Suites Numériques

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Suites numériques Calculs de limites

Exercice 8 [ 02254 ] [correction]
Convergence d’une suite numérique Déterminer la limite, si celle-ci existe, des suites (un ) suivantes :
n n √ √
a) un = 33n −(−2)
+(−2)n b) un = n2 + n + 1 − n2 − n + 1
Exercice 1 [ 02247 ] [correction] √
2
n
c) un = n− √n +1 d) un = 12
P
Soit (un ) et (vn ) deux suites réelles convergeant vers ` et `0 avec ` < `0 . n+ n −12 n k
k=1
Montrer qu’à partir d’un certain rang : un < vn .

Exercice 2 [ 02248 ] [correction] Déterminer les limites des suites
√ dont les termes généraux sont les suivants :
n
a) un = 1 + n1
n
Montrer que (un ) ∈ ZN converge si, et seulement si, (un ) est stationnaire. b) un = n2
1/n n
c) un = sin n1 d) un = n−1n+1
Exercice 3 [ 02249 ] [correction] (

2
n ∈ N, un 6 a et vn 6 b Exercice 10 [ 02256 ] [correction]
Soit (a, b) ∈ R , (un ) et (vn ) deux suites telles que : Déterminer par comparaison, la limite des suites (un ) suivantes :
un + vn → a + b sin n n!
Montrer que un → a et vn → b. a) un = n+(−1) n+1 b) un = nn
n−(−1)n en
c) un = n+(−1)n d) un = nn
p
e) un = n
2 + (−1)n
Soit (un ) et (vn ) deux suites réelles telles que (un + vn ) et (un − vn ) convergent.
Montrer que (un ) et (vn ) convergent. Exercice 11 [ 02257 ] [correction]
Déterminer les limites des sommes suivantes :
n √ n
√1 .
P P
a) Sn = kb) Sn = k
k=1 k=1
Exercice 5 [ 02251 ] [correction] Pn
1
2n
P 1
Soit (un ) et (vn ) deux suites convergentes. Etudier lim max(un , vn ). c) Sn = n2 +k2 d) Sn = k2
n→+∞ k=1 k=n+1
n n
n √ 1
P P
e) Sn = n2 +k f) Sn = n2 +k
k=1 k=1
n
(−1)n−k k!
P
Exercice 6 [ 02252 ] [correction] g) Sn =
k=0
Soit (un ) et (vn ) deux suites réelles telles que u2n + un vn + vn2 → 0.
Démontrer que (un ) et (vn ) convergent vers 0.
Comparer
Exercice 7 [ 02253 ] [correction] m m n
Soit (un ) et (vn ) deux suites telles que 0 6 un 6 1, 0 6 vn 6 1 et un vn → 1. 1 1 1
lim 1−
lim , lim lim 1− et lim 1−
Que dire de ces suites ? m→+∞ n→+∞ n n→+∞ m→+∞ n n→+∞ n
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Exercice 13 [ 02259 ] [correction] Exercice 17 [ 02263 ] [correction]

√
Soit (un ) une suite de réels strictement positifs. On suppose n un → `. Déterminer la limite de !−1
n
a) Montrer que si ` < 1 alors un → 0. X n
b) Montrer que si ` > 1 alors un → +∞. un =
k=0
k
c) Montrer que dans le cas ` = 1 on ne peut rien conclure.

Exercice 14 [ 02260 ] [correction] Soit p ∈ N\ {0, 1}. Pour n ∈ N? on pose
Soit (un ) une suite de réels strictement positifs. On suppose !−1 n
un+1 n+p X
→` un = et Sn = uk
un n k=1
a) Montrer que si ` < 1 alors un → 0. a) Montrer que

b) Montrer que si ` > 1 alors un → +∞. ∀n ∈ N, (n + p + 2)un+2 = (n + 2)un+1
c) Montrer que dans le cas ` = 1 on ne peut rien conclure. b) Montrer par récurrence
1
Sn = (1 − (n + p + 1)un+1 )
Exercice 15 [ 02261 ] [correction] p−1
Pour tout n ∈ N, on pose
c) On pose ∀n ∈ N? vn = (n + p)un . Montrer que (vn ) converge vers 0.
n n
X (−1)k−1 d) En déduire lim Sn en fonction de p.
X 1
Sn = et Sn0 =
n+k k
k=1 k=1
Exercice 19 X MP [ 03039 ] [correction]
a) Etablir que pour tout p > 1, Soit z ∈ C avec |z| < 1. Existence et calcul de
Z p+1 Z p n
dx 1 dx Y k

6 6 lim 1 + z2
p x p p−1 x n→+∞
k=0
En déduire la limite de (Sn ).

0
b) Etablir que S2n = Sn . En déduire la limite de (Sn0 ). Exercice 20 [ 03196 ] [correction]
Etudier la convergence de deux suites réelles (un ) et (vn ) vérifiant
Exercice 16 [ 02262 ] [correction] lim (un + vn ) = 0 et lim (eun + evn ) = 2

n→+∞ n→+∞
Soit a ∈ R et pour n ∈ N,
n
Y a
Pn = cos
2k
Suites monotones et bornées
k=1
Montrer que a Exercice 21 [ 02265 ] [correction]

1 Soit (un ) une suite croissante de limite `. On pose
sin n Pn = n sin a
2 2
u1 + · · · + un
et déterminer lim Pn . vn =
n→∞ n
a) Montrer que (vn ) est croissante. Exercice 26 [ 02270 ] [correction]

b) Etablir que v2n > un +v
2
n
. On pose
c) En déduire que vn → `. 1 × 3 × 5 × · · · × (2n − 1)
un =
2 × 4 × 6 × · · · × (2n)
a) Exprimer un à l’aide de factoriels.
Exercice 22 [ 02266 ] [correction] b) Montrer que la suite (un ) converge.
Soit (un ) une suite réelle convergente. Etudier la limite de la suite vn = sup up . c) On pose
p>n
vn = (n + 1)u2n
Montrer que la suite (vn ) converge. En déduire la limite de la suite (un )
Exercice 23 [ 02267 ] [correction] d) Simplifier
2n
Soit (un ) une suite réelle bornée. On pose Y 1
1−
k
k=2
vn = sup up et wn = inf up
p>n
p>n et comparer ce produit à u2n .
e) En déduire que la limite C de la suite (vn ) est strictement positive.
Montrer que les suites (vn ) et (wn ) possèdent chacune une limite dans R et
comparer celles-ci.
Suites adjacentes
[Somme harmonique] Soit θ ∈ ]0, π/2[, un = 2n sin 2θn , vn = 2n tan 2θn .
Pour tout n ∈ N, on pose Montrer que les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes. Quelle est leur limite
n
X 1 commune ?
Hn =
k
k=1
Montrer que Exercice 28 [ 00325 ] [correction]

? 1
∀n ∈ N , H2n − Hn > On pose
2 Xn
1 √ Xn
1 √
En déduire que lim Hn = +∞. un = √ − 2 n et vn = √ −2 n+1
n→∞ k=1
k k=1
k
Montrer que les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes.
En déduire un équivalent de
Exercice 25 [ 02269 ] [correction] n
X 1
Soit (Hn ) la suite définie pour n ∈ N? par √
k=1
k
n
X 1
Hn =
k
k=1 Exercice 29 [correction]
[ 02272 ]
n
? 1 0 1
P
a) Montrer que Hn → +∞. Pour tout n ∈ N , on pose Sn = k2 et Sn = Sn + n .
b) Soit (un ) une suite telle que n(un+1 − un ) → 1. Montrer que un → +∞. k=1
Montrer que les suites (Sn ) et (Sn0 ) sont adjacentes.
2
On peut montrer que leur limite commune est π /6, mais c’est une autre histoire...

[Critère spécial des séries alternées ou critère de Leibniz] Soit (un ) une suite complexe telle que (u2n ), (u2n+1 ) et (u3n ) convergent. Montrer
Soit (un ) une suite de réels décroissante et de limite nulle. que (un ) converge.
n
(−1)k uk .
P
Pour tout n ∈ N, on pose Sn =
k=0
Montrer que les suites extraites (S2n ) et (S2n+1 ) sont adjacentes et en déduire que Exercice 35 [ 02278 ] [correction]
(Sn ) converge. Justifier que la suite de terme général cos n diverge.

[Irrationalité du nombre de Néper] Exercice 36 [ 00327 ] [correction]
Soient Montrer que la suite de terme général sin n diverge.
n n
X 1 X 1 1 1
an = et bn = + = an +
k! k! n.n! n.n!
k=0 k=0
a) Montrer que (an ) et (bn ) sont strictement monotones et adjacentes. n+p
Soit (un ) une suite réelle telle que ∀n, p ∈ N? , 0 6 un+p 6 np . Montrer que
On admet que leur limite commune est e . On désire montrer que e ∈ / Q et pour un → 0.
cela on raisonne par l’absurde en supposant e = pq avec p ∈ Z, q ∈ N? .
b) Montrer que aq < e < bq puis obtenir une absurdité.
Exercice 38 X MP [ 03234 ] [correction]
Soit (un ) une suite réelle vérifiant
[Moyenne arithmético-géométrique] un+1 − un → 0 et un → +∞
a) Pour (a, b) ∈ R+2 , établir : √
2 ab 6 a + b Montrer qu’il existe une application ϕ : N → N strictement croissante vérifiant
b) On considère les suites de réels positifs (un ) et (vn ) définies par
uϕ(n) − n → 0
√ un + vn
u0 = a, v0 = b et ∀n ∈ N, un+1 = un vn , vn+1 =
2
Comparaison de suites numériques
Montrer que, pour tout n > 1, un 6 vn , un 6 un+1 et vn+1 6 vn .
c) Etablir que (un ) et (vn ) convergent vers une même limite.
Cette limite commune est appelée moyenne arithmético-géométrique de a et b et Exercice 39 [ 02280 ] [correction]
est notée M (a, b). Classer les suites, dont les termes généraux, sont les suivants par ordre de
d) Calculer M (a, a) et M (a, 0) pour a ∈ R+ . négligeabilité :
√ n2
e) Exprimer M (λa, λb) en fonction de M (a, b) pour λ ∈ R+ . a) n1 , n12 , lnnn , lnn2n , n ln
1 2
n b) n, n , n ln n, n ln n, ln n .
Suites extraites Exercice 40 [ 02281 ] [correction]

Trouver un équivalent simple aux suites (un ) suivantes
√
et donner leur limite :
Exercice 33 [ 02276 ] [correction] −(n+1) ln(n2 +1) n 2 +n+1
a) un = (n + 3 ln n)e b) un = n+1 c) un = √ 3 2
n −n+1
On suppose que (un ) est une suite réelle croissante telle que (u2n ) converge.
Montrer que (un ) converge.
Exercice 41 [ 00236 ] [correction] a) Justifier que

Trouver un équivalent simple aux suites (un ) suivantes et donner leur limite : 1 √ √ 1
√ √ 62 n+1− n 6 √
n3 − n2 +1 3 n
a) un = ln n−2n2 b) un = 2n n−ln n+1
2 +1 c) un = 2n!+e
n +3n
n+1 n
b) Déterminer la limite √
de (Sn ).
c) On pose un = Sn − 2 n. Montrer que (un ) converge.
Exercice 42 [ 02282 ] [correction] d) Donner un équivalent simple de (Sn ).
Trouver un équivalent simple√aux suites
√ (un ) suivantesp
:
1 1
a) un = n−1 − n+1 b) un = n + 1 − n − 1 c) un = ln(n + 1) − ln(n)
On étudie ici la suite (Sn ) de terme général
n
Trouver un équivalent simple aux suites (un ) suivantes : X 1
1
a) un = sin √n+1 b) un = ln sin n1 c) un = 1 − cos n1 .
Sn =
k
k=1
a) Etablir que pour tout t > −1, ln(1 + t) 6 t et en déduire

Déterminer t
rla limite des suites (un ) suivantes : √
ln(1 + t) >
t+1
n n n+1
a) un = n ln 1 + n21+1 b) un = 1 + sin n1 c) un = √ .
(n+1) n
b) Observer que
ln(n + 1) 6 Sn 6 ln n + 1
Exercice 45 [ 02287 ] [correction] et en déduire un équivalent simple de Sn .

Soit (un ) une suite décroissante de réels telle que un + un+1 ∼ 1 c) Montrer que la suite un = Sn − ln n est convergente. Sa limite est appelée
n.
a) Montrer que (un ) converge vers 0+ . constante d’Euler et est usuellement notée γ.
b) Donner un équivalent simple de (un ).

Exercice 46 [ 02284 ] [correction] Soit (un ), (vn ), (wn ), (tn ) des suites de réels strictement positifs tels que un ∼ vn
Pour n ∈ N, on pose et wn ∼ tn .
Montrer que un + wn ∼ vn + tn .
n
X
un = 0! + 1! + 2! + · · · + n! = k!
k=0 Limite de suite des solutions d’une équation
Montrer que un ∼ n!.
Soit n un entier naturel et En l’équation x + ln x = n d’inconnue x ∈ R+? .
Exercice 47 [ 02285 ] [correction] a) Montrer que l’équation En possède une solution unique notée xn .
On pose b) Montrer que la suite (xn ) diverge vers +∞.
Xn
1 c) Donner un équivalent simple de la suite (xn ).
Sn = √
k=1
k

Soit n un entier naturel et En l’équation x + tan x = n d’inconnue x ∈ ]−π/2, π/2[. Soit (zn ) une suite complexe telle que
a) Montrer que l’équation En possède une solution unique notée xn .
b) Montrer que la suite (xn ) converge et déterminer sa limite. 1
∀n ∈ N, zn+1 = (zn + 2z̄n )
3
Montrer que (zn ) converge et exprimer sa limite en fonction de z0 .
Montrer que l’équation xex = n possède pour tout n ∈ N, une unique solution xn
dans R+ .
Etudier la limite de (xn ).
Soit (un ) et (vn ) les suites déterminées par u0 = 1, v0 = 2 et pour tout n ∈ N :
Exercice 53 [ 02291 ] [correction] un+1 = 3un + 2vn et vn+1 = 2un + 3vn

Soit n un entier naturel non nul et En l’équation : xn ln x = 1 d’inconnue x ∈ R+? .
a) Montrer que la suite (un − vn ) est constante.
a) Montrer que l’équation En admet une unique solution xn , et que xn > 1.
b) Prouver que (un ) est une suite arithmético-géométrique.
b) Montrer que la suite (xn ) est décroissante et converge vers 1.
c) Exprimer les termes généraux des suites (un ) et (vn ).

Soient n ∈ N? et Exercice 59 [ 02297 ] [correction]
En : xn + xn−1 + · · · + x = 1 Soient ρ > 0 et θ ∈ ]0, π[.
On considère la suite complexe (zn ) définie par z0 = ρ eiθ et
a) Montrer que l’équation En possède une unique solution xn dans R+ et que
xn ∈ [1/2, 1] zn + |zn |
b) Montrer que (xn ) converge. ∀n ∈ N, zn+1 =
2
c) Déterminer la limite de (xn ).
a) Exprimer zn sous forme d’un produit.
b) Déterminer lim zn .
n→+∞
Expression du terme général d’une suite récurrente
Exercice 55 [ 02293 ] [correction] Exercice 60 X MP [ 03048 ] [correction]
Donner l’expression du terme général et la limite de la suite récurrente réelle Etudier la suite (zn )n>0 définie par z0 ∈ C et
(un )n>0 définie par :
a) u0 = 0 et ∀n ∈ N, un+1 = 2un + 1 zn + |zn |
∀n ∈ N, zn+1 =
b) u0 = 0 et ∀n ∈ N, un+1 = un2+1 . 2

Suites récurrentes linéaire d’ordre 2
Soit (xn ) et (yn ) deux suites réelles telles que
xn − yn xn + yn Donner l’expression du terme général de la suite récurrente complexe (un )n>0
∀n ∈ N, xn+1 = et yn+1 =
2 2 définie par : u0 = 0, u1 = 1 + 4i et
En introduisant la suite complexe de terme général zn = xn + i.yn , montrer que
les suites (xn ) et (yn ) convergent et déterminer leurs limites. ∀n ∈ N, un+2 = (3 − 2i)un+1 − (5 − 5i)un

Donner l’expression du terme général des suites récurrentes réelles suivantes : Etudier la suite (un ) définie par
a) (un )n>0 définie par u0 = 1, u1 = 0 et ∀n ∈ N, un+2 = 4un+1 − 4un
1
b) (un )n>0 définie par u0 = 1, u1 = −1 et ∀n ∈ N, 2un+2 = 3un+1 − un u0 > 0 et ∀n ∈ N, un+1 =
c) (un )n>0 définie par u0 = 1, u1 = 2 et ∀n ∈ N, un+2 = un+1 − un . 2 + un

Exercice 63 [ 02300 ] [correction] Soit (un ) la suite réelle définie par
Soit θ ∈ ]0, π[. Déterminer le terme général de la suite réelle (un ) définie par : √
u0 = a ∈ [−2, 2] et ∀n ∈ N, un+1 = 2 − un
u0 = u1 = 1 et ∀n ∈ N, un+2 − 2 cos θun+1 + un = 0
a) Justifier que la suite (un ) est bien définie et
Etude de suites récurrentes ∀n ∈ N, un ∈ [−2, 2]

b) Quelles sont les limites finies possibles pour (un ) ?
Exercice 64 [ 02304 ] [correction] c) Montrer que (|un − 1|) converge puis que lim |un − 1| = 0. En déduire lim un .
Etudier la suite (un ) définie par
u0 = a ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = u2n Exercice 71 [ 02310 ] [correction]

Soit a ∈ C tel que 0 < |a| < 1 et (un ) la suite définie par
un
Exercice 65 [ 02305 ] [correction] u0 = a et ∀n ∈ N, un+1 =
2 − un
Montrer que (un ) est bien définie et |un | < 1. Etudier la limite de (un ).
u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = u2n + 1

Exercice 66 [ 02303 ] [correction] Soit a > 0 et (un ) la suite définie par u0 > 0 et
1 a
√ ∀n ∈ N, un+1 = un +
u0 = 1 et ∀n ∈ N, un+1 = 1 + un 2 un
a) Etudier la convergence de la suite (un ).
Exercice 67 [ 02306 ] [correction] b) On pose pour tout n ∈ N √
un − a
Etudier la suite (un ) définie par vn = √
un + a
u0 > 1 et ∀n ∈ N, un+1 = 1 + ln un Calculer vn+1 en fonction
√ de vn , puis vn en fonction de v0 et n.
c) Montrer que, si u0 > a, on a
√
un − a 6 2u0 .v02n

Etudier la suite (un ) définie par √ n
Ainsi, un réalise une approximation de a à la précision 2u0 .v02 → 0.
n∞ √
u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = eun − 1 On peut alors par des calculs élémentaires, déterminer une approximation de a.

On considère l’équation ln x + x = 0 d’inconnue x > 0. Soit (un ) une suite réelle vérifiant
a) Montrer que l’équation possède une unique solution α.
b) Former, par l’algorithme de Newton, une suite récurrente réelle (un ) ∀n ∈ N, un ∈ [1/2, 1]
convergeant vers α.
Soit (vn ) la suite déterminée par
vn + un+1
Exercice 74 [ 02311 ] [correction] v0 = u0 et ∀n ∈ N, vn+1 =
Déterminer le terme général de la suite (un ) définie par : 1 + un+1 vn
u0 = a > 0, u1 = b > 0 et ∀n ∈ N, un+2 un = u2n+1 Montrer que la suite (vn ) converge et déterminer sa limite.
A quelle condition (un ) converge ?

Soit a ∈ R+? . On définit une suite (un ) par
v
u n
uX
u0 = a et ∀n ∈ N, un+1 =t uk
k=0
a) Déterminer la limite de (un ).

b) Déterminer la limite de un+1 − un .

On considère la suite (un ) définie pour n > 1 par
s r
√
q
un = n+ (n − 1) + · · · + 2+ 1
a) Montrer que (un ) diverge vers +∞.

b) Exprimer un+1 en fonction de un .
c) Montrer que un 6 n puis que un = o(n).
d) Donner un équivalent simple
√ de (un ).
e) Déterminer lim un − n.
n→+∞

Etablir r
√
q
1
1+ 1+ 1 + ··· = 1 + 1
1+
..
1+ .
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Corrections Exercice 8 : [énoncé]

n
a) un = 1−(−2/3)
1+(−2/3)n → 1.
2n√
Exercice 1 : [énoncé] b) un = √n2 +n+1+ n2 −n+1
= p 1 1 2 p 1 1 → 1.
0 1+ n + n2 + 1− n + n2
Posons m = `+`
2 . On a un → ` < m et donc ∃n0 ∈ N, ∀n > n0 , un < m et
√
1− 1+1/n2
∃n1 ∈ N, ∀n > n1 , vn > m. c) un = √ 2
→ 0.
1+ 1−1/n
Pour tout n > max(n0 , n1 ) on a un < m < vn . (n+1) 1
d) un = 2n → 2
Exercice 2 : [énoncé]
Si (un ) est stationnaire, il est clair que cette suite converge. Exercice 9 : [énoncé]
a) un = en(ln(1+1/n)) or n ln 1 + n1 = 1/n 1
ln 1 + n1 → 1 car ln(1+x)

Inversement, supposons que (un ) converge et notons ` sa limite. x −−−→ 1. Par
x→0
Montrons ` ∈ Z. Par l’absurde, si ` ∈ / Z alors E(`) < ` < E(`) + 1 donc à partir suite un → e.
2
d’un certain rang E(`) < un < E(`) + 1. Or un ∈ Z. Absurde. Ainsi ` ∈ Z. b) un = e n ln n → 1 car lnnn → 0.
Puisque un → ` et ` − 1 < ` < ` + 1, à partir d’un certain rang ` − 1 < un < ` + 1. 1/n 1 1 1/n
c) sin n1 = e n ln(sin n ) or n1 ln sin n1 ∼ n1 ln n1 → 0 donc sin n1

→ 1.
Or un ∈ Z et ` ∈ Z donc un = `. Finalement (un ) est stationnaire égale à `. n n
n ln(1− n+1
2
)
n−1
d) n+1 =e 2
or n ln 1 − n+1 ∼ −2 → −2 donc n+1 n−1
→ e−2 .
0 6 a − un 6 (a − un ) + (b − vn ) = (a + b) − (un + vn ) → 0 donc un → a puis Exercice 10 : [énoncé]
vn = (un + vn ) − un → (a + b) − a = b. 1
a) |un | 6 n−1 → 0 donc un → 0.
1.2...n
b) 0 6 un 6 n.n...n 6 n1 → 0 donc un → 0.
c) n+1 6 un 6 n−1 avec n−1
n−1 n+1 n+1
n+1 , n−1 → 1 donc un → 1.
Exercice 4 : [énoncé] d) 0 6 un 6 1 2 × 1 × · · · × 1 × ne → 0 donc un → 0.
e e
Supposons un + vn → ` et un − vn → `0 . √ 1
0
`−`0
e) 1 6 un 6 n 3 = e n ln 3 → 1 donc un → 1.
un = 21 (un + vn ) + 12 (un − vn ) → `+`
2 et de même vn → 2 .
Exercice 5 : [énoncé] n
P
max(un , vn ) = 21 ((un + vn ) + |un − vn |) → max(lim un , lim vn ). a) Sn > 1 = n → +∞
k=1
n √
√1
P
b) Sn > n
= n → +∞.
k=1
Exercice 6 : [énoncé] n
1 n
P
0 6 (un + vn )2 = u2n + 2un vn + vn2 6 2(u2n + un vn + vn2 ) → 0. Ainsi un + vn → 0 c) 0 6 Sn 6 n2 +1 = n2 +1 → 0 donc un → 0.
k=1
puis un vn = (un + vn )2 − (u2n + un vn + vn2 ) → 0 et donc u2n + vn2 → 0 qui permet 2n
1 n
P
de conclure un , vn → 0. d) 0 6 Sn 6 (n+1)2 6 (n+1)2 → 0.
k=n+1
n n
n n n n2
P P
e) n2 +n 6 un 6 n2 +1 donc n+1 6 un 6 n2 +1 puis un → 1.
k=1 k=1
Exercice 7 : [énoncé] n n
√ n √ 1 √ 1 √ n
P P
un vn 6 un , vn 6 1. Par le théorème des gendarmes : lim un = lim vn = 1. f) n2 +n
= n2 +n
6 Sn 6 n2 +1
= n2 +1
par le théorème des
k=1 k=1
gendarmes : Sn → 1.
g) Sn = n! − (n − 1)! + (n − 2)! + · · · + (−1)n . Par regroupement de termes. Pour n > 1,

n+k+1 n+k
Si n est pair alors Sn > n! − (n − 1)! et si n est impair Sn > n! − (n − 1)! − 1.
Z Z
dx 1 dx
Puisque n! − (n − 1)! = (n − 1).(n − 1)! → +∞, on a Sn → +∞. 6 6
n+k x n+k n+k−1 x
donne en sommant Z 2n+1 Z 2n
dx dx
Exercice 12 : [énoncé] 6 Sn 6
m m n+1 x n x
lim 1 − n1 = 1m et lim lim 1 − n1 = 1.
n→+∞ m→+∞ n→+∞ Or
m m
lim 1 − n1 lim 1 − n1 2n+1

= 0 et lim = 0.
Z
dx 2n + 1
m→+∞ n→+∞ m→+∞ = ln → ln 2
1 n
n ln(1− n
1
) → e−1 . n+1 x n+1
1− n = e
et Z 2n
dx
= ln 2
Exercice 13 : [énoncé] n x
a) Soit ρ = `+1 de sorte que ` < ρ < 1. donc Sn → ln 2.
√ 2 √
Comme n un → ` < ρ, il existe un rang N au delà duquel n un 6 ρ donc b) On a
n
0 < un 6 ρ . On a alors un → 0.
b) Même démarche mais par minoration. 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
S2n = − + − +· · ·+ − = + + ··· + −2 + + ··· +
c) un = n, un = 1 et un = 1/n sont des exemples prouvant qu’on ne peut rien dire. 1 2 3 4 2n − 1 2n 1 2 2n 2 4 2n
donc
2n n 2n n
0
X 1 X1 X 1 X 1
Exercice 14 : [énoncé] S2n = − = = = Sn
k k k n+k
a) Soit ρ = `+1
2 de sorte que ` < ρ < 1.
k=1 k=1 k=n+1 k=1
Comme uun+1n
→ ` < ρ, il existe un rang N au delà duquel uun+1
n
6 ρ. Par suite 0
S2n → ln 2. De plus 0
S2n+1 = S2n + 1
→ ln 2 donc
2n+1
On a alors
un un−1 uN +1
0 6 un = ··· uN 6 ρn−N uN → 0 Sn0 → ln 2
un−1 un−2 uN
donc un → 0.
b) Même démarche mais par minoration.
c) un = n, un = 1 et un = 1/n sont des exemples prouvant qu’on ne peut rien dire.
En exploitant la formule sin 2x = 2 sin x cos x
a 1 a a a 1
sin Pn = sin n−1 cos n−1 · · · cos = . . . = n sin a
Exercice 15 : [énoncé] 2n 2 2 2 2 2
a) On a Si a = 0 alors Pn = 1 → 1.
Z p+1 Z p+1
dx dx 1 6 0 alors, pour n assez grand, sin(a/2n ) 6= 0 et
Si a =
6 =
p x p p p
sin a sin a
car la fonction décroissante x 7→ 1
est majorée par 1
sur [p, p + 1]. Pn = →
x p 2n sin 2an a
Par un argument semblable
Z p Z p car 2n sin 2an ∼ 2n 2an = a.
dx dx 1
> =
p−1 x p−1 p p
Exercice 17 : [énoncé] Exercice 19 : [énoncé]

n
On a k
n n+1
1 + z 2 = (1 − z)(1 + z)(1 + z 2 ) . . . (1 + z 2 ) = (1 − z 2 ).
Q
n−2
!−1 (1 − z)
1 X n 1 k=0
un = 1 + + + +1 n
n k n 2n+1 k
1
1 + z 2 = 1−z
Q
k=2 Or z → 0 donc lim .
n→+∞ k=0
Or pour k ∈ {2, . . . , n − 2},
! !
n n n(n − 1)
> = Exercice 20 : [énoncé]
k 2 2 Posons εn = un + vn . On a, par factorisation de l’exponentielle équilibrée
donc h εn i
n−2
!−1 eun + evn = eun + eεn −un = 2eεn /2 ch un −
X n 2(n − 3) 2
06 6 →0
k n(n − 1) Puisque εn → 0 et eun + evn → 2, on a par opérations
k=2
puis un → 2. h εn i
ch un − →1
2
Exercice 18 : [énoncé] et donc en composant avec la fonction argch
a)
εn
! !
n+p+2 n+p+2 n+p+1 un − → 0

= 2
n+2 n+2 n+1
On en déduit un → 0 puis vn → 0.
d’où la relation.
b) Par récurrence sur n ∈ N :
Pour n = 1 :
1 1 2 1
S1 = ! et (1 − (p + 2) )= a)
p+1 p−1 (p + 2)(p + 1) p+1 nun+1 − (u1 + · · · + un )
vn+1 − vn = >0
1 n(n + 1)
ok donc (vn ) est croissante.

Supposons la propriété établie au rang n > 1. b)
u1 + · · · + un un+1 + · · · + u2n vn un
1 1 1 v2n = + > +
Sn+1 = Sn +un+1 = (1−(n+p+1)un+1 )+un+1 = (1−(n+2)un+1 ) = (1−(n+p+2)un+2 ) 2n 2n 2 2
HR p − 1 p−1 p − 1 c) On a v 6 ` pour tout n ∈ N? et (v ) croissante donc (v ) converge vers un réel
n n n
Récurrence établie. `0 6 `.
c) La relation précédente, passée à la limite, donne 2`0 > ` + `0 ce qui permet de
n+p n!p! p! conclure vn → `.
0 6 vn = != 6 →0
n+p (n + p − 1)! n + 1
n
d) Par opérations (un ) converge donc (un ) est bornée. La suite (vn ) est donc bien définie et
1 elle-même bornée.
Sn →
p−1 On a vn+1 6 vn donc (vn ) est décroissante et donc converge.
Posons ` = lim un et `0 = lim vn . b) Il existe N ∈ N tel que pour tout n > N ,

vn > un donc à la limite `0 > `.
0
Si `0 > ` alors `0 > ` 2+` > `. n(un+1 − un ) > 1/2
0 0
A partir d’un certain rang vn > `+`2 et un <
`+`
2 . Impossible. Il reste `0 = `. On a alors
n n
X 1 X 1 1
un+1 − uN > uk+1 − uk > = (Hn − HN −1 ) → +∞
Exercice 23 : [énoncé] 2 k 2
k=N k=N
Pour tout n ∈ N
puis un → +∞.
{up /p > n + 1} ⊂ {up /p > n}
donc vn+1 6 vn et wn+1 > wn .
Les suites (vn ) et (wn ) sont respectivement décroissante et croissante. De plus Exercice 26 : [énoncé]
wn 6 vn . a)
La suite (vn ) est décroissante et minorée par w0 donc elle converge vers une limite (2n)!
un =
`. 22n (n!)2
De même la suite (wn ) converge vers une limite m. Enfin wn 6 vn donne à la b) On a
limite un+1 (2n + 2)(2n + 1) 2n + 1
= = 61
m6` un 4(n + 1)2 2n + 2
donc (un ) est décroissante. Or (un ) est minorée par 0 donc (un ) converge.
c)
Exercice 24 : [énoncé] vn+1 n + 2 u2n+1

n + 2 2n + 1
2
On a = =
2n 2n vn n + 1 u2n n + 1 2n + 2
X 1 X 1 n 1
H2n − Hn = > = = or (n + 2)(2n + 1)2 − 4(n + 1)3 = −3n − 2 < 0 donc vn+1 − vn 6 0.
k 2n 2n 2
k=n+1 k=n+1 (vn ) est décroissante et minorée par 0 donc (vn ) converge.
(Hn ) est croissante car Hn+1 − Hn = n+1 1
> 0. Nécessairement lim un = 0 car sinon vn = (n + 1)u2n → +∞.
Si (Hn ) converge vers ` alors H2n − Hn → ` − ` = 0. Ceci est impossible puisque d) Par télescopage des facteurs
H2n − Hn > 21 . 2n
Par suite (Hn ) diverge, et puisque (Hn ) est croissante, (Hn ) diverge vers +∞.
Y 1 1 2 2n − 1 1
1− = × × ... × =
k 2 3 2n 2n
k=2
Parallèlement
a) Sachant ln(1 + x) 6 x, on a n n
2 2 Y 2n
2
Y 1 1 1 1 1Y 1
un = 1− > 1− 1− = 1−
2k 2 2k 2k − 1 2 k
1 1 k=1 k=2 k=2
> ln 1 + = ln(k + 1) − ln k
k k e) On en déduit
(n + 1)
donc
n
(n + 1)u2n >
X 4n
Hn > ln(k + 1) − ln k = ln(n + 1) et donc C > 1/4.
k=1 On peut montrer que C = 1/π en exploitant dès la première question la formule
donc Hn → +∞. de Stirling (si celle-ci est connue. . . ).
Exercice 27 : [énoncé] Enfin

θ
Via sin 2a = 2 sin a cos a, un = 2n+1 sin 2n+1 θ
cos 2n+1 6 un+1 . 1
bn − an = →0
2 tan a n+1 tan(θ/2 )n+1 n.n!
Via tan 2a = 1−tan 2 a donc vn = 2 1−tan2 (θ/2n+1 ) > vn+1 .
sin x ∼ x et tan x ∼ x donc un → θ et vn → θ d’où vn − un → 0. b) On a
x→0 x→0 aq < aq+1 6 e 6 bq+1 < bq
Les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes de limite commune égale à θ.
Par suite
p 1
aq < < aq +
Exercice 28 : [énoncé] q q.q!
puis
1 √ √ 1 2
un+1 − un = √ −2 n+1− n = √ −√ √ >0 q.q!aq < p.q! < q.q!aq + 1
n+1 n+1 n+1+ n q
P q!
De même vn+1 − vn 6 0 et aisément vn − un → 0 d’où l’adjacence de ces deux Or p.q! ∈ Z et q.q!.aq = q k! ∈ Z. Absurde.
k=0
suites.
Notons ` leur limite commune, on a
n
X 1 √ √ √ √ Exercice 32 : [énoncé]
√ = 2 n + ` + o(1) = 2 n + o( n) ∼ 2 n √ √ 2
k=1
k a) a − b > 0 donne l’inégalité demandée.
√
b) Pour n > 1, un = un−1 vn−1 6 un−1 +v 2
n−1
= vn en vertu de a.
√ u
un+1 = un vn > u2n = un et vn+1 = n 2 n 6 2v2n = vn .
p +v
1 0 0 1 1 1 1 1 c) La suite (un )n>1 est croissante et majorée par v1 donc elle converge vers une
Sn+1 − Sn = (n+1)2 , Sn+1 − Sn = (n+1)2 + n+1 − n = (n+1)2 − n(n+1) 6 0 et
0 1
limite notée `.
Sn − Sn = n → 0. La suite (vn )n>1 est décroissante est minorée par u1 donc elle converge vers une
limite notée `0 .
0
En passant la relation vn+1 = un +v 2
n
à la limite, on obtient `0 = `+` 0
2 d’où ` = ` .
Exercice 30 : [énoncé] d) Si b = a alors les deux suites (un ) et (vn ) sont constantes égales à a et donc
S2(n+1) − S2n = u2n+2 − u2n+1 6 0, S2(n+1)+1 − S2n+1 = −u2n+3 + u2n+2 > 0 et M (a, a) = a.
S2n+1 − S2n = −u2n+1 → 0. Si b = 0 alors la suite (un )n>1 est constante égale à 0 et donc M (a, 0) = 0.
Les suites (S2n+1 ) et (S2n ) étant adjacentes elles convergent vers une même limite e) Notons (u0n ) et (vn0 ) les suites définies par le procédé précédent à partir de
et par suite (Sn ) converge aussi vers cette limite. u00 = λa et v00 = λb.
Par récurrence, u0n = λun et vn0 = λvn donc M (λa, λb) = λM (a, b).
a)
1 Exercice 33 : [énoncé]
an+1 − an = >0 (un ) étant croissante, elle admet une limite, (u2n ) qui en est extraite a la même
(n + 1)!
limite. Puisque (u2n ) converge, il en est de même de (un ).
donc (an ) est strictement croissante.
1 1 1 n(n + 2) − (n + 1)2
bn+1 − bn = + − = <0 Exercice 34 : [énoncé]
(n + 1)! (n + 1)(n + 1)! n.n! n(n + 1)(n + 1)!
u2n → `, u2n+1 → `0 et u3n → `00 .
donc (bn ) est strictement décroissante. (u6n ) est extraite de (u2n ) et (u3n ) donc u6n → ` et u6n → `00 . Par suite ` = `00 .
(u6n+3 ) est extraite de (u2n+1 ) et (u3n ) donc u6n+3 → `0 et u6n+3 → `00 . Par suite Puisque un → +∞, ϕ(n) est bien défini en tant que plus petit élément d’une
`0 = `00 . partie non vide de N.
Il en découle ` = `0 . Il est immédiat par construction que ϕ est une application strictement croissante
Puisque les suites extraites (u2n ) et (u2n+1 ) convergent vers une même limite, la de N vers N.
suite (un ) converge vers celle-ci. Il reste à vérifier
uϕ(n) − n → 0
Par construction, on a pour n ∈ N?
Par l’absurde, supposons cos n → ` ∈ R. uϕ(n) > n
p+q p−q
cos p + cos q = 2 cos cos et puisque ϕ(n) − 1 ∈
/ k ∈ N/k > ϕ(n − 1) et uϕ(n) > n , on a
2 2
donne ϕ(n) − 1 = ϕ(n − 1) ou uϕ(n)−1 < n
cos(n + 1) + cos(n − 1) = 2 cos n cos(1)
Observons qu’il ne peut y avoir qu’un nombre fini de n pour lesquels
A la limite on obtient 2` = 2` cos(1) d’où ` = 0.
Or cos 2n = 2 cos2 n − 1 donne alors à la limite 0 = −1. Absurde. ϕ(n − 1) = ϕ(n) − 1
Puisque un+1 − un → 0, à partir d’un rang N , on a

|un+1 − un | < 1/2
Par l’absurde, supposons sin n → ` ∈ R.
p−q p+q Par construction uϕ(N ) = N + α avec α > 0.
sin p − sin q = 2 sin cos On a alors
2 2
uϕ(N )+k 6 N + α + k/2
donne
sin(n + 1) − sin(n − 1) = 2 sin(1) cos n Pour k assez grand, on a
uϕ(N )+k < N + k
A la limite, on obtient cos(n) → 0.
Or cos 2n = 2 cos2 n − 1 donne alors à la limite 0 = −1. Absurde. Or
uϕ(N +k) > N + k
donc
Exercice 37 : [énoncé] ϕ(N + k) 6= ϕ(N ) + k
0 6 u2n 6 2n 2
n2 = n → 0 et 0 6 u2n+1 6
2n+1
→ 0 donc un → 0.
n(n+1) Ainsi, il n’est pas possible que pour tout p ∈ {N + 1, . . . , N + k} on ait
ϕ(p) − 1 = ϕ(p − 1)
On définit les valeurs de ϕ par récurrence en posant et donc il existe p > N + 1 vérifiant
ϕ(0) = 0 uϕ(p)−1 < p et uϕ(p) > p

et pour tout n ∈ N? , et puisque uϕ(p) − uϕ(p−1) < 1/2, on a

ϕ(n) = min k ∈ N/k > ϕ(n − 1) et uϕ(n) > n uϕ(p) ∈ [p, p + 1/2[
et par récurrence on obtient Exercice 43 : [énoncé]

1 1
a) un = sin √n+1 ∼ √n+1 ∼ √1n car √n+1
1
→ 0.
∀q > p, uϕ(q) ∈ [q, q + 1/2[ 1 1 1
b) sin n ∼ n → 0 6= 1 donc un ∼ ln n = − ln n.
1
Au-delà du rang p + 1 on ne peut avoir la propriété c) un = 2 sin2 2n ∼ 2n1 2 .
ϕ(n) − 1 = ϕ(n − 1)
Exercice
44 :
[énoncé]
car celle-ci entraîne a) ln 1 + n21+1 ∼ n21+1 ∼ 1
n2 car 1
n2 +1 → 0. Par suite un ∼ 1 → 1.
b) un = en ln(1+sin ) , ln 1 + sin n ∼ sin n1 ∼ n1 donc n ln 1 + sin n1 → 1 puis
1
1

uϕ(n−1) ∈ [n − 1, n − 1/2[ et uϕ(n) ∈ [n, n + 1/2[ n
un → e. √ √
Finalement, on a obtenu qu’à partir d’un certain rang n+1 ln n− n ln(n+1)
√ un = e
c) √ , √ √ √
n + 1 − n ln n − n ln 1 + n1 .

n + 1 ln n − n ln(n + 1) =
uϕ(n)−1 < n et uϕ(n) > n √ √ ln n √ ln n √
Or n + 1 − n ln n = √n+1+ n
= 2√n+o( n)
∼ 2ln√nn et
Cela entraîne √
n ln 1 + n1 ∼ √1n = o 2ln√nn donc

0 6 uϕ(n) − n 6 uϕ(n) − uϕ(n)−1 → 0 √ √
n + 1 ln n − n ln(n + 1) = 2ln√nn + o 2ln√nn → 0 donc un → 1.
et donc
uϕ(n) − n → 0
a) (un ) est décroissante donc admet une limite ` ∈ R ∪ {−∞}.
Exercice 39 : [énoncé] Puisque un + un+1 ∼ n1 → 0+ , on a ` + ` = 0 donc ` = 0.
√ n2
a) n12 lnn2n n ln
1
n
1
n ln n
n . b) n ln n n n ln n ln n n2 . De plus, à partir d’un certain rang : 2un > un + un+1 > 0
b) un+1 + un 6 2un 6 un−1 + un avec un+1 + un ∼ n1 et un−1 + un ∼ 1
n−1 ∼ 1
n
donc 2un ∼ n1 puis un ∼ 2n 1
.
−n
a) un = nee → 0
n Exercice 46 : [énoncé]
b) un ∼ 2 ln
n →0
1/3
On a
c) un ∼ n → +∞. n−2
X
un = n! + (n − 1)! + k!
k=0
Exercice 41 : [énoncé] Or
a) un ∼ − 12 n → −∞ (n − 1)! 1
= →0
b) un ∼ 2n → +∞ n! n
c) un ∼ 3n!n → +∞ et
n−2
P
k! n−2 n−2
X (n − 2)! n−2
k=0
X k! X 1 1
06 = 6 = 6 →0
Exercice 42 : [énoncé] n! n! n! n(n − 1) n
k=0 k=0 k=0
a) un = n22−1 ∼ n22 . donc
2√ 2√
b) un = √n+1+ n−1
= √n+o(√n)+ √
n+o( n)
= √ 1 √ ∼ √1n . n−2
X
n+o( n)
q q un = n! + (n − 1)! + k! = n! + o(n!) ∼ n!
c) un = ln 1 + n ∼ n = √n car ln 1 + n ∼ n1 puisque n1 → 0.
1 1 1 1

k=0
Exercice 47 : [énoncé] donc (un ) est décroissante. De plus un > ln(n + 1) − ln n > 0 donc (un ) est
a) minorée et par suite convergente.
√ √ 2
2 n+1− n =√ √
n+1+ n
donc Exercice 49 : [énoncé]
1 √ √ 1
√ 62 n+1− n 6 √ Supposons
n ∼ vn et wn ∼ tn .
u
n+1 n un +wn (u −v )+(w −t )
vn +tn − 1 = n vnn +tn n n 6
|un −vn |
+ |wn −tn |
= uvnn − 1 + wtnn − 1 → 0.

vn tn
b)
n √ √
X √
Sn > 2 k+1− k =2 n+1−2
k=1 Exercice 50 : [énoncé]
a) Le tableau de variation de f : x 7→ x + ln x permet d’affirmer que cette fonction
puis Sn → +∞. √ √
1 réalise une bijection croissante de R+? vers R. L’équation En possède alors pour
c) un+1 − un = √n+1 − 2 n + 1 − n 6 0 donc (un ) est décroissante.
√ √ √ solution unique xn = f −1 (n).
Or un = Sn − 2 n > 2 n + 1 − 2 − 2 n > −2 donc (un ) est aussi minorée. Par b) Le tableau de variation de f −1 donne lim f −1 = +∞. Par suite xn → +∞.
suite (un ) converge. +∞
d) c) xn → +∞ donne ln xn = o(xn ). La relation xn + ln xn = n donne alors

√ √ √ √ xn + o(xn ) = n et donc xn ∼ n.
Sn = 2 n + un = 2 n + o( n) ∼ 2 n
Exercice 48 : [énoncé] Exercice 51 : [énoncé]

a) On étudie la fonction t 7→ t − ln(1 + t) pour établir la première inégalité. On en a) Le tableau de variation de f : x 7→ x + tan x permet d’affirmer que cette
déduit fonction réalise une bijection croissante de ]−π/2, π/2[ vers R. L’équation En
t t possède alors pour solution unique xn = f −1 (n).
ln(1 − )6−
1+t 1+t b) (1) Le tableau de variation de f −1 donne lim f −1 = π2 . Par suite xn → π2 .
+∞
donc (2) xn + tan xn = n donne xn = arctan(n − xn ). Or n − xn → +∞ car (xn )
1 t
ln 6− bornée donc xn → π2 .
1+t 1+t
puis l’inégalité voulue.
b) ! Exercice 52 : [énoncé]
n n
X 1 Y 1 Soit f : R+ → R définie par f (x) = xex .
Sn = > ln 1+ = ln(n + 1)
k k f est dérivable et f 0 (x) = (x + 1)ex > 0 donc f est strictement croissante.
k=1 k=1
f (0) = 0 et lim f = +∞ donc l’équation xex = n possède une unique solution xn .
et +∞
n−1
X 1/k
n−1
Y 1
! xn = f −1 (n) → +∞.
Sn = 1 + 6 1 + ln 1+ = 1 + ln n
1 + 1/k k
k=1 k=1
On en déduit Exercice 53 : [énoncé]

Sn ∼ ln n a) Le tableau de variation de fn : x 7→ xn ln x permet d’affirmer que l’équation
c) fn (x) = 1 possède une unique solution xn sur R+? et que de plus xn ∈ [1, +∞[.
1/n

1
b) 1 = xn+1 1
n+1 ln xn+1 = xn+1 fn (xn+1 ) donc fn (xn+1 ) = xn+1 6 1 = fn (xn ) donc
un+1 − un = − ln 1 + 60 xn+1 6 xn car f est strictement croissante sur [1, +∞[.
1 + 1/n n
La suite (xn ) est décroissante et minorée par 1 donc elle converge. Posons ` sa Exercice 55 : [énoncé]
limite, on a ` > 1 a) Posons vn = un + 1. (vn ) est géométrique de raison 2 et v0 = 1 donc
Si ` > 1 alors xnn ln xn > `n ln ` → +∞ ce qui est absurde car xnn ln xn = 1. Il reste un = 2n − 1 → +∞.
` = 1. b) Posons vn = un − 1. (vn ) est géométrique de raison 1/2 et v0 = −1 donc
un = 1 − 21n → 1.
a) Introduisons la fonction Exercice 56 : [énoncé]
On a
fn : x 7→ xn + · · · + x 1+i
zn+1 = zn
2
qui est continue, strictement croissante et vérifie donc n
1+i
zn = z0
fn (0) = 0 et lim fn (x) = +∞ 2
x→+∞

Or 1+i
2
< 1 donc zn → 0 puis xn , yn → 0.
La fonction fn réalise une bijection de [0, +∞[ vers [0, +∞[, par suite l’équation
En possède une unique solution xn ∈ R+ .
Puisque
1 1 − 1/2n Exercice 57 : [énoncé]
fn (1/2) = < 1 et fn (1) = n > 1 Introduisons xn = Re(zn ) et yn = Im(zn ). On a
2 1 − 1/2
on a xn ∈ [1/2, 1]. yn
xn+1 = xn et yn+1 = −
b) On a 3
xn → x0 et yn → 0 donc zn → Re(z0 ).
fn+1 (xn ) = xn+1
n + · · · + x2n + xn = xn (xnn + · · · + xn ) + xn = 2xn > 1
donc
xn+1 6 xn Exercice 58 : [énoncé]
a) un+1 − vn+1 = un − vn et u0 − v0 = −1 donc (un − vn ) est constante égale à −1.
La suite (xn ) est décroissante et minorée, donc elle converge. b) vn = un + 1 donc un+1 = 5un + 2. La suite (un ) est arithmético-géométrique.
c) Posons ` = lim xn . Puisque x2 < 1, xn 6 x2 donne à la limite ` < 1. c) un+1 − a = 5(un − a) + 4a + 2. Pour a = −1/2, (un − a) est géométrique de
raison 5 et de premier terme 3/2. Ainsi
1 − xnn
1 = xnn + · · · + xn = xn
1 − xn 3.5n − 1 3.5n + 1
un = et vn =
2 2
donne à la limite
`
1=
1−` Exercice 59 : [énoncé]
car 0 6 xnn 6 `n → 0 et finalement iθ θ θ
a) z1 = ρ 1+2e = ρ cos θ2 ei 2 , z2 = ρ cos θ2 cos θ4 ei 4 ,..., donc
` = 1/2 n
Y θ i θn
zn = ρ cos e 2
2k
k=1
n
b) eiθ/2 → 1 et Exercice 63 : [énoncé]
n
Y θ sin θ sin θ (un ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
cos = n ∼
2k 2 sin 2θn θ
k=1 r2 − 2 cos θr + 1 = 0
donc
sin θ de solutions r = eiθ et r = e−iθ .
zn → ρ Par suite, il existe α, β ∈ R tels que
θ
∀n ∈ N, un = α cos nθ + β sin nθ
Exercice 60 : [énoncé] n = 0 donne α = 1 et n = 1 donne α cos θ + β sin θ = 1 donc
On peut écrire z0 = ρeiθ avec ρ > 0 et θ ∈ ]−π, π]
On a alors 1 − cos θ 2 sin2 θ/2 θ
β= = = tan
n sin θ sin θ 2
1 + eiθ θ θ θ θ θ θ
Y θ
z1 = ρ = ρ cos ei 2 , z2 = ρ cos cos ei 4 ,..., zn = ρei 2n cos k Finalement
2 2 2 4 2
k=1
θ cos((2n − 1)θ/2)
Si θ = 0 alors zn = ρ → ρ. ∀n ∈ N, un = cos nθ + tan sin nθ =
2 cos(θ/2)
Sinon, pour tout n ∈ N? , sin 2θn 6= 0 et
n
θ Y θ sin θ Exercice 64 : [énoncé]
sin cos k = n n
2n 2 2 On a u0 = a, u1 = a2 , u2 = a4 , par récurrence un = a2 .
k=1
Pour |a| < 1 alors un → 0, pour |a| = 1, un → 1 et pour |a| > 1, un → +∞.
par exploitations successives de l’identité sin 2a = 2 sin a cos a.
On en déduit
n
Y θ sin θ sin θ Exercice 65 : [énoncé]
cos k = n θ
→
2 2 sin θ La suite (un ) est bien définie et supérieure à 1 à partir du rang 1 car la fonction
k=1 2n
itératrice f : x 7→ x2 + 1 est définie sur R et à valeurs dans [1, +∞[.
Finalement un+1 − un = u2n − un + 1 > 0 car le discriminant de x2 − x + 1 est ∆ = −3 < 0.
sin θ
zn → ρ La suite (un ) est croissante.
θ
Si celle-ci converge vers un réel ` alors en passant à la limite la relation
d’itération : ` = `2 + 1.
Exercice 61 : [énoncé] Or cette équation ne possède pas de racines réelles. Par suite (un ) diverge, or elle
(un ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique est croissante, donc (un ) diverge vers +∞.
r2 − (3 − 2i)r + (5 − 5i) = 0.
On obtient
un = (2 + i)n − (1 − 3i)n
Pour tout n > 1
un − un−1
un+1 − un = √ √
1 + un + 1 + un−1
Exercice 62 : [énoncé] √ √
a) un = 2n (1 − n) b) un = −3 + 22−n c) un = 2 cos (n−1)π . Puisque u1 − u0 = 2 − 1 > 0, la suite√ (un ) est croissante. √
3
Si (un ) converge vers ` alors un+1 = 1 + un donne à la limite ` = 1 + ` donc
`2 − ` − 1 = 0 et ` > 0.
1
Par suite √ f : x 7→ 2+x définie sur R+? et à valeurs dans R+? . Si la suite (un ) converge, sa
1+ 5 1
√
`= =α limite ` vérifie ` = 2+` et ` > 0 donc ` = −1 + 2.
2
Par récurrence on montre aisément que ∀n ∈ N, un 6 α et par suite (un ) converge 1 1 |un − `| 1
|un+1 − `| = − = 6 |un − `|
vers α. 2 + un 2+` (2 + un )(2 + `) 4
1
Par récurrence, on montre |un − `| = 4n |u0 − `| et on conclut un → `.
La suite (un ) est bien définie et à valeurs strictement supérieure à 1 car sa
fonction itératrice f : x 7→ 1 + ln x est définie sur [1, +∞[ à valeurs dans [1, +∞[. Exercice 70 : [énoncé]√
Pour n > 1 : un+1 − un = ln(un ) − ln(un−1 ) est du signe de un − un−1 . a) L’application x 7→ 2 − x est définie de [−2, 2] vers [0, 2] ⊂ [−2, 2].
La suite (un ) est monotone et de monotonie déterminée par le signe de b) Supposons un →√ `. Puisque ∀n > 1, un ∈ [0, 2], √
à la limite ` ∈ [0, 2].
u1 − u0 = 1 + ln u0 − u0 . La relation un+1 = 2 − un donne à la limite ` = 2 − ` donc `2 + ` − 2 = 0 d’où
Etudions la fonction g(x) = x 7→ 1 + ln x − x définie sur [1, +∞[. ` = 1 ou ` = −2.
g est dérivable, g 0 (x) = x1 − 1 6 0 ne s’annulant qu’en 1, g(1) = 0 donc g est Or ` > 0 donc ` = 1.
strictement négative sur ]1, +∞[. c)
La suite (un ) est décroissante. De plus elle est minorée par 1, donc elle converge |un − 1|
|un+1 − 1| = √ 6 |un − 1|
vers un réel ` > 1. 1 + 2 − un
En passant la relation d’itération à la limite, on obtient ` = 1 + ln ` i.e. g(`) = 0. donc (|un − 1|) est décroissante et par suite converge vers α > 0.
Par l’étude de la fonction g, on conclut ` = 1. Si α > 0 alors
Finalement (un ) converge vers 1. √ |un − 1|
1 + 2 − un = →1
|un+1 − 1|
√
Exercice 68 : [énoncé] donc 2 − un → 0 puis un → 2. C’est impossible.
La suite (un ) est bien définie car sa fonction itératrice f : x 7→ ex − 1 est définie Nécessairement |un − 1| → 0 et donc un → 1.
sur R.
Pour n > 1, un+1 − un = eun − eun−1 est du signe de un − un−1 .
La suite (un ) est monotone et de monotonie déterminée par le signe de
Par récurrence montrons un existe et |un | < 1.
u1 − u0 = eu0 − u0 − 1.
Pour n = 0 : ok
Etudions la fonction g(x) = ex − x − 1 définie sur R.
Supposons la propriété établie au rang n > 0.
g est dérivable et g 0 (x) = ex − 1 du signe de x. g(0) = 0 donc g est positive. un
Par HR, un existe et |un | < 1 donc 2 − un 6= 0 d’où un+1 = existe et
Si u0 = 0 alors (un ) est constante égale à 0. 2−un
Si u0 > 0 alors (un ) est croissante. Si (un ) converge vers un réel ` alors ` = e` − 1 |un | |un |
donc ` = 0. |un+1 | 6 6 <1
|2 − un | 2 − |un |
Or (un ) est minorée par u0 > 0 donc ne peut converger vers 0. Par suite (un )
diverge vers +∞. Récurrence établie.
Si u0 < 0 alors (un ) est croissante et majorée par 0 donc (un ) converge vers la |un |
|un+1 | 6 6 |un |
seule limite finie possible 0. 2 − |un |
donc (|un |) est décroissante d’où |un | 6 |a| puis
Exercice 69 : [énoncé] |un |
La suite (un ) est bien définie et strictement positive car de fonction itératrice |un+1 | 6
2 − |a|
puis n La fonction f est de classe C 2 , f 0 (x) = x1 + 1 et f 00 (x) = − x12 ne s’annulent pas.

Pour u0 > 0 tel que f (u0 )f 00 (u0 ) > 0, la suite converge vers α.

1
|un | 6 |a| → 0
2 − |a|
Par suite un → 0.
Par récurrence, on montre que un existe et un > 0.
Exercice 72 : [énoncé] √ Posons vn = ln(un ). On a vn+2 − 2vn+1 + vn = 0.
La suite (un ) est bien définie et à valeurs dans [ a, +∞[ à partir du rang 1 car de (vn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
fonction itératrice (r − 1)2 = 0.
1 a
f : x 7→ x+ On peut donc écrire vn = λn + µ avec λ, µ ∈ R
2 x v0 = ln a et v1 = ln b donnent λ = ln ab et µ = ln a.
+?
√
définie sur R et à valeurs dans [ a, +∞[. √ Par suite : n
Si (un ) converge vers un réel ` alors ` = 12 ` + a` et ` > 0 donc ` = a.

b b
un = evn = en ln a +ln a = a
√ 2 √ √ a
√ √

un+1 − a = 1 un + a − a = (un − a) = |un − a| |un − a|

La suite (un ) converge si, et seulement si, b 6 a.
2 un 2 |un | 2 un
Pour n > 1, √ √
|un − a| un − a Exercice 75 : [énoncé]
= 61
un un a) Pour n > 1 :
donc
√ √
un+1 − a 6 1 un − a
v v
u n un−1
2
uX uX un
un+1 − un = t uk − t uk = s s >0
Par récurrence : n n−1
k=0 k=0
√ √
P P

un − a 6 1
u1 − a uk + uk
k=0 k=0
2n−1
√
donc un → a. donc (un )n>1 est croissante.
b) √
√ √ √ 2 Supposons un → ` ∈ R. On a ` > u1 = a > 0
u2 − 2 aun + a

un+1 − a un − a `
En passant la relation précédente à la limite : 0 = `+` = 12 . C’est absurde.
vn+1 = √ = n2 √ = √ = vn2
un+1 + a un + 2 aun + a un + a Par suite un → +∞.
n
donc vn = v02 . b)
un
c) un+1 − un =
√ √ un+1 + un
un − a 6 vn un + a 6 2u0 vn = 2u0 v02n

donc
un+1 1
−1= →0
Exercice 73 : [énoncé] un un+1 + un
a) f : x 7→ ln x + x réalise une bijection strictement croissante de R+? vers R. Par suite un+1 ∼ un et
L’équation proposée possède une unique solution α = f −1 (0).
b) L’algorithme de Newton, propose de définir la suite (un ) par la relation : 1 1
un+1 − un = →
un+1 /un + 1 2
f (un ) ln un + un un (1 − ln un )
un+1 = un − = un − =
f 0 (un ) 1/un + 1 un + 1
Exercice√ 76 : [énoncé] Posons (vn ) la suite déterminée par v0 = 1 et pour tout n ∈ N, vn+1 = 1 + v1n .
a) un > np→ +∞. La suite (vn ) est bien définie et à valeurs supérieures à 1.
b) un+1 = (n + 1) + un . Si celle-ci converge, c’est vers `0 > 1 vérifiant `0 = 1 + `10 . On retrouve `0 = `.
c) Montrons par récurrence sur n > 1 que un 6 n. On a
Pour n = 1 : ok 1 1 |vn − `| |vn − `|
|vn+1 − `| = − 6 6
Supposons la propriété établie au rang n > 1. vn ` |vn | ` `
p p Par récurrence, on obtient
un+1 = (n + 1) + un 6 (n + 1) + n 6 n + 1 1
HR |vn − `| 6 |v0 − `|
`n
Récurrence établie. et donc vn → ` car ` > 1.
p p √ Ainsi
0 6 un = n + un−1 6 n + (n − 1) = O n 1
√ 1+ 1 =`
donc un p
= O ( n) = o(n). 1+
√ ..
d) un = n + o(n) ∼ n 1+ .
e)
un−1√
un − √ n= Exercice 78 : [énoncé]
un + n
√ √ √ √ √ √ √ On vérifie sans difficultés que la suite (vn ) est définie et que ses termes sont
or un−1 ∼ n − 1 ∼ n et un + n = n + o( n) + n ∼ 2 n donc positifs.
√ De plus, on vérifie par récurrence que
1
un − n→
2 ∀n ∈ N, vn 6 1
car
Exercice 77 : [énoncé] vn + un+1
√ (1 − un+1 )(1 − vn ) > 0 ⇒ 61
Posons (un ) la suite déterminée par u0 = 1 et pour tout n ∈ N, un+1 = 1 + un . 1 + un+1 vn
La suite (un ) est bien définie et à valeurs positive.
√ On a alors
Si celle-ci converge, c’est vers ` > 0 vérifiant ` = 1 + ` i.e. un+1 (1 − vn2 )
vn+1 − vn = >0
√ 1 + un+1 vn
1+ 5
`= (nombre d’Or) et la suite (vn ) est donc croissante et majorée. Par conséquent celle-ci converge
2 vers une certaine limite ` ∈ R.
On a Dans le cas où la suite (un ) est constante égale à 1, on observe que ` = 1.
√ √ Peut-être est-ce encore vrai dans le cas général ? Pour le voir, étudions la suite
|un − `| |un − `|
|un+1 − `| = 1 + un − 1 + ` = √ √ 6 (1 − vn ). On a

1 + un + 1 + ` 2
(1 − un+1 )(1 − vn ) 1
Par récurrence, on obtient 0 6 1 − vn+1 = 6 (1 − vn )
1 + un+1 vn 2
1
|un − `| 6 |u0 − `| donc par récurrence
2n 1
0 6 1 − vn 6 (1 − v0 )
et donc un → `. 2n
Ainsi r et on en déduit
√ vn → 1
q
1 + 1 + 1 + ··· = `

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fr] dD édité le 20 juin 2011 Enoncés 1

Suites numériques Calculs de limites

Exercice 9 [ 02255 ] [correction]

Exercice 3 [ 02249 ] [correction] (

Exercice 13 [ 02259 ] [correction] Exercice 17 [ 02263 ] [correction]

Exercice 18 [ 02264 ] [correction]

a) Montrer que si ` < 1 alors un → 0. a) Montrer que

En déduire la limite de (Sn ).

Exercice 16 [ 02262 ] [correction] lim (un + vn ) = 0 et lim (eun + evn ) = 2

Montrer que a Exercice 21 [ 02265 ] [correction]

a) Montrer que (vn ) est croissante. Exercice 26 [ 02270 ] [correction]

Montrer que Exercice 28 [ 00325 ] [correction]

Exercice 30 [ 02273 ] [correction] Exercice 34 [ 02277 ] [correction]

Exercice 31 [ 02274 ] [correction]

Suites extraites Exercice 40 [ 02281 ] [correction]

Exercice 41 [ 00236 ] [correction] a) Justifier que

a) Etablir que pour tout t > −1, ln(1 + t) 6 t et en déduire

Exercice 45 [ 02287 ] [correction] et en déduire un équivalent simple de Sn .

Exercice 49 [ 02286 ] [correction]

Exercice 51 [ 02290 ] [correction] Exercice 57 [ 02295 ] [correction]

Exercice 53 [ 02291 ] [correction] un+1 = 3un + 2vn et vn+1 = 2un + 3vn

Exercice 54 [ 02292 ] [correction]

Exercice 56 [ 02294 ] [correction]

Exercice 62 [ 02299 ] [correction] Exercice 69 [ 02308 ] [correction]

Exercice 70 [ 02309 ] [correction]

Etude de suites récurrentes ∀n ∈ N, un ∈ [−2, 2]

u0 = a ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = u2n Exercice 71 [ 02310 ] [correction]

Exercice 72 [ 02312 ] [correction]

Exercice 73 [ 02313 ] [correction] Exercice 78 [ 03229 ] [correction]

A quelle condition (un ) converge ?

Exercice 75 [ 02301 ] [correction]

a) Déterminer la limite de (un ).

Exercice 76 [ 02302 ] [correction]

a) Montrer que (un ) diverge vers +∞.

Exercice 77 [ 00094 ] [correction]

Corrections Exercice 8 : [énoncé]

g) Sn = n! − (n − 1)! + (n − 2)! + · · · + (−1)n . Par regroupement de termes. Pour n > 1,

Exercice 17 : [énoncé] Exercice 19 : [énoncé]

ok donc (vn ) est croissante.

Posons ` = lim un et `0 = lim vn . b) Il existe N ∈ N tel que pour tout n > N ,

Exercice 27 : [énoncé] Enfin

Puisque un+1 − un → 0, à partir d’un rang N , on a

ϕ(0) = 0 uϕ(p)−1 < p et uϕ(p) > p

et par récurrence on obtient Exercice 43 : [énoncé]

d) c) xn → +∞ donne ln xn = o(xn ). La relation xn + ln xn = n donne alors

Exercice 48 : [énoncé] Exercice 51 : [énoncé]

On en déduit Exercice 53 : [énoncé]

puis n La fonction f est de classe C 2 , f 0 (x) = x1 + 1 et f 00 (x) = − x12 ne s’annulent pas.

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Montrer que a Exercice 21 [ 02265 ] [correction]

puis n La fonction f est de classe C 2 , f 0 (x) = x1 + 1 et f 00 (x) = − x12 ne s’annulent pas.