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COURS
1 COURS TAP
2 COURS TVA
3 COURS IRG
4 COURS IBS
SOMMAIRE
Introduction
Calcul De La Taxe
Obligations Des
Contribuables
Sanctions
Accueil
Champ d'application
Des recettes réalisées par les contribuables qui, ayant en Algérie une installation
professionnelle permanente, exercent une activité dont les profits relèvent de l'impôt
sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices non commerciaux;
Du chiffre d'affaires réalisé en Algérie par les contribuables qui exercent une activité
dont les profits relèvent de l'impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux ou de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (article 21 loi de
finances pour 1996).
Cependant, le rapport entre ces différents impôts n'est pas absolu en raison
notamment des régimes respectifs d'exonération qui bien qu'étant convergents
sur certains points, divergent par contre sur d'autres.
Accueil
Base d'imposition
Principe Général
Application
Dérogation Au principe
Accueil
Exonérations
Les exonérations de la T.A.P sont énoncées par les articles 218, 220, 13 et 138 du code des
impôts directs.
Ces exemptions sont quelques fois spécifiques à la T.A.P. Elles peuvent être communes à
cette taxe et à l'I.B.S, d'une part, ou à l'I.R.G/catégorie des BIC, d'autre part. Enfin, cette
exonération peut être conjointe à ces trois impôts.
Il y a lieu de préciser que les exemptions en matière de T.A.P pour les contribuables
relevant de l'I.R.G-catégorie des revenus non commerciaux, sont très limitées. La seule qui
soit citée par le code des impôts directs (article 357-1) concerne les contribuables dont les
recettes professionnelles de l'exercice précédent éventuellement ramenées à l'année, n'excède
pas 15000 DA, qui sont dispensées de s'acquitter de cette taxe.
b. Le montant des opérations de vente, portant sur les produits de large consommation
soutenus par le budget de l'état ou bénéficiant de la compensation.
(actuellement seuls les blés durs et tendres produits localement bénéficient d'une garantie
des prix à la production).
c. Le montant des opérations de vente de transport ou de courtage qui portent sur des objets
ou marchandises destinés directement à l'exportation.
Cette exemption a également été étendue aux opérations de processing, ainsi que les
opérations de traitement pour la fabrication de produits pétroliers destinés directement à
l'exportation (article 13 LF 2000). Le processing représente un système spécifique de
traitement de matériels destinés directement à l'exportation.
Les opérations de courtage portant sur les biens consommables, visent les opérations
d'entremise d'une personne (ou bureau) entre vendeurs et acheteurs en vue de la cession de
marchandises par une coordination des offres, des demandes et des acceptations.
Pour bénéficier de cette exonération, ces opérations doivent être effectivement réalisées
et appuyées de pièces et documents justificatifs.
d. Le montant des opérations de vente au détail portant sur les biens stratégiques tels que
visés par le décret exécutif n°96-31 du 15 janvier 1996 portant modalités de fixation des prix
de certains services stratégiques lorsque la marge détail n'excède pas 10%.
Et les produits pharmaceutiques vitaux (ces produits sont fixés par voie
réglementaire conformément au décret n° 96-41 du 15/01/1996 modifié
et complété par décret n° 96-237 du 02/07/1996).
Il y a lieu de préciser que cette exemption ne concerne que les ventes au détail
de ces produits. Par conséquent leurs ventes "dans des conditions de gros" en
sont exclues.
Les activités exercées par les jeunes promoteurs d'investissement éligibles à l'aide du
"Fonds National De Soutien A l'Emploi Des Jeunes" bénéficient d'une exonération de la T.A.P
de 03 ans à compter de la date de mise en exploitation.
Lorsque ces activités sont implantées dans une zone à promouvoir dont la liste est fixée
par voie réglementaire, la période de l'exonération est portée à 06 ans.
Ne sont concernées par cet avantage que les activités de production de biens et
services. Celles portant sur les activités d'achats - reventes en l'état en sont exclues.
Cas des professions libérales : ce sont des activités agréées dont l'élément
intellectuel est prépondérant, exemples les cabinets médicaux, d'avocats, de
comptabilité, d'offices notariales, etc... Bien que les codes fiscaux ne prévoient
pas d'exonérations fiscales dans ce domaine, ils peuvent néanmoins ouvrir droit
à ces avantages à la condition que les titulaires de ces professions ne soient pas
encore installés. Les personnes qui ont obtenu leur éligibilité postérieurement à
leur installation ne peuvent y prétendre.
b. Investissements réalisés dans le cadre du décret législatif n° 93-12 du 05/10/1993 relatif à
la promotion des investissements
Les opérateurs économiques, personnes physiques et morales, qui ont bénéficié d'une
décision d'octroi des avantages délivrée par l'APSI, bénéficient des exonérations suivantes :
c. Les bénéfices réalisés par les associations de personnes handicapées agrées ainsi que les
structures qui en dépendent;
En application des dispositions combinées des articles 218 et 138 du Code des Impôts
Directs, les personnes et opérations ci-après bénéficient d'une exonération de la T.A.P.
a. Exemptions permanentes
b. Exemptions temporaires
Ce privilège n'est accordé qu'aux entreprises qui s'engagent à réinvestir les bénéfices
réalisés au titre de ces opérations, et ce dans les mêmes conditions et délais que ceux prévus
par l'article 142 du CID.
Il est à préciser que ces mêmes redevables bénéficient d'une exonération temporaire (10
ans) de l'I.R.G.
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Régime Des Réfactions
Accueil
4.1 Opérations bénéficiant de la réfaction de 30%
Définition : selon les dispositions de l'article 219 du CID, "Sont considérées comme ventes en
gros, les ventes faites par les producteurs ou les commerçants grossistes soit à des
commerçants en vue de la revente, soit dans les mêmes conditions de prix et de quantité à
des entreprises publiques et privées, exploitations ou collectivités territoriales ou
administrations publiques".
De ce qui précède, on peut déduire que les ventes en gros sont représentées par :
Les ventes faîtes par les producteurs et les grossistes à d'autres commerçants en vue
de la revente : les ventes faîtes à des commerçants revendeurs pour leur propre
consommation ne sont pas concernées par la réfaction;
les ventes aux mêmes conditions de prix et de quantité aux entreprises, et aux
institutions publiques. Dans ce dernier cas, la destination de la marchandise (revente
ou besoin de fonctionnement) n'est pas prise en considération.
Une vente est réputée en gros dès qu'elle est faîte dans les conditions de "gros", c'est à
dire d'une part,
A un prix facturé sur la base du prix de détail diminué d'une ristourne à peu près
égale à la marge bénéficiaire habituellement accordée aux revendeurs, et
D'autre part, dans des quantités à apprécier, dans chaque particulier, eu égard à
la nature du produit, aux usages et aux besoins de l'acheteur.
- Non seulement les véhicules agencés en vue d'une utilisation professionnelle tels que
camions-bennes, camions-citernes, autocars, etc...
- Mais encore tous les véhicules utilisés pour le transport des personnes ou des marchandises
d'une charge utile supérieure à deux (02) tonnes.
b) Le montant des opérations de vente au détail portant sur les produits dont le prix de vente
au détail comporte plus de 50% de droits indirects.
Sont notamment concernées par ces dispositions, les ventes au détail de tabacs et allumettes.
Cette réfaction de 30% sur le chiffre d'affaires est accordée aux commerçants détaillants
ayant la qualité de membre de l'Armée de Libération Nationale (ALN) ou de l'Organisation
Civile du Front de Libération Nationale (OCFLN) et les veuves de Chouhadas.
Cette réduction est limitée seulement aux contribuables exerçant selon le régime du forfait
pendant les deux (02) premières années de leur activité.
De ce qui précède, on peut déduire que cet avantage est soumis notamment aux conditions
suivantes :
il doit agir pour son compte personnel et non en tant que membre d'une
société;
a. Le montant des opérations de ventes en gros portant sur les produits dont le prix de vente
au détail comporte plus de 50% de droits indirects:
d'être classé bien stratégique tel que défini par le décret exécutif n°96-31
du 15/01/1996 et que,
Il y a lieu de rappeler que les produits pharmaceutiques dont la marge est inférieure à 10%
sont exonérés de la T.A.P.
Par contre, lorsque la marge prélevée est supérieure à 30%; il perdent le bénéfice de cet
avantage.
Enfin, la réfaction de 50% n'est accordée que dans la mesure où ces produits sont
considérés comme étant stratégiques en application du décret 96-31 susvisé. Dés qu'ils
viendraient à perdre cette qualité, ils seront imposés dans les conditions de droit commun.
c. Le montant du chiffre d'affaires réalisées entre les sociétés membres du groupe telles que
définies à l'article 138 bis du CID (article 219 bis du CID)
Pour prétendre à cet avantage, les sociétés concernées doivent remplir toutes les
conditions énoncées à l'article 138 ci-dessus.
Bénéficient de cet avantage, le montant des opérations de vente au détail de l'essence super,
normal et le gas-oil.
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Personnes imposables - Lieu d'imposition
La taxe est due par les personnes physiques et morales; elle est établie au nom de
chaque exploitant.
Dans les sociétés, quelque soit leur forme, comme dans les associations en participation,
la taxe est établie au nom de la société ou de l'association.
Pour les personnes physiques et assimilées qui exercent une profession dont les profits
relève de l'impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices des professions non
commerciales, en cas de pluralité d'établissements, la taxe est établie au lieu d'implantation
du principal établissement, et non pas dans chacun des établissements (article 224-4 CID).
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Calcul De La Taxe
6.1 Arrondissement
Avant toute taxation, le chiffre d'affaires imposable dans chaque commune est arrondi à
la dizaine de dinars inférieure.
6.2 Taux
Total.........=2.55%
Une répartition spécifique au Gouvernorat du Grand Alger a été fixée par la loi de
finances 2000. Celle s'effectue comme suit :
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Obligations Des Contribuables
Déclaration Annuelle
Accueil
7.1 Tenue d'une comptabilité
Tenue d'un livre journal enregistrant jour par jour les opérations de
l'entreprise ou récapitulant au moins mensuellement les résultats de ces
opérations à condition de conserver, dans ce cas, tous les documents
permettant de vérifier ces opérations jour par jour (article 9 du Code de
Commerce);
Tenue d'un livre d'inventaire sur lequel sont copiés, le bilan et le compte
de résultats selon le PCN (article 10 du C.C). L'entreprise doit également
faire tous les ans un inventaire des documents actifs et passifs de son
entreprise et arrêter tous ses comptes en vue d'établir son bilan et ses
comptes de résultats.
Pour les prestataires de services: ils sont astreints à la tenue d'un livre
journal suivi au jour le jour et représentant le détail de leurs recettes
professionnelles.
Pour les autres catégories de contribuables : ils doivent tenir deux
registres côtés et paraphés par les services fiscaux récapitulés par année
et appuyés des pièces justificatives
article 30 du CID
Ces contribuables doivent tenir un livre journal côté et paraphé par le chef
d'inspection, et servi au jour le jour sans blanc ni rature et présenter le détail des
recettes et des dépenses professionnelles.
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7.2 Déclaration annuelle
En application de l'article 323 du CID, cette déclaration doit être rédigée sur un imprimé
établi et fourni par l'administration.
Elle doit être signée par le contribuable ou par les personnes dûment habilités à le faire.
Une déclaration doit être déposée auprès de l'inspecteur des impôts du lieu d'imposition
selon les modalités ci-après :
Une seule déclaration s'il n'existe qu'un seul établissement (en pratique, la déclaration
se confond alors avec la déclaration professionnelle);
autant de déclarations qu'il existe d'établissements ou d'unités à déposer dans chacune
des communes du lieu de leur installation. Dans ce cas, seule la déclaration afférente
au lieu du siège social ou du principal établissement peut se confondre avec la
déclaration professionnelle.
Par ailleurs, et en application de l'article 228-3 du CID, les entreprises visées aux articles
13 et 138 du même code, sont tenues de souscrire en même temps que la déclaration
annuelle relative à la taxe, l'état détaillé des clients pour chacune de leurs unités ou
établissements.
Ainsi, les contribuables suivants, bien qu'étant exonérés de la T.A.P, sont astreints à
déposer l'état détaillé de leurs clients en même temps que leur déclaration annuelle :
etc...
Il est évident que ces entreprises ne sont astreintes à la production de l'état détaillé des
clients que si elles procèdent à des opérations de vente en gros.
Antérieurement au 1er janvier 1995, cette taxe était exigible annuellement et perçue par
voie de rôle.
La T.A.P est désormais, depuis cette date, un droit payable au comptant par voie de G
50 ou de G50A.
a. les contribuables anciens relevant de l'I.B.S ou de l'I.R.G catégorie des BIC dont le chiffre
d'affaires annuel imposable de l'exercice précédant éventuellement ramené à l'année excède
50000 DA pour les prestataires de services et 80000 DA pour les autres catégories de
redevables;
Sont également astreints à ces versements, les contribuables exerçant une profession
relevant de l'I.R.G catégorie des BNC lorsque le montant de leurs recettes professionnelles
dépasse 15000 DA.
a. Pour les contribuables anciens le paiement sera trimestriel dans les cas suivants :
La T.A.P afférente à chaque trimestre doit être versée dans les 20 premiers jours du
mois suivant la fin du trimestre.
Par contre, le paiement sera mensuel lorsque le chiffre d'affaires ou le montant des
recettes professionnelles éventuellement ramenées à l'année, viennent à excéder les limites
des 240000 DA ou 30000 DA selon le cas.
Dans ce cas, la T.A.P sera versée dans les 20 premiers jours du mois suivant.
b. Pour les contribuables nouveaux
Le premier versement doit être effectué dans les 20 premiers jours du mois suivant celui au
cours duquel le chiffre d'affaires ou les recettes professionnelles imposables depuis le début de
l'exercice viennent à dépasser les limites respectives des 50000 ou 80000 DA, pour le
premier, ou 15000 DA pour les secondes.
Les versements suivants doivent être trimestriels ou mensuels dans les mêmes conditions
que pour les contribuables anciens selon que le chiffre d'affaires ou les recettes
professionnelles de l'exercice en cours et ramenés à l'année (à la fin du mois de dépassement
des 50000 DA ou 80000 DA d'un côté ou 15000 DA de l'autre) est inférieur, égal ou supérieur
selon le cas à 240000 DA ou 30000 DA.
Les unités des entreprises de bâtiment et de travaux publics et les unités des entreprises
de transports sont autorisées, quelque soit le montant de leur chiffre d'affaires, à effectuer les
versements dus, durant les vingt (20) premiers jour du mois qui suit le trimestre civil au cours
duquel le chiffre d'affaires a été encaissé ou réalisé.
Remarque Importante
Par contre, et en application de l'article 371 bis du CID, lorsque la déclaration comporte
simultanément le règlement de deux ou plusieurs impôts et taxes donnant lieu à paiement au
comptant ou par voie de retenue à la source, (T.V.A - V.F - I.R.G/Salariés, Droit de Timbre,
Etc...) et que cette déclaration est inférieure à cinquante mille (50000 DA) dinars au cours
d'une année, le contribuable est autorisé pour l'année suivante, à s'acquitter trimestriellement
de ces droits et taxes, dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le trimestre civil.
Dans le cas inverse, (c'est à dire dès que le montant total des droits payables par voie
de G50 est égal ou supérieur à 50000 DA au cours d'une année), le paiement sera mensuel et
ce quel que soit le niveau des chiffres d'affaires ou recettes professionnelles citées ci-dessus.
Les droits doivent être acquittés à la caisse du receveur des impôts du lieu d'imposition.
Cette règle reçoit la même application pratique que celle afférente au dépôt des
déclarations annuelles. Donc, selon le cas, la même entreprise ne fera qu'un versement
(mensuel ou trimestriel) unique, ou sera astreinte à plusieurs versements si elles disposent de
deux ou plusieurs unités imposables.
Trois (03) régimes sont prévus par le code des impôts directs
L'option doit être écrite et adressée au service local des impôts de chaque lieu
d'imposition avant le 1er février de l'année considérée ou lorsque l'exercice ne coïncide pas
avec l'année civile, avant la fin du mois de l'ouverture de cet exercice.
L'option est alors valable pour l'exercice entier (sauf cession ou cessation
d'activité) et est renouvelée par tacite reconduction (sauf dénonciation expresse formulée
dans les mêmes conditions et les mêmes délais que l'option).
ceux afférents à chacun des mois d'avril de l'année "n" à mars de l'année "n+1"
seront déterminés sur la base de la T.A.P calculée à raison de l'activité de
l'année "n-1";
et ainsi de suite...
Il y a lieu de préciser que ce procédé n'est utilisé que dans la mesure où les
contribuables sont dans l'impossibilité de déterminer avec précision le chiffre d'affaires
des périodes en cause.
Application pratique (article 363-2 du CID) : chaque année, l'inspecteur des impôts
notifie au contribuables ayant sollicité l'option le montant des versements mensuels ou
trimestriels à effectuer jusqu'à la notification suivante.
b. Régularisation d'acomptes
1er cas : le montant total des acomptes versés au titre de l'exercice est inférieur
au montant total de la T.A.P due pour l'exercice : le contribuable, dans ce cas,
doit verser le complément de sa propre initiative dans le mois qui suit la clôture
de l'exercice (c'est à dire dans les 20 premiers jours du mois de janvier selon la
note n° 137/MF/DGI/DOF/SDOF/B1 du 01 février 1999).
2ème cas : le montant total des acomptes versés au titre de l'exercice est
supérieur au montant total de la T.A.P due pour l'exercice : dans cette
hypothèse, l'excédent constaté est ,soit imputé par le contribuable sur les
versements à venir, soit remboursé sur réclamation adressée au directeur des
impôts de la wilaya.
Les contribuables imposés selon le régime du forfait (pour ceux passibles de l'I.R.G-
catégorie des BIC) ou de l'évaluation administrative (contribuables relevant de l'I.R.G -
catégorie des BNC) s'acquittent de leur taxe dans les conditions suivantes :
La taxe est payée par quart (1/4) tous les trois (03) mois, au plus tard le
dernier jour de chaque trimestre civil.
Selon les dispositions des articles 359-2 et 363-3 du CID, chaque versement doit être
accompagné d'un bordereau-avis établi en double exemplaire daté et signé par la partie
versante et indiquant :
b. Au régime général :
Les indications portées dans le cas du régime général, sont remplacés par la mention
"option pour le régime des acomptes provisionnels", ainsi que :
Remarque :
Dans la pratique, le bordereau-avis cité ci-dessus est remplacé depuis le 1er janvier
1995 par les déclarations modèles G50 et G50A qui mentionnent l'ensemble des droits
payables au comptant ou par voie de retenue à la source.
Dans l'ensemble, ces deux imprimés comportent l'essentiel des indications exigées par la
réglementation fiscale en vigueur.
Les sanctions susceptibles de frapper les contribuables défaillants sont très diversifiées
et varient en fonction de la nature et de la gravité de l'infraction commise.
Infractions Et Sanctions
Accueil
8.1 Pénalités pour absence de déclaration
Les contribuables qui se sont abstenus de produire leur déclaration annuelle T.A.P sont
taxés d'office et leurs cotisations sont majorées de 40%.
Toutefois, ces deux sanctions ne peuvent s'appliquer que pour les contribuables qui, mis
en demeure par l'administration de fournir cette déclaration, ne se sont pas exécutés dans le
délai de 30 jours qui doit leur être accordé à cet effet.
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8.2 Pénalités pour retard de production de la déclaration annuelle
La taxation d'office est applicable dans les même conditions que dans le cas précédent;
mais le taux de la majoration varie en fonction de la durée du retard; la majoration est de :
Néanmoins, la majoration sera dans tous les cas de 40% si le contribuable n'a pas
produit la déclaration dans un délai de 30 jours après la mise en demeure de l'administration.
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8.3 Pénalités pour déclaration incomplète
En outre, ce redevable peut faire l'objet d'une taxation d'office avec application d'une
pénalité de 25%, s'il ne produit pas les documents manquants dans un délai de 30 jours après
avoir été mis en demeure par l'administration fiscale.
Retour
8.4 Pénalités pour déclaration inexacte
Retour
8.5 Infractions et sanctions relatives à l'état détaillé des clients
Le défaut de production de l'état détaillé des clients, les omissions ou inexactitudes dans
le dit état sont sanctionnés de la manière suivante :
Application pratique :
1er cas : état produit dans le délai légal : la perte de la réfaction est
limitée :
Ces amendes ne pouvant s'appliquer qu'aux contribuables ayant produit un état (dans le
délai ou hors délai), il convient, le cas échéant, de déterminer le montant de ces amendes de
façon à ce que le montant total des sanctions (perte partielle de la réfaction + amendes)
n'excède pas le montant des droits supplémentaires qui auraient résulté d'une perte totale de
la réfaction, faute de quoi, un redevable produisant un état incomplet pourrait être pénalisé
plus sévèrement que celui qui se serait abstenu totalement de le produire.
En outre, une amende fiscale de 1000 DA à 10000 DA est applicable aux contribuables
qui ont sciemment :
La mise en oeuvre de ces poursuites doit être de règle dans le cas de manoeuvres
frauduleuses caractérisées.
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8.6 Défaut ou retard de versement
Cette pénalité est portée à 25% si le contribuable ne s'exécute pas après que
l'administration l'ait mis en demeure par lettre recommandée avec avis de réception, de
régulariser sa situation dans un délai d'un mois.
Les pénalités prévues dans le paragraphe a qui précède ne sont applicables que lorsque
la T.A.P fait l'objet d'une déclaration et d'un paiement séparés. Ceci peut être le cas lorsque
l'entreprise dispose d'une ou de plusieurs unités situées dans une commune différente de celle
du siège social.
Par contre, lorsque le contribuable déclare par voie d'imprimé modèle G50 ou G50A
simultanément plusieurs impôts ou taxes payables au comptant ou par voie de retenue à la
source, (tels que la T.V.A, le VG et l'I.R.G sur salaires, la retenue à la source sur les
dividendes, et les revenus des entreprises étrangères n'ayant pas d'installation permanente en
Algérie, etc...) la pénalité qui sera appliquée pour l'ensemble de ces impôts (y compris la
T.A.P) est celle prévue à l'article 402-2 du CID.
En outre, une astreinte de 3% par mois ou fraction de mois de retard est applicable à
partir du premier jour du mois qui suit la date limite de dépôt des bordereaux-avis de
versement, sans toutefois, que cette astreinte, cumulée avec la pénalité fiscale de 10% ci-
dessus, n'excède 25%.
L'article 18 de la LF 2000 dispose que lorsque le paiement des impôts et taxes intervient
à partir de l'année suivant celle au cours de laquelle la pénalité de 25% est devenue exigible,
cette dernière est majorée d'une astreinte de 1% par mois ou fraction de mois de retard
jusqu'à un plafond de 40%.
Dans les mêmes conditions qu'en matière d'I.R.G, la cession ou cessation totale ou
partielle, entraîne :
imposition immédiate;
Les chiffres d'affaires ou les recettes qui n'ont pas été taxés, y compris les créances
acquises et non recouvrées (notamment pour les entreprises de travaux et les titulaires des
professions libérales) sont immédiatement imposés.
Conformément aux dispositions de l'article 364-1 du CID, les contribuables ayant opté
pour le régime des acomptes provisionnels doivent, le cas échéant, procéder au versement du
solde de liquidation de l'exercice en cours dans le même délai de 10 jours que celui prévu
pour le dépôt de déclaration de cession ou de cessation.
Accueil
Taxe Sur L'Activité
Professionnelle
T.A.P
Préambule
Chapitre I. Base
d'imposition
Chapitre IV . Les
déductions
Chapitre V. Franchise
et restitution de la
T.V.A
Chapitre VI .
Obligation des
contribuables
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
RETOUR
La taxe sur la valeur ajoutée
La taxe sur la valeur ajoutée système fiscal universel a été crée en Algérie par l'article 65
de la loi n°90-36 du 31 décembre 1990 portant loi de finance pour 1990.
Cette loi a posé les règles relatives à l'institution de cette taxe par ailleurs, les articles 72
à 99 de la loi n°91-25 du 18.12.1991 portant loi de finances pour 1992 ont détaillé la mise en
place de la T.V.A en Algérie.
Au lieu de coïncider avec le début de l'année civile la T.V.A a connu son application
effective à compter du 1.04.1992
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Définition et principes généraux
Le système des taxes sur le chiffre d'affaires en Algérie depuis 1945 est un régime qui s'avérer aujourd'hui
malgré les différents aménagements apportes à l'exemple du passage du régime suspensif à celui de paiements
fractionnés, incompatible avec les réforme économiques que l'Algérie a engagées.
En effet, la taxe unique globale à la production et la taxe unique globale sur les prestations de services ne
permettent pas d'assurer une transparence dans la formation des coûts.
Ainsi l'anesthésie dont est frappé le consommateur final le laisse dans l'ignorance du montant réel de la charge
fiscale qu'il supporte en engageant ses dépenses. De plus l'inconvénient principal de ce système réside dans les
rémanences des taxes qu'il éjecte suite à des exonérations fictives de secteur d'activité résultant d'une législation
trop rigide.
Ainsi à l'exemple d'un secteur exonéré à Laval, les taxes supportés à l'amont de la confection du produit ne
peuvent être déduites. Également les différents services ayant concouru à la mise en oeuvre de ce produit ne
peuvent être déduits en raison du principe de la non déductibilité de la TUGPS .
Ce système dont les limites sont réelles ont amenés le législateur à introduire un impôt qui a tendance à se
généraliser de par le monde connu sous le nom de la taxe sur la valeur ajoutée T.V.A
Le principe de ce cet impôt réside dans la taxation uniquement du montant de la marge ou valeur ajoutée
intervenant à chaque stade des opérations industrielles ou commerciale.
Sa neutralité: Elle frappe uniformément les industries de main d'œuvre comme les industries fortement
capitalisées. Puisque la base est toujours en hors taxe.
Sa rentabilité: Les rentrées pouvant provenir de cet impôt seront substantielles au trésor relativement à
une assiette large et élastique.
Des inconvénients de ce système on ne connaît que la lourdeur de sa gestion qui pourra être atténuée par l'outil
informatique.
De plus, l'édification du Maghreb arabe a amené l'Algérie à harmoniser son système fiscal par rapport au Maroc
et à la Tunisie
Les importations: Quelque soit la qualité juridique de la personne qui les réalise.
Certaines exportations: L'opération d'exportation d'objet d'art, de collection et d'antiquité déroge au
principe de la non imposition des exportations.
Les livraisons à soi même: En vertu du principe de la neutralité et de l'équité fiscal sont imposables:
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Taxe sur la Valeur Ajoutée
1. Notion de territorialité:
Une affaire est imposable si elle réalisée en Algérie, on entend par territoire Algérien tous
les points terrestre, maritimes et aériens ou s'exerce la souveraineté du gouvernement
Algérien. La détermination du territoire différer selon qu'il s'agit de ventes ou de prestations
de services.
Pour les ventes : c'est la livraison qui est un élément déterminant de l'imposition. Il
est inutile de prendre d'autres éléments en considérations tel que le de conclusion du
contrat, le lieu de paiement du prix, la nationalité des contractants.
Pour les prestations de services: Il est tenu compte du lieu d'utilisation ou
d'exploitation des services rendus, des droits cédé ou des objets loués. Retour
Les actes de code visé par la T.V.A sont certains de ceux énumérer par le code de
commerce.
Toutefois, il est précisé que l'application de la T.V.A n'est pas limitée aux seules activités
exercées à titre habituel, ainsi les affaires réalisées occasionnellement par les personnes
physiques ou morales peuvent être recherchées en paiement de l'impôt. Retour
La personnalité de l'auteur de l'acte est sans influence sur l'imposition. Les personnes
physiques ou morales de droit privé ou public qui accomplissent un acte de commerce situé
dans le champ d'application de la T.V.A imposables.
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Accueil
Préambule
Chapitre II . Assiette
Les opérations d'une profession libérale réalisée par les personnes physiques...
Les opérations imposables sont obligatoirement soumis à la taxe sur la valeur ajoutée:
On entend par ventes toutes les opérations faites à titre onéreux et aboutissant à un
transfert de propriété d'un bien corporel.
Aux ventes proprement dites ont assimilées les échanges ,les locations ventes. Retour
Ce sont des actes de production effectués sur des biens immeuble par destination.
Les travaux d'entreprises sont soumis à la T.V.A sur l'ensemble du mémoire délivré par
l'entrepreneur.
En conséquences, les entrepreneurs sont imposables non seulement sur les travaux qui
l'objet de mémoire, mais également sur ceux-ci exécutés par eux-même ou par les sous-
traitants, ainsi que sur les travaux qu'il exécuter pour eux-mêmes. Retour
Les importations sont imposables en douane (droit de douane et T.V.A perçu par
l'administration des douanes) quelque soit la qualité de l'importateur.
4. Les ventes faites par les commerçants grossistes tels que définis a
l'article 5 du CTVA.
La livraison à soi-même consiste dans l'utilisation par une entreprise d'un bien destiné
normalement à la vente ou spécialement crée pour cet objectif.
Aussi, l'imposition d'une telle opération se justifie dans le souci de justice si l'on
considère que tous les produits parvenus à leur stade d'achèvement chez l'assujetti de la
T.V.A doivent supporter au moins une fois la T.V.A sur leur valeur définitive.
Le produit n'étant pas destiné à la vente, on le taxe au moment de son utilisation comme
dans le cadre normale de la T.V.A, la taxe ayant grevé l'achat ou l'importation de l'objet livré
est déductible.
c. Personne imposables:
Toutes les livraisons à soi-même ne sont pas imposables suivant le principe ci-dessus
annoncé en (a) l'objet livré est taxé pour être mis à égalité avec les objets similaires qui sont
vendus. Seront donc imposables au titre des livraisons à soi-même:
e. Cas particuliers:
L'imposition au titre des livraisons est également applicable aux assujettis de la T.V.A
dans les cas suivants:
Les catalogues:
Les échantillons:
La livraison à soi-même s'applique aux échantillons qui sont distribués gratuitement,(et
dans le cas de vente d'un échantillon). Retour
Ces opérations étaient imposables à la TUGPS dans l'ancien système fiscal Algérien en
vertu des articles 98 et 101 du code des TCA.
On distingues les locations de biens immobiliers, les locations de biens mobiliers, et les
locations de biens mixtes.
Exemple:
Location de locaux commerciaux
Toutes les opérations qui effectuent des prestation en général autres que les ventes et
les travaux immobiliers sont imposables, on inclut: Retour
Les opérations d'intermédiaires, pour l'achat ou la vente des biens visés plus haut.
Les opérations de lotissements et de vente faites par les propriétaires de terrains dans
les conditions prévues par la législation en vigueur (cf.loi n°90-29 du 1/12/1990-jo
n°52 relative à l'aménagement et l'urbanisme, et décret exécutif n°19-176 du
28/05/1991 fixant les modalités d'institution et de délivrance notamment du
permis de lotir- jo n°26),ces opérations qui étaient exonérées antérieurement au
31/12/1993 ont été incluses dans le champ d'application de la T.V.A par la loi de
finance pour 1994.
Les opérations de construction et de vente d'immeubles à usage d'habitation ou
destinés à abriter une activité professionnelle, industrielle ou commerciale réalisées
dans le cadre de l'activité de promotion immobilière telle que définie par la législation
en vigueur (décret législatif n°93-03 du 1er mars 1993 relatif à l'activité
immobilière). Retour
Le principe de leur imposition en T.V.A réside dans la forte plus value réalisée sur ces
affaires. Retour
a. Société de capitaux:
La nature juridique de ces entreprises leur confère un caractère commercial. Ainsi tout
exercice d'une profession libérale effectuée par les sociétés sont taxables par la T.V.A.
b. Sociétés de personnes:
Il est introduit une distinction dans ce cas liée modalités d'exercice de la profession.
Ainsi l'exercice d'une profession libérale n'est pas taxable que si un ou plusieurs associés ne
participent pas à cette activité et n'est pas un homme de l'art.
D'autre part, les associés ne prennent pas une part prépondérante à l'exercice de ces
activités.
Ces opérations relèvent de la T.V.A En effet, ces opérations sont de nature commerciale
quand bien mêmes elles sont effectuées par l'administration des postes et
télécommunications. il en est de même des opérations de prestations de téléfax. Retour
Le champ d'application de la T.V.A exclut les reventes en l'état effectuées par les
détaillants, par dérogation à ce principe, les ventes au détail effectuées par les grandes
surfaces sont imposables à la T.V.A
Ces opération qui étaient soumises à la TOBA sont imposables à compter du 01/01/1995
à la T.V.A les affaires imposables sont les suivantes:
Les affaires réalisée par les organismes bancaires et portant sur les
opérations de crédit, commissions, intérêts des emprunts, agios,
escomptes divers.
Les intérêts pour paiement à terme du prix d'un bien meuble ou immeuble
versées à une personne physique ou morale étrangère non résidente en
Algérie.
Les opérations réalises dans le cadre des professions se rapportant au
commerce de valeurs et d'argent. Retour
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Opération imposable par option
A l'exportation
Aux sociétés pétrolières
A d'autres redevables de la taxe
A des entreprises bénéficiant des achats en franchise prévu par l'article 42
du CTVA
Cette option entraîne pour son auteur toutes les charges qui incombent à un assujetti
obligatoire, à savoir:
Mais certains cas les avantages offerts aux assujettis compensent largement ces
inconvénients ces charges, ce qui motive certains assujettis à y opter:
Il y a donc un intérêt commercial évident qui consiste à transmettre aux clients la taxe
déductible.
Les redevables ayant opté pour la T.V.A sont obligatoirement tenu de détenir une
compatibilité réelle. Il sont donc exclus du forfait.
L'option peut-être globale ou partielle, et peut porter sur tout ou partie des ventes ou
prestations.
L'option peut être demandé à toute période de l'année. Elle doit être portée à la
connaissance de l'inspection des impôts du lieu d'imposition et prend effet au premier jour du
mois suivant celui au cours duquel est elle souscrite.
Cette option, sauf cession ou cessation d'activité, couvre obligatoirement une période
expirant le 31 décembre de la troisième année qui suit celle au cours de laquelle elle a pris
effet.
Sauf dénonciation expresse formulée dans un délai de trois mois avant l'expiration de
chaque période, elle est renouvelée par tacite reconduction.
Précédent
Définition des Assujettis
L'étude de la T.V.A a été faite sous l'angle des opérations réalisées. Il y a lieu de
compléter cet examen en se référent aux auteurs des actes passibles de la T.V.A
Les producteurs sont les personnes qui effectuent des actes de production.
La qualité de producteur est conférée seulement aux personnes qui accomplissent elles
mêmes des actes de production mais aussi à celles qui se substituent aux fabricants et à celle
qui font effectuer des actes de production par des tiers. Il s'agit donc de définir l'acte de
production et la notion de producteur.
a. L'acte de production:
Extraire:
C'est créer un produit nouveau soit en le retirant du sol (Exploitation de Carrière) soit
en séparant une substance du corps déjà extrait et dont elle fait partie
(Production de Souffre à partir du Pétrole).
Fabriquer:
Façonner:
Transformer:
Elle consiste à donner la forme définitive ou l'emballage sous lequel le produit sera livré
à la consommation. Il s'agit du dernier acte effectué dans le cycle de fabrication.
b. La notion de producteur:
Le producteur est celui qui effectue les actes définies aux paragraphes précédents à
condition que cet acte se situe dans le cadre d'une profession commerciale, industrielle ou
artisanale et qu'il porte sur un bien meuble.
C'est celui qui effectue lui même un acte de production lequel devait être normalement
accompli par une autre personne.
Exemple:
Fabricant de chemises confectionnant son propre emballage.
C'est celui qui fait accomplir par d'autre personne des actes de production sur des
marchandises qui lui appartiennent.
Par grossiste, on entend: Les commerçants qui revendent soit à d'autres commerçants
en vue de la revente , soit dans les mêmes conditions de prix et quantités à des entreprises,
exploitations ou collectivité publiques ou privées. Retour
3. Les entreprises dépendantes -Article 6-:
Lorsqu'une entreprise non passible de la T.V.A effectue des reventes en l'état est
dépendante d'une autre entreprise relevant de cette taxe, la base imposable est constituée
non pas par le prix de vente facturée par la société fournisseur, mais sur celui pratique par la
société revendeuse.
Motif de l'imposition:
Notion de dépendance:
La subordination de société filiale à société mère s'apprécie par l'examen des statuts.
On dit qu'une société set sous la dépendance d'une autre société quant cette dernière
possède, directement ou par personnes interposées soit la majeur partie du capital soit la
majorité des suffrages susceptibles de s'exprimer dans les associes ou d'actionnaires ou
exerce des fonctions comportant le pouvoir de décision.
Le régime d'imposition des entreprises dépendantes fait abstraction du prix pratiqué par
l'entreprise qui produit l'objet imposable au profit du prix pratique par l'entreprise qui revend
ce produit fini. Retour
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ASSIETTE
A l'importation A l'exportation
Règles particulières
Ainsi dans le cas ou les ventes sont effectuées par une société qui est filiale d'une société
assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée ou dans celle ci est la filiale, la taxe due est assise
non sur le prix de vente de la société redevable à la société acheteuse mais sur le prix de
vente appliqué par cette dernière qu'elle soit assujettie ou exonérée de la T.V.A.
La base d'assiette est constituée par la valeur des biens ou marchandises livrées en
contrepartie de ceux reçus, majorée éventuellement de la soulte, et ce entre les mains de
chaque coéchangiste. Retour
Pour les produits que se livre à soi-même un redevable pour ses besoins ou les besoins de
son exploitation, la valeur imposable est le prix normal de vente en gros de produits similaires
ou à défaut le prix de revient majoré d'un bénéfice normal du produit fabriqué.
b. Biens immobiliers:
En ce qui concerne les travaux immobiliers la valeur imposable est constituée par le prix
de revient de l'ouvrage.
La base d'assiette est constituée par les sommes versées en monnaie étrangère
reconverties en Dinars au cour du change en vigueur à la date de signature du marché, du
contrat ou de l'avenant au titre duquel ces sommes sont dues d'une part, et par les sommes
payées en monnaie nationale d'autre part.
Pour les commissionnaires de transports, le chiffre d'affaires est constitué par le prix
total reçu du client, déduction faite des seuls débours afférents au transport lui même lorsque
celui-ci est effectué par un redevable dans la mesure ou ces frais sont indispensable au
transport lui même ou au dédouanement.
Pour ce qui est des transitaires, la base imposable à retenir est constituée par la totalité
des sommes encaissées par eux sous déduction des frais suivants payés pour le compte de
leurs clients.
La base imposable est constituée par la différence entre le montant de la vente et le prix
d'achat tous frais, droit et taxes compris à l'exclusion de la T.V.A
g. Pour les opérations de ventes portant sur les produits pétroliers (art -
76 LF pour l'année 1996).
Au stade de la production, par le prix de vente à la sortie des usines
exercées.
Au stade de la distribution et exclusivement dans les conditions de ventes
en gros sur la marge de gros.
La base imposable est constituée par le montant brut des rémunérations reçues ou des
recettes perçues à quelque titre que ce soit ,à l'occasion de la réalisation des opérations
taxables en général, cette règle s'applique aux réparations, ventes à consommer sur place ,
etc. Retour
La valeur imposable à l'importation est celle que les marchandises dans le lieu et au
moment ou elle sont représentées à la douane à l'exclusion de la T.V.A elle même. Retour
6. A l'exportation:
La base d'imposition est constituée à l'exportation pour les produits taxables par la
valeur des marchandises au moment de l'exportation tous droit et taxes compris à l'exclusion
de la T.V.A . Retour
L'intéressé, pour obtenir l'imputation de l'impôt, joint a l'un des plus prochains relevés
mensuels à produire après la date de résiliation ou de l'annulation, un étant spécial indiquant:
La nature de l'opération initiale ainsi que les noms et adresse de la personne avec
laquelle l'affaire a été conclue
La page du registre de comptabilité sur laquelle elle a été inscrite ou du registre spécial
prévu à cet effet.
La restitution de l'impôt ,quand elle ne put être effectuée par voie d'imputation, ne
peut avoir lieu que sur demande spéciale impayée de toutes les justifications indiquées
ci-dessus.
En ce qui concerne les affaires impayées, il est nécessaire que l'intéressé ait inscrit le
montant de la dite créance dans un compte de hors exploitation:compte 194 créances
irrécouvrables après avoir engagé les poursuites utiles en vue du recouvrement. Retour
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Les ventes en général
Aussi, pour déterminer le chiffre d'affaires imposable il y a lieu d'ajouter à la valeur des
marchandises des travaux ou des services:
Toutefois peuvent être déduits de la base imposable à la taxe lorsqu'il sont facturées aux
clients:
La base imposable est constituée par le montant total des sommes versées par
l'acquéreur des biens.
Les frais de transport lorsqu'ils ne sont pas facturés séparément ne peuvent être soustraits
du chiffre d'affaires imposable.
La situation de ces frais doit être examinée en fonction des conditions générales de la
réalisation de l'opération .
Aussi, deux sortes de ventes peuvent intervenir selon le lieu ou s'effectue le transfert de
propriété.
Vente départ:
Si la vente est conclue aux conditions départ et si le transport constitue une opération
distincte dont l'acheteur assume la charge, les frais ne doivent pas être soumis à l'imposition.
Toutefois, lorsque le transport est assuré par le vendeur avec ses propres moyens, les frais
de transport sont déductibles de la base imposable lorsqu'ils sont facturés séparément
L'emballage est vendu avec le produit qu'il contient. La valeur de ces emballage constitue
un élément de prix de vente de la marchandise (bouteille de javel liquide) le taux d'imposition
de l'emballage sera celui appliqué au produit.
Pour les inciter à les retourner, le fournisseur les factures à un prix généralement
supérieur à la valeur d'acquisition.
Par droit et taxes, il y a lieu d'entendre tous les impôts droit et taxes applicables aux
produit à la date de leur mise à la consommation ou dédouanement.
Certains frais viennent s'ajouter à la base imposable lorsqu'ils constituent une charge
d'exploitations pour le vendeur.
d. Supplément de prix:
Les intérêts pour paiement à terme et autres suppléments sont intégrés à la base
imposable.
e. Recettes accessoires:
Le cas des recettes issues de :
Escompte de caisse.
Les droits de timbres
Les timbres fiscaux ne constituent pas un élément du prix même s'ils sont payés sur état.
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RÈGLES D' ASSIETTES ET TAUX
Le fait générateur est le fait matériel qui rend le redevable débiteur de la taxe. Il ne faut
pas confondre générateur avec la date d'exigibilité étant donné qu' a partir de l'événement qui
rend le redevable imposable accordé a celui qui a un délai pour acquitter les droits.
Le fait générateur est le point de départ à partir duquel l'impôt est exigible.
1. L'Intérieur:
a. Les ventes:
Ainsi pour asseoir l'impôt dans ce choix, il est nécessaire de tenir compte d'éléments
distincts ou parfois opposables:
Si l'on examine les conditions de vente par contrat, juridiquement elle est définitive des
l'enregistrement du contrat de vente, des ce moment le vendeur sera redevable de la taxe.
Pour les ventes, le fait générateur de l'impôt est toujours considéré par la livraison de la
marchandise.
a. Règles générales:
Dans le cas de la vente, le choix du fait générateur ne pouvait porter que sur
l'établissement du débit, c'est à dire l'inscription de la facture au compte du client qu'elle soit
payée au comptant ou a crédit. En matière de travaux immobiliers, la livraison du produit,
c'est a dire l'achèvement de l'ouvrage peut comporter des risques et pour le trésor et pour le
redevable de la taxe.
C'est pour cette raison que le fait générateur pour les travaux immobiliers est constitué
par l'encaissement total ou partiel du prix.
Durant l'intervalle compris entre l'achèvement des travaux et la réception définitive, les
entreprises continuent à déposer leur déclaration avec la mention néant.
Pour, les travaux immobiliers réalisés par les promoteurs immobiliers dans le cadre
exclusif de leur activité, le fait générateur est constitué par la livraison juridique ou matérielle
du bien au bénéficiaire (ART 34 LF 98).
Le fait générateur est constitué par la livraison entendu comme étant la première
utilisation du bien ou la première mise en service.
Pour les livraisons à soi même de biens immeubles taxables, le fait générateur est
constitué par la première utilisation du bien, plus concrètement lorsque le bien immeuble
objet de la livraison à soi même est en état d'être occupé.
Le fait générateur est constitué par l'encaissement total ou partiel du prix. Toutefois, en
ce qui concerne les spectacles, jeux, divertissements, le fait générateur peut être constitué
par la délivrance du billet à défaut d'encaissement.
Par dérogation à ce principe, les entrepreneurs de travaux immobiliers et les prestations
de services peuvent être autorisés à se libérer d'après les débits auquel le fait générateur est
constitué par le débit lui même. Retour
Le fait générateur pour les exportations est constitué par la présentation en douane des
marchandises exportées. Le débiteur de la taxe est le déclarant en douane. Retour
4. Régime du débit
Outre le régime de droit commun déterminé plus haut, il est prévu le régime du débit.
Les redevables qui optent ne peuvent revenir au régime du droit commun qu'après y avoir
été autorisés par les services. Retour
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Les taux de la TVA
Ces taux frappent les produits, denrées, objets et opérations soit avec droit de déduction
soit sans droit à déduction.
Précédent
LES DÉDUCTIONS
L'article 29 du code des T.V.A autorise la déduction de la taxe sur la valeur ajoutée ayant
grevé les éléments du prix d'une opération passible de cette taxe. La T.V.A ne peut être
déduite que dans la mesure ou elle a été facturée par le fournisseur, le prestataire de
services, l'entrepreneur ou décomptée par le service des douanes. Il s'agit là principe
fondamental qui ne saurait admettre aucune exception.
Par ailleurs la déduction ne peut s'opérer qu'avec un décalage d'un mois comme le prévoit
l'article 30 du code des T.C.A Il s'ensuit que les assujettis ne peuvent imputer la taxe
déductible afférente aux achats, travaux, prestations ou importations réalisés au cours d'un
mois donné que sur la déclaration du chiffre d'affaires déposée au titre du mois suivant.
A titre d'exemple, la T.V.A Mentionne sur les factures d'achats, les mémoires ou les
documents d'importation du mois de janvier ne peut être déduite que sur la déclaration du
mois de février dépose ou parvenue avant le 21 mars à la recette concernée.
Toutefois, le même article 30 en son deuxième alinéa déroge à cette règle puisqu'il
permet, pour ce qui est des biens soumis à amortissement, la déduction de la taxe les ayants
grevés sur la déclaration du chiffre d'affaires se rapportant au moi de leur acquisition ou de
leur création.
Ainsi, si un bien amortissable a été acquis au cours de mois de mars, la T.V.A l'ayant
grevé pourra être récupérée sur celle exigible à raison des opérations taxables réalisées le
même mois.
En ce qui concerne les redevables qui centralisent leur chiffres d'affaires au niveau de leur
siége social, l'article 31 leur donne la possibilité de déduire dans les mêmes conditions visées
supra, la T.V.A qui a grevé les biens ou les services acquis par ou pour le compte de leurs
unités, établissements ou exploitations.
Cette disposition vise surtout les assujettis tels les entrepreneurs de travaux qui
possèdent de nombreux chantiers à travers le territoire national, les transporteurs, les
entreprises possédant une centrale d'achats et qui éprouvent des difficultés pour établir des
déclarations au niveau de chacun de leur chantiers, établissements ou exploitations.
Cette disposition vise surtout les assujettis tels les entrepreneurs de travaux qui
possèdent de nombreux chantiers à travers le territoire national, les transporteurs, les
entreprises possédant une centrale d'achats et qui éprouvent des difficultés pour établir des
déclarations au niveau de leur chantiers, établissements ou exploitations.
Bien entendu, les redevables de cette catégorie doivent détenir toutes les pièces
justificatives nécessaires permettant au services de s'assurer de la régularité et de l'exactitude
des déductions ainsi opérées.
Pour les redevables suivis au régime du forfait prévu aux articles 89 à 101 du code des
T.C.A, ils ont droit à la déduction de la taxe ayant grevé les biens ou les services affectés
directement à l'activité exercée. Ils ont droit à la déduction de la taxe ayant grevé les biens ou
services affectés directement à l'activité exercée. Ils doivent conformément aux prescriptions
de l'article 95 du code des T.C.A joindre à l'appui de l'imprimé déclaratif qui leur est adressé
par L'administration, un état des factures d'achats ou document douaniers, en cas
d'importation, des biens ou services susceptibles d'ouvrir droit à cette déduction se rapportant
au dernier exercice.
La déduction à accorder est égale au montant de la taxe réellement acquittée figurant sur
les factures d'achats, ou sur les documents d'importation, des biens et services.
Il est alors, tenu compte du montant réel tant des opérations imposables qui des taxes
déductibles dûment justifiées.
Enfin, en ce qui concerne les déductions effectuées et les crédits de taxe reportés qui
tirent leur origine d'une période prescrite, les redevables de la T.V.A concernés sont tenus de
justifier le montant des dites déductions et crédits de taxe par la présentation de la
comptabilité et des documents comptables y afférents.
Ceci permet à l'administration fiscale de contrôler les taxes déduites et crédit de taxe
reporté sur une période non prescrite provenant d'une période atteinte par la prescription
quadriennale.
Précédent
Limitation du droit à déduction
La règle du Butoir
Définition
Définition
Le droit de la déduction n'est pas automatique, puisqu'en vertu de l'article 32 du code des
T.C.A, la déduction de la taxe n'est valable que si, après ou sans transformation, les matières,
produits, objets ou services ayant supporté la taxe, sont utilisés dans une opération
effectivement soumise à la T.V.A
En d'autres termes, si les matières premières, produits, objets ou services acquis en T.V.A
perçue ne sont pas utilisés, soit en l'état, soit après transformation, dans une opération
donnant lieu obligatoirement à une imposition à la T.V.A, les redevables concernés ne doivent
pas récupérer cette taxe. Dans l'hypothèse ou il ont déjà pratiqué cette déduction, ils doivent
la reverser à l'occasion de la prochaine déclaration de chiffres d'affaires.
Cette disposition désignée sous le nom de «Règle du boutoir» trouve également sont
application dans le cas prévu l'article 34 du code des T.C.A, qui précise que: Sauf en cas
d'exportation ou de livraison de bien et services dont l'acquisition ou l'importation
en franchise est autorisée, la déduction précitée ne peut aboutir à un
remboursement, même partiel de la taxe.
Il est, cependant, admis qu'un assujetti cessant son activité puisse obtenir le
remboursement de la taxe qu'il na pu déduire, par suite de l'application de la règle du
décalage d'un mois.
Par ailleurs, l'article 37 du code des T.C.A prévoit les cas au titre desquels la T.V.A
déduite doit être réservée. Retour
1. Cas de reversement de la T.V.A déduite:
Dans cette éventualité, l'assujetti doit reverser la T.V.A déjà déduite. Retour
Par contre, l'article 37 en son dernier alinéa énonce les cas ou il n' y a pas lieu à
reversement de la taxe, il s'agit :
a. Ventes à perte:
La T.V.A acquittée sur les marchandises et services destinés à des opérations bénéficiant
du régime de la franchise de taxe est imputable sur celle due au titre du chiffre d'affaires
taxables ou à défaut remboursée ou, à défaut, remboursée. Retour
Pour les marchandises, travaux et services livrés aux sociétés pétrolières bénéficiant des
achats en franchises, le montant de la T.V.A acquittée à l' achat par les fournisseurs est
déductible. Retour
Précédent
Reliquat de la Taxe . Le précompte
Précédent
Transfert du droit à déduction
Dans le cadre de marchés de travaux conclus entre deux entreprises, et lorsque le maître
de l'ouvrage importe ou achète localement, en son nom, tout ou une partie des fournitures
prévues dans le contrat, la T.V.A réglée en douane ou au fournisseur local, ouvre droit à
déduction chez l'entreprise qui a réalisé l'ouvrage.
Ce transfert autorisé par l'article 35-I du code des T.C.A permet d'éviter la double
imposition des fournisseurs
Pour une application pratique et en vue d'éviter les éventuelles fraudes, le maître de
l'ouvrage devra soumettre, avant le transfert, un dossier comportant l'ensemble des factures
et documents justificatifs de la T.V.A réglée, à l'inspection des impôts dans le ressort
territorial duquel il est situé.
Le service concerné devra, après vérification, apposer sur chacun des documents
présentés, un signe distinctif de l'opération de transfert opéré.
..............................................................................................
Signature et cachet
Ceci équivaut au transfert du droit à déduction, acquis par une entité déterminée, une
autre entité distincte de la première.
Il est noter que ce transfert de droit à déduction trouve sa justification dans le fait que la
continuité de l'activité assujettie à la T.V.A est assurée, malgré l'extinction de l'entité
juridique ancienne et l'apparition d'une nouvelle entité.
Il va de soi que la nouvelle entité doit s'engager à acquitter la T.V.A au fur et à mesure
des opérations taxables qui seront réalisées.
Précédent
L'entreprise prenant la qualité d'assujettie
Les entreprises qui prennent la qualité d'assujetties à la T.V.A soit obligatoirement soit
par option, bénéficiant à la date de leur assujettissement, d'un crédit départ sur les stocks des
matières premières, emballages et produits ouvrant droit à déduction, ainsi que sur les biens
neufs amortissables et non encore utilisés à la date d'assujettissement, conformément aux
dispositions de l'Article 36 du code des T.C.A
Ce crédit de taxe doit être justifié par la production de factures ou de relevés de factures
portant mention distincte de la taxe effectivement acquittée, pour les achats locaux et pour
les importations, outre les factures, un exemplaire de la déclaration en douane ou à défaut la
facture du transitaire.
Ce crédit est apuré par imputation sur le montant de la taxe due au titre de la première
déclaration du chiffre d'affaires souscrites ou à défaut reporté jusqu'a son apurement
intégral.
Précédent
Déduction de la TVA grevant les biens amortissables
L'article 38 du code des TCA permet la déductibilité de la T.V.A ayant grevé les biens
amortissables acquis pour les besoins de l'exploitation.
Les biens donnant leu à l'amortissement doivent être acquis à l'état neuf ou rénové sous
garantie.
Par état neuf il faut entendre tous les biens qui, sorties de leur cycle de production par
suite d'une vente ou d'une livraison à soi même réalisé par les producteurs, n'ont fait l'objet
d'aucune utilisation ou de réemploi.
Par bien rénové, il y a lieu d'entendre les biens usagés remis à l'état neuf et dont le bon
fonctionnement est garantie par le rénovateur (producteur) ou le assujetti.
En ce qui concerne les biens rénové importés, la garantie du bon fonctionnement ne doit
pas pose de problème particulier puisque le document doit être présente obligatoirement par
l'importateur au service des douanes lors de leur dédouanement.
Pour les mêmes biens acquis localement, la garantie de rénovation doit être justifiée par
le vendeur ou rénovateur (producteur).
Tous les documents justificatifs se rapportant au biens neufs ou rénovés doivent être
conservé par l'assujetti dans le délais légal et présenté a toute acquisition du service
d'assiette, aux fins de contrôle à posteriori.
1. Condition de fonds:
Les biens amortissables ouvrant droit à déduction doivent être affectés aux opération
suivants:
2. Condition de forme:
Les biens en cause doivent être inscrits en comptabilité pour leur prix d'achat ou de
revient, diminué de la taxe déduite.
Les dits biens doivent être conservés dans le patrimoines du redevable pendant une
période de cinq (05) années révolue, à compter de leur date d'acquisition.
1er exemple:
Un redevable qui aurait acquis un bien amortissable ouvrant droit à déduction en mois de
mars 2000, pour lequel il aurait payé une T.V.A d'un montant de 5000 DA.
Si ce bien est conserve dans son patrimoine pendant une période supérieur à cinq exercices,
la déduction opérée est définitive et ne donne lieu à aucune régularisation.
Par contre , si le redevable cède ce bien le 20 juin 2001, il doit procéder au reversement des
3/5 de la taxe initialement déduite, étant entendu que ce versement est calculé en fonction du
nombre d'annuités restant à courir sur cette période de cinq (05) années (l'année
d'acquisition et l'année de cession étant comptée chacune pour une année).
2éme exemple:
Soit un bien acquis le 31 mai 2000, avec une T.V.A déductible de 20.000 DA(pourcentage de
déduction 100%) et revendu le 15 avril 2001.
La cession ayant eu lieu le 15 avril 2001, le nombre d'année ou fractions d'année écoulées
depuis la date d'acquisition est de 02 années(de mai à décembre 2000 et de janvier à avril
2001).
Par ailleurs, il est à signaler qu'en cas de cessation d'activité ou d'abandon de la qualité
de redevable, cette régularisation doit être opérée le cas échéant par voie de titre de
constatation délivré par le service.
En application de ce qui précède, les redevables concernés doivent aviser les services
dont ils relèvent, de la cession de tout bien amortissable sujet à régularisation, au moyen
d'une déclaration comportant toutes les indications utiles quant à la nature du biens cédé
(date d'acquisition, date de cession, T.V.A payée sur l'achat, T.V.A déduite initialement et
décompte de la T.V.A à reverser).
Toutefois, en cas de cession (vente) d'un bien meuble amortissable avant toute
utilisation, il est admis pour permettre le transfert du droit à déduction que le cessionnaire
facture la taxe au nouvelle acquéreurs sans pour autant être tenu à reverser celle déjà
déduite. De plus, si la déduction à porté seulement sur une partie de la taxe payée à l'achat
(respect de la règle du prorata),l'assujetti aura le droit d'effectuer une déduction
complémentaire résultant de la différence entre la taxe la taxe facturé et la taxe déduite.
Par ailleurs, lorsque pour des raisons de force majeur tels que le vol ou un sinistre par
exemple, un bien donnant lieu à amortissement devient inutilisable, aucune réintégration n'est
opérée et la déduction est définitive.
Compte tenu de sa portée, la notion de force majeure gagne à être définie dan son sens
exact.
Ainsi, un vol ou un incendie qui aurait pu être évité ne constitue pas un cas de force
majeure, toutes les conditions de preuve doivent être réunies. Retour
2. Calcul du prorata:
La déduction de la T.V.A ayant grevé les biens amortissables n'étant pas intégrale dans
les cas, le législateur à fixe les modalité de calcul dans l'hypothèse ou les redevables
n'acquittent pas la T.V.A sur la totalité de leur affaires. Ainsi, le montant de la taxe dans la
déduction est autorisé est réduit selon le pourcentage appelé Prorata, résultant du rapport
entre:
Il est précisé à cet égard que les chiffres d'affaires ayant traits aux exportations et aux
livraisons en franchise doivent être majorés de la T.V.A dont le paiement n'est pas exigé.
Cette majoration ne doit intervenir que pour les seuls produits qui serait normalement
taxables, s'ils n'étaient pas exportés ou livrés en franchise.
Remarques:
Les industriels dont l'activités est limitées au traitements des produits agricoles et de la
pêche(huilerie, conserverie)quel que le régime fiscal de produits et sous produit
obtenus.
Les industriels effectuant des opération taxables et des opération exonérées, des lors
que ces opérations résultent d'une même technique (même technique, même outillage,
même procédé, etc).
En revanche, des dérogations au droits commun peuvent être admises lorsqu'une
même entreprise effectue deux ou plusieurs fonctions économiques différentes,
quelque soit le régime fiscal applicable à ces opérations.
Ainsi, les entreprises peuvent être autorisées à adopter plusieurs pourcentages qui:
Exemple:
1er secteur: extraction de matériaux de construction, travaux publics et location de
matériels de travaux publics.
2éme secteur: Transport public de marchandise par camion et location de véhicules
de transport public.
Modalité de fractionnement de l'activité: Les entreprises adoptant un pourcentage
distinct par secteur d'activité, doivent dans les 30 jours à compter de leur décision, en
faire par écrit la déclaration à l'inspection des impôts dont elles dépendent.
Aux termes de l'article 40 du code des T.C.A, les redevables sont tenu de communiquer
chaque année, avant le 31 mars, à l'inspection qui les exerce, le ou les pourcentages de
déduction provisoire qu'il appliquent pendant l'année en cours et les éléments globaux utilisés
pour leur détermination.
A la fin de chaque année civile, ils déterminent le pourcentage de déduction tel qu'il se
dégage des opérations réalisées au cours de la dites année, sur l'imprimé prévu à cet effet.
Cette révision donne lieu d'un reversement au trésor, de l'excédent de la taxe déduite
dans le cas ou le pourcentage est inférieur de plus de 5 points au pourcentages initial, ou
ouvre droit à une déduction complémentaire, s'il est supérieur.
Exemple:
En l'an 2000, une entreprise achète des biens amortissables pour une valeur de 50.000 DA la
T.V.A facturée s'élève à 5000 DA
Le pourcentage réel, déterminé d'après les opérations réalisées en l'an 2000 s'élevant à 92%,
fait apparaître une variation en hausse qui excède 5% et permet à l'entreprise d'obtenir une
déduction complémentaire.
Sur la base du pourcentage réel de l'année 2000 la déduction globale aurait été
de:5000x92%=4600 DA
Précédent
Exclusion du droit à déduction
Bien que la champ d'application des déductions de TVA soit relativement large, il n' en
demeure pas lois qu'il existe des cas de ce droit à déduction
Les biens services, matière, immeubles et locaux non utilisés pour les besoins de
l'exploitation de cette taxe.
Les véhicules de tourisme et de transport de personne qui ne constituent pas l'outil
principal d'exploitation de l'entreprise assujettie à la TVA
Les biens et services livrés par les assujettis places sous le régime du forfait
Les biens immeubles acquis ou crées par les redevables suivi au régimes du forfait
Les produits et services offert a titre de dons et libéralités
Les services, pièces détachées et fournitures utilisés à la réparation de biens exclus du
droit à déduction.
Précédent
FRANCHISE ET RESTITUTION DE LA T.V.A
Sanction
1. Principe
Les redevables de la TVA acquittent cette taxe sur les différentes opérations imposables
qu'ils ont à réaliser.
La TVA payée à l'amont est donc déduite de la TVA due à l'aval. Mais il arrive que la
taxe à l'amont ne peut être déduite parce que le redevable ne paye pas la taxe à l'aval suite à
une disposition réglementaire.
Dans la mesure où l'assujetti se trouve dans l'impossibilité d'imputer cette taxe ou d'en
résorber le crédit en découlant, l'article 42 de CTVA offre la possibilité d'acquérir en franchise
de TVA le biens, produits et services destinés soit à l'exportation soit à la production, au
conditionnement ou à la présentation commerciale des produits expressément exonérés de la
TVA. Retour
Selon l'article 42-1, 2 et 3 alinéa du CTVA, bénéficient du régime des achats en franchise :
Les biens et service prévus par la législation en vigueur, acquis par les fournisseurs des
sociétés pétrolières, destinés à être affectés directement aux activités de prospection,
de recherche, d'exploitation et de transport, par canalisation, des hydrocarbures
liquides et gazeux.
Le terme "législation en vigueur" ci-dessus vise notamment les dispositions des articles
58 et 59 de la loi n° 86-14 du 19 Août 1986 relative à l'activité pétrolière et
éventuellement les textes subséquents pris pour son application.
les achats ou importations de marchandises, réalisés par un exportateur, destinés soit
à l'exportation ou à la réexportation en l'état, soit à être incorporés dans la fabrication,
la composition, le conditionnement ou l'emballage des produits destinés à l'exportation.
Les achats de matières premières, de composants et d'emballages spécifiques, servant
à la production, au conditionnement ou à la présentation commerciale des produits
expressément exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée, sauf dispositions contraires
prévues par le présent code. Retour
Peuvent bénéficier du régime des achats en franchise les redevables agréés par le Directeur
Régional. Retour
4.1 Agrément :
Les Directeurs des Impôts de Wilaya sont chargés de recevoir les demandes introduites par
les requérants.
Ils veillent à une présentation correcte de dossiers. Les Directeurs des Impôts font
effectuer par l'Inspecteur des Impôts territorialement compétent dès réception des demandes,
une enquête rapide sanctionnée par un rapport qui porte :
Les Directeurs des Impôts de Wilaya transmettent le dossier pour décision au Directeur
Régional territorialement compétent dans un délai de 30 jours de son arrivée, à compter de la
date de réception de la demande de contingent annuel.
Lorsque l'agrément est accordé, le Directeur des Impôts fait connaître au bénéficiaire le
montant du contingent accordé.
4.3 Le contingent :
Ce contingent est fixé par le Directeur des Impôts de Wilaya selon les différents cas de
figure suivants :
a. Contingent normal :
b. Contingent supplémentaire :
Le contingent normal peut être augmenté par décision du Directeur des Impôts de Wilaya
sur présentation de tous documents susceptibles de justifier la nécessité de l'augmentation
sollicitée.
c. Contingent provisoire :
Lorsque l'agrément est sollicité par une entreprise nouvellement installée, un contingent
provisoire d'échéance trimestrielle est accordé.
Le contingent est ensuite révisé pour fixer la limite d'achat en franchise de la taxe sur la
valeur ajoutée jusqu'à la fin de l'année civile. Retour
Les achats en franchise sont effectués sur remise, par le bénéficiaire au vendeur ou au
service des douanes d'une attestation visée par l'inspecteur des impôts compétente
comportant engagement du paiement de l'impôt en cas de détournement de ces marchandises
de leur destination privilégiée.
Par ailleurs, il est prévu trois (03) spécimens d'attestations correspondant à la spécificité
des bénéficiaires référencés comme suit :
Série F n° 20 pour les acquisitions en franchise de TVA des biens
d'équipements;
Série F n° 21 pour les achats en exonération de la TVA;
Série F n° 22 pour les achats en franchise de TVA.
Ces attestations doivent être extraites d'un carnet à souches délivré par l'administration
fiscale (Inspection des Impôts) à l'assujetti bénéficiaire de l'exonération ou de l'autorisation
d'achats en franchise de la TVA.
pour les achats en franchise de TVA, les deux (02) modèles suivants sont utilisés :
Les exonération prévues par la législation fiscale en vigueur sont énumérées aux articles
9 à 13 du CTVA. Bien qu'étant assez nombreuses, elles ne donnent pas toutes lieu à la
délivrance d'attestations d'exonération, sachant que cette formalité s'applique essentiellement
lorsque le bénéficiaire de l'exemption utilise le concours d'un fournisseur de biens, travaux ou
de services, en en cette circonstance, le premier se prévaut de l'avantage fiscal qui lui est
conféré par la loi en remettant au second ou à la douane en cas d'importation, l'attestation
d'exonération devant légitimer l'opération réalisée en franchise de la taxe.
En application de la réglementation en vigueur en 1999 prévue par les articles 9 à 13 du
CTVA ci-dessus, les opérations soumises à la délivrance d'une attestation sont énumérées ci-
dessous :
A cette fin, un compte simple portant au crédit le montant total d'achat autorisé et au
débit la valeur indiquée pour chaque attestation.
La tenue du compte est annuelle et les attestations visées sont numérotées dans l'ordre
chronologique de l'obtention du visa.
L'un des exemplaires de l'attestation est remis au bénéficiaire pour délivrance à son
fournisseur ou aux services des douanes, le second est conservé dans la
comptabilité. Retour
En vertu de l'article 45 du code des TCA, l'autorisation des achats e, franchise doit faire
l'objet d'un renouvellement chaque année. Les entreprises doivent en faire la demande.
Les stocks non utilisés constituent un apport de l'exercice ancien à l'exercice nouveau et
donc considérés comme acquis en franchise de la taxe au 1er janvier de l'année nouvelle.
Ils doivent en conséquence, entrer en ligne de compte dans le montant des achats du
nouvel exercice.
7. Sanctions
Les infractions aux dispositions du régime des achats en franchise de la TVA entraînent,
outre les pénalités prévues par les articles 115 à 139, 149 et 150 du code des TCA, le
retrait provisoire ou définitif de l'agrément sur décision du Directeur Régional des Impôts
territorialement compétent.
Précédent
Franchise de la taxe
L'acquisition d' investissements en franchise de TVA s'applique aux trois (03) cas suivants :
L'article 42-4 du code TVA prévoit l'achat en franchise de la TVA pour les
acquisitions de biens d'équipement exclusivement destinés à la réalisation
d'opérations imposables à la TVA lorsqu'elles sont effectuées par des
entreprises nouvellement créées et exerçant des activités réalisées par les
jeunes promoteurs éligibles à l'aide du "Fonds National de Soutien à
l'Emploi des Jeunes".
2. Modalités d'exécution
Compte du fait que les opérations en cause revêtent un caractère tout à fait conjoncturel,
puisque ne se renouvelant pas fréquemment dans le temps, les autorisations y afférentes sont
délivrées par les inspections des impôts territorialement compétentes.
C'est ainsi que le carnet d'attestation, contrairement aux autres modèles, n'est pas remis
aux utilisateurs, mais reste au niveau de l'inspection concernée.
Précédent
Restitution de la taxe
D'une manière générale, la restitution des taxes est la procédure qui doit être utilisée
chaque fois qu'un redevable de la TVA est créditeur vis à vis de l'état et qu'il ne lui est pas
possible d'effectuer une imputation sur d'autres sommes exigibles. Cette situation peut se
présenter dans différents cas notamment :
Le domaine de la restitution de la TVA est fixé par l'article 50 de ce code. Cette restitution
peut intervenir dans les cas suivants :
Cette rédaction du code induit que le remboursement portera non seulement sur les
marchandises exportées mais aussi sur les services liés éventuellement à la réalisation des
opérations d'exportation notamment le transport et les assurances des marchandises
jusqu'aux quais d'embarquement.
En outre, la TVA afférente aux travaux, services ou livraisons de produits pour lesquels la
franchise de cette taxe à l'achat est autorisée par l'article 42 de ce même code, peut faire
l'objet de remboursement.
a. Modalités de remboursement
Le redevable qui désire obtenir le remboursement de la TVA doit faire parvenir aux
services fiscaux une demande indiquant le motif de la restitution, le montant de la taxe à
restituer pour chaque période d'imposition avec un décompte précis, appuyée de pièces
justificatives.
Pour être recevable, la demande doit être déposée dans la limite du délai de prescription
de quatre années prévu par l'article 153 du code de la TVA. Cette prescription ne commence à
courir qu'après la naissance de l'opération entrant dans le champ d'application de la
restitution, ou plus précisément, à partir du jour où le redevable se trouve en droit d'obtenir la
restitution par voie de déduction ou remboursement direct.
b. Conditions de remboursement
Ainsi, seules les personnes ayant la qualité d'assujetties à la TVA peuvent en bénéficier.
L'avoir est constitué par le total des taxes déductibles, et principalement la TVA figurant
sur les factures d'achat de produit destinés à la revente, l'exportation et passibles de la TVA
payée en douane sur ces mêmes produits lorsqu'ils sont importés. Cet avoir s'impute sur la
TVA exigible au titre des affaires taxables compte tenu de la règle du décalage d'un mois.
Un excédent peut alors apparaître qui s'explique par la réalisation d'exportation mais
aussi le cas échéant par l'importance des achats par rapport aux ventes.
Comme il n'y a pas lieu à remboursement de la TVA ayant grevé les produits en stock, il
est nécessaire de déterminer, ou tout au moins d'évaluer la taxe se rapportant aux produits
exportés ou livrés en franchise.
S'il y a un excédent, il doit être reporté sur le mois suivant. Le plafond est d'ailleurs celui
qui se trouve appliqué en fait dans le régime intérieur où le montant des déductions
effectuées sur la déclaration du chiffre d'affaires d'un mois donné et au plus égal à la taxe
applicable aux affaires du mois.
1er exemple
Crédit à Reporter:
713 200-485 520=227 680 DA
Total taxes 1 110
déductibles 100 DA
Ventes
taxables 396 900
juillet 2000 DA
1890.000 *
21%
2eme exemple
Un assujetti à la T.V.A se livre à la fabrication et à la vente de tapis en laine. Son activité est
essentiellement orientée vers l'exportation. Pour diverses raisons, il n'a pas demandé à
bénéficier du régime des achats en franchise. Son dossier fiscal s'analyse au mois d'Août 2000
comme suit:
Taxe
déductibles 39400 DA C.A à l'exportation :
juin 2000 940 300 * 21%= 197 460 DA
Total taxes
déductibles
442390
susceptibles DA
d'être
remboursées
4. Procédure de remboursement:
Le dossier, une fois instruit par le service d'assiette à l'échelon de la Wilaya, est transmis
au directeur régional pour visa de conformité, puis à l'administration centrale(direction des
opérations fiscales) pour visa, avis et transmission au service d'ordonnancement.
La demande de remboursement dont le model à été fixé par l'administration fiscale, doit
être consécutive à l'existence d'un précompte qui se répercute depuis au moins douze mois
consécutifs.
Les demandes introduites par le règlement de situations antérieures au 1er janvier 1998
et si le précompte existe depuis au moins douze(12) mois, c'est à dire depuis le 1er janvier
1997, le dossier qui sera présenté pourra être admis à l'éventualité du remboursement, mais
dans la limite du droit de prescription de quatre (04) ans prévu par l'article 157 du CTCA .
Les achats ou importations effectués par les factures ou les documents douaniers avec
mention.
Une fois instruit, le dossier comportant les états et les pièces justificatives(en copies) sera
adressé selon les errements habituels à l'administration centrale aux fins de
mandatement. Retour
5. Cessation d'activité.
En vertu de l'art 58 du code des TCA, toutes personne assujettie à la TVA et qui cesse
son activité doit procéder à la régularisation de sa situation vis à vis de cette taxe.
En effet, la personne qui renonce à la qualité de redevable perd du coup ce qui s'attache
à cette qualité, à savoir le bénéfice de la déduction, et doit détenir les marchandises grevées
de taxes, dans les mêmes conditions qu'un commerçant ou un particulier non redevable.
Dans cette hypothèse, elle doit reverser la TVA afférente aux marchandises en stocks
dont l'imputation a été réalisée et pour lesquelles elle est tenue de fournir un état détaillé, et
ce après déduction de la taxe ayant grevé les achats du dernier mois d'activité et dont
l'imputation n'a pu avoir lieu en raison de la règle de décalage d'un mois
Dans la mesure ou la balance de son compte fait apparaître un solde créditeur, celui ci lui
est remboursé conformément aux dispositions de l'article 50 du code des TCA.
CA du mois Régularisation:
240 000 ventes taxables TVA 8/2000
d'août 2000,
DA 50 4000 DA
TVA 21%
A rembourser:
Stocks au 77 000 - 60 400= 16 600DA
10 000 DA
31/08/2000
Régularisation:
CA juillet 2000,TVA 21% 1 350 000DA Ventes Taxables :
1 350 000 * 21%=283 500
Précédent
Obligations des contribuables
1. Déclaration d'existence:
a. Règle générale.
L'article 51du CTCA dispose que toute personne effectuant des opérations passibles de la
TVA, doit dans les 30 jours du commencement de ses opérations, souscrire auprès de
l'inspection des impôts dont elle dépend, une déclaration d'existence conforme au modèle
fourni par l'administration.
L'article 52 prévoit pour les sociétés, que cette déclaration doit être appuyée d'un
exemplaire certifié conforme des statuts, de la signature légalisée du gérant ou du directeur,
et lorsque ces derniers ne sont pas statutaires, d'un extrait certifié conforme de la délibération
du conseil d'administration ou de l'assemblée des actionnaires qui les a désignés.
Les entreprises publiques économiques sont tenues de souscrire cette déclaration pour
chacune de leurs unités auprès de l'inspection territorialement compétente.
b. Assujetti occasionnel
C'est ainsi que les organisateurs de spectacles, jeux et divertissements de toute nature,
doivent, en cas de représentation exceptionnelle ou isolée, déclarer avant la première
représentation, et sur modèle fourni par l'administration fiscale, à l'inspection des impôts
territorialement compétente, la nature de l'établissement ou le genre de réunion ou de
représentation.
Elles sont tenues par ailleurs, d'adresser, par lettre recommandée avec accusé de
réception, un exemplaire du contrat dans le délai de 30 jours. Tout avenant ou modification au
contrat principal doit être porté à la connaissance de l'inspection des impôts dans un délais de
10 jours.
Les entreprises étrangères à partir de l'étranger des opérations imposables ne sont pas
astreintes à cette obligation ni à celle de la déclaration d'existence.
En leurs lieu et place, le partenaire Algérien client devra adresser, dans les mêmes formes
et délais, une copie du contrat et des éventuels.
Cette situation peut intervenir par exemple lorsqu'il y a modification de la forme juridique
de l'entreprise(transformation d'une entreprise individuelle en société),et lorsqu'il y a
changement d'activité ou adjonction d'une ou plusieurs autres activités.
Remarque:
2. Déclaration de cessation:
Selon l'article 57 du CTVA, toute personne ou société assujettie à la TVA qui cesse son
activité, qui cède son industrie ou son commerce et celle qui en devient acquéreur, doivent
dans les dix (10) jours qui suivent cette cessation, cession ou acquisition, en faire la
déclaration au bureau de l'inspection territorialement compétent.
Le même article ci-dessus précise que lorsqu'une redevable cesse d'exercer l'activité qui le
rend passible de la TVA sans faire cette déclaration, la cessation est prononcée d'office par le
directeur des impôts de la Wilaya au vu d'un procès verbal motivé, rédigé par les agents de
cette inspection.
L'article 58 fait obligation aux redevables qui cessent leur activité de joindre à leur
déclaration un état détaillé de stocks de marchandises de matières qu'ils détiennent dans
leurs usines, magasins ou dépôts.
Ils doivent reverser la taxe afférente aux marchandises en stock et dont la déduction a
déjà été réalisée.
La taxe ayant grevé les achats est déductible au cas ou la déclaration du chiffre d'affaires
ne les a pas pris en compte en raison de la règle de décalage d'un mois.
En cas de solde créditeur (résultant de la règle du décalage d'un mois), celui ci est
remboursé dans les conditions prévues à l'article 50 du CTVA.
Dans ce cas, le reversement de la taxe n'est pas exigé à condition toutefois que la ou les
nouvelles entités s'engagent à acquitter la taxe correspondante au fur et à mesure des
opérations taxables.
Les contribuables dont le chiffre d'affaires déclaré l'année précédente et qui n'atteint pas
le seuil d'assujettissement à la TVA (80 000DA pour les autres catégories de redevables),
doivent également souscrire la déclaration de cessation du dossier fiscal et ce , avant le 15
janvier de l'année courante (article 59 du CTVA). Retour
3. Obligations particulières:
Elles sont tenues de placarder d'une manière nettement visible à l'extérieur de chaque
chantier ou elles exercent et pendant toute la durée de celui-ci, les renseignements suivants:
En cas d'utilisation de sous traitants, elles doivent avant la fin du mois qui celui du
commencement des travaux de sous traitants, souscrire auprès de l'inspection des impôts
territorialement compétente, une déclaration comportant:
La société Nationale des Tabacs et Allumettes (S.N.T.A) est tenue d'apposer à ses frais,
par impression direct sur les paquets mis en vente de son propre timbre, fait mention du poids
net des tabacs y contenus.
L'apposition de ces vignettes à lieu immédiatement après la confection des étuis, bourses
ou paquets, sauf pour le tabac à priser et à mâcher et les produits destinés à l'exportation.
Retour
Les entreprises étrangères effectuant des opérations passibles des TVA et n'ayant pas
d'établissement professionnel stable en Algérie, doivent faire accréditer auprès de
l'administration fiscale «Assiette et recouvrement »,un représentant domicilié en Algérie,
celui-ci s'engage à remplir les formalités auxquelles sont soumis les assujettis et à payer la
taxe aux lieu et place de l'entreprise étrangère .
A défaut , la taxe et éventuellement les pénalités sont supportés par la personne cliente
pour le compte des entreprises ne disposant pas d'établissement en Algérie.
Il est toutefois précisé que cette obligation d'accréditation n'est pas exigée des
entreprises soumises à la retenue à la source de la TVA prévu à l'article 83 du CTVA, et
réalisant des travaux d'études, recherches et d'assistance technique. Retour
L'article 64 du CTVA astreint tous les redevables de la TVA qui livrent des biens ou
rendent des services à un autre redevables de cette taxe, à lui délivrer une facture ou un
document en tenant lieu (D3 délivré par les services douaniers par exemple).
A défaut, ils peuvent faire l'objet d'une taxation d'office de leur bases d'imposition.
Qu'elle ait ou non la qualité d'assujettie à la TVA, toute personne qui mentionne cette taxe
sur ses factures et qui ne l'a pas reversée au trésor, en est réputée personnellement
responsable. Par conséquent, elle est tenue de le payer.
Les contribuables placés sous le régime du forfait n'ont pas le droit de mentionner cette
taxe au trésor, mais ils sont également passibles des amendes fiscales prévues à l'article 114
du CTVA. Retour
6. Obligations comptables:
Les obligations comptables incombant aux différent selon qu'ils s'agissent de personnes
morales, de personnes physiques et celles des personnes exerçant une activité particulière.
Les personnes morales sont astreintes à la tenue d'une comptabilité réglementaire. Cette
dernière doit être complète et régulière.
La comptabilité doit être pourvue des documents obligatoires par les articles 9 à 11 du code
de commerce. Il s'agit, en l'occurrence, de la tenue d'un livre-journal (appelé également
journal centralisateur ou journal général) et d'un livre d'inventaires. ces deux documents
doivent être côtés et paraphés par le tribunal territorialement compétent.
Le non respect des obligations édictées ci-dessus est susceptible d'entraîner le rejet de
cette comptabilité, et par conséquent, la mise en oeuvre de la procédure de taxation d'office
des bases d'imposition.
L'article 66 du CTVA déroge à cette règle puisqu'il permet aux individus redevables de la
TVA et qui ne sont pas en mesure de tenir une comptabilité régulière, de tenir un livre côté et
paraphé par l'inspection des impôts territorialement compétente aux lieu et place de cette
comptabilité.
Ce registre doit être servi au jour le jour, sans blanc ni rature, et doit comporter le montant
de chacune des opérations du redevable, en distinguant éventuellement, les opérations
taxables de celles qui ne le sont pas.
En outre, chaque écriture doit préciser la date, la désignation sommaire des objets vendus,
ou de l'opération imposable, ainsi que le prix de la vente ou de l'achat et plus généralement
tout prix ou toute rémunération reçue. Le montant des opérations inscrites sur ce livre doit
être arrêté à la fin de chaque mois.
Du secteur pétrolier
d'un secteur bénéficiant de la franchise de la taxe
Ces redevables sont tenus de tenir un livre spécial côté et paraphé par l'inspection des
impôts, et ce, pour chacun de leur établissement.
Ce registre doit comporter, sans blanc, ni rature, pour chaque séance ou représentation:
Le montant des recettes relatif aux entrées et, le cas échéant, celles relatives aux
consommations, ventes de denrées, de marchandises, de fournitures ou d'objets.
Les recettes perçues pour la location, vestiaire, programme, etc.
Le montant des recettes ainsi inscrites sur ce livre est totalisé chaque jour et arrêté à
la fin de chaque mois.
Il s'agit des personnes physiques et morale visées à l'article 2-7 du CTVA qui, à titre de
propriétaire ou d'intermédiaire, de manière habituelle ou occasionnelle se livrent aux activités
suivantes:
La comptabilité, ainsi que les documents et pièces comptables des opérations effectuées
par les redevables, doivent être conservés pendant un délai de 10 ans.
Ce délai est décompté, en ce qui concerne les livres, à compter de la date de la dernière
écriture et pour les pièces justificatives,à partir de la date de leur établissement Retour
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Sommaire
● Versement
forfaitaire. En raison de nombreuses particularités communes, tant en
ce qui concerne le champ d'application, l'assiette que les
● IRG / Salaires.
modalités de recouvrement et de contrôle, il a paru plus
rationnel d'exposer simultanément les dispositions qui
3- LIEU D' IMPOSITION. régissent ces deux impositions.
7-RÉGULARISATION
DES CONTRIBUABLES.
● Régularisations par
les employeurs et
débirentiers.
● Contrôle et
régularisation par
l'administration.
8- SANCTIONS.
CHAMP D' APPLICATION
Sont imposables comme salaires, les sommes avantages divers reçus en rémunération
d'un travail, quelle que soit la dénominations, qu'on leur donne (traitements, salaires,
appointements, émoluments, vacations, commissions, indemnités primes, gratifications etc.)
et quelles qu'en soient les modalités de calcul ou de paiement (paiement mensuel, journalier,
horaire, à la tache, proportionnel aux affaires traitées, etc.) dés lors que celui qui les perçoit a
bien la qualité de salarié.
Il faut considérer comme salariée, toute personne qui, liée par un contrat de louage de
services avec un employeur, est sous les ordres de ce dernier et n'a pas la possibilité de tirer
de profils spéculatifs de son travail, en dehors de la rémunération convenue.
CHAMP D' APPLICATION
1-1-1: Principe
Sont imposables comme salaires, les sommes avantages divers reçus en rémunération
d'un travail, quelle que soit la dénominations, qu'on leur donne (traitements, salaires,
appointements, émoluments, vacations, commissions, indemnités primes, gratifications etc.)
et quelles qu'en soient les modalités de calcul ou de paiement (paiement mensuel, journalier,
horaire, à la tache, proportionnel aux affaires traitées, etc.) dés lors que celui qui les perçoit a
bien la qualité de salarié.
Il faut considérer comme salariée, toute personne qui, liée par un contrat de louage de
services avec un employeur, est sous les ordres de ce dernier et n'a pas la possibilité de tirer
de profils spéculatifs de son travail, en dehors de la rémunération convenue.
a) : Définition
Les pension et rentes viagères sont des allocations périodiques qui ne sont pas la
renumérotation de services présents (mais souvent de services passés) et dont le paiement
est généralement garnit aux bénéficiaires leur vie durant.
On peut distinguer les pensions de retraite payées en raison de services passés, et les
autres pensions, qui ne sont pas servies en raison de services passés; ou encore, les pensions
publiques servies par l'état ou les collectivités publiques, et les pensions privées.
b) : cas particuliers
Définitions préalables:
L'obligation des parents envers leurs enfants (normalement assurée en nature mais
peut parfois s'exécuter par le versement d'une pension);
L'obligation entre époux (normalement assurée en nature)
L'obligation entre parents en ligne directe (fils et père par exemple) entre alliés en
ligne directe(gendre et beau père par exemple).
Ce sont des allocations périodiques ou arrérages versées par une personne appelée
«débirentier» à une autre personne appelée «crédirentier» en exécution d'un contrat ou d'un
jugement, jusqu 'à la mort du bénéficiaire.
Sont également considérés comme salariés au sens de l'article 67 du code des impôts
directe les revenus suivants:
Il résulte des dispositions de l'article 208-1 du code des impôts directs, que V.F. s'applique
aux sommes payées à titre de traitements, salaires, indemnités et émoluments, payées par
les personnes et organismes établis en Algérie ou y exerçant une activité.
Celui qui paie les salaires (employeur ou débirentier) soit établi en Algérie. Le terme
«établi» doit être pris ici dans le sens le plus large; il suffit que l'employeur possède
en Algérie un centre d'opérations présentant un caractère de permanence et dote d'une
certaine autonomie; mais il n'est pas indispensable qu'il y soit effectué un cycle
complet d'opérations, ni que la personne placée à la tête de ce centre ait en droit ou en
fait les pouvoirs nécessaires pour traiter au nom de l'entreprise.
Ou que l'employeur exerce une activité en Algérie.
Dans la plupart des cas, les exonérations sont communes au V.F et à l'IRG sur salaires. Ces
exonérations sont accordées en raison de la nature même du revenu, tantôt en raison de la
personnalité du bénéficiaire du revenu ou débiteur de l'impôt.
Il existe également des exonérations propres à chacune de ces deux catégories d'impôts.
Cette période est portée à six (06) ans lorsque ces activités sont exercées dans
une zone promouvoir.
Exonération pendant une durée de cinq (05) ans à compter de l'exercice 1996, des
entreprises livrant à des opérations d'exportations de vente de biens réalisées à
l'exportation. Cette exonérations s'applique au prorata du chiffre d'affaires réalisé en
devises.
Entreprise éligibles aux avantages accordés par le décret législatif n° 93-12 du
05 octobre 1993 relatif à la promotion de l'investissement.
Les abattements s'appliquent pour la part correspondant aux rémunérations des jeunes
recrutés dans le cadre
Les modalités d'application de cette mesure seront fixées par voie réglementaire.
a) Des personnes dont le revenu net global annuel est inférieur ou égal au seuil
d'imposition prévu au barème de l'IRG prévu par l'article 104 du CID. Ce seuil est
actuellement fixé à 60.000 DA pour les revenus imposables annuellement.
Pour les salariés qui sont imposés sur des bases mensuelles et qui bénéficient, en outre
d'abattement sur impôts, le seuil mensuel exonéré est fixé comme suit:
Il faut considérer séparément : d'une part, le V.F qui est à la charge de la personne qui
verse les rémunérations imposables, et d'autre part l'IRG sur les salaires qui est à la charge
des bénéficiaires des rémunérations.
Versement Forfaitaire
2-2: IRG/SALAIRES
Cet impôts est à la charge des bénéficiaires des revenus imposables mais doit, dans la
plupart des cas, être retenu à la source par l'employeur et le débirentier(article 75-1 CID).
Néanmoins, les retenues doivent être calculées et versées par les bénéficiaires eux mêmes
dans les cas suivants:
Cet impôts doit être verse dans les conditions et délais fixés en ce qui concerne
les retenues à opérer par les employeurs ou débirentier.
b.) Salariés rémunérés exclusivement par des pourboires reçus directement et sans
entremise de l'employeur(article 70 dernier alinéa du CID).
LIEU D' IMPOSITION (Art. 75-3, 129-1 et 212-1 du CID)
Pour ce qui a trait au V.F, les salaires et les pensions sont imposables dans la commune ou
se trouve le domicile de la personne, le siège de l'établissement ou du bureau qui a payé les
imposables; il n'y a donc pas lieu de considérer le domicile ou résidence des salariés ou
pensionnés.
Il en est de même pour l'IRG sur salaires puisque la retenue doit effectuée par le débiteur
du V.F.
Toutefois, lorsque la retenue doit être effectuée et versée par le bénéficiaire lui même,
L'impôt est du dans la commune ou se trouve le domicile ou la résidence de ce dernier.
DÉTERMINATION DE LA BASE D' IMPOSITION
Par contre, pour calculer l'IRG. sur les traitements et salaires, il est salaires, il est
indispensable de déterminer le revenu individuel de chaque bénéficiaire.
Mais, dans l'un et l'autre cas, il s'agisse de la détermination de la «revenus individuel», les
règles applicables sont identiques; le revenu imposables total ou individuels est un revenu
net, c'est-à-dire le revenu brut diminué de certaines charges.
Détermination du revenu brut
Sont à retenir pour la détermination du revenu brut toutes les sommes et avantages divers
dont bénéficient les salariés et les pensionnés sauf celles qui exonérées par une disposition
spéciale. Le revenu brut comprend donc les sommes versées en espèces et les avantages en
nature parmi les rémunérations en espèces, il faut distinguer celles qui sont payées par
l'employeur ou le débirentier, de celles qui sont payées par de tierces personnes(pourboires).
Ces sommes sont imposables, pour leur montant, dés lors qu 'elle ont fait l'objet d'un
paiement effectif;par «paiement effectif», il faut entendre, le versement en espèces ou par
tout autre procédé équivalent:remise d'un chèque, envoi d'un mondant poste, inscription au
crédit d'un compte, etc.. Pour les traitement publics, la date du paiement est celle de
l'ordonnancement.
Les pourboires sont également imposables dés qu' il ont fait l'objet d'un paiement effectif;
mais l'évaluation de leur montant posant certains problèmes, ils ne sont pas toujours retenus
pour leur montant réel. Deux cas sont à considérer:
Les avantages en natures sont les prestations ou services qui sont fournis par l'employeur
au salarié(exemple :logement, nourriture, habillement, mise à la disposition d'un véhicule
pour les besoins privés, etc..), soit de façons absolument gratuite, soit moyennant une
retenue inférieure à la valeur de l'avantage fourni; dans ce dernier cas, le montant imposable
est égal à l'excédent de la valeur de l'avantage sur le montant de la retenue.
En principe, les avantages en nature doivent être évalues à leur valeur réel; toutefois,
conformément aux dispositions des articles 71 et 210-3 du CID, la valeur à retenir, au titre de
la nourriture pour son évaluation, peut être fixée à 50 DA par repas à défaut de justification.
Charge déductible:
Par contre, pour calculer l'IRG. sur les traitements et salaires, il est salaires, il est
indispensable de déterminer le revenu individuel de chaque bénéficiaire.
Mais, dans l'un et l'autre cas, il s'agisse de la détermination de la «revenus individuel», les
règles applicables sont identiques; le revenu imposables total ou individuels est un revenu
net, c'est-à-dire le revenu brut diminué de certaines charges.
En principe, seules sont déductibles les retenues opérées par l'employeur pour la
constitution d'une pension de retraite; les versements volontaires effectués en vue d'une
retraite complémentaire ne peuvent être admis.
Pour être déductible, cette cotisation doit avoir un caractère obligatoire; les versements par
salariés à une caisse de mutuelle en vue de bénéficier de prestations complémentaires
peuvent donc être déduits, et cela même s'ils font l'objet d'une retenue sur salaire.
CALCUL DES IMPÔTS SUR SALAIRES ET PENSIONS
Calcul du V.F.
Calcul du montant de l'I.R.G.
La base d'imposition du VF constituée par le montant global des salaires nets ou pensions
nettes effectivement payés pendant le mois ou le trimestre. L'impôt n'étant pas personnalisé,
il n'est pas fait application d'abattement à la base.
Le montant du V.F à payer est obtenu en multipliant la base d'imposition par l'un des taux
suivant:
La base d'imposition du VF constituée par le montant global des salaires nets ou pensions
nettes effectivement payés pendant le mois ou le trimestre. L'impôt n'étant pas personnalisé,
il n'est pas fait application d'abattement à la base.
Le montant du V.F à payer est obtenu en multipliant la base d'imposition par l'un des taux
suivant:
5-2-1:Principe
L'IRG est calculé à l'occasion de chaque paiement effectif de salaires ou de pensions, sur le
montant total des rémunération nettes imposables revenant à chaque pensionné; le calcul est
opéré à l'aide d'un barème qui permet de tenir compte de situation matrimoniale de ces
derniers.
l'impôt ainsi calculé, doit être retenu à la source par l'employeur ou le débirentier; il est
alors considère comme définitivement acquis au trésor public.
Il résulte de ce précède:
D'une part, qu' une retenue IRG est principe absolument indépendante des autres
retenue IRG supportées par même salarié ou le même pensionné, soit chez le même
employeur ou débirentier, soit chez un employeur secondaire. Par exemple, si la même
personne est à la fois salariée et pensionnée, l'employeur qui paie le salaire n'a pas à
s'inquiéter des retenues pratiquées par le débirentier sur la pension, et vice versa; de
même, si un salarié travaille simultanément pour plusieurs employeurs chacun des
employeurs calcule les retenues selon la durée effective du travail sans se préoccuper
du montant des rémunérations perçues par ce salarié chez ses autres employeurs.(A
l'exception toutefois des rémunérations accessoires).
Néanmoins, on verra par la suite qu'un salarié dispose en dehors de son salaire principal
d'une autre source de revenus(autres salaires ou revenus) est astreint à souscrire une
déclaration globale comportant l'ensemble de ses revenus Il sera imposé selon le barème IRG
sans bénéficier des abattements propres aux salariés, à l'exception toutefois de son salaire
principal qui conservera le bénéfice de cet abattement par le bais du bénéfice d'un avoir fiscal
fictif sur l'impôt.
D'autre part, que l'IRG . est un impôt à périodicité variable, puisque la fréquence des
impositions dépend de la fréquence du paiement des rémunérations imposables.
L'IRG est aussi un impôt progressif dont le taux augmente au fur à mesure que
s'accroît le revenu imposable.
Enfin, c'est un impôt personnalisé car sa liquidation dépend de la situation
matrimoniale du bénéficiaire.
5-2-2:Barème utilisé
La base de calcul de l'IRG est constituée par le revenu net imposable tel que déterminé
précédemment.
Les retenues IRG sur salaires sont calculées à laide d'un barème.
Le barème à été établi selon les taux progressif et les abattement suivants:
60.000
DA
N'excédent pas 60.000 DA 0% - -
120.000
DA
De 60.001 à 180.000 DA 10% 120.000 120.000
180.000
De 180.001 à 360.000 DA 20% 360.000 48.000
DA
b) barème mensualisé:
Pour les salariés qui sont taxé sur leurs revenus mensuels, il est fait application du barème
mensuel suivant:
10.000 DA
De 5.001 à 15.000 DA 10% 1.000 1.000
15.000 DA
De 15.001 à 30.000 DA 20% 30.000 4.000
30.000 DA
De 30.001 à 60.000 DA 30% 9.000 13.000
100.000
De 60.001 à 1.60.000 DA 35% 35.000 48.000
DA
Cette retenue à la source s'effectue après application d'un abattement dégressif sur l'impôt
calculé sur la base barème mensuel ci-dessus; cet abattement est déterminé en pourcentage
comme suit:
30%, toutefois, l'abattement ne peut être inférieur à 3000 DA par an ou supérieur à 15.600
DA par an; (soit entre 250 DA et 1300 DA par mois).
Il est précisé, en outre, que le même mode de prélèvement s'applique aux pensions et
rentes viagères payées à des personnes dont le domicile fiscal est situé hors d'Algérie.
c) Application pratique:
Exemple:
Remarque:
Calcul du V.F
OBLIGATION DES CONTRIBUABLES
La plupart des formalités relatives aux impositions sur les salaires et pensions incombent
aux employeurs et débirentiers; cependant, les salaires et pensionnés demeurent, pour leur
part, soumis à certaines obligations restreintes.
OBLIGATION DES EMPLOYÉS ET PENSIONNES
Certain salariés ou pensionnés sont tenus de calculer et verser eux-mêmes les retenues
IRG afférentes à leurs propres rémunérations. Ils sont alors astreints aux mêmes obligations
que les employeurs et débirentiers: enregistrement des retenues, versement périodique de
ces dernières, déclaration annuelle, etc.. Les personnes concernées sont:
Conformément aux dispositions de l'article 99-1 du CID, les salariés qui perçoivent des
revenues salariaux ou non salariaux, en sus de leur salaire principal, primes et gratifications y
relatives, sont assujettis à l'établissement et au dépôt d'une déclaration de leur revenu global
dont l'imprimé est fourni par l'administration fiscale.
Cette déclaration doit être déposée avant le 1er avril de chaque année à l'inspection des
impôts du lieu de leur domicile.
Les employeurs et débirentiers, ainsi que les salariés ou pensionnés soumis aux mêmes
obligations que ces derniers, sont tenus de procéder eux-mêmes à certaines régularisations
d'erreurs ou d'insuffisances; à défaut, l'administration fiscale est habilitée à calculer et à
réclamer les sommes qui n'ont pas été retenues ou qui n'ont pas été versées au Trésor.
7-1: RÉGULARISATION PAR LES EMPLOYEURS ET DÉBIRENTIERS:
Le V.F. qui est calculé à l'occasion de chaque versement par application d'un taux
proportionnel, ne nécessite pas, à proprement parler, une régularisation annuelle, le total des
divers versement effectués se trouvent être automatiquement égal au montant du V.F du pour
l'année entière.
L'article 214 du CID, prévoit que les employeurs et débirentiers doivent, à la fin de chaque
année, totaliser les sommes imposables qu'ils ont payées pendant cette dernière, recalculer le
V.F. sur le total obtenu et comparer le résultat de cette opération avec affecté un ou plusieurs
versement, faire apparaître soit une insuffisance soit un excédent de versement.
Dans le premier cas, le versement exigible doit être versé immédiatement; à l'inverse, les
excédents constatés peuvent, soit être imputés par le redevable sur le versement suivant, soit
restitués à ce dernier sur réclamation adressée au Directeur des impôts territorialement
compétent.
Bien qu' aucune disposition légale ne prévoit, les employeurs sont tenus de régulariser les
erreurs ou omissions ayant affecté le calcul des retenues individuelles ou bien la totalisation
des retenues individuelles à verser au Trésor.
CONTRÔLE ET RÉGULARISATION PAR L' ADMINISTRATION
L'inspection des impôts peut, lorsque le contribuable n'a pas procédé à la retenue de l'IRG
sur salaires, déterminer d'office cet impôt.
b) Trop - perçus:
Les retenues faites à tort ou excessives, peuvent faire l'objet de restitution directement au
bénéficiaire sur base d'une réclamation que ce dernier doit adresser au Directeur des impôts
territorialement compétent.
En application de l'article 130 CID, l'administration fiscale peut évaluer d'office les revenus
imposables et le montant des droits dus lorsque, après avoir épuisé tous les moyens à sa
disposition, il ne lui a pas été possible de déterminer avec exactitude le montant des
rémunérations imposables. Il en est notamment ainsi dans le cas ou l'employeur ou le
débirentier ne tient pas de livre de paie ou ne veut pas le présenter.
Toutefois la procédure spéciale d' évaluation d'office ne peut être utilisée qu' à partir du
début du deuxième mois suivant celui au cours duquel le versement aurait du être effectué.
Si les droits ainsi déterminés sont acquittés dans 10 jours de la notification, le contribuable
conservera la faculté de régulariser sa situation en imputant le trop-perçu éventuel sur ses
versements ultérieurs.
Dans le cas contraire, les droits résultant de l'évaluation d'office ainsi que les pénalités qui
seront appliquées, ne pourront plus être réduits (sauf si toutefois l'évaluation d'office était elle-
même entachée d'erreur).
SANCTIONS
Cette infraction est sanctionnée une pénalité de 40%. Des sanctions plus graves sont
prévues en cas de manœuvre frauduleuses.
Tout employeur ou débirentier qui n'a pas effectué dans les délais prescrits le VF dont il est
redevable, est imposé par voie de rôle et le montant des droits non versés est majoré de 40
% (article 215 du CID).
Les pénalités prévues dans le paragraphe précédant sont applicables lorsque le VF et IRG
sur salaire font l'objet d'une déclaration et d'un paiement séparés.
Par contre, lorsque le redevable déclare par voie d'imprimé G50 ou G50A simultanément
plusieurs impôts ou taxes payables au comptant ou par voie de retenue à la source (tels que
la TVA, la TAP, la retenue à la source sur les dividendes, et les revenus des entreprises
étrangères n'ayant pas d'installation permanente en Algérie, etc..) la pénalité qui sera
appliquée pour l'ensemble de ces impôts (y compris le VF et l' IRG/salaire) est celle prévue à
l'article 402-2 du CID.
Selon cet article, le retard dans le paiement de ces impôts entraîne l'application d'une
majoration de 10 %
En outre, une astreinte de 3 % par mois ou fraction de mois de retard est applicable à
partir du premier jour du mois qui suit la date limite de dépôt des bordeaux avis versement,
sans toutefois, que cette astreinte, cumulée avec la pénalité fiscale de 10 % ci-dessus,
n'excède 25 %.
a) Définition:
b) Définition:
Il y a lieu de préciser que les manœuvre frauduleuses en matière de V.F ne sont pas visées
par l'article 134-2 ci-dessus, mais par des dispositions plus générales de l'article 303 du CID.
● Majoration de 100 % est applicable sur l'intégralité des droits en matière d'IRG sur
l'intégralité des droits lorsque le montant des droits éludés est inférieur ou égal à 5 000
000 DA. La majoration est portée à 200 % lorsque le montant des droits éludés est
supérieur à 5 000 000 DA. (article 193-2 CID).
● Amende pénale de 5 000 DA à 20 000 DA et d'un emprisonnement d'un à cinq ans ou
de l'une de deux peines seulement. La récidive dans un délai de cinq ans entraîne le
doublement des sanctions pénales ci-dessus. (sanctions applicables aussi bien à l'IRG
qu' au V.F.)
● sans préjudice des sanctions suivantes: destitution de fonction, interdiction de
profession, fermeture d'établissement, etc..
Le défaut de production de cette déclaration dans le délai prescrit donne lieu à l'application
d'une amendes fiscal dont le montant est fixé comme suit:
1. 2500 DA lorsque le retard n'excède pas un mois;
2. 5000 DA lorsque le retard excède un mois;
3. 10000 DA lorsque le retard excède deux mois.
Il est fait application d'une amende fiscale de 10 à 100 DA encourue autant de fois qu'il est
relevé d'omissions ou d'inexactitudes dans les documents et renseignements écrits ou fournis.
3- Élément positifs du
bénéfice imposable
4-2- Règles de
déductibilités particulières à
certaines charges
5-2-1- L'amortissement
linéaire
5-2-2- L'amortissement
dégressif
5-2-3- L'amortissement
progressif
5-3- Les provisions
5-3-1- Les règles de fond
régissant les provisions
5-3-2- Les règles de
forme régissant les provisions
5-3-3- Sort des
provisions
Section III
Règles Régissant les
Impositions
1- Les personnes
imposables
3- Taux de l'impôt
Section IV
Obligations des Redevables
soumis à l'IBS
1- Obligation comptable
2- Obligations fiscales
Relevant de l'IBS toutes les sociétés de capitaux et assimilées quelle que soit la nature de
leur activité. Néanmoins, certaines sociétés de personnes peuvent opter pour ce régime
d'imposition.
Ce sont les sociétés de capitaux et assimilées telles que prévues par le code du
commerce actuel, il s'agit :
l'EURL peut être constitué par une personne physique ou morale. Une personne physique
ne peut toutefois, être associé unique que d'une seule EURL.
Cette forme de société également nouvelle en Algérie, est connue par l'existence en son
sein de 02 catégories d'associés : les commandites et les commanditaires.
La première catégorie peut se réduire à une seule personne. Ce sont les commandites
qui sont indéfiniment et solidairement s'ils sont plusieurs, responsables des dettes sociales.
Les commanditaires qui sont de simples bailleurs de fonds, ne sont responsables qu'à
concurrence de leurs apports. Mais à la différence des associés en commandité simple, leurs
droits sont négociables.
Ils détiennent donc des actions de valeur nominale égale. Ils s'apparentent donc à des
actionnaires;
L'article 136-2° de CID inclut également dans le champ d'application de l'IBS, les
sociétés exerçant l'une des activités visées à l'article 12 du CID, à savoir celles qui :
1) Se livrent à des opérations d'intermédiaire pour l'achat ou la vente des immeubles ou
des fonds de commerce ou qui, habituellement, achètent en leur nom les mêmes biens en vue
de les revendre;
2) Étant bénéficiaires d'une promesse unilatérale de vente portant sur un immeuble, cèdent
à leur diligence, lors de la vente de cet immeuble par fractions ou par lots, le bénéfice de cette
promesse de vente aux acquéreurs de chaque fraction ou lot;
5) Tirent des profits des activités avicoles lorsqu'elles ont un caractère industriel
6) Réalisent des produits provenant de l'exploitation de salins, lacs salés, ou marais salants
Les sociétés suivantes sont expressément exclus de l'IBS. Néanmoins, elles peuvent y
opter; il s'agit de:
1-2-1- les sociétés de personnes telles que définies par le code de commerce et
qui sont :
L'article 551 du code de commerce définit par la SNC, comme une (société de
personnes dont les associés en nom collectif ont la qualité de commerçant et répondent
indéfiniment et solidairement des dettes sociales).
Elle présente le double trait spécifique d'être occulte, c'est à dire de ne pas être publique,
et de ne pas avoir de personnalité morale: mais lorsqu'elle perd ces caractères, c'est à dire
lorsque d'un commun accord les associés"s révèlent les tiers, elle devient de fait, donc une
société de droit commun prenant la forme d'une société en nom collectif.
1-2-3- Les sociétés civiles qui ne sont pas constituées sous la forme de société
par actions :
Les sociétés civiles, ayant pour objet la réalisation d'une opération civile et qui ne sont
pas constituées sous la forme de société par action sont exclues du champ d'application de
l'IBS; Elles peuvent toutefois y opter.
La demande d'option doit être présentée sur une simple lettre signée par les
gestionnaires de la société. Cette option qui est irrévocable pour toute la durée de vie de la
société, doit être jointe à la déclaration annuelle.
2- Champ d'application territorial ( art 137 du CID)
selon l'article 137 du CID, L'impôt est dû à raison des bénéfices réalisés en Algérie.
I : Champ d'Application de l'IBS
a) Exemptions permanentes
- Les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agrées ainsi que
les structures qui en dépendent.
- Les troupes et organismes exerçant une activité théâtrale, au titre des recettes
réalisées.
Cette exonération est applicable aux opérations effectuées par les coopératives de
céréales et leurs unions avec l'office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC)
relativement à l'achat, la vente, la transformation ou le transport de céréales; il en est de
mêmes pour les opérations effectuées par les coopératives de céréales avec d'autres
coopératives de céréale dans le cadre de programmes élaborés par l'office ou avec son
autorisation. (ART 12 LF 97).
- Sont également exonérés de l'IBS les dividendes perçus par les sociétés au titre de leur
participation dans le capital d'autres sociétés du même groupe. (ART 13 LF 97).
b) Exemptions temporaires
- Les activités exercées par les jeunes promoteurs d'investissements éligibles à l'aide du
(Fonds National de Soutien à l'Emploi de Jeunes) qui bénéficient d'une exonération de
l'IBS pendant 03 ans.
Si ces activités sont exercées dans des zones à promouvoir la période d'exonération
est portée à 06 ans.
Ce privilège n'est accordé qu'au entreprises qui s'engagent à réinvestir les bénéfices
réalisés au titre de ces opérations, et ce dans les mêmes conditions et délais que ceux prévus
à l'article 142 du CID.
II : Détermination du Bénéfice Imposable
Le bénéfice imposable est obligatoirement déterminé pour les sociétés relevant de l'IBS, selon
les données d'une comptabilité réelle tenue conformément aux dispositions du code de
commerce et aux prescriptions du plan comptable national.
Sauf dans les cas particuliers de cession ou cessation d'entreprise, les impositions à l'IBS
sont établies au cours de l'année suivant celle de la réalisation des bénéfices de l'année 1999
sont imposable en 2000.
Lorsque l'exercice comptable coïncide avec l'année civile, c'est à dire lorsqu'il s'étend du 1er
janvier au 31 décembre, l'application de cette règle ne présente aucune difficulté.
Il en va différemment dans le cas contraire; les entreprises ont, en effet, la faculté de clore
leur exercice à une date autre que le 31 décembre à condition toutefois d'obtenir l'autorisation
du ministre chargé des finances qui l'accordera après avoir sollicité l'avis du conseil supérieur
de la comptabilité (actuellement le conseil de l'ordre des comptables et experts-
comptables).
II- Détermination du bénéfice imposable
Le code des impôts directs en son article 140 donne deux définitions du bénéfice servant
au calcul de l'IBS.
ART 140-1 : « Le bénéfice imposable net déterminé d'après le résultat des opérations
de toute nature effectuées par chacun des établissements, unités ou exploitations
dépendantes d'une même entreprise, y compris notamment les cessions d'éléments
quelconques de l'actif, soit en fin d'exploitation ».
ART 140-2 : « Le bénéfice net est constitué par la différence entre la valeur de l'actif
net à la clôture et à l'ouverture de la période dont les résultats doivent servir de base à l'impôt
diminués des suppléments d'apports et augmentés des prélèvements effectues au cours de
cette période par l'exploitant ou par les associés. L'actif net s'entend de l'excédent des valeurs
d'actif sur le total formé au passif par les créances des tiers, les amortissements et les
provisions justifiées ».
La Première définition est considérée comme «dynamique» car elle définit le bénéfice selon
son mode de formation.
La deuxième est statique car elle définit le bénéfice par la comparaison de deux termes
fixes.
Ces deux définitions qui se complètent donc, laissent entendre que le bénéfice fiscal est
pratiquement similaire au résultat dégage par la comptabilité, en effet, la première donne du
bénéfice net une description qui l'apparente au solde du bénéfice net qui figure au tableau des
comptes. La deuxième évoque le résultat que l'on trouve au passif du bilan.
Il résulte de ce qui précède que le bénéfice imposable est constitué par l'excèdent du total
de certains éléments positifs sur la somme de certains éléments négatifs.
Cependant certaines dispositions fiscales viennent déroger à cette règle, il s'ensuit qu'en
fait, le bénéfice fiscal n'est que rarement égal au résultat comptable.
II- Détermination du bénéfice imposable
● Le Bénéfice Brut :
Le bénéfice brut est une notion ancienne que la plan comptable national a repris sous
la dénomination de « marge brut » pour les opération d'achats reventes et « valeur ajouté »
pour les opérations de production et de prestations de services.
● Les Ventes :
Il doit être tenu compte des ventes réalisées au cours de l'exercice, soit au comptant,
soit à crédit.
Une vente est considérée comme réalisée des lors que la créance de l'acheteur à
l'égard du vendeur peut entre considérée comme « ouverte », soit par accord amiable entre
les parties, notamment par la remise de la marchandise et échange du moyen de paiement,
ou bien par l'établissement de la facture, soit par décision de justice.
Une vente peut donc avoir une date différente de celle de la livraison de la
marchandise pour examen suivi d'acquisition ou de renvoi, ou celle du paiement de la
marchandise ( cas de paiement anticipé ou de vente de crédit).
Il est à signaler que pour les activités de grossistes et concessionnaires, lorsque les
ventes réalisées par ces derniers sont faites en devises, les factures doivent être libellées en
devises avec la mention de la contre valeur en dinars déterminée par l'application du taux de
change en vigueur au moment de la facturation.
Il est précisé, d'autre part, qu'en cas de ventes réalisées en devise le prix facturé
comprendra deux volets :
- L'autre en dinars englobant le montant des droits et taxes en douanes plus les frais
divers payés en dinars plus, éventuellement, le montant de la taxe de soutien additionnelle
(TSA) plus la marge bénéficiaire réalisée en raison de l'activité sur le territoire national.
Le chiffre d'affaires ainsi que le bénéfice servant de base à toute imposition sont
déterminés en dinars.
Les pièces justificatives relatives à ces opérations présentées à toute réquisition des
services fiscaux et conservée dans les documents comptables de l'importateur pour une durée
de 10 ans conformément à la législation en vigueur.
● Les Achats :
A l'instar des ventes, les achats à considérer sont ceux effectués au cours de l'exercice
qu'ils aient fait l'objet d'une réception matérielle (entrée en magasin) ou juridique (facture).
● Les Stocks :
Les stocks représentent d'une part, les biens acquis par l'entreprise soit pour être
revendus en l'état, soit pour être incorporés aux produits fabriqués, d'autre part; les biens
produits par l'entreprise elle-même et qui sont destinés à la revente ou à un usage interne
(livraison à soi même).
REMARQUE : Les ventes, les achats et les stocks doivent être obligatoirement
comptabilisés hors TVA pour les entreprises redevable en totalité sur le chiffre
d'affaire TCA.
Pour les redevables partiels des TCA, la quote-part de la TVA non récupérée est
incorporée dans le compte « achats » et « stocks ». Pour ce qui est des ventes non passible
de la TVA, ils sont enregistrés TVA comprise.
Par contre, pour les non redevables de la TVA, les achats, les stocks et les ventes sont
comptabilisés TVA comprise.
3-1-1- Les Ventes :
Il doit être tenu compte des ventes réalisées au cours de l'exercice, soit au comptant,
soit à crédit.
Une vente est considérée comme réalisée des lors que la créance de l'acheteur à
l'égard du vendeur peut entre considérée comme « ouverte », soit par accord amiable entre
les parties, notamment par la remise de la marchandise et échange du moyen de paiement,
ou bien par l'établissement de la facture, soit par décision de justice.
Une vente peut donc avoir une date différente de celle de la livraison de la
marchandise pour examen suivi d'acquisition ou de renvoi, ou celle du paiement de la
marchandise ( cas de paiement anticipé ou de vente de crédit).
Il est à signaler que pour les activités de grossistes et concessionnaires, lorsque les
ventes réalisées par ces derniers sont faites en devises, les factures doivent être libellées en
devises avec la mention de la contre valeur en dinars déterminée par l'application du taux de
change en vigueur au moment de la facturation.
Il est précisé, d'autre part, qu'en cas de ventes réalisées en devise le prix facturé
comprendra deux volets :
- L'autre en dinars englobant le montant des droits et taxes en douanes plus les frais
divers payés en dinars plus, éventuellement, le montant de la taxe de soutien additionnelle
(TSA) plus la marge bénéficiaire réalisée en raison de l'activité sur le territoire national.
Le chiffre d'affaires ainsi que le bénéfice servant de base à toute imposition sont
déterminés en dinars.
Les pièces justificatives relatives à ces opérations présentées à toute réquisition des
services fiscaux et conservée dans les documents comptables de l'importateur pour une durée
de 10 ans conformément à la législation en vigueur.
3-1-2- Les Achats :
A l'instar des ventes, les achats à considérer sont ceux effectués au cours de l'exercice
qu'ils aient fait l'objet d'une réception matérielle (entrée en magasin) ou juridique (facture).
3-1-3- Les Stocks :
Les stocks représentent d'une part, les biens acquis par l'entreprise soit pour être
revendus en l'état, soit pour être incorporés aux produits fabriqués, d'autre part; les biens
produits par l'entreprise elle-même et qui sont destinés à la revente ou à un usage interne
(livraison à soi même).
REMARQUE : Les ventes, les achats et les stocks doivent être obligatoirement comptabilisés
hors TVA pour les entreprises redevable en totalité sur le chiffre d'affaire TCA.
Pour les redevables partiels des TCA, la quote-part de la TVA non récupérée est
incorporée dans le compte « achats » et « stocks ». Pour ce qui est des ventes non passible
de la TVA, ils sont enregistrés TVA comprise.
Par contre, pour les non redevables de la TVA, les achats, les stocks et les ventes sont
comptabilisés TVA comprise.
II- Détermination du bénéfice imposable
Les produits divers sont des gains qui ne proviennent pas de l'exploitation proprement
dite de l'entreprise. Ces produits doivent être intégrés au bénéfice de l'exercice au cours
duquel ils ont été réalisés. On peut citer :
Mais cette exemption n'est pas définitive. En effet, si la subvention n'a pas à être
comprise dans le bénéfice imposable de l'exercice au cours duquel elle a été reçue, elle sera
toutefois rapportée par fractions successives au résultat comptable et fiscal des exercices
ultérieurs.
Mais cette exemption n'est pas définitive. En effet, si la subvention n'a pas à être
comprise dans le bénéfice imposable de l'exercice au cours duquel elle a été reçue, elle sera
toutefois rapportée par fractions successives au résultat comptable et fiscal des exercices
ultérieurs.
déductibles :
Certaines conditions doivent être remplies pour que, les charges soient fiscalement
déductibles. Les principales caractéristiques des charges déductible sont les suivantes :
a) D'une manière générale, les charges doivent être liées à l'entreprise et être
engagées dans son intérêt
Ainsi les dépenses personnelles n'ont pas un caractère déductible (impôts personnels,
loyers d'une habitation privée, etc. )
Les dépenses revêtant un caractère mixte doivent être ventilées entre la part
professionnelle qui est déductible, et la part personnelle (ex: dépenses d'entretien d'un
véhicule utilisé pour l'entreprise et à des fins privées).
Par conséquent, ne sont pas considérées comme étant des charges les dépenses se
traduisant
En revanche, sont considérées comme des charges déductibles les dépenses suivantes,
car elles diminuent l'actif net de l'entreprise :
Comme toutes les opérations comptabilisées, les charges doivent, en principe, être
appuyées de pièces justificatives (factures, contrats, etc..). La pièce justificative elle même
doit être conforme à celle exigée par la réglementation en vigueur (CF décret N°95-305 du
07/10/95 fixant les modalités d'établissement de la facture).
d) Enfin, les charges pour être déductibles des résultats d'un exercice donne
doivent avoir pris naissance au cours de cet exercice.
Ainsi les charges payées au titre d'un exercice ultérieur ne sont pas déductibles des
résultats de l'exercice au cours duquel elles ont été payées ( (ex: avances à créditeurs divers
ou avances sur achats).
Elle doivent être incorporées dans les charges de l'exercice qu'elle concernent au titre
duquel elles ont été engagées; Cette condition est également prévu par les règles comptables
qui exigent qu'une charge n'est déduite des résultats d'un exercice que si elle est entièrement
consommée au cours de cet exercice.
II- Détermination du bénéfice imposable
b) Charges sociales
a) Les entreprises qui, à l'occasion de l'exercice de leur profession, versent à des tiers
ne faisant pas partie de leur personnel salarié, des honoraires, redevances pour brevets,
licences, marque de fabrique, frais d'assistance technique, de siège et autres rémunérations
doivent, pour que ces dépenses soient admises fiscalement en déduction, déclarer ces
sommes sur un état faisant ressortir les noms, prénoms, raison sociale et adresse des
bénéficiaires, ainsi que les montants des sommes perçues par chacun de ces derniers à
joindre à la déclaration annuelle de résultats.
La partie versante qui n'a pas déclaré lesdites sommes et qui n'a pas répondu dans le
délai de trente (30) jours à la mise en demeure qui lui a été envoyée par les services fiscaux,
perd le droit de porter ces sommes dans ses frais professionnels pour l'établissement de ses
propres impositions.
La non production dans les délais prescrits de l'état susvisé est assimilé à un cas de
manœuvres frauduleuses. Les auteurs de cette infraction s'exposent aux sanctions fiscales et
pénales prévues aux articles 303 et suivants du CID.
b) En outre, en plus des conditions citées ci-dessus, ces charges doivent remplir les
conditions suivantes :
a) Les entreprises qui, à l'occasion de l'exercice de leur profession, versent à des tiers
ne faisant pas partie de leur personnel salarié, des honoraires, redevances pour brevets,
licences, marque de fabrique, frais d'assistance technique, de siège et autres rémunérations
doivent, pour que ces dépenses soient admises fiscalement en déduction, déclarer ces
sommes sur un état faisant ressortir les noms, prénoms, raison sociale et adresse des
bénéficiaires, ainsi que les montants des sommes perçues par chacun de ces derniers à
joindre à la déclaration annuelle de résultats.
La partie versante qui n'a pas déclaré lesdites sommes et qui n'a pas répondu dans le
délai de trente (30) jours à la mise en demeure qui lui a été envoyée par les services fiscaux,
perd le droit de porter ces sommes dans ses frais professionnels pour l'établissement de ses
propres impositions.
La non production dans les délais prescrits de l'état susvisé est assimilé à un cas de
manœuvres frauduleuses. Les auteurs de cette infraction s'exposent aux sanctions fiscales et
pénales prévues aux articles 303 et suivants du CID.
b) En outre, en plus des conditions citées ci-dessus, ces charges doivent remplir les
conditions suivantes :
Quant aux frais de siège, ils sont déductibles au cours de l'exercice correspondant à leur
engagement.
Conformément à l'article 169 du CID, les dépenses, charges et loyers de toute nature
afférents à des immeubles non affectés directement à l'exploitation, ne sont pas déductibles
du bénéfice imposable.
Pour les autres investissements, ces frais sont déductibles s'ils sont destinés à maintenir
en l'état les immobilisations et installations appartenant à l'entreprise.
Par contre, les dépenses de réparation ne sont pas déductibles s'ils aboutissent a
conférer une plus-value à ces biens et à prolonger leur durée d'amortissement au de la
période d'utilisation prévue à l'origine.
II- Détermination du bénéfice imposable
Les impôts et taxes supportés par l'entreprise peuvent ou non, selon le cas, être inclus
dans ses charges déductibles pour la détermination du résultat fiscal.
Les impôts non déductible doivent être réintégrés au bénéfice imposable lorsque leur
montant a diminué le bénéfice comptable.
Lorsqu'ils sont déductibles, les impôts doivent, en règle général être soustraits des
résultats de l'exercice au cours duquel ils ont été mis en recouvrement.
Les principaux impôts déductibles et non déductibles et le régime fiscal des amendes et
pénalités supportés par l'entreprise sont, à titre indicatif, les suivants :
* La taxe foncière afférente aux immeubles bâtis et non bâtis inscrits à l'actif et affectés
directement à l'exploitation
* Le versement forfaitaire
En effet, il est à rappeler que le chiffre d'affaires soumis à la TVA est comptabilisé en
hors taxe.
● Amendes et pénalités :
Les transactions, amendes, confiscations, pénalité de toute nature mise à la charge des
contrevenants aux dispositions légales ne sont pas admises en déduction des bénéfices soumis
à l'impôt.
Sont également exclues des charges déductibles dés lors qu'elles ne répondent pas aux
conditions générales de déduction :
Les transactions, amendes, confiscations, pénalité de toute nature mise à la charge des
contrevenants aux dispositions légales ne sont pas admises en déduction des bénéfices soumis
à l'impôt.
Sont également exclues des charges déductibles dés lors qu'elles ne répondent pas aux
conditions générales de déduction :
Les primes n'ont un caractère déductible que dans la mesure ou le risque couvert
entraîne une diminution de l'actif net de l'entreprise.
Exemple :
Par contre, n'ont pas un caractère déductible les primes d'assurance personnelle des
dirigeants de l'entreprise, ainsi que celles afférentes à des immeubles non affectés
directement à l'exploitation.
Elles sont déductibles à condition que ces charges soient utilisées dans l'intérêt de
l'entreprise; Sous réserve des conditions ci-dessus, elles sont déduites des résultats au cours
duquel elles sont arrivées.
Leur déductibilité est, pour les entreprises qui en effectuent le paiement en monnaie
étrangère, subordonnée à l'agrément de transfert délivré par les autorités financières
compétentes, les frais sont dans ce cas déductibles au cours de l'exercice de leur engagement.
Elles sont déductibles à condition que ces charges soient utilisées dans l'intérêt de
l'entreprise; Sous réserve des conditions ci-dessus, elles sont déduites des résultats au cours
duquel elles sont arrivées.
Leur déductibilité est, pour les entreprises qui en effectuent le paiement en monnaie
étrangère, subordonnée à l'agrément de transfert délivré par les autorités financières
compétentes, les frais sont dans ce cas déductibles au cours de l'exercice de leur engagement.
Ces charges ne sont pas déductibles du bénéfice imposable. Des dérogations y sont
néanmoins apportées par l'article 169.1 du CID, il s'agit :
* Des cadeaux publicitaires qui sont déductibles dans la limite de la valeur unitaire de
500 DA par bénéfice (ART 13 LF 98).
* Les subventions, les libéralités et les dons consentis en espèce ou en nature au profit
des établissements et associations à vocation humanitaire lorsqu'ils ne dépassent pas un
montant annuel de 20.000 DA.
II- Détermination du bénéfice imposable
Ces charges ne sont pas déductibles du bénéfice imposable. Des dérogations y sont
néanmoins apportées par l'article 169.1 du CID, il s'agit :
* Des cadeaux publicitaires qui sont déductibles dans la limite de la valeur unitaire de
500 DA par bénéfice (ART 13 LF 98).
* Les subventions, les libéralités et les dons consentis en espèce ou en nature au profit
des établissements et associations à vocation humanitaire lorsqu'ils ne dépassent pas un
montant annuel de 20.000 DA.
II- Détermination du bénéfice imposable
Ce sont des contrats par lesquels une ou plusieurs personnes physiques ou morales de
droit public ou privé, assurent la prise en charge totale ou partielle d'activités culturelles ou
sportives par le biais d'un appui financier ou matériel accordé aux organisateurs de ces
activités, et ce, en contrepartie d'avantages liés à l'utilisation de ladite activité en tant que
support promotionnel ou commercial.
Les dépenses de cette nature sont admises en déduction du bénéfice imposable, mais ne
doivent pas dépasser l'une des deux limites suivantes; Dans le cas contraire la quote part
excédentaire est à rejeter des charges déductibles.
Les activités culturelles bénéficiant de cette mesure doivent avoir pour objet :
Remarque: L'article 13 de la loi de finances pour 1997 dispose que les charges énoncées à
l'article 169 du CID (c'est à dire celles traitées aux 4-2-8 et 4-2-10 ci-dessus) ne sont
accordées pour les entreprises faisant partie d'un groupe de sociétés au sens de l'article 138
bis du CID et constituées d'entités juridiquement dépendantes (unités) transformées en
entités juridiquement indépendantes (filiales), qu'à concurrence de 50 % de ces limitations,
c'est à dire :
Ce sont des contrats par lesquels une ou plusieurs personnes physiques ou morales de
droit public ou privé, assurent la prise en charge totale ou partielle d'activités culturelles ou
sportives par le biais d'un appui financier ou matériel accordé aux organisateurs de ces
activités, et ce, en contrepartie d'avantages liés à l'utilisation de ladite activité en tant que
support promotionnel ou commercial.
Les dépenses de cette nature sont admises en déduction du bénéfice imposable, mais ne
doivent pas dépasser l'une des deux limites suivantes; Dans le cas contraire la quote part
excédentaire est à rejeter des charges déductibles.
Les activités culturelles bénéficiant de cette mesure doivent avoir pour objet :
Remarque: L'article 13 de la loi de finances pour 1997 dispose que les charges énoncées à
l'article 169 du CID (c'est à dire celles traitées aux 4-2-8 et 4-2-10 ci-dessus) ne sont
accordées pour les entreprises faisant partie d'un groupe de sociétés au sens de l'article 138
bis du CID et constituées d'entités juridiquement dépendantes (unités) transformées en
entités juridiquement indépendantes (filiales), qu'à concurrence de 50 % de ces limitations,
c'est à dire :
* Les cadeaux publicitaires, la limitation par bénéficiaire est fixée à 250.000 DA au lieu de
500.000 DA
A la limite, il arrivera un moment où ces éléments auront perdu la totalité de leur valeur,
leur remplacement deviendra nécessaire.
● D'une part, de permettre aux entreprises d'imputer sur les résultats les pertes non
réalisés mais latentes provenant de la dépréciation normale de certains éléments
immobilisés.
L'amortissement vient donc diminuer le bénéfice imposable. Il est considéré comme une
charge qui, suivant les règles comptables, est déduite sous le nom de « dotations aux
amortissements »;
Seuls les éléments de l'actif immobilisé qui se déprécient avec le temps ou par
obsolescence font l'objet de dotations aux amortissements = exemple : bâtiments, matériels
et outillage, matériels de transport, équipement de bureau, etc. ..
A contrario, les éléments qui ne s'usent pas avec le temps, tels que les terrains ou les
fonds de commerce, ne pourront pas être amortis; Leur dépréciation éventuelle pourra être le
cas échéant déduite de la comptabilité par voie de « dotations aux prévisions ».
d) 4eme Règle :
La base de calcul des annuités d'amortissement s déductibles est limitée pour ce qui
est des véhicules de tourisme, à une valeur de d'acquisition unitaire de 800.000 DA (ART 12
LF 98).
Pour les biens ouvrant droit à la déduction financière, l'amortissement est, pour
l'assiette de l'impôt IBS, calculé sur la base du prix d'achat ou de revient diminué de la
déduction à laquelle ils ont donné lieu au titre de la TVA.
II : Détermination du Bénéfice Imposable
Ils sont donnés à titre indicatif car une certaine latitude doit être laissée aux entreprises en
cette matière.
a) Champ d'application :
Les immeubles, les chantiers, les bâtiments et les locaux servant à l'exercice de la
profession sont exclus de ce mode d'amortissement, exception faite pour les entreprises
relevant du secteur touristique qui bénéficient de cet avantage lorsque les locaux en cause
sont affectés ou destinés à l'exercice de l'activité touristique.
b) Conditions d'application :
L'option une fois faite et qui n'implique pas l'autorisation de l'administration fiscale est
irrévocable pour les investissements qu'elle concerne;
● Les biens concernés doivent avoir une durée normale d'utilisation au moins égale à trois
ans au moment de leur acquisition par l'entreprise.
L'Amortissement Progressif :
a) Champ d'application :
b) Conditions d'application :
a) Champ d'application :
Les immeubles, les chantiers, les bâtiments et les locaux servant à l'exercice de la
profession sont exclus de ce mode d'amortissement, exception faite pour les entreprises
relevant du secteur touristique qui bénéficient de cet avantage lorsque les locaux en cause
sont affectés ou destinés à l'exercice de l'activité touristique.
b) Conditions d'application :
L'option une fois faite et qui n'implique pas l'autorisation de l'administration fiscale est
irrévocable pour les investissements qu'elle concerne;
● Les biens concernés doivent avoir une durée normale d'utilisation au moins égale à trois
ans au moment de leur acquisition par l'entreprise.
5-2-3- L'Amortissement Progressif :
a) Champ d'application :
b) Conditions d'application :
❍ Les Provisions :
L'article 141-5 définit la provision comme un «prélèvement sur les résultats de l'exercice
en vue de faire face à des pertes ou des charges nettement précisées et que des événements
en cours rendent probables à la fin de l'exercice».
La perte ou la charge doit être précise quant à son objet, probable quant à sa
réalisation, incertaine quant au montant.
C'est ainsi que, les dépréciations exceptionnelles rendues probables par certains
événements en cours et concernant certains éléments de l'actif immobilisé, non susceptible
d'être amortis(terrains, fond de commerce, stocks, etc..), ne peuvent être constatés que par
des provisions.
Les provisions, comme les amortissements, obéissent à des règles précises que la
législation fiscale à fixé dans le but d'éviter certaines pratiques irrégulières.
Pour être déductibles du bénéfice imposable une dotation aux provisions doit remplir
simultanément six conditions, soit : quatre conditions de fond et deux conditions de forme.
II : Détermination du Bénéfice Imposable
b) La perte ou la charge pour laquelle il est constituée une provision doit être
probable et non éventuelle, car l'éventualité de la perte ou de la charge résulte d'un
risque à caractère général.
c) La perte ou la charge doit avoir son origine dans l'exercice au plus tard à
la clôture de l'exercice comptable.
Toute provision formée à la suite d'un événement ayant pris naissance après cette
date doit être rejetée. La perte ou la charge pour laquelle elle é été, à tort, crée, devra être
supportée par l'exercice suivant.
Les règles auxquelles doivent obéir les provisions interdisent aux entreprises de
supporter par conséquent des charges qui ont un caractère normal et régulier.
Ainsi ne sont pas admises comme provisions déductibles, les provisions pour congés
payés, les provisions pour impôts, les provisions pour frais de publicité, pour risque général
d'irréprochabilité des créances, etc..
d) La charge pour laquelle une provision est constituée doit être déductible
Ainsi, une provision pour impôt IBS est à rejeter, car cet impôt n'est pas une charge
déductible. Il en est de même pour toute provision constituée en vue de faire face à des
charges se rapportant à un immeuble de l'entreprise non affecté directement à l'exploitation.
a) La provision doit être constatée dans les écritures comptables (ART 141-5 du
CID)
C'est le même principe que celui des amortissements, lesquels ne sont autorisés que s'ils
sont.
Cette opération doit avoir lieu avant l'expiration de délai de déclaration fiscale des
résultats.
b) La provision doit figurer sur un relevé détaillé (ART 141-5) qui fait partie des
documents annexés à la déclaration annuelle des résultats.
5-3-2- Les conditions de Forme :
a) La provision doit être constatée dans les écritures comptables (ART 141-5 du
CID)
C'est le même principe que celui des amortissements, lesquels ne sont autorisés que s'ils
sont.
Cette opération doit avoir lieu avant l'expiration de délai de déclaration fiscale des
résultats.
b) La provision doit figurer sur un relevé détaillé (ART 141-5) qui fait partie des
documents annexés à la déclaration annuelle des résultats.
II : Détermination du Bénéfice Imposable
La provision est utilisé conformément à son objet lorsque la perte ou la charge pour
laquelle a été constituée se réalise par la suite.
« Les provisions qui, en tout ou partie, reçoivent un emploi non conforme à leur
destination, ou deviennent sans objet au cours de l'exercice suivant celui de leur constitution
sont rapportées aux recettes dudit exercice. Lorsque le rapport n'a pas été effectué par
l'entreprise elle même, l'administration procède aux redressements nécessaire ».
II : Détermination du Bénéfice Imposable
● 6- Régime Fiscal des Plus ou moins Values sur Cessions d'Éléments d'Actifs
Règles Fiscales :
Les plus values et moins values sur l'élément de l'actif immobilisé n'entrent en ligne de
compte pour la détermination du bénéfice net d'un exercice qu'à condition d'avoir été réalisées
au cours de cet exercice. On ne prendra pas en considération les plus values ou moins values
latentes.
Les moins values constatées lors de la cession d'un bien immobilisé sont imputées en
tant que charge dans les écritures comptables de l'entreprise.
En ce qui concerne les moins values, les règles comptables et fiscales se rejoignent.
Par contre, en ce qui concerne les plus values, ces règles différent.
Sur le plan comptable, les plues values subissent les mêmes règles que celles régissant
les moins values.
Sur le plan fiscal, et en application de l'article 173-1 du CID, ces plus values sont
imposées différemment selon qu'elles soient à court terme ou à long terme.
● Les plus values à court terme proviennent de la cession d'éléments acquis ou crées
depuis 03 ans au moins;
● Les plus values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d'éléments acquis
ou crées depuis plus de 03 ans .
Les plus values sont intégrées pour une partie au bénéfice imposable à raison de :
Les moins values constatées lors de la cession d'un bien immobilisé sont imputées en
tant que charge dans les écritures comptables de l'entreprise.
En ce qui concerne les moins values, les règles comptables et fiscales se rejoignent.
Par contre, en ce qui concerne les plus values, ces règles différent.
Sur le plan comptable, les plues values subissent les mêmes règles que celles régissant
les moins values.
Sur le plan fiscal, et en application de l'article 173-1 du CID, ces plus values sont
imposées différemment selon qu'elles soient à court terme ou à long terme.
● Les plus values à court terme proviennent de la cession d'éléments acquis ou crées
depuis 03 ans au moins;
● Les plus values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d'éléments acquis
ou crées depuis plus de 03 ans .
Les plus values sont intégrées pour une partie au bénéfice imposable à raison de :
6- Régime Fiscal des Plus ou moins Values sur Cessions d'Éléments d'Actifs
● Exonérations :
6-3-1- Exonération des plus values réalisées provenant des fusions de sociétés ou
d'apport d'actifs de société à société :
La Fusion de Société : C'est le réunion de plusieurs sociétés pour n'en former qu'une
seule :
● Soit par dissolution des sociétés fusionnées et création d'une société nouvelle;
● Soit par absorption de toutes les sociétés fusionnées par l'une d'entre elles (société
absorbante).
Pour les sociétés absorbées: lorsque la valeur des actions nouvelles de la société
absorbante ou nouvelle est supérieur, à la valeur comptable net (valeur comptable de l'acte
remis moins le montant du passif dont la société est déchargée) elles bénéficient d'une plue
value. (Dans le cas contraire, il s'agit d'une moins value déduite du bénéfice du dernier
exercice).
Ces plus values sont exonérées à condition que toutes les sociétés ayant participé à
l'opération aient la forme de sociétés par actions et que la société nouvelle ou absorbante
limite ses amortissements à la valeur nette comptable des éléments d'actifs absorbés.
Sont concernées les opérations de plus values résultant de son actif à deux ou
plusieurs sociétés constituées à cet effet :
* L'apport par société d'une partie de ses d'actif à une autre société.
De même qu'en matière de fusion, les sociétés concernées doivent avoir obligatoirement la
forme de société par actions et la société bénéficiaire des apports doit limiter ses
amortissements à la valeur nette comptable des investissements concernés.
Dans le cas d'apport de l'intégralité de l'actif, les apports doivent résulter des conventions
ayant toutes la même date (simultanées) et ils doivent entraîner, des leur réalisation, la
dissolution immédiate de la société apporteuse.
Est exonérée d'impôt la plus value réalisée sur la cession d'un élément de l'actif
immobilisé à la condition que l'entreprise réinvestisse une somme égale au prix des
disponibilités dégagés (prix de cession + amortissements ou plus value augmentée du prix
d'acquisition du bien), et en outre, que la plus value ainsi exonérée soit affectée à
l'amortissement de l'immobilisation acquise en réemploi.
Si le réemploi n'est pas effectué dans le délai fixe de 03 ans, la plus value est rattachée
au bénéfice de l'exercice au cours duquel expire ce délai (sans pénalité, si le rattachement est
fait spontanément par l'entreprise).
Dans le cas de réemploi partiel, ce réemploi est considéré comme absorbant d'abord le
prix de revient de l'élément cédé, puis seulement ensuite la plus value.
Donc, si le réemploi partiel est inférieur au prix de revient (ou égal), la plus value
devient imposable en totalité dans les conditions de droit commun.
Si le réemploi est supérieur au prix de revient, mais malgré tout insuffisant, la plus value
devient imposable en partie.
Est exonérée d'impôt la plus value réalisée sur la cession d'un élément de l'actif
immobilisé à la condition que l'entreprise réinvestisse une somme égale au prix des
disponibilités dégagés (prix de cession + amortissements ou plus value augmentée du prix
d'acquisition du bien), et en outre, que la plus value ainsi exonérée soit affectée à
l'amortissement de l'immobilisation acquise en réemploi.
Si le réemploi n'est pas effectué dans le délai fixe de 03 ans, la plus value est rattachée
au bénéfice de l'exercice au cours duquel expire ce délai (sans pénalité, si le rattachement est
fait spontanément par l'entreprise).
Dans le cas de réemploi partiel, ce réemploi est considéré comme absorbant d'abord le
prix de revient de l'élément cédé, puis seulement ensuite la plus value.
Donc, si le réemploi partiel est inférieur au prix de revient (ou égal), la plus value
devient imposable en totalité dans les conditions de droit commun.
Si le réemploi est supérieur au prix de revient, mais malgré tout insuffisant, la plus value
devient imposable en partie.
● Exonération des Plus Value des cessions effectuées dans le cadre des
Opérations de privatisation des entreprises publique (ART 102 LF 96 -
dispositions non codifiées).
Les plus values réalisées par les entreprises publiques privatisées lors des cessions
d'éléments d'actifs sont exonérées d'IBS et ne seront pas, par conséquent, réintégrées au
bénéfice servant de base pour le calcul de cet impôt et ce, quelle que soit la date de leur
acquisition..
les plus values sur cessions d'actif réalisées entre des sociétés appartenant à un même
groupe au sens de l'article 138 bis du CID et imposées selon le bilan consolidé, sont exonérées
de l'IBS.
Les plus values provenant des opérations de cessions à titre onéreux des valeurs
mobilières cotées en bourse sont exonérées pour une durée de 03 ans de l'IBS à compter du
1er janvier 1998.
La cotation en bourse étant posée comme condition par le législateur pour l'octroi de cet
avantage, il s'en suit que les plus values résultant des opérations de cession à titre onéreux
des valeurs mobilières non cotées en bourse, ne sont pas éligibles à cette exonération.
Est exonérée d'impôt la plus value réalisée sur la cession d'un élément de l'actif
immobilisé à la condition que l'entreprise réinvestisse une somme égale au prix des
disponibilités dégagés (prix de cession + amortissements ou plus value augmentée du prix
d'acquisition du bien), et en outre, que la plus value ainsi exonérée soit affectée à
l'amortissement de l'immobilisation acquise en réemploi.
Si le réemploi n'est pas effectué dans le délai fixe de 03 ans, la plus value est rattachée
au bénéfice de l'exercice au cours duquel expire ce délai (sans pénalité, si le rattachement est
fait spontanément par l'entreprise).
Dans le cas de réemploi partiel, ce réemploi est considéré comme absorbant d'abord le
prix de revient de l'élément cédé, puis seulement ensuite la plus value.
Donc, si le réemploi partiel est inférieur au prix de revient (ou égal), la plus value
devient imposable en totalité dans les conditions de droit commun.
Si le réemploi est supérieur au prix de revient, mais malgré tout insuffisant, la plus value
devient imposable en partie.
6-3-3- Exonération des Plus Value des cessions effectuées dans le cadre des
Opérations de privatisation des entreprises publique (ART 102 LF 96 - dispositions
non codifiées).
Les plus values réalisées par les entreprises publiques privatisées lors des cessions
d'éléments d'actifs sont exonérées d'IBS et ne seront pas, par conséquent, réintégrées au
bénéfice servant de base pour le calcul de cet impôt et ce, quelle que soit la date de leur
acquisition..
6-3-4- Exonération des Plus Values Réalisées entre des Sociétés appartenant à un
même Groupe
les plus values sur cessions d'actif réalisées entre des sociétés appartenant à un même
groupe au sens de l'article 138 bis du CID et imposées selon le bilan consolidé, sont exonérées
de l'IBS.
6-3-5- Exonération des PV de Cessions à Titre Onéreux des Valeurs
Mobilières cotées en Bourse (ART 47 LF 98 - Disposition non Codifiées).
Les plus values provenant des opérations de cessions à titre onéreux des valeurs
mobilières cotées en bourse sont exonérées pour une durée de 03 ans de l'IBS à compter du
1er janvier 1998.
La cotation en bourse étant posée comme condition par le législateur pour l'octroi de cet
avantage, il s'en suit que les plus values résultant des opérations de cession à titre onéreux
des valeurs mobilières non cotées en bourse, ne sont pas éligibles à cette exonération.
6- Régime Fiscal des Plus ou moins Values sur Cessions d'Éléments d'Actifs
L'article 147 du CID dispose :« En cas de déficit subit pendant un exercice, ce déficit est
considéré comme charge de l'exercice. Si le bénéfice n'est pas suffisant pour que la déduction
puisse être intégralement opérée, l'excèdent du déficit est reporté successivement sur les
exercices suivants jusqu'au cinquième exercice qui suit l'exercice déficitaire ».
● Régime Général
L'impôt sur les bénéfices des sociétés est établi au nom des personnes morales.
Chaque sociétés est imposée individuellement sur les bénéfices qu'elle réalise.
La loi de finances pour 1997, en institution un article 138 bis, a désormais consacré le
« groupe de sociétés» en tant que « sujet fiscal ».
a) Énoncé
il est défini comme étant « toute entité économique de deux ou plusieurs sociétés
par actions juridiquement indépendantes dont l'une appelée « Société-mère », tient les
autres, appelées «membres», sous sa dépendance par la détention directe de 90% ou plus du
capital social, et dont le capital ne peut être détenu en totalité ou en partie par ces sociétés ou
à raison de 90 % ou plus par une société tierce éligible en tant que société-mère ».
* Les relations entres sociétés membres du groupe au sens fiscal doivent être régies
exclusivement par les dispositions du code de commerce.
* Ne peuvent opter pour ce régime que les sociétés qui justifient de résultats positifs
pendant les deux (02) derniers exercices.
Les sociétés qui cessent de remplir les conditions sus-indiquées ou réalisent les deux
(02) déficits consécutifs pendant la mise en oeuvre du régime ci-dessus, son exclues d'office
du groupe au sens fiscal.
b) modalités d'option
L'option est réservée à tous les groupes de sociétés à l'exclusion des sociétés
pétrolières qui sont régies par un système fiscal spécifique.
L'option est faite par la société-mère et doit être acceptée par l'ensemble des sociétés
membres. Elle est irrévocable pour une durée de quatre (04) ans.
Il consiste à asseoir les impositions selon les résultats du « bilan consolidé ». Ce sont
désormais les résultats accusés par le «bilan consolidé» qui sont passibles de l'IBS et non
plus les résultats de chacune des sociétés prises isolément.
L'impôt sur les bénéfices des sociétés est établi au lieu du siège social ou du principal
établissement . Pour le groupe de sociétés, l'imposition est établie au lieu du siège social de
la société-mère.
1-2-1 Définition du «Groupe de Sociétés»
a) Énoncé
il est défini comme étant « toute entité économique de deux ou plusieurs sociétés
par actions juridiquement indépendantes dont l'une appelée « Société-mère », tient les
autres, appelées «membres», sous sa dépendance par la détention directe de 90% ou plus du
capital social, et dont le capital ne peut être détenu en totalité ou en partie par ces sociétés ou
à raison de 90 % ou plus par une société tierce éligible en tant que société-mère ».
* Les relations entres sociétés membres du groupe au sens fiscal doivent être régies
exclusivement par les dispositions du code de commerce.
* Ne peuvent opter pour ce régime que les sociétés qui justifient de résultats positifs
pendant les deux (02) derniers exercices.
Les sociétés qui cessent de remplir les conditions sus-indiquées ou réalisent les deux
(02) déficits consécutifs pendant la mise en oeuvre du régime ci-dessus, son exclues d'office
du groupe au sens fiscal.
b) modalités d'option
L'option est réservée à tous les groupes de sociétés à l'exclusion des sociétés
pétrolières qui sont régies par un système fiscal spécifique.
L'option est faite par la société-mère et doit être acceptée par l'ensemble des sociétés
membres. Elle est irrévocable pour une durée de quatre (04) ans.
1-2-2 Régime Fiscal Applicable en IBS
Il consiste à asseoir les impositions selon les résultats du « bilan consolidé ». Ce sont
désormais les résultats accusés par le «bilan consolidé» qui sont passibles de l'IBS et non
plus les résultats de chacune des sociétés prises isolément.
L'impôt sur les bénéfices des sociétés est établi au lieu du siège social ou du principal
établissement . Pour le groupe de sociétés, l'imposition est établie au lieu du siège social de
la société-mère.
III- régissant les impositions
Pour bénéficier de cette déduction, les entreprises concernées doivent joindre les
justificatifs à l'appui de leur déclaration annuelle.
3-2- Revenus des Capitaux Mobiliers
Pour bénéficier de cette déduction, les entreprises concernées doivent joindre les
justificatifs à l'appui de leur déclaration annuelle.
III : Règles régissant les impositions
L'avoir fiscal est une technique fiscale introduite par la loi de finance pour 1993 et
destinée à tempérer, la double imposition des dividendes.
En effet, les dividendes perçues par les sociétés sont imposées une première fois à
l'IBS au niveau de la société bénéficiaire de ces revenus.
pour atténuer, voire neutraliser cette double imposition, il est reconnu à l'égard des
bénéficiaires une créance ouverte sur le trésor représentée par cet avoir fiscal.
Les sociétés qui perçoivent des dividendes distribuées de droit algérien bénéficient à
ce titre d'un avoir fiscal. Cet avoir fiscal constitue un crédit ouvert sur le trésor algérien.
Régime général
* Les sociétés distributrices doivent être des sociétés de droit algérien ayant leur siége
en algérie. C'est ainsi qu'une entreprise domiciliée à l'étranger et qui distribue des dividendes
à des sociétés installées en Algérie ne peut leur transmettre le bénéfice de l'avoir fiscal.
* Il doit s'agir de bénéfices taxés au taux plein ou exonérés; Par conséquent les
bénéfices taxés au taux réduit en sont exclus.
* Il doit s'agir de distributions résultant d'une décision régulière des organes compétents
de la société.
* Les distributions de bénéfices effectués sur le résultat d'un exercice clos depuis plus de
03 ans n'ouvrent pas droit au bénéfice de l'avoir fiscal.
En sus des conditions générales ci-dessus, les sociétés mères doivent satisfaire aux
conditions ci-après :
* Les titres détenus par la société mère doivent revêtir la forme nominative ou déposés
auprès de la banque d'Algérie ou d'autres établissements financiers agrées par l'administration
fiscale (BEA- BNA- BADR- CPA- BDL).
* Les titres doivent appartenir en pleine propriété à la société mère; (en cas de
démembrement du droit de propriété, il y aura exclusion des titres appartenant en usufruit ou
nu- propriété)
* Le pourcentage minimal de participation de la société mère dans le capital de la filiale
doit être de 10 % (le code du commerce considéré qu'une société n'est filiale d'une autre que
si cette dernière y détient plus de 50 % de parts).
* Les titres doivent avoir été souscrits à l'émission ou, à défaut, avoir fait l'objet d'un
engagement pris par la société de les conserver pendant deux ans au moins.
Les taux de l'avoir fiscal ont été fixés par les articles 9 et 13 de la loi de finances pour
1999 à :
La base est déterminé au prorata des distributions provenant des bénéfices taxés au
taux normal ou exonéré par rapport au montant total des distributions.
Le montant de l'avoir fiscal est considéré comme un revenu et doit s'ajouter aux
dividendes effectivement perçus pour être déduit par la suite à titre de crédit d'impôt sur
l'IBS.
Il est à préciser que lorsque le montant de l'avoir fiscal est supérieur à l'IBS dû, il n'est
ni reportable sur l'exercice suivant, ni remboursable.
soit 0.6 % des dividendes perçus (ce taux était de 0.8 % lorsque les taux de l'IBS et de
l'avoir étaient fixés respectivement à 38 et 60 %).
La pratique de l'avoir fiscal tend pratiquement à éviter la double imposition à l'IBS (1 fois
au niveau de la filiale et une autre fois au niveau de la société mère).
III : Règles régissant les impositions
Conditions de fonds:
-Elle doit investir dans des biens mobiliers dont la liste est fixée par voie
réglementaire (biens affectés directement à la production); (décret N°92-270 DU 6 JUILLET
1992) (1)
-Les biens doivent avoir été acquis pour les entreprises dans ou dehors de leur
secteur d'activité (article 2 LFC 94).
-Les biens doivent avoir été acquis à l'aide des bénéfices de l'exercice et au cours
dudit exercice ou au cours de l'exercice suivant (2)
La valeur des biens ne doit pas excéder le bénéfice comptable de l'exercice c'est à
dire le bénéfice figurant au compte de résultat (tableau n°3 de la déclaration annuelle) avant
déduction de l'IBS.
-Les biens ne doivent pas être acquis en réemploi des plus-value réinvesties en
application de l'article 173- 2 du CID
Conditions de forme:
Les biens donnant lieu à la taxation au taux réduit doivent demeurer cinq (05) ans au
moins dans le patrimoine de l'entreprises.
En cas de cession ou de mise hors service intervenant dans le délai de 5 ans et non suivi
d'un réinvestissement immédiat; la somme taxée au taux réduit est imposée au taux plein,
sous déduction du montant de la taxation réduite dont elle a fait l'objet.
Une imposition complémentaire est également établie dans les mêmes conditions en cas de
non-respect de l'engagement de réinvestir l'année suivante.
● 20 % pour les sommes perçues par les entreprises dans le cadre d'un contrat de
management dont l'imposition est opérée par voie de retenue à la source. La retenue
revêt un caractère libératoire.
● 08 % pour les marchés de travaux publics ayant connus un début de réalisation
antérieur au 1 er janvier 1999 et effectués par des entreprises de travaux immobiliers
n'ayant pas d'installation professionnelle permanente en algérie.
● 18 % pour :
❍ Pour les sommes perçues par les entreprises étrangères n'ayant pas en Algérie
d'installation permanente dans le cadre de marchés de prestation de services :
❍ Les sommes payées en rémunération de prestation de toute nature fournies
utilisées en Algérie;
❍ Les produits versés à des inventeurs situés à l'étranger au titre, soit de la
concession de licence, de l'exploitation de leurs brevets, soit de la cession ou
concession de marque de fabrique, procédé ou formule de fabrication.
● 10 % pour les sommes perçues par les sociétés étrangères de transport maritime,
lorsque leur pays d'origine imposent les entreprises algériennes de transport maritime.
Toutefois, dés lors que lesdites pays applique un taux supérieur ou inférieur, la règle de
réciprocité sera appliquée.
III : Régles régissant les impositions
L'article 74 de la loi de finance pour 1995 avait institué à titre transitoire, et pour une
période de 05 années à compter de 11/01/95 (soit jusqu'au 31/12/99), le bénéfice d'un
abattement de 50 % sur le montant de l'IRG et l'IBS sur les revenus tirés d'activités exercées
dans les wilayas de Illizi, Tindouf, Adrar et Tamanrasset.
L'article 06 de la loi de finance 2000 a prorogé cet avantage pour une nouvelle période
de 05 ans à compter du 1er janvier 2000 (soit jusqu'au 31/12/2004).
Par contre, sont exclus de cet avantage, les sociétés exerçant dans le secteur des
hydrocarbures et notamment :
1- Obligation Comptable:
Aux termes de l'article 152 du CID, la comptabilité doit être tenue conformément aux
lois et règlements en vigueur.
La référence aux lois et règlements en vigueur permet de déduire que celle ci (la
comptabilité) doit être tenue conformément aux dispositions du code de commerce et selon
les prescriptions du plan comptable national :
Les principales obligations fixées par ces textes sont les suivants :
● Tenue d'un livre journal enregistrant jour par jour les opérations de l'entreprise ou
récapitulant au moins mensuellement les résultats de ces opérations à condition de
conserver, dans ce cas, tous les documents permettant de vérifier ces opérations jour
par jour (ART 09 du code de commerce).
● Tenue d'un livre d'inventaire sur lesquels sont copiés, le bilan et le compte « perte et
profit » (compte de résultats selon le PCN) (ART 10 du CC). L'entreprise doit également
faire tous les ans un inventaire des documents actifs et passifs de son entreprise et
arrêter tous ses comptes en vue d'établir son bilan et ses comptes de résultats.
Les livres et documents doivent être conservés pendant une durée de 10 ans (ART 12 du
CID).
Par ailleurs l'art 153 du CID exige des contribuables qu'ils inscrivent en comptabilité la
nature et la valeur des avantages en nature accordés à leur personnel.
2- Obligations Fiscales
Cette déclaration doit être déposé avant le 1er avril de l'année suivante :
Toutefois, pour des motifs objectifs ou cas de force majeur (ex: problème dans
l'acheminement du courrier), ce délai peut être prorogé par décision du directeur général des
impôts. Cette prorogation ne peut toutefois excéder 03 mois.
L'article 152 du CID astreint les contribuables à établir leur déclaration sur des
imprimés fournis par l'administration, le déclaration annuelle et les documents annexe doivent
être obligatoirement renseignés dans leur intégralité.
L'article 356 du CID fait obligation aux contribuables de verser des acomptes
provisionnels sur l'IBS.
● Du 15 février au 15 mars
● Du 15 mai au 15 juin
● Du 15 octobre au 15 novembre de l'année suivant celle au cours de laquelle sont
réalisés les bénéfices, servant de base au calcul de l'impôt.
Lorsqu'un contribuable modifie le lien de son siége social après l'échéance du 1er
acompte, les acomptes suivants doivent être versés au receveur habituel à percevoir le 1er
acompte.
Le solde de liquidation qui devait être versé spontanément par le contribuable en même
temps que la déclaration annuelle des résultats, a été supprimé. S'il demeure un solde à
payer, ce dernier est recouvré par l'administration fiscale par voie de rôle.
a) Les Acomptes :
Chaque acompte est égal à 30 % (au lieu du 1/5 en vigueur au 31/12/99) de l'impôt
afférent au bénéfice du dernier exercice clos à la date de son échéance, et ce, à l'exclusion
des retenues à la source prévues par les articles 154, et 155 du CID.
En cas d'exercice d'une durée inférieur ou supérieur à un an, les acomptes sont
calculés sur la base des bénéfices rapportés à une période de 12 mois.
Lorsque aucun exercice n'a été clos au cours d'une année, il est égal à 30 % (au lieu
du cinquième antérieurement) de l'impôt calculé sur la base du bénéfice de la dernière période
d'imposition. Il est prévu que lorsque l'exercice de référence a eu une durée inférieur ou
supérieur à 12 mois, les acomptes doivent être calculés sur la base du bénéfice ramené à
l'année.
L'acompte dont la date d'échéance est comprise entre la date de clôture de l'exercice
comptable et l'expiration du délai de déclaration des résultats de ce même exercice continue à
être calculé et versé provisoirement sur les bases antérieurs; Son montant doit être régularisé
à l'occasion du prochain versement d'acompte. Le montant des acomptes est arrondi au dinar
inférieur.
Pour ce qui concerne les entreprises nouvellement crées ( et pour lesquelles il n'existe
donc pas de période d'imposition pouvant servir de référence), les premiers acomptes sont
égaux à 30 % (au lieu de 1/4 précédemment) de l'impôt calculé au taux de 30 % sur un
bénéfice évalué à 5 % du montant du capital appelé. En pratique, chacun des acomptes est
égal à :
b) Le Solde
Toutefois, par dérogation aux règles fixées par l'article 354 de ce code, l'impôt est la
majoration restant dus sont exigibles en totalité dés la mise en recouvrement des rôles, si
tout ou partie d'acompte n' a pas été versé le 15 mars, le 15 juin ou le 15 novembre
correspondant.
● Lorsque le dernier exercice est présumé non imposable, alors que l'exercice précédent
avait donné lieu à l'imposition, le contribuable peut demander au receveur des
contributions diverses à être dispensé du versement du 1er acompte venait à échéance
après la clôture de l'exercice non imposable;
● Lorsque les acomptes déjà versés sont égaux ou supérieurs à l'impôt dont ils seront
finalement redevables pour l'exercice en cause et ce, par demande adressée au
receveur dans un délai de 15 jours avant la date d'exigibilité du prochain versement. Si
cette demande s'avère par la suite non justifiée, il lui sera fait application d'une
majoration de 10 % sur les sommes non versées;
● Déclaration d'existence :
Les contribuables relevant de l'IBS doivent dans les 30 jours du début de leur activité
souscrire auprès de l'inspection d'assiette des impôts directs dont ils dépendent une
déclaration conforme au modèle fourni par l'administration. Cette déclaration doit comporter
notamment les noms, prenons, raison sociale et adresse en Algérie et en dehors de l'Algérie,
s'il s'agit de personnes morales de nationalité étrangères.
En outre, en ce qui concerne ces dernières, la déclaration doit être appuyée d'un
exemplaire certifié conforme du ou des contrats d'études ou de travaux que ces personnes
étrangères sont chargées de réaliser en algérie.
Lorsque l'assujetti possède en même temps que son établissement principal, une ou
plusieurs unités, il doit souscrire une déclaration d'existence globale au niveau de l'entreprise
à l'inspection des impôts directs compétente. Cette déclaration doit indiquer tous les
renseignements susvisés.
2-2- Versement spontané de l'IBS (ART 17 LF 2000 modifiant l'article
356 du CID)
L'article 356 du CID fait obligation aux contribuables de verser des acomptes
provisionnels sur l'IBS.
● Du 15 février au 15 mars
● Du 15 mai au 15 juin
● Du 15 octobre au 15 novembre de l'année suivant celle au cours de laquelle sont
réalisés les bénéfices, servant de base au calcul de l'impôt.
Lorsqu'un contribuable modifie le lien de son siége social après l'échéance du 1er
acompte, les acomptes suivants doivent être versés au receveur habituel à percevoir le 1er
acompte.
Le solde de liquidation qui devait être versé spontanément par le contribuable en même
temps que la déclaration annuelle des résultats, a été supprimé. S'il demeure un solde à
payer, ce dernier est recouvré par l'administration fiscale par voie de rôle.
a) Les Acomptes :
Chaque acompte est égal à 30 % (au lieu du 1/5 en vigueur au 31/12/99) de l'impôt
afférent au bénéfice du dernier exercice clos à la date de son échéance, et ce, à l'exclusion
des retenues à la source prévues par les articles 154, et 155 du CID.
En cas d'exercice d'une durée inférieur ou supérieur à un an, les acomptes sont
calculés sur la base des bénéfices rapportés à une période de 12 mois.
Lorsque aucun exercice n'a été clos au cours d'une année, il est égal à 30 % (au lieu
du cinquième antérieurement) de l'impôt calculé sur la base du bénéfice de la dernière période
d'imposition. Il est prévu que lorsque l'exercice de référence a eu une durée inférieur ou
supérieur à 12 mois, les acomptes doivent être calculés sur la base du bénéfice ramené à
l'année.
L'acompte dont la date d'échéance est comprise entre la date de clôture de l'exercice
comptable et l'expiration du délai de déclaration des résultats de ce même exercice continue à
être calculé et versé provisoirement sur les bases antérieurs; Son montant doit être régularisé
à l'occasion du prochain versement d'acompte. Le montant des acomptes est arrondi au dinar
inférieur.
Pour ce qui concerne les entreprises nouvellement crées ( et pour lesquelles il n'existe
donc pas de période d'imposition pouvant servir de référence), les premiers acomptes sont
égaux à 30 % (au lieu de 1/4 précédemment) de l'impôt calculé au taux de 30 % sur un
bénéfice évalué à 5 % du montant du capital appelé. En pratique, chacun des acomptes est
égal à :
Capital appelé * 5*30*30 / 100*100*100 soit
b) Le Solde
Toutefois, par dérogation aux règles fixées par l'article 354 de ce code, l'impôt est la
majoration restant dus sont exigibles en totalité dés la mise en recouvrement des rôles, si
tout ou partie d'acompte n' a pas été versé le 15 mars, le 15 juin ou le 15 novembre
correspondant.
● Lorsque le dernier exercice est présumé non imposable, alors que l'exercice précédent
avait donné lieu à l'imposition, le contribuable peut demander au receveur des
contributions diverses à être dispensé du versement du 1er acompte venait à échéance
après la clôture de l'exercice non imposable;
● Lorsque les acomptes déjà versés sont égaux ou supérieurs à l'impôt dont ils seront
finalement redevables pour l'exercice en cause et ce, par demande adressée au
receveur dans un délai de 15 jours avant la date d'exigibilité du prochain versement. Si
cette demande s'avère par la suite non justifiée, il lui sera fait application d'une
majoration de 10 % sur les sommes non versées;
Les contribuables relevant de l'IBS doivent dans les 30 jours du début de leur activité
souscrire auprès de l'inspection d'assiette des impôts directs dont ils dépendent une
déclaration conforme au modèle fourni par l'administration. Cette déclaration doit comporter
notamment les noms, prenons, raison sociale et adresse en Algérie et en dehors de l'Algérie,
s'il s'agit de personnes morales de nationalité étrangères.
En outre, en ce qui concerne ces dernières, la déclaration doit être appuyée d'un
exemplaire certifié conforme du ou des contrats d'études ou de travaux que ces personnes
étrangères sont chargées de réaliser en algérie.
Lorsque l'assujetti possède en même temps que son établissement principal, une ou
plusieurs unités, il doit souscrire une déclaration d'existence globale au niveau de l'entreprise
à l'inspection des impôts directs compétente. Cette déclaration doit indiquer tous les
renseignements susvisés.