'une ristourne à peu près
égale à la marge bénéficiaire habituellement accordée aux revendeurs, et

D'autre part, dans des quantités à apprécier, dans chaque particulier, eu égard à
la nature du produit, aux usages et aux besoins de l'acheteur.

C'est ainsi que par note n° 508 ME/DGI/DELF/LG.B2.1 du 06/04/1993, l'administration


fiscale assimile à des opérations de gros, les ventes de véhicules industriels quelles que soient
les quantités livrées.

Par véhicule industriel, il faut entendre :

- Non seulement les véhicules agencés en vue d'une utilisation professionnelle tels que
camions-bennes, camions-citernes, autocars, etc...

- Mais encore tous les véhicules utilisés pour le transport des personnes ou des marchandises
d'une charge utile supérieure à deux (02) tonnes.

b) Le montant des opérations de vente au détail portant sur les produits dont le prix de vente
au détail comporte plus de 50% de droits indirects.
Sont notamment concernées par ces dispositions, les ventes au détail de tabacs et allumettes.

c) Personnes ayant participé à la révolution

Cette réfaction de 30% sur le chiffre d'affaires est accordée aux commerçants détaillants
ayant la qualité de membre de l'Armée de Libération Nationale (ALN) ou de l'Organisation
Civile du Front de Libération Nationale (OCFLN) et les veuves de Chouhadas.

Cette réduction est limitée seulement aux contribuables exerçant selon le régime du forfait
pendant les deux (02) premières années de leur activité.

De ce qui précède, on peut déduire que cet avantage est soumis notamment aux conditions
suivantes :

Le contribuable doit faire exclusivement des opérations de détail;

il doit agir pour son compte personnel et non en tant que membre d'une
société;

la réfaction est accordée uniquement pour les deux première années de


l'activité;

les contribuables soumis au régime d'imposition du réel en sont exclus.

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4.2 Affaires bénéficiant d'une réfaction de 50%

a. Le montant des opérations de ventes en gros portant sur les produits dont le prix de vente
au détail comporte plus de 50% de droits indirects:

il s'agit, notamment, des ventes en gros de tabacs et allumettes, de carburant, etc...

b. Le montant des opérations de vente au détail portant sur le médicament à la double


condition:

d'être classé bien stratégique tel que défini par le décret exécutif n°96-31
du 15/01/1996 et que,

la marge de vente au détail soit située entre 10% et 30%.

Il y a lieu de rappeler que les produits pharmaceutiques dont la marge est inférieure à 10%
sont exonérés de la T.A.P.

Par contre, lorsque la marge prélevée est supérieure à 30%; il perdent le bénéfice de cet
avantage.

Enfin, la réfaction de 50% n'est accordée que dans la mesure où ces produits sont
considérés comme étant stratégiques en application du décret 96-31 susvisé. Dés qu'ils
viendraient à perdre cette qualité, ils seront imposés dans les conditions de droit commun.

c. Le montant du chiffre d'affaires réalisées entre les sociétés membres du groupe telles que
définies à l'article 138 bis du CID (article 219 bis du CID)

Pour prétendre à cet avantage, les sociétés concernées doivent remplir toutes les
conditions énoncées à l'article 138 ci-dessus.

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4.3Affaires bénéficiant d'une réfaction de 75%

Bénéficient de cet avantage, le montant des opérations de vente au détail de l'essence super,
normal et le gas-oil.

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Personnes imposables - Lieu d'imposition

article 223 CID

5.1 Personnes Imposables

La taxe est due par les personnes physiques et morales; elle est établie au nom de
chaque exploitant.

Dans les sociétés, quelque soit leur forme, comme dans les associations en participation,
la taxe est établie au nom de la société ou de l'association.

5.2 Lieu d'imposition

Pour ce qui concerne les contribuables relevant de l'I.B.S ou de l'I.R.G-catégorie des


bénéfices industriels et commerciaux, la T.A.P est établie pour chacun de leurs établissements
ou unités dans chacune des communes du lieu de leur installation.

Pour les personnes physiques et assimilées qui exercent une profession dont les profits
relève de l'impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices des professions non
commerciales, en cas de pluralité d'établissements, la taxe est établie au lieu d'implantation
du principal établissement, et non pas dans chacun des établissements (article 224-4 CID).

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Calcul De La Taxe

6.1 Arrondissement

Avant toute taxation, le chiffre d'affaires imposable dans chaque commune est arrondi à
la dizaine de dinars inférieure.

6.2 Taux

a. Le taux de la T.A.P est fixé à 2.55% réparti comme suit :

Part de la wilaya = 0.75%


Part de la commune =1.66%
Fonds commun des collectivités locales = 0.14%

Total.........=2.55%

b. Répartition spécifique au profit du Gouvernorat du Grand Alger (article 14 LF 2000


instituant l'article 222 bis du CID)

Une répartition spécifique au Gouvernorat du Grand Alger a été fixée par la loi de
finances 2000. Celle s'effectue comme suit :

Part du Gouvernorat = 70%


Part des arrondissements urbains = 30%

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Obligations Des Contribuables

Tenue d'une comptabilité

Déclaration Annuelle

Versement Périodique De La T.A.P

Calcul Des Sommes à Payer

Pièces à Joindre Au Versement

Accueil
7.1 Tenue d'une comptabilité

Les contribuables passibles de la T.A.P sont astreints à la tenue d'une comptabilité


réglementaire telle qu'exigée par le Code de Commerce et le Plan Comptable National, ou une
comptabilité simplifiée en fonction du régime d'imposition.

a. Contribuables relevant du régime réel

Les principales obligations qui leur imparties sont les suivantes :

Tenue d'un livre journal enregistrant jour par jour les opérations de
l'entreprise ou récapitulant au moins mensuellement les résultats de ces
opérations à condition de conserver, dans ce cas, tous les documents
permettant de vérifier ces opérations jour par jour (article 9 du Code de
Commerce);

Tenue d'un livre d'inventaire sur lequel sont copiés, le bilan et le compte
de résultats selon le PCN (article 10 du C.C). L'entreprise doit également
faire tous les ans un inventaire des documents actifs et passifs de son
entreprise et arrêter tous ses comptes en vue d'établir son bilan et ses
comptes de résultats.

Le livre journal et le livre d'inventaire sont tenus chronologiquement sans


blanc, ni altération d'aucune sorte ni transport en marge. Ils sont cotés et
paraphés par un juge du tribunal dans la forme ordinaire.

Les livres et documents doivent être conservés pendant une durée de 10


ans (article 12 du CID)

b. Contribuables relevant du régime du forfait (BIC)

article 15-12 du CID

Pour les prestataires de services: ils sont astreints à la tenue d'un livre
journal suivi au jour le jour et représentant le détail de leurs recettes
professionnelles.
Pour les autres catégories de contribuables : ils doivent tenir deux
registres côtés et paraphés par les services fiscaux récapitulés par année
et appuyés des pièces justificatives

Un registre des achats

un registre des ventes

c. Contribuables relevant du régime de l'évaluation administrative (BNC)

article 30 du CID

Ces contribuables doivent tenir un livre journal côté et paraphé par le chef
d'inspection, et servi au jour le jour sans blanc ni rature et présenter le détail des
recettes et des dépenses professionnelles.

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7.2 Déclaration annuelle

articles 224 et 323 du CID

Les personnes physiques et morales passibles de la T.A.P sont tenues de souscrire et de


déposer chaque année une déclaration du montant du chiffre d'affaires ou des recettes
professionnelles brutes, selon le cas, de la période soumise à taxation.

En application de l'article 323 du CID, cette déclaration doit être rédigée sur un imprimé
établi et fourni par l'administration.

Elle doit être signée par le contribuable ou par les personnes dûment habilités à le faire.

Il en est accusé réception au contribuable sur un récépissé du modèle réglementaire qu'il


annexera à sa déclaration après y avoir indiqué ses nom, prénoms et adresse exacts. Ce
récépissé lui sera renvoyé après apposition du cachet de l'administration.

7.2.1 Délais de dépôt des déclarations :

Pour les redevables soumis au régime d'imposition selon le régime du réel


: la déclaration doit être déposée avant le 1er avril de l'année suivante;

pour les redevables relevant du forfait (BIC), la déclaration doit être


souscrite avant le 1er février de l'année suivante;

pour les redevables astreints au régime de l'évaluation administrative


(BNC) : ce document doit être fourni avant le 1er avril de l'année suivante.

7.2.2 Lieu du dépôt des déclarations

Une déclaration doit être déposée auprès de l'inspecteur des impôts du lieu d'imposition
selon les modalités ci-après :

a. Pour les entreprises relevant de l'I.B.S et l'I.R.G catégorie des BIC

Une seule déclaration s'il n'existe qu'un seul établissement (en pratique, la déclaration
se confond alors avec la déclaration professionnelle);
autant de déclarations qu'il existe d'établissements ou d'unités à déposer dans chacune
des communes du lieu de leur installation. Dans ce cas, seule la déclaration afférente
au lieu du siège social ou du principal établissement peut se confondre avec la
déclaration professionnelle.

b. Pour les redevables relevant de l'I.R.G catégorie des BNC

Pour les contribuables relevant de cette catégorie de revenu, en cas de pluralité


d'établissements, il ne sera établi qu'une seule déclaration à déposer auprès de
l'inspection dont relève le principal établissement.

7.2.3 Contenu de la déclaration

a. Pour la généralité des contribuables

La déclaration doit mentionner le chiffre d'affaires et faire apparaître distinctement


la fraction du chiffre d'affaires exonéré ou qui est susceptible de subir une réfaction.

b. Pour les grossistes

En ce qui concerne les opérations faites dans des conditions de gros, la


déclaration annuelle doit être obligatoirement accompagnée d'un état comportant
pour chaque client, les informations suivantes :

numéro de l'identifiant fiscal;


numéro de l'article d'imposition;
nom et prénom(s) ou dénomination sociale;
adresse;
montant des opérations de vente effectuées;
numéro d'inscription au registre de commerce.

Par ailleurs, et en application de l'article 228-3 du CID, les entreprises visées aux articles
13 et 138 du même code, sont tenues de souscrire en même temps que la déclaration
annuelle relative à la taxe, l'état détaillé des clients pour chacune de leurs unités ou
établissements.

Ainsi, les contribuables suivants, bien qu'étant exonérés de la T.A.P, sont astreints à
déposer l'état détaillé de leurs clients en même temps que leur déclaration annuelle :

Les entreprises éligibles au Fonds National de Soutien à l'Emploi des


Jeunes;

les coopératives de consommation des entreprises et organismes publics


lorsqu'elles font des opérations de vente en gros;
les entreprises relevant des associations de personnes handicapées;

les caisses de mutualité agricole;

les coopératives agricoles d'approvisionnement et d'achats ainsi que leurs


unions;

les sociétés coopératives de production, transformation, conservation et


ventes de produits agricoles et leurs unions;

les opérations faites à l'exportation;

etc...

Il est évident que ces entreprises ne sont astreintes à la production de l'état détaillé des
clients que si elles procèdent à des opérations de vente en gros.

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7.3 Versement périodique de la T.A.P

Les contribuables dont le chiffre d'affaires ou les recettes professionnelles annuels


excèdent certaines limites sont astreints au versement spontané de la T.A.P; celle-ci doit être
versée périodiquement (selon le cas, mensuellement ou trimestriellement) à la caisse du
receveur des impôts territorialement compétent.

Antérieurement au 1er janvier 1995, cette taxe était exigible annuellement et perçue par
voie de rôle.

La T.A.P est désormais, depuis cette date, un droit payable au comptant par voie de G
50 ou de G50A.

7.3.1 Contribuables soumis aux versements spontanés

a. les contribuables anciens relevant de l'I.B.S ou de l'I.R.G catégorie des BIC dont le chiffre
d'affaires annuel imposable de l'exercice précédant éventuellement ramené à l'année excède
50000 DA pour les prestataires de services et 80000 DA pour les autres catégories de
redevables;

Sont également astreints à ces versements, les contribuables exerçant une profession
relevant de l'I.R.G catégorie des BNC lorsque le montant de leurs recettes professionnelles
dépasse 15000 DA.

b. Les contribuables nouveaux dont le chiffre d'affaires ou les recettes professionnelles du


premier exercice viennent à dépasser au courant de cette année les limites respectives ci-
dessus.

7.3.2 Périodicité des versements

a. Pour les contribuables anciens le paiement sera trimestriel dans les cas suivants :

Les commerçants relevant de l'I.B.S ou de l'I.R.G catégorie des BIC :


lorsque le chiffre d'affaires imposable éventuellement ramené à l'année
est compris entre 50000 DA ou 80000 DA (selon le cas) et 240000 DA.

Les personnes relevant de l'I.R.G catégorie des BNC : lorsque le montant


de leurs recettes professionnelles est compris entre 15000 DA et 30000
DA.

La T.A.P afférente à chaque trimestre doit être versée dans les 20 premiers jours du
mois suivant la fin du trimestre.

Par contre, le paiement sera mensuel lorsque le chiffre d'affaires ou le montant des
recettes professionnelles éventuellement ramenées à l'année, viennent à excéder les limites
des 240000 DA ou 30000 DA selon le cas.

Dans ce cas, la T.A.P sera versée dans les 20 premiers jours du mois suivant.
b. Pour les contribuables nouveaux

Le premier versement doit être effectué dans les 20 premiers jours du mois suivant celui au
cours duquel le chiffre d'affaires ou les recettes professionnelles imposables depuis le début de
l'exercice viennent à dépasser les limites respectives des 50000 ou 80000 DA, pour le
premier, ou 15000 DA pour les secondes.

Les versements suivants doivent être trimestriels ou mensuels dans les mêmes conditions
que pour les contribuables anciens selon que le chiffre d'affaires ou les recettes
professionnelles de l'exercice en cours et ramenés à l'année (à la fin du mois de dépassement
des 50000 DA ou 80000 DA d'un côté ou 15000 DA de l'autre) est inférieur, égal ou supérieur
selon le cas à 240000 DA ou 30000 DA.

c. Cas des entreprises de bâtiment et de travaux publics, et des entreprises de transports

Les unités des entreprises de bâtiment et de travaux publics et les unités des entreprises
de transports sont autorisées, quelque soit le montant de leur chiffre d'affaires, à effectuer les
versements dus, durant les vingt (20) premiers jour du mois qui suit le trimestre civil au cours
duquel le chiffre d'affaires a été encaissé ou réalisé.

Remarque Importante

La périodicité des paiements de la T.A.P exposée ci-dessus, n'est valable que si la


déclaration ne comporte que le paiement de cette taxe.

Par contre, et en application de l'article 371 bis du CID, lorsque la déclaration comporte
simultanément le règlement de deux ou plusieurs impôts et taxes donnant lieu à paiement au
comptant ou par voie de retenue à la source, (T.V.A - V.F - I.R.G/Salariés, Droit de Timbre,
Etc...) et que cette déclaration est inférieure à cinquante mille (50000 DA) dinars au cours
d'une année, le contribuable est autorisé pour l'année suivante, à s'acquitter trimestriellement
de ces droits et taxes, dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le trimestre civil.

Dans le cas inverse, (c'est à dire dès que le montant total des droits payables par voie
de G50 est égal ou supérieur à 50000 DA au cours d'une année), le paiement sera mensuel et
ce quel que soit le niveau des chiffres d'affaires ou recettes professionnelles citées ci-dessus.

7.3.3 Lieu de versement (article 359-1 du CID)

Les droits doivent être acquittés à la caisse du receveur des impôts du lieu d'imposition.

Cette règle reçoit la même application pratique que celle afférente au dépôt des
déclarations annuelles. Donc, selon le cas, la même entreprise ne fera qu'un versement
(mensuel ou trimestriel) unique, ou sera astreinte à plusieurs versements si elles disposent de
deux ou plusieurs unités imposables.

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7.4 Calcul des sommes à payer

Trois (03) régimes sont prévus par le code des impôts directs

7.4.1 Le régime général

article 357 à 361 du CID

Le montant de chaque versement est calculé :

en appliquant le taux de la T.A.P (2.55%) en vigueur;

au chiffre d'affaires imposable effectivement réalisé ou aux recettes


professionnelles pendant la période de référence.

7.4.2 Le régime des acomptes provisionnels

articles 362 à 365 CID

Le régime des acomptes provisionnels s'applique aux contribuables qui exercent


depuis au moins un an au 1er jour de l'exercice considéré et qui ont opté expressément pour
ce régime et reçu l'accord du chef de l'inspection des impôts.

Ce régime concerne exclusivement les contribuables relevant de l'I.B.S et ceux


exerçant une activité dont les profits relèvent de l'I.R.G dans la catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux. Par conséquent, ceux qui exercent une activité relevant de l'I.R.G-
catégorie des bénéfices non commerciaux- ne sont pas admis à ce régime.

L'option doit être écrite et adressée au service local des impôts de chaque lieu
d'imposition avant le 1er février de l'année considérée ou lorsque l'exercice ne coïncide pas
avec l'année civile, avant la fin du mois de l'ouverture de cet exercice.

L'option est alors valable pour l'exercice entier (sauf cession ou cessation
d'activité) et est renouvelée par tacite reconduction (sauf dénonciation expresse formulée
dans les mêmes conditions et les mêmes délais que l'option).

a. Montant des acomptes provisionnels

article 363 du CID


Principe théorique : le montant de chaque acompte est égal au douzième (si le chiffre
d'affaires imposable de l'exercice précédent ramené le cas échéant à l'année a excédé
240000 DA ou au quart (dans le cas contraire) du montant de la T.A.P calculée au taux
en vigueur, sur le chiffre d'affaires imposable (éventuellement ramené à l'année) du
dernier exercice pour lequel le délai du dépôt légal de la déclaration annuelle est
expiré.

Exemple : exercice comptable coïncidant avec l'année civil : C.A imposable


habituellement supérieur à 240000 DA.

Les versements afférents à chacun des mois de janvier, février et mars de


l'année "n" seront fixé sur la base de la T.A.P calculée à raison de l'activité de
l'année "n-2";

ceux afférents à chacun des mois d'avril de l'année "n" à mars de l'année "n+1"
seront déterminés sur la base de la T.A.P calculée à raison de l'activité de
l'année "n-1";

et ainsi de suite...

Il y a lieu de préciser que ce procédé n'est utilisé que dans la mesure où les
contribuables sont dans l'impossibilité de déterminer avec précision le chiffre d'affaires
des périodes en cause.

Application pratique (article 363-2 du CID) : chaque année, l'inspecteur des impôts
notifie au contribuables ayant sollicité l'option le montant des versements mensuels ou
trimestriels à effectuer jusqu'à la notification suivante.

Cependant, en début de période d'option, le contribuable doit déterminer lui-même le


montant des acomptes, tant qu'il n'a pas reçu la notification du service, en fonction du
chiffre d'affaires imposable réalisé au cours du dernier exercice clos, éventuellement
ramené à l'année.

b. Régularisation d'acomptes

article 363-4 du CID


En cours d'exercice : le contribuable qui estime que le montant des acomptes déjà
versés au cours d'un exercice est égal ou supérieur au montant de la taxe dont il sera
définitivement redevable pour le dit exercice, peut se dispenser d'effectuer de
nouveaux versements, en remettant respectivement à l'inspecteur et au receveur des
impôts territorialement compétent, avant la date d'exigibilité du prochain versement à
effectuer, une déclaration dans ce sens datée et signée.
Si par la suite, cette déclaration est reconnue inférieure de plus du
dixième des acomptes réellement dus, les pénalités de retard de
versement sont appliquées aux sommes non versées aux échéances
prévues.

En fin d'exercice (article 364-1 du CID) :

1er cas : le montant total des acomptes versés au titre de l'exercice est inférieur
au montant total de la T.A.P due pour l'exercice : le contribuable, dans ce cas,
doit verser le complément de sa propre initiative dans le mois qui suit la clôture
de l'exercice (c'est à dire dans les 20 premiers jours du mois de janvier selon la
note n° 137/MF/DGI/DOF/SDOF/B1 du 01 février 1999).

2ème cas : le montant total des acomptes versés au titre de l'exercice est
supérieur au montant total de la T.A.P due pour l'exercice : dans cette
hypothèse, l'excédent constaté est ,soit imputé par le contribuable sur les
versements à venir, soit remboursé sur réclamation adressée au directeur des
impôts de la wilaya.

7.4.3 Le régime du forfait ou de l'évaluation administrative

article 365 du CID

Les contribuables imposés selon le régime du forfait (pour ceux passibles de l'I.R.G-
catégorie des BIC) ou de l'évaluation administrative (contribuables relevant de l'I.R.G -
catégorie des BNC) s'acquittent de leur taxe dans les conditions suivantes :

Le forfait ou l'évaluation administrative sont conclus selon les dispositions


prévues aux articles 15, 16 et 31 du Code des Impôts Directs;

La taxe est payée par quart (1/4) tous les trois (03) mois, au plus tard le
dernier jour de chaque trimestre civil.

Lorsque le trimestre expire un jour de congé légal, le paiement est


reporté au premier jour ouvrable qui suit.

Pendant la période qui précède la notification du régime du forfait


ou de l'évaluation administrative, le contribuable continue à
s'acquitter de la taxe sur la base du forfait précédent.
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7.5 Pièces à joindre au versement

articles 359-2 et 363-3 du CID

Selon les dispositions des articles 359-2 et 363-3 du CID, chaque versement doit être
accompagné d'un bordereau-avis établi en double exemplaire daté et signé par la partie
versante et indiquant :

a. Dans tous les cas :

période au cours de laquelle le chiffre d'affaires ou les


recettes ont été réalisés;
nom, prénom(s) ou raison sociale et adresse;
nature de l'activité exercée;
numéro d'identification de l'article principal de l'impôt direct;
numéro de fiche d'identité fiscale.

b. Au régime général :

nature des opérations;


montant total réalisé au cours du mois ou du trimestre
précédent;
montant du chiffre d'affaires bénéficiant de la réfaction de
30, 50 ou 75%;
montant du chiffre d'affaires exonéré ou ne bénéficiant pas
de la réfaction;
taux retenu pour le calcul du versement.

c. Au régime des acomptes provisionnels :

Les indications portées dans le cas du régime général, sont remplacés par la mention
"option pour le régime des acomptes provisionnels", ainsi que :

soit la période de référence ayant servi au calcul des


acomptes, le montant total de la taxe afférente et la fraction
exigible (dans le cas où le contribuable calcule lui-même les
acomptes);

soit la date et les éléments figurant sur la notification


d'acomptes émanant du service.

Dans le cas de versement de solde de liquidation de l'exercice, le bordereau doit faire


apparaître distinctement le montant des acomptes mensuels ou trimestriels déjà versés.

Remarque :

Dans la pratique, le bordereau-avis cité ci-dessus est remplacé depuis le 1er janvier
1995 par les déclarations modèles G50 et G50A qui mentionnent l'ensemble des droits
payables au comptant ou par voie de retenue à la source.

Dans l'ensemble, ces deux imprimés comportent l'essentiel des indications exigées par la
réglementation fiscale en vigueur.

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Sanctions

Les sanctions susceptibles de frapper les contribuables défaillants sont très diversifiées
et varient en fonction de la nature et de la gravité de l'infraction commise.

Pénalités Pour Absence De Déclaration

Pénalités Pour Déclaration Tardive

Pénalités Pour Déclaration Incomplète

Pénalités Pour Déclaration Inexacte

Infractions Et Sanctions

Défaut Ou Retard De Versement

Accueil
8.1 Pénalités pour absence de déclaration

articles 226 et 192 du CID

Les contribuables qui se sont abstenus de produire leur déclaration annuelle T.A.P sont
taxés d'office et leurs cotisations sont majorées de 40%.

Toutefois, ces deux sanctions ne peuvent s'appliquer que pour les contribuables qui, mis
en demeure par l'administration de fournir cette déclaration, ne se sont pas exécutés dans le
délai de 30 jours qui doit leur être accordé à cet effet.

Retour
8.2 Pénalités pour retard de production de la déclaration annuelle

articles 226, 192 et 322 du CID

La taxation d'office est applicable dans les même conditions que dans le cas précédent;
mais le taux de la majoration varie en fonction de la durée du retard; la majoration est de :

10% si le retard n'excède pas un mois;


20% si le retard est compris entre un et deux mois;
40% si le retard dépasse une année à compter de la date
d'expiration du délai de déclaration (note-circulaire n°
167/MF/DGI/2000 du 22 mars 2000)

Néanmoins, la majoration sera dans tous les cas de 40% si le contribuable n'a pas
produit la déclaration dans un délai de 30 jours après la mise en demeure de l'administration.

Retour
8.3 Pénalités pour déclaration incomplète

article 192-2 du CID

Lorsque le contribuable n'a pas appuyé sa déclaration de l'ensemble des renseignements


et documents exigés, il est passible d'une amende fiscale de 50 DA autant de fois qu'il y a de
documents non produits ou parvenus tardivement à l'inspection.

En outre, ce redevable peut faire l'objet d'une taxation d'office avec application d'une
pénalité de 25%, s'il ne produit pas les documents manquants dans un délai de 30 jours après
avoir été mis en demeure par l'administration fiscale.

Retour
8.4 Pénalités pour déclaration inexacte

articles 227 et 193 du CID

Lorsqu'un contribuable, déclare ou fait apparaître une T.A.P insuffisante ou inexacte, le


montant des droits éludés est majoré de :

10% lorsque le montant des droits éludés est inférieur ou


égal à 50000 DA;

15% lorsque le montant des droits éludés est supérieur à


50000 DA et inférieur ou égal à 200000 DA;

40% lorsque le montant des droits éludés est supérieur à


200000 DA.

Les pénalités ci-dessus appliquées pour insuffisance de déclaration se


cumulent le cas échéant avec celles appliquées pour défaut ou déclaration
tardive, ou pour renseignements incomplets.

Dans le cas de manoeuvres frauduleuse, une majoration de 100% est


applicable sur l'intégralité des droits lorsque le montant des droits éludés est égal
ou inférieur à 5000000 DA. La majoration est portée à 200% lorsque le montant
des droits éludés est supérieur à 5000000 DA.

Retour
8.5 Infractions et sanctions relatives à l'état détaillé des clients

articles 227 et 228 du CID

Le défaut de production de l'état détaillé des clients, les omissions ou inexactitudes dans
le dit état sont sanctionnés de la manière suivante :

8.5.1 Perte de la réfaction :

En ce qui concerne les contribuables effectuant des opérations de gros, le défaut de


production de l'état détaillé des clients, ou les inexactitudes susceptibles de l'entacher,
entraînent la perte de la réfaction.

Application pratique :

1er cas : état produit dans le délai légal : la perte de la réfaction est
limitée :

au seul montant des opérations réalisées avec le ou les clients pour


lequel ou lesquels il est relevé des insuffisances ou des
inexactitudes;

l'adresse des clients ne doit pas être considérée comme incomplète


lorsque la seule désignation de la localité est suffisante pour
permettre leur identification précise (notamment les clients situés
dans les petites communes ou agglomérations).

2ème cas : état produit hors délai : en application de l'article 228-3 du


CID, la non production dans les délais de cet état, entraîne l'application
des sanctions prévues aux articles 192 et 193 du CID. (c'est à dire la
taxation d'office et les pénalités prévues ci-dessus pour déclaration
tardive ou pour insuffisances de déclaration).

3ème cas : état non produit (malgré la demande du service) : perte de la


réfaction avec application des pénalités de retard sur les droits non payés.

8.5.2 Amende fiscale

article 228-1 du CID

Outre la perte du bénéfice de la réfaction, les erreurs, omissions ou inexactitudes dans


les renseignements figurant sur l'état détaillé des clients, peuvent donner lieu à l'application
d'une amende fiscale de 10 à 100 DA encourue autant de fois qu'il est relevé d'erreurs,
d'omissions ou d'inexactitudes dans les renseignements exigés.

La quotité de l'amende doit être fonction :

de la gravité de chaque omission ou inexactitude constatée;

ainsi que de la fréquence dans la répétition des erreurs ou omissions.

Ces amendes ne pouvant s'appliquer qu'aux contribuables ayant produit un état (dans le
délai ou hors délai), il convient, le cas échéant, de déterminer le montant de ces amendes de
façon à ce que le montant total des sanctions (perte partielle de la réfaction + amendes)
n'excède pas le montant des droits supplémentaires qui auraient résulté d'une perte totale de
la réfaction, faute de quoi, un redevable produisant un état incomplet pourrait être pénalisé
plus sévèrement que celui qui se serait abstenu totalement de le produire.

8.5.3 Amende fiscale et peines correctionnelles pour manoeuvres frauduleuses

article 228-3 du CID

En outre, une amende fiscale de 1000 DA à 10000 DA est applicable aux contribuables
qui ont sciemment :

fait figurer parmi les opérations de gros des ventes effectivement


réalisées dans des conditions de détail (soit en majorant le montant des
livraisons à certains clients détaillants, soit en faisant état de clients
fictifs);

ou été complices de la fraude consistant à favoriser la minoration par un


tiers de son chiffre d'affaires, et, par voie de conséquence, de son
bénéfice, en réduisant le chiffre d'achats de ce dernier.

L'application de cette amende peut s'accompagner, en vertu de l'article 303 du CID, de


la mise en oeuvre de poursuites correctionnelles exercées par le directeur des impôts de
wilaya et pouvant aboutir :

à une amende pénale de 5000 DA à 20000 DA;

et à un emprisonnement de 1 à 5 ans, ou de l'une de ces


deux peines seulement.

La mise en oeuvre de ces poursuites doit être de règle dans le cas de manoeuvres
frauduleuses caractérisées.
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8.6 Défaut ou retard de versement

articles 360 et 361 du CID

a. Déclaration et paiement de la seule T.A.P

L'absence de dépôt du bordereau de versement, ainsi que le défaut de versement ou le


retard de versement :

des versements mensuels ou trimestriels de la T.A.P;

d'acomptes provisionnels dont le contribuable s'est dispensé


à tort;

du solde de liquidation annuel;

ou du solde de liquidation en cas de cession ou cessation


d'activité.

Est sanctionné d'une pénalité de 10%.

Cette pénalité est portée à 25% si le contribuable ne s'exécute pas après que
l'administration l'ait mis en demeure par lettre recommandée avec avis de réception, de
régulariser sa situation dans un délai d'un mois.

Le défaut de production dans les délais prescrits du bordereau-avis peut donner


lieu à l'application d'une pénalité de 500 DA.

Néanmoins, si ce bordereau-avis n'est toujours pas déposé après la mise en


demeure de l'administration d'avoir à le produire dans un délai de 30 jours, il est procédé à la
taxation d'office des bases d'imposition.

La taxation d'office donne lieu, à l'émission d'un rôle immédiatement exigible


comportant outre les droits en principal, une pénalité de 25%.

b. Déclaration et paiement de l'ensemble des impôts et taxes payables au comptant ou par


voie de retenue à la source

article 402-2 du CID

Les pénalités prévues dans le paragraphe a qui précède ne sont applicables que lorsque
la T.A.P fait l'objet d'une déclaration et d'un paiement séparés. Ceci peut être le cas lorsque
l'entreprise dispose d'une ou de plusieurs unités situées dans une commune différente de celle
du siège social.
Par contre, lorsque le contribuable déclare par voie d'imprimé modèle G50 ou G50A
simultanément plusieurs impôts ou taxes payables au comptant ou par voie de retenue à la
source, (tels que la T.V.A, le VG et l'I.R.G sur salaires, la retenue à la source sur les
dividendes, et les revenus des entreprises étrangères n'ayant pas d'installation permanente en
Algérie, etc...) la pénalité qui sera appliquée pour l'ensemble de ces impôts (y compris la
T.A.P) est celle prévue à l'article 402-2 du CID.

En application de cet article, le retard dans le paiement de ces impôts entraîne


l'application d'une majoration de 10%.

En outre, une astreinte de 3% par mois ou fraction de mois de retard est applicable à
partir du premier jour du mois qui suit la date limite de dépôt des bordereaux-avis de
versement, sans toutefois, que cette astreinte, cumulée avec la pénalité fiscale de 10% ci-
dessus, n'excède 25%.

Lorsque la pénalité de recouvrement de 10% se cumule avec la pénalité pour dépôt


tardif de la déclaration, le montant total des deux pénalités est ramené à 15% à condition que
le dépôt de la déclaration et le paiement interviennent au plus tard le dernier jour du mois de
l'exigibilité.

L'article 18 de la LF 2000 dispose que lorsque le paiement des impôts et taxes intervient
à partir de l'année suivant celle au cours de laquelle la pénalité de 25% est devenue exigible,
cette dernière est majorée d'une astreinte de 1% par mois ou fraction de mois de retard
jusqu'à un plafond de 40%.

La note-circulaire n° 167/MF/DGI/2000 du 22 mars 2000 instruit les services fiscaux de


ne faire application que de la majoration de 40% sans tenir compte de l'astreinte de 1% et ce
nonobstant la rédaction de l'article 18 susvisé.

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Dispositions spéciales en cas de cession ou de cessation

article 229 du CID

Dans les mêmes conditions qu'en matière d'I.R.G, la cession ou cessation totale ou
partielle, entraîne :

déclaration dans un délai spécial de 10 jours (ou de 6 mois en cas de


décès);

responsabilité du cessionnaire ou du successeur du contribuable;

imposition immédiate;

exigibilité immédiate de l'impôt.

Les chiffres d'affaires ou les recettes qui n'ont pas été taxés, y compris les créances
acquises et non recouvrées (notamment pour les entreprises de travaux et les titulaires des
professions libérales) sont immédiatement imposés.

Conformément aux dispositions de l'article 364-1 du CID, les contribuables ayant opté
pour le régime des acomptes provisionnels doivent, le cas échéant, procéder au versement du
solde de liquidation de l'exercice en cours dans le même délai de 10 jours que celui prévu
pour le dépôt de déclaration de cession ou de cessation.

Accueil
Taxe Sur L'Activité
Professionnelle
T.A.P
Préambule

Chapitre I. Base
d'imposition

Chapitre II . Assiette Taxe sur la Valeur Ajoutée


Chapitre III . Règles
(T.V.A)
d'assiettes et taux

Chapitre IV . Les
déductions

Chapitre V. Franchise
et restitution de la
T.V.A

Chapitre VI .
Obligation des
contribuables
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE

1. La taxe sur la valeur ajoutée

2. Définition et principes généraux

3. (Notion de territorialité,Nature juridique des professions,Statut juridique des


personnes)

RETOUR
La taxe sur la valeur ajoutée

La taxe sur la valeur ajoutée système fiscal universel a été crée en Algérie par l'article 65
de la loi n°90-36 du 31 décembre 1990 portant loi de finance pour 1990.

Cette loi a posé les règles relatives à l'institution de cette taxe par ailleurs, les articles 72
à 99 de la loi n°91-25 du 18.12.1991 portant loi de finances pour 1992 ont détaillé la mise en
place de la T.V.A en Algérie.

Au lieu de coïncider avec le début de l'année civile la T.V.A a connu son application
effective à compter du 1.04.1992

Ce laps de temps entre sa promulgation et son application a permis sa vulgarisation et


son assimilation fiscale et par les contribuables.

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Définition et principes généraux

Le système des taxes sur le chiffre d'affaires en Algérie depuis 1945 est un régime qui s'avérer aujourd'hui
malgré les différents aménagements apportes à l'exemple du passage du régime suspensif à celui de paiements
fractionnés, incompatible avec les réforme économiques que l'Algérie a engagées.

En effet, la taxe unique globale à la production et la taxe unique globale sur les prestations de services ne
permettent pas d'assurer une transparence dans la formation des coûts.

Ainsi l'anesthésie dont est frappé le consommateur final le laisse dans l'ignorance du montant réel de la charge
fiscale qu'il supporte en engageant ses dépenses. De plus l'inconvénient principal de ce système réside dans les
rémanences des taxes qu'il éjecte suite à des exonérations fictives de secteur d'activité résultant d'une législation
trop rigide.

Ainsi à l'exemple d'un secteur exonéré à Laval, les taxes supportés à l'amont de la confection du produit ne
peuvent être déduites. Également les différents services ayant concouru à la mise en oeuvre de ce produit ne
peuvent être déduits en raison du principe de la non déductibilité de la TUGPS .

Ce système dont les limites sont réelles ont amenés le législateur à introduire un impôt qui a tendance à se
généraliser de par le monde connu sous le nom de la taxe sur la valeur ajoutée T.V.A

Le principe de ce cet impôt réside dans la taxation uniquement du montant de la marge ou valeur ajoutée
intervenant à chaque stade des opérations industrielles ou commerciale.

Des avantages procurés par la T.V.A on peut citer:

Sa neutralité: Elle frappe uniformément les industries de main d'œuvre comme les industries fortement
capitalisées. Puisque la base est toujours en hors taxe.
Sa rentabilité: Les rentrées pouvant provenir de cet impôt seront substantielles au trésor relativement à
une assiette large et élastique.

Des inconvénients de ce système on ne connaît que la lourdeur de sa gestion qui pourra être atténuée par l'outil
informatique.

De plus, l'édification du Maghreb arabe a amené l'Algérie à harmoniser son système fiscal par rapport au Maroc
et à la Tunisie

Les importations: Quelque soit la qualité juridique de la personne qui les réalise.
Certaines exportations: L'opération d'exportation d'objet d'art, de collection et d'antiquité déroge au
principe de la non imposition des exportations.
Les livraisons à soi même: En vertu du principe de la neutralité et de l'équité fiscal sont imposables:

● Les livraisons à soi même d'immobilisation


● Les livraisons de biens meubles destinées à l'exploitant ou pour les besoins de l'exploitation.

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Taxe sur la Valeur Ajoutée

Notion de territorialité Statue juridique des personnes

Nature juridique des professions assujetties à la T.V.A

1. Notion de territorialité:

Une affaire est imposable si elle réalisée en Algérie, on entend par territoire Algérien tous
les points terrestre, maritimes et aériens ou s'exerce la souveraineté du gouvernement
Algérien. La détermination du territoire différer selon qu'il s'agit de ventes ou de prestations
de services.

Pour les ventes : c'est la livraison qui est un élément déterminant de l'imposition. Il
est inutile de prendre d'autres éléments en considérations tel que le de conclusion du
contrat, le lieu de paiement du prix, la nationalité des contractants.
Pour les prestations de services: Il est tenu compte du lieu d'utilisation ou
d'exploitation des services rendus, des droits cédé ou des objets loués. Retour

2. Nature juridique des professions assujetties à la T.V.A:

Les actes de code visé par la T.V.A sont certains de ceux énumérer par le code de
commerce.

Il s'agit des diverses industries d'extraction, de transformation et autres professions


commerciales.

Toutefois, il est précisé que l'application de la T.V.A n'est pas limitée aux seules activités
exercées à titre habituel, ainsi les affaires réalisées occasionnellement par les personnes
physiques ou morales peuvent être recherchées en paiement de l'impôt. Retour

3. Statue juridique des personnes:

La personnalité de l'auteur de l'acte est sans influence sur l'imposition. Les personnes
physiques ou morales de droit privé ou public qui accomplissent un acte de commerce situé
dans le champ d'application de la T.V.A imposables.

Ainsi, pour l'assujettissement des personnes, on tient compte de la nature de l'acte


passé. Toutefois, si dans la généralité des cas le principe est respecté, il existe de
nombreuses exceptions ou la personnalité de l'auteur de l'acte influe sur l'imposition. On peut
citer les opérations de nature industrielle ou commerciale qui constitue l'accessoire d'une
profession agricole: Retour
Exemple :
Le fellah qui traite sa production de tomate.

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Accueil

Préambule

Chapitre I. Base d'imposition

Chapitre II . Assiette

Chapitre III . Règles d'assiettes et taux

Chapitre IV . Les déductions

Chapitre V. Franchise et restitution de la T.V.A

Chapitre VI . Obligation des contribuables


LA BASE D' IMPOSITION

1. Section I. Opération imposable.

2.1- Opérations obligatoirement imposable (Article 2)


C.T.V.A

2.2- Opérations imposables par option (Article 3)

2. Section II . Définition des assujettis

2.1- Les producteurs (Article 4) (1-2-3) du code


Les opérations obligatoirement imposables

Les travaux immobiliers Les livraisons à soi-même

Les ventes et livraisons faite par... Les ventes et livraisons en état...

Les ventes faites par les commerçants grossistes ...

Les ventes d'immeubles ou de commerce Le commerce des objets d'occasion...

Les opérations d'une profession libérale réalisée par les personnes physiques...

Les opérations de location et de prestation de services

Les travaux d'études et de recherches ...

Les spectacles,jeux et divertissements...

Les prestations relatives au téléphone ,et télex ...

Les opérations de ventes par les grandes surfaces...

Les opérations réalisées par les banques et les compagnies d'assurances

Les opérations imposables sont obligatoirement soumis à la taxe sur la valeur ajoutée:

1. Les ventes et livraisons faites par les producteurs:

On entend par ventes toutes les opérations faites à titre onéreux et aboutissant à un
transfert de propriété d'un bien corporel.

Aux ventes proprement dites ont assimilées les échanges ,les locations ventes. Retour

2. Les travaux immobiliers:

Ce sont des actes de production effectués sur des biens immeuble par destination.

Les travaux d'entreprises sont soumis à la T.V.A sur l'ensemble du mémoire délivré par
l'entrepreneur.

Les règles applicables aux producteurs en matière de déduction s'appliquent également


aux entrepreneurs.

La notion de livraison à soi-même est de droit pour les travaux d'entreprises.

En conséquences, les entrepreneurs sont imposables non seulement sur les travaux qui
l'objet de mémoire, mais également sur ceux-ci exécutés par eux-même ou par les sous-
traitants, ainsi que sur les travaux qu'il exécuter pour eux-mêmes. Retour

3. Les ventes et livraisons en état de produits ou marchandises


importées, réalisée dans les conditions de gros par les
commerçants importateurs:

Les importations sont imposables en douane (droit de douane et T.V.A perçu par
l'administration des douanes) quelque soit la qualité de l'importateur.

Les produits étrangers subissent à l'entrée du territoire Algérien la même imposition


qu'un produit Algérien sortant d'une fabrique en vertu du principe de la neutralité fiscale.

Par conséquent les produits exonérés à l'intérieur n'acquittent aucune taxe à


l'importation. Retour

4. Les ventes faites par les commerçants grossistes tels que définis a
l'article 5 du CTVA.

Par grossistes on entend:

Les commerçants qui revendent à d'autres commerçants en vue de la


revente.
Soit dans les mêmes conditions de prix et de quantités à des entreprises,
exploitations ou collectivités publique et privées. Retour

5. Les livraisons à soi-même

a. Notion de livraison à soi-même:

La livraison à soi-même consiste dans l'utilisation par une entreprise d'un bien destiné
normalement à la vente ou spécialement crée pour cet objectif.

La livraison à soi-même consiste en un détournement de la destination normale prévue


pour l'objet.

Aussi, l'imposition d'une telle opération se justifie dans le souci de justice si l'on
considère que tous les produits parvenus à leur stade d'achèvement chez l'assujetti de la
T.V.A doivent supporter au moins une fois la T.V.A sur leur valeur définitive.

Le produit n'étant pas destiné à la vente, on le taxe au moment de son utilisation comme
dans le cadre normale de la T.V.A, la taxe ayant grevé l'achat ou l'importation de l'objet livré
est déductible.

b. Différents cas de livraison à soi-même:

La livraison à soi-même consiste pour une entreprise à prélever un produit fabriqué,


acheté ou importé en vue de la revente pour lui donner la destination suivante:

Satisfaire les besoins personnels du chef d'entreprise, de sa famille ou de


tout autres personnes recevant l'objet sans qu'un acte de vente ne soit
réalisé.
Utilisation d'un bien dans le cadre de l'entreprise, les objets fabriqués ou
acquis sont donnée en location au lieu d'être vendu.
Utilisation dans une autre affaire de vente à consommer sur place ou de
prestations de services

c. Personne imposables:

Toutes les livraisons à soi-même ne sont pas imposables suivant le principe ci-dessus
annoncé en (a) l'objet livré est taxé pour être mis à égalité avec les objets similaires qui sont
vendus. Seront donc imposables au titre des livraisons à soi-même:

Les entrepreneurs des travaux


Les producteurs
Les importateurs
Les revendeurs d'objet d'art de collection et d'antiquité

d. Biens pouvant faire l'objet d'une livraison à soi-même

La livraison à soi-même doit porter sur :

Les matières premières normalement destiné à la fabrication ou à la


vente.
Les produits finis acheté ou importé en vue de la revente.
Les objets spécialement conçus et fabriques pour les besoins de
l'entreprise.
Les produits extrait normalement destines à la revente ou à la fabrication.
Les travaux effectués sur les immeubles de l'entreprise ou du chef de
l'entreprise.

e. Cas particuliers:

L'imposition au titre des livraisons est également applicable aux assujettis de la T.V.A
dans les cas suivants:

les primes, cadeaux, objets publicitaires

La T.V.A est due sur la livraison à soi-même de ces produits:

Les catalogues:

La notion de la livraison à soi-même s'applique aux catalogues distribués gratuitement par


un assujetti.

Les échantillons:
La livraison à soi-même s'applique aux échantillons qui sont distribués gratuitement,(et
dans le cas de vente d'un échantillon). Retour

6. Les opérations de location et de prestation de services, les travaux


d'étude et de recherches ainsi que toutes les opérations autres que
les ventes et les travaux immobiliers.

Ces opérations étaient imposables à la TUGPS dans l'ancien système fiscal Algérien en
vertu des articles 98 et 101 du code des TCA.

Les opérations imposables à la T.V.A en vertu de l'art.26.du code TCA se décomposent


en :

a. Les opérations de locations:

On distingues les locations de biens immobiliers, les locations de biens mobiliers, et les
locations de biens mixtes.

Location d'immeuble: ce sont des actes civils en principe non imposables,


il doit s'agir d'immeuble nus, ni meublé ni aménagés.
Location mixtes: Elle porte à la fois sur des immeubles et des meubles et
sont imposables à la T.V.A.

Exemple:
Location de locaux commerciaux

pension de famille, hôtel, etc,

b. Les opérations de prestation:

Toutes les opérations qui effectuent des prestation en général autres que les ventes et
les travaux immobiliers sont imposables, on inclut: Retour

Les entreprises de transport


Les entreprises de nettoiement
Les réparateurs
Les photographes
Les coiffeurs
Les restaurants

7. Les ventes d'immeubles ou de commerce effectuées par les


personnes qui habituellement ou occasionnellement achètent ces
biens en leur nom en vue de leur revente.

Les opérations d'intermédiaires, pour l'achat ou la vente des biens visés plus haut.
Les opérations de lotissements et de vente faites par les propriétaires de terrains dans
les conditions prévues par la législation en vigueur (cf.loi n°90-29 du 1/12/1990-jo
n°52 relative à l'aménagement et l'urbanisme, et décret exécutif n°19-176 du
28/05/1991 fixant les modalités d'institution et de délivrance notamment du
permis de lotir- jo n°26),ces opérations qui étaient exonérées antérieurement au
31/12/1993 ont été incluses dans le champ d'application de la T.V.A par la loi de
finance pour 1994.
Les opérations de construction et de vente d'immeubles à usage d'habitation ou
destinés à abriter une activité professionnelle, industrielle ou commerciale réalisées
dans le cadre de l'activité de promotion immobilière telle que définie par la législation
en vigueur (décret législatif n°93-03 du 1er mars 1993 relatif à l'activité
immobilière). Retour

8. Le commerce des objets d'occasion (autre que les outils) composes


en tout ou en partie de platine, or ou d'argent, de pierres gemmes
naturelles reprises sous le n°71-02 du tarif douanier, ainsi que des
oeuvres d'art originales, objets d'antiquité et de collection repris
au n°99-06 et 99-07 du tarif douanier:

Le principe de leur imposition en T.V.A réside dans la forte plus value réalisée sur ces
affaires. Retour

9. Les opérations effectuées dans le cadre de l'exercice d'une


profession libérale réalisée par les personnes physiques et les
sociétés (Article 70 loi de finances pour 1996).

Antérieurement au 31/12/1996,les professions libérales n'étaient pas imposables de la


T.V.A que lorsque l'activité était exercée sous forme de sociétés dans les conditions
suivantes:

a. Société de capitaux:

La nature juridique de ces entreprises leur confère un caractère commercial. Ainsi tout
exercice d'une profession libérale effectuée par les sociétés sont taxables par la T.V.A.

b. Sociétés de personnes:

Il est introduit une distinction dans ce cas liée modalités d'exercice de la profession.
Ainsi l'exercice d'une profession libérale n'est pas taxable que si un ou plusieurs associés ne
participent pas à cette activité et n'est pas un homme de l'art.

D'autre part, les associés ne prennent pas une part prépondérante à l'exercice de ces
activités.

L'article 70 de la loi de finances pour 1996 étend l'imposition à la T.V.A à compter du


01/01/1996 non seulement à l'ensemble des sociétés exerçant une profession libérale sans
aucune exception, mais également à celle exercée par les personnes physiques.

Néanmoins, s'agissant des opérations à caractère médical, para-médical et vétérinaire,


l'application de la T.V.A à ces activités a été différée au 01/01/1997. Retour

10. Les spectacles, jeux et divertissements de toute nature organises


par toute personne, même agissant sous le couvert d'associations
régies par la législation en vigueur.

Les affaires consistant en l'organisation de spectacles, jeux et divertissements y compris


celle organisées par les personnes agissant sous le couvert d'association régie par la loi sur les
associations sont passibles de la T.V.A Retour

11. Les prestations relatives au téléphone et télex rendu par les


services des P et T:

Ces opérations relèvent de la T.V.A En effet, ces opérations sont de nature commerciale
quand bien mêmes elles sont effectuées par l'administration des postes et
télécommunications. il en est de même des opérations de prestations de téléfax. Retour

12. Les opérations de ventes par les grandes surfaces.

Le champ d'application de la T.V.A exclut les reventes en l'état effectuées par les
détaillants, par dérogation à ce principe, les ventes au détail effectuées par les grandes
surfaces sont imposables à la T.V.A

Lors de l'entrée en vigueur de la T.V.A les grandes surfaces étaient représentées


essentiellement par les entreprises relevant du secteur public, telles que les Galeries
Algériennes ( EDGA ) , les Souks-el-Fellahs, etc.

La réalisation ces dernières années d'une multitude de commerces similaires par le


secteur privé a élargi considérablement le nombre de ces redevables. Retour

13. Les opérations réalisées par les banques et les compagnies


d'assurances (cf-art 38 de la loi de finances 1995):

Ces opération qui étaient soumises à la TOBA sont imposables à compter du 01/01/1995
à la T.V.A les affaires imposables sont les suivantes:

a. Secteur des assurances

Les affaires réalisées par les organismes d'assurances et consistant en la


conclusion de tout contrat d'assurance et de réassurance contre les
risques de toutes nature, matériels ou corporels.
Les opérations de commission, courtages ou autres rémunérations
similaires réalisées par tout agent démarcheur ou courtier, à contrat
apportés par lui a son entreprise d'assurances, de capitalisation d'épargne
ou a son agence.
Les contrats d'assurances de crédit à l'exportation
Les contrats d'assurances situés hors d'Algérie.
b. Secteur bancaire

Les affaires réalisée par les organismes bancaires et portant sur les
opérations de crédit, commissions, intérêts des emprunts, agios,
escomptes divers.
Les intérêts pour paiement à terme du prix d'un bien meuble ou immeuble
versées à une personne physique ou morale étrangère non résidente en
Algérie.
Les opérations réalises dans le cadre des professions se rapportant au
commerce de valeurs et d'argent. Retour

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Opération imposable par option

a. Motifs et conséquences de l'option.

La législation autorise certains redevables (personnes physiques et morales) à opter


volontairement pour le paiement de la T.V.A alors que leur activité est exclue du champ
d'application de cette taxe et dans la mesure ou elles livrent:

A l'exportation
Aux sociétés pétrolières
A d'autres redevables de la taxe
A des entreprises bénéficiant des achats en franchise prévu par l'article 42
du CTVA

Cette option entraîne pour son auteur toutes les charges qui incombent à un assujetti
obligatoire, à savoir:

L'obligation d'acquitter un impôt


La tenue de registres comptables
l'éventualité de subir une vérification comptable

Mais certains cas les avantages offerts aux assujettis compensent largement ces
inconvénients ces charges, ce qui motive certains assujettis à y opter:

La T.V.A remplace les autres taxes qui seraient éventuellement exigibles


Possibilité de déduction des taxes à l'achat
Possibilité de mentionner la T.V.A sur les factures de vente permettant à
l'acheteur de déduire la taxe et donc de réduire sa charge fiscale.

Il y a donc un intérêt commercial évident qui consiste à transmettre aux clients la taxe
déductible.

Les redevables ayant opté pour la T.V.A sont obligatoirement tenu de détenir une
compatibilité réelle. Il sont donc exclus du forfait.

b. Portée et modalités de l'option:

L'option peut-être globale ou partielle, et peut porter sur tout ou partie des ventes ou
prestations.

L'option peut être demandé à toute période de l'année. Elle doit être portée à la
connaissance de l'inspection des impôts du lieu d'imposition et prend effet au premier jour du
mois suivant celui au cours duquel est elle souscrite.
Cette option, sauf cession ou cessation d'activité, couvre obligatoirement une période
expirant le 31 décembre de la troisième année qui suit celle au cours de laquelle elle a pris
effet.

Sauf dénonciation expresse formulée dans un délai de trois mois avant l'expiration de
chaque période, elle est renouvelée par tacite reconduction.

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Définition des Assujettis

Les producteurs Les grossistes

Les entreprises dépendantes

L'étude de la T.V.A a été faite sous l'angle des opérations réalisées. Il y a lieu de
compléter cet examen en se référent aux auteurs des actes passibles de la T.V.A

1. Les producteurs -article 4-(1.2.3) du code:

Les producteurs sont les personnes qui effectuent des actes de production.

La qualité de producteur est conférée seulement aux personnes qui accomplissent elles
mêmes des actes de production mais aussi à celles qui se substituent aux fabricants et à celle
qui font effectuer des actes de production par des tiers. Il s'agit donc de définir l'acte de
production et la notion de producteur.

a. L'acte de production:

Produire c'est effectuer des actes prévus ci-après:

Extraire:

C'est créer un produit nouveau soit en le retirant du sol (Exploitation de Carrière) soit
en séparant une substance du corps déjà extrait et dont elle fait partie
(Production de Souffre à partir du Pétrole).

Fabriquer:

C'est créer un produit nouveau en réunissant divers éléments qui en constituent la


matière première (fabrication d'un meuble à partir du bois, fer, colle).

Façonner:

C'est préparer un produit pour l'adapter à un usage auquel on le destine (préparation


d'une pièce métallique pour l'adapter à une machine par exemple).

Transformer:

C'est apporter à un objet donné des modifications essentielles de forme ou de


composition par traitement physique ou chimique.

Le fait d'employer ou non d'autres matières dans les travaux de façon ou de


transformation n'a aucune incidence.

Assurer la présentation commerciale:

Elle consiste à donner la forme définitive ou l'emballage sous lequel le produit sera livré
à la consommation. Il s'agit du dernier acte effectué dans le cycle de fabrication.

b. La notion de producteur:

Le producteur est celui qui effectue les actes définies aux paragraphes précédents à
condition que cet acte se situe dans le cadre d'une profession commerciale, industrielle ou
artisanale et qu'il porte sur un bien meuble.

Par ailleurs, on distingue:

Le producteur direct -article 4-1:

C'est celui qui accomplit personnellement les actes de production.

Le producteur par substitution-article 4-2:

C'est celui qui effectue lui même un acte de production lequel devait être normalement
accompli par une autre personne.

Exemple:
Fabricant de chemises confectionnant son propre emballage.

Le producteur par tiers 4-3:

C'est celui qui fait accomplir par d'autre personne des actes de production sur des
marchandises qui lui appartiennent.

De même sont considérés comme producteurs par tiers:

Les commerçants qui se réservent l'exclusivité de la vente des produits


obtenus.
Les commerçants qui font apposer leur propre marque sur un objet
fabriqué par une entre, la plus value apportée à l'objet justifie
l'imposition.
Les commerçants qui imposent au tiers des techniques résultant de
brevets dont ils disposent la jouissance. Retour

2. Les grossistes -Article 5-:

Par grossiste, on entend: Les commerçants qui revendent soit à d'autres commerçants
en vue de la revente , soit dans les mêmes conditions de prix et quantités à des entreprises,
exploitations ou collectivité publiques ou privées. Retour
3. Les entreprises dépendantes -Article 6-:

Lorsqu'une entreprise non passible de la T.V.A effectue des reventes en l'état est
dépendante d'une autre entreprise relevant de cette taxe, la base imposable est constituée
non pas par le prix de vente facturée par la société fournisseur, mais sur celui pratique par la
société revendeuse.

Motif de l'imposition:

Le principe de l'imposition de la société filiale résulte de la possibilité de fraude que peut


se permettre la société par la pratique d'un prix minoré à sa filiale.

Notion de dépendance:

La subordination de société filiale à société mère s'apprécie par l'examen des statuts.

On dit qu'une société set sous la dépendance d'une autre société quant cette dernière
possède, directement ou par personnes interposées soit la majeur partie du capital soit la
majorité des suffrages susceptibles de s'exprimer dans les associes ou d'actionnaires ou
exerce des fonctions comportant le pouvoir de décision.

Sont réputées personnes interposées les gérants et administrateurs de la société


dirigeante, ses directeurs et employé salariés ainsi que les père et mère, les enfants et
descendants, les conjoints des gérants, des administrateurs et des directeurs des filiales de la
société.

Le régime d'imposition des entreprises dépendantes fait abstraction du prix pratiqué par
l'entreprise qui produit l'objet imposable au profit du prix pratique par l'entreprise qui revend
ce produit fini. Retour

Ex: Établissement DISTRICH.

Prix du gros sortie usine 100 DA H.T

Prix de vente pratique par magasin de


140 DA
revente

La base imposable à la T.V.A serai donc


140 DA
de

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ASSIETTE

1. Les ventes par filiale

2. Les ventes en général


ASSIETTE

Les ventes par filiale Livraisons à soi-même

Opérations d'échanges de marchandises

A l'importation A l'exportation

Règles particulières

2. Les ventes par filiale:

Le vocabulaire de «Filiale» désigne les entreprises intégrées.

Ainsi dans le cas ou les ventes sont effectuées par une société qui est filiale d'une société
assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée ou dans celle ci est la filiale, la taxe due est assise
non sur le prix de vente de la société redevable à la société acheteuse mais sur le prix de
vente appliqué par cette dernière qu'elle soit assujettie ou exonérée de la T.V.A.

Également le législateur a étendu cette définition à d'autre catégorie en assimilant aux


filiales de société qui sont des personnes morales, les commerçants qui sont des personnes
physiques possédant une partie du capital directement ou par personnes interposées, ou dans
laquelle le commerçant exerce des fonctions comportant le pouvoir de décision, la taxe est
due dans ce cas là non sur le prix de vente de la société redevable au commerçants
acheteurs, mais sur le prix de vente appliqué par ce dernier qu'il soit non assujetti ou exonéré
de la taxe sur la valeur ajoutée. Retour

3. Pour les opérations d'échanges de marchandises ou de biens


taxables.

La base d'assiette est constituée par la valeur des biens ou marchandises livrées en
contrepartie de ceux reçus, majorée éventuellement de la soulte, et ce entre les mains de
chaque coéchangiste. Retour

4. Pour les livraisons à soi-même:

a. Des biens meubles:

Pour les produits que se livre à soi-même un redevable pour ses besoins ou les besoins de
son exploitation, la valeur imposable est le prix normal de vente en gros de produits similaires
ou à défaut le prix de revient majoré d'un bénéfice normal du produit fabriqué.

b. Biens immobiliers:
En ce qui concerne les travaux immobiliers la valeur imposable est constituée par le prix
de revient de l'ouvrage.

c. Les marchés de travaux immobiliers réalisés par les entreprises


étrangères:

La base d'assiette est constituée par les sommes versées en monnaie étrangère
reconverties en Dinars au cour du change en vigueur à la date de signature du marché, du
contrat ou de l'avenant au titre duquel ces sommes sont dues d'une part, et par les sommes
payées en monnaie nationale d'autre part.

d. Pour les commissionnaires de transport et les transitaires même


traitant à forfait

Pour les commissionnaires de transports, le chiffre d'affaires est constitué par le prix
total reçu du client, déduction faite des seuls débours afférents au transport lui même lorsque
celui-ci est effectué par un redevable dans la mesure ou ces frais sont indispensable au
transport lui même ou au dédouanement.

Ces débours doivent être légalement justifiés.

Pour ce qui est des transitaires, la base imposable à retenir est constituée par la totalité
des sommes encaissées par eux sous déduction des frais suivants payés pour le compte de
leurs clients.

Les frais de transport, lorsque celui-ci est effectué par un tiers


Les frais de chargement et de déchargement des marchandises
Les frais de manutention
Les droits et taxes payés à l'imposition

Ces débours doivent être légalement justifiés.

e. Les concessionnaires et adjudicataires de droits communaux :

La base imposable est constituées:

Par le montant des recettes diminuée de l'adjudication versée à la


commune s'il perçoivent les droits pour leur propre compte.
Par la rémunération fixe ou proportionnelle si les droits sont perçus pour
le compte de la commune.

f. Les lotisseurs, les marchés de biens immobiliers ou de fonds de


commerce.

La base imposable est constituée par la différence entre le montant de la vente et le prix
d'achat tous frais, droit et taxes compris à l'exclusion de la T.V.A

g. Pour les opérations de ventes portant sur les produits pétroliers (art -
76 LF pour l'année 1996).
Au stade de la production, par le prix de vente à la sortie des usines
exercées.
Au stade de la distribution et exclusivement dans les conditions de ventes
en gros sur la marge de gros.

h. Pour les affaires non citées précédemment (art -16):

La base imposable est constituée par le montant brut des rémunérations reçues ou des
recettes perçues à quelque titre que ce soit ,à l'occasion de la réalisation des opérations
taxables en général, cette règle s'applique aux réparations, ventes à consommer sur place ,
etc. Retour

5. A l'importation (art 19)

Les importations de toutes marchandises ou biens passibles de la T.V.A si elles étaient


produites ou fabriquée à l'intérieur sont théoriquement taxables.

En cette matière, il n'y a pas lieu de rechercher la qualification professionnelle du


destinataire seule importe sa position au regard de la T.V.A.

La valeur imposable à l'importation est celle que les marchandises dans le lieu et au
moment ou elle sont représentées à la douane à l'exclusion de la T.V.A elle même. Retour

6. A l'exportation:

La base d'imposition est constituée à l'exportation pour les produits taxables par la
valeur des marchandises au moment de l'exportation tous droit et taxes compris à l'exclusion
de la T.V.A . Retour

7. Règles particulières (affaires résiliées, impayées ou annulées art 18)

Si l'impôt a été perçu à l'occasion d'opérations de vente, de travaux ou de services, qui


sont par la suite résiliées, annulées ou qui restent impayées, il sera, soit imputé sur l'impôt
sur les affaires faites ultérieurement, soit restitué si la personne qui l'a acquitté a cessé d' y
être assujettie.

L'intéressé, pour obtenir l'imputation de l'impôt, joint a l'un des plus prochains relevés
mensuels à produire après la date de résiliation ou de l'annulation, un étant spécial indiquant:

La nature de l'opération initiale ainsi que les noms et adresse de la personne avec
laquelle l'affaire a été conclue

La date de cette opération

La page du registre de comptabilité sur laquelle elle a été inscrite ou du registre spécial
prévu à cet effet.

Le montant de la somme remboursée ou non perçue.


Le montant de la somme à déduire à la suite des rectifications effectuées, est imputé
sur les sommes portées sur les premiers relevés produits après le dépôt de la
réclamation.

La restitution de l'impôt ,quand elle ne put être effectuée par voie d'imputation, ne
peut avoir lieu que sur demande spéciale impayée de toutes les justifications indiquées
ci-dessus.

En aucun cas, l'imputation ou la restitution ne peut être demandée après un délai de


quatre (04) ans, à partir de sa perception.

En ce qui concerne les affaires impayées, il est nécessaire que l'intéressé ait inscrit le
montant de la dite créance dans un compte de hors exploitation:compte 194 créances
irrécouvrables après avoir engagé les poursuites utiles en vue du recouvrement. Retour

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Les ventes en général

Le chiffre d'affaires imposable à la T.V.A comprend conformément à l'article 15 du code,


tout ce assujetti encaisse ou reçoit en contrepartie de l'opération imposable.

Aussi, pour déterminer le chiffre d'affaires imposable il y a lieu d'ajouter à la valeur des
marchandises des travaux ou des services:

Tous les frais


Les droits et taxes en vigueur à l'exclusion de la T.V.A
Les recettes accessoires

Toutefois peuvent être déduits de la base imposable à la taxe lorsqu'il sont facturées aux
clients:

Les rabais, ristournes, remises accordés.


Les droits de timbres.
Les frais de transport sous certaines conditions.
Les frais d'emballages consignés .

La détermination de l'assiette de la taxe diffère selon la nature de l'opération.

1. Les ventes en général.

La base imposable est constituée par le montant total des sommes versées par
l'acquéreur des biens.

Aussi, pour déterminer le chiffre d'affaire imposable de l'opération de vente, il y a lieu


d'ajouter de la marchandise certain éléments et d'en déduire d'autres.

1.1: Frais et charges à inclure dans la base imposable:

Les frais de transport lorsqu'ils ne sont pas facturés séparément ne peuvent être soustraits
du chiffre d'affaires imposable.

La situation de ces frais doit être examinée en fonction des conditions générales de la
réalisation de l'opération .

Aussi, deux sortes de ventes peuvent intervenir selon le lieu ou s'effectue le transfert de
propriété.

Vente départ:

Si la vente est conclue aux conditions départ et si le transport constitue une opération
distincte dont l'acheteur assume la charge, les frais ne doivent pas être soumis à l'imposition.

Vente franco (livrée gare d'arrivée):


Les marchandises sont rendues chez l'acheteur, le transport est à la charge personnel du
vendeur, donc, ce transport est imposable à la T.V.A au nom du vendeur.

Toutefois, lorsque le transport est assuré par le vendeur avec ses propres moyens, les frais
de transport sont déductibles de la base imposable lorsqu'ils sont facturés séparément

a. Les frais d'emballages:

1. Les emballages perdus

L'emballage est vendu avec le produit qu'il contient. La valeur de ces emballage constitue
un élément de prix de vente de la marchandise (bouteille de javel liquide) le taux d'imposition
de l'emballage sera celui appliqué au produit.

2. Les emballages consignés:

Consigner un emballage, c'est livrer en même temps que la marchandise un emballage


récupérable qui reste la propriété du vendeur et que le client devra normalement retourner.

Pour les inciter à les retourner, le fournisseur les factures à un prix généralement
supérieur à la valeur d'acquisition.

A défaut de retour, le prix de la consignation devient le prix de vente de l'emballage, et


dans ce cas ,la vente est considérée comme cession d'investissement.

La base imposable est constituée par le montant de la consignation.

b. Droits et taxes (article 15):

Par droit et taxes, il y a lieu d'entendre tous les impôts droit et taxes applicables aux
produit à la date de leur mise à la consommation ou dédouanement.

Il se calculent sur leur valeur CAF(Coût, Assurance, Fret).

c. Frais constituant une charge:

Certains frais viennent s'ajouter à la base imposable lorsqu'ils constituent une charge
d'exploitations pour le vendeur.

Rémunérations des intermédiaires ayant contribué à la vente.


Les commissions, courtages, primes d'assurances, facturés aux clients.

d. Supplément de prix:

Les intérêts pour paiement à terme et autres suppléments sont intégrés à la base
imposable.

e. Recettes accessoires:
Le cas des recettes issues de :

Vente de déchets neufs d'industrie.


Vente d'emballage reçus perdus.
Toutes autre prestations reçues.

1.2: Éléments exclus de la base imposable.

Conformément à l'article 15 du CTVA peuvent être déduits de la base imposable lorsqu'ils


sont facturé aux clients.

1.2.1: Les Rabais- Remises- Ristournes- Escompte de caisse

a. Les Rabais: réduction du prix pour tenir compte d'un défaut


de qualité.

b. Remises: réduction de prix accordées en considération de


l'acheteur ou de l'importance de l'achat.

c. Ristournes: déduction accordée sur les achats d'un client au


cour d'une période.

Escompte de caisse.
Les droits de timbres

Les timbres fiscaux ne constituent pas un élément du prix même s'ils sont payés sur état.

Les emballages consignés.

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RÈGLES D' ASSIETTES ET TAUX

1. Section I. Fait générateur (Article 14)

2. Section II . Les taux de la T.V. A


Fait générateur

L'Intérieur Les importations

Les travaux immobiliers

Les exportations Régime du débit

Le fait générateur est le fait matériel qui rend le redevable débiteur de la taxe. Il ne faut
pas confondre générateur avec la date d'exigibilité étant donné qu' a partir de l'événement qui
rend le redevable imposable accordé a celui qui a un délai pour acquitter les droits.

Le fait générateur est le point de départ à partir duquel l'impôt est exigible.

Le fait générateur diffère pour chaque nature d'opération, on distingue:

1. L'Intérieur:

a. Les ventes:

Si dans la vente au comptant il y a simultanément en fait conclusion de contrat de


vente, livraison, facturation et encaissement, il existe d'autre forme de vente ou toutes les
phrases de la vente commerciales ne sont pas concomitantes.

Ainsi pour asseoir l'impôt dans ce choix, il est nécessaire de tenir compte d'éléments
distincts ou parfois opposables:

Les éléments de droit


Les éléments de fait
Les raisons de commodité

Si l'on examine les conditions de vente par contrat, juridiquement elle est définitive des
l'enregistrement du contrat de vente, des ce moment le vendeur sera redevable de la taxe.

Pour les ventes, le fait générateur de l'impôt est toujours considéré par la livraison de la
marchandise.

La livraison matérielle ou juridique constitue le fait générateur.

Toutefois, en ce qui concerne la vente de l'eau potable par les organismes


distributeurs, le fait générateur est constitué par l'encaissement partiel ou total du
prix. Retour
2. Les travaux immobiliers:

a. Règles générales:

Dans le cas de la vente, le choix du fait générateur ne pouvait porter que sur
l'établissement du débit, c'est à dire l'inscription de la facture au compte du client qu'elle soit
payée au comptant ou a crédit. En matière de travaux immobiliers, la livraison du produit,
c'est a dire l'achèvement de l'ouvrage peut comporter des risques et pour le trésor et pour le
redevable de la taxe.

C'est pour cette raison que le fait générateur pour les travaux immobiliers est constitué
par l'encaissement total ou partiel du prix.

b. Cas des entreprises étrangères

Toutefois, en ce qui concerne les entreprises étrangères et pour le montant de la taxe


encore exigible à l'achèvement des travaux après celle payée chaque encaissement, le fait
générateur de la T.V.A est constitué par la réception définitive de l'ouvrage réalisé.

Durant l'intervalle compris entre l'achèvement des travaux et la réception définitive, les
entreprises continuent à déposer leur déclaration avec la mention néant.

c. Entreprise de travaux réalisant des opérations de promotion


immobilière.

Pour, les travaux immobiliers réalisés par les promoteurs immobiliers dans le cadre
exclusif de leur activité, le fait générateur est constitué par la livraison juridique ou matérielle
du bien au bénéficiaire (ART 34 LF 98).

d. Les livraisons à soi même de biens meubles fabriqués et travaux


immobiliers:

1. Livraison à soi même de biens meubles:

Le fait générateur est constitué par la livraison entendu comme étant la première
utilisation du bien ou la première mise en service.

2. Livraison à soi même de biens immeubles.

Pour les livraisons à soi même de biens immeubles taxables, le fait générateur est
constitué par la première utilisation du bien, plus concrètement lorsque le bien immeuble
objet de la livraison à soi même est en état d'être occupé.

3. Les prestations de services:

Le fait générateur est constitué par l'encaissement total ou partiel du prix. Toutefois, en
ce qui concerne les spectacles, jeux, divertissements, le fait générateur peut être constitué
par la délivrance du billet à défaut d'encaissement.
Par dérogation à ce principe, les entrepreneurs de travaux immobiliers et les prestations
de services peuvent être autorisés à se libérer d'après les débits auquel le fait générateur est
constitué par le débit lui même. Retour

2. Pour les importations.

A l'importation, le fait générateur de la T.V.A est constitué par l'introduction de la


marchandise sur le territoire national. La T.V.A est perçue par le service des douanes
cumulativement avec les droits de douanes.

Le débiteur de cette taxe est le déclarant en douane (c'est la personne chargée de


payer les droits). Retour

3. Pour les exportations:

Le fait générateur pour les exportations est constitué par la présentation en douane des
marchandises exportées. Le débiteur de la taxe est le déclarant en douane. Retour

4. Régime du débit

Outre le régime de droit commun déterminé plus haut, il est prévu le régime du débit.

En effet, certains redevables de la T.V.A en l'occurrence les entrepreneurs de travaux et


les prestataires de service peuvent demande au service des impôts l'autorisation de se libérer
de la taxe selon le régime du débit.

Les redevables qui optent ne peuvent revenir au régime du droit commun qu'après y avoir
été autorisés par les services. Retour

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Les taux de la TVA

Il existe trois (03) taux de la T.V.A, ce sont:

Le taux normal de 21%

Le taux réduit spécial de 7%

Le taux réduit de 14%

Ces taux frappent les produits, denrées, objets et opérations soit avec droit de déduction
soit sans droit à déduction.

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LES DÉDUCTIONS

1. Section I . Le principe de la déduction

2. Section II . Limitation du droit à déduction

3. Section III . Reliquat de taxe. Le précompte

4. Section IV . transfert du droit à déduction

5. Section V. Entreprise prenant la qualité assujetties

6. Section VI . Déduction de la T.V.A grevant les biens amortissables

7. Section VII. Exclusion du droit à déduction


Le principe de la déduction

L'article 29 du code des T.V.A autorise la déduction de la taxe sur la valeur ajoutée ayant
grevé les éléments du prix d'une opération passible de cette taxe. La T.V.A ne peut être
déduite que dans la mesure ou elle a été facturée par le fournisseur, le prestataire de
services, l'entrepreneur ou décomptée par le service des douanes. Il s'agit là principe
fondamental qui ne saurait admettre aucune exception.

Par ailleurs la déduction ne peut s'opérer qu'avec un décalage d'un mois comme le prévoit
l'article 30 du code des T.C.A Il s'ensuit que les assujettis ne peuvent imputer la taxe
déductible afférente aux achats, travaux, prestations ou importations réalisés au cours d'un
mois donné que sur la déclaration du chiffre d'affaires déposée au titre du mois suivant.

A titre d'exemple, la T.V.A Mentionne sur les factures d'achats, les mémoires ou les
documents d'importation du mois de janvier ne peut être déduite que sur la déclaration du
mois de février dépose ou parvenue avant le 21 mars à la recette concernée.

Toutefois, le même article 30 en son deuxième alinéa déroge à cette règle puisqu'il
permet, pour ce qui est des biens soumis à amortissement, la déduction de la taxe les ayants
grevés sur la déclaration du chiffre d'affaires se rapportant au moi de leur acquisition ou de
leur création.

Ainsi, si un bien amortissable a été acquis au cours de mois de mars, la T.V.A l'ayant
grevé pourra être récupérée sur celle exigible à raison des opérations taxables réalisées le
même mois.

En ce qui concerne les redevables qui centralisent leur chiffres d'affaires au niveau de leur
siége social, l'article 31 leur donne la possibilité de déduire dans les mêmes conditions visées
supra, la T.V.A qui a grevé les biens ou les services acquis par ou pour le compte de leurs
unités, établissements ou exploitations.

Cette disposition vise surtout les assujettis tels les entrepreneurs de travaux qui
possèdent de nombreux chantiers à travers le territoire national, les transporteurs, les
entreprises possédant une centrale d'achats et qui éprouvent des difficultés pour établir des
déclarations au niveau de chacun de leur chantiers, établissements ou exploitations.

Cette disposition vise surtout les assujettis tels les entrepreneurs de travaux qui
possèdent de nombreux chantiers à travers le territoire national, les transporteurs, les
entreprises possédant une centrale d'achats et qui éprouvent des difficultés pour établir des
déclarations au niveau de leur chantiers, établissements ou exploitations.

Bien entendu, les redevables de cette catégorie doivent détenir toutes les pièces
justificatives nécessaires permettant au services de s'assurer de la régularité et de l'exactitude
des déductions ainsi opérées.

Pour les redevables suivis au régime du forfait prévu aux articles 89 à 101 du code des
T.C.A, ils ont droit à la déduction de la taxe ayant grevé les biens ou les services affectés
directement à l'activité exercée. Ils ont droit à la déduction de la taxe ayant grevé les biens ou
services affectés directement à l'activité exercée. Ils doivent conformément aux prescriptions
de l'article 95 du code des T.C.A joindre à l'appui de l'imprimé déclaratif qui leur est adressé
par L'administration, un état des factures d'achats ou document douaniers, en cas
d'importation, des biens ou services susceptibles d'ouvrir droit à cette déduction se rapportant
au dernier exercice.

Au moment de la fixation des bases d'imposition, le service d'assiette procède à une


vérification sommaire des dites déductions.

La déduction à accorder est égale au montant de la taxe réellement acquittée figurant sur
les factures d'achats, ou sur les documents d'importation, des biens et services.

Il est alors, tenu compte du montant réel tant des opérations imposables qui des taxes
déductibles dûment justifiées.

Enfin, en ce qui concerne les déductions effectuées et les crédits de taxe reportés qui
tirent leur origine d'une période prescrite, les redevables de la T.V.A concernés sont tenus de
justifier le montant des dites déductions et crédits de taxe par la présentation de la
comptabilité et des documents comptables y afférents.

Ceci permet à l'administration fiscale de contrôler les taxes déduites et crédit de taxe
reporté sur une période non prescrite provenant d'une période atteinte par la prescription
quadriennale.

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Limitation du droit à déduction
La règle du Butoir

Définition

Cas de non reversement de la T.V.A déduite

Cas de non reversement de la T.V.A

Opérations réalisées par les sociétés pétrolière

Définition

Le droit de la déduction n'est pas automatique, puisqu'en vertu de l'article 32 du code des
T.C.A, la déduction de la taxe n'est valable que si, après ou sans transformation, les matières,
produits, objets ou services ayant supporté la taxe, sont utilisés dans une opération
effectivement soumise à la T.V.A

En d'autres termes, si les matières premières, produits, objets ou services acquis en T.V.A
perçue ne sont pas utilisés, soit en l'état, soit après transformation, dans une opération
donnant lieu obligatoirement à une imposition à la T.V.A, les redevables concernés ne doivent
pas récupérer cette taxe. Dans l'hypothèse ou il ont déjà pratiqué cette déduction, ils doivent
la reverser à l'occasion de la prochaine déclaration de chiffres d'affaires.

Cette disposition désignée sous le nom de «Règle du boutoir» trouve également sont
application dans le cas prévu l'article 34 du code des T.C.A, qui précise que: Sauf en cas
d'exportation ou de livraison de bien et services dont l'acquisition ou l'importation
en franchise est autorisée, la déduction précitée ne peut aboutir à un
remboursement, même partiel de la taxe.

L'application de la règle du boutoir implique que, sauf en cas d'exportation ou de livraison


de biens et services dont l'acquisition ou l'importation en franchise est autorisée, les assujettis
à la T.V.A ne peuvent jamais obtenir la restitution de la taxe qu'ils n'ont pas la possibilité
d'imputer.

Il est, cependant, admis qu'un assujetti cessant son activité puisse obtenir le
remboursement de la taxe qu'il na pu déduire, par suite de l'application de la règle du
décalage d'un mois.

Les cas de remboursement de la T.V.A, à savoir: Exportation, livraison en franchise et


cessation d'activité, sont prévus par les dispositions de l'article 50 du code des T.C.A

Par ailleurs, l'article 37 du code des T.C.A prévoit les cas au titre desquels la T.V.A
déduite doit être réservée. Retour
1. Cas de reversement de la T.V.A déduite:

La T.V.A déduite doit être reversé dans les cas suivants:

Les marchandises ont disparu (vol, destruction, perte)


L'opération n'est pas effectivement soumise à la T.V.A
L'opération est définitivement considérée comme impayée.

a. Les marchandises ont disparu: vol, destruction, perte)

Trois hypothèses peuvent être envisagées:

La transaction est conclue, marchandises prises en magasin du vendeur(vente départ)


et le vol, la destruction ou la perte ont eu lieu postérieurement. Il convient de
considérer que la vente des ses marchandises a été définitivement réalisée, la T.V.A
est dans les condition de droit communs.
La vente est faite Franco et les marchandises ont disparu au cours du transport.
L'acheteur n'ayant pas pris la livraison de sa marchandise, dans ce cas aucune n'est
due par le vendeur. Par contre, il fait remarquer que la T.V.A ayant grevé les achats
correspondants à cette vente doit être reversée.
Les marchandises sont volées ou détruites dans les magasins ou usine de l'assujetti.
La T.V.A ayant grevé le prix d'achat de ces marchandises doit être reversées au trésor.

b. Opération non soumise effectivement à l'impôt:

Il s'agit de cas ou redevable prélève un produit sur une opération de vante de


travaux ou de services qui à donnée lieu, par la suite, à l'annulation de la T.V.A
initialement facturée ou lorsqu'un redevable prélève un produit sur son stock ou
utilise un bien immobilier ou un service, pour sa consommation personnelle.

Dans cette éventualité, l'assujetti doit reverser la T.V.A déjà déduite. Retour

2. Cas de non reversement de la T.V.A déduite (maintient de la


déduction):

Par contre, l'article 37 en son dernier alinéa énonce les cas ou il n' y a pas lieu à
reversement de la taxe, il s'agit :

Des ventes à perte


des marchandises ou services exportés
Des marchandises livrées ou services rendus aux sociétés pétrolières
Autres opération bénéficiant du régime de la franchise de la T.V.A.

a. Ventes à perte:

Dans l'hypothèse ou la vente est réalisée exceptionnellement à perte, il convient


d'admettre en déduction la totalité de la taxe ayant grevé les achats correspondants.
b. Marchandise ou services exportés:

Les marchandises ou services exportés étant exemptés de la T.V.A, en vertu de l'article


13 du code des T.V.A, la taxe acquittée au stade antérieur ne donne pas lieu à reversement,
mais peut valablement faire l'objet de remboursement dans les conditions prévues par l'article
50 du code des T.C.A

c. Opération bénéficiant du régime de la franchises de T.V.A

La T.V.A acquittée sur les marchandises et services destinés à des opérations bénéficiant
du régime de la franchise de taxe est imputable sur celle due au titre du chiffre d'affaires
taxables ou à défaut remboursée ou, à défaut, remboursée. Retour

3. Opérations réalisées par les sociétés pétrolière

Pour les marchandises, travaux et services livrés aux sociétés pétrolières bénéficiant des
achats en franchises, le montant de la T.V.A acquittée à l' achat par les fournisseurs est
déductible. Retour

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Reliquat de la Taxe . Le précompte

Dans le cas ou le montant de la taxe due, au titre d'opération imposables réalisées


durant un mois donnée, est inférieure à celui devant être déduit, le reliquat ainsi apparu est
reporté sur la déclaration de chiffre d'affaires des mois suivants et ce , jusqu'a imputation
totale.

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Transfert du droit à déduction

1. Entreprises liées par contrats pour la réalisation de marches:

Dans le cadre de marchés de travaux conclus entre deux entreprises, et lorsque le maître
de l'ouvrage importe ou achète localement, en son nom, tout ou une partie des fournitures
prévues dans le contrat, la T.V.A réglée en douane ou au fournisseur local, ouvre droit à
déduction chez l'entreprise qui a réalisé l'ouvrage.

Ce transfert autorisé par l'article 35-I du code des T.C.A permet d'éviter la double
imposition des fournisseurs

Pour une application pratique et en vue d'éviter les éventuelles fraudes, le maître de
l'ouvrage devra soumettre, avant le transfert, un dossier comportant l'ensemble des factures
et documents justificatifs de la T.V.A réglée, à l'inspection des impôts dans le ressort
territorial duquel il est situé.

Le service concerné devra, après vérification, apposer sur chacun des documents
présentés, un signe distinctif de l'opération de transfert opéré.

Il délivrera, à l'issue de ces opérations, une attestation en double exemplaire justifiant du


montant exact transférable, l'une de ces attestation sera jointe au relevé T.V.A , la seconde
sera classée comme pièce justificative de la comptabilisation opérée opéré par le maître de
l'ouvrage.

Cette attestation doit porter la mention suivante:

Je soussigné............Directeur Financier de l'Entreprise............

...............dont le siége est à ..........autorise le transfert de la

T.V.A d'un montant de ............., au profit de l'entreprise........

..............................................................................................

Date .. /.. /..

Signature et cachet

2. Fusion, scission, apport en société ou transformation de la forme


juridique d'une entreprise:

L'article 35 II du CTVA permet le transfert du droit à déduction de la T.V.A ou du reliquat


à T.V.A lorsqu'il s'agit de fusion de deux entreprises, de la scission, c'est à dire l'éclatement
d'une entreprise en deux ou plusieurs autres ,ou lorsqu'il y a apport à une société par une
autre société ou, enfin lorsqu'il y a transformation de la forme juridique d'une entreprise.

Ceci équivaut au transfert du droit à déduction, acquis par une entité déterminée, une
autre entité distincte de la première.

Il est noter que ce transfert de droit à déduction trouve sa justification dans le fait que la
continuité de l'activité assujettie à la T.V.A est assurée, malgré l'extinction de l'entité
juridique ancienne et l'apparition d'une nouvelle entité.

Il va de soi que la nouvelle entité doit s'engager à acquitter la T.V.A au fur et à mesure
des opérations taxables qui seront réalisées.

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L'entreprise prenant la qualité d'assujettie

Les entreprises qui prennent la qualité d'assujetties à la T.V.A soit obligatoirement soit
par option, bénéficiant à la date de leur assujettissement, d'un crédit départ sur les stocks des
matières premières, emballages et produits ouvrant droit à déduction, ainsi que sur les biens
neufs amortissables et non encore utilisés à la date d'assujettissement, conformément aux
dispositions de l'Article 36 du code des T.C.A

Ce crédit de taxe doit être justifié par la production de factures ou de relevés de factures
portant mention distincte de la taxe effectivement acquittée, pour les achats locaux et pour
les importations, outre les factures, un exemplaire de la déclaration en douane ou à défaut la
facture du transitaire.

Ce crédit est apuré par imputation sur le montant de la taxe due au titre de la première
déclaration du chiffre d'affaires souscrites ou à défaut reporté jusqu'a son apurement
intégral.

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Déduction de la TVA grevant les biens amortissables

Condition générales d'application de déduction

Calcul du prorata Régularisation dans le temps

Entreprises englobant des secteurs d'activité différents

L'article 38 du code des TCA permet la déductibilité de la T.V.A ayant grevé les biens
amortissables acquis pour les besoins de l'exploitation.

1. Condition générales d'application de déduction:

Les biens donnant leu à l'amortissement doivent être acquis à l'état neuf ou rénové sous
garantie.

Par état neuf il faut entendre tous les biens qui, sorties de leur cycle de production par
suite d'une vente ou d'une livraison à soi même réalisé par les producteurs, n'ont fait l'objet
d'aucune utilisation ou de réemploi.

Par bien rénové, il y a lieu d'entendre les biens usagés remis à l'état neuf et dont le bon
fonctionnement est garantie par le rénovateur (producteur) ou le assujetti.

En ce qui concerne les biens rénové importés, la garantie du bon fonctionnement ne doit
pas pose de problème particulier puisque le document doit être présente obligatoirement par
l'importateur au service des douanes lors de leur dédouanement.

Pour les mêmes biens acquis localement, la garantie de rénovation doit être justifiée par
le vendeur ou rénovateur (producteur).

Tous les documents justificatifs se rapportant au biens neufs ou rénovés doivent être
conservé par l'assujetti dans le délais légal et présenté a toute acquisition du service
d'assiette, aux fins de contrôle à posteriori.

1. Condition de fonds:

Les biens amortissables ouvrant droit à déduction doivent être affectés aux opération
suivants:

Réalisation d'opérations soumise à la T.V.A


Production de biens destinés à l'exportation ou à une opération bénéficiant du régime
de la franchise de taxe.
Il en découle qu'a l'exclusion des biens, services matières, immeubles et locaux visé a
l'article 41 du code des T.C.A , T.V.A ayant grevé tout les autres biens amortissables, ouvre
droit à déduction dans les conditions définis à l'article 38 du même code.

2. Condition de forme:

Les biens en cause doivent être inscrits en comptabilité pour leur prix d'achat ou de
revient, diminué de la taxe déduite.

Les dits biens doivent être conservés dans le patrimoines du redevable pendant une
période de cinq (05) années révolue, à compter de leur date d'acquisition.

En cas de cessation d'activité, de cession à titre onéreux ou gratuit du bien ou d'abandon


de la qualité de redevable à la T.V.A, L'assujetti est tenu de réserver la taxe initialement
déduite et proportionnellement au nombre d'années restant à courir.

1er exemple:

Un redevable qui aurait acquis un bien amortissable ouvrant droit à déduction en mois de
mars 2000, pour lequel il aurait payé une T.V.A d'un montant de 5000 DA.

Si le pourcentage de déduction était de 100%, il aurait déduit l'intégralité de cette taxe.

Si ce bien est conserve dans son patrimoine pendant une période supérieur à cinq exercices,
la déduction opérée est définitive et ne donne lieu à aucune régularisation.

Par contre , si le redevable cède ce bien le 20 juin 2001, il doit procéder au reversement des
3/5 de la taxe initialement déduite, étant entendu que ce versement est calculé en fonction du
nombre d'annuités restant à courir sur cette période de cinq (05) années (l'année
d'acquisition et l'année de cession étant comptée chacune pour une année).

Taxe déduite en 2000 5 000 DA

Bien utilisé pendant 02 ans, soit 200-


5 000 x 3/5 DA
2001

Calcul de la taxe à reverser 3 000 DA

2éme exemple:

Soit un bien acquis le 31 mai 2000, avec une T.V.A déductible de 20.000 DA(pourcentage de
déduction 100%) et revendu le 15 avril 2001.
La cession ayant eu lieu le 15 avril 2001, le nombre d'année ou fractions d'année écoulées
depuis la date d'acquisition est de 02 années(de mai à décembre 2000 et de janvier à avril
2001).

L'entreprise doit reverser : 20 000 x 3/5 = 12.000 DA

Par ailleurs, il est à signaler qu'en cas de cessation d'activité ou d'abandon de la qualité
de redevable, cette régularisation doit être opérée le cas échéant par voie de titre de
constatation délivré par le service.

En application de ce qui précède, les redevables concernés doivent aviser les services
dont ils relèvent, de la cession de tout bien amortissable sujet à régularisation, au moyen
d'une déclaration comportant toutes les indications utiles quant à la nature du biens cédé
(date d'acquisition, date de cession, T.V.A payée sur l'achat, T.V.A déduite initialement et
décompte de la T.V.A à reverser).

Toutefois, en cas de cession (vente) d'un bien meuble amortissable avant toute
utilisation, il est admis pour permettre le transfert du droit à déduction que le cessionnaire
facture la taxe au nouvelle acquéreurs sans pour autant être tenu à reverser celle déjà
déduite. De plus, si la déduction à porté seulement sur une partie de la taxe payée à l'achat
(respect de la règle du prorata),l'assujetti aura le droit d'effectuer une déduction
complémentaire résultant de la différence entre la taxe la taxe facturé et la taxe déduite.

Par ailleurs, lorsque pour des raisons de force majeur tels que le vol ou un sinistre par
exemple, un bien donnant lieu à amortissement devient inutilisable, aucune réintégration n'est
opérée et la déduction est définitive.

Compte tenu de sa portée, la notion de force majeure gagne à être définie dan son sens
exact.

Ainsi, un vol ou un incendie qui aurait pu être évité ne constitue pas un cas de force
majeure, toutes les conditions de preuve doivent être réunies. Retour

2. Calcul du prorata:

La déduction de la T.V.A ayant grevé les biens amortissables n'étant pas intégrale dans
les cas, le législateur à fixe les modalité de calcul dans l'hypothèse ou les redevables
n'acquittent pas la T.V.A sur la totalité de leur affaires. Ainsi, le montant de la taxe dans la
déduction est autorisé est réduit selon le pourcentage appelé Prorata, résultant du rapport
entre:

a. Dune part, au numérateur:

Le chiffre d'affaires soumis à la T.V.A en toutes taxe comprise


Le chiffre d'affaires afférent aux exportation de produits passible de cette taxe.
Le chiffre d'affaires réalisé en franchise de la taxe.

Il est précisé à cet égard que les chiffres d'affaires ayant traits aux exportations et aux
livraisons en franchise doivent être majorés de la T.V.A dont le paiement n'est pas exigé.
Cette majoration ne doit intervenir que pour les seuls produits qui serait normalement
taxables, s'ils n'étaient pas exportés ou livrés en franchise.

b. D'autre part, au dénominateur:

Les sommes portées au numérateur, majorées du montant du chiffre d'affaire provenant


d'affaire exonérées ou situées hors du champ d'application de la T.V.A .

Le pourcentage, ainsi dégagé est arrondi à l'unité immédiatement supérieure. En autres


termes, lorsque le résultat du calcul donne par Exemple 99,12% ou 64,56% le pourcentage
peut être arrêté respectivement à 100% ou 65%.

Remarques:

Les sommes ne doivent pas figurer ni au numérateur , ni au dénominateur:

Les livraisons à soi même imposable à la T.V.A


Les cessions d'éléments d'actifs.
Les opérations n'ayant pas de caractère commercial.
Les remboursements de frais non imposable (frais de transport avancés pour
le compte de l'acheteur). Retour

3. Entreprises englobant des secteurs d'activité différents:

Pour chaque entreprise, les chiffres d'affaires retenus pour la détermination du


pourcentage de déduction défini ci-dessus, sont ceux réalisés par l'entreprise pour l'ensemble
de ses activités.

Cependant, l'administration peut exceptionnellement, autoriser ou obliger les redevables


englobant des secteurs différents, à déterminer leur pourcentage de déduction distinctement
pour chaque secteur d'activité. Dans cette éventualité, chaque secteur d'activité est considérer
comme une entreprise distinct.

D'une manière générale aucune dérogation au régime des droits commun(pourcentage


unique) ne peut être envisagé, lorsque pour l'entreprise considérer dans son ensemble, les
divers opérations qu'elles effectuent, relève d'une même fonction économique. L'expression
Fonction économique désigne les divers activité exercées en faite par une même personne
pour mettre un produit à la disposition du consommateur ou deb l'utilisateur.

Ainsi ne peuvent être autorisés à opter:

Les industriels dont l'activités est limitées au traitements des produits agricoles et de la
pêche(huilerie, conserverie)quel que le régime fiscal de produits et sous produit
obtenus.
Les industriels effectuant des opération taxables et des opération exonérées, des lors
que ces opérations résultent d'une même technique (même technique, même outillage,
même procédé, etc).
En revanche, des dérogations au droits commun peuvent être admises lorsqu'une
même entreprise effectue deux ou plusieurs fonctions économiques différentes,
quelque soit le régime fiscal applicable à ces opérations.
Ainsi, les entreprises peuvent être autorisées à adopter plusieurs pourcentages qui:

● D'une part fabriquent ou extrait des produits ou effectuent des travaux


immobiliers,
● D'autre part, revendent en état des produits même s'ils sont de même nature ou
encore rendent des services sans lien direct avec leur première activité.

Exemple:
1er secteur: extraction de matériaux de construction, travaux publics et location de
matériels de travaux publics.
2éme secteur: Transport public de marchandise par camion et location de véhicules
de transport public.
Modalité de fractionnement de l'activité: Les entreprises adoptant un pourcentage
distinct par secteur d'activité, doivent dans les 30 jours à compter de leur décision, en
faire par écrit la déclaration à l'inspection des impôts dont elles dépendent.

Cette déclaration est indépendante de celle concernant les pourcentages de déduction.


Retour

4. Régularisation dans le temps:

Aux termes de l'article 40 du code des T.C.A, les redevables sont tenu de communiquer
chaque année, avant le 31 mars, à l'inspection qui les exerce, le ou les pourcentages de
déduction provisoire qu'il appliquent pendant l'année en cours et les éléments globaux utilisés
pour leur détermination.

A la fin de chaque année civile, ils déterminent le pourcentage de déduction tel qu'il se
dégage des opérations réalisées au cours de la dites année, sur l'imprimé prévu à cet effet.

Si le pourcentage ainsi dégagé se révèle inférieur ou supérieur de plus de cinq centièmes


au pourcentages initial, une régularisation doit intervenir, au plus tard le 20 mars de l'année
suivante, en fonction du pourcentage réel.

Cette révision donne lieu d'un reversement au trésor, de l'excédent de la taxe déduite
dans le cas ou le pourcentage est inférieur de plus de 5 points au pourcentages initial, ou
ouvre droit à une déduction complémentaire, s'il est supérieur.

Exemple:

En l'an 2000, une entreprise achète des biens amortissables pour une valeur de 50.000 DA la
T.V.A facturée s'élève à 5000 DA

Le pourcentage initial applicable à l'année 2000 étant de 80%, elle déduit:


5000 x 80%=4000 DA

Le pourcentage réel, déterminé d'après les opérations réalisées en l'an 2000 s'élevant à 92%,
fait apparaître une variation en hausse qui excède 5% et permet à l'entreprise d'obtenir une
déduction complémentaire.

Sur la base du pourcentage réel de l'année 2000 la déduction globale aurait été
de:5000x92%=4600 DA

L'entreprise peut en conséquence,bénéficier d'une déduction complémentaire de:


4600-4000= 600 DA Retour

Précédent
Exclusion du droit à déduction

Bien que la champ d'application des déductions de TVA soit relativement large, il n' en
demeure pas lois qu'il existe des cas de ce droit à déduction

Ainsi n'ouvrent pas droit à déduction, en vertu de l'article 41 du CTCA :

Les biens services, matière, immeubles et locaux non utilisés pour les besoins de
l'exploitation de cette taxe.
Les véhicules de tourisme et de transport de personne qui ne constituent pas l'outil
principal d'exploitation de l'entreprise assujettie à la TVA
Les biens et services livrés par les assujettis places sous le régime du forfait
Les biens immeubles acquis ou crées par les redevables suivi au régimes du forfait
Les produits et services offert a titre de dons et libéralités
Les services, pièces détachées et fournitures utilisés à la réparation de biens exclus du
droit à déduction.

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FRANCHISE ET RESTITUTION DE LA T.V.A

1. Section I. Les achats en franchises

2. Section II . Franchise de la taxe

3. Section III . Restitution de la taxe


Les achats en franchises

Produits, biens et services bénéficiant du régime des achats en franchise

Bénéficiaire du régime des achats en franchise

Conditions d'octroi de l'autorisation des achats en franchise

Modalités d'exécution de l'autorisation

Renouvellement annuel de l'autorisation des achats en franchise de la TVA

Sanction

1. Principe

Les redevables de la TVA acquittent cette taxe sur les différentes opérations imposables
qu'ils ont à réaliser.

La TVA payée à l'amont est donc déduite de la TVA due à l'aval. Mais il arrive que la
taxe à l'amont ne peut être déduite parce que le redevable ne paye pas la taxe à l'aval suite à
une disposition réglementaire.

Ex : cas des exportateurs et des sociétés pétrolières.

Dans la mesure où l'assujetti se trouve dans l'impossibilité d'imputer cette taxe ou d'en
résorber le crédit en découlant, l'article 42 de CTVA offre la possibilité d'acquérir en franchise
de TVA le biens, produits et services destinés soit à l'exportation soit à la production, au
conditionnement ou à la présentation commerciale des produits expressément exonérés de la
TVA. Retour

2. Produits, biens et services bénéficiant du régime des achats en


franchise

Selon l'article 42-1, 2 et 3 alinéa du CTVA, bénéficient du régime des achats en franchise :

Les biens et service prévus par la législation en vigueur, acquis par les fournisseurs des
sociétés pétrolières, destinés à être affectés directement aux activités de prospection,
de recherche, d'exploitation et de transport, par canalisation, des hydrocarbures
liquides et gazeux.
Le terme "législation en vigueur" ci-dessus vise notamment les dispositions des articles
58 et 59 de la loi n° 86-14 du 19 Août 1986 relative à l'activité pétrolière et
éventuellement les textes subséquents pris pour son application.
les achats ou importations de marchandises, réalisés par un exportateur, destinés soit
à l'exportation ou à la réexportation en l'état, soit à être incorporés dans la fabrication,
la composition, le conditionnement ou l'emballage des produits destinés à l'exportation.
Les achats de matières premières, de composants et d'emballages spécifiques, servant
à la production, au conditionnement ou à la présentation commerciale des produits
expressément exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée, sauf dispositions contraires
prévues par le présent code. Retour

3. Bénéficiaire du régime des achats en franchise

Peuvent bénéficier du régime des achats en franchise les redevables agréés par le Directeur
Régional. Retour

4. Conditions d'octroi de l'autorisation des achats en franchise

4.1 Agrément :

C'est l'autorisation d'acheter en franchise, donnée par le Directeur Régional. L'octroi de


l'agrément est subordonné :

A la tenue d'une comptabilité en forme régulière par l'entreprise


bénéficiaire;
A la production d'extrait de rôles certifiant l'acquittement de tous les
impôts et taxe exigibles ou l'octroi de délais de paiement par
l'administration fiscale, à la date de dépôt de la demande d'agrément;
Cette dernière formalité est exigée annuellement lors de la délivrance de
l'autorisation annuelle d'achat en franchise de taxe par le Directeur des
Impôts de Wilaya.

4.2 Procédure de l'agrément :

Les Directeurs des Impôts de Wilaya sont chargés de recevoir les demandes introduites par
les requérants.

Ils veillent à une présentation correcte de dossiers. Les Directeurs des Impôts font
effectuer par l'Inspecteur des Impôts territorialement compétent dès réception des demandes,
une enquête rapide sanctionnée par un rapport qui porte :

Sur la comptabilité tenue par le pétitionnaire sur le fond et sur la forme;


Sur l'importance du chiffre d'affaires réalisé avec le secteur exonéré par
rapport au volume d'affaires total et à celui des opération taxable;
Sur la moralité fiscale du contribuable.

Les Directeurs des Impôts de Wilaya transmettent le dossier pour décision au Directeur
Régional territorialement compétent dans un délai de 30 jours de son arrivée, à compter de la
date de réception de la demande de contingent annuel.

Lorsque l'agrément est accordé, le Directeur des Impôts fait connaître au bénéficiaire le
montant du contingent accordé.

4.3 Le contingent :
Ce contingent est fixé par le Directeur des Impôts de Wilaya selon les différents cas de
figure suivants :

a. Contingent normal :

Les autorisations d'achat en franchise de TVA sont établies annuellement à la diligence du


Directeur des Impôts de Wilaya, pour un contingent annuel dont le montant ne peut excéder,
soit la valeur de vente taxe non comprise, des marchandises normalement passibles de la
TVA livrées à la même destination par le bénéficiaire de l'autorisation au cours de l'exercice
précédent soit le montant taxe non comprise des achats de produits de l'espèce au cours de
l'année précédente augmenté de 15%.

b. Contingent supplémentaire :

Le contingent normal peut être augmenté par décision du Directeur des Impôts de Wilaya
sur présentation de tous documents susceptibles de justifier la nécessité de l'augmentation
sollicitée.

c. Contingent provisoire :

Au début de l'année civile et avant le renouvellement de l'autorisation annuelle, il peut


être accordé par le Directeur des Impôts de Wilaya un contingent provisoire fixé au quart du
quantum accordé l'année précédente.

d. Contingent pour nouvelle entreprise :

Lorsque l'agrément est sollicité par une entreprise nouvellement installée, un contingent
provisoire d'échéance trimestrielle est accordé.

Le contingent est ensuite révisé pour fixer la limite d'achat en franchise de la taxe sur la
valeur ajoutée jusqu'à la fin de l'année civile. Retour

5. Modalités d'exécution de l'autorisation (Art. 47)

Les achats en franchise sont effectués sur remise, par le bénéficiaire au vendeur ou au
service des douanes d'une attestation visée par l'inspecteur des impôts compétente
comportant engagement du paiement de l'impôt en cas de détournement de ces marchandises
de leur destination privilégiée.

5.1 Les attestations :

Les ventes ou opérations réalisées en exonération ou celles faites en franchise de TVA,


doivent être justifiées par attestation. Ces dernières sont revêtues d'un sceau sur l'original, à
l'instar des titres de mouvements utilisés en matière d'impôts indirects et sont présentées
sous forme de carnets comportant 25 attestations assorties chacune de trois souches.

Par ailleurs, il est prévu trois (03) spécimens d'attestations correspondant à la spécificité
des bénéficiaires référencés comme suit :
Série F n° 20 pour les acquisitions en franchise de TVA des biens
d'équipements;
Série F n° 21 pour les achats en exonération de la TVA;
Série F n° 22 pour les achats en franchise de TVA.

a. Contenu de ces attestations :

Elles doivent porter les indications suivantes :

La désignation exacte du bénéficiaire;


Le numéro d'immatriculation mécanographique de l'entreprise;
La référence aux numéros de l'agrément et de l'autorisation d'achat en
franchise
La désignation exacte du destinataire de l'attestation;
La destination par référence aux spécifications de l'article 42 réservées
aux produits ou marchandises acquis en franchise de TVA;
La valeur d'achat, TVA non comprise, des produits ou objets couverts par
l'attestation;
La soumission du bénéficiaire de l'attestation au paiement du montant de
la TVA ainsi que les pénalités éventuellement en cas de revente ou
d'emploi à des fins autres que celles limitativement réservées à la
franchise.

b. Forme et modalités de délivrance

Ces attestations doivent être extraites d'un carnet à souches délivré par l'administration
fiscale (Inspection des Impôts) à l'assujetti bénéficiaire de l'exonération ou de l'autorisation
d'achats en franchise de la TVA.

Ce carnet comporte quatre (04) feuillets, un original et trois copies. Au moment de la


réalisation de l'achat ou de l'opération, l'acheteur détache les trois (03) premiers feuillets et
en remet deux (02) à son fournisseur ou à la douane, et en garde un (01) à l'appui de sa
comptabilité; le quatrième exemplaire (ou souche) reste attaché au carnet lequel sera, une
fois épuisé, remis à l'inspection pour être, soit remplacé soit retiré définitivement si
l'exonération est supprimée.

pour les achats en franchise de TVA, les deux (02) modèles suivants sont utilisés :

Série F n° 21 Attestation d'exonération de la TVA

Les exonération prévues par la législation fiscale en vigueur sont énumérées aux articles
9 à 13 du CTVA. Bien qu'étant assez nombreuses, elles ne donnent pas toutes lieu à la
délivrance d'attestations d'exonération, sachant que cette formalité s'applique essentiellement
lorsque le bénéficiaire de l'exemption utilise le concours d'un fournisseur de biens, travaux ou
de services, en en cette circonstance, le premier se prévaut de l'avantage fiscal qui lui est
conféré par la loi en remettant au second ou à la douane en cas d'importation, l'attestation
d'exonération devant légitimer l'opération réalisée en franchise de la taxe.
En application de la réglementation en vigueur en 1999 prévue par les articles 9 à 13 du
CTVA ci-dessus, les opérations soumises à la délivrance d'une attestation sont énumérées ci-
dessous :

1. Exonérations classées compte tenu de la nature de l'opération

Prestations rendues par les restaurants d'étudiants;


Prestations de recherches géologiques et minières;
Opérations effectuées par les chantiers de construction navale (réparations,
constructions ou transformations) ainsi que sur les aéronefs;
Prestations rendues sur les navires et aéronefs;
Lles contrats d'assurances de personnes;
Les manifestations sportives, culturelles ou artistiques (mouvements nationaux ou
internationaux d'entraide) l'exonération est accordée suivant décision du Directeur
Général des Impôts;
Les représentations théâtrales et de ballets;
Les opérations d'exportations visées à l'article 13 du CTVA.

2. Exonérations accordées en fonction de la qualité du destinataire

Réalisations d'infrastructures destinées à l'aquaculture;


Réalisations de monuments aux morts par les collectivités publiques ou les groupes
régulièrement constitués;
Les activités pétrolières, c'est à dire la prospection, la recherche, l'exploitation et le
transport des hydrocarbures liquides ou gazeux réalisées par la SONATRACH et les
entreprises étrangères qui lui sont associées ou de leurs sous-traitants intervenant
exclusivement dans le secteur;
Réalisations d'infrastructures de la défense nationale, les produits, équipements,
fournitures et matériels militaires acquis ou importés par le Ministère de la Défense
Nationale ou pour son compte (cf article 9-6° et 9-7° du code;
Opérations réalisées par la banque d'Algérie liées directement à sa fonction d'émission
de monnaie ainsi qu'à ses missions spécifiques;
Dons destinés au Croissant Rouge Algérien ou aux associations ou oeuvres à caractère
humanitaire, ainsi que ceux adressés sous toutes les formes aux institutions publiques;
Sous réserve de réciprocité, les travaux immobiliers, de prestations relatives aux
télécommunications, à l'eau au gaz et à l'électricité et de location de locaux meublés ou
non réalisées pour le compte des missions diplomatiques ou consulaires accréditées en
Algérie, ou de leurs agents diplomatiques ou consulaires ainsi que les produits acquis
localement par les missions diplomatiques ou consulaire ou leurs agents diplomatiques
et consulaires.

● Série F n° 22 attestations d'achats en franchise de la TVA

Ce modèle d'attestation est délivré dans les cas suivants :

Fournisseurs des sociétés pétrolières (article 42-1 du code)


Exportateurs (article 42-2 du code)
Producteur de biens meubles et immeubles pour les achats de matières premières, de
composants et d'emballages spécifiques servant à la production, au conditionnement
ou à la présentation commerciale des produits expressément exonérés de la TVA (art.
42-3).

Contrairement aux produits expressément exonérés , il est rappelé que la délivrance de


ces attestations est subordonnée à l'obtention de la décision d'agrément au régime des achats
en franchise délivrée par le Directeur Régional des Impôts territorialement compétent.

c. Rôle de ces attestations

Un triple rôle leur est assigné :

Décharge du vendeur à concurrence du montant indiqué sur l'attestation


TVA exigible sur les marchandises achetées en franchise.
Soumission du bénéficiaire aux sanctions résultant d'une utilisation
abusive des produits achetés en franchise.
Base de comptabilité succincte tenue et contrôlée par les services.

5.2 Rôle de l'Inspection des Impôts

L'inspection des impôts doit :

Vérifier que les mentions relatives à la raison sociale, l'agrément et à


l'autorisation d'achat en franchise sont conformes à celle au dossier fiscal
de l'intéressé et que la destination indiquée est bien celle qui motive
l'agrément;
Contrôler le montant de la TVA afférente au prix des marchandises à
acquérir;
S'assurer que le montant global des attestations délivrées reste dans la
limite du contingent.

A cette fin, un compte simple portant au crédit le montant total d'achat autorisé et au
débit la valeur indiquée pour chaque attestation.

La tenue du compte est annuelle et les attestations visées sont numérotées dans l'ordre
chronologique de l'obtention du visa.

L'un des exemplaires de l'attestation est remis au bénéficiaire pour délivrance à son
fournisseur ou aux services des douanes, le second est conservé dans la
comptabilité. Retour

6. Renouvellement annuel de l'autorisation des achats en franchise de la TVA

En vertu de l'article 45 du code des TCA, l'autorisation des achats e, franchise doit faire
l'objet d'un renouvellement chaque année. Les entreprises doivent en faire la demande.

Elles doivent également, en fin d'exercice et au plus tard le 15 janvier, déposer à


l'inspection des impôts dont elles dépendent un état détaillé par nature et par valeur des
stocks de produits, objets et marchandises acquis en franchise de l'impôt et détenus par eux
le 1er janvier à zéro heure (article 48 du CTVA).

Les stocks non utilisés constituent un apport de l'exercice ancien à l'exercice nouveau et
donc considérés comme acquis en franchise de la taxe au 1er janvier de l'année nouvelle.

Ils doivent en conséquence, entrer en ligne de compte dans le montant des achats du
nouvel exercice.

Par ailleurs, et en attendant que le renouvellement parvienne, l'article 45-3 autorise la


délivrance d'un contingent provisoire fixé au quart du quantum relatif à l'année précédente.

Le contingent ne concerne que les seuls renouvellements et non les premières


autorisations lesquels sont défalqués du contingent annuel accordé. Retour

7. Sanctions

Les infractions aux dispositions du régime des achats en franchise de la TVA entraînent,
outre les pénalités prévues par les articles 115 à 139, 149 et 150 du code des TCA, le
retrait provisoire ou définitif de l'agrément sur décision du Directeur Régional des Impôts
territorialement compétent.

En cas de manœuvres frauduleuses nettement établies, le Directeur Régional des Impôts


prononce le retrait de l'agrément sur proposition du Directeur des Impôts de Wilaya. Retour

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Franchise de la taxe

1. Domaine des acquisitions en franchise de la TVA

L'acquisition d' investissements en franchise de TVA s'applique aux trois (03) cas suivants :

L'article 42-4 du code TVA prévoit l'achat en franchise de la TVA pour les
acquisitions de biens d'équipement exclusivement destinés à la réalisation
d'opérations imposables à la TVA lorsqu'elles sont effectuées par des
entreprises nouvellement créées et exerçant des activités réalisées par les
jeunes promoteurs éligibles à l'aide du "Fonds National de Soutien à
l'Emploi des Jeunes".

A l'importation, ne bénéficient de cet avantage que les équipements non fabriqués en


Algérie.

Néanmoins, l'article 46 de la loi de finances pour 1998 y a apporté une dérogation. En


effet, cet article étend le régime des achats en exonération de la TVA aux biens
d'équipements "spéciaux" destinés à la réalisation d'opérations non imposables à la TVA et
ce, au profit des opérateurs économiques bénéficiaires des avantages fiscaux octroyés dans le
cadre du décret législatif n° 93-12 du 05/10/1993 relatif à la promotion de l'investissement et
par les jeunes promoteurs éligibles à l'aide du «Fonds National de Soutien à l'Emploi des
Jeunes» bénéficiaires des avantages prévus par les dispositions de la loi de finances pour
1997.

Par biens d'équipements "Spéciaux", il y a lieu d'entendre l'ensemble des


immobilisations ayant un lien direct avec l'activité non imposable à la TVA, et sans lesquels
celle-ci ne peut être exercée (Exemple des équipements de boulangerie, équipements
destinés à la fabrication de médicaments, etc...).

Biens et services entrant directement dans l'investissement réalisé dans le


cadre du décret législatif n° 93-12 du 05/10/1993 relatif à la promotion
de l'investissement;
Opérations relatives aux contrats portant sur la réalisation
d'investissements d'importance nationale, etc..., jusqu'à l'achèvement des
investissements programmés.

2. Modalités d'exécution

Ces opérations doivent être justifiées par la délivrance d'autorisation d'acquisition en


franchise de TVA portant Série F n° 20.

Compte du fait que les opérations en cause revêtent un caractère tout à fait conjoncturel,
puisque ne se renouvelant pas fréquemment dans le temps, les autorisations y afférentes sont
délivrées par les inspections des impôts territorialement compétentes.
C'est ainsi que le carnet d'attestation, contrairement aux autres modèles, n'est pas remis
aux utilisateurs, mais reste au niveau de l'inspection concernée.

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Restitution de la taxe

Champ d'application de la restitution Cessation d'activité.

Procédure de remboursement Calcul de la TVA remboursable

Conditions et modalités de remboursement

D'une manière générale, la restitution des taxes est la procédure qui doit être utilisée
chaque fois qu'un redevable de la TVA est créditeur vis à vis de l'état et qu'il ne lui est pas
possible d'effectuer une imputation sur d'autres sommes exigibles. Cette situation peut se
présenter dans différents cas notamment :

1. Champ d'application de la restitution

Le domaine de la restitution de la TVA est fixé par l'article 50 de ce code. Cette restitution
peut intervenir dans les cas suivants :

a. Lorsqu'il s'agit d'opérations d'exportations de marchandises, de travaux, de


services ou de livraison de produits pour lesquelles la franchise à l'achat est
autorisée par l'article 42 du CTVA.

Cette rédaction du code induit que le remboursement portera non seulement sur les
marchandises exportées mais aussi sur les services liés éventuellement à la réalisation des
opérations d'exportation notamment le transport et les assurances des marchandises
jusqu'aux quais d'embarquement.

En outre, la TVA afférente aux travaux, services ou livraisons de produits pour lesquels la
franchise de cette taxe à l'achat est autorisée par l'article 42 de ce même code, peut faire
l'objet de remboursement.

b. Lorsqu'il résulte de l'exploitation de la déclaration obligatoire de stocks de


marchandises détenus à la date de la cessation d'activité sur la dernière déclaration
de chiffre d'affaires déposée par les personnes ou sociétés qui cessent d'exercer
l'activité qui les rend passibles de la taxe, compte tenu de la règle du décalage légal
relatif au droit à la déclaration de la TVA prévu à l'article 30 1er alinéa du CTVA.

A la lecture de ces dispositions, il appert que le droit au remboursement de la TVA lors


d'une cessation d'activité, se trouve limité aux seules taxes ayant grevé les achats réalisés au
cours du dernier mois d'activité lesquelles n'ont pas été imputées du fait de la règle légale
de décalage d'un mois relatif au droit de déduction (cf article 30 du code TCA).
c. Lorsque le précompte fait suite à une différence entre le taux de la TVA
applicable lors de l'acquisition de matières ou produits et le taux applicable à la
cession de produits ou à la réalisation d'opération imposables.

Toutefois, le remboursement de la TVA ne peut intervenir que lorsque le solde


créditeur porte sur une période d'au moins douze mois consécutifs.

Cet alinéa prévoit le remboursement du précompte de TVA qui naîtrait de la différence


entre le taux d'achats de matières ou produits mis en oeuvre dans une opération (fabrication,
travaux ou services) lequel serait supérieur au taux applicable à la vente des produits ou alors
à celui de la réalisation des opérations imposables. Retour

2. Conditions et modalités de remboursement

a. Modalités de remboursement

Le redevable qui désire obtenir le remboursement de la TVA doit faire parvenir aux
services fiscaux une demande indiquant le motif de la restitution, le montant de la taxe à
restituer pour chaque période d'imposition avec un décompte précis, appuyée de pièces
justificatives.

Pour être recevable, la demande doit être déposée dans la limite du délai de prescription
de quatre années prévu par l'article 153 du code de la TVA. Cette prescription ne commence à
courir qu'après la naissance de l'opération entrant dans le champ d'application de la
restitution, ou plus précisément, à partir du jour où le redevable se trouve en droit d'obtenir la
restitution par voie de déduction ou remboursement direct.

Le dossier d'instruction qui doit être déposé au niveau de la Sous-direction du


contentieux relevant de la Direction des Impôts de Wilaya, est instruit par le service d'assiette
à l'échelon de Wilaya et transmis au Directeur Régional pour visa de conformité et
transmission à l'administration centrale (Directeur du Contentieux) pour mandatement.

b. Conditions de remboursement

Le remboursement étant une mesure dérivative de la déduction, est subordonnée aux


mêmes conditions que cette dernière.

Ainsi, seules les personnes ayant la qualité d'assujetties à la TVA peuvent en bénéficier.

Les prétendants au bénéfice de la restitution par voie de remboursement direct sont


tenus de présenter les justifications requises et relatives aux opérations y ouvrant droit
(certificats douaniers, factures et tout autre document de droit commun). Retour

3. Calcul de la TVA remboursable

Le redevable assujetti à la TVA, doit calculer mensuellement la taxe exigible et la taxe


déductible. Le montant de la taxe remboursable doit être décompté pour chaque mois, même
si la restitution demandée couvre une longue période.
Ce décompte nécessite la détermination de l'avoir du redevable, la taxe applicable aux
affaires imposables et du plafond de remboursement compte tenu des ventes exonérées du
mois.

L'avoir est constitué par le total des taxes déductibles, et principalement la TVA figurant
sur les factures d'achat de produit destinés à la revente, l'exportation et passibles de la TVA
payée en douane sur ces mêmes produits lorsqu'ils sont importés. Cet avoir s'impute sur la
TVA exigible au titre des affaires taxables compte tenu de la règle du décalage d'un mois.

Un excédent peut alors apparaître qui s'explique par la réalisation d'exportation mais
aussi le cas échéant par l'importance des achats par rapport aux ventes.

Comme il n'y a pas lieu à remboursement de la TVA ayant grevé les produits en stock, il
est nécessaire de déterminer, ou tout au moins d'évaluer la taxe se rapportant aux produits
exportés ou livrés en franchise.

Pour établir ce "plafond de remboursement", il convient de calculer la taxe fictivement


décomptée, sur le chiffre d'affaires réalisé à l'exportation pu en franchise, valeur taxe
comprise au cours du mois déclaré.

S'il y a un excédent, il doit être reporté sur le mois suivant. Le plafond est d'ailleurs celui
qui se trouve appliqué en fait dans le régime intérieur où le montant des déductions
effectuées sur la déclaration du chiffre d'affaires d'un mois donné et au plus égal à la taxe
applicable aux affaires du mois.

Exemples de calculs du plafond de remboursement:

1er exemple

Un fabricant de matériel effectue indifféremment des livraison au secteur de l'industrie et


secteur pétrolier bénéficiant de la franchise de la taxe fiscal fait apparaître au 31 juillet 2000
la situation suivante:

Achats juin 2000: taxe déductible: 212 750 DA


Précompte antérieur: 897 350 DA
Ventes taxables juillet 2000 : 1890 000 DA au taux de 21%.
Ventes au secteur pétrolier dûment justifiées au moyen d'attestations d'achats en
franchise: 2312 000 DA(il s'agit de biens normalement passibles de la T.V.A au taux
de 21%).

Tableau de calcul du plafond de remboursement. Retour

Taxe Taxe non imputées susceptibles d'être


212 750 remboursées.
déductibles DA
juin 2000
1 110 100 x 21%= 713 200DA

C.A avec le secteur pétrolier:


2 312 000 x 21%= 485 520
Précompte 897 350
Somme à rembourser est de 485 520DA
antérieures DA

Crédit à Reporter:
713 200-485 520=227 680 DA
Total taxes 1 110
déductibles 100 DA

Ventes
taxables 396 900
juillet 2000 DA
1890.000 *
21%

2eme exemple

Un assujetti à la T.V.A se livre à la fabrication et à la vente de tapis en laine. Son activité est
essentiellement orientée vers l'exportation. Pour diverses raisons, il n'a pas demandé à
bénéficier du régime des achats en franchise. Son dossier fiscal s'analyse au mois d'Août 2000
comme suit:

Achat Juillet 2000: TVA déductible : 39 400 DA


Précompte antérieur : 402 990 DA
C.A à l'exportation(détaillés mois par mois) exportation Août 2000 : 940 300 DA

Tableau de Calcul du plafond de remboursement Retour

Taxe
déductibles 39400 DA C.A à l'exportation :
juin 2000 940 300 * 21%= 197 460 DA

Somme à rembourser est de 197 460DA


Précompte 402 990
antérieures DA Crédit à Reporter:
7442 390-197 460=244 930 DA

Total taxes
déductibles
442390
susceptibles DA
d'être
remboursées

4. Procédure de remboursement:

a. Remboursement des précomptes prévus aux alinéas 1 et 2 de l'article


50 CTVA.
Le redevable qui désire obtenir un remboursement de la T.V.A doit déposer en même
temps que la déclaration réglementaire de chiffre d'affaires du mos un dossier comprenant les
documents ci-après:

Demande de remboursement en double exemplaires.


Attestation fiscale justifiant le paiement de tous les impôts exigibles et au dépôt
régulier des déclarations à souscrire.
relevé en double exemplaires des factures d'achats comportant trois(03) colonnes les
noms et adresses des fournisseurs, la date et le montant de chaque facture, le montant
de la taxe correspondante.
Justification du montant des ventes réalisées à l'exportation ou en franchise par la
présentation des certificats d'exportation ou des attestations d'achats en franchise qui
seront visés par le service avant leur restitution

Le visa doit être ainsi libellé:

Certificat d'exportation ou d'attestation d'achat en franchise présenté à l'appui de la


demande de restitution du mois de ......... pour la somme de ......... DA.(en chiffres et en
lettres).

Le dossier, une fois instruit par le service d'assiette à l'échelon de la Wilaya, est transmis
au directeur régional pour visa de conformité, puis à l'administration centrale(direction des
opérations fiscales) pour visa, avis et transmission au service d'ordonnancement.

b. Précompte prévu à l'alinéa de l'article 50

La demande de remboursement dont le model à été fixé par l'administration fiscale, doit
être consécutive à l'existence d'un précompte qui se répercute depuis au moins douze mois
consécutifs.

Les demandes introduites par le règlement de situations antérieures au 1er janvier 1998
et si le précompte existe depuis au moins douze(12) mois, c'est à dire depuis le 1er janvier
1997, le dossier qui sera présenté pourra être admis à l'éventualité du remboursement, mais
dans la limite du droit de prescription de quatre (04) ans prévu par l'article 157 du CTCA .

Le dossier de remboursement doit comporter, outre les attestations de mise à jour, un


état récapitulatif mensuel retraçant:

Les achats ou importations effectués par les factures ou les documents douaniers avec
mention.

Du montant effectif de l'achat local hors taxe ou le montant CAF soumis à


taxation à l'importation.

Du taux de TVA appliqué à cette occasion.

La demande de remboursement à laquelle devront être joints obligatoirement, les états


dont les modèles ont été ci dessus, devra être servie de la façon suivante:
utilisation d'un imprimé dont les caractéristiques sont définies par l'administration
fiscales.
Complétée dans toutes ces parties, cette demande devra être signé par le redevable et
comportera les visas de:

● L'inspecteur chargé de la vérification du dossier de remboursement.


● Le directeur des Impôts de la Wilaya.
● Le directeur Régional compétent.

Une fois instruit, le dossier comportant les états et les pièces justificatives(en copies) sera
adressé selon les errements habituels à l'administration centrale aux fins de
mandatement. Retour

5. Cessation d'activité.

En vertu de l'art 58 du code des TCA, toutes personne assujettie à la TVA et qui cesse
son activité doit procéder à la régularisation de sa situation vis à vis de cette taxe.

En effet, la personne qui renonce à la qualité de redevable perd du coup ce qui s'attache
à cette qualité, à savoir le bénéfice de la déduction, et doit détenir les marchandises grevées
de taxes, dans les mêmes conditions qu'un commerçant ou un particulier non redevable.

Dans cette hypothèse, elle doit reverser la TVA afférente aux marchandises en stocks
dont l'imputation a été réalisée et pour lesquelles elle est tenue de fournir un état détaillé, et
ce après déduction de la taxe ayant grevé les achats du dernier mois d'activité et dont
l'imputation n'a pu avoir lieu en raison de la règle de décalage d'un mois

Dans la mesure ou la balance de son compte fait apparaître un solde créditeur, celui ci lui
est remboursé conformément aux dispositions de l'article 50 du code des TCA.

Exemples de remboursement de taxes:

1er exemple: cessation le 31 Août 2000

CA du mois Régularisation:
240 000 ventes taxables TVA 8/2000
d'août 2000,
DA 50 4000 DA
TVA 21%

Stocks imposable(TVA stocks)


Achat 07/2000 10 000 DA
35 000 DA
TVA déductible
TVA exigible 60 400 DA
Taxe déductibles:
Achats 08/2000
42 000 DA 35 000+42 000 = 77 000DA
TVA déductible

A rembourser:
Stocks au 77 000 - 60 400= 16 600DA
10 000 DA
31/08/2000

2éme exemple : Cessation le 31 juillet 2000. Retour

Régularisation:
CA juillet 2000,TVA 21% 1 350 000DA Ventes Taxables :
1 350 000 * 21%=283 500

Stock imposable: Néant


Précomptes Taxes déductibles:
410 000 DA
antérieurs(1998*1999) 410 000+130 000= 540 000DA

Taxe susceptible d'être remboursées:


540 000-283 500= 256 500DA
Achats 7/1997,TVA
130 000DA Limite du remboursement est de:
déductible
130 000 DA

Différence non remboursable:


256 500-130 000=126 500DA
Stock au 31 juillet 2000 Néant

Précédent
Obligations des contribuables

Déclaration d'existence Déclaration de cessation

Obligations particulières Entreprise étrangères

Facturation de la taxe Obligations comptables

1. Déclaration d'existence:

a. Règle générale.

L'article 51du CTCA dispose que toute personne effectuant des opérations passibles de la
TVA, doit dans les 30 jours du commencement de ses opérations, souscrire auprès de
l'inspection des impôts dont elle dépend, une déclaration d'existence conforme au modèle
fourni par l'administration.

L'article 52 prévoit pour les sociétés, que cette déclaration doit être appuyée d'un
exemplaire certifié conforme des statuts, de la signature légalisée du gérant ou du directeur,
et lorsque ces derniers ne sont pas statutaires, d'un extrait certifié conforme de la délibération
du conseil d'administration ou de l'assemblée des actionnaires qui les a désignés.

L'article 53 précise que lorsque l'assujetti(personne physique ou morale) possède, en


même temps que son établissement principal, une personne ou plusieurs succursales, agences
ou unités, il doit souscrire, pour chacune d'elles, une déclaration identique auprès de
l'inspection territorialement compétente dont relève la dite succursale, agence ou unité.

Les entreprises publiques économiques sont tenues de souscrire cette déclaration pour
chacune de leurs unités auprès de l'inspection territorialement compétente.

b. Assujetti occasionnel

L'article 55 traite des assujettis à titre occasionnel.

C'est ainsi que les organisateurs de spectacles, jeux et divertissements de toute nature,
doivent, en cas de représentation exceptionnelle ou isolée, déclarer avant la première
représentation, et sur modèle fourni par l'administration fiscale, à l'inspection des impôts
territorialement compétente, la nature de l'établissement ou le genre de réunion ou de
représentation.

c. Entreprise étrangères ne disposant pas d'installation professionnelle


permanente en Algérie(article 56 CTVA).
Les personnes physiques ou morales n'ayant pas d'établissement stable en Algérie et
exerçant l'activité de travaux d'études ou d'assistance technique pour le compte des
entreprises publiques, administrations publiques, collectivités locales, etc. Sont tenues de
souscrire obligatoirement dans les 30 jours qui suivent la signature du contrat, une
déclaration d'existence prévue ci -dessus.

Elles sont tenues par ailleurs, d'adresser, par lettre recommandée avec accusé de
réception, un exemplaire du contrat dans le délai de 30 jours. Tout avenant ou modification au
contrat principal doit être porté à la connaissance de l'inspection des impôts dans un délais de
10 jours.

Les entreprises étrangères à partir de l'étranger des opérations imposables ne sont pas
astreintes à cette obligation ni à celle de la déclaration d'existence.

En leurs lieu et place, le partenaire Algérien client devra adresser, dans les mêmes formes
et délais, une copie du contrat et des éventuels.

d. Modification substantielle des conditions d'exercice de l'activité.

En cas de modification substantielle des conditions d'exercice de l'activité d'un redevable,


ce dernier est tenu de souscrire une déclaration modificative sur un imprimé fourni par
l'administration.

Cette situation peut intervenir par exemple lorsqu'il y a modification de la forme juridique
de l'entreprise(transformation d'une entreprise individuelle en société),et lorsqu'il y a
changement d'activité ou adjonction d'une ou plusieurs autres activités.

Remarque:

Définition de la notion de commencement des opérations:

Par le commencement des opérations, il faut entendre la première opération d'achat


réalisée par toute personne lui ouvrant droit à déduction en sa qualité d'assujettie à
la TVA. Retour

2. Déclaration de cessation:

a. Régime de droit commun

Selon l'article 57 du CTVA, toute personne ou société assujettie à la TVA qui cesse son
activité, qui cède son industrie ou son commerce et celle qui en devient acquéreur, doivent
dans les dix (10) jours qui suivent cette cessation, cession ou acquisition, en faire la
déclaration au bureau de l'inspection territorialement compétent.

b. Cessation d'office d'activité.

Le même article ci-dessus précise que lorsqu'une redevable cesse d'exercer l'activité qui le
rend passible de la TVA sans faire cette déclaration, la cessation est prononcée d'office par le
directeur des impôts de la Wilaya au vu d'un procès verbal motivé, rédigé par les agents de
cette inspection.

c. Déclaration des stocks et reversement de taxes

L'article 58 fait obligation aux redevables qui cessent leur activité de joindre à leur
déclaration un état détaillé de stocks de marchandises de matières qu'ils détiennent dans
leurs usines, magasins ou dépôts.

Ils doivent reverser la taxe afférente aux marchandises en stock et dont la déduction a
déjà été réalisée.

La taxe ayant grevé les achats est déductible au cas ou la déclaration du chiffre d'affaires
ne les a pas pris en compte en raison de la règle de décalage d'un mois.

En cas de solde créditeur (résultant de la règle du décalage d'un mois), celui ci est
remboursé dans les conditions prévues à l'article 50 du CTVA.

d. Cas de fusion,scission,apport ou transformation de société:

Dans ce cas, le reversement de la taxe n'est pas exigé à condition toutefois que la ou les
nouvelles entités s'engagent à acquitter la taxe correspondante au fur et à mesure des
opérations taxables.

e. Contribuables n'atteignant pas les seuils d'assujettissement:

Les contribuables dont le chiffre d'affaires déclaré l'année précédente et qui n'atteint pas
le seuil d'assujettissement à la TVA (80 000DA pour les autres catégories de redevables),
doivent également souscrire la déclaration de cessation du dossier fiscal et ce , avant le 15
janvier de l'année courante (article 59 du CTVA). Retour

3. Obligations particulières:

1. Identification des redevables:

L'article 60 du CTVA,oblige les assujettis à la TVA à apposer à l'entrée de l'immeuble ou


s'exerce l'activité à titre principal ou partiel, une plaque d'identification indiquant, les noms,
prénoms ou la raison sociale de l'établissement ainsi que leur activité et ce à défaut d'autres
moyens d'identification telles que les enseignes.

Le terme «immeuble» ne doit pas être perçu au sens «stricto-sensu».En effet,


quelque soit le lieu ou s'exerce l'activité, l'apposition d'identification est obligatoire.

2. Sociétés ou personnes réalisant des travaux immobiliers:

a. Identification des chantiers:

Elles sont tenues de placarder d'une manière nettement visible à l'extérieur de chaque
chantier ou elles exercent et pendant toute la durée de celui-ci, les renseignements suivants:

Les noms, prénoms ou raison sociale et adresse de l'entrepreneur général.


La nature des travaux.
Le nom du maître de l'ouvrage.

b. Déclaration des sous-traitants

En cas d'utilisation de sous traitants, elles doivent avant la fin du mois qui celui du
commencement des travaux de sous traitants, souscrire auprès de l'inspection des impôts
territorialement compétente, une déclaration comportant:

Les noms, prénoms ou raison sociale et adresse des sous traitants .


La nature des travaux de sous traitants
L'adresse des chantiers ou exercent les sous traitants.

3. Obligation particulière a la charge de la S.N.T.A

La société Nationale des Tabacs et Allumettes (S.N.T.A) est tenue d'apposer à ses frais,
par impression direct sur les paquets mis en vente de son propre timbre, fait mention du poids
net des tabacs y contenus.

L'apposition de ces vignettes à lieu immédiatement après la confection des étuis, bourses
ou paquets, sauf pour le tabac à priser et à mâcher et les produits destinés à l'exportation.
Retour

4. Entreprise étrangères :Accréditation d'un représentant (art 63


CTVA)

Les entreprises étrangères effectuant des opérations passibles des TVA et n'ayant pas
d'établissement professionnel stable en Algérie, doivent faire accréditer auprès de
l'administration fiscale «Assiette et recouvrement »,un représentant domicilié en Algérie,
celui-ci s'engage à remplir les formalités auxquelles sont soumis les assujettis et à payer la
taxe aux lieu et place de l'entreprise étrangère .

A défaut , la taxe et éventuellement les pénalités sont supportés par la personne cliente
pour le compte des entreprises ne disposant pas d'établissement en Algérie.

Il est toutefois précisé que cette obligation d'accréditation n'est pas exigée des
entreprises soumises à la retenue à la source de la TVA prévu à l'article 83 du CTVA, et
réalisant des travaux d'études, recherches et d'assistance technique. Retour

5. Facturation de la taxe (article 64 CTVA)

a. Obligation de délivrer des factures et de mentionner la TVA:

L'article 64 du CTVA astreint tous les redevables de la TVA qui livrent des biens ou
rendent des services à un autre redevables de cette taxe, à lui délivrer une facture ou un
document en tenant lieu (D3 délivré par les services douaniers par exemple).

A défaut, ils peuvent faire l'objet d'une taxation d'office de leur bases d'imposition.

Ces documents doivent nécessairement mentionner le montant de la TVA réclamée en sus


du prix ou comprise dans le prix.

b. Facturation indue de la TVA.

Qu'elle ait ou non la qualité d'assujettie à la TVA, toute personne qui mentionne cette taxe
sur ses factures et qui ne l'a pas reversée au trésor, en est réputée personnellement
responsable. Par conséquent, elle est tenue de le payer.

c. Contribuables soumis au régimes du forfait:

Les contribuables placés sous le régime du forfait n'ont pas le droit de mentionner cette
taxe au trésor, mais ils sont également passibles des amendes fiscales prévues à l'article 114
du CTVA. Retour

6. Obligations comptables:

Les obligations comptables incombant aux différent selon qu'ils s'agissent de personnes
morales, de personnes physiques et celles des personnes exerçant une activité particulière.

1. Obligations des personnes morales (art 65 CTVA).

Les personnes morales sont astreintes à la tenue d'une comptabilité réglementaire. Cette
dernière doit être complète et régulière.

La comptabilité doit être pourvue des documents obligatoires par les articles 9 à 11 du code
de commerce. Il s'agit, en l'occurrence, de la tenue d'un livre-journal (appelé également
journal centralisateur ou journal général) et d'un livre d'inventaires. ces deux documents
doivent être côtés et paraphés par le tribunal territorialement compétent.

La régularité de la comptabilité consiste à la tenir conformément aux principes et aux


règles édictés par les prescriptions du plan comptable national et de l'arrêté du 23/06/1975
relatif aux modalités de son application.

Le non respect des obligations édictées ci-dessus est susceptible d'entraîner le rejet de
cette comptabilité, et par conséquent, la mise en oeuvre de la procédure de taxation d'office
des bases d'imposition.

2. Obligation des personnes physiques (art 66 CTVA)

Conformément aux dispositions des articles 9 à 11 du code du commerce, les personnes


physiques sont en principe astreintes aux même obligation comptables que les sociétés.

L'article 66 du CTVA déroge à cette règle puisqu'il permet aux individus redevables de la
TVA et qui ne sont pas en mesure de tenir une comptabilité régulière, de tenir un livre côté et
paraphé par l'inspection des impôts territorialement compétente aux lieu et place de cette
comptabilité.

Ce registre doit être servi au jour le jour, sans blanc ni rature, et doit comporter le montant
de chacune des opérations du redevable, en distinguant éventuellement, les opérations
taxables de celles qui ne le sont pas.

En outre, chaque écriture doit préciser la date, la désignation sommaire des objets vendus,
ou de l'opération imposable, ainsi que le prix de la vente ou de l'achat et plus généralement
tout prix ou toute rémunération reçue. Le montant des opérations inscrites sur ce livre doit
être arrêté à la fin de chaque mois.

3. Obligations régissant certaines activités

a. Entreprises de réalisation des ventes à destination.

Du secteur pétrolier
d'un secteur bénéficiant de la franchise de la taxe

Ces entreprises doivent détenir et conserver les attestations d'exonération ou de franchise


qui leur sont délivrées par les entreprises bénéficiaires. (art 67 du CTVA)

b. Organisateurs des spectacles (art 69 CTVA).

Ces redevables sont tenus de tenir un livre spécial côté et paraphé par l'inspection des
impôts, et ce, pour chacun de leur établissement.

Ce registre doit comporter, sans blanc, ni rature, pour chaque séance ou représentation:

Le montant des recettes relatif aux entrées et, le cas échéant, celles relatives aux
consommations, ventes de denrées, de marchandises, de fournitures ou d'objets.
Les recettes perçues pour la location, vestiaire, programme, etc.
Le montant des recettes ainsi inscrites sur ce livre est totalisé chaque jour et arrêté à
la fin de chaque mois.

c. Intermédiaires et lotisseurs (art 71 CTVA)

Il s'agit des personnes physiques et morale visées à l'article 2-7 du CTVA qui, à titre de
propriétaire ou d'intermédiaire, de manière habituelle ou occasionnelle se livrent aux activités
suivantes:

L'achat ou la vente d'immeuble ou de fonds de commerce


Opérations de lotissement et de vente d'immeubles à usage d'habitation ou destinés à
abriter une activité professionnelle industrielle ou commerciale réalisées dans le cadre
de l'activité de promotion immobilière.

Ces personnes sont soumises aux obligations ci-après:


Souscription d'une déclaration, dans le délai d'un mois à compter du commencement
de ces opérations aux services de l'enregistrement de leur résidence et, s'il y a lieu, de
chacune de leurs succursales ou agences.
Tenue de deux répertoires à colonnes, non soumis au droit de timbre, retraçant au jour
le jour et par ordre numérique, tous les mandats, promesses de vente, actes translatifs
de propriété, etc.
L'un des répertoires sera réservé aux opérations effectuées en qualité
«d'intermédiaire» et autre sera affecté à celles réalisées en qualité de
«propriétaire».

4. Durée de conservation des documents comptables (Art 12 du code


du commerce et 70 du CTVA) .

La comptabilité, ainsi que les documents et pièces comptables des opérations effectuées
par les redevables, doivent être conservés pendant un délai de 10 ans.

Ce délai est décompté, en ce qui concerne les livres, à compter de la date de la dernière
écriture et pour les pièces justificatives,à partir de la date de leur établissement Retour

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Sommaire

ACCUEIL FISCALITÉ DES TRAITEMENTS SALAIRES,

1- CHAMP PENSIONS ET RENTES VIAGÈRES


D'APPLICATION.

● Revenus imposables. La fiscalité des traitements, salaires, pensions et rentes


● Territorialité. viagère est constituée essentiellement de deux (02) impôts:
● Personnes et revenus
exonérés.
● Le Versement Forfaitaire
2-PERSONNES ● L'IRG sur les traitements, salaires, pensions et rentes
IMPOSABLES. viagère

● Versement
forfaitaire. En raison de nombreuses particularités communes, tant en
ce qui concerne le champ d'application, l'assiette que les
● IRG / Salaires.
modalités de recouvrement et de contrôle, il a paru plus
rationnel d'exposer simultanément les dispositions qui
3- LIEU D' IMPOSITION. régissent ces deux impositions.

4-DÉTERMINATION DE FISCALITÉ DES TRAITEMENTS SALAIRES,


LA BASE PENSIONS ET RENTES VIAGÈRES
D'IMPOSITION.
Versement Forfaitaires
● Détermination du IRG/Salariés
revenu brut.
● Charges déductibles.

5- CALCUL DES IMPÔTS La fiscalité des traitements, salaires, pensions et rentes


SUR SALAIRES ET viagère est constituée essentiellement de deux (02) impôts:
PENSIONS.
● Le Versement Forfaitaire
● Calcul du V.F. ● L'IRG sur les traitements, salaires, pensions et rentes
viagère
● Calcul du montant
de l'I.R.G.
En raison de nombreuses particularités communes, tant en
ce qui concerne le champ d'application, l'assiette que les
6- OBLIGATIONS modalités de recouvrement et de contrôle, il a paru plus
DES CONTRIBUABLE. rationnel d'exposer simultanément les dispositions qui
régissent ces deux impositions.
● Obligation des
employeurs et
débirentiers.
● Obligation des
employés et
pensionnés.

7-RÉGULARISATION
DES CONTRIBUABLES.

● Régularisations par
les employeurs et
débirentiers.
● Contrôle et
régularisation par
l'administration.

8- SANCTIONS.
CHAMP D' APPLICATION

Sont imposables comme salaires, les sommes avantages divers reçus en rémunération
d'un travail, quelle que soit la dénominations, qu'on leur donne (traitements, salaires,
appointements, émoluments, vacations, commissions, indemnités primes, gratifications etc.)
et quelles qu'en soient les modalités de calcul ou de paiement (paiement mensuel, journalier,
horaire, à la tache, proportionnel aux affaires traitées, etc.) dés lors que celui qui les perçoit a
bien la qualité de salarié.

Il faut considérer comme salariée, toute personne qui, liée par un contrat de louage de
services avec un employeur, est sous les ordres de ce dernier et n'a pas la possibilité de tirer
de profils spéculatifs de son travail, en dehors de la rémunération convenue.
CHAMP D' APPLICATION

1-1 : REVENUS IMPOSABLES PAR NATURE (article 66-67 et 208 du CID)

1-1-1: Principe

Sont imposables comme salaires, les sommes avantages divers reçus en rémunération
d'un travail, quelle que soit la dénominations, qu'on leur donne (traitements, salaires,
appointements, émoluments, vacations, commissions, indemnités primes, gratifications etc.)
et quelles qu'en soient les modalités de calcul ou de paiement (paiement mensuel, journalier,
horaire, à la tache, proportionnel aux affaires traitées, etc.) dés lors que celui qui les perçoit a
bien la qualité de salarié.

Il faut considérer comme salariée, toute personne qui, liée par un contrat de louage de
services avec un employeur, est sous les ordres de ce dernier et n'a pas la possibilité de tirer
de profils spéculatifs de son travail, en dehors de la rémunération convenue.

1-1-2 :Vocabulaire usuel

traitements: Ils rémunèrent le plus souvent un travail intellectuel et sont payés


mensuellement en général, il désigne la rémunération versée aux travailleurs des
administrations et institutions publiques(fonctionnaires)
Salaires: Ce terme désigne toute rémunération versée en contrepartie de
prestations fournies par une personne; ils rémunèrent plutôt un travail manuel et sont
fréquemment payés à l'heure, à la journée, à la semaine ou à la quinzaine.
Indemnités: Ce sont assez souvent des allocations s'ajoutant aux salaires et
destinées à compenser certaines charges ou sujétions particulières, ou à rembourser
une dépense imputable à l'exercice de la profession; parfois, ce sont des rétributions
versées à des personnes en raison de leur fonctions dont on ne peut dire qu'elle
touchent un traitement ou un salaire (Exemple: indemnités versées à des personnes
élues).
Emouluments: Il vise une ensemble de traitements ou salaires versées à une
même personne (généralement ceux d'une année).
Renumérotation principale: Il y a lieu d'entendre le traitement ou salaire,
selon le cas .
Renumérotation accessoire: Ce terme vise les indemnités, primes,
gratifications et autres qui sont attribuées en plus de la renumérotation principale,
même si la personne qui les verse est distincte de celle qui paye la renumérotation
principale (cas de certaines renumérotation statutaires).

1-1-3 :Autres revenus assimilés à des salaires:

Sont également considères comme des traitements et salaires imposables:

Les renumérotation et indemnités diverse (indemnités de transport, de départ, de


panier, prime de salissure, ancienneté, etc.);
Les avantages en nature
Les pourboires
Les participations aux bénéfices allouées aux salaires:
Elle sont considérées comme des salaires, à condition qu il n 'y ait pas participation
aux pertes éventuelles; en effet, dans cette hypothèse, il ne s'agirait plus d'un contant de
louage de services, mais d'un contrat d'association.

Les indemnités de congés payés.


Les primes d'assurance décès versées par un employeur en exécution d'un contrat
d'assurance souscrit au profit de son salarié.

1-1-4 : Pensions et rentes viagères:

a) : Définition

Les pension et rentes viagères sont des allocations périodiques qui ne sont pas la
renumérotation de services présents (mais souvent de services passés) et dont le paiement
est généralement garnit aux bénéficiaires leur vie durant.

On peut distinguer les pensions de retraite payées en raison de services passés, et les
autres pensions, qui ne sont pas servies en raison de services passés; ou encore, les pensions
publiques servies par l'état ou les collectivités publiques, et les pensions privées.

b) : cas particuliers

b1) Provision et pensions alimentaire

Définitions préalables:

obligation alimentaire: obligation imposée par la loi ou la justice à certaines personnes


fournir des aliments(ou leur équivalent en argent) à d'autres personnes;
pension alimentaire: somme d'argent remises périodiquement en exécution de
l'obligation alimentaire;
provision alimentaire: avance sur pension alimentaire.

Obligation alimentaire légale:(édictée par le code civil). N'existe que lorsque le


bénéficiaire est dans le besoin. On peut distinguer:

L'obligation des parents envers leurs enfants (normalement assurée en nature mais
peut parfois s'exécuter par le versement d'une pension);
L'obligation entre époux (normalement assurée en nature)
L'obligation entre parents en ligne directe (fils et père par exemple) entre alliés en
ligne directe(gendre et beau père par exemple).

Toutes ces obligations sont réciproque.

Obligation alimentaire judiciaire: Elle résulte d'un jugement - exemple : pension


servie après divorce;

Régime fiscal: Les pensions alimentaires sont imposables à la double condition :


D'être payées à titre obligatoire(donc, dans le cas d'obligation alimentaire légale, le
bénéficiaire doit être dans le besoin; au cas contraire, il s'agirait d'une simple libéralité
non imposable):
De constituer pour le bénéficiaire un revenu personnel dont il a la disposition(donc les
subsides envoyés par un travailleur expatrié à son épouse ne sont pas imposables).

b2) Rente viagères:

Ce sont des allocations périodiques ou arrérages versées par une personne appelée
«débirentier» à une autre personne appelée «crédirentier» en exécution d'un contrat ou d'un
jugement, jusqu 'à la mort du bénéficiaire.

Les rentes viagères sont constituées à titre onéreux lorsque le débirentier(partie


versante) reçu en contrepartie une somme d'argent ou d'autres biens meubles ou immeubles:
à titre gratuit dans le cas inverse.

Elle sont imposées au VF et à l'I.R.G dans les deux cas.

1-1-5 : Autres revenus imposables (article 67 CID):

Sont également considérés comme salariés au sens de l'article 67 du code des impôts
directe les revenus suivants:

Les rémunérations allouées aux associés minoritaires des sociétés à responsabilité


limitée.
Les somme perçues en rémunération de leur travail par des personnes, exerçant à
domicile à titre individuel, pour le compte de tiers.
Les indemnités, remboursements et allocations forfaitaires pour frais versés aux
dirigeant de sociétés;
Les primes de rendement, gratifications ou autres, d'une périodicité autre que
mensuelle habituellement servies par les employeurs;
Les sommes versées à des personne exerçant, en sus de leur activité principale de
salarie, une activité d'enseignement, de recherche, de surveillance ou d'assistanat à
vacataire.
TERRITORIALITÉ

a) Champ d'application du V.F.(article 208-1 du CID)

Il résulte des dispositions de l'article 208-1 du code des impôts directs, que V.F. s'applique
aux sommes payées à titre de traitements, salaires, indemnités et émoluments, payées par
les personnes et organismes établis en Algérie ou y exerçant une activité.

Il est donc nécessaire que:

Celui qui paie les salaires (employeur ou débirentier) soit établi en Algérie. Le terme
«établi» doit être pris ici dans le sens le plus large; il suffit que l'employeur possède
en Algérie un centre d'opérations présentant un caractère de permanence et dote d'une
certaine autonomie; mais il n'est pas indispensable qu'il y soit effectué un cycle
complet d'opérations, ni que la personne placée à la tête de ce centre ait en droit ou en
fait les pouvoirs nécessaires pour traiter au nom de l'entreprise.
Ou que l'employeur exerce une activité en Algérie.

b) Champ d'application de l'IRG/salaires

Les traitement et salaire:selon les dispositions combinées des 1,2,3,4,92 et 93 du


code des impôts direct, sont imposables en Algérie

Lorsque le bénéficiaire est domicilié ou réside en Algérie (même si


l'activité rétribuée s'exerce hors d'Algérie ou si l'employeur est domicilié
ou réside hors d'Algérie): article 3 CID.
Ou lorsque l'activité rétribuée est en Algérie (même si le bénéficiaire est
domicilié ou réside hors d'Algérie) article 93 CID.

Les pension et rentes viagères :sont imposable en Algérie

Lorsque le bénéficiaire est domicilié ou réside en Algérie (même si le


débiteur est domicilié à l'étranger) article 3 CID.
Lorsque le débirentier est domicilié ou établi en Algérie(même si le
bénéficiaire est domicilié ou réside hors d'Algérie) article 93-3 CID.
PERSONNE ET REVENUS EXONÈRES

Dans la plupart des cas, les exonérations sont communes au V.F et à l'IRG sur salaires. Ces
exonérations sont accordées en raison de la nature même du revenu, tantôt en raison de la
personnalité du bénéficiaire du revenu ou débiteur de l'impôt.

Il existe également des exonérations propres à chacune de ces deux catégories d'impôts.

1-4-1:EXONÉRATION COMMUNE AU V.F ET IRG/SALAIRE(article 68 et 210 CID).

a. Les personne de nationalité étrangère exerçant en Algérie dans le cadre d'une


assistance bénévole prévue dans un accord étatique.
b. Les personne de nationalité étrangère employées dans les magasins centraux
d'approvisionnement dont le régime douanier a été créé par l'article 196 bis du code
des douanes;
c. Les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des programmes destines à
l'emploi des jeune dans les conditions fixées par voie réglementaire;
d. Les travailleurs handicapés moteur, mentaux, non voyants et sourds-muets dont les
salaires ou les pensions sont inférieurs a douze mille (12000) dinars;
e. Les indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission;
f. Les indemnités de zone géographique;
g. Les indemnités à caractère familial prévues par législation social telles que notamment
: salaire unique, allocations familiales, allocations maternité;
h. Les indemnités temporaires, prestations et rente viagères servies aux victimes
d'accidents de travail ou leurs ayants droits;
i. Les allocations de chômage, indemnités et prestations servies sous quelque forme que
ce soit par l'État, les collectivités et les établissement publics en application des lois et
décrets d'assistance et d'assurance;
j. Les rentes viagères servies en représentation de dommage-intérêts en vertu d'une
condamnation prononcée judiciairement pour la réparation d'un préjudice corporel
ayant entraîné, pour la victime, une incapacité permanente totale l'obligeant à avoir
recours à l'assistance d'une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la
vie;
k. Les pensions versées à titre obligatoire à la suite d'une décision de justice;
l. Les pensions des moujahidine, des veuves et des ascendants pour faits de guerre de
libération nationale;
m. L'indemnité de licenciement.
n. Les avantages en natures correspondant à la nourriture et au logement exclusivement
dont bénéficient les salariés travaillant dans les zones à promouvoir (articles 72 et 210-
1 du CID).

1-4-2:EXONÉRATION PARTICULIÈRES AU V.F

a) Exonération permanente(art.209-2 et 210-1 du CID)

Les indemnité d'assurance chômage et les pensions de retraite anticipée;


Les sommes versées à titre de présalaires dans le code de la lois n° 81 du 27 juin 1981
relative à l'apprentissage, modifiée et complétée;
Les revenus distribués ou profit des travailleurs sur les fonds de revenus
complémentaires.
b) Exonération temporaires (art. 209-1 et 3)

Exonération de tris (03) ans, à compter de la mise en exploitation, des activités


exercées par les jeunes promoteurs d'investissement éligibles à l'aide du ((fonds
national de soutien à l'emploi des jeunes)).

Cette période est portée à six (06) ans lorsque ces activités sont exercées dans
une zone promouvoir.

Exonération pendant une durée de cinq (05) ans à compter de l'exercice 1996, des
entreprises livrant à des opérations d'exportations de vente de biens réalisées à
l'exportation. Cette exonérations s'applique au prorata du chiffre d'affaires réalisé en
devises.
Entreprise éligibles aux avantages accordés par le décret législatif n° 93-12 du
05 octobre 1993 relatif à la promotion de l'investissement.

Avantages accordés dans le cadre du régime général:exonération pendant


une durée minimum de deux (02) ans et maximum de cinq (05) ans.
Avantage accordés dans le cadre du régime particulier:

zone spécifiques:exonération comprise entre cinq(05) et dix(10)


ans;
(pour les zones franches : exonération totale et permanente).

b) Exonération partielles(art.48 LF 1999-disposition non codifiées).

Pour encourager l'insertion des jeunes universitaires et techniciens supérieur demandeur


d'emplois, la loi de finances pour 1999 accorde un abattement en matière de versement
forfaitaire aux organismes employeurs qui procèdent au recrutement de jeune au terme de
leurs contrats pré-emploi:

Cet abattement est égal:

à 100 % pour la première année;


à 50 % pour la deuxième année;
à 30 % pour la troisième année;

Les abattements s'appliquent pour la part correspondant aux rémunérations des jeunes
recrutés dans le cadre

Les modalités d'application de cette mesure seront fixées par voie réglementaire.

1-4-3: EXONÉRATION SPÉCIFIQUES A L'IRG/SALAIRES (article 5 CID)

Deux types d'exonérations spécifiques à cet impôts sont accordées; il s'agit:

a) Des personnes dont le revenu net global annuel est inférieur ou égal au seuil
d'imposition prévu au barème de l'IRG prévu par l'article 104 du CID. Ce seuil est
actuellement fixé à 60.000 DA pour les revenus imposables annuellement.
Pour les salariés qui sont imposés sur des bases mensuelles et qui bénéficient, en outre
d'abattement sur impôts, le seuil mensuel exonéré est fixé comme suit:

6500 DA pour les célibataires;


et 7500 DA pour les mariés.

b) Les ambassadeurs et agents diplomatiques, les consuls et agents consulaires de


nationalité étrangère lorsque les pays qu ils représente concèdent des avantages analogues
aux agents diplomatiques et consulaires algérien.
2-PERSONNES IMPOSABLES

Il faut considérer séparément : d'une part, le V.F qui est à la charge de la personne qui
verse les rémunérations imposables, et d'autre part l'IRG sur les salaires qui est à la charge
des bénéficiaires des rémunérations.
Versement Forfaitaire

2-1: VERSEMENT FORFAITAIRE (art. 208-1 du CID)

Le V.F est du et reste définitivement à la charge des personnes physiques et morales,


associations et organismes qui paient les traitement, salaires, indemnité et émoluments, c'est-
à-dire:

L'employeur pour les traitement, salaires, et autre rémunérations;


Le débirentier pour pension et rentes viagères.
IRG / salaires

2-2: IRG/SALAIRES

Cet impôts est à la charge des bénéficiaires des revenus imposables mais doit, dans la
plupart des cas, être retenu à la source par l'employeur et le débirentier(article 75-1 CID).

Néanmoins, les retenues doivent être calculées et versées par les bénéficiaires eux mêmes
dans les cas suivants:

a.) Contribuables domiciliés ou résidant habituellement en Algérie percevant des


revenus imposables d'employeurs ou débirentier domiciliés ou établis à
l'étranger(art 74-2 CID).

Cet impôts doit être verse dans les conditions et délais fixés en ce qui concerne
les retenues à opérer par les employeurs ou débirentier.

b.) Salariés rémunérés exclusivement par des pourboires reçus directement et sans
entremise de l'employeur(article 70 dernier alinéa du CID).
LIEU D' IMPOSITION (Art. 75-3, 129-1 et 212-1 du CID)

Pour ce qui a trait au V.F, les salaires et les pensions sont imposables dans la commune ou
se trouve le domicile de la personne, le siège de l'établissement ou du bureau qui a payé les
imposables; il n'y a donc pas lieu de considérer le domicile ou résidence des salariés ou
pensionnés.

Il en est de même pour l'IRG sur salaires puisque la retenue doit effectuée par le débiteur
du V.F.

Toutefois, lorsque la retenue doit être effectuée et versée par le bénéficiaire lui même,
L'impôt est du dans la commune ou se trouve le domicile ou la résidence de ce dernier.
DÉTERMINATION DE LA BASE D' IMPOSITION

Pour le V.F qui demeure définitivement à la charge de l'employeur ou du débirentier, et qui


est calculé par application d'un taux proportionnel et sans tenir compte de la situation
individuelle de chaque salarié ou pensionné, il n'est pas nécessaire de procéder à une
évaluation distincte du revenu imposable afférent à chacun d'entre d'eux;il suffit de connaître
la masse des salaires et pensions imposables qui ont été payés au cours de la période
considérée.

Par contre, pour calculer l'IRG. sur les traitements et salaires, il est salaires, il est
indispensable de déterminer le revenu individuel de chaque bénéficiaire.

Mais, dans l'un et l'autre cas, il s'agisse de la détermination de la «revenus individuel», les
règles applicables sont identiques; le revenu imposables total ou individuels est un revenu
net, c'est-à-dire le revenu brut diminué de certaines charges.
Détermination du revenu brut

4-1:DÉTERMINATION DU REVENU BRUT(art.69 et 210-2 du CID)

Sont à retenir pour la détermination du revenu brut toutes les sommes et avantages divers
dont bénéficient les salariés et les pensionnés sauf celles qui exonérées par une disposition
spéciale. Le revenu brut comprend donc les sommes versées en espèces et les avantages en
nature parmi les rémunérations en espèces, il faut distinguer celles qui sont payées par
l'employeur ou le débirentier, de celles qui sont payées par de tierces personnes(pourboires).

4-1-1 Sommes pavées en espèces

Ces sommes sont imposables, pour leur montant, dés lors qu 'elle ont fait l'objet d'un
paiement effectif;par «paiement effectif», il faut entendre, le versement en espèces ou par
tout autre procédé équivalent:remise d'un chèque, envoi d'un mondant poste, inscription au
crédit d'un compte, etc.. Pour les traitement publics, la date du paiement est celle de
l'ordonnancement.

4-1-2 Pourboires (article 70 CID)

Les pourboires sont également imposables dés qu' il ont fait l'objet d'un paiement effectif;
mais l'évaluation de leur montant posant certains problèmes, ils ne sont pas toujours retenus
pour leur montant réel. Deux cas sont à considérer:

a. Pourboires centralisés par l'employeur:Lorsque ces pourboires sont


centralisés par l'employeur et reversés par ce dernier au salarié, ils sont toujours
retenus pour leur montant réel et ajoutés, le cas échéant, au salaire en espèces et
aux avantages en nature.
b. Pourboires remis directement au salarié par l'usagers:Lorsqu'ils ne transitent pas
dans les mains de l'employeur, ils sont évalués forfaitairement:

S'ils représentent l'accessoire du salaire payé par l'employeur, leur


montant, évalué forfaitairement selon les usages du lieu, doit être cumulé
avec celui des salaires.
S'ils représentent l'intégralité de la rémunération(le salarié ne percevant
alors aucune rétribution de son employeur), ils sont:

Pour le V.F., évalués d'après le chiffre du salaire national


minimum garanti.(article 210-4 CID)
Pour l'IRG/Salaires, évalués forfaitairement selon les usages
du lieu, le bénéficiaire devant calculer lui-même la retenue à
la source.

4-1-3: Avantages en nature

Les avantages en natures sont les prestations ou services qui sont fournis par l'employeur
au salarié(exemple :logement, nourriture, habillement, mise à la disposition d'un véhicule
pour les besoins privés, etc..), soit de façons absolument gratuite, soit moyennant une
retenue inférieure à la valeur de l'avantage fourni; dans ce dernier cas, le montant imposable
est égal à l'excédent de la valeur de l'avantage sur le montant de la retenue.

En principe, les avantages en nature doivent être évalues à leur valeur réel; toutefois,
conformément aux dispositions des articles 71 et 210-3 du CID, la valeur à retenir, au titre de
la nourriture pour son évaluation, peut être fixée à 50 DA par repas à défaut de justification.
Charge déductible:

Pour le V.F qui demeure définitivement à la charge de l'employeur ou du débirentier, et qui


est calculé par application d'un taux proportionnel et sans tenir compte de la situation
individuelle de chaque salarié ou pensionné, il n'est pas nécessaire de procéder à une
évaluation distincte du revenu imposable afférent à chacun d'entre d'eux;il suffit de connaître
la masse des salaires et pensions imposables qui ont été payés au cours de la période
considérée.

Par contre, pour calculer l'IRG. sur les traitements et salaires, il est salaires, il est
indispensable de déterminer le revenu individuel de chaque bénéficiaire.

Mais, dans l'un et l'autre cas, il s'agisse de la détermination de la «revenus individuel», les
règles applicables sont identiques; le revenu imposables total ou individuels est un revenu
net, c'est-à-dire le revenu brut diminué de certaines charges.

4-2:CHARGE DÉDUCTIBLES(article 73 et 210-1 du CID)

En application des dispositions de l'article 73 du CID, le montant du revenu imposable est


déterminé en déduisant du montant brut des sommes payées et des avantages en natures
accordés:

Les retenues faites par l'employeur en vue de la constitution de pensions


ou de retraites;
La cotisation ouvrière aux assurances sociales.

a) Cotisations à la caisse de retraite

En principe, seules sont déductibles les retenues opérées par l'employeur pour la
constitution d'une pension de retraite; les versements volontaires effectués en vue d'une
retraite complémentaire ne peuvent être admis.

b) Cotisations ouvrière versée a la caisse de sécurité sociale

Pour être déductible, cette cotisation doit avoir un caractère obligatoire; les versements par
salariés à une caisse de mutuelle en vue de bénéficier de prestations complémentaires
peuvent donc être déduits, et cela même s'ils font l'objet d'une retenue sur salaire.
CALCUL DES IMPÔTS SUR SALAIRES ET PENSIONS

Calcul du V.F.
Calcul du montant de l'I.R.G.

CALCUL DU V.F (Article 211 du CID)

La base d'imposition du VF constituée par le montant global des salaires nets ou pensions
nettes effectivement payés pendant le mois ou le trimestre. L'impôt n'étant pas personnalisé,
il n'est pas fait application d'abattement à la base.

Le montant du V.F à payer est obtenu en multipliant la base d'imposition par l'un des taux
suivant:

Traitement, salaires, indemnités et émoluments, y compris la valeur des


avantages en nature .................................... 6 %
Pension et rentes viagères ................................. 1 %
CALCUL DU V.F (Article 211 du CID)

La base d'imposition du VF constituée par le montant global des salaires nets ou pensions
nettes effectivement payés pendant le mois ou le trimestre. L'impôt n'étant pas personnalisé,
il n'est pas fait application d'abattement à la base.

Le montant du V.F à payer est obtenu en multipliant la base d'imposition par l'un des taux
suivant:

● Traitement, salaires, indemnités et émoluments, y compris la valeur des


avantages en nature .................................... 6 %
● Pension et rentes viagères ................................. 1 %
CALCUL DU MONTANT DE L'IRG

5-2-1:Principe

L'IRG est calculé à l'occasion de chaque paiement effectif de salaires ou de pensions, sur le
montant total des rémunération nettes imposables revenant à chaque pensionné; le calcul est
opéré à l'aide d'un barème qui permet de tenir compte de situation matrimoniale de ces
derniers.

l'impôt ainsi calculé, doit être retenu à la source par l'employeur ou le débirentier; il est
alors considère comme définitivement acquis au trésor public.

Il résulte de ce précède:

D'une part, qu' une retenue IRG est principe absolument indépendante des autres
retenue IRG supportées par même salarié ou le même pensionné, soit chez le même
employeur ou débirentier, soit chez un employeur secondaire. Par exemple, si la même
personne est à la fois salariée et pensionnée, l'employeur qui paie le salaire n'a pas à
s'inquiéter des retenues pratiquées par le débirentier sur la pension, et vice versa; de
même, si un salarié travaille simultanément pour plusieurs employeurs chacun des
employeurs calcule les retenues selon la durée effective du travail sans se préoccuper
du montant des rémunérations perçues par ce salarié chez ses autres employeurs.(A
l'exception toutefois des rémunérations accessoires).

Néanmoins, on verra par la suite qu'un salarié dispose en dehors de son salaire principal
d'une autre source de revenus(autres salaires ou revenus) est astreint à souscrire une
déclaration globale comportant l'ensemble de ses revenus Il sera imposé selon le barème IRG
sans bénéficier des abattements propres aux salariés, à l'exception toutefois de son salaire
principal qui conservera le bénéfice de cet abattement par le bais du bénéfice d'un avoir fiscal
fictif sur l'impôt.

D'autre part, que l'IRG . est un impôt à périodicité variable, puisque la fréquence des
impositions dépend de la fréquence du paiement des rémunérations imposables.
L'IRG est aussi un impôt progressif dont le taux augmente au fur à mesure que
s'accroît le revenu imposable.
Enfin, c'est un impôt personnalisé car sa liquidation dépend de la situation
matrimoniale du bénéficiaire.

5-2-2:Barème utilisé

3.calcul de l'impôt sur le revenu global:

3.1 barème applicable:

La base de calcul de l'IRG est constituée par le revenu net imposable tel que déterminé
précédemment.
Les retenues IRG sur salaires sont calculées à laide d'un barème.

Le barème à été établi selon les taux progressif et les abattement suivants:

a) barème annuel de bas

Fraction du revenu imposable Tranches droits cumulé


Taux droits

60.000
DA
N'excédent pas 60.000 DA 0% - -
120.000
DA
De 60.001 à 180.000 DA 10% 120.000 120.000

180.000
De 180.001 à 360.000 DA 20% 360.000 48.000
DA

De 360.000 à 720.000 DA 30% 108.000 156.000


360.000
DA
De 720.000 à 1.920.000 DA 35% 420.000 576.000
1.200.000
supérieur à 1.920.000 DA DA 40%

b) barème mensualisé:

Pour les salariés qui sont taxé sur leurs revenus mensuels, il est fait application du barème
mensuel suivant:

Fraction du revenu imposable Tranches droits cummulé


Taux droits
5.000 DA
N'excédent pas 5.000 DA 0% - -

10.000 DA
De 5.001 à 15.000 DA 10% 1.000 1.000

15.000 DA
De 15.001 à 30.000 DA 20% 30.000 4.000

30.000 DA
De 30.001 à 60.000 DA 30% 9.000 13.000

100.000
De 60.001 à 1.60.000 DA 35% 35.000 48.000
DA

supérieur à 160.000 DA 40%

Cette retenue à la source s'effectue après application d'un abattement dégressif sur l'impôt
calculé sur la base barème mensuel ci-dessus; cet abattement est déterminé en pourcentage
comme suit:

Pour les célibataires:

10 %, toutefois, l'abattement ne peut être inférieur à 1.800 DA par an ou supérieur à 6000 DA


par an; (soit entre 150 DA et 500 DA par mois).

Pour les mariés:

30%, toutefois, l'abattement ne peut être inférieur à 3000 DA par an ou supérieur à 15.600
DA par an; (soit entre 250 DA et 1300 DA par mois).

Il est précisé, en outre, que le même mode de prélèvement s'applique aux pensions et
rentes viagères payées à des personnes dont le domicile fiscal est situé hors d'Algérie.

c) Application pratique:
Exemple:
Remarque:
Calcul du V.F
OBLIGATION DES CONTRIBUABLES

La plupart des formalités relatives aux impositions sur les salaires et pensions incombent
aux employeurs et débirentiers; cependant, les salaires et pensionnés demeurent, pour leur
part, soumis à certaines obligations restreintes.
OBLIGATION DES EMPLOYÉS ET PENSIONNES

L'institution de l'IRG retenue à la source sur les salaires et pensions allége


considérablement les formalités exigées de la majeurs partie des salariés et pensionnés;
toutefois des situation particulières peuvent rendre certains salariés ou pensionnés à certaines
obligations.

6-2-1 Obligations incombant à la généralité des salariés ou pensionnés:

En tant qu'employés ou pensionnés, ces contribuables sont seulement tenus d'exiger et de


conserver les fiches individuelle de paie qui sont délivrées par leur employeurs ou
débirentiers; ces pièces sont nécessaires non seulement pour justifier leur qualité de salarié
ou pensionné, mais elles sont, d'autre part, indispensables lorsque ces mêmes personnes
introduisent des réclamations contestant éventuellement les dites retenues.

6-2-1 Obligations particulières incombant à certain salarié ou


pensionnés

a) Salariés rémunérés exclusivement à l'aide de pourboires ou percevant


des revenus versés par des employeurs établis à l'étranger

Certain salariés ou pensionnés sont tenus de calculer et verser eux-mêmes les retenues
IRG afférentes à leurs propres rémunérations. Ils sont alors astreints aux mêmes obligations
que les employeurs et débirentiers: enregistrement des retenues, versement périodique de
ces dernières, déclaration annuelle, etc.. Les personnes concernées sont:

Contribuables domiciliés ou résidant habituellement en Algérie percevant des revenus


imposables d'employeurs ou débirentiers domiciliés ou établis à l'étranger (art 74-2
CID).
Salariés rémunérés exclusivement par des pourboires reçus directement et sans
entremise de l'employeur (article 70 dernier alinéa du CID).

b) Salariés disposant d'une autre source de revenu en dehors de leur


salaire principal

Conformément aux dispositions de l'article 99-1 du CID, les salariés qui perçoivent des
revenues salariaux ou non salariaux, en sus de leur salaire principal, primes et gratifications y
relatives, sont assujettis à l'établissement et au dépôt d'une déclaration de leur revenu global
dont l'imprimé est fourni par l'administration fiscale.

Cette déclaration doit être déposée avant le 1er avril de chaque année à l'inspection des
impôts du lieu de leur domicile.

Cette obligation de déclaration ne s'applique pas aux salariés qui:

Disposent d'un seul salaire;


Aux personne exerçant en sus de leur activité principale de salarié, une activité
d'enseignement ou de recherche à titre vacataire ou associé dans les établissements
d'enseignement.
Aux salariés qui perçoivent des jetons de présence et autre rémunérations versées en
raison de leur qualité de nombres d'un conseil d'administration ou de surveillance de
sociétés; cette dispense de déclaration n'est valable que lorsque le bénéficiaire est une
personne physique exerçant à titre principal une activité salarial et que le revenu perçu
à ce titre n'excède pas la somme des revenus salariaux versée au titre de l'année
considérée. (article 104 du CID).
7- RÉGULARISATION ET CONTRÔLES

Les employeurs et débirentiers, ainsi que les salariés ou pensionnés soumis aux mêmes
obligations que ces derniers, sont tenus de procéder eux-mêmes à certaines régularisations
d'erreurs ou d'insuffisances; à défaut, l'administration fiscale est habilitée à calculer et à
réclamer les sommes qui n'ont pas été retenues ou qui n'ont pas été versées au Trésor.
7-1: RÉGULARISATION PAR LES EMPLOYEURS ET DÉBIRENTIERS:

a) En matière de V.F(article 214 CID)

Le V.F. qui est calculé à l'occasion de chaque versement par application d'un taux
proportionnel, ne nécessite pas, à proprement parler, une régularisation annuelle, le total des
divers versement effectués se trouvent être automatiquement égal au montant du V.F du pour
l'année entière.

L'article 214 du CID, prévoit que les employeurs et débirentiers doivent, à la fin de chaque
année, totaliser les sommes imposables qu'ils ont payées pendant cette dernière, recalculer le
V.F. sur le total obtenu et comparer le résultat de cette opération avec affecté un ou plusieurs
versement, faire apparaître soit une insuffisance soit un excédent de versement.

Dans le premier cas, le versement exigible doit être versé immédiatement; à l'inverse, les
excédents constatés peuvent, soit être imputés par le redevable sur le versement suivant, soit
restitués à ce dernier sur réclamation adressée au Directeur des impôts territorialement
compétent.

a) En matière d'IRG . -Salariés

Bien qu' aucune disposition légale ne prévoit, les employeurs sont tenus de régulariser les
erreurs ou omissions ayant affecté le calcul des retenues individuelles ou bien la totalisation
des retenues individuelles à verser au Trésor.
CONTRÔLE ET RÉGULARISATION PAR L' ADMINISTRATION

Il convient de faire une distinction entre:

Le contrôle et la régularisation des retenues IRG


Et celui de l'absence ou de l'insuffisances des versement IRG et V.F.

7-2-1: Contrôle et régularisation des retenues IRG

a) Retenues omises ou insuffisantes(article 130 CID)

L'inspection des impôts peut, lorsque le contribuable n'a pas procédé à la retenue de l'IRG
sur salaires, déterminer d'office cet impôt.

L'insuffisance de retenue peut également faire l'objet de régularisation; l'administration doit


néanmoins respecter les procédures de redressement prévues en la matière.

b) Trop - perçus:

Les retenues faites à tort ou excessives, peuvent faire l'objet de restitution directement au
bénéficiaire sur base d'une réclamation que ce dernier doit adresser au Directeur des impôts
territorialement compétent.

7-2-2: Contrôle et régularisation des retenues non effectuées(article 130


CID)

En application de l'article 130 CID, l'administration fiscale peut évaluer d'office les revenus
imposables et le montant des droits dus lorsque, après avoir épuisé tous les moyens à sa
disposition, il ne lui a pas été possible de déterminer avec exactitude le montant des
rémunérations imposables. Il en est notamment ainsi dans le cas ou l'employeur ou le
débirentier ne tient pas de livre de paie ou ne veut pas le présenter.

Toutefois la procédure spéciale d' évaluation d'office ne peut être utilisée qu' à partir du
début du deuxième mois suivant celui au cours duquel le versement aurait du être effectué.

Si les droits ainsi déterminés sont acquittés dans 10 jours de la notification, le contribuable
conservera la faculté de régulariser sa situation en imputant le trop-perçu éventuel sur ses
versements ultérieurs.

Dans le cas contraire, les droits résultant de l'évaluation d'office ainsi que les pénalités qui
seront appliquées, ne pourront plus être réduits (sauf si toutefois l'évaluation d'office était elle-
même entachée d'erreur).
SANCTIONS

Lorsque les employeurs ou débirentier, ainsi qu'éventuellement les bénéficiaires des


revenus, n'ont pas rempli les obligation auxquelles ils sont astreints, les infractions ainsi
commises sont sanctionnées tantôt par des pénalités proportionnelles, tantôt par des
amendes.

8-1: défaut ou insuffisance de retenues IRG (article 134-2 CID)

Cette infraction est sanctionnée une pénalité de 40%. Des sanctions plus graves sont
prévues en cas de manœuvre frauduleuses.

L'utilisation de la procédure de taxation d'office examinée précédemment, laissant


présumer que les retenues n'ont pas été effectuées, cette procédure doit s'accompagner d'une
des pénalités ci-dessus.

8-2: défaut ou insuffisance de déclaration et/ou de versement(article 134-


2 et 212-4 et 215 du CID)

Le défaut de dépôt du bordereau - avis de versement et de paiement de l'IRG et du V.F.


dans les délais prescrits donne lieu à la charge du débiteur, à une pénalité de 10 % .

Cette pénalité est relevée à 40 % lorsque l'administration fiscale a mis en demeure le


redevable défaillant d'avoir à régulariser sa situation en lui accordant un délai de 30 jours et
lorsque ce dernier ne s'est pas exécuté dans ce délai

Tout employeur ou débirentier qui n'a pas effectué dans les délais prescrits le VF dont il est
redevable, est imposé par voie de rôle et le montant des droits non versés est majoré de 40
% (article 215 du CID).

REMARQUE:Déclaration et paiement de l'ensemble des impôts et taxes payables au


comptant ou par voie de retenue à la source (article 402-2 du CID).

Les pénalités prévues dans le paragraphe précédant sont applicables lorsque le VF et IRG
sur salaire font l'objet d'une déclaration et d'un paiement séparés.

Par contre, lorsque le redevable déclare par voie d'imprimé G50 ou G50A simultanément
plusieurs impôts ou taxes payables au comptant ou par voie de retenue à la source (tels que
la TVA, la TAP, la retenue à la source sur les dividendes, et les revenus des entreprises
étrangères n'ayant pas d'installation permanente en Algérie, etc..) la pénalité qui sera
appliquée pour l'ensemble de ces impôts (y compris le VF et l' IRG/salaire) est celle prévue à
l'article 402-2 du CID.

Selon cet article, le retard dans le paiement de ces impôts entraîne l'application d'une
majoration de 10 %

En outre, une astreinte de 3 % par mois ou fraction de mois de retard est applicable à
partir du premier jour du mois qui suit la date limite de dépôt des bordeaux avis versement,
sans toutefois, que cette astreinte, cumulée avec la pénalité fiscale de 10 % ci-dessus,
n'excède 25 %.

Lorsque la pénalité de recouvrement de 10 % se cumule avec la pénalité pour dépôt tardif


de la déclaration, le montant total des deux pénalité est ramené à 15 % à condition que le
dépôt de la déclaration et le paiement interviennent au plus tard le dernier jour du mois de
l'exigibilité.

Selon la circulaire n° 167/MF/DGI du 22 mars 2000, lorsque le paiement de ces impôts


intervient une année après la date de leur exigibilité, la majoration de retard est portée à 40
%.

8-3: Manœuvre frauduleuses:(articles 134-2 et 303 du CID)

a) Définition:

Les manœuvre frauduleuses se caractérisent par la présentation volontaire de fait matériels


inexacts destinés à tromper l'administration.

b) Définition:

Les dispositions de l'article 134-2 du CID s'appliquent à quiconque, en employant des


manœuvre frauduleuses, s'est soustrait ou a tenté de se soustraire, en totalité ou en partie, à
l'assiette, à la liquidation des retenues IRG.

Il y a lieu de préciser que les manœuvre frauduleuses en matière de V.F ne sont pas visées
par l'article 134-2 ci-dessus, mais par des dispositions plus générales de l'article 303 du CID.

c) Sanctions applicables (article 193-2 et 303 CID)

● Majoration de 100 % est applicable sur l'intégralité des droits en matière d'IRG sur
l'intégralité des droits lorsque le montant des droits éludés est inférieur ou égal à 5 000
000 DA. La majoration est portée à 200 % lorsque le montant des droits éludés est
supérieur à 5 000 000 DA. (article 193-2 CID).
● Amende pénale de 5 000 DA à 20 000 DA et d'un emprisonnement d'un à cinq ans ou
de l'une de deux peines seulement. La récidive dans un délai de cinq ans entraîne le
doublement des sanctions pénales ci-dessus. (sanctions applicables aussi bien à l'IRG
qu' au V.F.)
● sans préjudice des sanctions suivantes: destitution de fonction, interdiction de
profession, fermeture d'établissement, etc..

8-4: Autres sanctions:

a) Défaut de production de la déclaration annuelle des salaires(article


216 CID)

Le défaut de production de cette déclaration dans le délai prescrit donne lieu à l'application
d'une amendes fiscal dont le montant est fixé comme suit:
1. 2500 DA lorsque le retard n'excède pas un mois;
2. 5000 DA lorsque le retard excède un mois;
3. 10000 DA lorsque le retard excède deux mois.

b) Omission ou inexactitude portant sur la déclaration annuelle(article 216 et 164


CID)

Il est fait application d'une amende fiscale de 10 à 100 DA encourue autant de fois qu'il est
relevé d'omissions ou d'inexactitudes dans les documents et renseignements écrits ou fournis.

c) Refus de communiquer à l'administration fiscale le livre de paie(articles 75-2 et


314 du CID)

Le refus de communiquer ce document ou sa destruction avant l'expiration d'un délai de dix


(10) ans, donne lieu à l'application d'une amende fiscale 1000 DA à 10 000 DA.

Cette infraction donne, en route, lieu à l'application d'une astreinte de 50 Da au minimum


par jour de retard qui commence à courir de la date du procès-verbal dresse pour constater le
refus et prendre fin du jour ou une mention inscrite par un agent qualifié, sur le livre de paie,
atteste que l'administration a été mise à même d'obtenir les communications prescrites.
Accueil
SECTION I :
Champ d'Application de
l'IBS
1- Champ d'application
personnel IMPÔT SUR LES
1-1-
l'IBS
société relevant de BÉNÉFICES DES

1-2- sociétés pouvant SOCIÉTÉS


opter pour l'IBS
2- Champ d'application
territorial
(I.B.S)
3- personnes et revenus
exonérés Relevant de l'IBS toutes les sociétés de
capitaux et assimilées quelle que soit la
nature de leur activité. Néanmoins, certaines
SECTION II
sociétés de personnes peuvent opter pour ce
Détermination du Bénéfice
régime d'imposition.
Imposable
1- Période servant de base à
l'imposition
2- Le bénéfice imposable

3- Élément positifs du
bénéfice imposable

3-1- Le bénéfice brut


3-1-1- Les ventes
3-1-2- Les achats
3-1-3- Les stocks
3-2- Les gains divers
3-3- Les subventions
d'équipement

4- Les éléments négatifs :


les charges réelles

4-1- Conditions générales


que doivent remplir les charges
pour être déductibles

4-2- Règles de
déductibilités particulières à
certaines charges

4-2-1- les dépenses de


personnel
4-2-2- les commissions,
courtages et rémunérations
diverses
4-2-3- Dépenses et
charges de toutes nature
différentes aux immeubles
4-2-4- Les impôts et
taxes
4-2-5- Amendes et
pénalités
4-2-6- Les primes
d'Assurances
4-2-7- Les charges
Financières
4-2-8- Libéralités,
cadeaux et dons
4-2-9- Les frais de
mission et réceptions
4-2-10- Sponsoring,
patronage des activités
culturelles et sportives
4-2-11- Dons versés à
des institutions résidentes
4-2-12- Frais engagés
dans la recherche scientifique
et technique

5- Les autres éléments


négatifs = Les charges
probables

5-1- Les Amortissements =


Les règles fiscales
5-1-1- Règles fiscales
régissant les amortissements
5-1-2- Règles spéciales à
certaines immobilisations

5-2- Les différents types


d'amortissements

5-2-1- L'amortissement
linéaire
5-2-2- L'amortissement
dégressif
5-2-3- L'amortissement
progressif
5-3- Les provisions
5-3-1- Les règles de fond
régissant les provisions
5-3-2- Les règles de
forme régissant les provisions
5-3-3- Sort des
provisions

6- Régime fiscal des plus


moins values sur cessions
éléments d'actif
immobilisés

6-1- Règles fiscales


6-2- Taxation des plus
values

6-3- Exonération des plus


values

6-3-1- Plus values


réalisées provenant des fusions
de sociétés ou d'apports d'actif
de société à société
6-3-2- Plus value
réinvesties
6-3-3- PV résultant des
opérations de privatisation des
EPE
6-3-4- PV réalisés entre
des sociétés appartenant à un
même groupe
6-3-5- PV de cession de
valeurs mobilières cotées en
bourse
7- Report Déficitaire

Section III
Règles Régissant les
Impositions
1- Les personnes
imposables

1-1- Règle générale

1-2- Cas particuliers :


imposition du «groupe de
société»
1-2-1- Définition du
«groupe de société»
1-2-2- Régime fiscale
applicable
2- Lieu d'imposition

3- Taux de l'impôt

3-1- Régime générale


3-2- Revenus de capitaux
mobiliers
3-2-1- Crédit d'impôt
3-2-2- Avoir fiscal
3-3- Bénéfice Réinvestis
3-4- Abattement de 50%
au profit du grand sud

Section IV
Obligations des Redevables
soumis à l'IBS

1- Obligation comptable

1-1- Tenue d'une


comptabilité
1-2- Représentation des
livres et documents comptables

2- Obligations fiscales

2-1- Déclaration annuelle


des résultats
2-2- Versement spontané
de l'IBS
2-3- Déclaration
d'existence
I : Champ d'Application de l'IBS

1- Champ d'Application personnel (ART 136 IBS)

Relevant de l'IBS toutes les sociétés de capitaux et assimilées quelle que soit la nature de
leur activité. Néanmoins, certaines sociétés de personnes peuvent opter pour ce régime
d'imposition.

1-1- Sociétés relevant de plein droit de l'IBS :

Ce sont les sociétés de capitaux et assimilées telles que prévues par le code du
commerce actuel, il s'agit :

● Des sociétés par action (ART 592 du CC)


● Des SARL (ART 564 du CC)
● Des EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée). C'est une forme
de société recentre en algérie. Elle présente les mêmes caractéristiques que la SARL.
Néanmoins, elle n'est composé que d'un seul associé. Cette associé unique est gérant
de la société et il exerce les pouvoirs dévolus à l'assemblée des associés et il ne peut
déléguer ses pouvoirs.

l'EURL peut être constitué par une personne physique ou morale. Une personne physique
ne peut toutefois, être associé unique que d'une seule EURL.

● Des sociétés en commandité par actions (ART 715 du CC)

Cette forme de société également nouvelle en Algérie, est connue par l'existence en son
sein de 02 catégories d'associés : les commandites et les commanditaires.

La première catégorie peut se réduire à une seule personne. Ce sont les commandites
qui sont indéfiniment et solidairement s'ils sont plusieurs, responsables des dettes sociales.

Les commanditaires qui sont de simples bailleurs de fonds, ne sont responsables qu'à
concurrence de leurs apports. Mais à la différence des associés en commandité simple, leurs
droits sont négociables.

Ils détiennent donc des actions de valeur nominale égale. Ils s'apparentent donc à des
actionnaires;

● Les entreprise publiques économiques (ART 05 de la loi N°88-01 du 12/01/88 portant


loi d'orientation sur les entreprises publiques économique);
● Les entreprises, établissement et régies à caractère industriel, commercial, agricole ou
bancaire qu'ils soient passés ou non à l'autonomie.
● Les sociétés civiles constituées sous la forme de société par action; elles ont une
activité à caractère civil, mais elles présentent les mêmes particularités que les sociétés
commerciales par actions

L'article 136-2° de CID inclut également dans le champ d'application de l'IBS, les
sociétés exerçant l'une des activités visées à l'article 12 du CID, à savoir celles qui :
1) Se livrent à des opérations d'intermédiaire pour l'achat ou la vente des immeubles ou
des fonds de commerce ou qui, habituellement, achètent en leur nom les mêmes biens en vue
de les revendre;

2) Étant bénéficiaires d'une promesse unilatérale de vente portant sur un immeuble, cèdent
à leur diligence, lors de la vente de cet immeuble par fractions ou par lots, le bénéfice de cette
promesse de vente aux acquéreurs de chaque fraction ou lot;

3) Donnent en location un établissement commercial ou industriel muni du mobilier ou du


matériel nécessaire à son exploitation, que la location comprenne ou non, tout ou partie, des
éléments incorporels du fonds de commerce ou d'industrie

4) Exercent l'activité d'adjudicateur, concessionnaire et fermage de droits communaux

5) Tirent des profits des activités avicoles lorsqu'elles ont un caractère industriel

6) Réalisent des produits provenant de l'exploitation de salins, lacs salés, ou marais salants

7) Les sociétés coopératives et leurs unions.


1-2- Sociétés pouvant opter pour l'IBS:

Les sociétés suivantes sont expressément exclus de l'IBS. Néanmoins, elles peuvent y
opter; il s'agit de:

1-2-1- les sociétés de personnes telles que définies par le code de commerce et
qui sont :

a) Les sociétés en nom collectif :

L'article 551 du code de commerce définit par la SNC, comme une (société de
personnes dont les associés en nom collectif ont la qualité de commerçant et répondent
indéfiniment et solidairement des dettes sociales).

b) Les sociétés en commandite simple :

Leur élément caractéristique est l'existence de deux groupes d'associés : Les


commandites qui ont le statut des associés en nom, responsables solidairement et
indéfiniment des dettes sociales; Ils ont la qualité de commerçants, et les commanditaires ou
bailleurs de fonds qui sont des associés qui répondent des dettes sociales à concurrence
seulement du montant de leurs apports. C'est la raison pour laquelle leur nom ne peut figurer
dans la raison sociale de la société et qu'ils ne peuvent être gérants.

1-2-2- L'association en participation :

Elle présente le double trait spécifique d'être occulte, c'est à dire de ne pas être publique,
et de ne pas avoir de personnalité morale: mais lorsqu'elle perd ces caractères, c'est à dire
lorsque d'un commun accord les associés"s révèlent les tiers, elle devient de fait, donc une
société de droit commun prenant la forme d'une société en nom collectif.

1-2-3- Les sociétés civiles qui ne sont pas constituées sous la forme de société
par actions :

Les sociétés civiles, ayant pour objet la réalisation d'une opération civile et qui ne sont
pas constituées sous la forme de société par action sont exclues du champ d'application de
l'IBS; Elles peuvent toutefois y opter.

La demande d'option doit être présentée sur une simple lettre signée par les
gestionnaires de la société. Cette option qui est irrévocable pour toute la durée de vie de la
société, doit être jointe à la déclaration annuelle.
2- Champ d'application territorial ( art 137 du CID)

selon l'article 137 du CID, L'impôt est dû à raison des bénéfices réalisés en Algérie.
I : Champ d'Application de l'IBS

● Personnes et revenus exonérés :

L'article 138 du CID a prévu deux catégories d'exemptions :

Les unes sont permanentes

Les autres sont temporaires

a) Exemptions permanentes

- Les coopératives de consommations des entreprises et organismes publics.

- Les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agrées ainsi que
les structures qui en dépendent.

- Les troupes et organismes exerçant une activité théâtrale, au titre des recettes
réalisées.

- Les caisses de mutualité agricole au titre des opérations de banque et d'assurances


réalisées avec leurs sociétaires.

- Les organismes de placement collectifs en valeurs mobiliers (OPCVM) constitues et


agrées dans les formes et conditions prévues par la législation et la réglementation en vigueur
(ART 11 LF 96) ART 136 du CID (les OPCVM sont en fait exclus du champ d'application de
l'IBS).

- Les coopératives agricoles d'approvisionnement et d'achat, ainsi que leurs unions


bénéficiant d'un agrément délivré par les services habilités du Ministère de l'Agriculture et
fonctionnant aux dispositions légales et réglementaire qui les régissent, sauf pour les
opérations réalisées avec les usagers non sociétaires.

- Les sociétés coopératives de production, transformation, conservation et ventes de


produits agricoles et leurs unions agrées dans les mêmes conditions que celles visées ci-
dessus et fonctionnant conformément aux dispositions légales ou réglementaire qui les
régissent, sauf pour les opérations désignées ci après :

● Ventes effectuées dans un magasin de détail distinct de leur établissement principal;


● Opérations de transformation portant sur les produits ou sous produits autre que ceux
destinés à l'alimentation de l'homme et des animaux ou pouvant être utilisés à titre de
matières premières dans l'agriculture ou l'industrie;
● Opérations effectuées avec des usagers non sociétaires que les coopératives ont été
autorisées ou astreintes à accepter.

Cette exonération est applicable aux opérations effectuées par les coopératives de
céréales et leurs unions avec l'office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC)
relativement à l'achat, la vente, la transformation ou le transport de céréales; il en est de
mêmes pour les opérations effectuées par les coopératives de céréales avec d'autres
coopératives de céréale dans le cadre de programmes élaborés par l'office ou avec son
autorisation. (ART 12 LF 97).

- Sont également exonérés de l'IBS les dividendes perçus par les sociétés au titre de leur
participation dans le capital d'autres sociétés du même groupe. (ART 13 LF 97).

- Les revenus tirés des activités de réalisation de logements sociaux et promotionnels à


condition de respecter les clauses de cahiers de charge (ART 44 LF 98 - disposition non
codifiée).

b) Exemptions temporaires

- Les activités exercées par les jeunes promoteurs d'investissements éligibles à l'aide du
(Fonds National de Soutien à l'Emploi de Jeunes) qui bénéficient d'une exonération de
l'IBS pendant 03 ans.

Si ces activités sont exercées dans des zones à promouvoir la période d'exonération
est portée à 06 ans.

- Bénéficient d'une exonération de 10 ans :

Les entreprises touristiques crées par les promoteurs nationaux et étrangers, à


l'exception des agences de voyage ainsi que les sociétés d'économie mixte exerçant dans le
secteur du tourisme;

Exonérations sur les opérations destinées à l'exportation ( ART 12 LF 96)

Bénéficient d'une exonération de 05 ans à compter de l'exercice 96/97 les opérations de


ventes et les services destinés à l'exportation à l'exception du transport terrestre, maritime et
aérien les réassurances et les banques.

Ce privilège n'est accordé qu'au entreprises qui s'engagent à réinvestir les bénéfices
réalisés au titre de ces opérations, et ce dans les mêmes conditions et délais que ceux prévus
à l'article 142 du CID.
II : Détermination du Bénéfice Imposable

Le bénéfice imposable est obligatoirement déterminé pour les sociétés relevant de l'IBS, selon
les données d'une comptabilité réelle tenue conformément aux dispositions du code de
commerce et aux prescriptions du plan comptable national.

1- Période de base à l'imposition (ART 139 du CID):

Sauf dans les cas particuliers de cession ou cessation d'entreprise, les impositions à l'IBS
sont établies au cours de l'année suivant celle de la réalisation des bénéfices de l'année 1999
sont imposable en 2000.

Lorsque l'exercice comptable coïncide avec l'année civile, c'est à dire lorsqu'il s'étend du 1er
janvier au 31 décembre, l'application de cette règle ne présente aucune difficulté.

Il en va différemment dans le cas contraire; les entreprises ont, en effet, la faculté de clore
leur exercice à une date autre que le 31 décembre à condition toutefois d'obtenir l'autorisation
du ministre chargé des finances qui l'accordera après avoir sollicité l'avis du conseil supérieur
de la comptabilité (actuellement le conseil de l'ordre des comptables et experts-
comptables).
II- Détermination du bénéfice imposable

● 1- Le Bénéfice imposable (ART 140 du CID):

Le code des impôts directs en son article 140 donne deux définitions du bénéfice servant
au calcul de l'IBS.

ART 140-1 : « Le bénéfice imposable net déterminé d'après le résultat des opérations
de toute nature effectuées par chacun des établissements, unités ou exploitations
dépendantes d'une même entreprise, y compris notamment les cessions d'éléments
quelconques de l'actif, soit en fin d'exploitation ».

ART 140-2 : « Le bénéfice net est constitué par la différence entre la valeur de l'actif
net à la clôture et à l'ouverture de la période dont les résultats doivent servir de base à l'impôt
diminués des suppléments d'apports et augmentés des prélèvements effectues au cours de
cette période par l'exploitant ou par les associés. L'actif net s'entend de l'excédent des valeurs
d'actif sur le total formé au passif par les créances des tiers, les amortissements et les
provisions justifiées ».

La Première définition est considérée comme «dynamique» car elle définit le bénéfice selon
son mode de formation.

La deuxième est statique car elle définit le bénéfice par la comparaison de deux termes
fixes.

Ces deux définitions qui se complètent donc, laissent entendre que le bénéfice fiscal est
pratiquement similaire au résultat dégage par la comptabilité, en effet, la première donne du
bénéfice net une description qui l'apparente au solde du bénéfice net qui figure au tableau des
comptes. La deuxième évoque le résultat que l'on trouve au passif du bilan.

Il résulte de ce qui précède que le bénéfice imposable est constitué par l'excèdent du total
de certains éléments positifs sur la somme de certains éléments négatifs.

Cependant certaines dispositions fiscales viennent déroger à cette règle, il s'ensuit qu'en
fait, le bénéfice fiscal n'est que rarement égal au résultat comptable.
II- Détermination du bénéfice imposable

● 2- Éléments positifs du bénéfice imposable :

● Le Bénéfice Brut :

Le bénéfice brut est une notion ancienne que la plan comptable national a repris sous
la dénomination de « marge brut » pour les opération d'achats reventes et « valeur ajouté »
pour les opérations de production et de prestations de services.

Dans toutes les comptabilités, qu'elles soient tenues selon le système de la «


permanence de l'inventaire » la marge brut est égale aux ventes déduction faites des
marchandises consommées.

La valeur ajoutée résulte de la différence entre la production et les consommations


utilisées pour son obtention.

L'étude de la détermination de ces deux notions nécessite l'examen approfondi des


comptes « ventes », « achats » et « stocks ».

● Les Ventes :

Il doit être tenu compte des ventes réalisées au cours de l'exercice, soit au comptant,
soit à crédit.

Une vente est considérée comme réalisée des lors que la créance de l'acheteur à
l'égard du vendeur peut entre considérée comme « ouverte », soit par accord amiable entre
les parties, notamment par la remise de la marchandise et échange du moyen de paiement,
ou bien par l'établissement de la facture, soit par décision de justice.

Une vente peut donc avoir une date différente de celle de la livraison de la
marchandise pour examen suivi d'acquisition ou de renvoi, ou celle du paiement de la
marchandise ( cas de paiement anticipé ou de vente de crédit).

Il est à signaler que pour les activités de grossistes et concessionnaires, lorsque les
ventes réalisées par ces derniers sont faites en devises, les factures doivent être libellées en
devises avec la mention de la contre valeur en dinars déterminée par l'application du taux de
change en vigueur au moment de la facturation.

Il est précisé, d'autre part, qu'en cas de ventes réalisées en devise le prix facturé
comprendra deux volets :

- L'un en devise et qui concerne le prix de reviens CAF

- L'autre en dinars englobant le montant des droits et taxes en douanes plus les frais
divers payés en dinars plus, éventuellement, le montant de la taxe de soutien additionnelle
(TSA) plus la marge bénéficiaire réalisée en raison de l'activité sur le territoire national.

Dans ces conditions, le règlement de la facture donne lieu à l'établissement de deux


cheques pour la prise en charge des deux volets de prix.

les résultats de fin d'exercice doivent être présentes en dinars.

Le chiffre d'affaires ainsi que le bénéfice servant de base à toute imposition sont
déterminés en dinars.

Le taux de change à retenir est celui en vigueur au moment de la réalisation de chaque


opération d'achat ou de vente (se baser sur les taux établis par les services des douanes).

Les pièces justificatives relatives à ces opérations présentées à toute réquisition des
services fiscaux et conservée dans les documents comptables de l'importateur pour une durée
de 10 ans conformément à la législation en vigueur.

● Les Achats :

Les achats de matière premières et de marchandise doivent être comptabilisés au coût


de revient, c'est à dire en y incorporant tous les frais annexes ayant contribué à leur
acquisition (frais de transport, assurances, douanes, etc..).

A l'instar des ventes, les achats à considérer sont ceux effectués au cours de l'exercice
qu'ils aient fait l'objet d'une réception matérielle (entrée en magasin) ou juridique (facture).

● Les Stocks :

Les stocks représentent d'une part, les biens acquis par l'entreprise soit pour être
revendus en l'état, soit pour être incorporés aux produits fabriqués, d'autre part; les biens
produits par l'entreprise elle-même et qui sont destinés à la revente ou à un usage interne
(livraison à soi même).

L'évaluation des stocks obéit strictement aux règles comptables en vigueur.

REMARQUE : Les ventes, les achats et les stocks doivent être obligatoirement
comptabilisés hors TVA pour les entreprises redevable en totalité sur le chiffre
d'affaire TCA.

Pour les redevables partiels des TCA, la quote-part de la TVA non récupérée est
incorporée dans le compte « achats » et « stocks ». Pour ce qui est des ventes non passible
de la TVA, ils sont enregistrés TVA comprise.

Par contre, pour les non redevables de la TVA, les achats, les stocks et les ventes sont
comptabilisés TVA comprise.
3-1-1- Les Ventes :

Il doit être tenu compte des ventes réalisées au cours de l'exercice, soit au comptant,
soit à crédit.

Une vente est considérée comme réalisée des lors que la créance de l'acheteur à
l'égard du vendeur peut entre considérée comme « ouverte », soit par accord amiable entre
les parties, notamment par la remise de la marchandise et échange du moyen de paiement,
ou bien par l'établissement de la facture, soit par décision de justice.

Une vente peut donc avoir une date différente de celle de la livraison de la
marchandise pour examen suivi d'acquisition ou de renvoi, ou celle du paiement de la
marchandise ( cas de paiement anticipé ou de vente de crédit).

Il est à signaler que pour les activités de grossistes et concessionnaires, lorsque les
ventes réalisées par ces derniers sont faites en devises, les factures doivent être libellées en
devises avec la mention de la contre valeur en dinars déterminée par l'application du taux de
change en vigueur au moment de la facturation.

Il est précisé, d'autre part, qu'en cas de ventes réalisées en devise le prix facturé
comprendra deux volets :

- L'un en devise et qui concerne le prix de reviens CAF

- L'autre en dinars englobant le montant des droits et taxes en douanes plus les frais
divers payés en dinars plus, éventuellement, le montant de la taxe de soutien additionnelle
(TSA) plus la marge bénéficiaire réalisée en raison de l'activité sur le territoire national.

Dans ces conditions, le règlement de la facture donne lieu à l'établissement de deux


cheques pour la prise en charge des deux volets de prix.

les résultats de fin d'exercice doivent être présentes en dinars.

Le chiffre d'affaires ainsi que le bénéfice servant de base à toute imposition sont
déterminés en dinars.

Le taux de change à retenir est celui en vigueur au moment de la réalisation de chaque


opération d'achat ou de vente (se baser sur les taux établis par les services des douanes).

Les pièces justificatives relatives à ces opérations présentées à toute réquisition des
services fiscaux et conservée dans les documents comptables de l'importateur pour une durée
de 10 ans conformément à la législation en vigueur.
3-1-2- Les Achats :

Les achats de matière premières et de marchandise doivent être comptabilisés au coût


de revient, c'est à dire en y incorporant tous les frais annexes ayant contribué à leur
acquisition (frais de transport, assurances, douanes, etc..).

A l'instar des ventes, les achats à considérer sont ceux effectués au cours de l'exercice
qu'ils aient fait l'objet d'une réception matérielle (entrée en magasin) ou juridique (facture).
3-1-3- Les Stocks :

Les stocks représentent d'une part, les biens acquis par l'entreprise soit pour être
revendus en l'état, soit pour être incorporés aux produits fabriqués, d'autre part; les biens
produits par l'entreprise elle-même et qui sont destinés à la revente ou à un usage interne
(livraison à soi même).

L'évaluation des stocks obéit strictement aux règles comptables en vigueur.

REMARQUE : Les ventes, les achats et les stocks doivent être obligatoirement comptabilisés
hors TVA pour les entreprises redevable en totalité sur le chiffre d'affaire TCA.

Pour les redevables partiels des TCA, la quote-part de la TVA non récupérée est
incorporée dans le compte « achats » et « stocks ». Pour ce qui est des ventes non passible
de la TVA, ils sont enregistrés TVA comprise.

Par contre, pour les non redevables de la TVA, les achats, les stocks et les ventes sont
comptabilisés TVA comprise.
II- Détermination du bénéfice imposable

● 3- Les Gains divers :

Les produits divers sont des gains qui ne proviennent pas de l'exploitation proprement
dite de l'entreprise. Ces produits doivent être intégrés au bénéfice de l'exercice au cours
duquel ils ont été réalisés. On peut citer :

- Les revenus des immeubles figurant à l'actif du bilan

- Les bénéfices de change

- Les intérêts ou indemnités reçus en réparation de préjudices subis par l'entreprise


(retard dans l'exécution d'un marché par exemple)

- Les dégrèvements impôts déductibles, etc.

● Les subventions d'équipements (ART 144 du CID)

Théoriquement, la subvention d'équipement bénéficie d'une exemption.

Mais cette exemption n'est pas définitive. En effet, si la subvention n'a pas à être
comprise dans le bénéfice imposable de l'exercice au cours duquel elle a été reçue, elle sera
toutefois rapportée par fractions successives au résultat comptable et fiscal des exercices
ultérieurs.

1er Cas : Subvention affectée à la création ou à l'acquisition d'immobilisations


amortissables : la subvention est rapportée au bénéfice imposable de chacun des exercices
suivants dans la limite du montant des amortissements pratiqués sur ces immobilisations à la
clôture de chaque exercice.

2eme Cas : Subvention affectée à la création ou à l'acquisition d'immobilisations


amortissables : elles sont rapportées par fractions égales au bénéfice des exercices pendant
lesquels ces immobilisations sont inaliénables. A défaut de clause d'inaliénabilités, elles sont
rapportées au bénéfice de chacun des 10 exercices suivants celui du versement de la
subvention.
3-3- Les subventions d'équipements (ART 144 du CID)

Théoriquement, la subvention d'équipement bénéficie d'une exemption.

Mais cette exemption n'est pas définitive. En effet, si la subvention n'a pas à être
comprise dans le bénéfice imposable de l'exercice au cours duquel elle a été reçue, elle sera
toutefois rapportée par fractions successives au résultat comptable et fiscal des exercices
ultérieurs.

1er Cas : Subvention affectée à la création ou à l'acquisition d'immobilisations


amortissables : la subvention est rapportée au bénéfice imposable de chacun des exercices
suivants dans la limite du montant des amortissements pratiqués sur ces immobilisations à la
clôture de chaque exercice.

2eme Cas : Subvention affectée à la création ou à l'acquisition d'immobilisations


amortissables : elles sont rapportées par fractions égales au bénéfice des exercices pendant
lesquels ces immobilisations sont inaliénables. A défaut de clause d'inaliénabilités, elles sont
rapportées au bénéfice de chacun des 10 exercices suivants celui du versement de la
subvention.
II- Détermination du bénéfice imposable

● 4- Les Éléments Négatifs : Les Charges Réelles :


❍ Conditions générales que doivent remplir les charges pour être

déductibles :

Certaines conditions doivent être remplies pour que, les charges soient fiscalement
déductibles. Les principales caractéristiques des charges déductible sont les suivantes :

a) D'une manière générale, les charges doivent être liées à l'entreprise et être
engagées dans son intérêt

Ainsi les dépenses personnelles n'ont pas un caractère déductible (impôts personnels,
loyers d'une habitation privée, etc. )

Les dépenses revêtant un caractère mixte doivent être ventilées entre la part
professionnelle qui est déductible, et la part personnelle (ex: dépenses d'entretien d'un
véhicule utilisé pour l'entreprise et à des fins privées).

b) Les charges doivent se traduire par une diminution de l'actif net de


l'entreprise.

Par conséquent, ne sont pas considérées comme étant des charges les dépenses se
traduisant

● par une augmentation de l'actif de l'entreprise : ( ex: achat d'un


immeuble, ou d'un équipement technique)
● ou par la suppression d'une dette au passif du bilan : (ex:
remboursement d'un emprunt)

En revanche, sont considérées comme des charges déductibles les dépenses suivantes,
car elles diminuent l'actif net de l'entreprise :

● Les frais d'acquisition de l'immeuble (honoraires du notaire, droits


d'enregistrements);
● Les intérêts de l'emprunt
● Les frais de constitution de la société.

c) Les charges doivent être justifiées

Comme toutes les opérations comptabilisées, les charges doivent, en principe, être
appuyées de pièces justificatives (factures, contrats, etc..). La pièce justificative elle même
doit être conforme à celle exigée par la réglementation en vigueur (CF décret N°95-305 du
07/10/95 fixant les modalités d'établissement de la facture).

d) Enfin, les charges pour être déductibles des résultats d'un exercice donne
doivent avoir pris naissance au cours de cet exercice.
Ainsi les charges payées au titre d'un exercice ultérieur ne sont pas déductibles des
résultats de l'exercice au cours duquel elles ont été payées ( (ex: avances à créditeurs divers
ou avances sur achats).

Elle doivent être incorporées dans les charges de l'exercice qu'elle concernent au titre
duquel elles ont été engagées; Cette condition est également prévu par les règles comptables
qui exigent qu'une charge n'est déduite des résultats d'un exercice que si elle est entièrement
consommée au cours de cet exercice.
II- Détermination du bénéfice imposable

4- Les Éléments Négatifs : Les Charges Réelles :

● Règles de déductibilité particulière à certaines charges

❍ Les dépenses de personnel

a) Rémunérations versées au personnel

Pour être déductibles, les rémunérations allouées doivent correspondre à un


travail effectif et ne pas être exagérées par comparaison aux salaires versées par des
entreprises similaires à des agents ayant des qualifications équivalentes.

Ces rémunérations doivent également donner lieu au versement des cotisations


prévues par la réglementation sociale en vigueur.

b) Charges sociales

Les charges sociales et les cotisations de sécurité sociale afférente à ces


rémunérations sont admises en déduction des résultats. Il en est ainsi des cotisations versées
par les entreprises au titre des régimes de retraite et de sécurité sociale prévues par les
obligations légales.

● Commissions, Courtages, Ristournes, horaires et Rémunération diverse :

a) Les entreprises qui, à l'occasion de l'exercice de leur profession, versent à des tiers
ne faisant pas partie de leur personnel salarié, des honoraires, redevances pour brevets,
licences, marque de fabrique, frais d'assistance technique, de siège et autres rémunérations
doivent, pour que ces dépenses soient admises fiscalement en déduction, déclarer ces
sommes sur un état faisant ressortir les noms, prénoms, raison sociale et adresse des
bénéficiaires, ainsi que les montants des sommes perçues par chacun de ces derniers à
joindre à la déclaration annuelle de résultats.

La partie versante qui n'a pas déclaré lesdites sommes et qui n'a pas répondu dans le
délai de trente (30) jours à la mise en demeure qui lui a été envoyée par les services fiscaux,
perd le droit de porter ces sommes dans ses frais professionnels pour l'établissement de ses
propres impositions.

La non production dans les délais prescrits de l'état susvisé est assimilé à un cas de
manœuvres frauduleuses. Les auteurs de cette infraction s'exposent aux sanctions fiscales et
pénales prévues aux articles 303 et suivants du CID.

b) En outre, en plus des conditions citées ci-dessus, ces charges doivent remplir les
conditions suivantes :

● Lorsqu'elles sont payées en monnaie étrangère, leur déductibilité est subordonnée à


l'agrément de transfert délivré par les autorités financières compétentes.
Quant aux frais de siège, ils sont déductibles au cours de l'exercice correspondant à leur
engagement.

● Lorsqu'elles sont payées en monnaie nationale, la déductibilité de ces rémunérations et


des frais de siège est subordonnée à leur paiement effectif au cours de l'exercice.
4-2-2- Commissions, Courtages, Ristournes, horaires et
Rémunération diverse :

a) Les entreprises qui, à l'occasion de l'exercice de leur profession, versent à des tiers
ne faisant pas partie de leur personnel salarié, des honoraires, redevances pour brevets,
licences, marque de fabrique, frais d'assistance technique, de siège et autres rémunérations
doivent, pour que ces dépenses soient admises fiscalement en déduction, déclarer ces
sommes sur un état faisant ressortir les noms, prénoms, raison sociale et adresse des
bénéficiaires, ainsi que les montants des sommes perçues par chacun de ces derniers à
joindre à la déclaration annuelle de résultats.

La partie versante qui n'a pas déclaré lesdites sommes et qui n'a pas répondu dans le
délai de trente (30) jours à la mise en demeure qui lui a été envoyée par les services fiscaux,
perd le droit de porter ces sommes dans ses frais professionnels pour l'établissement de ses
propres impositions.

La non production dans les délais prescrits de l'état susvisé est assimilé à un cas de
manœuvres frauduleuses. Les auteurs de cette infraction s'exposent aux sanctions fiscales et
pénales prévues aux articles 303 et suivants du CID.

b) En outre, en plus des conditions citées ci-dessus, ces charges doivent remplir les
conditions suivantes :

● Lorsqu'elles sont payées en monnaie étrangère, leur déductibilité est subordonnée à


l'agrément de transfert délivré par les autorités financières compétentes.

Quant aux frais de siège, ils sont déductibles au cours de l'exercice correspondant à leur
engagement.

● Lorsqu'elles sont payées en monnaie nationale, la déductibilité de ces rémunérations et


des frais de siège est subordonnée à leur paiement effectif au cours de l'exercice.
II- Détermination du bénéfice imposable

4- Les Éléments Négatifs : Les Charges Réelles :

● Dépenses et Charges de toutes natures

Conformément à l'article 169 du CID, les dépenses, charges et loyers de toute nature
afférents à des immeubles non affectés directement à l'exploitation, ne sont pas déductibles
du bénéfice imposable.

Pour les autres investissements, ces frais sont déductibles s'ils sont destinés à maintenir
en l'état les immobilisations et installations appartenant à l'entreprise.

Par contre, les dépenses de réparation ne sont pas déductibles s'ils aboutissent a
conférer une plus-value à ces biens et à prolonger leur durée d'amortissement au de la
période d'utilisation prévue à l'origine.
II- Détermination du bénéfice imposable

4- Les Éléments Négatifs : Les Charges Réelles :

● Les impôts et taxes :

Les impôts et taxes supportés par l'entreprise peuvent ou non, selon le cas, être inclus
dans ses charges déductibles pour la détermination du résultat fiscal.

Les impôts non déductible doivent être réintégrés au bénéfice imposable lorsque leur
montant a diminué le bénéfice comptable.

Lorsqu'ils sont déductibles, les impôts doivent, en règle général être soustraits des
résultats de l'exercice au cours duquel ils ont été mis en recouvrement.

Les principaux impôts déductibles et non déductibles et le régime fiscal des amendes et
pénalités supportés par l'entreprise sont, à titre indicatif, les suivants :

● a) Impôts déductibles : Ce sont notamment

* La taxe foncière afférente aux immeubles bâtis et non bâtis inscrits à l'actif et affectés
directement à l'exploitation

* La taxe d'assainissement lorsqu'elle concerne les mêmes immeubles

* Le versement forfaitaire

● b) Impôts non déductible :

* L'impôt sur les bénéfice des sociétés (ART 141 du CID)

* La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les entreprises y assujetties

En effet, il est à rappeler que le chiffre d'affaires soumis à la TVA est comptabilisé en
hors taxe.

* La taxe foncière afférente aux immeubles non affectés directement à l'exploitation.

* Les impôts personnels des dirigeants (ex: IRG).

● Amendes et pénalités :

Les transactions, amendes, confiscations, pénalité de toute nature mise à la charge des
contrevenants aux dispositions légales ne sont pas admises en déduction des bénéfices soumis
à l'impôt.

Il résulte notamment de cette disposition que les inserts de retard ou majorations de


droits dus en cas de défaut ou d'insuffisance de déclaration ou de paiement tardif ne sont pas
déductibles même si ces pénalités portent sur des impôts dont la déduction est admise.

Sont également exclues des charges déductibles dés lors qu'elles ne répondent pas aux
conditions générales de déduction :

* Les amendes qui ont le caractère de prime personnelle (contraventions pour


infractions au code de la route et autres amendes pénales)

* Les amendes sanctionnant des infractions à une disposition d'ordre public.


4-2-5- Amendes et pénalités :

Les transactions, amendes, confiscations, pénalité de toute nature mise à la charge des
contrevenants aux dispositions légales ne sont pas admises en déduction des bénéfices soumis
à l'impôt.

Il résulte notamment de cette disposition que les inserts de retard ou majorations de


droits dus en cas de défaut ou d'insuffisance de déclaration ou de paiement tardif ne sont pas
déductibles même si ces pénalités portent sur des impôts dont la déduction est admise.

Sont également exclues des charges déductibles dés lors qu'elles ne répondent pas aux
conditions générales de déduction :

* Les amendes qui ont le caractère de prime personnelle (contraventions pour


infractions au code de la route et autres amendes pénales)

* Les amendes sanctionnant des infractions à une disposition d'ordre public.


II- Détermination du bénéfice imposable

4- Les Éléments Négatifs : Les Charges Réelles :

● Les primes d'assurances :

Les primes n'ont un caractère déductible que dans la mesure ou le risque couvert
entraîne une diminution de l'actif net de l'entreprise.

Exemple :

● Assurance des locaux professionnels


● Accidents du travail
● Responsabilité civil;

Par contre, n'ont pas un caractère déductible les primes d'assurance personnelle des
dirigeants de l'entreprise, ainsi que celles afférentes à des immeubles non affectés
directement à l'exploitation.

● Les Charges financières (ART 141.1 du CID)

Elles sont déductibles à condition que ces charges soient utilisées dans l'intérêt de
l'entreprise; Sous réserve des conditions ci-dessus, elles sont déduites des résultats au cours
duquel elles sont arrivées.

a) Intérêts, agios et autres frais financiers relatifs à des emprunts hors


d'Algérie :

Leur déductibilité est, pour les entreprises qui en effectuent le paiement en monnaie
étrangère, subordonnée à l'agrément de transfert délivré par les autorités financières
compétentes, les frais sont dans ce cas déductibles au cours de l'exercice de leur engagement.

b) Charges payées en monnaie nationale :

Leur déductibilité est soumise à leur paiement affectif au cours de l'exercice


d'imputation.
4-2-7- Les Charges financières (ART 141.1 du CID)

Elles sont déductibles à condition que ces charges soient utilisées dans l'intérêt de
l'entreprise; Sous réserve des conditions ci-dessus, elles sont déduites des résultats au cours
duquel elles sont arrivées.

a) Intérêts, agios et autres frais financiers relatifs à des emprunts hors


d'Algérie :

Leur déductibilité est, pour les entreprises qui en effectuent le paiement en monnaie
étrangère, subordonnée à l'agrément de transfert délivré par les autorités financières
compétentes, les frais sont dans ce cas déductibles au cours de l'exercice de leur engagement.

b) Charges payées en monnaie nationale :

Leur déductibilité est soumise à leur paiement affectif au cours de l'exercice


d'imputation.

4-2-8- Libéralités, Cadeaux et Dons (ART 161.1) :

Ces charges ne sont pas déductibles du bénéfice imposable. Des dérogations y sont
néanmoins apportées par l'article 169.1 du CID, il s'agit :

* Des cadeaux publicitaires qui sont déductibles dans la limite de la valeur unitaire de
500 DA par bénéfice (ART 13 LF 98).

* Les subventions, les libéralités et les dons consentis en espèce ou en nature au profit
des établissements et associations à vocation humanitaire lorsqu'ils ne dépassent pas un
montant annuel de 20.000 DA.
II- Détermination du bénéfice imposable

4- Les Éléments Négatifs : Les Charges Réelles :

● Libéralités, Cadeaux et Dons (ART 161.1) :

Ces charges ne sont pas déductibles du bénéfice imposable. Des dérogations y sont
néanmoins apportées par l'article 169.1 du CID, il s'agit :

* Des cadeaux publicitaires qui sont déductibles dans la limite de la valeur unitaire de
500 DA par bénéfice (ART 13 LF 98).

* Les subventions, les libéralités et les dons consentis en espèce ou en nature au profit
des établissements et associations à vocation humanitaire lorsqu'ils ne dépassent pas un
montant annuel de 20.000 DA.
II- Détermination du bénéfice imposable

4- Les Éléments Négatifs : Les Charges Réelles :

● Les frais de mission et réception (ART 169-1 du CID)

Les frais de mission et réception y compris les frais de restaurant, d'hôtel et de


spectacle, sont déductibles du bénéfice sans aucune limite à condition d'être justifiés et liés
directement à l'exploitation (ART 13 LF 98).

● Sponsoring, patronage et parrainage des activités culturelles et sportives (ART


162-2 du CID)

Ce sont des contrats par lesquels une ou plusieurs personnes physiques ou morales de
droit public ou privé, assurent la prise en charge totale ou partielle d'activités culturelles ou
sportives par le biais d'un appui financier ou matériel accordé aux organisateurs de ces
activités, et ce, en contrepartie d'avantages liés à l'utilisation de ladite activité en tant que
support promotionnel ou commercial.

Les dépenses de cette nature sont admises en déduction du bénéfice imposable, mais ne
doivent pas dépasser l'une des deux limites suivantes; Dans le cas contraire la quote part
excédentaire est à rejeter des charges déductibles.

● La déduction doit être limitée à 10 % du chiffre d'affaire de l'exercice


● Elle ne doit pas excéder 3.000.000 DA annuellement (ART 13 LF 98)

Les activités culturelles bénéficiant de cette mesure doivent avoir pour objet :

● La restauration, la rénovation, la réhabilitation, la réparation, la consolidation et la mise


en valeur des monuments et sites historiques classés
● La restauration et la conservation des objets et collections de musées
● La vulgarisation et la sensibilisation du public par tous supports sur tout ce qui rapporte
au patrimoine historique matériel et immatériel
● La revivification des fêtes traditionnelles locales

Remarque: L'article 13 de la loi de finances pour 1997 dispose que les charges énoncées à
l'article 169 du CID (c'est à dire celles traitées aux 4-2-8 et 4-2-10 ci-dessus) ne sont
accordées pour les entreprises faisant partie d'un groupe de sociétés au sens de l'article 138
bis du CID et constituées d'entités juridiquement dépendantes (unités) transformées en
entités juridiquement indépendantes (filiales), qu'à concurrence de 50 % de ces limitations,
c'est à dire :

● Les cadeaux publicitaires, la limitation par bénéficiaire est fixée à 250.000


DA au lieu de 500.000 DA
● Les dons consentis en espèces ou en nature au profit des établissements
et association à vocation humanitaire, sont déductibles pour un plafond de
10.000 DA au lieu de 20.000 DA.
● Enfin, les sommes consacrées au sponsoring, patronage et parrainage des
activités culturelles et sportives sont déductibles dans une limite
n'excédant pas 1.500.000 DA annuel au lieu de 3.000.000 DA.
4-2-10- Sponsoring, patronage et parrainage des activités culturelles
et sportives (ART 162-2 du CID)

Ce sont des contrats par lesquels une ou plusieurs personnes physiques ou morales de
droit public ou privé, assurent la prise en charge totale ou partielle d'activités culturelles ou
sportives par le biais d'un appui financier ou matériel accordé aux organisateurs de ces
activités, et ce, en contrepartie d'avantages liés à l'utilisation de ladite activité en tant que
support promotionnel ou commercial.

Les dépenses de cette nature sont admises en déduction du bénéfice imposable, mais ne
doivent pas dépasser l'une des deux limites suivantes; Dans le cas contraire la quote part
excédentaire est à rejeter des charges déductibles.

● La déduction doit être limitée à 10 % du chiffre d'affaire de l'exercice


● Elle ne doit pas excéder 3.000.000 DA annuellement (ART 13 LF 98)

Les activités culturelles bénéficiant de cette mesure doivent avoir pour objet :

● La restauration, la rénovation, la réhabilitation, la réparation, la consolidation et la mise


en valeur des monuments et sites historiques classés
● La restauration et la conservation des objets et collections de musées
● La vulgarisation et la sensibilisation du public par tous supports sur tout ce qui rapporte
au patrimoine historique matériel et immatériel
● La revivification des fêtes traditionnelles locales

Remarque: L'article 13 de la loi de finances pour 1997 dispose que les charges énoncées à
l'article 169 du CID (c'est à dire celles traitées aux 4-2-8 et 4-2-10 ci-dessus) ne sont
accordées pour les entreprises faisant partie d'un groupe de sociétés au sens de l'article 138
bis du CID et constituées d'entités juridiquement dépendantes (unités) transformées en
entités juridiquement indépendantes (filiales), qu'à concurrence de 50 % de ces limitations,
c'est à dire :

* Les cadeaux publicitaires, la limitation par bénéficiaire est fixée à 250.000 DA au lieu de
500.000 DA

* Les dons consentis en espèces ou en nature au profit des établissements et association à


vocation humanitaire, sont déductibles pour un plafond de 10.000 DA au lieu de 20.000 DA.

* Enfin, les sommes consacrées au sponsoring, patronage et parrainage des activités


culturelles et sportives sont déductibles dans une limite n'excédant pas 1.500.000 DA annuel
au lieu de 3.000.000 DA.
II- Détermination du bénéfice imposable

4- Les Éléments Négatifs : Les Charges Réelles :

● Dons versés à des institutions résidentes agrées de la recherche scientifique


ou des associations à but philanthropique déclarées d'utilité publique :

Ils sont déductibles à concurrence de 1 % du montant du bénéfice de l'année


considérée. Néanmoins, ces dons doivent être déclarés à l'administration fiscale, et, quand ils
sont opérés au bénéfice de la recherche scientifique, être également déclarés à l'institution
nationale chargée du contrôle de la recherche scientifique.

● Frais engagés dans la recherche scientifique et technique (ART 170 du CID)

Ils sont déductibles sans aucune limitation.


4-2-12- Frais engagés dans la recherche scientifique et technique (ART 170 du
CID)

Ils sont déductibles sans aucune limitation.


II : Détermination du Bénéfice Imposable

5- Les Autres Éléments Négatifs : les charges probables:

● Les Amortissements : Règles fiscales

Certains éléments de l'activité immobilisé perdent progressivement de leur valeur, au fur


et à mesure des années, soit parce qu'ils se démodent (usure ou obsolescence).

A la limite, il arrivera un moment où ces éléments auront perdu la totalité de leur valeur,
leur remplacement deviendra nécessaire.

L'amortissement a précisément pour double objet :

● D'une part, de permettre aux entreprises d'imputer sur les résultats les pertes non
réalisés mais latentes provenant de la dépréciation normale de certains éléments
immobilisés.

L'amortissement vient donc diminuer le bénéfice imposable. Il est considéré comme une
charge qui, suivant les règles comptables, est déduite sous le nom de « dotations aux
amortissements »;

● D'autres part, de permettre aux entreprises de constituer en franchise impôts sur le


bénéfice, des resserves qui leur permettront de renouveler les éléments de l'actif
immobilisé ou périmé. Ces resserves figurant au bilan sous l'intitulé « Amortissement »
soit au passif, soit à l'actif en élément soustractif.
II : Détermination du Bénéfice Imposable

5- Régime Fiscal des Plus Values sur Cessions d'Éléments d'Activité

● Les Autres Éléments Négatifs : les charges probables:

❍ Règles fiscales régissant les amortissements :

a) 1ere Règle : Pas d'amortissement sans dépréciation:

Seuls les éléments de l'actif immobilisé qui se déprécient avec le temps ou par
obsolescence font l'objet de dotations aux amortissements = exemple : bâtiments, matériels
et outillage, matériels de transport, équipement de bureau, etc. ..

A contrario, les éléments qui ne s'usent pas avec le temps, tels que les terrains ou les
fonds de commerce, ne pourront pas être amortis; Leur dépréciation éventuelle pourra être le
cas échéant déduite de la comptabilité par voie de « dotations aux prévisions ».

b) 2eme Règle : La dépréciation doit être à la charge de l'entreprise :

L'amortissement correspond à une dépréciation de l'actif, donc un élément qui ne fait


pas partie de l'actif ne saurait donner lieu à amortissement (ex : un industriel locataire d'une
usine n'est pas autorisé à déduire de ses bénéfices l'amortissement de cette dernière).

c) 3eme Règle : L'amortissement est limité aux de prix de revient :

Le total des amortissements pratiqués à raison d'une immobilisation ne peut être


supérieur à la valeur brute de cette immobilisation.

d) 4eme Règle :

Le législateur a voulu s'opposer à ce qu'une même somme puisse être considérée


comme un bénéfice dans la comptabilité de l'entreprise et comme une charge pour la
détermination du bénéfice fiscal. Il résulte de cela que la déduction d'amortissement extra
comptable est interdite.
II : Détermination du Bénéfice Imposable

5- Les Autres Éléments Négatifs : les charges probables:

● Règles spéciales à certaines immobilisations :

a) Amortissement des véhicules de tourisme:

La base de calcul des annuités d'amortissement s déductibles est limitée pour ce qui
est des véhicules de tourisme, à une valeur de d'acquisition unitaire de 800.000 DA (ART 12
LF 98).

b) Amortissement des immobilisations ouvrant droit à la déduction financière


de la TVA :

Pour les biens ouvrant droit à la déduction financière, l'amortissement est, pour
l'assiette de l'impôt IBS, calculé sur la base du prix d'achat ou de revient diminué de la
déduction à laquelle ils ont donné lieu au titre de la TVA.
II : Détermination du Bénéfice Imposable

● 5- Les Autres Éléments Négatifs : les charges probables:


❍ Les Différents Types d'Amortissements (ART 174 du CID)

Il existe en Algérie 3 types d'amortissement autorisés par l'article 174 du CID.

● Le 1er est de droit commun : c'est l'amortissement linéaire;


● Les deux autres ont un caractère optionnel : Ce sont les amortissements dégressifs et
progressifs.

L'Amortissement Linéaire :(ART 174-1 du CID)

L'amortissement linéaire consiste à calculer les valeurs de la dépréciation en


répartissant le prix de revient de l'immobilisation à amortir, par fractions égales, sur le
nombre d'années pendant lesquelles elle pourra être utilisée.

Quelques taux admis par l'administration ou la jurisprudence :

Ils sont donnés à titre indicatif car une certaine latitude doit être laissée aux entreprises en
cette matière.

Nature des Immobilisations Taux d'amortissement annuel


Maisons d'habitations ordinaires 1à2%
Maisons Ouvriers 3à4%
Bâtiments Commerciaux 2à5%
Mobiliers 5%
Matériels 10 %
Matériels Automobiles 20 à 25 %
Agencement 10 %
Équipement de Bureau 10 %
Outillage 33 %

L'Amortissement Dégressif (ART 174-2 du CID)

a) Champ d'application :

Cet amortissement s'applique aux immobilisations concourant directement à la


production : la liste de ces équipements a été fixée par le décret exécutif N° 92-271 du
06/07/92 (JO N° 52 du 08/07/92).

Les immeubles, les chantiers, les bâtiments et les locaux servant à l'exercice de la
profession sont exclus de ce mode d'amortissement, exception faite pour les entreprises
relevant du secteur touristique qui bénéficient de cet avantage lorsque les locaux en cause
sont affectés ou destinés à l'exercice de l'activité touristique.
b) Conditions d'application :

L'option pour ce système d'amortissement implique le réunion de trois conditions :

● Les entreprises concernées doivent être soumise au régime d'imposition d'après le


bénéfice réel;
● Elles sont tenues d'en faire mention sur simple lettre adressé à l'administration fiscale
du dépôt de la déclaration annuelle, en spécifiant la nature des immobilisations
soumises à cet amortissement, ainsi que la date de leur acquisition ou création.

L'option une fois faite et qui n'implique pas l'autorisation de l'administration fiscale est
irrévocable pour les investissements qu'elle concerne;

● Les biens concernés doivent avoir une durée normale d'utilisation au moins égale à trois
ans au moment de leur acquisition par l'entreprise.

L'Amortissement Progressif :

a) Champ d'application :

Contrairement à l'amortissement dégressif, le système d'amortissement progressif est


ouvert à l'ensemble des investissements amortissables; Il ne fixe pas de liste quant aux
investissements susceptibles d'y ouvrir droit. Mais ce type d'amortissement offre des
possibilités d'autofinancement réduites aux entreprises durant les premières années de la
période d'amortissement.

b) Conditions d'application :

Ce type d'amortissement est subordonné à une seule condition : Il s'agit d'une


demande d'option formulée par l'entreprise et jointe à sa déclaration annuelle. Cette demande
n'implique pas d'autorisation de la part de l'administration fiscale, et , une fois faite, est
irrévocable pour les investissements concernés.

Remarque : Contrairement à l'amortissement linéaire, la règle du « Prorata


temporis » ne trouve pas à s'appliquer dans les amortissements dégressif et
progressif.
5-2-2- L'Amortissement Dégressif (ART 174-2 du CID)

a) Champ d'application :

Cet amortissement s'applique aux immobilisations concourant directement à la


production : la liste de ces équipements a été fixée par le décret exécutif N° 92-271 du
06/07/92 (JO N° 52 du 08/07/92).

Les immeubles, les chantiers, les bâtiments et les locaux servant à l'exercice de la
profession sont exclus de ce mode d'amortissement, exception faite pour les entreprises
relevant du secteur touristique qui bénéficient de cet avantage lorsque les locaux en cause
sont affectés ou destinés à l'exercice de l'activité touristique.

b) Conditions d'application :

L'option pour ce système d'amortissement implique le réunion de trois conditions :

● Les entreprises concernées doivent être soumise au régime d'imposition d'après le


bénéfice réel;
● Elles sont tenues d'en faire mention sur simple lettre adressé à l'administration fiscale
du dépôt de la déclaration annuelle, en spécifiant la nature des immobilisations
soumises à cet amortissement, ainsi que la date de leur acquisition ou création.

L'option une fois faite et qui n'implique pas l'autorisation de l'administration fiscale est
irrévocable pour les investissements qu'elle concerne;

● Les biens concernés doivent avoir une durée normale d'utilisation au moins égale à trois
ans au moment de leur acquisition par l'entreprise.
5-2-3- L'Amortissement Progressif :

a) Champ d'application :

Contrairement à l'amortissement dégressif, le système d'amortissement progressif est


ouvert à l'ensemble des investissements amortissables; Il ne fixe pas de liste quant aux
investissements susceptibles d'y ouvrir droit. Mais ce type d'amortissement offre des
possibilités d'autofinancement réduites aux entreprises durant les premières années de la
période d'amortissement.

b) Conditions d'application :

Ce type d'amortissement est subordonné à une seule condition : Il s'agit d'une


demande d'option formulée par l'entreprise et jointe à sa déclaration annuelle. Cette demande
n'implique pas d'autorisation de la part de l'administration fiscale, et , une fois faite, est
irrévocable pour les investissements concernés.

Remarque : Contrairement à l'amortissement linéaire, la règle du « Prorata


temporis » ne trouve pas à s'appliquer dans les amortissements dégressif et
progressif.
II : Détermination du Bénéfice Imposable

● 5- Les Autres Éléments Négatifs : les charges probables:

❍ Les Provisions :

L'article 141-5 définit la provision comme un «prélèvement sur les résultats de l'exercice
en vue de faire face à des pertes ou des charges nettement précisées et que des événements
en cours rendent probables à la fin de l'exercice».

La perte ou la charge doit être précise quant à son objet, probable quant à sa
réalisation, incertaine quant au montant.

Comparativement aux amortissements, les provisions ont un domaine d'application


moins restrictif, en ce sens qu'elles sont constituées en prévision d'une charge ou d'une
dépréciation brutale d'un élément de l'actif. Les amortissements, eux constatent une
dépréciation précise et latente due à l'usage et au vieillissement d'un élément de l'actif
immobilisé ou à l'obsolescence.

C'est ainsi que, les dépréciations exceptionnelles rendues probables par certains
événements en cours et concernant certains éléments de l'actif immobilisé, non susceptible
d'être amortis(terrains, fond de commerce, stocks, etc..), ne peuvent être constatés que par
des provisions.

Les provisions, comme les amortissements, obéissent à des règles précises que la
législation fiscale à fixé dans le but d'éviter certaines pratiques irrégulières.

Ainsi certaines entreprises pourraient soit retarder le paiement d'impôt en constituant


des provisions fictives, ou en provisions constituées irrégulièrement.

Comme les amortissements, les provisions doivent être contrôlées et surveillées.

Pour être déductibles du bénéfice imposable une dotation aux provisions doit remplir
simultanément six conditions, soit : quatre conditions de fond et deux conditions de forme.
II : Détermination du Bénéfice Imposable

● 5- Les Autres Éléments Négatifs : les charges probables:


❍ Les Règles de fond Régissant les Provisions

a) La provision doit avoir un objet bien précisé

b) La perte ou la charge pour laquelle il est constituée une provision doit être
probable et non éventuelle, car l'éventualité de la perte ou de la charge résulte d'un
risque à caractère général.

c) La perte ou la charge doit avoir son origine dans l'exercice au plus tard à
la clôture de l'exercice comptable.

Toute provision formée à la suite d'un événement ayant pris naissance après cette
date doit être rejetée. La perte ou la charge pour laquelle elle é été, à tort, crée, devra être
supportée par l'exercice suivant.

Les règles auxquelles doivent obéir les provisions interdisent aux entreprises de
supporter par conséquent des charges qui ont un caractère normal et régulier.

Ainsi ne sont pas admises comme provisions déductibles, les provisions pour congés
payés, les provisions pour impôts, les provisions pour frais de publicité, pour risque général
d'irréprochabilité des créances, etc..

d) La charge pour laquelle une provision est constituée doit être déductible

Ainsi, une provision pour impôt IBS est à rejeter, car cet impôt n'est pas une charge
déductible. Il en est de même pour toute provision constituée en vue de faire face à des
charges se rapportant à un immeuble de l'entreprise non affecté directement à l'exploitation.

Les conditions de Forme :

a) La provision doit être constatée dans les écritures comptables (ART 141-5 du
CID)

C'est le même principe que celui des amortissements, lesquels ne sont autorisés que s'ils
sont.

Cette opération doit avoir lieu avant l'expiration de délai de déclaration fiscale des
résultats.

b) La provision doit figurer sur un relevé détaillé (ART 141-5) qui fait partie des
documents annexés à la déclaration annuelle des résultats.
5-3-2- Les conditions de Forme :

a) La provision doit être constatée dans les écritures comptables (ART 141-5 du
CID)

C'est le même principe que celui des amortissements, lesquels ne sont autorisés que s'ils
sont.

Cette opération doit avoir lieu avant l'expiration de délai de déclaration fiscale des
résultats.

b) La provision doit figurer sur un relevé détaillé (ART 141-5) qui fait partie des
documents annexés à la déclaration annuelle des résultats.
II : Détermination du Bénéfice Imposable

● 5- Les Autres Éléments Négatifs : les charges probables:

❍ Sort des provisions

La provision est utilisé conformément à son objet lorsque la perte ou la charge pour
laquelle a été constituée se réalise par la suite.

La déduction de la provision devient dans ce cas définitive, et ce, dans la limite du


montant de la perte ou de la charge, si ce dernier montant est inférieur à celui de la provision.
Le surplus est considéré comme étant sans objet, doit être rapporté aux résultats de l'exercice
en cause.

L'article 141-5, dernier alinéa dispose à cet effet:

« Les provisions qui, en tout ou partie, reçoivent un emploi non conforme à leur
destination, ou deviennent sans objet au cours de l'exercice suivant celui de leur constitution
sont rapportées aux recettes dudit exercice. Lorsque le rapport n'a pas été effectué par
l'entreprise elle même, l'administration procède aux redressements nécessaire ».
II : Détermination du Bénéfice Imposable

● 6- Régime Fiscal des Plus ou moins Values sur Cessions d'Éléments d'Actifs

❍ On appelle moins value l'excèdent de la valeur nette comptable d'un élément


d'actif sur sa valeur de cession.
❍ La valeur nette comptable = Valeur d'acquisition (ou PR) ou de création
déduction faite des amortissements pu provisions éventuelles.

Règles Fiscales :

Les plus values et moins values sur l'élément de l'actif immobilisé n'entrent en ligne de
compte pour la détermination du bénéfice net d'un exercice qu'à condition d'avoir été réalisées
au cours de cet exercice. On ne prendra pas en considération les plus values ou moins values
latentes.

Exception : Les entreprises ont la faculté de comptabiliser à la clôture de chaque


exercice les moins values latentes résultant de la fluctuation de la valeur des éléments
constitutifs de leur portefeuille.

Taxation des Plus Values

Les moins values constatées lors de la cession d'un bien immobilisé sont imputées en
tant que charge dans les écritures comptables de l'entreprise.

En ce qui concerne les moins values, les règles comptables et fiscales se rejoignent.

Par contre, en ce qui concerne les plus values, ces règles différent.

Sur le plan comptable, les plues values subissent les mêmes règles que celles régissant
les moins values.

Sur le plan fiscal, et en application de l'article 173-1 du CID, ces plus values sont
imposées différemment selon qu'elles soient à court terme ou à long terme.

● Les plus values à court terme proviennent de la cession d'éléments acquis ou crées
depuis 03 ans au moins;
● Les plus values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d'éléments acquis
ou crées depuis plus de 03 ans .

Les plus values sont intégrées pour une partie au bénéfice imposable à raison de :

● 70 % de leur montant s'il s'agit de plus values à court terme;


● 35 % de leur montant s'il s'agit de plus values à long terme;
6-2- Taxation des Plus Values

Les moins values constatées lors de la cession d'un bien immobilisé sont imputées en
tant que charge dans les écritures comptables de l'entreprise.

En ce qui concerne les moins values, les règles comptables et fiscales se rejoignent.

Par contre, en ce qui concerne les plus values, ces règles différent.

Sur le plan comptable, les plues values subissent les mêmes règles que celles régissant
les moins values.

Sur le plan fiscal, et en application de l'article 173-1 du CID, ces plus values sont
imposées différemment selon qu'elles soient à court terme ou à long terme.

● Les plus values à court terme proviennent de la cession d'éléments acquis ou crées
depuis 03 ans au moins;
● Les plus values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d'éléments acquis
ou crées depuis plus de 03 ans .

Les plus values sont intégrées pour une partie au bénéfice imposable à raison de :

● 70 % de leur montant s'il s'agit de plus values à court terme;


● 35 % de leur montant s'il s'agit de plus values à long terme;
II : Détermination du Bénéfice Imposable

6- Régime Fiscal des Plus ou moins Values sur Cessions d'Éléments d'Actifs

● Exonérations :

6-3-1- Exonération des plus values réalisées provenant des fusions de sociétés ou
d'apport d'actifs de société à société :

a) Fusion (ART 143 du CID)

La Fusion de Société : C'est le réunion de plusieurs sociétés pour n'en former qu'une
seule :

● Soit par dissolution des sociétés fusionnées et création d'une société nouvelle;
● Soit par absorption de toutes les sociétés fusionnées par l'une d'entre elles (société
absorbante).

Pour les sociétés absorbées: lorsque la valeur des actions nouvelles de la société
absorbante ou nouvelle est supérieur, à la valeur comptable net (valeur comptable de l'acte
remis moins le montant du passif dont la société est déchargée) elles bénéficient d'une plue
value. (Dans le cas contraire, il s'agit d'une moins value déduite du bénéfice du dernier
exercice).

Ces plus values sont exonérées à condition que toutes les sociétés ayant participé à
l'opération aient la forme de sociétés par actions et que la société nouvelle ou absorbante
limite ses amortissements à la valeur nette comptable des éléments d'actifs absorbés.

b) Apport d'Actif de Société à Sociétés (ART 143-2) :

Sont concernées les opérations de plus values résultant de son actif à deux ou
plusieurs sociétés constituées à cet effet :

* L'apport par société d'une partie de ses d'actif à une autre société.

De même qu'en matière de fusion, les sociétés concernées doivent avoir obligatoirement la
forme de société par actions et la société bénéficiaire des apports doit limiter ses
amortissements à la valeur nette comptable des investissements concernés.

Dans le cas d'apport de l'intégralité de l'actif, les apports doivent résulter des conventions
ayant toutes la même date (simultanées) et ils doivent entraîner, des leur réalisation, la
dissolution immédiate de la société apporteuse.

● Exonération des Plus Values Réinvesties (ART 173-2 du CID)

Est exonérée d'impôt la plus value réalisée sur la cession d'un élément de l'actif
immobilisé à la condition que l'entreprise réinvestisse une somme égale au prix des
disponibilités dégagés (prix de cession + amortissements ou plus value augmentée du prix
d'acquisition du bien), et en outre, que la plus value ainsi exonérée soit affectée à
l'amortissement de l'immobilisation acquise en réemploi.

Le réinvestissement est subordonné à certaines conditions :

● Il doit être effectué dans un délai de 03 ans à compter de la date de clôture de


l'exercice de réalisation;
● L'exonération de la plus value est subordonnée à la production d'un engagement de
réinvestir annexé à la déclaration des résultats de l'exercice au cours duquel la plus
value a été réalisée.

Sanctions en cas de non réinvestissement dans le délai légale :

Si le réemploi n'est pas effectué dans le délai fixe de 03 ans, la plus value est rattachée
au bénéfice de l'exercice au cours duquel expire ce délai (sans pénalité, si le rattachement est
fait spontanément par l'entreprise).

Dans le cas de réemploi partiel, ce réemploi est considéré comme absorbant d'abord le
prix de revient de l'élément cédé, puis seulement ensuite la plus value.

Donc, si le réemploi partiel est inférieur au prix de revient (ou égal), la plus value
devient imposable en totalité dans les conditions de droit commun.

Si le réemploi est supérieur au prix de revient, mais malgré tout insuffisant, la plus value
devient imposable en partie.

● Exonération des Plus Values Réinvesties (ART 173-2 du CID)

Est exonérée d'impôt la plus value réalisée sur la cession d'un élément de l'actif
immobilisé à la condition que l'entreprise réinvestisse une somme égale au prix des
disponibilités dégagés (prix de cession + amortissements ou plus value augmentée du prix
d'acquisition du bien), et en outre, que la plus value ainsi exonérée soit affectée à
l'amortissement de l'immobilisation acquise en réemploi.

Le réinvestissement est subordonné à certaines conditions :

● Il doit être effectué dans un délai de 03 ans à compter de la date de clôture de


l'exercice de réalisation;
● L'exonération de la plus value est subordonnée à la production d'un engagement de
réinvestir annexé à la déclaration des résultats de l'exercice au cours duquel la plus
value a été réalisée.

Sanctions en cas de non réinvestissement dans le délai légale :

Si le réemploi n'est pas effectué dans le délai fixe de 03 ans, la plus value est rattachée
au bénéfice de l'exercice au cours duquel expire ce délai (sans pénalité, si le rattachement est
fait spontanément par l'entreprise).
Dans le cas de réemploi partiel, ce réemploi est considéré comme absorbant d'abord le
prix de revient de l'élément cédé, puis seulement ensuite la plus value.

Donc, si le réemploi partiel est inférieur au prix de revient (ou égal), la plus value
devient imposable en totalité dans les conditions de droit commun.

Si le réemploi est supérieur au prix de revient, mais malgré tout insuffisant, la plus value
devient imposable en partie.

● Exonération des Plus Value des cessions effectuées dans le cadre des
Opérations de privatisation des entreprises publique (ART 102 LF 96 -
dispositions non codifiées).

Les plus values réalisées par les entreprises publiques privatisées lors des cessions
d'éléments d'actifs sont exonérées d'IBS et ne seront pas, par conséquent, réintégrées au
bénéfice servant de base pour le calcul de cet impôt et ce, quelle que soit la date de leur
acquisition..

● Exonération des Plus Values Réalisées entre des Sociétés appartenant à un


même Groupe

les plus values sur cessions d'actif réalisées entre des sociétés appartenant à un même
groupe au sens de l'article 138 bis du CID et imposées selon le bilan consolidé, sont exonérées
de l'IBS.

● Exonération des PV de Cessions à Titre Onéreux des Valeurs Mobilières cotées


en Bourse (ART 47 LF 98 - Disposition non Codifiées).

Les plus values provenant des opérations de cessions à titre onéreux des valeurs
mobilières cotées en bourse sont exonérées pour une durée de 03 ans de l'IBS à compter du
1er janvier 1998.

La cotation en bourse étant posée comme condition par le législateur pour l'octroi de cet
avantage, il s'en suit que les plus values résultant des opérations de cession à titre onéreux
des valeurs mobilières non cotées en bourse, ne sont pas éligibles à cette exonération.

Cette exonération est valable du 1er janvier 1998 au 31 décembre 2000.


6-3-2- Exonération des Plus Values Réinvesties (ART 173-2 du CID)

Est exonérée d'impôt la plus value réalisée sur la cession d'un élément de l'actif
immobilisé à la condition que l'entreprise réinvestisse une somme égale au prix des
disponibilités dégagés (prix de cession + amortissements ou plus value augmentée du prix
d'acquisition du bien), et en outre, que la plus value ainsi exonérée soit affectée à
l'amortissement de l'immobilisation acquise en réemploi.

Le réinvestissement est subordonné à certaines conditions :

● Il doit être effectué dans un délai de 03 ans à compter de la date de clôture de


l'exercice de réalisation;
● L'exonération de la plus value est subordonnée à la production d'un engagement de
réinvestir annexé à la déclaration des résultats de l'exercice au cours duquel la plus
value a été réalisée.

Sanctions en cas de non réinvestissement dans le délai légale :

Si le réemploi n'est pas effectué dans le délai fixe de 03 ans, la plus value est rattachée
au bénéfice de l'exercice au cours duquel expire ce délai (sans pénalité, si le rattachement est
fait spontanément par l'entreprise).

Dans le cas de réemploi partiel, ce réemploi est considéré comme absorbant d'abord le
prix de revient de l'élément cédé, puis seulement ensuite la plus value.

Donc, si le réemploi partiel est inférieur au prix de revient (ou égal), la plus value
devient imposable en totalité dans les conditions de droit commun.

Si le réemploi est supérieur au prix de revient, mais malgré tout insuffisant, la plus value
devient imposable en partie.
6-3-3- Exonération des Plus Value des cessions effectuées dans le cadre des
Opérations de privatisation des entreprises publique (ART 102 LF 96 - dispositions
non codifiées).

Les plus values réalisées par les entreprises publiques privatisées lors des cessions
d'éléments d'actifs sont exonérées d'IBS et ne seront pas, par conséquent, réintégrées au
bénéfice servant de base pour le calcul de cet impôt et ce, quelle que soit la date de leur
acquisition..
6-3-4- Exonération des Plus Values Réalisées entre des Sociétés appartenant à un
même Groupe

les plus values sur cessions d'actif réalisées entre des sociétés appartenant à un même
groupe au sens de l'article 138 bis du CID et imposées selon le bilan consolidé, sont exonérées
de l'IBS.
6-3-5- Exonération des PV de Cessions à Titre Onéreux des Valeurs
Mobilières cotées en Bourse (ART 47 LF 98 - Disposition non Codifiées).

Les plus values provenant des opérations de cessions à titre onéreux des valeurs
mobilières cotées en bourse sont exonérées pour une durée de 03 ans de l'IBS à compter du
1er janvier 1998.

La cotation en bourse étant posée comme condition par le législateur pour l'octroi de cet
avantage, il s'en suit que les plus values résultant des opérations de cession à titre onéreux
des valeurs mobilières non cotées en bourse, ne sont pas éligibles à cette exonération.

Cette exonération est valable du 1er janvier 1998 au 31 décembre 2000.


II : Détermination du Bénéfice Imposable

6- Régime Fiscal des Plus ou moins Values sur Cessions d'Éléments d'Actifs

● Reports Déficitaires (ART 147 du CID)

L'article 147 du CID dispose :« En cas de déficit subit pendant un exercice, ce déficit est
considéré comme charge de l'exercice. Si le bénéfice n'est pas suffisant pour que la déduction
puisse être intégralement opérée, l'excèdent du déficit est reporté successivement sur les
exercices suivants jusqu'au cinquième exercice qui suit l'exercice déficitaire ».

Règles de Déduction des Reports Déficitaires :

● Le déficit doit résulter d'une comptabilité réelle régulière et complète;


● Le déficit à reporter est le déficit fiscal c'est à dire le déficit comptable majoré des
redressements justifiés par la réglementation fiscale;
● En cas de coexistence de plusieurs déficits successifs, on doit reporter en premier lieu
les déficits les plus anciens;
● Le déficit peut être déduit de manière comptable ou extra comptable.
III : Règles Régissant les Impositions

1- Personnes Imposables : (ART 149 du CID):

● Régime Général

L'impôt sur les bénéfices des sociétés est établi au nom des personnes morales.
Chaque sociétés est imposée individuellement sur les bénéfices qu'elle réalise.

● Cas Particulier : Imposition du « Groupe de Sociétés »

Antérieurement au 1/01/1997, le groupe de sociétés n'était pas considéré comme «


un sujet fiscal ». C'est ainsi que chaque société faisant partie d'un groupe de sociétés était
imposée individuellement.

La loi de finances pour 1997, en institution un article 138 bis, a désormais consacré le
« groupe de sociétés» en tant que « sujet fiscal ».

1-2-1 Définition du «Groupe de Sociétés»

a) Énoncé

il est défini comme étant « toute entité économique de deux ou plusieurs sociétés
par actions juridiquement indépendantes dont l'une appelée « Société-mère », tient les
autres, appelées «membres», sous sa dépendance par la détention directe de 90% ou plus du
capital social, et dont le capital ne peut être détenu en totalité ou en partie par ces sociétés ou
à raison de 90 % ou plus par une société tierce éligible en tant que société-mère ».

D'autres conditions sont également requise pour le bénéfice de ce régime fiscal:

* Les relations entres sociétés membres du groupe au sens fiscal doivent être régies
exclusivement par les dispositions du code de commerce.

* Ne peuvent opter pour ce régime que les sociétés qui justifient de résultats positifs
pendant les deux (02) derniers exercices.

Les sociétés qui cessent de remplir les conditions sus-indiquées ou réalisent les deux
(02) déficits consécutifs pendant la mise en oeuvre du régime ci-dessus, son exclues d'office
du groupe au sens fiscal.

b) modalités d'option

L'option est réservée à tous les groupes de sociétés à l'exclusion des sociétés
pétrolières qui sont régies par un système fiscal spécifique.

Elle consiste à solliciter l'imposition pour le régime du « bilan consolidé ».


La consolidation s'entend de celle de l'ensemble des compte du bilan.

L'option est faite par la société-mère et doit être acceptée par l'ensemble des sociétés
membres. Elle est irrévocable pour une durée de quatre (04) ans.

1-2-2 Régime Fiscal Applicable en IBS

Il consiste à asseoir les impositions selon les résultats du « bilan consolidé ». Ce sont
désormais les résultats accusés par le «bilan consolidé» qui sont passibles de l'IBS et non
plus les résultats de chacune des sociétés prises isolément.

Il convient de rappeler que certaines règles fiscales traitées précédemment s'appliquent


spécifiquement aux « groupes de sociétés »: il s'agit :

● De la déductibilité à raison de 50 % des charges dont la limitation est prévue à l'article


169 du Code des impôts directs lorsque le groupe en question est constitué d'entités
juridiquement indépendantes.
● de l'exonération total de l'IBS des plus-value de cession d'actifs au profit d'autres
société du même groupe;
● de l'exonération des dividendes distribuées au profil des sociétés du groupes;
● et enfin, de l'application du taux réduit de l'IBS (15 %) aux bénéfices concourant à
l'acquisition d'actions ou de parts sociales et autres valeurs mobilières permettant la
participation à raison de 90 % dans le capital d'autres sociétés.

2- Lieu d'imposition (ART 149 du CID):

L'impôt sur les bénéfices des sociétés est établi au lieu du siège social ou du principal
établissement . Pour le groupe de sociétés, l'imposition est établie au lieu du siège social de
la société-mère.
1-2-1 Définition du «Groupe de Sociétés»

a) Énoncé

il est défini comme étant « toute entité économique de deux ou plusieurs sociétés
par actions juridiquement indépendantes dont l'une appelée « Société-mère », tient les
autres, appelées «membres», sous sa dépendance par la détention directe de 90% ou plus du
capital social, et dont le capital ne peut être détenu en totalité ou en partie par ces sociétés ou
à raison de 90 % ou plus par une société tierce éligible en tant que société-mère ».

D'autres conditions sont également requise pour le bénéfice de ce régime fiscal:

* Les relations entres sociétés membres du groupe au sens fiscal doivent être régies
exclusivement par les dispositions du code de commerce.

* Ne peuvent opter pour ce régime que les sociétés qui justifient de résultats positifs
pendant les deux (02) derniers exercices.

Les sociétés qui cessent de remplir les conditions sus-indiquées ou réalisent les deux
(02) déficits consécutifs pendant la mise en oeuvre du régime ci-dessus, son exclues d'office
du groupe au sens fiscal.

b) modalités d'option

L'option est réservée à tous les groupes de sociétés à l'exclusion des sociétés
pétrolières qui sont régies par un système fiscal spécifique.

Elle consiste à solliciter l'imposition pour le régime du « bilan consolidé ».

La consolidation s'entend de celle de l'ensemble des compte du bilan.

L'option est faite par la société-mère et doit être acceptée par l'ensemble des sociétés
membres. Elle est irrévocable pour une durée de quatre (04) ans.
1-2-2 Régime Fiscal Applicable en IBS

Il consiste à asseoir les impositions selon les résultats du « bilan consolidé ». Ce sont
désormais les résultats accusés par le «bilan consolidé» qui sont passibles de l'IBS et non
plus les résultats de chacune des sociétés prises isolément.

Il convient de rappeler que certaines règles fiscales traitées précédemment s'appliquent


spécifiquement aux « groupes de sociétés »: il s'agit :

● De la déductibilité à raison de 50 % des charges dont la limitation est prévue à l'article


169 du Code des impôts directs lorsque le groupe en question est constitué d'entités
juridiquement indépendantes.
● de l'exonération total de l'IBS des plus-value de cession d'actifs au profit d'autres
société du même groupe;
● de l'exonération des dividendes distribuées au profil des sociétés du groupes;
● et enfin, de l'application du taux réduit de l'IBS (15 %) aux bénéfices concourant à
l'acquisition d'actions ou de parts sociales et autres valeurs mobilières permettant la
participation à raison de 90 % dans le capital d'autres sociétés.
2- Lieu d'imposition (ART 149 du CID):

L'impôt sur les bénéfices des sociétés est établi au lieu du siège social ou du principal
établissement . Pour le groupe de sociétés, l'imposition est établie au lieu du siège social de
la société-mère.
III- régissant les impositions

3- Taux de L'Impôt (ART 150 du CID)

3-1- Régime Général :

Le taux normal de l'IBS est fixé à 38 % à compter des impositions 1993/1994;


Antérieurement il était de 42 %

Ce taux a été ramené à 30 % par l'article 14 de la loi de finances pour 1999. Il


s'applique aux résultats réalisés durant les exercices 1998 suivants.

Remarque : En application de l'article 60 de la LF pour 1999, les sociétés pétrolières


restent soumises, en ce qui concerne leur imposition à l'IBS, un taux de 38 %.

3-2- Revenus des Capitaux Mobiliers

a) Revenus des créances, dépôts et conditionnements : Une retenue à la source de


l'IBS au taux de 10 % est effectuée sur chaque paiement. Cette retenue constitue un crédit
d'impôt.

b) Bons de caisse anonymes : retenue à la source au taux de 30 %, ce taux revêt un


caractère libératoire.

3-2-1- Crédit d'Impôts :

C'est la faculté reconnue à la société bénéficiaire soumise à l'IBS de déduire l'impôt


exigible à raison de son activité, le montant des retenues à la source opérées au titre des
revenus des créances, dépôts et cautionnements.

Pour bénéficier de cette déduction, les entreprises concernées doivent joindre les
justificatifs à l'appui de leur déclaration annuelle.
3-2- Revenus des Capitaux Mobiliers

a) Revenus des créances, dépôts et conditionnements : Une retenue à la source de l'IBS


au taux de 10 % est effectuée sur chaque paiement. Cette retenue constitue un crédit
d'impôt.

b) Bons de caisse anonymes : retenue à la source au taux de 30 %, ce taux revêt un


caractère libératoire.
3-2-1- Crédit d'Impôts :

C'est la faculté reconnue à la société bénéficiaire soumise à l'IBS de déduire l'impôt


exigible à raison de son activité, le montant des retenues à la source opérées au titre des
revenus des créances, dépôts et cautionnements.

Pour bénéficier de cette déduction, les entreprises concernées doivent joindre les
justificatifs à l'appui de leur déclaration annuelle.
III : Règles régissant les impositions

● Avoir Fiscal (ART 78 bis et 147 bis)

L'avoir fiscal est une technique fiscale introduite par la loi de finance pour 1993 et
destinée à tempérer, la double imposition des dividendes.

En effet, les dividendes perçues par les sociétés sont imposées une première fois à
l'IBS au niveau de la société bénéficiaire de ces revenus.

pour atténuer, voire neutraliser cette double imposition, il est reconnu à l'égard des
bénéficiaires une créance ouverte sur le trésor représentée par cet avoir fiscal.

Les sociétés qui perçoivent des dividendes distribuées de droit algérien bénéficient à
ce titre d'un avoir fiscal. Cet avoir fiscal constitue un crédit ouvert sur le trésor algérien.

a) Condition de l'Avoir Fiscal

Régime général

* Les sociétés distributrices doivent être des sociétés de droit algérien ayant leur siége
en algérie. C'est ainsi qu'une entreprise domiciliée à l'étranger et qui distribue des dividendes
à des sociétés installées en Algérie ne peut leur transmettre le bénéfice de l'avoir fiscal.

* Il doit s'agir de bénéfices taxés au taux plein ou exonérés; Par conséquent les
bénéfices taxés au taux réduit en sont exclus.

* Il doit s'agir de distributions résultant d'une décision régulière des organes compétents
de la société.

* Le bénéfice de l'avoir fiscal ne s'applique qu'aux distributions effectuées sur les


résultats des exercices 1992 et suivants;

* Les distributions de bénéfices effectués sur le résultat d'un exercice clos depuis plus de
03 ans n'ouvrent pas droit au bénéfice de l'avoir fiscal.

b) Régime des Sociétés Mères

En sus des conditions générales ci-dessus, les sociétés mères doivent satisfaire aux
conditions ci-après :

* Les titres détenus par la société mère doivent revêtir la forme nominative ou déposés
auprès de la banque d'Algérie ou d'autres établissements financiers agrées par l'administration
fiscale (BEA- BNA- BADR- CPA- BDL).

* Les titres doivent appartenir en pleine propriété à la société mère; (en cas de
démembrement du droit de propriété, il y aura exclusion des titres appartenant en usufruit ou
nu- propriété)
* Le pourcentage minimal de participation de la société mère dans le capital de la filiale
doit être de 10 % (le code du commerce considéré qu'une société n'est filiale d'une autre que
si cette dernière y détient plus de 50 % de parts).

* Les titres doivent avoir été souscrits à l'émission ou, à défaut, avoir fait l'objet d'un
engagement pris par la société de les conserver pendant deux ans au moins.

c) Base et taux de l'avoir fiscal

Les taux de l'avoir fiscal ont été fixés par les articles 9 et 13 de la loi de finances pour
1999 à :

* 25 % pour les régimes générale et à

* 42 % pour le régime des sociétés mères.

Antérieurement au 1er janvier 1999, ces taux étaient fixés respectivement à 30 % et 60


%.

La base est déterminé au prorata des distributions provenant des bénéfices taxés au
taux normal ou exonéré par rapport au montant total des distributions.

Le montant de l'avoir fiscal est considéré comme un revenu et doit s'ajouter aux
dividendes effectivement perçus pour être déduit par la suite à titre de crédit d'impôt sur
l'IBS.

Il est à préciser que lorsque le montant de l'avoir fiscal est supérieur à l'IBS dû, il n'est
ni reportable sur l'exercice suivant, ni remboursable.

d) Exemple d'imposition : (cas d'une société - mère et filiale)

* Soit 100.000 DA le bénéfice comptable et fiscal de la filiale; Cette dernière supportera


un IBS de 100.000 * 30 % = 30.000 DA.

* Le bénéfice à distribuer est égale à 100.000 - 30.000 = 70.000 DA

* L'avoir fiscal est de : 70.000 * 42 % = 29.400 DA

Impositions des dividendes au niveau de la société mère détentrice de 100 % du capital


de la filiale : (hypothèse ou le bénéfice imposable serait égal au montant des dividendes
perçus) :

* Base 70.000 (bénéfices distribués) + 29.400 DA avoir fiscal = 99.400 DA

* Impôt IBS dû : 99.400 DA * 30 % = 29.820 DA


* A déduire avoir fiscal = 29.400 DA

Reste à payer = 420.000 DA

soit 0.6 % des dividendes perçus (ce taux était de 0.8 % lorsque les taux de l'IBS et de
l'avoir étaient fixés respectivement à 38 et 60 %).

La pratique de l'avoir fiscal tend pratiquement à éviter la double imposition à l'IBS (1 fois
au niveau de la filiale et une autre fois au niveau de la société mère).
III : Règles régissant les impositions

● Bénéfices réinvestis(Art. 142 et 150 CID)

Il sont imposés à un taux de 15 % sous certaines conditions de fond et de forme.


Antérieurement à la loi de finances pour 1999, ce taux était fixé à 33%.

Conditions de fonds:

-L'entreprise doit tenir une comptabilité régulière

-Elle doit investir dans des biens mobiliers dont la liste est fixée par voie
réglementaire (biens affectés directement à la production); (décret N°92-270 DU 6 JUILLET
1992) (1)

L'article 15 de loi de finances pour 1997 assimile a des investissements susceptibles


de bénéficier de la taxation au taux réduit ,l'acquisition d'actions ou de parts sociales et autres
valeurs mobilières la participation à raison de 90% dans le capital d'autres sociétés du même
groupe.

-Les biens doivent avoir été acquis pour les entreprises dans ou dehors de leur
secteur d'activité (article 2 LFC 94).

-Les biens doivent avoir été acquis à l'aide des bénéfices de l'exercice et au cours
dudit exercice ou au cours de l'exercice suivant (2)

La valeur des biens ne doit pas excéder le bénéfice comptable de l'exercice c'est à
dire le bénéfice figurant au compte de résultat (tableau n°3 de la déclaration annuelle) avant
déduction de l'IBS.

-Les biens ne doivent pas être acquis en réemploi des plus-value réinvesties en
application de l'article 173- 2 du CID

Conditions de forme:

Les entreprises sont tenues de:

- Mentionner distinctement dans leur déclaration annuelle les bénéfices susceptibles


d'être taxés au taux réduit;

- De produire en même temps que la déclaration annuelle un état des investissements


réalisés avec l'indication de leur nature, de la date de leur entée dans l'actif et de leur prix de
revient.

Si l'entreprise prend l'engagement de réinvestir ses bénéfices l'année suivante , elle


doit joindre à sa déclaration la lettre d'engagement et fournir l'année suivante la liste du
matériel acquis à l'aide des bénéfices réinvestis.

Les biens donnant lieu à la taxation au taux réduit doivent demeurer cinq (05) ans au
moins dans le patrimoine de l'entreprises.

Sanctions du non respect des engagements

En cas de cession ou de mise hors service intervenant dans le délai de 5 ans et non suivi
d'un réinvestissement immédiat; la somme taxée au taux réduit est imposée au taux plein,
sous déduction du montant de la taxation réduite dont elle a fait l'objet.

Les droits complémentaires sont majorés de 5%

Une imposition complémentaire est également établie dans les mêmes conditions en cas de
non-respect de l'engagement de réinvestir l'année suivante.

Celle-ci sera majorée d'une pénalité de 25%.

Suppression de l'abattement de 50 % du taux réduit sur les


bénéfices réinvestis dans le cadre des avantages accordés
par l'APSI

L'article 14 de LF pour 1999 a ramené le taux réduit de l'IBS de 33 à 15 %. Ce


nouveau taux étant plus favorable, l'article 49 de cette meme loi de finances a réaménagé les
dispositions de l'article 22 du décret législatif N° 93-12 du 05/10/93 relatif à la promotion de
l'investissement afin de supprimer l'abattement de 50 % du taux réduit de l'IBS applicable au
bénéfice réinvesti réalisé par des promoteurs titulaires d'une décision d'octroi des avantages
délivrés par l'APSI au titre du régime des zones spécifiques;

Désormais, à compter de l'exercice 1998, le taux réduit de 15 % de l'IBS s'applique


dans sa plénitude aux bénéfices réinvestis dans lesdites zones.

Autres Taux de l'IBS

Les autres taux de l'IBS sont fixés ainsi qu'il suit :

● 20 % pour les sommes perçues par les entreprises dans le cadre d'un contrat de
management dont l'imposition est opérée par voie de retenue à la source. La retenue
revêt un caractère libératoire.
● 08 % pour les marchés de travaux publics ayant connus un début de réalisation
antérieur au 1 er janvier 1999 et effectués par des entreprises de travaux immobiliers
n'ayant pas d'installation professionnelle permanente en algérie.
● 18 % pour :

❍ Pour les sommes perçues par les entreprises étrangères n'ayant pas en Algérie
d'installation permanente dans le cadre de marchés de prestation de services :
❍ Les sommes payées en rémunération de prestation de toute nature fournies
utilisées en Algérie;
❍ Les produits versés à des inventeurs situés à l'étranger au titre, soit de la
concession de licence, de l'exploitation de leurs brevets, soit de la cession ou
concession de marque de fabrique, procédé ou formule de fabrication.
● 10 % pour les sommes perçues par les sociétés étrangères de transport maritime,
lorsque leur pays d'origine imposent les entreprises algériennes de transport maritime.

Toutefois, dés lors que lesdites pays applique un taux supérieur ou inférieur, la règle de
réciprocité sera appliquée.
III : Régles régissant les impositions

● Abattement de 50 % de l'IBS au Profit de Grand Sud

Avantages fiscaux en faveur du grand sud (ART 06 LF 2000 - disposition non


codifiées)

L'article 74 de la loi de finance pour 1995 avait institué à titre transitoire, et pour une
période de 05 années à compter de 11/01/95 (soit jusqu'au 31/12/99), le bénéfice d'un
abattement de 50 % sur le montant de l'IRG et l'IBS sur les revenus tirés d'activités exercées
dans les wilayas de Illizi, Tindouf, Adrar et Tamanrasset.

Cette mesure devait arriver à expiration le 31 décembre 1999.

L'article 06 de la loi de finance 2000 a prorogé cet avantage pour une nouvelle période
de 05 ans à compter du 1er janvier 2000 (soit jusqu'au 31/12/2004).

Les personnes et sociétés bénéficiaires, en sus de l'exercice de l'activité dans lesdites


wilayas doivent en outre, y avoir, selon le cas, leur domicile fiscal ou leur siége social et y
résider en permanence.

Les revenus et bénéfices tirés des activités de distribution et de commercialisation des


produits pétroliers et gazeux, sont également concernés par cet abattement. Ces dispositions
visent les entreprises suivantes ainsi que le personnel y exerçant:

● L'entreprise nationale NAFTAL


● L'entreprise nationale SONELGAZ
● Les exploitants libres de stations services
● Les commerçants revendeurs de produits pétroliers (tels que le pétrole lampant, le gaz
butane ou propane, fuel domestique).

Par contre, sont exclus de cet avantage, les sociétés exerçant dans le secteur des
hydrocarbures et notamment :

● L'entreprise nationale SONATRACH


● Les entreprises associées à SONATRACH dans le cadre de la recherche, de l'exploration
et de l'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux;
● Les entreprises morales, à raison des travaux de prestations et de fournitures qu'elles
réalisent au profit de SONATRACH et aux entreprises qui lui sont associées.
IV : Obligations des Redevables Soumis à l'IBS

1- Obligation Comptable:

● Tenue d'une Comptabilité :

Aux termes de l'article 152 du CID, la comptabilité doit être tenue conformément aux
lois et règlements en vigueur.

La référence aux lois et règlements en vigueur permet de déduire que celle ci (la
comptabilité) doit être tenue conformément aux dispositions du code de commerce et selon
les prescriptions du plan comptable national :

Les principales obligations fixées par ces textes sont les suivants :

● Tenue d'un livre journal enregistrant jour par jour les opérations de l'entreprise ou
récapitulant au moins mensuellement les résultats de ces opérations à condition de
conserver, dans ce cas, tous les documents permettant de vérifier ces opérations jour
par jour (ART 09 du code de commerce).
● Tenue d'un livre d'inventaire sur lesquels sont copiés, le bilan et le compte « perte et
profit » (compte de résultats selon le PCN) (ART 10 du CC). L'entreprise doit également
faire tous les ans un inventaire des documents actifs et passifs de son entreprise et
arrêter tous ses comptes en vue d'établir son bilan et ses comptes de résultats.

Le livre journal et le livre d'inventaire sont tenus chronologiquement sans blanc, ni


altération d'aucune sorte ni transport en marge. Ils sont cotés et paraphé par un juge du
tribunal dans la forme ordinaire.

Les livres et documents doivent être conservés pendant une durée de 10 ans (ART 12 du
CID).

Par ailleurs l'art 153 du CID exige des contribuables qu'ils inscrivent en comptabilité la
nature et la valeur des avantages en nature accordés à leur personnel.

● Représentation des livres et documents comptables à l'administration

Les contribuables sont tenus de représenter à toute réquisition des agents de


l'administration fiscale ayant au moins le grade de contrôleur, tous documents comptables,
inventaires, copies de lettres, pièces de dépenses et de recettes de nature à justifier
l'exactitude des résultats déclarés.
1-2- Représentation des livres et documents comptables à
l'administration

Les contribuables sont tenus de représenter à toute réquisition des agents de


l'administration fiscale ayant au moins le grade de contrôleur, tous documents comptables,
inventaires, copies de lettres, pièces de dépenses et de recettes de nature à justifier
l'exactitude des résultats déclarés.
IV : Obligations des Redevables Soumis à l'IBS

2- Obligations Fiscales

● Déclaration Annuelle des Résultats (ART 151 du CID)

Cette déclaration doit être déposé avant le 1er avril de l'année suivante :

Toutefois, pour des motifs objectifs ou cas de force majeur (ex: problème dans
l'acheminement du courrier), ce délai peut être prorogé par décision du directeur général des
impôts. Cette prorogation ne peut toutefois excéder 03 mois.

Documents et Renseignement à Fournir

L'article 152 du CID astreint les contribuables à établir leur déclaration sur des
imprimés fournis par l'administration, le déclaration annuelle et les documents annexe doivent
être obligatoirement renseignés dans leur intégralité.

Les entreprises doivent fournir éventuellement l'engagement de réinvestir les plus


values sur cessions d'investissement. Elles doivent également communiquer un relevé détaillé
des acomptes provisionnels versés au titre de l'IBS.

● Versement spontané de l'IBS (ART 17 LF 2000 modifiant l'article 356 du CID)

L'article 356 du CID fait obligation aux contribuables de verser des acomptes
provisionnels sur l'IBS.

Les modalités de calcul et la périodicité du versement de ces acomptes sont effectuées


comme suit : pour chaque exercice dont les résultats sont soumis à l'IBS, ces entreprises ont
à verser par voie d'avertissement émis par le fisc 03 répartis selon les échéances suivantes :

● Du 15 février au 15 mars
● Du 15 mai au 15 juin
● Du 15 octobre au 15 novembre de l'année suivant celle au cours de laquelle sont
réalisés les bénéfices, servant de base au calcul de l'impôt.

Lorsqu'un contribuable modifie le lien de son siége social après l'échéance du 1er
acompte, les acomptes suivants doivent être versés au receveur habituel à percevoir le 1er
acompte.

Le solde de liquidation qui devait être versé spontanément par le contribuable en même
temps que la déclaration annuelle des résultats, a été supprimé. S'il demeure un solde à
payer, ce dernier est recouvré par l'administration fiscale par voie de rôle.

a) Les Acomptes :

Chaque acompte est égal à 30 % (au lieu du 1/5 en vigueur au 31/12/99) de l'impôt
afférent au bénéfice du dernier exercice clos à la date de son échéance, et ce, à l'exclusion
des retenues à la source prévues par les articles 154, et 155 du CID.
En cas d'exercice d'une durée inférieur ou supérieur à un an, les acomptes sont
calculés sur la base des bénéfices rapportés à une période de 12 mois.

Lorsque aucun exercice n'a été clos au cours d'une année, il est égal à 30 % (au lieu
du cinquième antérieurement) de l'impôt calculé sur la base du bénéfice de la dernière période
d'imposition. Il est prévu que lorsque l'exercice de référence a eu une durée inférieur ou
supérieur à 12 mois, les acomptes doivent être calculés sur la base du bénéfice ramené à
l'année.

L'acompte dont la date d'échéance est comprise entre la date de clôture de l'exercice
comptable et l'expiration du délai de déclaration des résultats de ce même exercice continue à
être calculé et versé provisoirement sur les bases antérieurs; Son montant doit être régularisé
à l'occasion du prochain versement d'acompte. Le montant des acomptes est arrondi au dinar
inférieur.

Pour ce qui concerne les entreprises nouvellement crées ( et pour lesquelles il n'existe
donc pas de période d'imposition pouvant servir de référence), les premiers acomptes sont
égaux à 30 % (au lieu de 1/4 précédemment) de l'impôt calculé au taux de 30 % sur un
bénéfice évalué à 5 % du montant du capital appelé. En pratique, chacun des acomptes est
égal à :

Capital appelé * 5*30*30 / 100*100*100 soit

capital appelé * 45/10000

b) Le Solde

Selon les dispositions de la nouvelle rédaction du paragraphe 06 de l'article 356 du


CID, le solde de l'impôt tel qu'il résulte de la liquidation opérée par le service, est recouvré par
voie de rôles dans les conditions fixées à l'article 354 du CID

Toutefois, par dérogation aux règles fixées par l'article 354 de ce code, l'impôt est la
majoration restant dus sont exigibles en totalité dés la mise en recouvrement des rôles, si
tout ou partie d'acompte n' a pas été versé le 15 mars, le 15 juin ou le 15 novembre
correspondant.

A défaut de paiement volontaire, le recouvrement des acomptes exigibles est assuré


et poursuivi dans les conditions fixées par le présent code.

c) Cas de Suspension de Versement des Acomptes

Les redevables, personnes physiques et morales, ont la faculté de suspendre ou


limiter le versement d'acomptes dans les trois cas suivants :

● Lorsque le dernier exercice est présumé non imposable, alors que l'exercice précédent
avait donné lieu à l'imposition, le contribuable peut demander au receveur des
contributions diverses à être dispensé du versement du 1er acompte venait à échéance
après la clôture de l'exercice non imposable;
● Lorsque les acomptes déjà versés sont égaux ou supérieurs à l'impôt dont ils seront
finalement redevables pour l'exercice en cause et ce, par demande adressée au
receveur dans un délai de 15 jours avant la date d'exigibilité du prochain versement. Si
cette demande s'avère par la suite non justifiée, il lui sera fait application d'une
majoration de 10 % sur les sommes non versées;

Enfin, il convient de signaler que la disposition qui dispensait le contribuable du


versement de l'acompte provisionnel lorsque le montant unitaire est inférieur à 60 DA, a été
supprimée par loi de finances 2000. Dorénavant le redevable est astreint au versement de ces
acomptes quel que l'importance de leur montant.

Il y a lieu de préciser qu'en cas de défaut de versement, une pénalité de 10 % est


appliquée sur chaque acompte.

● Déclaration d'existence :

Les contribuables relevant de l'IBS doivent dans les 30 jours du début de leur activité
souscrire auprès de l'inspection d'assiette des impôts directs dont ils dépendent une
déclaration conforme au modèle fourni par l'administration. Cette déclaration doit comporter
notamment les noms, prenons, raison sociale et adresse en Algérie et en dehors de l'Algérie,
s'il s'agit de personnes morales de nationalité étrangères.

En outre, en ce qui concerne ces dernières, la déclaration doit être appuyée d'un
exemplaire certifié conforme du ou des contrats d'études ou de travaux que ces personnes
étrangères sont chargées de réaliser en algérie.

Lorsque l'assujetti possède en même temps que son établissement principal, une ou
plusieurs unités, il doit souscrire une déclaration d'existence globale au niveau de l'entreprise
à l'inspection des impôts directs compétente. Cette déclaration doit indiquer tous les
renseignements susvisés.
2-2- Versement spontané de l'IBS (ART 17 LF 2000 modifiant l'article
356 du CID)

L'article 356 du CID fait obligation aux contribuables de verser des acomptes
provisionnels sur l'IBS.

Les modalités de calcul et la périodicité du versement de ces acomptes sont effectuées


comme suit : pour chaque exercice dont les résultats sont soumis à l'IBS, ces entreprises ont
à verser par voie d'avertissement émis par le fisc 03 répartis selon les échéances suivantes :

● Du 15 février au 15 mars
● Du 15 mai au 15 juin
● Du 15 octobre au 15 novembre de l'année suivant celle au cours de laquelle sont
réalisés les bénéfices, servant de base au calcul de l'impôt.

Lorsqu'un contribuable modifie le lien de son siége social après l'échéance du 1er
acompte, les acomptes suivants doivent être versés au receveur habituel à percevoir le 1er
acompte.

Le solde de liquidation qui devait être versé spontanément par le contribuable en même
temps que la déclaration annuelle des résultats, a été supprimé. S'il demeure un solde à
payer, ce dernier est recouvré par l'administration fiscale par voie de rôle.

a) Les Acomptes :

Chaque acompte est égal à 30 % (au lieu du 1/5 en vigueur au 31/12/99) de l'impôt
afférent au bénéfice du dernier exercice clos à la date de son échéance, et ce, à l'exclusion
des retenues à la source prévues par les articles 154, et 155 du CID.

En cas d'exercice d'une durée inférieur ou supérieur à un an, les acomptes sont
calculés sur la base des bénéfices rapportés à une période de 12 mois.

Lorsque aucun exercice n'a été clos au cours d'une année, il est égal à 30 % (au lieu
du cinquième antérieurement) de l'impôt calculé sur la base du bénéfice de la dernière période
d'imposition. Il est prévu que lorsque l'exercice de référence a eu une durée inférieur ou
supérieur à 12 mois, les acomptes doivent être calculés sur la base du bénéfice ramené à
l'année.

L'acompte dont la date d'échéance est comprise entre la date de clôture de l'exercice
comptable et l'expiration du délai de déclaration des résultats de ce même exercice continue à
être calculé et versé provisoirement sur les bases antérieurs; Son montant doit être régularisé
à l'occasion du prochain versement d'acompte. Le montant des acomptes est arrondi au dinar
inférieur.

Pour ce qui concerne les entreprises nouvellement crées ( et pour lesquelles il n'existe
donc pas de période d'imposition pouvant servir de référence), les premiers acomptes sont
égaux à 30 % (au lieu de 1/4 précédemment) de l'impôt calculé au taux de 30 % sur un
bénéfice évalué à 5 % du montant du capital appelé. En pratique, chacun des acomptes est
égal à :
Capital appelé * 5*30*30 / 100*100*100 soit

capital appelé * 45/10000

b) Le Solde

Selon les dispositions de la nouvelle rédaction du paragraphe 06 de l'article 356 du


CID, le solde de l'impôt tel qu'il résulte de la liquidation opérée par le service, est recouvré par
voie de rôles dans les conditions fixées à l'article 354 du CID

Toutefois, par dérogation aux règles fixées par l'article 354 de ce code, l'impôt est la
majoration restant dus sont exigibles en totalité dés la mise en recouvrement des rôles, si
tout ou partie d'acompte n' a pas été versé le 15 mars, le 15 juin ou le 15 novembre
correspondant.

A défaut de paiement volontaire, le recouvrement des acomptes exigibles est assuré


et poursuivi dans les conditions fixées par le présent code.

c) Cas de Suspension de Versement des Acomptes

Les redevables, personnes physiques et morales, ont la faculté de suspendre ou


limiter le versement d'acomptes dans les trois cas suivants :

● Lorsque le dernier exercice est présumé non imposable, alors que l'exercice précédent
avait donné lieu à l'imposition, le contribuable peut demander au receveur des
contributions diverses à être dispensé du versement du 1er acompte venait à échéance
après la clôture de l'exercice non imposable;
● Lorsque les acomptes déjà versés sont égaux ou supérieurs à l'impôt dont ils seront
finalement redevables pour l'exercice en cause et ce, par demande adressée au
receveur dans un délai de 15 jours avant la date d'exigibilité du prochain versement. Si
cette demande s'avère par la suite non justifiée, il lui sera fait application d'une
majoration de 10 % sur les sommes non versées;

Enfin, il convient de signaler que la disposition qui dispensait le contribuable du


versement de l'acompte provisionnel lorsque le montant unitaire est inférieur à 60 DA, a été
supprimée par loi de finances 2000. Dorénavant le redevable est astreint au versement de ces
acomptes quel que l'importance de leur montant.

Il y a lieu de préciser qu'en cas de défaut de versement, une pénalité de 10 % est


appliquée sur chaque acompte.
2-3- Déclaration d'existence :

Les contribuables relevant de l'IBS doivent dans les 30 jours du début de leur activité
souscrire auprès de l'inspection d'assiette des impôts directs dont ils dépendent une
déclaration conforme au modèle fourni par l'administration. Cette déclaration doit comporter
notamment les noms, prenons, raison sociale et adresse en Algérie et en dehors de l'Algérie,
s'il s'agit de personnes morales de nationalité étrangères.

En outre, en ce qui concerne ces dernières, la déclaration doit être appuyée d'un
exemplaire certifié conforme du ou des contrats d'études ou de travaux que ces personnes
étrangères sont chargées de réaliser en algérie.

Lorsque l'assujetti possède en même temps que son établissement principal, une ou
plusieurs unités, il doit souscrire une déclaration d'existence globale au niveau de l'entreprise
à l'inspection des impôts directs compétente. Cette déclaration doit indiquer tous les
renseignements susvisés.

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