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MPSI 4 – Mathématiques
A. Troesch
Problème no 10 : Séries
Correction du problème 1 –
bn+1
an+1 6 an · .
bn
Ainsi :
bn+1 bn+1
bN an+1 6 bN an · 6 aN b n ·
bn bn
d’après l’hypothèse de récurrence. Ainsi, bN an+1 6 aN bn+1 , d’où P(n + 1).
Par conséquent, P(N ) est vraie, et pour tout n dans [[N, +∞[[, P(n) entraîne P(n + 1). D’après le principe de
récurrence, P(n) est vraie pour tout n dans [[N, +∞[[.
P P
2. (a) Ainsi, si bn converge, alors, aN étant une constante, aN bn converge. Tous les termes étant strictement
positifs d’après l’énoncé, on déduit de l’inégalité précédente, d’après le théorème de convergence des séries à
P P
termes positifs (TCSTP), que bN an converge. Comme bN est une constante non nulle, an converge .
P P P
(b) De même, si an diverge, bN étant non nulle, bN an diverge, puis aN bn aussi, d’après le TCSTP, donc
P
bn diverge .
P
(c) Montrons la contraposée. Supposons que bn ne diverge pas grossièrement. Alors (bn )n∈N tend vers 0,
donc aussi (aN bn )n∈N . Ainsi, l’encadement 0 6 bN an 6 aN bn amène, grâce au théorème d’encadrement,
P
lim bN an = 0, et comme bN 6= 0, lim an = 0, et par conséquent, an ne diverge par grossièrement.
n→+∞ n→+∞
P P
Par contraposée, si an diverge grossièrement, alors bn aussi .
3. Règle de d’Alembert.
(a) Soit ℓ′ tel que ℓ < ℓ′ < 1. En utilisant la définition de limite avec ε = ℓ′ − ℓ, on trouve l’existence de N tel
que pour tout n > N , uun+1 < ℓ′ . Soit pour tout n ∈ N, bn = (ℓ′ )n . Alors
n
un+1 bn+1
∀n > N, 6 .
un bn
1
4. Exemples
(2n)!
(a) Soit pour tout n ∈ N, un =
(n!)2
i. On a, pour tout n ∈ N :
un+1 (2n + 2)! n!n! (2n + 2)(2n + 1) 4n + 2
= · = 2
= .
un (n + 1)!(n + 1)! (2n)! (n + 1) n+1
un+1
Ainsi, lim =4.
n→+∞ un
ii. • Soit x ∈ R tel que |x| < 41 . Alors, d’après la question précédente,
2
et par conséquent,
−α −α
1 α 1 1 α 1
1− −1=− +o , soit: 1− =1− +o .
n n n n n n
2. Règle de Duhamel.
(a) Supposons que β > 1.
i. Considérons un α tel que 1 < α < β. Alors
un+1 β 1 xn+1 α 1 un+1 xn+1 α−β 1
= 1− +o et = 1− +o donc: − = +o .
un n n xn n n un xn n n
ii. Les séries étant par hypothèse à termes strictement positifs, on peut appliquer le résultat de la question
P
I-2 : la série xn est une série de Riemann de paramètre α > 1, donc convergente, par conséquent,
P
un converge .
(b) De même, si β < 1, on peut choisir α tel que β < α < 1. On obtiendra de la même façon :
un+1 xn+1 α−β
− ∼ .
un xn +∞ n
Ainsi, ces deux expressions sont de même signe à partir d’un certain rang, mais cette fois, α − β > 0. Donc,
il existe N ∈ N tel que
un+1 xn+1 un+1 xn+1
∀n > N, − >0 donc: > .
un xn un xn
P
Or, xn diverge en tant que série de Riemann de paramètre α < 1, donc, les séries étant à termes strictement
P
positif, un diverge d’après la question I-2.
un+1 xn+1
1 1
Ainsi, =1− +o .
un xn 2n n
1
(b) La série un xn étant à termes strictement positifs, d’après la règle de Duhamel, puisque un xn est divergente
P P
2 < 1,
(c) D’après ce qui précède, pour tout n ∈ N,
un+1 xn+1 4n + 2
n
= < 1,
un x 4n + 4
3
un+1 xn+1
Or, lim = 1, donc
n→+∞ un xn
un+1 xn+1
1 1
n
−1=− +o .
un x 2n n
n
X
(d) On utilise la technique des séries alternées. Soit pour tout n ∈ N, Sn = uk (−x)k . Alors :
k=0
• Pour tout n ∈ N, S2n+2 − S2n = u2n+2 (−x)2n+2 + u2n+1 (−x)2n+1 = u2n+2 x2n+2 − u2n+1 x2n+1 6 0,
puisque (un xn ) décroit. Donc (S2n )n∈N est décroissante
• Pour tout n ∈ N, S2n+3 − S2n+1 = u2n+3 (−x)2n+3 + u2n+2 (−x)2n+2 = u2n+2 x2n+2 − u2n+3 x2n+3 > 0,
puisque (un xn ) décroit. Donc (S2n+1 )n∈N est croissante
• Pour tout n ∈ N, |S2n+1 − S2n | = u2n+1 x2n+1 , donc lim S2n+1 − S2n = 0.
n→+∞
Ainsi, les suites (S2n )n∈N et (S2n+1 )n∈N sont adjacentes, donc convergent vers une limite commune. Alors
un (−x)n .
P
(Sn )n∈N converge aussi vers cette limite commune. D’où la convergence de
2. Soit (vn )n∈N la suite définie en I-4, et x = 1ℓ .
un xn . Pour tout n ∈ N,
P
(a) On procède de même que pour
1
vn+1 xn+1 4n + 2 1 + 2n
= = ,
vn xn 2(n + 2) 1 + n2
donc
De plus, pour tout n ∈ N, |vn (−x)n | = vn xn , puisque x > 0, donc, d’après ce qui précède,
vn (−x)n converge absolument .
P
4
a+1
2. D’après les DL classiques, puisque lim = 0,
n
n→+∞
obtient :
yn+1 1 1+a 1
=1− + +O .
yn n n2 n3
1 1
3. Soit (un )n∈N une suite telle que un = 1 − + O .
n n2
(a) Par définition des O, il existe M > 0 tel que pour tout n ∈ N,
M un+1 1 M
− 2
6 −1+ 6 2
n un n n
Il existe de même M ′ tel que pour tout n ∈ N,
M′ yn+1 1 1+a M′
− 6 − 1 + − 6 .
n3 yn n n2 n3
D’où, en soustrayant ces encadrements (en les croisant bien entendu !)
M M′ un+1 yn+1 1+a M M′
− 2
− 3 6 − + 2
6 2 + 3,
n n un yn n n n
et donc, pour tout n ∈ N :
M + 1 + a M′ un+1 yn+1 M − 1 − a M′
− 2
− 3 6 − 6 + 3,
n n un yn n2 n
Choisissons a de sorte que M + 1 + a < 0, par exemple a = −(M + 2). Alors pour tout n ∈ N,
un+1 yn+1 1 M′ n − M′
− > 2− 3 = .
un yn n n n3
Or, cette expression est positive pour n assez grand (plus précisément pour n > M ′ ). Donc, il existe a ∈ R,
et N ∈ N tel que
un+1 yn+1
∀n > N, >
un yn
P
(b) Les séries étant à termes strictement positifs (pour n > −a), d’après la question I-2, puisque yn diverge,
P
un diverge .
4. On a, pour tout n ∈ N,
2 1
wn+1 xn+1 3(3n + 2)(3n + 1) 1 + 3n 1 + 3n
= = 2
wn xn 27(n + 1)2 1 + n1
2 1 1 1 2 1 1 1 1
= 1+ 1+ 1− +O = 1 + + − − + O ,
3n 3n n n2 3n 3n n n n2
les autres termes dans ce développement étant en O n12 . Ainsi,
wn+1 xn+1
1 1
= 1 − + O .
wn xn n n2
wn xn est à termes strictement positifs, on peut appliquer la question IV-3. On en déduit que
P
Comme
wn xn diverge .
P